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Terminale SE / Intégration

1. Introduction :
Les deux segments reliant l’origine à la droite d’équation y = 4
Exercice 2742
permettent d’encadrer l’aire grisée définie par :
On considère la fonction f , 4 l’axe des abscisses et la courbe Cf ;
définie sur 0 ; 4 , dont la les droites d’équations x = 0 et x = 4.
représentation graphique est 3
Cf Ainsi, on a l’encadrement :
donnée ci-dessous : Z 4
Déterminer un encadrement 2 A1 6 f (x) dx 6 A2
0
de l”intégrale
Z :
4 5 Z 4 7
f (x) dx J 4× 4×
2 6 f (x) dx 6 2
0
2 0 2
Z 4
O I 2 3 4 56 f (x) dx 6 7
0
Correction 2742

2. Détermination d’une primitive d’une fonction de référence :


Exercice 5220 Correction 5220
Déterminer une primitive de chacune des fonctions suivantes : 3
a. F (x) = x2 + x b. G(x) = x − x2
2
a. f (x) = 2x + 1 b. g(x) = 1 − 3x c. h(x) = 2x2
2 3 1 1
c. H(x) = ·x d. I(x) = ·x3 + ·x2 + x
d. i(x)=x +x+1 2
e. j(x) = 4x 3
f. k(x) = 1 − 2x 2
3 3 2
2 3
e. J(x) = x4 f. K(x) = x − x
3
par la relation
√ :
Exercice 5222
H(x) = x
Déterminer une primitive de chacune des fonction suivantes : On vérifie cette affirmation en dérivant la primitive :
1 2 1 1
a. f (x) = − 2 b. g(x) = 2 c. h(x) = √ H 0 (x) = √
x x 2· x 2 x
2 1 1 d. La fonction j admet la fonction J pour primitive définie
d. j(x) = √ e. k(x) = f. `(x) = −
x x 2x par la relation
√ :
g. m(x) = ex h. n(x) = 3ex i. p(x) = −ex J(x) = 4 x
On vérifie cette affirmation en dérivant la primitive :
Correction 5222 1 2
J 0 (x) = 4× √ = √
2 x x
a. La fonction f admet la fonction F pour primitive définie
par la relation : e. La fonction k admet la fonction K pour primitive définie
1 par la relation :
F (x) =
x K(x) = ln x
On vérifie cette affirmation en dérivant la primitive :
1 On vérifie cette affirmation en dérivant la primitive :
F 0 (x) = − 2 = f (x) 1
x K 0 (x) =
x
b. La fonction g admet la fonction G pour primitive définie
f. La fonction ` admet la fonction L pour primitive définie
par la relation :
2 par la relation :
G(x) = − 1
x L(x) = − · ln x
2
On vérifie cette affirmation en dérivant la primitive :
0 1 2 On vérifie cette affirmation en dérivant la primitive :
G (x) = −2× − 2 = 2 1 1 1
x x L0 (x) = − × = −
2 x 2x
c. La fonction h admet la fonction H pour primitive définie
g. La fonction m admet la fonction M pour primitive définie

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par la relation : On vérifie cette affirmation en dérivant la primitive :
M (x) = ex N 0 (x) = 3×ex = 3ex
On vérifie cette affirmation en dérivant la primitive : i. La fonction p admet la fonction P pour primitive définie
M 0 (x) = ex par la relation :
P (x) = −ex
h. La fonction n admet la fonction N pour primitive définie
par la relation : On vérifie cette affirmation en dérivant la primitive :
N (x) = 3ex P 0 (x) = −1×ex = −ex

