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CENTRE DE RECHERCHE ET D’ACTION POUR LA PAIX

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CONNAISSANCES ET ORGANISATION
DES ENTREPRISES

Dr. KAMALAN Angbonon Eugène


Maître-Assistant

1ère partie : les théories de la connaissance des entreprises

Chapitre 1 : Définition : l’entreprise, un fait social dans un environnement évolutif

L’entreprise est une organisation complexe. La définition de l’entreprise a évolué au fil du temps.

1ère manière de définir : on peut dire que l’entreprise est le lieu où on transforme la matière en vue de la vendre.
2ème manière : on peut considérer que l’entreprise est un réseau de communication. En effet, elle a des
relations avec des clients, des fournisseurs, des banques, etc.
3ème manière : on peut considérer que l’entreprise est un élément au cœur de différents marchés: marché du
travail, des matières premières, des finances, de l’information, etc.
Une approche normative de la connaissance de l’entreprise voudrait qu’on s’intéresse aux raisons de
l’existence d’une entreprise afin de connaitre ce qu’est l’entreprise.

Nous devons chercher à connaitre l’entreprise par rapport à ce qu’on veut qu’elle soit c.-à-d. ces objectifs
à atteindre.

1.1.Approche normative de la connaissance de l’entreprise

Dis-moi pourquoi une entreprise existe, je te dirai ce qu’est cette entreprise.

L’entreprise est une organisation complexe qui s’implante dans un milieu social et dont le but est d’assurer
son développement par la commercialisation des produits et ou des services de son activité. Elle est créée
par des "apporteurs" de capitaux et gérée par des managers qui vont transformer des facteurs de production en
produit ou service à vendre sur un marché.
Toute organisation qui a pour but de vendre ou revendre les fruits de son activité est une entreprise. Les fruits d’activité d’une
entreprise peuvent être des produits ou des services.
-exemple de produits : l’eau, le savon, le sucre, l’huile,
-exemple de service : le taxi, le restaurant,
Question :
- Toutes les entreprises doivent-elles vendre ou revendre les fruits de leur activité? autrement dit, une organisation qui
ne vend pas les fruits de son activité peut-elle être considérée comme une entreprise ? (exemple, les partis politiques,
les ONGs, les fondations, etc.)

1.2.Les objectifs de l’entreprise

L’entreprise a un but majeur : vivre et se développer. Sa vie et son développement dépendent en grande partie
de sa volonté de grandir et de prospérer. Et cela dépend de sa capacité à prendre des risques et à les assumer.

Cependant, traditionnellement en économie, on considère que l’objectif d’une entreprise est de maximiser
le profit. Aujourd’hui, cet objectif est largement remis en cause.

La première raison est que l’entreprise en tant que tel n’a pas d’objectif, ce sont ses membres qui en ont.
Parmi ces membres il y a les actionnaires, les managers, les salariés qui poursuivent des objectifs spécifiques
et peuvent même créer des alliances qui maximisent leurs objectifs personnels et non la maximisation du profit de
l’entreprise. En outre, tous ces participants au développement de l’entreprise sont exposés différemment au
risque.
La taille des entreprises, le type de produit vendu et la manière dont est organisée l’entreprise peuvent également
contribuer à écarter l’entreprise de la recherche de la maximisation du profit.

De plus, les moyens que gagne l’entreprise peuvent la conduire à s’éloigner de son objectif. L’entreprise
gagne ses moyens lorsqu’elle commercialise les produits de son activité ; lorsqu’elle est capable de créer
de la valeur afin de répondre à ses propres besoins financiers. Le revenu de ventes de l’entreprise doit financer les
coûts de production, les salaires, les rémunérations des apporteurs de capitaux et les financements des
investissements futurs.

1.3.La remise en cause de l’hypothèse de maximisation des profits

Le profit est un indicateur qui permet d’apprécier la création d la valeur dans l’entreprise. On obtient le profit
en faisant la différence entre la recette totale et le cout total de production du bien ou du service. Dans la
théorie classique, l’entrepreneur est dans un environnement de connaissance parfaite de l’information et il
(cad le manager) prend des décisions rationnelles ; donc il choisit les solutions qui maximisent si possible
le profit. Dans ce cadre, on ne prend pas en compte le fait qu’il y a des salariés qui peuvent suivre des objectifs

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qui leurs sont propres comme par exemple, le développement de leur propres carrière sous l’impulsion de leur syndicat. La
recherche du profit maximal n’est pas le but recherché par tous les partenaires de l’entreprise.

On peut aussi faire la connaissance de l’entreprise par rapport à ce qu’elle fait c-a-d ces fonctions. Nous
allons le voir dans le chapitre 2.

Chapitre 2 : Compréhension : l’entreprise, un objet d’étude

2.1.Approche fonctionne de la connaissance de l’entreprise

L’activité globale de l’entreprise se décompose en plusieurs fonctions essentielles et ces fonctions doivent
être coordonnées afin d’atteindre l’efficacité maximale.

