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Université Mohammed V-Agdal

Faculté des Sciences Juridiques, Économiques et Sociales


www.fsjesr.ac.ma
Le contenu du présent polycopié correspond

MQ I :Mathématiques I
Filière de Sciences Économiques et de Gestion
au contenu des diapositives présentées en
Module 6 Méthodes Quantitatives I
cours. Ils ne contient que les définitions et
Matière Mathématiques I
résultats principaux du cours.
Session Printemps – Été 2007 Ce polycopié contient les outils de base de
Semestre S2 l’analyse fonctionnelle : limites, continuité,
Sections A&B dérivabilité et développements limités. Des
notions simples, précises et rigoureuses
permettant aux étudiants d’acquérir une
Professeure : Amale LAHLOU bonne formation mathématique nécessaire
pour explorer avec profit le vaste domaine
des techniques économiques.

Étude d’une fonction numérique à une seule variable réelle


En annexes :

 2003/2004 : Sections A, B, C & D


Chapitre I
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
 Série 1
 Série 2 Chapitre II Limites et continuité
 Série 3
 Contrôle Final
 Contrôle Final Chapitre III Dérivabilité et applications
 Contrôle Final
 Contrôle de Rattrapage
 Contrôle de Rattrapage
L’outil développement limité

 2004/2005 : Section B
 Fiche d’exercices variés
 Contrôle Final Ces notes de cours sont issues de l’enseignement du
 Contrôle de Rattrapage
Module 6 / Méthodes Quantitatives I / Mathématiques I
 2005/2006 : Sections A & B
 Contrôle Final
 Contrôle de Rattrapage
Chapitre I :
Limites et continuité des fonctions numériques d’une seule variable réelle
Chapitre II :
Dérivabilité des fonctions numériques et applications
applications

Généralité sur les fonctions numériques Introduction


 Limite d’une fonction numérique  Fonction différentiable en un point
 Limite finie d’une fonction quand la variable tend vers un nombre fini  Fonction dérivable en un point
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
 Limite infinie d’une fonction quand la variable tend vers un nombre fini  Interprétation géométrique de la dérivée
 Limite à droite et limite à gauche
 Dérivée à droite et dérivée à gauche
 Limite finie d’une fonction quand la variable tend vers l’infini
 Limite infinie d’une fonction quand la variable tend vers l’infini  Dérivabilité et continuité
 Propriétés des limites  Dérivabilité sur un intervalle
 Formes indéterminées  Opérations sur les fonctions dérivées
 Opérations sur les limites
 Étude des asymptotes et des branches infinies  Dérivée de la fonction réciproque
 Fonctions négligeables, fonctions équivalentes, quelques équivalents usuels  Dérivées successives
 Continuité d’une fonction numérique  Formule de Leibniz
 Fonction continue en un point  Les fonctions circulaires
 Fonction continue sur un intervalle
 Sens de variation d’une fonction dérivable sur un intervalle
 Fonction discontinue, cas de discontinuité
 Prolongement par continuité  Points extremums, points d’inflexions, convexité, concavité
 Règles opératoires sur les fonctions continues  Théorème de Rolle, généralisation du théorème de Rolle
 Fonctions monotones
 Théorème des accroissements finis
 Propriétés des fonctions continues sur un intervalle
 Propriétés des fonctions continues strictement monotones sur un intervalle  Inégalité des accroissements finis
 Fonctions réciproques  Formule généralisée des accroissements finis
 Fonctions logarithmiques et exponentielles  Règle de l’Hospital

Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 5 Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 6

Chapitre III :
L’outil développement limité
Introduction
 Formule de Taylor
 Formule de Taylor-Lagrange Chapitre I
 Formule de Taylor-Young
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
 Formule de Mac-Laurin
 Développement limité au voisinage de l’origine
 Propriétés de développement limité au voisinage de l’origine
 Développement limité à gauche et à droite de l’origine
 Développement limité au voisinage d’un point quelconque On va dans ce premier chapitre revoir et
 Développement limité au voisinage de l’infini
 Calcul des développements limités approfondir les techniques d’étude des fonctions
 Opérations sur les développements limités
 Développements limités généralisés au voisinage de l’origine
 Développements limités usuels au voisinage de l’origine numériques d’une variable réelle vues d’ores et déjà
 Applications des développements limités
 Prolongement par continuité d’une fonction en terminale :
 Dérivabilité d’une fonction
 Calcul des dérivées successives d’une fonction en un point
 Extremum d’une fonction
 Position d’une courbe par rapport à une tangente
limites et continuité d’une fonction numérique
 Recherche des équivalents
d’une seule variable réelle
 Calcul de limites
 Étude des branches infinies

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Définition d’une fonction : f :E →F est une fonction de E vers F si : Soit f : E → F une fonction de E vers F. On appelle :
∀x ∈ E ∃ au plus y∈F tel que f ( x) = y Domaine de définition de f , l’ensemble : D f = {x ∈ E / f ( x ) existe } ⊆ E
Image de f , l’ensemble :
Si y existe et est unique, f est dite une application de E vers F.
Im( f ) = f (E ) = {f ( x ) / x ∈ E}
= {y ∈ F / ∃x ∈ E f ( x ) = y} ⊆ F
E : ensemble de départ de f F : ensemble d’arrivée de f
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
y : image de x par f x : la variable ou encore l’antécédent de y par f Graphe de f , l’ensemble : G f = {( x , f ( x )) / x∈ D f } ⊆ E × F
Si E ⊆ R et F ⊆ R, f est dite fonction réelle d’une variable réelle ou tout simplement
une fonction numérique d’une variable réelle. On note Soit la fonction numérique :
f: E → F
x a y = f ( x) f: R → R f ( x)
x a y = f ( x) = 1 − x
f1 f2 E f3 F
E F E F Gf
a a a D f = {x ∈ R / 1 − x ≥ 0} = ]− ∞,1] 1
1 1 1
b 2 b 2 b 2 0 x
c 3 c 3 c 3
{
Im( f ) = y ∈ R / ∃x ∈ ]− ∞ ,1] y = 1 − x = R + } 1

f1 n’est pas une fonction f2 est une fonction f3 est une fonction
{
G f = ( x , y ) ∈ ]− ∞ ,1]× R + / y = 1− x }
f1 n’est pas une application f2 n’est pas une application f3 est une application
= {(x , 1− x ) / }
x ∈ ]− ∞ ,1] ⊆ ]− ∞ ,1]× R +

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E Parité et périodicité des fonctions :


 On désigne par R l’ensemble des fonctions numériques définies sur E ⊆ R
Si ∀x ∈ D f , [( 2a − x ) ∈ D f et f ( 2a − x ) = f ( x )] alors, G f est symétrique par rapport à l’axe x=a.
 On munit R E par trois lois de composition interne : Cas particulier, si a=0, f est dite paire.
(f + g )( x )
= f (x) + g(x) Exemple : y
E
y
∀f ,g ∈ R , ∀λ ∈ R ( f × g )( x ) = f ( x ) × g ( x ) cos(− x ) = cos( x)
2a − x 0
a x −x 0 x
(λ f )( x ) = λ f ( x )
 f f ( x)
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
. x ∈ E,
 ∀ g( x ) ≠ 0 ⇒  ( x ) =
g g( x ) Si ∀x ∈ D , (2a − x) ∈ D et f (2a − x) = 2b − f ( x) alors, Gf est symétrique par rapport au point de
[ ]
 Soient f ∈ R E , g ∈ R F avec F ⊆ f (E )
f f
coordonnées (a,b). Cas particulier, si (a,b)=(0,0), f est dite impaire.
2b − y
On appelle fonction composée de g et f la fonction notée g o f ∈ R E définie par : Exemple : y
( g o f )( x ) = g ( f ( x )) sin( − x ) = − sin( x ), b
x −x 0
x

N.B. : En général f o g ≠ g o f tan( − x ) = − tan( x )


2a − x 0
y a
−y
 On définit sur R E la relation d’ordre partiel ≤ (compatible avec les lois + et x) par : Si∃ T ∈ R ∀ x ∈ D f (
x + T ∈ D f et f ( x + T ) = f ( x ) ) alors, f est dite périodique.
∀f , g ∈ R E (f ≤g ⇔ f ( x ) ≤ g( x ) ∀x ∈ E ) f, k ∈ Z
Si T est une période de f alors kT est aussi une période de∀ . La période de f est la plus petite
période strictement positive de f.
 Soit f ∈ R E, f est bornée sur E ssi ∃A ∈ R + , ∀x ∈ E f ( x ) ≤ A

Exemple :
 2k   2k 
ssi : f est majorée sur E (i.e., ∃M ∈ R, ∀x ∈ E f ( x ) ≤ M ) et f est minorée sur E sin ax + b + π  = sin(ax + b ),
a 
cos ax + b + π  = cos(ax + b ),
a 
  −T T 2T
( i.e., ∃m ∈ R, ∀x ∈ E m ≤ f ( x ) )  k 
tan ax + b + π  = tan(ax + b ) k ∈Z
Exemples :  a 
cos( x ) ≤ 1 sin( x ) ≤ 1 Exercice : Montrer que f (x) = x − E(x) est périodique de période 1.

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Fonctions monotones : Limite d’une fonction :
Définitions : Nous considérons dans toute la suite que des fonctions numériques d’une
Soit f une fonction numérique définie sur un intervalle I. variable réelle.
 f est croissante sur I si, Quand on parle de limite d’une fonction f en un point x0 ∈ R , on suppose toujours que
∀ x1 , x2 ∈ I x1 < x 2 ⇒ f ( x1 ) ≤ f ( x 2 ) Df contient un intervalle ouvert de la forme ]a , x [ avec a < x ou de la forme
 f est strictement croissante sur I si, x1 x2 x1 x2 ]x0 , b[ avec x0 < b ou les deux à la fois. 0 0
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
∀ x1 , x2 ∈ I x1 < x 2 ⇒ f ( x1 ) < f ( x 2 )
 f est décroissante sur I si, De même, quand on parle de limite de f en + ∞ (resp. − ∞ ) on suppose que Df
∀ x1 , x2 ∈ I x1 < x 2 ⇒ f ( x1 ) ≥ f ( x 2 ) contient un intervalle de la forme ]b,+∞[ ( resp. ]− ∞ , a[)
 f est strictement décroissante sur I si, On utilise souvent la notion de voisinage centré en x0, noté V( x0 ) = ]x0 − ε, x0 + ε[ (ε > 0)
x x x x
∀ x1 , x2 ∈ I x1 < x 2 ⇒ f ( x1 ) > f ( x 2 )
1 2 1 2

 f est constante sur I si, On introduit souvent la phrase : « f définie au voisinage de x0 sauf peut être au point x0 »
∃k ∈ R, ∀ x ∈ I f (x) = k (
et qui laisse entendre que f(x0) peut ne pas exister i .e ., x0 ∉ D f )
 f est monotone sur I si f est croissante ou décroissante sur I x x
La notion de limite est une notion locale. Pour définir la limite de f en x0 il faut et il suffit
1 2

 f est strictement monotone sur I si f est strictement croissante ou strictement décroissante sur I
f ( x2 ) − f ( x1 ) que f soit définie au voisinage de x0 sauf peut être en x0.
NB. : Si on note T f = alors f est croissante (resp. décroissante) ssi
x 2 − x1
∀x1 , x 2 ∈ I T f ≥ 0 (resp. ∀ x 1 , x 2 ∈ I Tf ≤ 0 ) Remarque :
Soit f ( x ) = x 2 ( x − 1 ) , D f = [1 , +∞ [ ∪ { 0 }
Variation d’une fonction numérique :
Étudier le sens de variation d’une fonction numérique définie sur un intervalle I, c’est chercher les f est définie en 0 (i . e ., 0 ∈ D f ) mais f est non définie au voisinage de 0 (Df ne contient
sous intervalles de I sur lesquels la fonction est croissante, décroissante ou constante. aucun intervalle contenant 0)

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f une fonction numérique définie au voisinage de x0 (fini ou infinie) sauf peut être en x0
Exemples : Soient f ( x ) = 3 x + 1 et g ( x ) = 2 x − x + 1
2

Limite finie d’une fonction f quand la variable tend vers un nombre


nombre fini : f ( x) = 4. Soit ε > 0 , ∃ ? η > 0
1) Montrer que lim
x →1
Définition :
f admet comme limite l ∈ R quand x tend vers x0 ∈ R si : f (x) − 4 < ε ⇒ 3x + 1 − 4 < ε ⇒ 3x − 3 < ε ⇒ x −1 <
ε
3
∀ε > 0 ∃η > 0 (∀x ∈ D f et 0 < x − x0 < η ⇒ f ( x) − l < ε ) Donc, ∃ 0 < η ≤ ε pour lequel x − 1 < η ⇒ f (x) − 4 < ε
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
3
lim f ( x ) = l ou lim f = l
On écrit : x→ x0 x0 2) Montrer que lim g( x ) = 2. Soit ε > 0 , ∃? η > 0
x →1

En correspondance d’un nombre positif assez petit ε > 0 , il est possible de déterminer g( x ) − 2 < ε ⇒ 2 x − x + 1 − 2 < ε ⇒ 2 x 2 − x − 1 < ε ⇒
2
x − 1 2x + 1 < ε
un nombre réel positif η > 0 , tels que pour toutes les valeurs x ∈ D f différentes de x0 et On prend x − 1 < 1 ce qui implique 2 x + 1 < 5
vérifiant x − x0 < ηon obtienne : f ( x ) − l < ε 2x + 1 < 5 ⇒ 2x + 1 x − 1 < 5 x − 1 < ε ainsi x−1 <
ε
x −1 < 1 et x −1 < ε 5
5
Pour montrer quelim f ( x ) = l il faut déterminer η > 0 pour un ε > 0 donné.
Il suffit de prendre :
x → x0
 ε 
l + ε Donc∃ 0 < η ≤ inf  , 1  pour lequel x−1 < η ⇒ g( x) − 2 < ε
0 < x − x0 < η ⇒ x ≠ x 0 et x 0 − η < x < x 0 + η  5 
⇒ x ≠ x 0 et x ∈ ]x 0 − η, x 0 + η[ l
Remarque :
f ( x) − l < ε ⇒ l − ε < f ( x) < l + ε l − ε  On suppose la limite connue dans la définition
⇒ f ( x ) ∈ ]l − ε , l + ε [ x0 − η x0 x + η Théorème : (unicité de la limite)
limite)
0

f(x) est aussi proche que l’on veut de la limite l à condition que x La limite lorsqu’elle existe est unique.
soit suffisamment proche de x0
Preuve : sera traitée en cours magistral.
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Limite infinie d’une fonction f quand la variable tend vers un nombre
nombre fini :
Définition : Limite à gauche Limite à droite
lim− f (x) = lim f (x) = l1 ⇔ lim+ f (x) = lim f (x) = l2 ⇔
lim f ( x ) = ∞ ⇔ ∀A > 0 ∃η > 0
x → x0
(∀x ∈ D f et 0 < x − x0 < η ⇒ f ( x) > A ) x→x0 x→x0
x<x0
x→x0 x→x0
x>x0

∀ε > 0 ∃η > 0 (∀x∈Df et x0 −η < x < x0 ⇒ f (x) −l1 < ε ) ∀ε > 0 ∃η > 0 (∀x∈Df et x0 < x < x0 +η ⇒ f (x) −l2 < ε )
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
f(x) est aussi grande que l’on veut si x est suffisamment
proche de x0 des deux cotés et distinct de x0 .
f(x) est aussi proche que l’on veut de la limite f(x) est aussi proche que l’on veut de la limite
f ( x) > A ⇒ f ( x) > A ou f ( x) < − A l1 si x est suffisamment proche de x0 et strictement l2 si x est suffisamment proche de x0 et
lim f ( x ) = −∞ ⇔ ∀A > 0 ∃η > 0 (∀ x ∈ D et 0 < x − x 0 < η ⇒ f (x) < − A ) inférieur à x0 strictement supérieur à x0
f
x → x0
Si pour f, la limite à gauche et la limite à droite de x0 existent et sont égales, alors f admet une limite
-f(x) est aussi grande que l’on veut si x est suffisamment proche dex0 des deux cotés et distinct dex0
au point x0 et on écrit : lim f ( x ) = lim− f ( x ) = lim+ f ( x )
x→ x0 x → x0 x → x0
lim f ( x ) = +∞
x→ x0
⇔ ∀A > 0 ∃η > 0 (∀ x ∈ D f et 0 < x − x 0 < η ⇒ f (x) > A ) f(x) est aussi proche que l’on veut de la limite l=l1=l2 si x est suffisamment proche de x0 des
f(x) est aussi grande que l’on veut si x est suffisamment prochexde des deux cotés et distinct xde deux cotés et distinct de x0
0 0
f (x)
Remarque : Si l1 et l2 existent et l 1 ≠ l 2 alors f n’admet pas de limite au point x0
2 lim f ( x ) = ∞ x
Exemple : Soit f ( x ) = , x ∈ R∗ , Exemples : f ( x ) = , x ∈ R∗, x0 = 0 D f = R∗ 1

x x→ 0 x x
On remarque que x0 ∉ D f donc f est non définie au point x0. − 1

Soit  2  x  1 si x > 0 lim + f ( x ) = lim + 1 = 1


A > 0, ∃ ? η > 0  x ∈ R ∗ , 0 < x − 0 < η ⇒ > A  f (x) = =  x→ 0 x→ 0
 x  x si x < 0
− 1 lim − f ( x ) = lim − ( − 1 ) = − 1
2 D’ où lim f ( x ) n’existe pas. On dit que f présente un saut au point x0=0
Comme 2 > A ⇒ x < 2 ⇒ x − 0 < 2 il suffit de prendre η ≤ x→ 0 x→0 x→ 0

x A A A

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Limite finie d’une fonction f quand la variable tend vers l’infini


l’infini : Limite infinie d’une fonction f quand la variable tend vers l’infini
l’infini :
Définition :
Définition :
f a pour limite l ∈ R quand x tend vers ∞ (ou encore x tend vers + ∞ ) : lim f ( x ) = ∞ ⇔ ∀A > 0 ∃B > 0 (∀x ∈ D f et x > B ⇒ f ( x) > A )
x → +∞
lim f ( x ) = l ∈ R ⇔ ∀ε > 0 ∃B > 0
x → +∞
(∀x ∈ D f et x > B ⇒ f ( x) − l < ε )
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
|f(x)| est aussi grande que l’on veut si |x| est suffisamment grande

f(x) est aussi proche que l’on veut de la limite l si x est suffisamment grande. lim f ( x ) = +∞
x → +∞
⇔ ∀A > 0 ∃B > 0 (∀ x ∈ D f et x > B ⇒ f (x) > A )
f(x) est aussi grande que l’on veut si x est suffisamment grand
( x → +∞ ⇔ x → −∞ ou x → +∞ ) et ( x > B ⇒ x > B ou x < − B )
lim f ( x ) = +∞ ⇔ ∀A > 0 ∃B > 0 (∀x ∈ D f et x < − B ⇒ f ( x) > A )
lim f ( x ) = l ∈ R ⇔ ∀ε > 0 ∃B > 0
x → −∞
(∀x ∈ D f et x < − B ⇒ f ( x) − l < ε ) x → −∞

f(x) est aussi grande que l’on veut si x est suffisamment petit

f(x) est aussi proche que l’on veut de la limite l si x est suffisamment petit lim f ( x ) = −∞
x → +∞
⇔ ∀A > 0 ∃B > 0 (∀ x ∈ D f et x > B ⇒ f (x) < − A )
-f(x) est aussi grande que l’on veut si x est suffisamment grand
lim f ( x ) = l ∈ R ⇔ ∀ε > 0 ∃B > 0
x → +∞
(∀x ∈ D f et x > B ⇒ f ( x) − l < ε )
lim f ( x ) = −∞
x → −∞
⇔ ∀A > 0 ∃B > 0 (∀ x ∈ D f et x < − B ⇒ f (x) < − A )
f(x) est aussi proche que l’on veut de la limite l si x est suffisamment grand
-f(x) est aussi grande que l’on veut si x est suffisamment petit

Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 19 Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 20
Exemples : Propriétés sur limites :
− 2
1. Soit f ( x ) = , x ∈ R∗, quand
x → +∞ , l = 0
 .∀x ∈ V( x0 ) f ( x ) < g( x ) ⇒ lim f ( x ) ≤ lim g( x )
x
 xlim f (x) = 0+ x→ x x→ x → 0 → 0

lim f ( x ) = 0 et mieux encore  → −∞  lim f ( x ) = l ∈ R


x → +∞ lim f (x) = 0−
 x → +∞  . x → x 0 ⇒ l ≥ 0
 −2  f positive
Soit ε > 0 , ∃ ? B > 0  ∀ x ∈ R , x > B ⇒

− 0 < ε 
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
 x   lim f ( x ) = +∞ ⇒ lim g( x ) = +∞ 
. x ∈ V( x )
 ∀ ⇒  x → x0 x → x0 
2 2 2 f ( x ) ≤ g( x )  lim g( x ) = −∞ ⇒ lim f ( x ) = −∞ 
Comme <ε⇒ x > il suffit de prendre B ≥ 0
 x x x → x0 
x ε ε → 0

 x → +∞ , x = x et x > 2 ε  (Théorème des gendarmes)Supposons que ∀x ∈ V( x0 ) h( x ) ≤ f ( x ) ≤ g( x ) alors ,



 x → −∞ , x = − x et x < − 2 ε lim h( x ) = lim g( x ) = l ⇒ lim f ( x ) = l
− 2x  lim f ( x ) = +∞ x → x0 x → x0 x → x0
2. Soit f ( x) = lim f ( x ) = ∞ et mieux encore  x → −∞
f ( x ) = −∞  Si f est bornée et lim g( x ) = 0 alors lim f ( x ) g ( x ) = 0
3 x → +∞
 xlim
→ +∞ x → x0
x→ x → 0

 2x   f ( x ) − l ≤ g ( x )
Soit A > 0, ∃ ? B > 0  x ∈ R , x >B ⇒ > A 
 3   . lim g ( x ) = 0 ⇒ lim f ( x ) = l
x → x0
2x 3A 3 A  x → x 0
Comme > A⇒ x > il suffit de prendre B ≥
3 2 2 f ( x) = l ∈ R, lim g ( x ) = l '∈ R λ f ( x ) = λ l ( avec λ ∈ R ∗ )
 Si xlim alors, xlim
 x → +∞ , x = x et x > 3 A 2 → x 0 x → x0 →x 0

 lim f n ( x ) = l n ( avec n ∈ N ∗ ) , lim f ( x ) + g ( x ) = l + l ' , lim f ( x ) × g ( x ) = ll '


 x → −∞ , x = − x et x < − 3 A 2 x→ x0 x→ x0 x → x0

 Changement de variable pour le calcul des limites : Si lim f ( x ) = y0 et lim g ( y ) = l


Remarque : Les fonctions x a cos(x), x a sin( x), x a tan( x) n’admettent pas de limites x → x0 y → y0

alors, lim g ( f ( x ) ) = lim g ( y ) = l


x → x0 y → f ( x0 )
au voisinage de l’infini.

Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 21 Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 22

Exemples :
x + cos(x) Exemples :
1) Soit f ( x) = . On remarque pour x assez grand : x − 1 x +1 x 2 − 1 − x = +∞ − ∞
x +1 ≤ f ( x) ≤  x.lim
x+1 x +1 → +∞

Comme lim x − 1 = lim x + 1 = 1 alors, xlim f (x) = 1 x 2


− 1 − x = lim
( x 2
− 1 − x )( x 2
− 1 + x )= − 1 −

x → +∞ x → +∞
→ +∞ x +1
→ +∞
→ +∞ x +1
lim
x → +∞ x → +∞
( x 2
− 1 + x ) lim
x → +∞
( x 2
− 1 + x )= 0
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
1 1 x −1 + ∞
2) Soit f ( x ) = x 2 sin . On remarque que x 2 sin  ≤ x 2  lim. =
 x  x
x → +∞ x −1 + ∞
 1  1
x1 −  1 −
Comme lim x 2 = 0 alors, lim f ( x ) = 0 x − 1  x  x = 1
x →0
lim = lim = lim
x→0 x → +∞ x − 1 x → +∞  1  x → +∞ 1
x  1 −  1 −
x2+ | x | 0  x  x
Formes indéterminées : algébriques et exponentielles  lim
. 0 x2− | x | = 0
x→

On dit qu’il y’a une Forme Indéterminée ou il y’a une indétermination dans les cas suivants : x2+ | x | | x | (| x | + 1 ) | x | +1
lim = lim = lim = −1
x→ 0 x2− | x | x → 0 | x | (| x | − 1 ) x→0 | x | −1

∞ 0
+ ∞ − ∞ , , , 0 × ∞ , ∞ 0
, 1∞ , 0 0

∞ 0  .
lim
x→0
1
x
( 1+ x −1 = ∞×0 )

N.B. : 0 n’est pas une FI
lim
1
( )
1 + x − 1 = lim
( 1+ x −1 1+ x +1 )(
= lim
1
=
1 )
x→0 x x→0 (
x 1+ x +1 x→0 1+ x +1 2 )

Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 23 Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 24
sin( x )
 . lim  1 + 1  = ∞0 Opérations sur les limites :
x→ 0+  x  g ( x ) , on détermine :
Étant données xlim f ( x ) et xlim
→ x
→ x 0
sin( x )  1  sin( x ) 0

 1  sin( x ) ln  1 + 
x 
sin( x ) ln( 1 + x ) − x ln ( x )  f 
lim  1 +  = lim + e 
= lim + e x
= e0 = 1 lim ( λ g )( x ), lim ( f + g )( x ), lim ( f × g )( x ) et lim   ( x )
x→ 0+  x  x→ 0 x→ 0 x→ x0 x → x0 x→ x0
 g 
x → x0

x
 1  lim λ g ( x ) lim ( f + g )( x )
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
. 1 +
 xlim  = 1+∞ x→ x0 x→ x0
→ +∞
 x 

ln  1 +
1 
 ( λ lim
.⋅ g ) ( λ fl )( x ) + ∞ −∞ ( f + g) l2 +∞ −∞
x  x → x0

1ère colonne : xlim f (x) −∞
 1 
x 
x ln  1 +
1 

1 0 0 FI FI → x 0
l1 l1+l2 +∞
x 
lim  1 +  = lim e 
= lim e x
= e1 = e − ∞ 1ère ligne : lim g ( x )
x → +∞
 x  x → +∞ x → +∞ λ > 0 λl +∞ x→ x
+∞ +∞ +∞ FI
0
λ < 0 λl −∞ +∞ −∞ −∞ FI −∞
x
 .
lim x = 00  f
x→ 0+
lim ( f × g )( x ) lim  ( x )
x→ x0 g
x → x0
x x ln( x )
lim x = lim + e = 1 +∞ −∞ +∞ −∞
x→ 0+ x→ 0 ( f × g) 0+ 0- l2>0 l2<0 ( f / g) 0+ 0- l2>0 l2<0
0+ 0+ 0- 0+ 0- FI FI 0+ FI FI 0+ 0- 0+ 0-

− x
0- 0- 0+ 0- 0+ FI FI 0- FI FI 0- 0+ 0- 0+
. x
 lim = +∞ −∞
N’est pas une forme indéterminée
x → +∞ l1>0 0+ 0- l1 l2 l1 l2 +∞ −∞ l1>0 + ∞ −∞ l1 /l2 l1 /l2 0+ 0-

− x − x ln( x ) l1<0 0- 0+ l1 l2 l1 l2 −∞ +∞ l1<0 − ∞ +∞ l1 /l2 l1 /l2 0- 0+


lim x = lim e = 0
x → +∞ x → +∞ +∞ FI FI +∞ −∞ +∞ −∞ +∞ +∞ −∞ +∞ −∞ FI FI
−∞ FI FI −∞ +∞ −∞ +∞ −∞ −∞ +∞ −∞ +∞ FI FI

Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 25 Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 26

Étude des branches infinies : f (x)


a) lim = a ∈ R ∗alors, y = ax est une direction asymptotique de la branche infinie.
x→ ∞ x
On dit que Cf présente une branche infinie si l’une au moins des coordonnées d’un point
M du graphe Cf devient infinie, i.e., f ( x) → ±∞ ou x → ±∞  lim f ( x ) − ax = b ∈ R la droite d’équation y = ax + b est une asymptote oblique à Cf.
x→ ∞
Exemples : 3x + 1 + 1
Exemple : lim 3 x + 1 + 1
= ∞, lim x
= 3, lim ( 3 x + 1 + 1
− 3 x) = 1
1) f ( x ) = x admet une branche infinie en − ∞ et + ∞ . En effet
2
lim x = +∞ 2
x→∞ x x→∞ x x→ ∞ x
x → +∞
1 1  lim f ( x ) − ax = ∞ la droite y = ax est une branche parabolique de Cf
2) f ( x ) = 1 admet des branches infinies en − ∞ , en + ∞ et en 0. En effet, xlim → +∞ x
= 0 , lim = ∞
x→ 0 x x→ ∞
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
x
3) 1 1
f ( x ) = cos 
n’admet pas de branche infinie en 0. En effet, lim 1 cos  1  n ' existe pas Exemple : lim 2 x + x = +∞ , lim
2x + x
= 2, lim 2 x + x − 2 x = +∞
  x
x  x
x→ 0
 x  x → +∞ x → +∞ x x → +∞

Direction asymptotique :  n’existe pas. Alors, Cf n’admet ni asymptote ni branche parabolique


lim f ( x ) − ax
x→ ∞
La direction de la droite (D) passant par l’origine est dite direction asymptotique de Cf si (D) est la 3 x + sin x
Exemple : lim 3 x + sin( x ) = ∞ , lim = 3, lim ( 3 x + sin x − 3 x ) n ' existe pas
position limite de la droite (OM) quand le point M décrit une branche infinie de Cf. Si M est x→∞ x→∞ x x→∞
f (x)
d'abscisse x alors le rapport f ( x ) est le coefficient directeur de la droite (OM). D’où, on étudie b) lim
x→ ∞ x
= 0 Cf a pour direction asymptotique celle de (x’Ox). Cf admet une branche
x
f (x) parabolique parallèle à (x’Ox)
lim =?
Recherche pratique des branches infinies :
x→∞ x Exemple : x
lim x = +∞ , lim = 0
x → +∞ x → +∞ x
 lim f ( x ) = ∞ Cf admet une asymptote verticale d’équation x = x f (x)
x → x0 ∈R 0
lim = ∞
1 c) x→ ∞ x Cf a pour direction asymptotique celle de (y’Oy). On dit que Cf admet une
Exemple : lim = ∞ branche parabolique parallèle à (y’Oy)
x→1 x − 1
x2
Exemple : lim x 2 = ∞ , lim = ∞
Au voisinage de ∞ , Cf admet toujours une branche infinie
f (x)
x→ ∞ x→ ∞ x
d) lim n’existe pas. Alors, Cf n’admet pas de direction asymptotique.
x→ ∞ x
 lim f ( x ) = b ∈ R Cf admet une asymptote horizontale y = b x sin( x )
| x | → +∞ Exemple : lim x sin( x ) = ∞ , lim n ' existe pas
x→ ∞ x→ ∞ x

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Asymptote verticale : lim f ( x ) = ∞ Asymptote horizontale : lim f ( x ) = b ∈ R
x→ x0 x → +∞

Cf admet une asymptote verticale d’équation x = x0


Cf admet une asymptote horizontale d’équation y = b au voisinage de l’infini

(On suppose que x0 > 0 ) (On suppose que b > 0 )


MQ I :Mathématiques I

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y y
y x = x0 y x = x0
f ( x) ≥ b b y = b f ( x) ≤ b b y = b

lim− f ( x ) = −∞ au V( −∞ ) x
au V( −∞ ) x
x → x0
x0 x
lim− f ( x ) = +∞ x0 x
x → x0 lim f ( x ) = b
x → −∞

x x+1
1 1 lim = 1 lim =1
lim− = −∞ lim− = +∞ x → −∞ x +1 x → −∞ x
x →1 x −1 x→2 2− x
y y
y x = x0 y x = x0

f ( x) ≥ b b y = b f ( x) ≤ b b y = b
lim f ( x ) = +∞
lim+ f ( x ) = −∞ x0 x x → x 0+ x0 x au V( +∞ ) x
au V( +∞ ) x
x → x0
lim f ( x ) = b
x → +∞

1 1 x+1 x
lim = −∞ lim = +∞ lim =1 lim =1
x →2+ 2 − x x →1+ x − 1 x+1
x → +∞ x x → +∞

Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 29 Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 30

lim [ f ( x ) − (ax + b )] = 0 a ∈ R∗ , b ∈ R ∗
Branche parabolique :
f ( x)
Asymptote oblique : lim f ( x ) = ∞ lim =∞
x → +∞ x → +∞ x → +∞ x
ou équivalent à,
f (x)
lim f ( x ) = ∞ , lim = a ∈ R ∗ , lim [ f ( x ) − ax ] = b ∈ R Cf admet une branche parabolique de direction l’axe ( y' Oy )
x → +∞ x → +∞ x x → +∞
Cf admet une asymptote oblique d’équation y = ax + b au voisinage de l’infini.

lim f ( x ) = −∞
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
y = ax + b y y
x → −∞ lim f ( x ) = +∞ y = ax + b
lim f ( x ) = −∞ lim f ( x ) = +∞
x → −∞ x → −∞ x → −∞
lim [ f ( x ) − (ax + b )] = 0 − lim [ f ( x ) − (ax + b )] = 0 −
x → −∞

Ou bien
x → −∞
ou bien
f ( x)
x
f ( x) x
lim = +∞ lim = −∞
lim [ f ( x ) − (ax + b )] = 0 + lim [ f ( x ) − (ax + b )] = 0 + x →−∞ x x →−∞ x
x → −∞ x → −∞
Cf est au dessous ou au dessus de son asymptote Cf est au dessous ou au dessus de son asymptote
cas 1 : lim 3 x + 1 + 1x = −∞ cas 1 : lim − 3 x − 1 + 1x = +∞ x3 x2
x → −∞ x → −∞ lim x 3 = −∞ lim = +∞ lim x 2 = +∞ lim = −∞
cas 2 : lim 3 x + 1 − 1
x
= −∞ cas 2 : lim − 3 x − 1 − 1
x
= +∞ x → −∞ x → −∞ x x → −∞ x → −∞ x
x → −∞ x → −∞

lim f ( x ) = −∞ y = ax + b
lim f ( x ) = +∞ y = ax + b y y
x → +∞ x → +∞ lim f ( x ) = −∞ lim f ( x ) = +∞
x → +∞ x → +∞
lim
x → −∞
[ f ( x ) − (ax + b )] = 0 − lim [ f ( x ) − (ax + b )] = 0 −
x → −∞ x x
f ( x) f ( x)
lim = −∞ lim = +∞
lim
x → −∞
[ f ( x ) − (ax + b )] = 0 + lim
x → −∞
[ f ( x ) − (ax + b )] = 0 + x →+∞ x x →+∞ x
Cf est au dessous ou au dessus de son asymptote Cf est au dessous ou au dessus de son asymptote
cas 1 : lim − 3 x + 1 − 1x = −∞ cas 1 : lim 3 x + 1 − 1x = +∞ − x2 x2
lim − x 2 = −∞ lim = −∞ lim x 2 = +∞ lim = +∞
cas 2 :
x → +∞
lim − 3 x + 1 + 1
= −∞ cas 2 :
x → +∞
lim 3 x + 1 + 1
= +∞ x → +∞ x → +∞ x x → +∞ x → +∞ x
x → +∞ x x → +∞ x

Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 31 Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 32
Direction parabolique :
f (x) f ( x)
Branche parabolique : lim f (x) = ∞ lim =0 lim f ( x ) = ∞ , lim = a ∈ R∗ , lim f ( x ) − ax = ∞
x → +∞ x → +∞ x x → +∞ x → +∞ x x → +∞

Cf admet une branche parabolique de direction l’axe ( x' Ox )


Cf admet une branche parabolique oblique de direction la droite y = ax

lim f ( x ) = −∞ y = ax y = ax
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
y y y y
x → −∞
lim f ( x ) = +∞
lim f ( x ) = −∞ lim f ( x ) = +∞ x → −∞
x → −∞ x → −∞ f ( x) f ( x)
x x lim = a ∈ R∗ x lim = a ∈ R∗
f ( x) f (x) x → −∞ x x → −∞ x x
lim = 0+ lim = 0−
x → −∞ x x → −∞ x lim [ f ( x) − ax] = ∞ lim [ f ( x) − ax] = ∞
x →−∞ x →−∞

Cf est au dessous de ( x ' Ox ) au V ( −∞ ) Cf est au dessus de ( x ' Ox ) au V ( −∞ ) lim 2 x +


x → −∞
x = −∞ lim − 2 x +
x → −∞
x = +∞
− x x 2x + x − 2x + x
lim − x = −∞ lim = 0+ lim x = +∞ lim = 0− lim =2 lim 2x + x − 2x = +∞ lim = −2 lim − 2 x + x + 2x = +∞
x → −∞ x → −∞ x x → −∞ x → −∞ x x →−∞ x x →−∞ x →−∞ x x →−∞

y y
lim f ( x ) = +∞
y
y = ax lim f ( x ) = −∞ y = ax
y
x → +∞
lim f ( x ) = −∞ lim f ( x ) = +∞ x → +∞
x → +∞ x → +∞
f ( x) f ( x)
x x lim = a ∈ R∗ x lim = a ∈ R∗ x
f ( x) f ( x) x → +∞ x x → +∞ x
lim = 0− lim = 0+
x → +∞ x x → +∞ x lim [ f ( x) − ax] = ∞
x →+∞ lim [ f ( x) − ax] = ∞
x →+∞
Cf est au dessous de ( x ' Ox ) au V ( +∞ ) Cf est au dessus de ( x ' Ox ) au V ( +∞ ) lim 2 x + x = +∞ lim − 2 x + x = −∞
x → +∞ x → +∞
− x x
lim − x = −∞ lim = 0− lim x = +∞ lim = 0+ 2x + x − 2x + x
x → +∞ x → +∞ x x → +∞ x → +∞ x lim =2 lim 2x + x − 2x = +∞ lim = −2 lim − 2x + x + 2 x = +∞
x →+∞ x x →+∞ x →+∞ x x →+∞

Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 33 Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 34

Fonctions négligeables : Proposition : soit x0 (fini ou infini), fi et gi sont définies au V(x0)


Définition : On dit qu’une fonction f est négligeable devant g au voisinage de x0 s’il existe  f1 ≈ f2  f1 ≈ g1
une application ε : R → R telle que ∀x ∈V ( x0 ) f ( x ) = ε( x ) g( x ) avec xlim
x0 x0
ε( x ) = 0 f ⇒ f1 ≈ f3 et f ⇒ f1 × f 2 ≈ g1 × g 2
→ x0
 2 ≈ f3 x0 ≈ g2 x0
On note f = o( g ) (notation de Landau) ou tout simplement, f = o(g ) au voisinage de x0 x0  2 x0
x
Remarque : 0 Si f 2et g2 sont non nulles au voisinage de x0,
f = o(1) ⇔ lim f ( x ) = 0
= ⇔ =  f1 g1
x0 x → x0 ≈
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
 f 1 f≈ x0
g1
g2
x0
Exemple : si α < β alors x β = o( x α ) et x α = o( x β ) f 
2

≈ g2 1 1
 2 
0 +∞
Propriété : n, m ∈ N x0 ≈
 f 2 x 0 g 2
f ( x ) = o( x n ) ⇔ f ( x ) = x n ε( x ) lim ε( x ) = 0
x0 x→ x0
Si f et g sont strictement positives et α ∈ R alors, f ≈x g ⇒ f α ≈ gα
x0
0

x n o( x m ) = o ( x n + m ) x n o( x m ) = o( x n + m ) Remarques :
∞ 0

o( x n ) + o( x m ) = o( x max{n ,m} ) o( x n ) + o( x m ) = o( x min{ n ,m} )  f1 ≈ g1


∞ 0  .  x0
n' implique pas forcement f1 + f 2 ≈ g1 + g2
 f 2 x≈0 g2 x0
Fonctions équivalentes :
Exemple :  x 3
≈ x 3
+ x
Théorème : On dit que f et g (g ne s’annule pas au voisinage de x0) sont équivalentes au voisinage 
f (x)  3
+∞
mais 0 ≈/ x
 − x +≈∞ − x
3
de x0 (x0 fini ou infini) si f − g = o( g ) ou équivalent à lim = 1 +∞
x0 x→ x g( x) 0

On note : f ( x ) ≈ g ( x ) ou f ≈g Toutefois, l’implication est vraie si g1 et g2 sont positives au voisinage de x0


x → x0 x0
 .f1 ≈ g1 n' implique pas forcement h o f1 ≈ h o g1
2x x0 x0
Exemple : Montrons que : f ≈ g où f ( x) = et g( x) = x. 2
0
x2 + 2 Exemple : x 2 + x 2 2 ex +x
2x ≈ x2 mais e x +x
≈/ e x , en effet lim 2 = lim e x = +∞
f (x) 2
+∞ +∞ x → +∞ ex x → +∞

lim = lim x 2 + 2 = lim = 1


x→ 0 g(x) x→ 0 x x→ 0 x 2 + 2

Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 35 Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 36
Corollaire : (équivalence d’un polynôme)
polynôme) Soit le polynôme défini par :
P ( x ) = an x n + an−1 x n−1 + L + a p x p avec deg( P ) = n , val ( P ) = p ( p ≤ n) Exemples :
P(x) ≈ apxp et P(x) ≈ an x n x 1+ x −1
0 ∞
1) On prend α = 1 2 , et on a 1+ x −1 ≈ en effet lim =1
 x  1 1 0 2 x→0 x
Exemple : 3x2 + x − 3 = −3 1 − x2 −  ≈ − 3 et 3x2 + x − 3 = 3x2  1 + − 2  ≈ 3x2
 3  3x x  ∞ 1 + 3x2 − 1 2
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
Corollaire : (équivalence d’une fonction
0
rationnelle)
rationnelle) On suppose que : an ≠ 0, ap ≠ 0, bm ≠ 0, bq ≠ 0. 2) Calculer lim = ?
x→ 0 x2 →
an x n + an − 1 x n −1 + L + a p x p ap an x n + an − 1 x n −1 + L + a p x p an n − m u
Posons u = 3 x , quand x → 0, u → 0 et on sait que : 1 + u − 1
2
≈ x p−q et ≈ x ≈
bm x m + bm −1 x m −1 + L + bq x q 0 bq bm x m + bm − 1 x m − 1 + L + bq x q ∞ bm 2 0