Car la fonction H admet pour dérivée la fonction dont


Exercice 3992
l’expression est :
1 2 2
Déterminer une primitive pour chacune des fonctions suiv- H 0 (x) = ×3· 3 + x = 3 + x = h(x)
antes : 3
a. f (x) = −3·x2 + 2·x − 1 b. g(x) = 3·x5 + 1 d. Considérons la fonction J définie par :
1 4
c. h(x) = (3 + x)2 d. j(x) = (2 − x)3 J(x) = − · 2 − x
4
4 qui admet pour dérivée la fonction dont l’expression est :
e. k(x) = (5x + 1)4 f. `(x) = x3 · x4 + 1 1 3
J 0 (x) = − ×4·(−1)· 2 − x = (2 − x)3 = j(x)
4
Correction 3992 On en déduit que la fonction J est une primitive de la
fonction j.
a. La fonction f a pour primitive la fonction F dont l’ex-
pression est donnée par : e. La fonction k admet pour primitive la fonction K définie
F (x) = −x3 + x2 − x par :
1 4
Car la fonction F admet pour dérivée : K(x) = 5x + 4
20
F 0 (x) = −3·x3 + 2·x2 − 1 = f (x) Car la fonction K admet une dérivée dont l’expression
est :
b. Considérons la fonction G définie par : 1 3 3
1 K 0 (x) = ×4×5· 5x + 4 = 5x + 4 = k(x)
G(x) = ·x6 + x − 2 20
2
Cette fonction admet pour dérivée une fonction dont l’- f. Considérons la fonction L définie par :
expression est : 1 5
1 L(x) = · x4 + 1
G0 (x) = ×6·x5 + 1 − 0 = 3·x5 + 1 = g(x) 20
2 dont la dérivée a pour expression :
1  4 4
c. La fonction h admet pour primitive la fonction H dont L0 (x) = ·5· 4·x3 · x4 + 1 = x3 · x4 + 1 = `(x)
20
l’expression est : Ainsi, la fonction L est une primitive de la fonction `.
1 3
H(x) = · 3 + x
3
La fonction h admet pour expression :
Exercice 5242 1
h(x) = x·(2x2 − 4)4 = ×(4x)·(2x2 − 4)4
Déterminer une primitive de chacune des fonctions suivantes : 4
1 0  4
a. f (x) = 3x − 5x5 b. g(x) =
1
−x = ×u (x)· u(x)
x 4
2−x Ainsi, la fonction h admet pour primitive la fonction H
c. h(x) = x·(2x2 − 3)4 d. j(x) = √ dont l’expression est :
x2 − 4x 1 1 5 1
6x + 2 H(x) = × · u(x) = ·(2x2 − 3)5
e. k(x) = f. `(x) = x·ex
2
4 5 20
3x2 + 2x − 3
d. Considérons la fonction u définie par :
Correction 5242 u(x) = x2 − 4x ; u0 (x) = 2x − 4
a. L’expression de la fonction f est donnée sous la forme La fonction j admet pour expression :
d’une somme. On en déduit facilement l’expression d’une 2−x 2x − 4 u0 (x)
j(x) = √ = −1× √ = −1× p
primitive F : x2 − 4x 2 x2 − 4x 2 u(x)
1  1 
F (x) = 3· ·x2 − 5· ·x5 Ainsi, la fonction j admet pour primitive la fonction J
2 6
dont l’expression
√ est : √
3 2 5 5
= ·x − ·x J(x) = −1× x2 − 4x = − x2 − 4x
2 6
e. Considérons la fonction u définie par :
b. L’expression de la fonction g est définie par la somme de
u(x) = 3x2 + 2x − 3 ; u0 (x) = 6x + 2
fonction de référence. On en déduit facilement l’expres-
sion d’un primitive G définie par : La fonction k admet l’expression :
1 6x + 2 u0 (x)
G(x) = ln x − ·x2 k(x) = 2 =
2 3x + 2x − 3 u(x)
c. Considérons la fonction u définie par : Ainsi, la fonction k admet pour primitive la fonction K
u(x) = 2x2 − 3 ; u0 (x) = 4x dont l’expression
 est
 : 
K(x) = ln u(x) = ln 3x2 + 2x − 3