Une entreprise a 7 fonctions essentielles.

Fonction technique : liée à la production, transformation des matières et des produits semi-finis
des biens et services
: sert à mobiliser et gérer les ressources financières l’exploitation et les
investissements
Fonction de sécurité : la protection des biens et des personnes dans l’entreprise
Fonction comptable : établir les bilans et les coûts de revient
: contrôle les 5 autres fonctions et pour cela elle doit être capable de prévoir,
organiser, coordonner, contrôler et commander les documents nécessaires
Fonction Ressources Humaines: embauche, carrière, licenciement, retraite.

Question : une fonction vous semble plus importante que les autres ?

2.2.Les fonctions des entreprises et les sciences sociales

Les fonctions d’une entreprise sont diversement définies selon les sciences sociales.

Les fonctions d’une entreprise sont définies sous différents angles par les sciences sociales dont fait partie
l’économie.
pour les sciences juridiques : l’entreprise est une entité morale c'est-à-dire elle a un nom ; elle a des
droits et des devoirs. Elle est soumise à des lois qui sont : le droit des sociétés (ou des affaires), le droit social, le droit
commercial, le droit des propriétés.

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pour les sciences psycho-sociales : l’entreprise est un groupe d’humains qui communiquent et
cherchent à assurer une vie commune ensemble. Les sociologues travaillent sur une approche
collective, les psychologues travaillent sur les comportements individuels et les incitations au
travail.

pour les sciences économiques : l’entreprise était perçue auparavant comme une institution qui
doit simplement combiner des facteurs de production pour conduire à l’objectif de profit maximal.
Aujourd’hui, cette vision de l’entreprise a disparue car, les économistes s’intéressent d’avantage au
fonctionnement de l’entreprise et à son insertion dans un environnement concurrentiel.

enfin, pour les sciences de gestion : l’entreprise est une institution qui produit les éléments de
valeurs (de la richesse) et qui a une empreinte (une responsabilité) sociale.

2.3.Pour aller plus loin dans l’étude des fonctions de l’entreprise.

L’étude des fonctions de l’entreprise peut se faire aussi en considérant l’entreprise sous plusieurs angles en
tant que centre de production, de répartition, de décision et en tant que organisation sociale.

 L’entreprise comme centre de production

On considère l’entreprise comme étant productrice de biens et de services ; donc c’est une organisation qui sert à
transformer des biens et services en d’autres biens et services. C’est un centre de production. Mais pour
produire ces biens et services, il faut mettre en œuvre des facteurs de productions qui sont : le capital et le
travail ; cad, les combinaisons de facteurs pour créer le produit destiné à être vendu sur un marché.
Après avoir produit, il faut que l’entreprise écoule sa production sur le marché. Elle utilise le prix de
production. Ce prix de production conditionné par le coût marginal. Au final, l’activité de l’entreprise va se
justifier si et seulement si la valeur des produits vendus est supérieure à la valeur des matières premières consommées.
C’est la valeur ajoutée.

 L’entreprise comme centre de répartition

On considère uniquement les aspects financiers de l’entreprise ; cette dernière est vue comme un lieu de
partage du profit. On considère l’entreprise comme un lieu où on répartit le revenu généré par la production.
Comment distribue-t-on le revenu dans l’entreprise ? Comment la valeur ajoutée est-elle partagée ? Cette valeur

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ajoutée est partagée (on dit aussi distribuée) entre l’Etat et les collectivités (impôts), les travailleurs (masse
salariale), les prêteurs (par exemple les banquiers), etc. Le reste de la valeur ajoutée est le bénéfice qui est
à la disposition des propriétaires (on dit aussi les actionnaires). Ils peuvent se verser des dividendes (cad
une rémunération correspondante au prorata de l’apport en capital de chaque actionnaire) ou laisser ce
capital dans l’entreprise sous forme de réserve. Ce modèle financier débouche sur un modèle de dépense : tout ce qui
est mis en réserve permettra un investissement de l’entreprise pour se développer.

 L’entreprise comme centre de décision

L’entreprise est une organisation autonome et doit donc prendre ses décisions pour agir sur le marché et
par rapport à ses nombreux partenaires (clients, fournisseurs, pouvoir public, salariés, actionnaires). Dans
certaines entreprises, il n’y a qu’un centre de pouvoir. On parle d’entreprise centralisée. La décision est
exécutée par ceux qui dépendent de ce pouvoir.
On peut avoir aussi des structures moins centralisées où il y a une possibilité de concentration des pouvoirs
de décisions. Le centre de décision tient compte des avis des exécutants.
Dans une structure décentralisée, il y a une délégation de pouvoirs. On délègue les pouvoirs à toutes les fonctions
de l’entreprise. Chaque centre va pouvoir prendre des décisions en tenant compte de la finalité de la stratégie
globale de l’entreprise. On parle de direction participative par objectif (DPPO).