3x 2
1 + 3x − 1 3 2

Donc 1 + 3x2 − 1 ≈ ce qui implique lim =


0 2 x→ 0 x 2
2
Exemple : 3 x2 + x − 3 −3 3x 2 + x − 3 3 x2 1
≈ et ≈ =
6 x6 + x3 − x 0 − x 6x6 + x3 − x ∞ 6x6 2x4 Exercice : Soient a, b ∈ R Calculer :

Quelques équivalents usuels : sin( ax ) sin( ax ) tan(ax ) tan( ax )


(1 + x ) α − 1 e x
− 1 lim =? lim =? lim =? lim =?
(1 + x )α −1 ≈ αx, ∀α ∈ R
lim = 1 lim = 1 x →0 ax x →0 bx x→0 ax x →0 bx
0
x→ 0 αx x→ 0 x

sin( x )
ln (1 + x ) ≈ x ex − 1 ≈ x ln( 1 + x ) lim = 1 sin( ax ) sin( ax ) tan( ax ) 1 − cos(ax )
lim = 1 x→ 0 x lim =? lim =? lim =? lim =?
0 0 x→ 0 x x →0 sin( bx ) x→0 x2
x →0 tan( bx ) x →0 tan( bx )
sin (x ) ≈
0
x tan (x ) ≈ x
0
1 − cos( x ) 1
tan( x ) lim =
1 1 lim = 1 x→ 0 x2 2
cos (x ) ≈ 1 − x 2
ou 1 − cos (x ) ≈ x 2 x→ 0 x ln(1 + ax )
0 2 0 2 lim =?
x →0 ax

Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 37 Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 38

Exemple de fonctions continues :


Continuité :
 Toute fonction polynôme est continue sur R
f est continue sur I  Toute fonction rationnelle est continue sur son domaine de définition
Notion intuitive :
 La fonction racine x a x est continue sur R+
Pour une fonction f définie et continue sur un intervalle, la présentation graphique
se fait par trait continu, c’est-à-dire sans lever le stylo et sans sauts.  Les fonctions trigonométriques x a sin( x ), x a cos( x ) sont continues sur R
π 
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
 La fonction trigonométrique x a tan(x) tangente est continue sur R  2 + k π / k ∈ Z 
Définition plus rigoureuse : Proposition : L’image d’un intervalle par une fonction continue est un intervalle.
Définition : Soit f une fonction numérique définie sur un intervalle ouvertI ⊆ D f , x0 ∈ I Remarque : Soit f une fonction numérique continue sur un intervalle I=[a,b]. Si f est
f est continue en x0 ssi lim f ( x ) = f ( x0 ) strictement croissante sur I (resp. strictement décroissante sur I) alors,
x → x0
f ([ a , b ] ) = [ f ( a ), f ( b ) ]  f ([ a , b ] ) = [ f ( b ), f ( a ) ] 
 
⇔ ∀ ε > 0 ∃η > 0 (x ∈ D f et x − x0 < η ⇒ f ( x ) − f ( x0 ) < ε ) 



f ([a , b [) =  f ( a ), lim f ( x )  f ([a , b [) =  lim f ( x ), f ( a ) 
    x → b −−  
f(x) est assez proche de f(x0) quand x est suffisamment proche de x0 x → b −−
 
 
Si lim+ f ( x ) = f ( x0 ) alors f est dite continue à droite de x0 f (]a , b ]) =  lim f ( x ), f ( b )   f 
(]a , b ]) =  f ( b ), xlim f ( x ) 
x → x0  x → a ++    →a ++
 
 
Si lim− f ( x ) = f ( x0 ) alors f est dite continue à gauche de x0  
x → x0 f (]a , b [) =  lim f ( x ), lim f ( x )   resp . f 
(]a , b [) =  xlim 
f ( x ), lim ++ f ( x )  
 x → a ++    →b  
Ainsi, f est continue en x0 ssi lim− f ( x ) = lim+ f ( x ) = f ( x0 ) x → b −− −−
x→ a

x → x0 x → x0
 
f ] lim f ( x ), f ( b ) ]
(]− ∞ , b ]) = x → −∞

 f [
(]− ∞ , b ]) = f ( b ), xlim → −∞
f (x) [ 

 
f est continue sur ]a,b[ ssi f est continue en tout point de cet intervalle.
f ([a , +∞ [) = [ f ( a ), lim f ( x ) [ ] ]
 
x → +∞  f ([a , +∞ [) = xlim→ +∞
f ( x ), f ( a ) 
 
f est continue sur [a,b] ssi f est continue sur ]a,b[, à droite de a et à gauche de b. f (]− ∞ , +∞ [) = ] lim f ( x ), lim f ( x ) [

 f (]− ∞ , +∞ [) = xlim ] 
f ( x ), lim f ( x )  [
x → −∞ x → +∞  → +∞ x → −∞ 
Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 39 Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 40
 . lim f ( x ) n' existe pas
Cas de discontinuité : x 0 ∈ R est un point de discontinuité de f si f n’est x → x0
 1
sin   x≠0
pas continue en x 1x Soit f ( x) =   x  lim f ( x ) n’existe pas
0 x →0 +
1 x=0
 f non définie en x0 lim f ( x ) = lim+ f ( x ) = ∞
f (x) = 1 x , 0∉ D , lim f (x) = ∞
 x. → x 0− x → x0
f 0 x
 x→ 0 1
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
x −1 3  x≠0
 .f ( x ) = , 1 ∉ D f , lim− f ( x ) = lim+ f ( x ) = lim x 2 + x + 1 = 3 Soit f ( x) =  x lim f ( x ) = −∞ lim f ( x ) = +∞
1 x→ 0− x→ 0+
x −1 x →1 x →1 x →1 x=0
 f définie en x0 mais f non définie au voisinage de x0 : x2(x−2)
lim f ( x ) = lim+ f ( x ) = l ∈ R et f ( x0 ) ≠ l
 . x → x 0− x→ x0
E (x)
 .f ( x ) = x 2 ( x − 2) , D f = [2 ,+∞ [ ∪ { 0 }, 0∈ Df
 x2 − 1 x ≠ 2 lim f ( x ) = lim+ f ( x ) = 3 ≠ f ( 2)
0 2 x 2 f ( x) =  x → 2− x→2
 f définie en x0 et au voisinage de x0 et, Soit 5 x=2
1
lim f ( x ) ≠ lim + f ( x )
 .x → x 0− x→ x0
−2 −1 0 1 2 3 x Remarque : ∀x ∈ R x-1 < E ( x ) ≤ x en effet,
−1
Soit f ( x ) = E ( x ) on a ∀x ∈ [n, n + 1[ E ( x ) = n ( n ∈ Z)
−2 E ( x ) = n ⇔ n ≤ x < n + 1 donc E ( x ) ≤ x < E ( x ) + 1 ce qui implique :
E ( 2,5) = 2; E (5) = 5; E (0,3) = 0; E ( −5,7 ) = −6
 E( x) ≤ x E( x) ≤ x
1  ⇒
x0 = 1, I = ]1 − η,1 + η[ η > 0 assez petit  x < E( x) + 1  x − 1 < E( x)
 lim− f ( x ) = lim− E ( x ) = lim− 0 = 0
 xlim
→1 x →1 x →1
⇒ lim− f ( x ) ≠ lim+ f ( x ) Ainsi, x − 1 < E ( x ) ≤ x
f ( x ) = lim+ E ( x ) = lim+ 1 = 1
 x →1+
x →1 x →1 0
x →1 x →1 1− η 1 1+ η 2

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Proposition : (Règles opératoires sur les fonctions continues )


Soient f et g deux fonctions continues sur I et λ∈R∗, alors λ f , f , f + g , f × g sont Prolongement par continuité :
continues sur I
1 f
Dans le cas où lim f ( x ) = lim f ( x ) = l ∈ R mais f(x0) n’existe pas ( x0 ∉ D f ).
− +
x→ x x→ x
Si, de plus, g est non nulle sur I, alors , sont continues sur I. On pourra poser,
0 0

g g
Soient f une fonction continue sur I et g une fonction continue sur un intervalle J contenant f(I).  f ( x ) si x ∈ Df x ≠ x0
fˆ ( x ) = 
Alors, g o f est continue sur I. La réciproque est fausse (contre exemple). l si x = x0
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
x2 + 1
Exemple : Soit f (x) = . f est continue sur R. En effet, Et on a, xlim fˆ ( x ) = fˆ ( x0 )
x4 + 2 →x 0

x a x + 1 est polynomiale, donc continue sur R, par ailleurs, elle est à valeur dans R+
2

x a x est continue sur R+. Par composition, on en déduit quex a x 2 + 1 est continue sur R fˆ ( x0 ) est dite valeur de continuité
x a x + 2 est continue sur R
4

On dit que :
 Par quotient, on en déduit la continuité de f sur R.
 f est continue par prolongement au point x0
Remarques :
 fˆ est continue en x0
 Si f est continue en un point x0, ceci n’implique pas que f est continue en x0
 Si f définie sur un intervalle ouvert I (x0 ∈ I ) et g définie sur un intervalle J contenant f(I) alors, sin( x )
Exemple : Soit f ( x ) = . f(0) n’existe pas mais lim sin( x ) = 1 puisque sin( x ) ≈ x
 lim f ( x ) = l ∈ R x x→ 0 x
 x → x0 ⇒ lim ( g o f )( x ) = g ( l ) 0

 g continue en l x → x0  sin( x )
 x ≠ 0
Contre exemple : la réciproque est fausse donc f est continue par prolongement au point 0. On pose, fˆ ( x ) =  x
 1 x = 0
1 x≥0
g ( x ) = 1 ∀x ∈ R , f ( x) =  , g o f ( x ) = 1 ∀x ∈ R et lim f ( x ) ≠ f ( 0)
− 1 x < 0 x → 0−

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Exemple : Montrons que l’équation g( x) = 0 admet au moins une solution dans ]0,1[ avec,
Propriétés des fonctions continues sur I =[ a,b]: M
=[a,b]
Définition : f est continue sur [a,b] si : g(x) = x3 + x 2 − 1 − k , k ∈ ] − 1 ,1[
f (b) Cff on pose f ( x ) = x 3 + x 2 − 1 .
∈ ]apoint
 f est continue en xtout , b[ f (a )
m  f continue sur [ 0 ,1 ]
 f est continue à droite de a 
0 a x2 x1  f ( 0 ) = − 1 , f ( 1 ) = 1 , [ − 1 ,1 ] ⊆ [ m , M ] ⇒ ∃ c ∈ ]0 ,1 [ tel que f (c ) = k
 f est continue à gauche de b b
 k ∈ ]− 1 ,1 [

MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
Théorème : Si f est continue sur [a,b], alors f y est bornée. C’est-à-dire, ∃m = inf
x∈[a , b ]
{ f ( x )}∈ R Et on a : f ( c ) = k ⇔ g (c ) = 0
[ ] Théorème : Soit f continue sur [a,b]. Si f (a ) × f (b ) < 0 alors, f ( a )
(borne inférieure) et ∃M = sup { f ( x )}∈ R (borne supérieure) tels que : ∀x ∈ a , b m ≤ f ( x ) ≤ M c1 c2 c3
x ∈ [a , b ] ∃ au moins c ∈ ]a , b [ tel que f (c ) = 0 0 a b
( i.e., f ([a , b]) ⊆ [m , M ] ) et, 1 Exemple : Soit f ( x ) = x 3 + x 2 − 1
∃ au moins x1 , x2 ∈ [a , b], f ( x1 ) = m , et f ( x2 ) = M Montrer que f ( x ) = 0 admet au moins une solution dans ]0,1[ f (b ) Cf
π 2π
0
Exemple : f ( x ) = sin( x ) est continue sur [0 , 2 π ] π 2 3π 2  f continue sur [0 ,1 ]

 f (0 ) = − 1 < 0 ⇒ ∃ c ∈ ] 0 ,1 [ tel que f (c ) = 0
− 1 ≤ sin( x ) ≤ 1 ⇔ sin( x ) ≤ 1 et  sin (π 2 ) = 1 -1
 f (1 ) = 1 > 0

 sin (3 π 2 ) = − 1 Remarque :
Théorème : (valeur intermédiaire)
intermédiaire)
Soit f une fonction continue sur [a,b]. On note m sa borne Si f est continue sur [a,b] et f (a ) × f (b ) < 0 alors, l’équation f ( x ) = 0 admet au moins une solution
M
inférieure et M sa borne supérieure. k dans ]a,b[. Si en plus, f est strictement monotone sur [a,b] alors la solution est unique dans ]a,b[.
Si k ∈]m , M [ alors, Cf Exercice : Soit f une fonction numérique continue sur [0,1] tel que f (1) ≥ 3. Montrons qu’il
∃ au moins c ∈ ]a , b[ tel que f (c ) = k m
0 a
c1 c2 c3 c4
b
existe c ∈]0,1[ tel que : c 2 f (c) − 2 = 0

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Exemple :
Application réciproque : Soit f une application bijective. f −1
est son application
réciproque telle que : Soit f ( x ) = x+1 D f = [− 1 , +∞ [

f : E → F f −1
: F → E
et f est une application continue et
x a y = f (x) y a x = f −1
( y)
f ( y) − f ( x) y+1− x+1
1
et ( x ∈ E , y = f ( x ) ) ⇔ ( y ∈ F , x = f ( y ) )
MQ I :Mathématiques I

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−1 x, y ∈ D f = = > 0
y− x y− x
y+1− x+1
Ainsi, ∀z ∈ E ( f o f )(z) = z et ∀z ∈ F ( f o f −1 )( z) = z
−1
Donc f strictement croissante sur [− 1,+∞[ d’où f est bijective de [− 1, +∞ [ vers f ([− 1,+∞ [)
Théorème : On suppose que f est continue et strictement monotone sur I. Alors,
 f est bijective de I vers f(I)=J,
or [
f ([− 1, +∞ [) = f ( − 1), lim f ( x ) = [0 , +∞ [
x → +∞
[
 sa fonction réciproque f est continue sur J et de même sens de monotonie que f (si f
−1
f est donc bijective de [− 1, +∞ [ vers [0 , +∞ [
est croissante alors, f −1
est croissante et si f est décroissante alors, f −1
est décroissante)
 Cf −1 , le graphe de f − 1 et Cf , le graphe de f , sont symétriques par rapport à la La réciproque f −1
de f existe et donc définie sur [0 , +∞ [
y
première bissectrice y = x Cf y = x f −1
: [0 , +∞ [ → [− 1 , +∞ [
Théorème :
y a x = f −1
( y) = y2 − 1
Si f est bijective de E vers F et g est bijective de F vers G, alors Cf − 1 En effet,

g o f est bijective de E vers G et ( g o f )− 1 = f −1


o g −1 o x f (x) = y ⇔ y = x + 1 ⇔ y2 = x + 1 ⇔ x = y2 − 1 ⇔ f −1
( y) = y2 − 1

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Fonction logarithme népérien : f ( x ) = ln( x )est continue sur D f = ]0,+∞[ = R +

Fonction exponentielle népérienne :
∀x , y ∈ R∗+ , ∀r ∈ Q∗ y = x −1 La fonction réciproque de f ( x ) = ln( x ) est la fonction exponentielle népérienne,
f −1 ( x ) = exp( x ) = e xcontinue sur D −1 = R Ce x y = x + 1
x = y ⇔ ln( x ) = ln( y ) et x < y ⇔ ln( x ) < ln( y ) f
1 Cln( x )  y = ex  x = ln( y ) y = x- 1
ln( x × y ) = ln( x ) + ln( y ) et ln( x r ) = r ln( x )  ⇔  e
 y ∈ R+

e
x ∈ R
Cln( x )
MQ I :Mathématiques I

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0 1
1  x 1
ln  = − ln( y ) et ln  = ln( x ) − ln( y ) e ≅ 2 , 72 ∀x ∈ R∗+ e ln( x ) = x
 y  y ln( 1 ) = 0 ln( e ) = 1 0 1 e

lim ln( x ) = −∞ lim ln( x ) = +∞


∀x ∈ R ln(e x ) = x
lim x ln( x ) = 0 −
x→ 0+ x → +∞ x→ 0+ e1 = e e0 = 1
∀x, y ∈ R, ∀r ∈ Q ∀x ∈ R e x > 0
ln( x ) ln( 1 + x ) ln( x )
lim =1 lim =1 lim = 0+ x = y ⇔ ex = ey et x < y ⇔ ex < e y
x→1 x−1 x→ 0 x x → +∞ x
1 ex
N.B. : ∀x , y ∈ R, x × y > 0, ln( x × y ) = ln( x ) + ln( y ) e x+ y = e x × e y , e− y = e x− y = y e rx = e x ( ) r

ey e
Fonction logarithme de base a : ex ex − 1
Soit a ∈ R∗+ et a ≠ 1 lim e x = +∞ lim xex = 0− lim = +∞ lim =1
lim e x = 0+ x →+∞ x →−∞
x →+∞ x x →0 x
x →−∞
ln( x ) 1
∀ x ∈ R ∗+ log a ( x ) = 1
Fonction exponentielle de base a : Soit a ∈ R ∗+ exp a ( x ) = a x = e x ln( a )
ln( a )
a 1 1 a
Fonction logarithme décimal (ou de base 10): Fonction réciproque de log a ( x) :
ln( x ) a>1 x = log a ( y ), y ∈ R ∗+ ⇔ y = ax, x ∈ R
∀x ∈ R ∗
+ log( x ) = log 10 ( x ) = 0< a <1
ln( 10 )
On a : ∀x ∈ R ln( a x ) = x ln( a )

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Fonctions puissances : x ∈]0,+∞[ α∈R x α = e α ln( x )


 + ∞ si α < 0 0 si α < 0
 
lim+ x α = 1 si α = 0 et lim x α = 1 si α = 0
x→0
0
 si α > 0
x → +∞
 + ∞ si α > 0

Chapitre II
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
Comparaison locale des fonctions logarithmiques, exponentielles et puissances : Soient n, m ∈ N ∗

On pose t = mn x , lim x m e nx = lim ( mn ) (te t ) = 0


m
lim x m e nx = 0 m
x → −∞ x → −∞ t → −∞
m
e nx e nx m  et 
lim = +∞ On pose t = n
x, lim = lim ( mn )   = +∞ La notion de la dérivée est réintroduite. Les
x → +∞ xm m
x → +∞ xm t → +∞
 t 
m
m n p
lim x ln ( x ) = 0
x→0+
On pose t = x , n
lim x m ln n ( x p ) = lim+
x→ 0+ t→0
( ) (t ln( t ) )
np n
m
n
=0 propriétés classiques sont énoncées. On y rajoute
n p
ln ( x ) m n
ln ( x ) p n
lim
x → +∞ xm
= 0+ On pose t = x n
, lim
xm
= lim ( )  ln(t t ) 
np
m
n
= 0 le théorème de Rolle, le théorème des
x → +∞ t → +∞
   

α, β ∈ R +
* accroissements finis, le calcul des dérivées de
(ln( x ) ) α
α e αx
β quelques fonctions réciproques, règle de l’Hospital.
lim =0 et lim x β ln( x ) =0 lim = +∞ et lim x e αx = 0
x → +∞ xβ x→ 0+ x → +∞ xβ x → −∞

La fonction logarithme népérien croit moins vite que la fonction puissance


La fonction exponentielle croit plus vite que la fonction puissance.