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f. Notons u la fonction définie par : Ainsi, la fonction ` admet pour primitive la fonction L
u(x) = x2 ; u0 (x) = 2x dont l’expression est :
2
1 1 2 ex
La fonction ` admet pour expression : L(x) = ×eu(x) = ×ex =
1 1 2 2 2
`(x) = x·ex = ×(2x)·ex = ×u0 (x)·eu(x)
2 2

2 2

3. Quelques primitives particulières :


tions u et v définies par :
Exercice 6006
u(x) = x − 1 ; v(x) = ex
1. On considère la fonction f définie sur R par la relation : qui admettent pour dérivées :
f (x) = x − 1 ·ex u0 (x) = 1 ; v(x) = ex
Déterminer l’expression de la fonction f 0 dérivée de la La formule de dérivation d’un produit permet d’obtenir
fonction f . l’expression de la fonction f 0 définie par : 
f 0 (x) = u0 (x)·v(x) + u(x)·v 0 (x) = 1·ex + x − 1 ·ex
2. En déduire l’expression d’une primitive de la fonction g
définie sur R par : = ex + x·ex − ex = x·ex
g(x) = x·ex 2. De la question précédente, on en déduit que la fonction
g admet pour primitive
 :
Correction 6006
G(x) = x − 1 ·ex
1. La fonction f est définie par le produit des deux fonc-
2 1
Exercice 6005 u0 (x) = ; v 0 (x) = √
3 2 x
1. On considère la fonction f définie sur R+ par l’expres-
La formule de dérivation d’un produit permet d’obtenir
sion :
2 √ l’expression de la fonction f 0 : √
f (x) = ·x· x 2√ 2 1 2 x x
3 f 0 (x) = · x + ·x· √ = + √
Déterminer l’expression de la dérivée f 0 de la fonction f . 3 3 2 x 3 3 x
√ √ √ 2
2 x× x + x 2 x +x 2x + x
2. En déduire l’expression d’une primitive de la fonction = √ = √ = √
racine carrée. 3 x 3 x 3 x
√ √
3x x x× x x× x √
Correction 6005 = √ =√ =√ √ = = x
3 x x x× x x
1. L’expression de la fonction f est donnée sous la forme
d’un produit des deux fonctions u et v définies par : 2. Ainsi, on en déduit que la fonction racine carrée admet
2 √ pour primitive la fonction définie sur R+ par :
u(x) = ·x ; v(x) = x 2 √
3 x 7−→ ·x· x
qui admettent pour dérivées : 3

4. Recherche d’une primitve :


1 1
Exercice 3993 F (x) = ·x2 + x + ln x −
2 x
car cette fonction admet pour dérivée :
1
Déterminer une primitive pour chacune des fonctions suiv-
0 1 1
antes : F (x) = ×2·x + 1 + − − 2
2 x x
1 1 1
a. f (x) = x + 1 + + 2 b. g(x) = 2 1 1
= x + 1 + + 2 = f (x)
x x x+1 x x
1 x b. En considérant la fonction u définie par :
c. h(x) = d. j(x) = 2
x+1 x2 +1 u(x) = x + 1 où u0 (x) = 1
x 6x + 1 Alors la fonction g admet pour écriture :
e. `(x) = f. m(x) = 2 u0 (x)
x+1 3·x2 +x−5 g(x) =  2
u(x)
3 6x + 1 Elle admet pour primitive la fonction G définie par :
g. n(x) = − h. p(x) =
(3x + 2)2 6·x2 + 2·x + 2 1
G(x) = −
x+1
Correction 3993
c. Considérons la fonction
 H définie par :
a. La fonction f admet pour primitive la fonction F dont H(x) = ln x + 1
l’expression est : Cette fonction admet pour dérivée la fonction H 0 dont