 L’entreprise comme organisation sociale

L’entreprise est considérée comme un groupement de personnes, un groupe au sens sociologique du terme. Les
membres de l’entreprise sont liés par un contrat, ils ont un intérêt commun et des rôles différenciés. Une
organisation qui se fait en général sous forme de fonctions réparties autour d’une fonction principale : la
direction. L’organisation de l’entreprise est indispensable pour coordonner les individus pour qu’ils
agissent dans un but commun. Il faut en plus faire en sorte que les individus travaillent dans le sens commun
voulu. Pour cela, il faut les motiver par des avancements en échelon ou grades et ou par des primes directes.

2ème partie : les théories de l’organisation et de la gouvernance des entreprises

Chapitre 3 : Classification et organisation des entreprises

3.1.Les classifications de base :

On peut regrouper de manière basique, les différentes entreprises selon trois classifications: juridique,
économique et organisationnelle

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a) Classification sur critères juridiques : (on distingue le secteur privé et le secteur public)

 Dans le secteur privé, (On distingue deux formes juridiques: l’entreprise individuelle et l’entreprise
sociétaire).

- L’entreprise individuelle : le capital appartient à une personne, on la retrouve dans le domaine de


l’artisanat, de l’agriculture, du petit commerce. Le dirigeant est propriétaire, il est en même temps
le salarié et le dirigeant. Dans une entreprise individuelle, le propriétaire est responsable sur
ses biens propres. Le patrimoine de l’entreprise est confondu à celui du propriétaire.

- L’entreprise sociétaire :
Il y a les sociétés de personnes et les sociétés de capitaux

Les sociétés de personnes : Elles sont de deux sortes : les SNC (sociétés en nom collectif) et les SCS (sociétés
en commandite simple). Pour une SNC les associés doivent se réunir une fois par an en assemblée
générale. C’est comme une mutuelle. Les associés sont des mutualistes. Pour une SCS, il y a deux
types d’associés: les commandités et les commanditaires.
o Les commandités sont des associés simples et sont responsables solidairement du passif de
l’entreprise.
o Les commanditaires sont responsables dans la limite de leur apport.

- Les sociétés de capitaux : On distingue les sociétés par actions et les sociétés de type association
Les sociétés par action : SARL (société à responsabilité limité), SA (société anonyme), SAS
(société par action simplifiée), etc. Pour toutes ces sociétés, les associés sont responsables dans la
limite de leur apport.
o SARL : minimum 2 associés, maximum 50. Société où la responsabilité pécuniaire est limitée au
montant des apports. Les parts sociales sont non négociables. On distingue le patrimoine de
l’entreprise et le patrimoine personnel de chaque associé.
o SA : Il n’y a pas de parts sociales mais des actions. Le capital est constitué d’actions où les
associés sont responsables à hauteur de leurs actions. 7 associés minimum, pas de maximum.
Sa particularité réside dans la manière de la diriger : il y’a un conseil d’administration
(obligatoirement des actionnaires) ou un directoire (pas forcément des actionnaires mais
sous le contrôle d’un conseil de surveillance).
o SAS : Minimum de contraintes légales, un ou plusieurs associés. La seule chose obligatoire est de
désigner un président (personne morale ou physique).

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Les sociétés de type association : pas de différence avec le privé sauf qu’il n’y a pas de maximisation
de profits.

 Dans le secteur public : on retrouve toutes les activités productives marchandes de l’Etat. Il y a :

- les régies : qui sont des établissements gérés par des fonctionnaires mais qui n’ont pas de
personnalité morale et sans budget autonome. (ex. les régies financières du trésor).
- Les établissements publics : ils ont une personnalité morale, une autonomie financière, dirigés par
un conseil d’administration et un directeur général et sont indépendants de l’Etat.
- Les sociétés nationales : entreprises qui ressemblent à des SA mais avec un seul actionnaire qui est
l’Etat.
- Les sociétés d’économie mixte : SA qui ont des capitaux publics et ou privés. (exemples : Air Côte
d’Ivoire, CI-télécom, etc.)

b) Classification sur critères économiques


Il y a trois types de secteurs :

 Secteur primaire : agricole, élevage, pêche,


 Secteur secondaire, industriel : toutes les activités de transformation
 Secteur tertiaire: les activités de services.
Aujourd’hui, la distinction entre ces secteurs est de moins en moins évidente. Sur le long terme, on constate
un déclin pour les secteurs primaires et secondaires. Par exemple, en Côte d’Ivoire, 85% des actifs
travaillaient dans le secteur primaire en 1960. Aujourd’hui, c’est 55%. Or, seuls 5% des actifs travaillaient
dans le secteur tertiaire en 1960. Aujourd’hui, c’est 30%.
De plus, de nos jours, les entreprises travaillent sur plusieurs secteurs en même temps.