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Fonction différentiable en un point : Fonction dérivable en un point :
sim ∈ R
Définition : f est différentiable en un point x0 ∃ et une fonctionε : h a ε( h) Définition :
définie sur un intervalle I centré en 0 telle que : f ( x ) − f ( x0 ) f ( x0 + h) − f ( x0 )
f est dérivable en un point x0 ssi xlim = m ∈ R ssi lim = m∈R
→x x − x0 h→ 0 h
∀h ∈ I , f ( x0 + h) = f ( x0 ) + mh + hε( h) avec lim ε( h) = 0 0

h→0
L’application linéaire h a mh est dite fonction linéaire tangente à f au point x0 ou fonction m s’appelle le nombre dérivé premier de f au point x0. On le note f ' ( x 0 ) = m
différentielle de f au point x0 et on note : Ou encore, f est dérivable en un point x0 ssi ∃ f ' ( x0 ) ∈ R f ( x0 + h) = f ( x0 ) + f ' ( x0 )h + hε(h), lim ε(h) = 0
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
Exemples : df x 0 ( h) = mh h→0
Remarques :
 Soit  Le rapport f ( x 0 + h ) − f ( x 0 ) est le taux d’accroissement de f en x0 et x0+h.
f ( x ) = x 2 + 1, x0 ∈ R, ∀h ∈ R h
2 2
f ( x 0 + h ) = ( x0 + h)2 + 1 = x 0 + 2 x 0h + h 2 + 1 = ( x 0 + 1) + 2 x 0h + h 2  Pour une fonction dérivable en x0on a df x 0 ( x ) = f ' ( x 0 )dx
f ( x 0 + h ) = f ( x 0 ) + ( 2 x 0 ) h + h ( h ) = f ( x 0 ) + mh + h ε ( h ) Exemples :
 Soit f ( x ) = x 2 + 1
avec m = 2 x0 , ε(h ) = h et lim ε ( h ) = 0 2
h→ 0
f ( x 0 + h) − f ( x 0 ) ( x + h) 2 + 1 − x 0 − 1 2 x h + h2
Donc f est différentiable en x0 lim = lim 0 = lim 0 = lim(2 x0 + h) = 2 x0
h→ 0 h h→ 0 h h→ 0 h h→ 0
 Soit g ( x ) = x 3 + 1, x0 ∈ R, ∀h ∈ R
Donc, f ' ( x ) = 2 x
0 0
3 2 3 2
g ( x 0 + h ) = ( x 0 + h ) 3 + 1 = x 0 + 3 x 0 h + 3 x 0 h 2 + h 3 + 1 = ( x 0 + 1) + ( 3 x 0 ) h + h( 3 x 0 h + h 2 )
2  Soit g ( x ) = x 3 + 1
g ( x 0 + h ) = g ( x 0 ) + ( 3 x 0 ) h + h( 3 x 0 h + h 2 ) = g ( x 0 ) + mh + h ε ( h )
3 2
g( x0 + h) − g( x0 ) ( x + h) 3 + 1 − x 0 − 1 3 x h + 3 x0 h 2
avec m = 3 x0 ,
2
ε(h) = 3 x0h + h2 et lim ε ( h ) = 0 lim
h→ 0 h
= lim 0
h→ 0 h
= lim 0
h→0 h h→ 0
2
(
= lim 3 x0 + 3 x0 h = 3 x0
2
)
h→ 0
Donc,
Donc g est différentiable en x0 g ' ( x0 ) = 3 x 0
2

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Interprétation géométrique de la dérivée : Dérivée à gauche et dérivée à droite :


 x   x 
C f est le représentation graphique de f. Soient M 0 =  0  et M =   Définition :
 f ( x0 )   f ( x)
Quand x → x 0 la droite ( MM 0 ) → ( M 0T ),
, f (x) − f (x0 ) f ( x0 + h) − f (x0 ) −
f dérivable à gauche de x0 ssi lim = lim− = l1 ∈R. On note f '( x0 ) = fg '( x0 ) = l1
La droite ( M 0T ) tangente à C au point M0 et non parallèle à l’axe (y’Oy). x→x0

x − x0 h→0 h
f
f ( x ) − f ( x0 ) f (x) − f (x0 ) f (x0 + h) − f (x0 )
tan( α ) = → m coefficient directeur de ( M 0 M ) et par suite de ( M 0T ) f dérivable à droite de x0 ssi lim = lim+
+ '
= l2 ∈R. On note f '( x0 ) = fd ( x0 ) = l2
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
x − x0 x→x0
+
x − x0 h→0 h

Cf M T f dérivable au point x ssi f '( x ) et f '( x ) existent et f ' ( x ) = f ' ( x )


0 g 0 d 0 g 0 d 0
f (x)
Cf T Exemple : f ( x ) = x , x0 = 0
f ( x0 ) M0
f ( x ) − f ( 0) x lim 1 = 1 si x > 0
α lim = lim =  x → 0
f ( x0 ) M x−0 x →0 x lim − 1 = −1 si x < 0
 x → 0
x→0
0
0 x0 ' '
0 x0 Ainsi, f g'(0) = −1 et fd'(0) = 1.Comme f g (0) ≠ fd (0), f est non dérivable au point 0.
x
Théorème : Remarque :
 x0 
f est dérivable en x0 ssi C f admet au point M0 =   une tangente non parallèle à l’axe (y’Oy). On a pas forcement f '( x ) = lim f ' ( x)
 f (x0)  2 1
0
→ 0x→ x
 x sin  si x ≠ 0
La dérivée f ' ( x0 ) est le coefficient directeur de cette tangente. L’équation de cette tangente est : f ( x) =   x f est dérivable sur R ∗ et f '(0) = 0 mais,
0 si x = 0
y = f ' ( x0 )( x − x0 ) + f ( x0 ) 1 1
lim f '( x ) = lim 2 x sin  − cos  n’existe pas.
x→0 x→0
 x  x

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. Dérivabilité et continuité :
y Cf y
Théorème : Si f est dérivable en x0 alors, f est continue en x0.
M0
f ( x0 ) Remarques :
f ( x0 ) M0
 Si f n’est pas continue en x0 alors, f n’est pas dérivable en x0
Cf
 Si f est continue en x0 alors, f n’est pas forcement dérivable en x0
0 x0 x 0 x0 x
MQ I :Mathématiques I

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f ( x ) − f ( x0 ) Exemple : f ( x ) = x , x0 = 0
lim =∞ f ' ( x0 ) = 0
x → x0 x − x0 f est continue au point 0 car lim f ( x ) = 0 = f (0 ) mais f est non dérivable au point 0.
C f admet une tangente verticale au point M0 Cf admet une tangente horizontale au point M0
Dérivabilité sur [a,b]
a,b] :
x→0

d’équation : x = x0 d’équation : y = f ( x 0 )
 f est dérivable sur ]a,b[ si f est dérivable en tout point de ]a,b[.
y Cf y Cf  f est dérivable sur [a,b] si f est dérivable sur ]a,b[ et dérivable à droite de a et à gauche de b.
 f est dérivable sur ]− ∞ , b ] si f est dérivable sur ]− ∞ , b [ et dérivable à gauche de b.
f ( x0 ) M0
f ( x0 )  f est dérivable sur [a , +∞ [ si f est dérivable sur ]a , +∞ [ et dérivable à droite de a.
M0
Théorème : f est dérivable sur un intervalle ouvert I ⊆ R
0 x x
0 x
 f est croissante sur I ssi, ∀x ∈ I , f '( x ) ≥ 0
0
0
x
f d ' ( x0 ) = f g ' ( x0 ) ∈ R f d ' ( x0 ) ≠ f g ' ( x0 ), f d ' ( x0 ), f g ' ( x0 ) ∈ R
 f est strictement croissante sur I ssi, ∀x ∈ I , f ' ( x) > 0
Cf admet une tangente oblique au point M0 Cf admet deux demi- tangentes au point M0 (point
 f est décroissante sur I ssi, ∀x ∈ I , f ' ( x) ≤ 0
anguleux) d’équations :
d’équation :
 y = f 'd ( x0 )( x − x0 ) + f ( x0 )  y = f 'g ( x0 )( x − x0 ) + f ( x0 )  f est strictement décroissante sur I ssi, ∀x ∈ I , f ' ( x) < 0
 et 
y = f ' ( x 0 )( x − x 0 ) + f ( x 0 )  x ≥ x0  x ≤ x0  f est constante sur I ssi ∀x ∈ I , f '( x) = 0

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Tableau des dérivées usuelles et opérations sur les fonctions dérivées


dérivées :
Exemples :
 Toute fonction polynomiale est dérivable sur R
 La fonction racine x a x est dérivable sur R+* fonction derivée fonction derivée fonction derivée
 Les fonctions trigonométriques x a sin( x ), x a cos( x ) sont dérivables sur R k ( constante ) 0
1 − v'( x )
tan( u( x ))
u' ( x )
π  v( x) v 2 ( x) cos 2 ( u( x ))
 La fonction trigonométrique x a tan( x) est dérivable sur R  + kπ / k ∈ Z
2  1 −1 1
MQ I :Mathématiques I

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r u( x ) + v ( x ) u' ( x ) + v ' ( x ) tan( x ) = 1 + tan 2 ( x )
 La fonction x a x (r ∈ Q /{1}) est dérivable sur R+*

x x2 cos 2 ( x )
u' ( x )
Théorème : ku( x ) ku' ( x ) e u( x ) u' ( x )e u ( x ) cotan ( u( x ))
sin 2 ( u( x ))
Si f et g sont dérivables en x0, alors λ f ( λ ∈ R∗ ), f , f + g , f × g sont dérivables en x0. Si x x 1
1 f sont dérivables en x . u( x )v ( x ) u' ( x )v ( x ) + u( x )v ' ( x ) e e cotan ( x )
g ( x0 ) ≠ 0 alors , 0 sin 2 ( x )
Théorème : g g u( x ) u' ( x )v ( x ) − u( x )v ' ( x ) u' ( x ) u' ( x )
ln u( x ) arcsin( u( x ))
v( x ) v 2 ( x) u( x ) 1 − u2 ( x )
Si f est dérivable en x0 et g dérivable en f(x0) alors, g o f est dérivable en x0 et
1 1
( u o v )( x ) u' ( v ( x ))v ' ( x ) ln x arcsin( x )
( g o f )'( x0 ) = g' ( f ( x0 )) × f ' ( x0 ) x 1 − x2
Preuve : − u' ( x )
u r ( x ) ( r ∈ Q∗ /{1}) ru' ( x )u r − 1 ( x ) a u( x ) ( a > 0 ) u' ( x )a u ( x ) ln( a ) arccos( u( x ))
( gof )( x 0 + h ) − ( gof )( x 0 ) g ( f ( x 0 + h) ) − g ( f ( x 0 )) f ( x 0 + h ) − f ( x 0 ) 1 − u2 ( x )
( gof )' ( x 0 ) = lim = lim ×
h→ 0 h h→ 0 f ( x0 + h) − f ( x0 ) h xr ( r ∈ Q∗ /{1}) rx r − 1 ax (a > 0) a x ln( a ) arccos( x )
−1
1 − x2
or quand h → 0, f ( x 0 + h ) → f ( x 0 )D’où, ( g o f )'( x0 ) = g' ( f ( x0 )) × f ' ( x0 ) n
1
u( x ) = u( x ) n 1
1
u' ( x ) u( x ) n
−1
sin( u( x )) u' ( x ) cos( u( x )) arctan( u( x ))
u' ( x )
n
Exemple : 1 + u2 ( x )
g ( x ) = cos( x ) et f (x) = x2 + 2x + 5 n
1
−1 1
x 1
n
xn sin( x ) cos( x ) arctan( x )
1 + x2
g'( x) = −sin(x) et f '( x) = 2x + 2 u' ( x ) − u' ( x )
u( x ) cos( u( x )) − u' ( x ) sin( u( x )) arccotan ( u( x ))
2 u( x ) 1 + u2 ( x )
( g o f )( x ) = g( f ( x )) = g( x 2 + 2 x + 5) = cos( x 2 + 2 x + 5) 1 −1
x cos( x ) − sin( x ) arccotan ( x )
( g o f )'( x ) = −( 2 x + 2) sin( x 2 + 2 x + 5) 2 x 1 + x2

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Dérivées successives :
Théorème :
Théorème : f admet des dérivées successives jusqu’à l’ordre n ∈ N en x0 si :

 f dérivable sur ]a,b[




f −1 est dérivable sur f (]a, b[) et f (0) ( x0 ), f ' (x0 ), f "( x0 ), f (3) ( x0 ),L, f (n−1) (x0 ), f (n) ( x0 ) existent et f ( n ) = ( f ( n −1) )' ; f ( 0 ) = f
 ⇒ ' 1
 f strictement monotone sur ]a,b[ ∀y ∈ f (]a, b[) f −1 ( y ) =
f ' f −1 ( y )
( ) ( )
 Exemple : f ( x ) = 1 , f '( x) =
−1
, f "( x ) =
2
, f ( 3) ( x ) =
− 2.3
, f ( 4) ( x ) =
2.3.4
x −1 ( x − 1)2 ( x − 1)3 ( x − 1)4 ( x − 1)5
on a ( x ∈ ]a , b [ (
y = f ( x ) ) ⇔ y ∈ f (]a , b[) x = f − 1 ( y ) )
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
Preuve : On remarque que : ( −1) n! n
f (n) ( x ) = ∀n ∈ N
f −1
( y + h) − f 1 −1
( y)
1 ( x − 1)n + 1
'
( f −1
)
( y ) = lim = lim
h→ 0 f ( x + h) − f ( x )
h
=
f '( x )
Démonstration par récurrence : 0
h→ 0
Vérification : f ( 0 ) ( x ) = f ( x ) = 1 = ( − 1 ) 00 +! 1 (par convention f (0)
(x) = f (x) )
h x −1 ( x − 1) n
( −1) n! (n)
'
Ainsi , ( f − 1 ) ( y ) =
1 1 1 Hypothèse de récurrence : on suppose que f ( x ) =
= = ( x − 1)n + 1
f ' ( x ) f ' ( f ( y )) ( f 'o f )( y )
−1 −1
n+1
( − 1 ) ( n + 1 )!
Corollaire : Démonstration : On montre que f ( n + 1 ) ( x ) =
( x − 1) n + 2
 f bijective  f −1 est dérivable en y0 et
  ' − ( n + 1)( x − 1) n ( −1) n + 1 n! ( n + 1)( x − 1) n ( −1) n + 1 ( n + 1)!
 f dérivable en x 0 ⇒  f −1 ' ( y ) = 1
( ) ( )
f ( n + 1 ) ( x ) = f ( n ) ( x ) = ( −1) n n! = =
y = f (x )  0
f ' f −1
( y0 ) ( ) ( −1) n! n
(
( x − 1) n + 1
2
)( x − 1) 2 n + 2 ( x − 1) n + 2
 0 0 Conclusion : f ( n)
( x) = ∀n ∈ N
Définition : ( x − 1)n + 1
k
On dit qu’une fonction f est de classe C sur un intervalle I ssi f est k-fois dérivable sur I et Exercice : Montrer que,
 π
la dérivée kième est continue sur I.
(n)
∀ n ∈ N (sin( ax + b ) ) = a n sin  ax + b − n , (cos( ax + b ))( n ) = a n cos  ax + b + n π 

Exercice : Calculer g ( x ) pour g ( x ) =
(n ) 1 2  2
x2 − 1
C

On dit qu’une fonction f est de classe sur un intervalle I ssi f est infiniment dérivable sur I. a b
(Indication : déterminer a et b pour que g ( x ) = + )
x − 1 x + 1
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n ( n) (n)
2) Soit h( x ) = ( x + 2 x + 2 )( 4 x + 3 ) Calculons h ( x ) = ? et en déduire h ( 0) = ?
2
Formule de Leibniz :
n
On remarque que h( x ) = f ( x ) × g( x ) avec f ( x ) = x + 2 x + 2 et g( x ) = (4 x + 3)
2
Théorème : f et g sont n fois dérivables en x. Alors, .
n
n!
( f × g )( n) ( x ) = ∑ C kn f ( k ) ( x ) × g ( n− k ) ( x ) avec C
k
= f ( 0 ) ( x ) = f ( x ) = x 2 + 2 x + 2, f ' ( x ) = 2 x + 2, f " ( x ) = 2, f ( k ) ( x ) = 0 ∀k ≥ 3
Exemples : k =0
n
k !( n − k )!
x3 g(0) ( x) = h( x ) = (4 x + 3)n
1) Soit h( x ) = . Calculons h( n ) ( x ) = ? et en déduire h( n ) ( 0) = ?
x−1
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
On remarque que g' ( x ) = 4n(4 x + 3)n − 1
1
h( x ) = f ( x ) × g( x ) avec f ( x ) = x 3 et g ( x ) = g" ( x ) = 4 2 n( n − 1)(4 x + 3)n − 2
k x −1
On sait que g ( k ) ( x ) = ( −1) k ! ∀k ∈ N g(3) ( x ) = 4 3 n( n − 1)( n − 2)(4 x + 3)n − 3
( x − 1)k + 1
f ( 0 ) ( x ) = f ( x ) = x 3 , f ' ( x ) = 3 x 2 , f " ( x ) = 6 x , f ( 3 ) ( x ) = 6, f ( k ) ( x ) = 0 ∀k ≥ 4  g ( p ) ( x ) = 4 p n( n − 1)L( n − ( p − 1))(4 x + 3)n − p ∀p ≤ n − 1
 (n) n
n  g ( x ) = 4 n! p=n
h( n ) ( x ) = ∑ C n f ( k ) ( x ) g ( n − k ) ( x )
k
 g( p) ( x ) = 0 ∀p ≥ n + 1
k=0

3 n n
h ( x) = ∑ C n f
k
= ∑C n f ( x) + ∑C n f
k (k ) (n− k ) k (k ) ( n−k ) (n) (k ) (n− k )
( x)g ( x)g ( x) ( x)g ( x)
k=0 k =4 k=0
3
= ∑C n f
k
h ( x) = C n f ( x) g ( x) + C n f '( x) g( n−1) ( x) + C n f "( x) g( n− 2) ( x)
(k ) (n− k ) ( n) 0 ( n − 0) 1 2
( x)g ( x) (0)
k=0

= C n f ( 0 ) ( x ) g ( n − 0 ) ( x ) + C n f ' ( x ) g ( n − 1) ( x ) + C n f "( x ) g ( n − 2) ( x ) + C n f ( 3 ) ( x ) g ( n − 3 ) ( x )
0 1 2 3 n(n − 1) n! n− 2
= ( x2 + 2x + 2)n!4n + n(2 x + 2)n!4n−1 (4 x + 3) + 2 4 (4 x + 3)2
2 2
(g (k )
( 0) = − k ! ∀k ∈ N ) et (f (3)
(0) = 6, f ( k ) ( 0 ) = 0 ∀k ∈ N k ≠ 3 ) 1
= 4n n!( x2 + 2 x + 2) + 4n−1 n!n(2x + 2)(4 x + 3) + 4n− 2 n!n(n − 1)(4x + 3)2
2
− n! h ( n ) ( 0 ) = − n!
h( n ) ( 0) = C n f ( 3 ) ( 0) g ( n − 3 ) (0 ) = Ainsi ,
3
6( n − 3 )! = − n! 9 n−2
3! ( n − 3 )! h ( n ) ( 0 ) = 2 n !4 n + 6 n ! n 4 n − 1 + 4 n ! n ( n − 1 ) = 2 n !4 n − 1 ( 9 n 2 − 5 n + 4 )
2

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Fonctions circulaires (cosinus, sinus, tangente et cotangente) : Fonction sinus et sa réciproque : f ( x ) = sin( x ), D f = R f est continue sur R.
Rappel : f est une fonction impaire et périodique de période 2π. Donc le domaine d’étude
AC AB B est DE = [0, π ]
cos(α ) = , sin( α ) = ,
BC BC Sur [0, π2 ] f est strictement croissante et sur [ π2 , π ] f est strictement décroissante.
sin( α ) AB 1 AC
tan(α ) = = et cotan(α ) = = α ∀x ∈ R, f ' ( x ) = cos( x ). Le tableau de variation est : sin(x )
cos( α ) AC tan(α ) AB A C
1
Cercle trigonométrique : C (O ,1) = M ( x , y ) ∈ R / d (O , M ) = 1
2
{ } x 0 π
π
MQ I :Mathématiques I

Mt

MQ I :Mathématiques I
2

L’axe (y’Oy) est l’axe des sinus et l’axe (x’Ox) est l’axe des cosinus f '( x ) + −
sinus
π y f ( x ) 1 −π π 0 π π
x
On pose l ' arc AM = x. Or, l' arc AM = rayon × α = α
α=
21B M ct cotangente

2 2
0 0
Donc, x = α Ms M sens
f est définie, continue et strictement croissante sur [− π2 , π2 ] −1 π π
trigonomét rique
OM c M M Ainsi, f bijective, f −1 existe et strictement croissante sur [− 1,1]. f −1 sera noté arcsin
cos( x ) = = OM c , sin( x ) = c = MM c = OM s
1 1
AM t α=π
α Aα=0
sin : [− π
2 , π
2
] → [− 1,1] arcsin : [− 1,1] → [− π
2 , π2 ]
tan( x ) = = AM t x' − 1 o Mc 1 cosinus x a y = sin( x ) y a x = arcsin( y )
1 BM ct x
cotan( x ) = tan( π2 − x ) = = BM ct
1 Avec,   y = sin( x )  x = arcsin( y )
[y = f ( x ) ⇔ x = f − 1( y ) ] ⇔  ⇔  
  x ∈ [− 2 , 2 ]  y ∈ [− 1,1]
π π
x 0 π 6 π 4 π 3 π 2 π 
( f )'( y ) = f ' ( f 1 ( y )) = cos( f1 1 1 1
π −1

sin( x ) 0 12 2 2 3 2 1 0 α=
∀y ∈ ]− 1,1[ −1

cos( x ) 1 3 2 2 2 12 0 −1
sin( x ) ≤ 1
2
OM = 1 −1 −1
( y) ) = cos( x ) = 1 − sin 2 ( x )
=
1 − y2
y' Puisque
tan( x ) 0 3 3 1 3 − 0 cos( x ) ≤ 1 tangente
cos( x ) > 0 sur ]− π
2
, π2 [ et cos2 ( x ) + sin 2 ( x ) = 1 ∀x ∈ ]− 1,1[, (arcsin( x ))' = 1
cotan ( x ) − 3 1 3 3 0 − 1 − x2

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sin( x )
Fonction cosinus et sa réciproque : f ( x ) = cos( x ), D f = R f est continue sur R. Fonction tangente et sa réciproque : f ( x ) = tan( x ) =
cos( x )
f est une fonction paire et périodique de période 2π. Donc le domaine d’étude est DE = [0, π ] D f = {x / cos( x ) ≠ 0} = R {2 + kπ / k ∈ Z} f est continue sur Df.
π

Sur [0, π ] f est strictement décroissante. ∀x ∈ R, f ' ( x ) = − sin( x ). f est une fonction impaire et périodique πde . période Donc le domaine d’étude est DE = [0, π2 [
Le tableau de variation est : Sur [0, π2 [ f est strictement croissante.
cos( x ) 1
1 ∀x ∈ D f , f ' ( x ) = = 1 + tan2 ( x ). Le tableau de variation est : tan(x)
cos 2 ( x )
MQ I :Mathématiques I

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x 0 π
2
π x 0 π
2
f '( x ) − −π π 0 π f '( x ) +