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l’expression est donnée par : 6·x + 1 u0 (x)
1 m(x) = 2 =  2
H 0 (x) = = h(x) 3·x2 + x − 5 u(x)
x+1
On en déduit que la fonction H est une primitive de la Ainsi, la fonction m admet pour dérivée la fonction M
fonction h. dont l’expression est :
1 1
d. La fonction j admet pour primitive la fonction J dont M (x) = − =− 2
l’expression est : u(x) 3·x + x − 5
1 1
J(x) = × 2 g. Considérons la fonction N définie par :
2 x +1 1
car la fonction J admet pour dérivée : N (x) =
3x + 2
1 2·x x
J 0 (x) = × 2 = 2 = j(x)
2 x2 + 1 x2 + 1 Elle est définie par l’inverse de la fonction u où :
u(x) = 3x + 2 ; u0 (x) = 3
e. On a la transformation suivante :
x x+1−1 x+1 1
`(x) = = = − Ainsi, la fonction N admet pour dérivée :
x+1 x+1 x+1 x+1
u0 (x) 3
=1−
1 N 0 (x) = −  2 = − = n(x)
x+1 u(x) (3x + 2)2
Considérons la fonction L définie par : h. La fonction p admet pour primitive la fonction P dont
L(x) = x − ln(x + 1) l’expression est donnée par :
qui admet pour dérivée : 1 
1 P (x) = · ln 6·x2 + 2·x + 2
L0 (x) = 1 − = `(x) 2
x+1 Car la fonction P admet pour dérivée la fonction P 0 ad-
Ainsi, la fonction ` admet pour primitive la fonction L. mettant pour expression  : 
f. Considérons la fonction u définie par : 1 6· 2·x +2 1 2· 6·x + 1
P 0 (x) = × 2 = × 2
u(x) = 3·x2 + x − 5 où u0 (x) = 6·x + 1 2 6·x + 2·x + 2 2 6·x + 2·x + 2
6·x + 1
Ainsi, la fonction m admet pour expression : = = p(x)
6·x2 + 2·x + 2

Exercice 6011 3. En déduire la valeur exacte de l’intégrale I.

On considère la fonction f définie sur R par : Correction 6011


1
f (x) = (x + 2)·e 2 x 1. Graphiquement, la fonction f est positive sur l’intervalle
 
On note C sa courbe représentative dans le plan muni d’un 0 ; 1 . De plus, les bornes de l’intégrales vérifient la com-

→ − → paraison 0 6 1.
repère O ; i ; j .
Ainsi, l’intégrale de la fonction f entre les bornes 0 et
1 est la mesure de l’aire du domaine compris entre l’axe
Cf des abscisses, la courbe Cf et les deux droites d’équation
x = 0 et x = 1.
Ainsi, le nombre I représente l’aire de la partie hachurée
ci-dessous :
2. Les deux fonctions u et v, ainsi définies, admettent pour
dérivées :
1 1
J u0 (x) = 1 ; v 0 (x) = ·e 2 x
2
Simplifions l’expression suivante :
  1 1 1 
O I 2· u0 (x)·v(x) + u(x)·v 0 (x) = 2· 1·e 2 x + x· ·e 2 x
2
1 1  1x
Z 1 = 2·e 2 + x·e 2 = x + 2 ·e 2 = f (x)
x x

On pose : I= f (x) dx.


0 3. De la question 2. , on en déduit que la fonction u·v est
1. Interprêter géométriquement le réel I. une primitive
Z 1 de la fonction f :
 1
I= f (x) dx = u(x)·v(x) 0 = u(1)·v(1) − u(0)·v(0)
2. Soient u et v les fonctions définies sur R par : 0
1
u(x) = x ; v(x) = e 2 x 1 1 1
 = 1×e 2 ×1 − 0×e 2 ×0 = e 2
Vérifier que : f = 2· u0 ·v + u·v 0 .