c) Classification sur critères organisationnels

On s’intéresse à la taille des entreprises. Il y a plusieurs manières de connaitre la taille des entreprises. La
taille est liée à l’activité de l’entreprise, à la dimension du marché sur lequel elle intervient, au poids de la
concurrence, etc. Traditionnellement, on utilise l’effectif de l’entreprise pour parler de la taille. Alors, on distingue 5
grands types d’entreprises selon le nombre de salariés :
 Micro-entreprises : 0 à 9 salariés
 Très petite entreprise (TPE) : 10 à 19 salariés
 Petites entreprises : 20 à 49 salariés

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 Moyennes entreprises : 50 à 249 salariés
 Grandes voire très grandes entreprises : plus de 250 salariés

En France il y a une majorité de PME. Le critère de la taille est intéressant car à partir d’un certains nombres
d’effectif il y a des obligations légales qui s’appliquent (exemple : à partir de 50 salariés, il doit y avoir la création d’un
comité d’entreprise). Quand on parle des grandes entreprises, on parle des groupes c'est-à-dire une société
mère avec des filiales et des participations.

3.2.Les structures et formes d’organisation des entreprises

Une entreprise doit diviser le travail en différents services ou fonctions. C’est le principe de différenciation ; mais, en
même temps il faut également coordonner les activités. Le but étant de faire converger toutes les actions dans un
but commun. L'objectif est de trouver une organisation qui permet une efficacité maximale de l'entreprise.

a) La structure horizontale (ou structure plate) : l'équipe

C’est la structure la plus simple qui existe. C'est une équipe d'une ou plusieurs personnes. Dans ce cadre, il s'agit d'une équipe
où tous les membres ont les mêmes droits et obligations, il n'y a pas de chef ni de subordination dans ce type de structure. Ce
qui est mis en avant c'est la coopération mutuelle entre les membres.

Il y a plusieurs avantages :
On limite tous les risques de comportements opportunistes puisque chaque membre est engagé de manière égale dans l'équipe.
On répartit les risques sur tous les membres. On fait des économies d'échelles au niveau de l'acquisition d'informations.
Dans une structure plate, l'accès à l'information est répartit pour l'ensemble des personnes.

Seul inconvénient :
Dès que l'entreprise se développe et se complexifie, la structure horizontale devient incompatible avec la
croissance de l'entreprise. En réalité plus l'entreprise croit, plus elle a besoin de se hiérarchiser

b) Les structures verticales

On introduit la hiérarchie.

 La structure fonctionnelle

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C'est une hiérarchie par fonction. La plupart des PME ont cette structure. Le principe est qu'il y a une unité de commandement,
il n'y a qu'un supérieur par subordonné.

La communication se fait généralement de manière verticale (c'est la voie hiérarchique). Néanmoins, elle peut se faire dans les
deux sens : du sommet vers la base (descendante) ou l'inverse (ascendante).

La communication peut également être transversale c-a-d horizontale mais encadrée. On retrouve une partie du principe
de coopération. Elle se fait entre les fonctions d'un même niveau hiérarchique (entre collègues). C'est une organisation en règle
générale centralisée et la division du travail se fait par fonction.

Chaque direction est une fonction. Cette structure a quelques inconvénients : c'est une structure rigide
(lenteur des communications), le dirigeant est surchargé de tâches routinières au détriment de tâches
stratégiques. Elle a des avantages : elle est simple, elle définit très clairement les responsabilités et les rôles
des uns et des autres, elle permet de placer au niveau intermédiaire des experts, des spécialistes, elle permet
au dirigeant de contrôler toutes les opérations

 La structure hiérarchico-fonctionnelle (« staff and line »)

Cette structure pose comme principe central de séparer les tâches de commandement aux tâches de conseil. Il
va y avoir des responsables qui vont conseillers les responsables. Le staff va être toute la direction générale qui est
aidée d'un comité de conseil, d'experts qui va avoir pour responsabilité de définir la stratégie de l'entreprise,
de la planifier ainsi que les investissements et l'allocation des ressources. La line est composée des
dirigeants des unités opérationnels, fonctionnels qui s'occupent de la gestion quotidienne

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L'un des avantages est qu'on peut développer une stratégie en déchargeant la direction générale. Le gros
inconvénient est que le coût de fonctionnement est plus important.

 La structure divisionnaire

Contrairement aux structures fonctionnelles, on décentralise les décisions au niveau des responsables de
divisions. Ce responsable de division va regrouper toutes les activités de conception, de production et de
commercialisation d'une ligne de produits homogènes c-a-d les techniques similaires ou qui s'adressent aux
mêmes marchés. Le responsable va avoir sous ses ordres toutes les personnes qui permettent la production
et la commercialisation. Chaque division constitue un centre de profit autonome.