π x
f ( x ) 1 0 2 2
f ( x ) + ∞ π 0 π
− 1 −1 0
−π −
2 2
π x

f est définie, continue et strictement décroissante sur [0, π ]


Ainsi, f bijective, f −1existe et strictement décroissante sur[− 1,1]. f −1sera noté arccos f est définie, continue et strictement croissante sur ]− π2 , π2 [
arccos : [− 1,1] → [0, π] Ainsi, f bijective, f −1existe et strictement croissante sur R. f −1 sera noté arctan
cos : [0, π] → [− 1,1]
x a y = cos( x ) y a x = arccos( y ) tan : ]− π
2
, π2 [ → R arctan : R → ]− π
2 , π2 [
x a y = tan( x ) y a x = arctan( y )
  y = cos( x )  x = arccos( y )
[
Avec, y = f ( x ) ⇔ x = f − 1( y ) ] ⇔  ⇔   [y = ]   y = tan( x )
 x = arctan( y ) 
  x ∈ [0, π ]  y ∈ [− 1,1] Avec, f (x) ⇔ x = f − 1( y ) ⇔    ⇔
  x ∈ ] 2 , 2 [
 y∈ R
−π π

∀y ∈ ]− 1,1[ ( f )'( y ) = f ' ( f 1 ( y)) = sin ( f− 1 ( y)) = sin(
−1
−1
−1
−1
x)
=
−1
=
−1
∀y ∈ R (f )
−1 '
( y) =
1
=
1
=
1
=
1
Puisque 1 − cos 2 ( x ) 1 − y2 ( ) ( )
f ' f − 1 ( y ) 1 + tan 2 f − 1 ( y ) 1 + tan 2 ( x ) 1 + y 2
.
sin( x ) > 0 sur ]0, π[ et cos ( x ) + sin ( x ) = 1 ∀x ∈ ]− 1,1[,
2 2
(arccos( x ))' = −1
∀x ∈ R , (arctan( x ))' = 1
1− x 2
1 + x2

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1 cos( x )
Fonction cotangente et sa réciproque : f ( x ) = cotan( x ) = = Extremum (minimum ou maximum) :
tan( x ) sin( x )
D f = {x ∈ R / sin( x ) ≠ 0} = R {kπ / k ∈ Z} f est continue sur Df. Définition : f est définie sur un intervalle ouvert I ⊆ R. soit x0 ∈ I.
. période Donc le domaine d’étude est DE = ]0, π[
f est une fonction impaire et périodique πde f admet un minimum relatif (local) en x0 si, ∃J ⊆ R, x 0 ∈ J tel que ∀x ∈ I ∩ J f ( x0 ) ≤ f ( x)
−1
Sur ]0, π[ f est strictement croissante. ∀x ∈ D f , f ' ( x ) = Le tableau de variation est : f admet un maximum relatif (local) en x0 si, ∃J ⊆ R, x 0 ∈ J tel que ∀x ∈ I ∩ J f ( x0 ) ≥ f ( x )
sin 2 ( x ) Max1
x 0 π cotan ( x ) f admet un minimum absolu (global) en x0 si, ∀x ∈ I f ( x0 ) ≤ f ( x ) tangente
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
horizontale
f '( x ) − f admet un maximum absolu (global) en x0 si,∀x ∈ I f ( x0 ) ≥ f ( x ) Max 2
en tout
f (x) + ∞
Théorème (CN) : f est dérivable sur un intervalle ouvert I. Soit x0 ∈ I. extremum
− ∞
π π Si f présente un extremum relatif en x0 alors, f ' ( x0 ) = 0
f est définie, continue et strictement décroissante sur ]0, π[
−π − 0 π x
2 2
Exemple : f ( x ) = x 2Graphiquement, le point d’abscisse x 0 = 0 Min2

Ainsi, f bijective, f −1existe et strictement décroissante sur R . est un minimum absolu de f f ' ( x ) = 2 x , f ' ( x 0 ) = 2 x 0 = 0
f −1 sera noté arccotan Min1
Remarque : La réciproque est fausse, c’est-à-dire, f ( x) = x 2
cotan : ]0, π[ → R arccotan : R → ]0, π[
Si f ' ( x0 ) = 0 cela n’implique pas que f présente un extremum en x0
x a y = cotan( x ) y a x = arccotan( y )
Contre exemple : f ( x ) = x 3 On a f ' ( x ) = 3 x et f ' ( 0) = 0
2
x
Avec,   y = cotan ( x )  x = arccotan ( y )  mais le point d’abscisse x 0 = 0 n’est pas un extremum de f .
0
[y = f ( x) ⇔ x = f ( y)−1
] ⇔  ⇔   f ( x) = x 3
  x ∈ ]0 ,π [  y∈R  On remarque ici que f’(x) ne change pas de signe en x 0 = 0
Théorème (CN) : f est deux fois dérivable sur un intervalle ouvert I ⊆ D f
∀y ∈ R e
( f )'( y ) = f ' ( f 1 ( y )) = 1 + cotan− 1( f
−1
−1 2 −1
( y)
−1
) = 1 + cotan ( x ) = 1 + y
2
−1
2
Si f admet un minimum relatif en x0 alors f " ( x 0 ) ≥ 0 x
Si f admet un maximum relatif en x0 alors f " ( x 0 ) ≤ 0 0

−1 Théorème (CS) : f est deux fois dérivable et un intervalle ouvert I et f '( x0 ) = 0


∀x ∈ R , (arccotan( x ))' = si f "( x0 ) < 0 (resp. f "( x0 ) > 0 ) alors, f admet un maximum (resp. minimum) local en x0
1 + x2

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Théorème : f est dérivable sur un intervalle ouvert I ⊆ D f . soit x0 ∈ I. Convexité et concavité :


 f ' ( x0 ) = 0 Définition : f est définie sur un intervalle I.
 ⇒ f présente un extremum relatif en x0 f est convexe sur I si ∀x1 , x 2 ∈ I , ∀α ∈ [0,1], f (αx1 + (1 − α ) x 2 ) ≤ αf ( x1 ) + (1 − α ) f ( x2 )
 f ' change de signe de part et d' autre de x0
Exemples:
f ( x)
1) Soit f ( x ) = ( x + 1)2 + 1 Cf ,le graphe de f, a sa concavité
MQ I :Mathématiques I

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f ' ( x ) = 2( x + 1), f ' ( −1) = 0, f ( −1) = 1 f ( x1 )
tournée vers le haut
αf ( x1 ) + (1 − α ) f ( x2 )
x −∞ −1 +∞ f ( x2 ) Cf Cf est au dessus de toutes ses
f '( x ) − 0 + f (αx1 + (1 − α ) x2 ) tangentes
f ( x) +∞ +∞ 0 x

1
x1 αx1 + (1 − α ) x2 x2
f ’(x) change de signe de part et d’autre de x0 = −1 Définition : f est définie sur un intervalle I.
Donc, f présente un minimum au point x0 = −1 f ( x) f est concave sur I si (-f) est convexe, c’est-à-dire :
2) Soit f ( x ) = − ( x + 1) 2 + 1 ∀x1 , x2 ∈ I , ∀α ∈ [0,1], f (αx1 + (1 − α ) x2 ) ≥ αf ( x1 ) + (1 − α ) f ( x2 )
f ' ( x ) = −2( x + 1), f ' ( −1) = 0, f ( −1) = 1
x −∞ −1 +∞ f (αx1 + (1 − α ) x2 )
f '( x ) + 0 − f ( x1 ) Cf ,le graphe de f, a sa concavité
0 x
f (x) 1
αf ( x1 ) + (1 − α ) f ( x2 )
Cf tournée vers le bas
f ( x2 )
−∞ −∞ Cf est au dessous de toutes ses
f ’(x) change de signe de part et d’autre de x0 = −1 tangentes
Donc, f présente un maximum au point x0 = −1
x1 αx1 + (1 − α ) x2 x2

Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 71 Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 72
Théorème : f est définie et dérivable sur un intervalle ouvert I ⊆ R. f est dérivable sur un intervalle ouvert I ⊆ R.soit x0 ∈ I.
f est convexe sur I ssi f’ est croissante sur I . Définition : f (x )

f ' ( x0 ) = 0 et f ' ( x ) ne change pas de signe en x0 convexe convexe


Théorème : f est définie et deux fois dérivable sur un intervalle ouvert I
 x 
f est convexe sur I ssi f "( x ) ≥ 0 ∀x ∈ I ⇒ M 0 =  0  est un point d' inflexion du graphe de f M0
f ( x0 )  M
MQ I :Mathématiques I

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Théorème : 
0

Exemple : f ( x ) = x est convexe sur R car ∀x ∈ R f "( x ) = 2 > 0


2 concave concave
f " ( x0 ) = 0 et f "( x ) change de signe en x0
 x  x0 x0
⇒ M 0 =  0  est un point d' inflexion du graphe de f 0
Théorème : f est définie et deux fois dérivable sur un intervalle ouvert I  f ( x0 )  Cf coupe la
f est concave sur I ssi f " ( x ) ≤ 0 ∀x ∈ I Exemples : Soient f ( x ) = x 3 + 2 et g( x ) = x 3 + x tangente au
point M0 en
 f.' ( x ) = 3 x 2 , f ' (0) = 0, f (0) = 2 changeant
Exemple : f ( x ) = − x 2 est concave sur R car ∀x ∈ R f " ( x ) = −2 < 0 x −∞ 0 +∞ de position

f ( x ) f est concave sur [0. + ∞[ f '( x ) + 0 +


Exercice : Étudier la convexité de f ( x ) = x
3
f ( x) 2 +∞
−∞ 0 x
f '( x ) = 3 x 2 , f "( x ) = 6 x
 g'.( x ) = 3 x + 1, g"( x ) = 6 x , g"( 0) = 0
2
0 x
x − ∞ 0 + ∞ x x −∞ 0 +∞
f "(x) − 0 + 0
g" ( x ) − 0 +
convexite + ∞ g( x ) f ( x) = x3 + 2
Point
de f − ∞ 0 f est convexe sur [0,+∞[ et concave sur ]− ∞ ,0] 0 g( x ) = x 3 + x
d’inflexion

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Exemples : Peut-on appliquer le théorème de Rolle aux fonctions suivantes ? Si oui,


Théorème de Rolle : déterminer le(s) point(s) le vérifiant.
 f définie et continue sur [a , b] 1
 1) Soit f ( x) = 2 sur [− 2,2], D f = R { −1,1}
 f dérivable sur ]a , b[ ⇒ ∃ au moins c ∈ ]a , b[ tel que f ' (c ) = 0 x −1
 f ( a ) = f (b ) f est non définie sur [-2,2] car [− 2,2] ⊄ D f . Donc, On ne peut pas appliquer le
 théorème de Rolle à f sur [-2,2].
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On dit que c est un zéro de la fonction dérivée f’ 2) Soit x − 2 x > 0
f ( x) =  [ ]
sur [0,1], Df = R
f (x ) f (x )  2 x≤0
f ' (c ) = 0 f ' ( c1 ) = 0 f est définie sur [0,1] car [0,1] ⊆ D f
f est non continue sur [0,1] car f est discontinue en 0. En effet,
lim f ( x ) = − 2 ≠ f ( 0 )
x → 0+
f (a ) = f (b) Donc, on ne peut pas appliquer le théorème de Rolle à f sur [0,1].
f (a ) = f (b)
3) Soit f ( x ) = x − 1 sur [0,2], Df = R
x c2
c c1 x
x −1 x≥1 1 x>1
a b a f ( x) = 
b f (x) = 
− x + 1 x ≤ 1 − 1 x < 1
f ' (c 2 ) = 0
Un seul point vérifie le théorème de Rolle Deux points vérifient le théorème de Rolle
f est définie et continue sur [0,2] et f est non dérivable au point x0 = 1 ∈ ]0,2[.
En effet,
N.B. :
Avant d’appliquer le théorème de Rolle, il faut s’assurer que toutes les hypothèses f 'd (1 ) = 1 et f ' g (1 ) = − 1
susmentionnées sont bien vérifiées.
Donc, on ne peut pas appliquer le théorème de Rolle à f sur [0,2].

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x−1 Généralisation du théorème de Rolle :
4) Soit f ( x) = sur [0,1], D f = R { − 2}
x+2 Théorème : 
f est définie et continue sur [0,1] et dérivable sur ]0,1[. Mais f ( 0) ≠ f (1) f définie et continue sur [a ,+∞[

Donc, on ne peut pas appliquer le théorème de Rolle à f sur [0,1].  f dérivable sur ]a ,+∞[ ⇒ ∃ au moins c ∈ ]a ,+∞[ tel que f ' (c ) = 0
5) Soit f ( x ) = 2 x 3 − 2 x + 3 sur [0,1], Df = R  lim f ( x ) = f (a )
 x → +∞
f est définie, continue sur [0,1] et f est dérivable sur ]0,1[, f ' ( x ) = 6 x 2 − 2 et f ( 0 ) = f (1 ) = 3  f définie et continue sur ]- ∞ ,+∞[
MQ I :Mathématiques I

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Donc, on peut appliquer le théorème de Rolle à f sur [0,1] : ∃c ∈ ]0,1[ tel que f ' (c ) = 0 
 f dérivable sur ]- ∞ ,+∞[ ⇒ ∃ au moins c ∈ ]- ∞ ,+∞[ tel que f ' (c ) = 0
On a f '(c ) = 0 ⇔ 6c − 2 = 0 ⇔ c = 1 3 ⇔ c = m 3 3 Or c ∈ ]0,1[donc seul le point
2 2
 lim f ( x ) = lim f ( x )
c = 3 3 vérifie le théorème de Rolle appliqué à f sur [0,1].  x → −∞ x → +∞
Exemple : Soit ( ) ( )
(2 x + 1 ) x 2 + 1 − 2 x x 2 + x + 1 = 1 − x 2
Exercice : Montrer que l’équation x + ln(1 + x ) = 0 n’admet que 0 comme solution.
2 x2 + x + 1
f (x) = . f '( x ) =
Posons f ( x ) = x 2 + ln(1 + x ) D f = ]− 1,+∞[ x +1 2 (
x2 + 1
2
) x2 + 1( 2
)
Raisonnement par l’absurde : supposons que f admet un zéro, noté x0, autre que le point 0.  Sur [ 0 , +∞ [, f définie, continue sur [0 , +∞ [,f est dérivable sur ]0,+∞[ et xlim f ( x) = f (0) = 1
→+∞
x0 ∈ ]− 1,+∞[, x0 ≠ 0, f (0) = 0 et f ( x0 ) = 0 d’après le théorème de Rolle appliqué à f sur [0 , +∞ [: ∃ au moins c ∈ ]0,+∞[ tel que f ' (c ) = 0
Supposons que (0 < x0 ) même raisonnement si on suppose que (0 > x0 ) Ainsi, On a : f ' ( c ) = 0 ⇔ 1 − c = 0 ⇔ c = m 1 Or c ∈ ]0 , +∞ [
2

donc seul le point c=1 vérifie le théorème de Rolle appliqué à f sur [0 , +∞ [


f définie, continue sur [0,x0], dérivable sur ] 0,x0[, f ' ( x ) = 2 x + 1 = 2 x + 2 x + 1 et f (0) = f (x0)
2

 Sur] − ∞ , +∞ [ , f définie, continue et dérivable sur ] − ∞ , +∞ [ et xlim f ( x) = 1


D’après le théorème de Rolle, ∃c ∈ ]0, x0 [ 1+ x 1+ x →+∞
f ' (c ) = 0 d’après le théorème de Rolle appliqué à f sur ] − ∞ , +∞ [: ∃ au moins c ∈ ]− ∞,+∞[ tel que f ' (c ) = 0
On a : 2 c 2 + 2c + 1 On a : f ' ( c ) = 0 ⇔ 1 − c 2 = 0 ⇔ c = m 1 donc les points c1=-1 et c2=1 vérifient
f '(c ) = 0 ⇔ = 0 ⇔ 2c + 2c + 1 = 0
2

1+ c le théorème de Rolle appliqué à f sur ] − ∞ , +∞ [


Or ∆ = −4 < 0 d’où l’équation 2 c 2 + 2 c + 1 = 0 n’admet pas de solution réelle. Ce qui est
sur ]− ∞ ,+∞ [
2

Absurde. D’où le point 0 est le seul point solution de l’équation x 2 + ln(1 + x ) = 0 Exercice : Déterminer a pour que le théorème de Rolle s’applique à f ( x ) = e ax +x

Puis, en déduire le(s) point(s) vérifiant le théorème.

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Théorème des accroissements finis : Exemples :


 f est définieet continuesur [a, b]
 ⇒ ∃ au moinsc ∈ ]a, b[ tel que f (b) − f (a) = f ' (c)(b − a)
 f est dérivablesur ]a, b[
1) Soit f ( x ) = ln(1 + x 2 ) sur [0,1]. f définie et continue sur [0,1] et f dérivable sur ]0,1[.
Preuve : On pose g( x ) = f ( x ) − f ( a ) − f ( b) − f (a ) ( x − a ) Donc, on peut appliquer le théorème des accroissements finis à f sur [0,1]
b−a f (1) − f ( 0) 2x
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f (b) − f (a ) ∃c ∈ ]0,1[ tel que f ' (c ) = . Or f ' ( x ) =
g est définie et continue sur [a,b], dérivable sur ]a,b[ : g' ( x ) = f '( x ) − et 1− 0 1 + x2
b−a 2c
f (b ) − f (a ) f (b) − f (a ) f ' (c ) = ln( 2) ⇔ = ln( 2) ⇔ ln( 2)c 2 − 2c + ln( 2) = 0
g (a ) = f (a ) − f (a ) − (a − a ) = 0 et g (b ) = f (b ) − f (a ) − (b − a ) = 0 1 + c2
b−a b−a
D’après le théorème de Rolle, ∃ au moins c ∈ ]a , b[ tel que g' (c ) = 0 2) Soit f ( x ) = 1 x sur [a , b] ⊆ R ∗+ . Donner la formule des accroissements finis
introduisantθ ( h ) ∈ ]0 ,1[ puis déterminer lim θ(h) = ?
f (b ) − f (a )
h→ 0 −1
g' ( c ) = 0 ⇔ f ' ( c ) − = 0 ⇔ f ( b) − f (a ) = f ' ( c )(b − a ) f est définie et continue sur [a , b ], a ≠ 0 et f est dérivable sur ]a , b [ : f ' ( x) = 2
b−a x
f (a + h) − f (a )
∃ θ ∈ ]0 ,1 [ tel que f ' ( a + θ h ) =
c−a h
Remarque : c ∈]a , b[⇒ a < c < b ⇒ 0 < c − a < b − a ⇒ 0 < <1 1 1
b−a −
−1 −1 −1
c−a f '(a + θh) = a + h a = ⇔ = ⇔ (a + θh) 2 = a (a + h )
On pose, θ = donc θ ∈ ]0,1[ h a(a + h) ( a + θ h)2 a (a + h )
b−a a (a + h ) − a
c−a (a + θh)2 = a(a + h) ⇔ a + θh = a(a + h) ⇔ θ =
De plus, on pose b − a = h ⇒ b = a + h d’où, θ = ⇔ c = a + θh h
h a ( a + h) − a 0
f (b ) − f (a ) = f ' (c )(b − a ) ⇒ f (a + h) − f (a ) = f ' (a + θh)h Ainsi , θ( h) = et lim θ( h) = ( FI )
h h→ 0 0
En posant, a = x on écrit f ( x + h) − f ( x ) = f ' ( x + θh)h
Pour une valeur particulière, x = x0 on écrit f ( x 0 + h ) − f ( x 0 ) = f ' ( x 0 + θ h )h lim θ ( h ) = lim
( )(
a (a + h) − a a (a + h ) + a)= lim
a
= lim
1
=
1
h→ 0 h→ 0 (
h a (a + h) + a ) h→ 0 a (a + h ) + a h → 0
1+
h
+1
2
a
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Exercice : Application du théorème des accroissements finis :
Théorème : 
f est définie et continue sur [a , b]
En appliquant la formule des accroissements finis à f ( x ) = 1 + x sur [0, a ], a > 0 
a a  f est dérivable sur ]a , b[ ⇒ f d' ( a ) = l1 , f g' (b) = l 2
Montrer que < 1+ a −1<
2 1+ a 2  lim f ' ( x ) = l ∈ R, lim f ' ( x ) = l ∈ R
 x →a + 1
x →b −
2
1 Exemple :
f '( x ) =
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f est définie et continue sur [0, a ] ⊆ [− 1,+∞[ et f est dérivable sur ]0, a[ :  − 1 − 1 ≤ x ≤ 0  0