On répète la structure sur toutes les divisions. L'inconvénient est qu'il y a des doublons dans tous les services,
les coûts sont élevés. L'autre problème est la difficulté de coordonner les divisions entre elles. La conséquence est
l'absence d'unité de point de vue. Néanmoins, cette structure a un avantage très important : sa forme
décentralisée ; cela augmente la réactivité et cela va de paire avec des communications de qualité. Très souvent,
cela va de paire aussi avec une motivation des individus car ils sont responsabilisés. Elle permet de mesurer la
performance de chaque division ou activité

 La structure matricielle

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Elle combine les formes divisionnaire et fonctionnelle. On la retrouve très souvent dans les entreprises
internationales qui mettent en place une division géographique et par produit. Mais, on peut la trouver dans les lycées,
collèges... Le principe de la forme matricielle est une dualité de commandement cad qu'un subordonné va
dépendre d'un responsable fonctionnel et d'un responsable de projet. Comme dans les structures divisionnaires, il y a une
décentralisation des décisions.

L'avantage de ce type de structure est une plus grande réactivité, les responsables sont motivés, autonomes. Cela permet de
mettre en commun un certains nombres de ressources. Les gros inconvénients sont le coût, la coordination de toutes les activités
et les conflits (lié à la dualité de commandement)

c) L'évolution des structures d'organisation

Plusieurs structures verticales peuvent être combinées pour former des structures hybrides.

 La structure multi-divisionnaire

Cette structure est un mélange entre structure divisionnaire et structure hiérarchico-fonctionnelle. L’intérêt
de cette structure est de concilier les avantages de la centralisation et de la décentralisation.

Chaque division est autonome et il y a une forme de centralisation avec le staff. Les avantages : structure
flexible, on peut ajouter ou supprimer des divisions en fonction des besoins. Les surcoûts est l'un des gros

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inconvénients. On retrouve les mêmes problèmes que les structures matricielles : problème de coordination
et risque de conflits. Il n'est pas rare de mettre en compétition différentes divisions.

 Autres combinaisons des structures d'organisation

Dans la pratique, il n'est pas rare d'avoir des structures d'organisation composites, combinées, en particulier
dans les structures complexes.
Généralement elles vont découper leurs activités en fonction des produits fabriqués, en général selon des critères de
fonction exercé, du produit, la géographie, les effectifs, la gestion d'action... On peut avoir des structures très complexes.
Quelque soit l'organisation mise en place, l'entreprise est toujours complétée par des organes réglementaires
comme le comité d'entreprise (à partir de 50 salariés), un comité d'hygiène et sécurité des conditions de travail
(CHSCT) (à partir de 50 salariés). Il y a des organes non permanents (réglementés mais pas obligatoires) comme
les comités de direction.

Chapitre 4 : Les modèles de gouvernance d’entreprise

4.1.La gouvernance de l’environnement interne et externe

C’est le rôle du manager de l’entreprise. Il doit diriger l’entreprise, c’est-à-dire proposer des incitations et
autres mesures pour susciter l’intéressement de tous les acteurs de l’entreprise aussi bien à l’intérieur qu’à
l’extérieur.

a) Le management des environnements de l’entreprise

 L’environnement comme le lieu d’activité professionnelle

On limite l’entreprise aux relations qu’elle a avec ses clients et ses fournisseurs.

Les fournisseurs fournissent tout ce dont a besoin l’entreprise : biens de consommation et des services
(banques, conseil, information). Pour qu’une entreprise fonctionne bien, il lui faut des fournisseurs de
qualité. Les clients aussi sont des acteurs fondamentaux pour la survie et le développement de l’entreprise.
Ils sont une nécessité vitale. L’entreprise doit être à l’écoute des besoins de ses clients et doit connaitre la
solvabilité de chaque client. Tous les clients ne sont pas des consommateurs finaux. Dans certains cas, les

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clients sont d’autres entreprises. Dans ces cas, on parle de relation B to B: (Business to Business). Les
clients reçoivent des produits intermédiaires qu’ils transforment en produits finaux.

 L’environnement comme cadre externe de l’activité

Outre les clients et les fournisseurs, l’entreprise est aussi en relation avec :
- des institutions politiques (par exemple : l’Etat, les collectivités locales, )
- des institutions financières (les compagnies d’assurance, les banques, etc.)
- des institutions sociales (les caisses d’assurance de retraite et ou maladie, les syndicats, l’inspection
du travail)
- des institutions fiscales (par exemple les impôts, la douane, )
- des institutions juridiques (les tribunaux et tous les codes et lois établis pour règlementer le travail
et le commerce).

La Côte d’ivoire fait partie de l’Union Africaine, puis de la CEDEAO et enfin de l’UEMOA ; et à ces
différents titres, elle a accepté des règles contraignantes en matière de réglementation du marché du travail.
C’est la même chose pour la France qui fait partie de l’union européenne; ce qui complexifie ses relations car
elle est de plus en plus soumise aux normes européennes.

 L’environnement comme contexte de l’activité professionnelle

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Contexte social : c'est ce qui concerne l’organisation et l’harmonie de la vie et des conditions de travail
dans l’entreprise. On parle notamment de la formation, la santé, les loisirs, les syndicats, etc. Aujourd’hui
on constate, par exemple que le niveau du syndicalisme a chuté en CI (la proportion de travailleurs
syndiqués a baissé) est-ce un manque de légitimité au niveau de la représentativité des salariés ou un
problème de décision ?

: on parle des valeurs fondamentales qui fondent l’entreprise. Le fait qu’une entreprise
soit enracinée dans une culture a pour conséquence que les travailleurs de l’entreprise se réfèrent à cette
culture. Par exemple, la culture d’entreprise de Toyota fait que les parents salariés de Toyota envoient leurs
enfants faire des études d’ingénieurs pour entrer à Toyota. Malheureusement, il y a un mauvais côté qui
apparait quand les dirigeants des entreprises ne comprennent pas le contexte culturel d’implantation de leur
entreprise. Par exemple, les entreprises internationales délocalisent leurs productions et ont des salariés de
nationalité différente. Cela entraîne de plus en plus des conflits culturels (Ex. une multinationale va labourer
une forêt sacrée pour s’implanter, ou bien elle détruit un ancien cimetière pour bâtir un hôtel,…). Plus grave
encore, on constate de plus en plus, que les entreprises internationales développent une culture organisationnelle qui
cherche à transcender les valeurs nationales (Ex. imposition du travail du dimanche).

Contexte géographique : L’entreprise est localisée dans l’espace, dans un territoire. Très souvent, son
activité est en partie conditionné par le climat, les voies de communication, les ressources naturelles, le
relief, la démographie, etc.

Contexte économique : c’est en partie lié au contexte géographique. Une entreprise, en fonction du contexte
économique, va avoir des perspectives d’évolution différentes. Le contexte économique est fortement
dépendant du type de marché sur lequel intervient l’entreprise, à savoir un contexte de concurrence pure et
parfaite ou un contexte de concurrence imparfaite ou même un contexte de monopole.
1 vendeur 2 vendeurs Peu de vendeurs Nombreux
vendeurs
1 acheteur Monopole Monopsone
bilatéral
2 acheteurs Duopole Duopsone
bilatéral
Peu d’acheteurs Oligopole Oligopsone
bilatéral
Nombreux monopole duopole oligopole CPP
acheteurs

b) Le management de l’organisation du travail dans l’entreprise

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Le manager doit trouver la structure adéquate pour organiser le travail dans l’entreprise. Pour cela, il
recherche une organisation la plus efficace possible pour atteindre les objectifs de profit. Pendant
longtemps, le processus a été de rationaliser les tâches, mais ce processus a été critiqué abandonné.

 L’organisation scientifique du travail (OST) de Taylor

Elle date du début du 20ème siècle. Le taylorisme se retrouve encore aujourd’hui dans l’industrie. Taylor qui est
le premier à s’intéresser à l’organisation du travail, l’a mise en œuvre. Il pensait à des nouveaux rapports
entre l’homme, le travail et l’entreprise. Il a proposé une organisation pour rendre efficace le travail. Pour
lui, l’OST est la simplification maximale d’une tâche complexe en geste répétitif.
principe : la spécialisation : le salarié exécute toujours la même tâche
décomposer le processus de production en tâches
pour n’avoir que quelques gestes à effectuer
cadences
de production les plus élevées possibles
unération au rendement : les salariés sont payés en fonction de leur rendement
principe : dissociation de la conception, l’exécution et le contrôle

C’est un moyen d’intégrer des salariés non qualifiés. Il repose sur une définition très claire de la répartition
des compétences et des hiérarchies. La rémunération fonde la motivation.

Le schéma Taylorien a été très utilisé et été vivement critiqué par les théoriciens comportementalistes. Au
fil du temps, il a été remis en cause parce que c’est une théorie très mécaniste. On peut la remettre en cause sur ces postulats
:

ulat rationaliste : les hommes sont rationnels, logiques, raisonnables

donc il faut
beaucoup le contrôler

Tous ces postulats vont être remis en cause par les théories comportementalistes suite à des
disfonctionnements constatés dans les entreprises ou le taylorisme est pratiqué : les salariés étaient
désintéressés. La motivation pécuniaire ne suffit pas à les motiver. Au final, les produits avaient perdu en
qualité d’où des pertes pour l’entreprise. Les cultures de métiers disparaissaient petit à petit.