−1< x < 0
2 1+ x x −1
f (a ) − f (0) f ( x) = sur[− 1,1] f ( x) =  x − 1 et f ' ( x ) =  2 0< x<1
∃c ∈ ]0, a[ tel que f ' (c ) = x +1  x + 1 0 ≤ x ≤ 1  ( x + 1)2
a
f est définie et continue sur [-1,0] f est définie et continue sur [0,1]
1+ a −1 1 1+ a −1 a −2
f ' (c ) = ⇔ = ⇔ = 1+ a −1 f est dérivable sur ]-1,0[ : f ' ( x ) = 0 f est dérivable sur ]0,1[ : f ' ( x ) =
a 2 1+ c a 2 1+ c (1 + x )2
2 1 1
On a lim f ' ( x ) = lim− = ⇒ f g ' (1) =
lim f ' ( x ) = lim+ 0 = 0 ⇒ f d ' ( −1) = 0 x →1− x →1 (1 + x )
2
2 2
a a a x → −1 + x → −1
0 < c < a ⇒ 1< 1+ c < 1+ a ⇒ 2 < 2 1+ c < 2 1+ a ⇒ < < , (a > 0)
2 1+ a 2 1+ c 2 Remarque : La réciproque est fausse. Soit la fonction :
a a  2 1
D’où, < 1+ a −1<  x sin  x ≠ 0
f ( x) =   x
2 1+ a 2
 0 x=0
Théorème : (Inégalité des accroissements finis) Soit f une fonction dérivable sur un intervalle
1 1 f’ n’admet pas de limite au point 0. Cependant,
x ≠ 0, f ' ( x ) = 2 x sin  − cos .
 x  x
ouvert I telle que ∃m , M ∈ R vérifiant ∀x ∈ I m ≤ f ' (x) ≤ M f ( x ) − f (0) 1
lim = lim x sin  = 0.
Alors, x→0 x−0 x →0
 x
Ainsi,
∀a , b ∈ I a ≤ b on a m (b − a ) ≤ f (b ) − f (a ) ≤ M ( b − a ) f ( x ) − f (0)
lim =l⇒ / lim f ' ( x ) = l
x → x0 x−0 x → x0

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Formule généralisée des accroissements finis : Règle de l’Hospital : Application de la formule généralisée des accroissements finis à la
Théorème : 0 ∞
forme indéterminée ou
 f , g sont définies et continues sur [a , b] 0 ∞
 f (b ) − f (a ) f ' (c )
 f , g sont dérivables sur ]a , b[ ⇒ ∃c ∈ ]a , b[ tel que = Théorème :
 g' ( x ) ≠ 0 g (b ) − g (a ) g' ( c )
 ∀ x ∈ ]a , b[  f , g sont définies et continues au V (a)
f ( a + h) − f ( a ) f ' ( a + θh) 
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⇒ ∃θ ∈ ]0,1[ tel que =  f , g sont dérivables au V (a) (sauf peut être en a)  f '( x) f ( x) 
g ( a + h) − g ( a ) g ' ( a + θh)  ⇒  lim = l ⇒ lim = l 
Exemple : f ( x ) = lim g ( x ) = α (α = 0 ou α = ∞ )  x→ a g'( x ) x→ a g ( x )
 lim
x →a x→ a

Formule généralisée des accroissements finis appliquée à f et g sur [0,1] avec,  g ( x ) ≠ 0 , g ' ( x ) ≠ 0 ∀ x ∈ V (a)
f ( x ) = e x et g ( x ) = ln(1 + x ) 
Remarque :
f et g sont définies et continues sur [0,1] et dérivables sur ]0,1[ Si f'/g' donne encore Forme Indéterminée; passez à f''/g'', f(3)/ g(3)/…, si ces dérivées vérifient les
1 conditions susmentionnées de la règle de l’Hospital à chaque fois qu’on trouve la FI
f '( x) = e x et g' ( x ) = avec g' ( x ) ≠ 0 sur ]0,1[
1+ x x ln( x ) − x + 1 0
Exemple 1 : lim = ( FI ) Appliquons la règle de l’Hospital à f et g
f ' ( c ) f (1) − f ( 0)
x →1 ( x − 1) ln( x ) 0
∃ au moins c ∈ ]0,1[ tel que = On pose, f ( x ) = x ln( x ) − x + 1 et g ( x ) = ( x − 1) ln( x ). f et g définies et continues au voisinage de 1
g' ( c ) g(1) − g (0)
f '( x ) ln( x ) 0
f ' ( c ) f (1) − f (0) ec e − e0 e −1 lim = lim = ( FI ) Donc f et g sont dérivables au voisinage de 1.
= ⇔ = ⇔ (1 + c )e c = x→1 g'( x ) x→1 x −1 0
ln( x ) +
g' ( c ) g(1) − g(0) 1 ln( 2) ln( 2) x x −1
1+ c f ' ( x ) = ln( x ) et g' ( x ) = ln( x ) + . Appliquons une autre fois la règle de l’Hospital à f’ et g’
x
f’ et g’ définies, continues et dérivables au voisinage de 1. f "( x ) = 1 x et g"( x ) = 1 x + 1 x
2
Le point c ∈ ] 0 ,1 [ vérifiant le théorème généralisé des accroissements finis appliqué à f et 1
g sur [0,1] est solution de l’équation ln( 2)(1 + c )e c = e − 1 lim
f "(x)
= lim x 1
⇒ lim
f '( x ) 1
⇒ lim
f (x) 1
= = =
x→ 1 g" ( x ) x→ 1 1 1 2 x→1 g'( x ) 2 x→ 1 g( x ) 2
+
x x 2

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Exemple 2 :
ln( x ) ∞ ln( x ) ∞
lim = ( FI ) et lim x 2 ln( x ) = lim+ = ( FI )
x→∞ x ∞ x→ 0+ x→0 1 ∞
1
ln( x )
x2 Chapitre III
lim x = 0 + ⇒ lim = 0+
x → +∞ 1 x → +∞ x
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1
− x2 ln( x )
lim + x = lim + = 0− ⇒ lim = lim + x 2 ln( x ) = 0 − On introduit dans ce chapitre un outil essentiel
x→0 − 2 x→0 2 x→ 0+ 1 x→ 0

x 3
x 2
f ( x) f '( x) en analyse à savoir les développements limités.
Remarque : La réciproque de la règle de l’Hospital est fausse : lim =l ⇒
/ lim =l
x →a g( x ) x →a g' ( x )

Exemple :
Il permet, entre autres, de faire l’étude locale
 2 1
 x cos  x≠0
f ( x) =   x et g( x ) = sin x des fonctions au voisinage d’un nombre fini ou
0 x=0
infini.
On donne et justifie les principales techniques
de calcul de développements limités.

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Formule de Taylor : Remarques :


Formule de Taylor -Lagrange à l’ordre n : Soit a , b ∈ R. a ≠ b  Formule valable pour tout x0 ∈ [a , b ] et tout x = x 0 + h ∈ [a , b ] : ∃θ ∈ ]0,1[
x − x0 ( x − x0 )2 ( x − x0 )n ( x − x0 )n+1
f ( x) = f ( x0 ) + f '( x0 ) + f "( x0 ) + L+ f ( n) ( x0 ) + f (n+1) ( x0 + θ( x − x0 ))
 f est de classe n sur [a , b] 1! 2! n! (n + 1)!
 ( n + 1) C ⇒ ∃ au moins c ∈ ]a , b[ tel que  En posant x0 = 0 on trouve la formule de Mac-Laurin avec le reste de Lagrange à l’ordre n :
 f existe et définie sur ]a , b[ x x2 xn x n +1
f ( x ) = f ( 0) + f ' ( 0) + f " ( 0) + L + f ( n ) ( 0) + f ( n +1 ) (θx ) θ ∈ ]0,1[
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n (b − a ) p (b − a ) n + 1 1! 2! n! ( n + 1)!
f (b) = ∑ f ( p ) (a ) + f ( n + 1) ( c )  Pour n = 0, c’est la formule des accroissements finis.
p=0 p! ( n + 1)!
14442444 3 14442444 3 Exemple : Écrire le développement de la fonction f ( x ) = ln( x ) suivant les puissances entières de
Partie régulièree à l' ordre n Reste de Lagrange d' ordre n

ou encore ( x − 1) en s’arrêtant au terme contenant ( x − 1 ) 3


n n+1
b−a (b − a ) 2
(b − a ) (b − a ) f est bien définie, continue et infiniment dérivable sur[1 , x ] et les dérivées successives sont
f (b) = f (a ) + f ' (a ) + f ( 2) (a ) + L + f ( n) (a ) + f ( n + 1) ( c )
1! 2! n! ( n + 1)!
continues sur[1 , x ]. On applique donc la formule de Taylor avec le reste de Lagrange à cette
Egalité qu' on peut l' écrire, en posant, b = a + h , c = a + θ h , θ ∈ ]0 ,1[ : fonction. ∃ θ ∈ ]0 ,1 [ tel que :
n
hp hn+1
f (a + h ) = ∑ f ( p ) (a )
p!
+ f ( n + 1) (a + θh)
( n + 1)! x −1 ( x − 1)2 ( x − 1)3
p=0 f ( x ) = f (1) + f ' (1) + f " (1) + f ( 3 ) (1 + θ( x − 1))
h h2 hn hn+1 1! 2! 3!
= f (a ) + f '(a ) + f "(a ) + L + f ( n ) (a ) + f ( n + 1) (a + θh) 1 −1 −2
1! 2! n! ( n + 1)! Or, f '( x ) = , f "( x ) = , f ( 3) ( x ) =
, f (1) = 0, f ' (1) = 1, f " (1) = −1
x x2 x3
1 1
D’où f ( x ) = ( x − 1) − ( x − 1)2 − ( x − 1)3 θ ∈ ]0,1[
3(1 + θ( x − 1))
3
2

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Formule de Taylor-
Taylor-Young à l’ordre n : Exemples : Application de la Formule de Mac-Laurin avec reste de Young,
n
f est de classe C sur un intervalle ouvert I. Soient a , x ∈ I
n ( x − a) p
C

f ( x) = ∑ f ( p) (a) + ( x − a)n ε( x) avec limε( x) = 0 1) à l’ordre n, à f ( x ) = e x . On a f est infiniment dérivable sur R ( f est de classe sur R )
p =0 p! x →a
(k ) x (k )
Egalité qu' on peut l' écrire, en posant, x = a + h, f ( x) = e ∀k ∈ N Ainsi , f ( 0) = 1 ∀k ∈ N
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n
xp n
xp
n
f ( a + h) = ∑ f ( p ) ( a )
hp
+ h n ε ( h)
f (x) = ∑ f ( p)
(0)
p!
+ x n ε ( x ) avec lim ε ( x ) = 0 ou encore f ( x ) = ∑ f
x → 0
( p)
(0)
p!
+ o( x n )
p=0 p! 123 p=0 p=0
Reste de YOUNG
h h2 hn
n
xp x x2 x3 xn
= f ( a ) + f ' (a ) + f " (a ) + L + f ( n ) ( a ) + hnε( h) avec lim ε( h) = 0 ex = ∑ + o( x n ) = 1 + + + +L+ + o( x n )
1! 2! n! p = 0 p! 1! 2! 3! n!
h→ 0

n u(h)
On a l’égalité u ( h ) =0 o ( h ) si lim = 0 . Notons que : o( hm + n ) = hm o( hn ) 2) à l’ordre n, à f ( x ) = e − x .On change x par –x dans le DL de e x puisque quand x → 0, − x → 0
h→ 0 hn
( −1) p x p
n
x x2 x3 xn
Aussi, Le reste de Young se note hnε( h) = o( hn ) (Notation de Landau). Ainsi, e− x = ∑ + o( x n ) = 1 − + − + L + ( −1)n + o( x n )
h h 2
hn p=0 p ! 1! 2! 3! n!
f (a + h) = f (a ) + f ' (a ) + f " (a ) + L + f ( n ) (a ) + o( hn )
1! 2! n!
Remarques : A l’ordre 1, la formule s’écrit : x x ln( a )
3) à l’ordre n, à f ( x ) = a = e , a > 0 . On remplace x par x ln( a ) dans le DL de e x
f (a + h) = f (a ) + f ' (a )h + hε( h) avec lim ε( h) = 0
h→ 0 puisque quand x → 0, x ln( a ) → 0
C’est-à-dire, f a pour dérivée f ’(a) en a. n
ln p (a ) x p ln( a ) x ln 2 (a ) x 2 ln 3 (a ) x 3 ln n (a ) x n
Pour a=0 on obtient la formule de Mac-Laurin avec reste de Young à l’ordre n : e x ln( a ) = ∑ + o( x n ) = 1 + + + +L+ + o( x n )
p=0 p! 1! 2! 3! n!
n
xp
f ( x ) = ∑ f ( p) (0) + o( x n )
p!
n
ln p (a ) x p ln( a ) x ln 2 (a ) x 2 ln 3 (a ) x 3 ln n (a ) x n
p=0 ax = ∑ + o( x n ) = 1 + + + + L+ + o( x n )
p=0 p! 1! 2 ! 3 ! n!
Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 89 Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 90

C sur ]− 1, +∞ [

6) à l’ordre n à f ( x ) = (1 + x)α , α ∈ R On a f est de classe
C

4) à l’ordre 2n+1, à f ( x ) = cos( x ). ( f est de classe sur R )
 π  π  π f ( k ) ( x ) = α( α − 1)( α − 2)L(α − k + 1)(1 + x )α − k
f ( 0 ) ( x) = f ( x) = cos(x ), f '( x ) = − sin( x ) = cos x − , f "( x) = − sin x +  = cos x + 2  ∀k ∈ N ∗
 2  2  2 f ( k ) ( 0) = α(α − 1)(α − 2 )L(α − k + 1)

 π  ( −1)
p
 π k = 2p n
α(α − 1)L( α − p + 1) p α( α − 1)L( α − n + 1) n
f ( k ) ( x ) = cos x + k  ∀k ∈ N ainsi f ( k ) (0) = cos k  =  ∀k ∈ N (1 + x )α = ∑
α
x + o( x n ) = 1 + x +
α( α − 1) 2
x + L+ x + o( x n )
 2  2  0 k = 2p+1 p! 1! 2! n!
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
p=0

n
x2 p x2 x4 x6 x 2n
cos( x ) = ∑ ( −1) p
(2 p)!
+ o( x 2 n + 1 ) = 1 − + −
2! 4! 6!
+ L + ( −1)n
(2n)!
+ o x 2n +1 ( ) On pose α = 1
2 1 1 2 1 . 3 .5 L ( 2 n − 3 ) n
p=0 1+ x = 1+ x− x + L + ( − 1) n x + o( x n )
2 2 .4 2 .4 .6 L ( 2 n )
C

5) à l’ordre 2n+2, à f ( x ) = sin( x ) ( f est de classe sur R )
On pose α = − 1 n
1
f (0)
( x ) = f ( x ) = sin( x ),
 π
f ' ( x ) = cos( x ) = sin  x − ,
 π  π
f " ( x ) = cos  x −  = sin  x − 2  = ∑ ( −1) p x p + o( x n ) = 1 − x + x 2 − x 3 + L + ( −1) n x n + o( x n )
 2  2  2 1 + x p=0
 π  ( −1)
p
 π k = 2p+1 On pose α = − 1 et on change x en –x
f ( k ) ( x ) = sin x − k  ∀k ∈ N ainsi f ( k ) ( 0) = sin k  =  ∀k ∈ N
 2  2  0 k = 2p 1 n

1− x
= ∑x p
+ o( x n ) = 1 + x + x 2 + x 3 + L + x n + o( x n )
n
x 2 p +1 x 3 x5 x7 x 2n + 1 Exercice :
p=0

sin(x) = ∑ (−1) p + o( x 2n + 2 ) = x − + − + L + (−1)n + o( x 2n+ 2 )


p=0 (2 p + 1)! 3! 5! 7! (2n + 1)!
Calculer les développements suivant les puissances entières de x en s’arrêtant au terme x6 des
Remarques : fonctions suivantes :
 La partie régulière de cos(x) est paire 1 1 1 1 1
1− x, 1 + x2 , , , , et
 La partie régulière de sin ( x ) est impaire 1+ x 1− x 1 + x2 1 − x2 1 + x2

Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 91 Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 92
Développement limité polynomial au V(0) :
f est définie au V(0) sauf peut être en 0. Soit n > 0 Théorème : si f admet un DLn au V(0) de partie régulière P, alors,
Définition : f admet un Développement Limité d’ordre n au V(0) (de façon abrégée  La partie régulière du DLn est unique
DLn(0) ) si :
 f admet un DLk au V(0) pour tout 0 ≤ k ≤ n dont la partie régulière est le
∃ P ∈ R[ X ], deg (P) ≤ n et ∃ ε une application définie au V(0) sauf peut être en 0, lim ε( x ) = 0
x→0 Tronqué de P au degré k (Tk[P])
f ( x ) = P ( x ) + x n ε ( x ), P ( x ) = a 0 + a 1 x + Ln + a n x n avec a 0 , a 1 , a 2 , L , a n ∈ R
 Si f(x) est paire alors la partie régulière du DL est paire
Cela peut s’écrire avec la notation de Landau : f ( x ) = ∑ a k x + o ( x )
k n
MQ I :Mathématiques I

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k=0
 Si f(x) est impaire alors la partie régulière du DL est impaire
x n ε ( x ) est dite la partie régulière, principale ou polynomiale du développement limité à l’ordre n Exemples :
P ( x ) est la partie complémentaire ou le reste d’ordre n de ce développement limité 1
1) Soit le DLn au voisinage de 0, = 1 + x + x 2 + L + x n + o( x n )
Exemples : 1− x
le DL3 au voisinage de 0,
1) Soit f ( x ) = a0 + a1 x + a2 x 2 + L + an x n + an + 1 x n + 1 + L + am x m , (n < m )
1
(
f ( x ) = a0 + a1 x + a2 x 2 + L + an x n + x n an + 1 x + L + am x m − n ) = 1 + x + x 2 + L + x n + x n ε 1 ( x ), lim ε 1 ( x ) = 0
m−n
1− x x→0
On pose, ε( x ) = an + 1 x + L + am x , et lim x→0
ε( x ) = 0 = 1 + x + x 2 + x 3 + x 3 ( x + x 2 + L + x n − 3 + x n − 3 ε 1 ( x )), lim ε 1 ( x ) = 0
Ainsi, f admet un DLn au V(0) : f ( x) = a0 + a1 x + a2 x + L + an x + x ε( x ),
n n x→0
2
limε( x ) = 0
x →0 = 1 + x + x 2 + x 3 + x 3 ε ( x ), ε ( x ) = x + x 2 + L + x n − 3 + x n − 3 ε 1 ( x ), lim ε ( x ) = 0
1 x→0
2) f (x) = admet un DLn au V(0). En effet,
1 − x 2
f ( x) =
1
1− x
= 1 + x + x + x + o( x )
2 3 3

+x
1 − x n+1 = (1 − x)(1 + x + x 2 +L+ x n ), x ≠1 f(x
) =1 2) La partie régulière du développement limité au V(0) de x a cos(x) ne contient que des
1 xn+1 1  x  puissances paires x2 x4 x6 x 2n
= 1+ x + x2 +L+ xn + ⇒ = 1+ x + x2 +L+ xn + xn  cos( x ) = 1 − + − + L + ( − 1) n + o x 2n+1 ( )
1− x 1− x 1− x  1− x  2! 4! 6! ( 2 n )!
x f(x)=
1
On pose : ε( x ) = et lim ε( x ) = 0 1+x
+x 2 Approximation 3) La partie régulière du développement limité au V(0) de x a sin(x) ne contient que des
1− x x →0
1
= 1 + x + x 2 + L + x n + x n ε( x ) polynomiale puissances impaires
D’où, x3 x5 x7 x 2n+1
1− x x
3

1 x+
x
2+
sin( x ) = x − + − + L + ( − 1) n + o( x 2 n + 2 )
= 1 + x + x 2 + L + x n + o( x n ) )=
1+ 3! 5! 7! ( 2 n + 1 )!
f(x
1− x -1 0 1
Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 93 Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 94

Développement limité à droite et à gauche de 0 : f est définie au V(0) sauf peut être en 0.
Définitions : Développement limité polynomial au V(x0) :
Définition : f est définie au V(x0) (sauf peut être en x0). f admet un DLn au V(x0) si :

f admet un DLn à gauche de 0 si ∃ P ∈ R[ X ], deg (P) ≤ n ∃ η > 0 et ∃ ε une application ∃ P ∈ R[ X ], deg( P ) ≤ n et f ( x ) = P ( x − x 0 ) + ( x − x 0 ) n ε ( x ) avec lim ε ( x ) = 0
x→ x0
définie sur ]− η, 0[ ∀ x ∈ ]− η ,0[ n
f ( x ) = P ( x ) + x ε( x ) lim ε ( x ) = 0 On écrira aussi : n
x → 0- f ( x ) = ∑ a k ( x − x0 ) + o ( x − x0 )
k
( n
)
MQ I :Mathématiques I

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f admet un DLn à droite de 0 si ∃ P ∈ R[ X ], deg (P) ≤ n ∃ η > 0 et ∃ ε une application k =0
Remarque :
définie sur ]0 , η[
∀ x ∈ ]0 , η[ f ( x ) = P ( x ) + x nε( x ) lim ε ( x ) = 0 On peut se ramener du V(x0) au V(0) en posant x = x 0 + h . Ainsi, h → 0 quand x → x 0
x→0+
Exemple :  1 ∃ P ∈ R[ X ], deg( P ) ≤ n et f ( x 0 + h ) = P ( h ) + h n ε ( h ) avec lim ε ( h ) = 0
1  x≤0 h→ 0
Soit f ( x ) = on a f ( x) = 1 − x Exemple : Cherchons le DLn de f ( x ) = e x − 1 au V(1)
1+ x 
1
x≥0 On pose, x = 1 + h , quand x → 1, h → 0 . Ainsi, f (1 + h ) = e h
1 + x Or h h h2 h 3 hn n h h2 h 3 hn n
f admet un DLn à gauche de 0 : e = 1+ + + + L+ + h ε ( h) = 1 + + + + L+ + o( h )
1! 2! 3! n! 1! 2! 3! n!
1  x  x Puis on remplace h par x - 1,
= 1 + x + x2 + L+ xn + xn , ε1( x) = et lim− ε1( x) = 0
1− x  1− x  1− x x→0
x − 1 ( x − 1) 2 ( x − 1)3 ( x − 1)n
f admet un DLn à droite de 0 : e x −1 = 1 +
1!
+
2!
+
3!
+ L+
n!
+ o ( x − 1)n ( )
1  (−1) x  n+1
(−1) x n+1
N.B. :
= 1 − x + x2 − L+ (−1)n xn + xn  , ε2( x) = et lim+ ε2 ( x) = 0
1+ x  1+ x  1+ x x→0
On exprime toujours la partie régulière du DLn(x0) suivant les puissances croissantes de (x-x0) et
Remarque :
lim f ( x ) ∈ R non pas suivant celle de x
Si f admet un DL(0) alors x→0

Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 95 Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 96
Développement limité asymptotique auV( ∞ ): Opérations sur les développements limités au V(0) :
Définition : f est définie auV( ∞ ). f admet un DLn auV( ∞ )n si : f et g admettent des DLn au V(0) :
1 1
∃ P ∈ R[ X ] tels que deg( P ) ≤ n et f ( x ) = P   +   ε ( x ) avec lim ε ( x ) = 0
Ou encore : n  x  x x → +∞
∃ F ∈ R[ X ] tels que deg (F) ≤ n et f ( x ) = F ( x ) + x nε1 ( x ) avec lim ε 1 ( x ) = 0
a  1 
f ( x ) = ∑ kk + o n  x→0

k =0 x x  ∃ G ∈ R[ X ] tels que deg (G) ≤ n et g ( x ) = G ( x ) + x nε 2 ( x ) avec lim ε 2 ( x ) = 0


1
Remarque : On peut se ramener du V( ∞ )au V(0) en posant x = Ainsi, h → 0 quand x → +∞
x→0
MQ I :Mathématiques I

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h Somme des DL :
1
∃ P ∈ R[ X ] tels que deg( P ) ≤ n et f   = P (h ) + h ε ( h ) avec lim ε ( h ) = 0
n
f+g admet un DLn au V(0) :
1  h h→ 0

Exemple : Donner le DLn de f ( x ) = e xau V( ∞ ) ∃P = F + G ∈ R[ X ], deg (P) ≤ n et ( f + g )( x ) = P ( x ) + x nε ( x ) avec lim ε ( x ) = 0


x →0
1 1 En effet : ( f + g )( x ) = f ( x ) + g ( x )
On pose x = , quand x → +∞ , h → 0 . Ainsi, f   = e h
h h = F ( x ) + x n ε1 ( x ) + G ( x ) + x nε 2 ( x )
n 1
Or e h = 1 + h + h + h + L + h + o ( h n ) Puis on remplace h par x
2 3

1! 2!
3! n! = (F ( x ) + G ( x ) ) + x n (ε 1 ( x ) + ε 2 ( x ) )
1
1 1 1 1  1 
Il suffit de poser : P = F + G ∈ R [ X ], deg( P ) ≤ n , ε ( x ) = ( ε 1 + ε 2 )( x ) et lim ε ( x ) = 0
x→0
ex = 1+ + + +L+ + o n 
x 2! x 2 3! x 3 n! x n  x 
Comme on peut toujours se ramener duV(x0) ou duV(∞ ∞ ) au V(0), toutes les propriétés du DLn Exemple : Calculer les développements limités de e + e ( x −x
) et (e x
−e −x
) au V(0) :
au V(0) se généralisent au DLn au V(x0) et au V(∞∞) x x2 x3 xn x x2 x3 xn
ex = 1+ + + +L+ + o( x n ) et e− x = 1 − + − + L + ( −1) n + o( x n )
1! 2! 3! n! 1! 2! 3! n!
Calcul du DLn au V(0) V(0) : Les précieuses formules de Taylor et de Mac-Laurin avec reste de Young sont
les outils privilégiés pour calculer le DL d’une fonction en un point. On se ramène au V(0) x2 x4 x2 p
x p
n e x + e− x = 2 + 2 + 2 +L+ 2 + o( x 2 p + 1 )
f ( x ) = f (0) + ∑ f ( p ) ( 0 ) + x n ε ( x ) avec lim ε ( x ) = 0 2! 4! ( 2 p)!
avec 2 p + 1 ≤ n
p = 1 p!
x→ 0
x x3 x5 x 2 p +1
NB. En général, un développement limité n’est pas toujours donné par la formule de Taylor-Young e x − e− x = 2 + 2 + 2 +L+ 2 + o( x 2 p + 2 )
1! 3! 5! ( 2 p + 1)!

Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 97 Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 98

Généralisation de la somme : Multiplication par un scalaire :


Si au V(0), f admet un DLn et g admet un DLm alors, Soitλ ∈ R ∗ , (λ f ) définie au V(0) et admet un DLn au V(0),
f+g admet un DLp au V(0) avec p ≤ inf{ n , m } ∃P = λF ∈ R[ X ], deg(P) ≤ n et (λf )( x) = P( x) + x nε( x) avec lim ε( x) = 0
x →0
Exemple : Soient, en effet : ( λ f )( x ) = λ ( f ( x ))
1 1 1 1 1 4
f ( x ) = x + x 2 − x 3 + o ( x 3 ) et g ( x ) = 1 − x 2 + x 3 − x + o( x 4 ) (
= λ F ( x ) + x nε1 ( x ) )
MQ I :Mathématiques I

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3 5 3 6 12
= (λ F ( x ) ) + x n (λε 1 ( x ) )
Calculons DL2 au V(0) de f + g . On a, 2 ≤ inf{ 3 ,4 } Il suffit de poser :
P = λ F ∈ R [ X ], deg( P ) ≤ n et ε ( x ) = λε 1 ( x )
1 1
Exemple : Calculer les développements limités de cosh( x ) = (e x + e − x ) et sinh( x ) = (e x − e − x )
( f + g)( x) = f ( x) + g( x) 2 2
1 1 x2 x4 x2 p  x 2 x4 x2 p
cosh( x ) = (e x + e − x ) =  2 + 2 +2 + L+ 2  + o( x 2 p + 1 ) = 1 + + + L+ + o( x 2 p + 1 )
 1 1   1 1 1  2 2 2! 4! ( 2 p)!  2! 4! ( 2 p)!
=  x + x 2 − x3 + o( x 3 )  +  1 − x 2 + x 3 − x4 + o( x4 ) 
 3 5   3 6 12 
1 1 x x3 x5 x 2 p +1  x x3 x 5 x 2 p+1
cosh( x ) = (e x − e − x ) =  2 + 2 +2 +L+ 2  + o( x 2 p + 2 ) = 1 + + + +L+ + o( x 2 p + 2 )
2 2  1! 3! 5! ( 2 p + 1)!  1! 3! 5! ( 2 p + 1)!
1 1
= x + x 2 + 1 − x 2 + o( x2 ) Remarque :
3 3
Soient fi des fonctions admettant des DL de parties régulières respectives Pi. Toute combinaison
= 1 + x + o( x 2 )
linéaire de fi admet un DL de partie régulière une combinaison linéaire des Pi

Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 99 Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 100
Exemples :
Produit :
f × g admet un DLn au V(0),
∃P = Tn [( FG)( x)] ∈ R[ X ], deg(P) ≤ n et ( f × g)( x) = P( x) + x nε( x) avec lim ε( x) = 0
x →0 1) Développement limité de e x sin( x ) à l’ordre 4,
en effet :
( f × g )( x ) = f ( x ) g( x) x3 x x2 x3 x4
( ) (
= F ( x ) + x nε 1 ( x ) × G ( x ) + x nε 2 ( x ) ) sin( x ) = x − + o x4 ( ) et ex = 1 + + + + + o( x 4 )
MQ I :Mathématiques I

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6 1! 2! 3! 4!
(
= ( FG )( x ) + x n F ( x )ε 2 ( x ) + G ( x )ε 1 ( x ) + x n ε 1 ( x )ε 2 ( x ) ) 
e x sin( x ) =  1 + x +
x 2
+
x 3
+
x 4

+ o( x 4 )  x −
x 3

+ o x 4  ( )
Or deg( FG) = deg( F ) + deg(G) ≤ 2n. Posons deg( FG ) = m  2 6 24  6 
x3 x4 x3 x4
= x−
6
+ x2 −
6
+
2
+
6
+ o x4 ( )
( FG )( x ) = a0 + a1 x + L + a n x n + a n + 1 x n + 1 + a n + 2 x n + 2 + L + a m x m avec m ≤ 2 n
1
= ( a 0 + a1 x + L + a n x n ) + x n ( a n + 1 x + a n + 2 x 2 + L + a m x m − n ) = x + x 2 + x 3 + o x4
3
( )
= P ( x ) + x n R( x ) deg( P ) ≤ n, val ( R ) ≥ 1 3
2) Développement limité de sin ( x ) à l’ordre 6,

( f × g )( x ) (
= ( FG )( x ) + x n F ( x )ε 2 ( x ) + G ( x )ε 1 ( x ) + x n ε 1 ( x )ε 2 ( x ) )  x3 
3
 x3  
3

sin 3 ( x ) =  x − ( )
+ o x 4  = T6  x −   + o x 6 ( )
(
= P ( x ) + x n R ( x ) + F ( x )ε 2 ( x ) + G ( x )ε 1 ( x ) + x n ε 1 ( x )ε 2 ( x ) )  6   6  

n+ m
Il est très utile de mettre des puissances de x en facteur tout en sachant que, o( x ) = x m o( x n )
Il suffit de poser :
P ( x ) = a 0 + a 1 x + L + a n x n = Tn [( FG )( x ) ], P ( x ) est le Tronqué au degré n de ( FG )( x ), 3 3 3
 x3   x2   x2   x2  x5
deg( P ) ≤ n , ε ( x ) = R ( x ) + F ( x )ε 2 ( x ) + G ( x ) ε 1 ( x ) + x n ε 1 ( x ) ε 2 ( x ) et lim ε ( x ) = 0 sin 3 ( x ) =  x −
6
( )
+ o x 4  = x 3  1 −
6
( )
+ o x 3  = x 3  1 −
6 
( )
 + o x 6 = x 3  1 −
2 
( )
 + o x6 = x3 −
2
+ o x6 ( )
x→0      

Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 101 Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 102

Généralisation du produit : f
Quotient : Supposons que val(G) = 0 (i .e., G(0) ≠ 0). admet un DLn au V(0)
g
Si f admet un DLn au V(0), et si g admet un DLm au V(0) f
∃P ∈ R[ X ] tels que deg (P) ≤ n et ( x ) = P ( x ) + x nε ( x ) avec lim ε( x) = 0
f ( x ) = a p x p + a p + 1 x p + 1 + L + an x n + o( x n ) p≥0 g x→0

g ( x ) = bq x q + bq + 1 x q + 1 + L + b m x m + o ( x m ) q≥0 où P(x) est le quotient de la division suivant les puissances croissantes de F(x)
Au V(0), pour calculer DLk (k ≤ inf{ n , m } ) de f × g il suffit de calculer DLk-q de f et DLk-p de g par G(x) à l’ordre n, en effet :
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
Exemples : ∃! Q , R ∈ R[ X ] F ( x ) = G ( x ) P ( x ) + x n + 1 R ( x ) avec deg( P ) ≤ n
1 1 1 1 1
1) f (.x ) = x + 3 x + 6 x + o( x ) et g( x ) = 1 − x + 3 x − 6 x + 12 x + o( x )
2 3 3 2 3 4 4
F ( x ) = f ( x ) − x n ε1 ( x ) et G ( x ) = g( x ) − x nε 2 ( x )
Calculons DL2 (2 ≤ inf{ 3 ,4 }) au V(0) de f × g Or
 1  2
f ( x ) × g( x ) =  x + x 2 + o( x 2 )  × (1 − x + o( x )) = x − x 2 + o( x 2 )
( )
F ( x ) = G( x ) P ( x ) + x n+1 R( x ) ⇒ f ( x ) − x nε 1 ( x ) = g( x ) − x nε 2 ( x ) P ( x ) + x n+1 R( x )
 3  3
2) Calculer le DL8 au V(0) de f ( x ) = (sin( x ) − x )ln( 1 + x ) ⇒ f ( x ) = g( x ) P ( x ) + x n ( xR( x ) + ε 1 ( x ) − P ( x )ε 2 ( x ))
DL8-1 (0) (sin( x ) − x ) = − 1 x 3 + 1 x 5 − 1 x 7 + o( x 7 )
3! 5! 7!
f ( x)  xR( x ) + ε 1 ( x ) − P ( x )ε 2 ( x ) 
DL8-3 (0) 1 2 1 3 1 4 1 5 ⇒ = P ( x ) + x n  
ln( 1 + x ) = x − x + x − x + x + o( x 5 ) g( x )  g( x ) 
2 3 4 5

 1 1 1  1 1 1 1 
f ( x ) =  − x 3 + x 5 − x 7 + o( x 7 )  x − x 2 + x 3 − x 4 + x 5 + o( x 5 )  Il suffit de poser : xR ( x ) + ε 1 ( x ) − P ( x )ε 2 ( x )
 3! 5! 7!  2 3 4 5  ε( x ) = avec lim ε ( x ) = 0
g( x ) x→ 0
1  1  5 1 1  6  1 1  7  1 1 1
= − x4 +  x +  − x +  − x +  − −  x 8 + o( x 8 ) f ( x)
3!  3!2   5! 3!3   3!4 5!2   5!3 3!5 7!  D’où, = P ( x ) + x nε( x ) avec lim ε ( x ) = 0
g( x ) x→0

Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 103 Prof. : Amale LAHLOU Semestre S2 / Module 6 / Méthodes Quantitatives I Diapositive 104
Exemple : Composition (substitution) : Supposons que lim g( x ) = 0 ( i .e ., G (0) = 0) alors
x→0
sin( x ) f o g admet un DLn au V(0) :
Calculer le DL3 au V(0) de tan(x ). On sait que tan( x ) =
cos( x ) ∃P ∈ R[ X ] tels que deg(P) ≤ n et ( f o g)( x ) = P( x ) + x nε( x) avec lim ε( x) = 0
x3 x2
sin( x ) = x − ( )
+ o x3 et cos( x ) = 1 −
+ o x3 ( ) avec cos(0) = 1 ≠ 0 x →0

6 2 P ( x ) = Tn [F (G ( x ) )] ∈ R [ X ], P ( x ) est le Tronqué au degré n de F (G ( x ) )


Division suivant les puissances croissantes de sin( x ) par cos( x ) à l’ordre 3 :
Exemple : Calculer le DL3 au V(0) de e cos( x ) On pose, f ( x ) = e x et g ( x ) = cos( x )
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
x 3
x 2
x − x2
x3  x 2  x3   x2  6
1 −
2 DL3 au V(0) de g ( x ) = cos( x ) u = cos( x ) = 1 − + o x3 ( )
Donc, x− =  1 −  x +  + x 3   2
6  2  3   6  −x +
x3
x +
x3
u u 2
u 3
2 3 DL3 au V(0) de f ( u) = e u : eu = 1 + + + + o( u3 )
Ainsi, x3 x3 1! 2! 3!
tan( x ) = x + + o( x 3 ) 2 3
L’écriture suivante : e cos( x ) = 1 +  1 − x  + 1  1 − x  + 1  1 − x  + o( x 3 )
2 2 2
3 3
x3 x5   
2  2  
2   6 2 
− + 
3 6
Exercice : x5 est fausse car lim g ( x ) = 1 ≠ 0
x→0
6 Cependant, on peut écrire,e cos( x ) = e cos( x ) − 1 + 1 = e × e cos( x ) − 1 et on pose,
Calculer DL4 au voisinage de 0 de la fonction : f ( x) = e x et g ( x ) = cos( x ) − 1 avec lim g ( x ) = 0
x→0

x2
 1 + tan( x )  DL3 au V(0) de g( x ) = cos( x ) − 1 u = cos( x ) − 1 = − ( )
+ o x3
f ( x ) = ln  Ainsi, 2
 1 − tan( x )   x 2
 e
e cos( x ) = e × e cos( x ) − 1 = e  1 − + o ( x 3 )  = e − x 2 + o ( x 3 )
 2  2

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n+ 1
Généralisation de la composition : Dérivation : On suppose que f est de classe C au V(0)
f admet un DL au V(0) :
Si f admet un DL au V(0), et si g admet un DL au V(0) avec, n+1

f ( x ) = a0 + a p x p + a p + 1 x p + 1 + L f ( x ) = a0 + a1 x + L + an x n + an + 1 x n+ 1 + x n +1ε1 ( x ) avec lim ε1 ( x ) = 0


f’ admet un DLn au V(0) x→0

g ( x ) = bq x q + bq + 1 x q + 1 + L q≥1
f ( x ) = a1 + 2a2 x + 3a3 x 2 + L + ( n + 1)an + 1 x n + x nε 2 ( x ) avec lim ε 2 ( x) = 0
x→0
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
(f o g )( x ) = a 0 + a p g p ( x ) + a p + 1 g p + 1 ( x ) + L Exemple :
k 
au V(0), pour calculer DLk de f o g il suffit de calculer DLn de f avec n = E  (i .e ., qn ≤ k < q ( n + 1)) 1
q Calculer le DL6 au V(0) de
et DLk de g (1 − x )2
Exemple : On sait que : 1
= 1 + x + x 2 + x 3 + x 4 + x 5 + x 6 + x 7 + o( x 7 )
1− x
Calculons DL6 au V(0) de h( x ) = ln(1 + x − sin( x )) Par dérivation,
1 3 1 5 1 '
On pose u = x − sin( x ) = x − x + o( x 6 ) et ln(1 + u) = u − u2 + o(u2 ) 1  1 
 = 1 + 2 x + 3 x + 4 x + 5 x + 6 x + 7 x + o( x )
2 3 4 5 6 6
=
3!
2
5!
2
2! (1 − x )2 1− x 
1 1 5 1 6 1 2 1 6 Remarque :
u2 =  x 3 − x  + o( x 6 ) = x 1 − x  + o( x 6 ) = x + o( x 6 )
6 120  36  20  36
En général, même si f est dérivable, on ne peut pas dériver un DL.
D’où, 1 1
1 3 1 5 1 1 6 1 1 5 1 6 1 '
f ( x ) = x 2 sin   admet un DL1(0) cependant f ( x ) = 2 x sin  − cos  n’admet pas de DL à
ln(1 + x − sin( x )) = x − x − x + o( x 6 ) = x 3 − x − x + o( x 6 )  x  x
6 120 2 36 6 120 72  x
Exercice : '
aucun ordre puisque lim f ( x ) n’existe pas.
x→0

Calculer DL2 au V(0) de f ( x ) = 1 ln cos( x )


x
( )
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' 1
Primitive : 3) Calculer le DL8 au V(0) de f ( x ) = arctan( x ).On sait que :(arctan( x ) ) =
~ ~ 1 + x2
n n
f admet un DLn au V(0) : f ( x ) = a 0 + a 1 x + a 2 x + L + a n x + x ε 1 ( x ) avec
2
lim ε 1 ( x ) = 0 1 1
x→0 Or, le DL7 au V(0) de est : = 1 − x + x − x + o( x )
2 4 6 7
~ ~
( )
Si f est une primitive de f sur un V(0) f ' = f , alors f admet un DLn+1 au V(0), 1 + x2 1 + x2
1 3 1 5 1 7
a1 a2 an Par intégration, f ( x ) = arctan( x ) = f ( 0 ) + x − x + x − x + o ( x 8 )
f ( x ) = f (0) + a0 x + x2 + x3 + L + x n + 1 + x n + 1ε 2 ( x ) avec lim ε 2 ( x ) = 0 3 5 7
2 3 n+1 x→0
Exemples :
1 3 1 5 1 7
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
1) Calculer le DL7 au V(0) de f ( x ) = ln(1 + x ).On sait que : (ln( 1 + x ) )' = 1 Or arctan(0) = 0 donc, arctan( x ) = x − x + x − x + o( x 8 )
1+ x 3 5 7
1
Or, le DL6 au V(0) de est : 1 = 1 − x + x 2 − x 3 + x 4 − x 5 + x 6 + o ( x 6 ) Remarque importante :
1+ x 1+ x Supposons que f admet un DLn au V(0), i.e.,
x2
x x x 3
x x 4 5 6 7
Par intégration, f ( x ) = ln( 1 + x ) = f ( 0 ) + x − + − + − + + o( x 7 ) ∃ P ∈ R[ X ] tels que deg (P) ≤ n et f ( x ) = P ( x ) + x nε( x ) avec lim ε ( x ) = 0
2 3 4 5 6 7 x→0
p p+1 n
P ( x ) = a p x + a p+1 x + L + an x avec a p , a p + 1 ,L , a n ∈ R
x x x x x 2
x 3 4 5 6 7
a p=0
Or f (0) = ln(1 + 0) = 0 donc, ln( 1 + x ) = x − + − + − + + o( x 7 )
( )
lim f ( x ) = lim P ( x ) + x n ε ( x ) = lim a p x p + a p + 1 x p + 1 + L + a n x n + x n ε ( x ) =  0
2 3 4 5 6 7
1
x→0 x→0 x→0
0 p≠0
2) Calculer le DL6 au V(0) de f ( x ) = arcsin(x). On sait que : (arcsin( x ))' = Donc, si f admet un DLn au V(0), alors lim f ( x ) ∈ R
1 − x2 x→0

1
Or, le DL5 au V(0) de est :
1
=1+
1 2 3 4
x + x + o( x 5 )
Par contraposé, lim
si f ( x ) = ∞ alors f n’admet pas de DLn au V(0).
1 − x 2
1 − x2 2 8 x→0

1 3 Exemple :
Par intégration, f ( x ) = arcsin( x ) = f ( 0 ) + x + 6 x + 40 x + o ( x )
3 5 6

Soit f ( x ) = 1  1 . lim f ( x ) = +∞ donc, f n’admet pas de DL au V(0) mais en fait,


x→0
1 3 5 x1+ x 
Or arcsin( 0) = 0 donc, arcsin( x ) = x + x 3 + x + o( x 6 )
6 40 f admet un développement limité généralisé au V(0).