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 Les théories comportementalistes :

Les théoriciens comportementalistes anglo-saxon sont appelés les behavioristes. Ils ont un point de vue
différent de celui de Taylor, car pour eux, le schéma taylorien est trop rigide et est à l’origine de
comportements opportunistes. Ils analysent le comportement des acteurs dans l’entreprise.
Par exemple, ils se sont intéressés à la motivation. Ils ont déduit que les conditions de travail influencent le rendement et
la motivation. Pour eux, il existe des relations interpersonnelles porteuses de performances. Ils remettent ainsi en
cause le postulat économique de Taylor.

Leurs analyses se sont aussi basées sur les besoins fondamentaux de l'homme en partant du principe que dès que
l'homme aura satisfait un besoin, il cherchera à en satisfaire un autre.

Ils se sont aussi intéressés au comportement des acteurs et conçoivent l'entreprise comme un ensemble de coalitions
d'individus (salariés, dirigeants, actionnaires, fournisseurs, clients,…) qui ont des objectifs différents parfois
contradictoires. Pour eux, chaque groupe ou coalition reçoit une récompense en échange d'une contribution qu'il
apporte

Ils introduisent un calcul sur la notion d’équité dans la relation entre l’entreprise qui propose des incitations
suffisamment attrayantes pour attirer et retenir les participants. Pour eux, si un agent continue de contribuer et

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de performer dans une entreprise, c'est parce qu'il estime que sa récompense est suffisante par rapport à sa
contribution. Il y a donc une notion d'équité.

L'équité dans le travail, c'est Adam Smith qui en parle le premier, en disant qu'il peut y avoir des
déséquilibres dans la relation entre l’entreprise et le travailleur si la récompense de l’entreprise n'est pas
suffisante par rapport à la contribution du travailleur. Le calcul est défavorable pour le salarié. En règle
général, le salarié demande d'augmenter son salaire ou bien il va adopter des comportements déviants (il
sera moins motivé, ou moins productif, absentéisme...). En règle générale, ces coalitions sont en négociation
permanente, marchandages perpétuels pour atteindre leurs objectifs respectifs.

Tous les auteurs comportementalistes montrent que dans l'entreprise les facteurs de performance ne sont pas tous des
techniques de production. Ils replacent l'homme au cœur des modèles et montrent que la performance peut venir de l'homme.
Ils mettent ainsi à jour que dans une entreprise, il y a un certain nombre de conflits qu'il faut régler.

4.2.La gouvernance de l’activité de l’entreprise : le résultat

a) Définition du résultat

 Qu'est-ce qu'un compte de résultat?

Le compte de résultat est un document comptable obligatoire qui présente l'ensemble des produits et des
charges d'une entreprise pour une période donnée.

Le compte de résultat fait partie des documents de synthèse et d'analyse comptable et financière de première
importance pour une entreprise.

 Que contient le compte de résultat

Le compte de résultat récapitule tous les flux qui ont impacté positivement ou négativement le patrimoine
de l'entreprise au cours d'une période donnée:

- Les charges payées qui ont enlevé de la valeur à l'entreprise


- Les produits obtenus qui ont apporté de la valeur à l'entreprise

Le compte de résultat se présente sous la forme de deux colonnes, les charges à gauche et les produits à
droite. Les totaux des deux colonnes doivent être égaux.

Les flux du compte de résultat indiquent des augmentations et des diminutions de valeur pour l'entreprise.

Les charges et les produits du compte de résultat se divisent en trois catégories:


- Charges et produits d'exploitation
- Charges et produits financiers
- Charges et produits exceptionnels

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b) Les charges du compte de résultat

Les charges du compte de résultat se divisent en charges d'exploitation, charges financières et charges
exceptionnelles.

 Les charges d'exploitation

Les charges d'exploitation regroupent typiquement:


- Les achats de marchandises, fournitures et matières premières
- Les variations des stocks
- Les autres charges (location, entretien et réparation, frais divers, publicité...)
- Les impôts et taxes liés à l'exploitation
- Les charges de personnel (salaires, cotisations sociales...)
- Les dotations aux amortissements et provisions d'exploitation

 Les charges financières

Les charges financières, généralement moins importantes que les charges d'exploitation, comprennent
généralement :

- Les intérêts bancaires,


- Les escomptes accordés,
- Les dotations aux amortissements et provisions financières,
- Les différences négatives de change.

 Les charges exceptionnelles

Les charges exceptionnelles, au caractère unique et non liées à l'activité d'exploitation, comprennent
typiquement :

- Des pénalités et amendes,


- Des subventions accordées,
- Des rappels d'impôts,
- Des moins-values sur des cessions d'actifs.

c) Les produits du compte de résultat

Les produits du compte de résultat se divisent en produits d'exploitation, produits financiers et produits
exceptionnels.

Nous donnons ci-dessous des exemples typiques de ce que regroupent ces catégories de produits.

 Les produits d'exploitation


- Les produits des ventes de marchandises,
- Les produits des ventes de biens et de services,
- Les reprises sur provisions et amortissements,
- Les autres produits d'exploitation (subventions...).

 Les produits financiers


- Les escomptes obtenus,

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- Les revenus de prêts accordés,
- Les revenus issus de titres de participation,
- Les différences positives de change.

 Les produits exceptionnels


- Les remboursements d'impôts,
- Les pénalités perçues sur les règlements des ventes,
- Les plus-values sur des cessions d'éléments d'actif.

d) A quoi sert le compte de résultat?

A l'issue de chaque exercice comptable, l'entreprise est tenue d'établir son compte de résultat, accompagné
du bilan.

Il s'agit de documents de synthèse permettant d'évaluer la performance de l'entreprise.

Le compte de résultat sert à informer les parties internes mais aussi externes à l'entreprise au sujet de la
santé financière de celle-ci et de la rentabilité de son exploitation.

Plus précisément, le compte de résultat permet de mesurer si, au cours de la période comptable qui vient de
s'écouler, l'entreprise s'est enrichie ou, au contraire, a perdu de la valeur.

Le compte de résultat ne concerne qu'un seul exercice comptable donné, et ne tient pas compte de ce qui
s'est passé au cours des exercices précédents.

Il permet de comprendre par quels mouvements comptables, on a abouti au résultat net.

e) Le Résultat dans le Compte de Résultat

En calculant la différence entre les produits d'exploitation et les charges d'exploitation, on obtient le résultat
d'exploitation.

De la même manière, en calculant la différence entre produits financiers et charges financières, on obtient
le résultat financier, tandis qu’en soustrayant les charges exceptionnelles aux produits exceptionnels, on
trouve le résultat exceptionnel.

En additionnant le résultat d'exploitation, le résultat financier et le résultat exceptionnel, on obtient le


résultat net de l'entreprise.

On retrouve ces différents résultats dans les soldes intermédiaires de gestion dont ils font partie.

Si les charges sont supérieures aux produits, le résultat sera négatif, autrement dit l'entreprise réalise une
perte.

On inscrit alors le montant de la perte en bas de la colonne des produits, afin d'équilibrer les deux colonnes
du compte de résultat.

Si les produits sont supérieurs aux charges, le résultat sera positif, c'est-à-dire que l'entreprise réalise des
bénéfices.

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On doit alors reporter le bénéfice tout en bas dans la colonne des charges, pour obtenir l'égalité des totaux
des charges et des produits.

f) Différence entre Bilan et Compte de résultat


D’abord, voici un exemple de Bilan

Le compte de résultat et le Bilan sont deux documents obligatoires et essentiels pour toute entreprise mais
ces documents ont des vocations différentes.

Points communs :

- Ils représentent tous les deux l’activité de l’entreprise.


- Ils sont établis lors de la clôture de l'exercice comptable.

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- Ils ont chacun deux colonnes.
- Leurs deux colonnes doivent être équilibrées, c’est-à-dire égales.

Et les différences ?

- Le bilan montre la situation finale des actifs et ressources de l’entreprise. Comme une unique photo
finale de l’état de la société.
- Le compte de résultat montre tous les mouvements qui ont eu lieu au cours du dernier exercice
comptable.

g) Pour aller plus loin

A partir des données du compte de résultat, on pourra calculer un autre indicateur important, le seuil de
rentabilité.

Le seuil de rentabilité d'une entreprise est le montant de chiffre d'affaire nécessaire à atteindre pour que le
résultat soit nul.

C'est aussi à partir du compte de résultat que l'on calculera la capacité d'autofinancement, qui permettra
ensuite de calculer notamment la capacité de remboursement d'emprunts.

Mode d’Évaluation

 Devoirs, exposés sur des sujets présentés par l’Étudiant + TD OU TP 30 %


 Contrôle continu de connaissance 20 %
 Examen final livre fermé 50 %

Nous utiliserons deux ou les trois différents modes d’évaluation


QCM, question de cours et exposés par groupe de 10 maximum

Les références bibliographiques

BERNOUX PHILIPPE, Sociologie du changement dans les entreprises et les organisations, Nouvelle
édition, ESSAIS, 2010

BLANC BERNARD, La responsabilité sociétale des entreprises, Enquête de gestion, éditions L’AUBE,
2014

BRESSY GILLES ET KONKUYT CHRISTIAN, Management et économie des entreprises éditions


SIREY, 2011

JOSIEN SAMUEL ET LANDRIEUX-KARTOCHIAN SOPHIE, Management des entreprises, éditions


LEXTENSO 2011

PLANE JEAN-MICHEL, Théorie des organisations, 4ème édition, DUNOD, 2013

SOPARNO RICHARD, Organisation et gestion de l'entreprise, 2ème édition, DUNOD, 2012

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VERMEULIN CHRISTIAN, VERMEULIN FREDERIC, Comprendre et entreprendre une démarche
RSE ; La responsabilité sociétale pour tous les entrepreneurs, AFNOR Editions, 2012

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