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Développement limité généralisé au V(0) V(0) : x2


1

Définition : f est définie au V(0) (sauf peut être en 0) et f n’admet pas de développement Calculer DLG2 auV( ∞ ) de f ( x) = ex
limité au V(0). (f non bornée) Cependant si,∃ p ∈ N ∗ tel que x p f ( x )admet un DLn au V(0)
x+1 1
On pose x = 1 , 1 1  h  h 1  1  h 
f   = h eh = 2 
2
avec p < n alors, on pdit que f admet un (DLGn-p) Développement Limité Généralisé à l’ordre quand x → ∞ , h → 0.  e =  e
(n - p) au V(0). En x f (x) h  h 1 +1 h 1+ h h  1 + h  
effet, x p f ( x )admet
= a 0un+ DL a p:x p + a p + 1 x p + 1 + L + a n x n + x n ε ( x )
a1 x +auLV+(0) avec lim ε ( x ) = 0 h
1
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
x→0
n = 1 + 2 = 3 . Calculons DL3 au V( 0 ) de
n
1 p = 1, eh :
f ( x) =
xp
( )
a 0 + a1 x + L + a p x p + a p + 1 x p + 1 + L + a n x n + x n − p ε ( x ) h+1
1
f ( x) ( )
= a0 x − p + a1 x 1 − p + L + a p + a p + 1 x + L + a n x n − p + x n − p ε ( x ) Calculons DL3 au V(0) = 1 − h + h 2 − h3 + o( h 3 )
de
h+1
1 1 1
f (x) = Calculons DL3 au V(0 ) de e h = 1 + h + h 2 + h 3 + o ( h 3 )
x2 + x3
2 6 1
Exemple : 1 1 3  1 
lim f ( x ) = lim =∞
h+1
e h
( 2 3
)
= 1 − h + h − h + o( h )  1 + h + h 2 + h 3 + o( h 3 ) 
x→0 x→0 x2 + x3  2 6 
donc, f n’admet pas de DL au V(0). Cependant, on remarque que : 1 1 1
= 1 + h + h 2 + h 3 − h − h 2 − h 3 + h 2 + h 3 − h 3 + o( h 3 )
1 admet un DL au V(0) : x 2 f ( x ) = 1 = 1 − x + x 2 − x 3 + L + ( −1)n x n + x nε( x ) 2 6 2
x2 f ( x) = n
1+ x 1 1
1+ x = 1 + h 2 − h 3 + o( h 3 )
1 2 3
x
(
f ( x ) = 2 1 − x + x − x + L + ( − 1) x n + x n ε ( x )
2 3 n
)
1 1 1 1  1 1 1
1 1 Ainsi, f   =  1 + h 2 − h 3 + o( h 3 )  = + h − h 2 + o( h 2 )
f ( x ) = 2 − + 1 − x + x 2 + L + ( − 1) n x n − 2 + x n − 2 ε ( x ) 1 h h 2 3  h 2 3
x x
On remplace h par x :
Donc, f admet un DLGn-2 au V(0).
x2
1 1 1  1 
Exercice : Calculer DLG2 au V( ∞ ) de f ( x) = ex f (x ) = x + − + o 2 
x+1 2x 3x2 x 

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Développements limités usuels au voisinage de 0
Développements limités usuels au voisinage de 0 .
o( x k ) = x k ε( x ) lim ε ( x ) = 0
o( x k ) = x k ε( x ) lim ε ( x ) = 0 x→ 0
x→ 0
π 1 1 .3 1 .3 .5 L ( 2 n − 1 )
n
xp x x2 x3 xn arccos( x ) = − x − x3 − x5 − L − (
x 2n +1 + o x 2n + 2 )
ex = ∑ + o( x n ) = 1 + + + +L+ + o( x n ) 2 2 .3 2 .4 .5 2 . 4 . 6 L ( 2 n )( 2 n + 1 )
p=0 p! 1! 2! 3! n! n
1.3.5L( 2 p − 1) 1 3 1.3 5 1.3.5L( 2n − 1)
arcsin( x ) = x + ∑ x 2 p + 1 + o( x 2 n + 2 ) = x + x + x +L+ x 2 n +1 + o( x 2 n + 2 )
n
( −1) p x p x x2 x3 xn p = 1 2.4.6L( 2 p )( 2 p + 1) 2.3 2.4.5 2.4.6L( 2n)( 2n + 1)
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
e− x = ∑ + o( x n ) = 1 − + − + L + ( −1)n + o( x n ) n 2 p+1 2n +1
p! 1! 2! 3! n! x x 3
x 5
x
p=0 arctan( x ) = ∑ ( − 1 ) p + o( x 2n + 2 ) = x − + − L + ( − 1)n + o( x 2n+ 2 )
p=0 2p +1 3 5 2n + 1
n
ln p ( a ) x p ln( a ) x ln 2 ( a ) x 2 ln 3 ( a ) x 3 ln n ( a ) x n
ax = ∑ p!
+ o( x n ) = 1 + + + +L+
n!
+ o( x n ) n
α ( α − 1)L ( α − p + 1) p α α ( α − 1) 2 α ( α − 1) L ( α − n + 1) n
p=0 1! 2! 3! (1 + x ) α = ∑ p!
x + o( x n ) = 1 + x +
1! 2!
x +L+
n!
x + o( x n )
x2p n
x2 x4 x 2n p= 0
cosh( x ) = ∑ + o( x 2n+1 ) =1 + + +L + + o( x 2n+1 ) 1 n
p = 0 ( 2 p )! ( 2 n )!
2! 4!
1+ x
= ∑ ( −1)
p=0
n
x p
+ o ( x n ) = 1 − x + x 2 − x 3 + L + ( − 1) n x n + o ( x n )
x 2 p+1
n
x3 x5 x 2n + 1
sinh( x ) = ∑ + o( x 2n + 2 ) = x + + +L+ + o( x 2n+ 2 ) 1 n
p = 0 ( 2 p + 1 )! ( 2 n + 1 )!
3! 5!
1− x
= ∑x p
+ o( x n ) =1 + x + x 2 + x 3 + L + x n + o( x n )
x 3
2x 5
p=0
tanh( x ) = x − + + o( x 6 )
3 5! n
xp x 2 x 3 x4 xn
ln(1 + x ) = ∑ ( −1) p + 1 + o( x n ) = x − + − + L + ( −1)n + 1 + o( x n )
n 2 p
x x
2
x 4
x 6
x 2n p=1 p 2 3 4 n
cos( x ) = ∑ (−1) p
+ o( x 2n+1 ) = 1 − + − + L + (− 1)n + o x 2n+1( ) n
−x p
x 2
x 3
x 4
x n

p=0 ( 2 p )! 2! 4! 6! ( 2 n )! ln( 1 − x ) = ∑ + o( x n ) = − x − − − −L− + o( x n )


p =1 p 2 3 4 n
n
n
x 2 p+1 x3 x5 x7 x 2n+1 1 1.3.5L( 2 p − 3) p 1 1 2 1.3 3 1.3.5L(2n − 3) n
sin( x ) = ∑ ( − 1) p
+ o( x 2n + 2 ) = x − + − + L + ( − 1)n + o( x 2n + 2 ) 1 + x = 1 + x + ∑ ( −1) p −1
2 2.4.6L(2 p)
x + o( x n ) =1 + x −
2 2.4
x +
2.4.6
x − L + (−1)n− 1
2.4.6L( 2n)
x + o xn ( )
p=0 ( 2 p + 1 )! 3! 5! 7! ( 2 n + 1 )! p= 2

x3 2 x 5 17 x 7 62 x 9 1 1 1 .3 2 1 .3 .5 L ( 2 n − 1 ) n
tan( x ) = x + + + + + o ( x 10 ) = 1 − x + x − L + (− 1)n
2 .4 .6 L ( 2 n )
x + o xn ( )
3 15 315 2835 1+ x 2 2 .4

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Recherche des équivalents : Si lim g ( x ) = 0 , alors g(x) est équivalent au premier


Applications des développements limités : x→ x
terme de son développement limité0 en x0. Supposons que f admet un DLn au V(x0) :
Étude locale d’une fonction ∃ai ∈ R, i = 1,L, n
n
f ( x ) = ∑ ak ( x − x0 )k + ( x − x0 )n ε( x ) avec lim ε ( x ) = 0
x → x0
k =0
Si∀k = 0,1,L, n a k = 0alors f ( x ) ≈
x0
(
o (x − x 0 )
n
)
Sinon, on pose p = min k ∈ N ∗ / a ≠ 0 { } 0 < p ≤ n ainsi,
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
 Recherche des équivalents k
p p +1 n n
f ( x) = a0 + a p ( x − x0 ) + a p+1 ( x − x0 ) + L+ an ( x − x0 ) + ( x − x0 ) ε1 ( x) avec lim ε1 ( x) = 0
x → x0
 Dérivabilité d’une fonction  a p +1 a 
g( x) = f ( x) − a0 = a p ( x − x0 ) 1 +
p

( x − x0 ) + p+2 ( x − x0 )2 + L+ an ( x − x0 )n− p  + ( x − x0 )n− p ε1 ( x)
 ap ap ap 
 Calcul des dérivées successives d’une fonction en un point Ce qui implique,
f ( x ) − a0 a p+1 a
 Extremums d’une fonction p
=1+ ( x − x 0 ) + p + 2 ( x − x0 )2 + L + a n ( x − x 0 )n − p + ( x − x 0 )n − p ε 1 ( x )
a p ( x − x0 ) ap ap ap
 Position d’une courbe par rapport à sa tangente en un point f ( x ) − a0 p
Et par suite, lim = 1 ⇒ f ( x ) − a ≈ a p ( x − x0 )
x → x0 a ( x − x )p
0
x0
p 0

 Prolongement par continuité d’une fonction Exemples : e x = 1 + x + o( x ) ⇒ ex − 1 ≈ x


0

 Calcul de limites x2 − x2
cos( x ) = 1 − + o( x 2 ) ⇒ cos( x ) − 1 ≈
2 0 2
 Étude des branches infinies x2
ln( 1 + x ) = x − + o( x 2 ) ⇒ ln( 1 + x ) ≈ x
2 0

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Prolongement par continuité d’une fonction :
Dérivabilité d’une fonction :
Théorème : une fonction f se prolonge par continuité en x0 ssi f admet un DL à
Théorème : une fonction f se prolonge par continuité en x0 et dérivable en x0 ssi elle
l’ordre 0 en x0
admet un DL à l’ordre 1 en x0
En effet : ~
f ~ ~ En
⇒ ) f se prolonge par continuité en x0, soit son prolongement ⇒ xlim f ( x) = lim f (x) = f ( x0 ) ⇒ effet
) : on suppose que x0 ∈ Df f ( x ) − f ( x0 )
~ ~ ~ →x0 x→x0
f continue et dérivable en x0 ⇒ ∃ l ∈ R lim =l
⇒ f ( x) − f ( x0 ) = f ( x) − f ( x0 ) = ε( x) avec limε(x) = 0 x→ x0 x − x0
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
~ ~ ~ x→x0
⇒ f ( x ) − f ( x 0 ) = l ( x − x 0 ) + ( x − x 0 )ε ( x ) avec lim ε ( x ) = 0
d’où f ( x ) = f ( x 0 ) + o (1) ⇒ f admet donc un DL0(0) qui coïncide avec celui de f x→ x0

⇐ ) f ( x ) = a 0 + o (1) ⇒ lim f ( x ) = a 0 Si x 0 ∈ D f alors on pose f ( x 0 ) = a 0. Sinon, on f ( x ) = f ( x 0 ) + l ( x − x0 ) + o( x − x 0 )


x → x0 ~ D’où
prolonge f par continuité en x0en posant f ( x 0 ) = xlim →x
f ( x) ⇐ ) f ( x ) = a 0 + a1 ( x − x 0 ) + o ( x − x 0 ) ⇒ lim f ( x ) = a 0
x → x0
on pose f ( x 0 ) = a 0 et on remarque que
0

sin( x )
Exemple : la fonction f ( x ) = est prolongeable par continuité en 0. En effet, f ( x ) − f ( x0 ) f ( x ) − f ( x0 )
x = a1 + o (1) ⇒ lim = a1
x − x0 x→ x0 x − x0
sin( x ) x + o ( x ) Donc, f est dérivable et f ' ( x ) = a
= = 1 + o (1) 0 1
x x
Exemple :
Or 0 ∉ Df donc, lim f ( x ) = 1 sin( x ) x + o ( x 2 )
x→0 = = 1 + 0 x + o( x )
x x
Et l’on pose la fonction f ( x ) = sin( x ) est prolongeable par continuité en 0. On pose lim x 2 = +∞
x → +∞
 sin(x) x
~  f ( x) = x≠0
f ( x) =  x et f est dérivable en 0 et on a
1 x=0
f '(0) = a1 = 0

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Calcul des dérivées successives d’une fonction en un point : Extremum d’une fonction :
Supposons qu’une fonction f soit n-fois dérivable en x0 et admet un DLn(x0) Supposons que f admet un DLn en x0 (n > 0).
f ( x ) = a0 + a1 ( x − x0 ) + L + an ( x − x0 )n + o(( x − x0 ) n ) (
f (x) = a0 + a1(x − x0 ) +L+ an(x − x0 )n + o (x − x0 )n )
Alors, f ( k ) ( x0 ) = k ! ak ∀k ∈ N
On pose f ( x0 ) = a0
Remarque : Une fonction peut admettre un Développement Limité en un point à l’ordre n≥ 2
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
sans forcement être 2 fois dérivable en ce point.
{
Soit p = min k ∈ N / ak ≠ 0

}
Exemple : f ( x ) = 1 + x 3 cos  
1 D’après la formule du DL :
 x f ( x ) − f ( x0 ) ≈ a p ( x − x 0 ) p
x0
2  1  1
f admet un DL2 au voisinage de 0 : f ( x) = 1 + x  x cos   = 1 + o( x ) En effet, x cos  ≤ x
2

 1    x   x a p ( x − x0 ) p
et par suite lim x cos   = 0 Ainsi, le signe de f ( x ) − f ( x0 ) au voisinage de x0 est celui de
x→ 0
 x
f est prolongeable par continuité en 0 : f ( 0) = a0 = 1 f admet un extremum relatif en x0 ssi p est pair.
f est dérivable en 0 : f ' (0) = a1 = 0
1 1  Si a p > 0 alors M0 (x0,f(x0)) est un minimum relatif et f est convexe au voisinage de x0
3 x 2 cos  + x sin  
Cependant, f ' ( x ) − f ' (0)  x  x
=
x x  Si a p < 0 alors M0 (x0,f(x0)) est un maximum relatif et f est concave au voisinage de x0
1 1
= 3 x cos   + sin  
 x  x
D’où, f n’est pas deux fois dérivable en 0.

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Position locale d’une courbe par rapport à sa tangente en un point
point : Calcul de limites :
Supposons que f admet un DLn en x0 (n > 1) : On peut enlever l’indétermination en utilisant les développements limités.
(
f ( x) = a0 + a1 ( x − x0 ) + L + an ( x − x0 )n + o ( x − x0 )n ) Exemple :
x

On pose a 0 = f ( x 0 ) et a 1 = f ' ( x 0 ) Soit p = min{k ∈ N \ {0,1} / ak ≠ 0} calculer lim e


1+ x
−1− x 0
= ( FI ). Il suffit de connaître les DL2 au V(0) des fonctions suivantes :
L’équation de la tangente à Cf au point d’abscisse x0 est donnée par : y = f ( x0 ) + f ' ( x0 )( x − x0 ) x→ 0→ x2 0
MQ I :Mathématiques I

MQ I :Mathématiques I
D’après ce qui a précède, elle est identique à : y = a + a ( x − x ) x  1  x
0 1 0 u= = x  = x ( 1 − x + o ( x )) = x − x + o ( x )
2 2
quand x → 0 , → 0
1+ x 1+ x  1+ x
D’après la formule du DL : f ( x ) − ( f ( x 0 ) + f ' ( x 0 )( x − x 0 ) ) ≈ x0
a p ( x − x0 ) p x
1 1
u
e 1+ x = e = 1 + u + u + o(u ) = 1 + ( x − x ) + ( x − x ) + o( x )
2 2 2 2 2 2
On pose M0 = (x0, f (x0)) 2 2
p
le signe de f ( x ) − ( f ( x 0 ) + f ' ( x0 )( x − x0 )) au voisinage de x0 est celui de a p ( x − x0 ) Ainsi, x
x2 x2 x2
la position locale de Cf par rapport à sa tangente en M0 dépend du signe de ap et de la parité de p e 1+ x
=1+ x − x +
2
(1 − x ) + o ( x ) = 1 + x − x 2 +
2 2
+ o( x 2 ) = 1 + x − + o( x 2 )
2 2 2
 si p est pair :
 Si a p > 0 alors,, Cf est au dessus de sa tangente en M0 Ainsi, x x2
e 1+ x − 1 − x 1+ x − + o( x 2 ) − 1 − x  − 1 o( x 2 )  − 1
 Si a p < 0 alors,, Cf est au dessous de sa tangente en M0 lim = lim 2 = lim  + =
x→0 x 2 x → 0 x2 x→0
 2 x 2  2
 Si a 1 = 0 alors, M0 est un extremum
• Si a p > 0 alors M0 est un minimum et f est convexe au voisinage de x0 Exercice :
• Si a p < 0 alors M0 est un maximum et f est concave au voisinage de x0 x ln( x )
Montrer que la fonction f ( x ) = se prolonge en 1 par une fonction dérivable,
 si p est impair : x−1
M0 est un point d’inflexion i.e., Cf traverse sa tangente en M0
puis préciser localement la position de la courbe représentative de f par rapport à la tangente en
 Si ap > 0 alors f est convexe à droite et concave à gauche de M0
 Si a < 0 alors f est concave à droite et convexe à gauche de M0 ce point.
p

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Étude des branches infinies : Exemple :


Soit f une fonction numérique définie auV( ∞ ). Pour trouver une asymptote (si elle
existe) à Cf, on cherche un DL1 au V( ∞ ) de 1 f ( x )
x
Si 1 f ( x ) = a + b + o  1  alors f ( x ) = ax + b + o (1 ) au V( ∞ ) Déterminer au V(∞), l’asymptote et la position du graphe de f par rapport à l’asymptote.
x x  x 1
La droite d’équation y = ax + b est asymptote oblique à Cf 1
Soit f ( x ) = ( x + 2)e x .On pose x= , quand x → +∞, h → 0
MQ I :Mathématiques I

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1
Si en plus,
x
f ( x ) admet un DLp ( p = min{k ∈ N \ {0,1} / ak ≠ 0} ) au V(∞ ) : h
1 b c  1  1 1 
f (x) = a + + + o p  g( h) = hf   = h + 2  e h = (1 + 2h)e h
Soit donc, x x x p  x   h h 
c  1  c  1 
f ( x ) = ax + bx + p−1 + o  p − 1  ⇒ f ( x ) − (ax + b ) = p − 1 + o  p − 1  1 2
x  x  x  x  DL2 au V(0) de e h : h
e = 1 + h + h + 0( h ) 2

Si 2
 c > 0 alors, le graphe de f est au dessus de l’asymptote quand x → +∞  1  5
 Si c < 0 alors, le graphe de f est au dessous de l’asymptote quand x → +∞ g ( h ) = (1 + 2 h )e h = (1 + 2 h ) 1 + h + h 2 + o ( h 2 )  = 1 + 3 h + h 2 + o ( h 2 )
Et par suite,  2  2
 Si c( −1) p − 1 > 0 alors, le graphe de f est au dessus de l’asymptote quand x → −∞
1 1 5 51 1
 Si c( −1) p − 1 < 0 alors, le graphe de f est au dessous de l’asymptote quand x → −∞ f   = + 3 + h + o( h ) ⇒ f ( x ) = x + 3 + + o 
 h h 2 2x  x
 Le graphe de f admet une asymptote oblique quand x → +∞ d’équation y = x + 3
En pratique on se ramène au V(0), on pose x = 1 , quand x → +∞, h → 0
h  Puisque c = 5 2 > 0 alors,
Soit g ( h ) = hf  1  avec h ∈ V( 0 )
h
Le graphe de f est au dessus de l’asymptote quand x → +∞ , en effet lim ( f ( x ) − ( x + 3)) = 0 +
x → +∞
On détermine si c’est possible un DLp ( p = min{k ∈ N \ {0,1}/ ak ≠ 0} ) au V(0), de g(h) :
g ( h ) = a + bh + ch p
+ o( h p ) Le graphe de f est au dessous de l’asymptote quand x → −∞ , en effet lim ( f ( x ) − ( x + 3)) = 0 −
x → −∞

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