Exercice 6012

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On considère
 la fonction f définie
sur 0 ; +∞ par la relation :
 C C
2 x + 3 ·ex
f (x) = 2
x+4
On considère
Z 2 le nombre I définie
par : I = f (x) dx.
0
On donne dans le repère ci-dessous ~ ~j
la courbe C représentative de la j
fonction f : ~i ~i
1. Hachurer sur la représentation
ci-dessus un domaine du plan
ayant une aire de I. Justifier
votre démarche.
2. a. Les fonctions u et v admettent pour dérivés :
2. a. On considère les deux fonctions u et v définies par : u0 (x) = 2·ex ; v 0 (x) = 1
u(x) = 2·ex ; v(x) = x + 4 On a les transformations algébriques suivantes :
 
Prouver qu’on a la relation suivante sur 0 ; +∞ : u0 (x)·v(x) − u(x)·v 0 (x) 2·ex ·(x + 4) − 2·ex ×1
 2 = 2
u0 ·v − u·v 0 v(x) x+4
f=
v2 
2·x·ex + 8·ex − 2·ex 2·ex · x + 3
b. En déduire la valeur exacte du nombre I. = 2 = 2 = f (x)
x+4 x+4
Correction 6012
  b. La question précédente permet d’affirmer que la fonc-
1. La fonction f étant positive sur 0 ; +∞ . Le calcul in- tion F définie par :
tégral proposé correspond à l’aire délimité par l’axe des u(x) 2·ex
F (x) = =
abscisses, la courbe C , les droites d’équation x = 0 et v(x) x+4
x = 2. admet pour dérivée la fonction f .
Ainsi, la fonction F est une primitive de la fonction f .
Voici la représentation du domaine ayant pour aire I :
On a leZ calcul intégral suivant :
2  2
I= f (x) dx = F (x) 0 = F (2) − F (0)
0

2·e2 2·e0 2·e2 2×1 e2 1


= − = − = −
2+4 0+4 6 4 3 2

7. Calcul d’integrales :
4·en·x 4 n·en·x 4 u0 (x)
Exercice 4040 fn (x) = = · n·x = ·
en·x+7 n e +7 n u(x)
Soit n un entier naturel non-nul, on définie la fonction fn par :
4·en·x Ainsi, la fonction fn admet pour primitive la fonction Fn
fn (x) = n·x définie par l’expression :
e +7 4   4 
Fn (x) = · ln u(x) = · ln en·x + 7
1. Pour n un entier naturel non-nul, déterminer une primi- n n
tive de la fonction fn . 2. Pour tout entier naturel n non-nul, on a :
 Z ln 7
2. Soit la suite un définie pour tout entier naturel n non n n n h i ln 7
n
nul par : un = · fn (x)dx = · Fn (x)
ln 7 0 ln 7 0
Z ln 7
n
n h4 i n
n ln 7
un = · fn (x) dx.
ln 7 0  = · · ln en·x + 7
Montrer que la suite un est constante. ln 7 n 0
n h4 ln 7  4 i
= · · ln en· n + 7 − · ln en·0 + 7
Correction 4040 ln 7 n n
n h4  4 i
1. Soit u la fonction définie par : = · · ln eln 7 + 7 − · ln 8
u(x) = en·x + 7 ln 7 n n
qui admettent pour dérivée : n h4 4 i n 4 14
= · · ln 14 − · ln 8 = · · ln
u0 (x) = n·en·x ln 7 n n ln 7 n 8
7
Ainsi, pour tout n ∈ N∗ , on a : 4 7 4· ln
= · ln = 4
ln 7 4 ln 7

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Exercice 4055 H 0 (x) = u0 (x)·v(x) + u(x)·v 0 (x)
  
  = (−2x − 2)·e−x + −(x2 + 2x) · −e−x
On considère la fonction g définie sur l’intervalle 0 ; +∞
par : = (−2x − 2)·e−x + (x2 + 2x)·e−x
 
g(x) = x2 ·e−x = (−2x − 2) + (x2 + 2x) ·e−x = (x2 − 2)·e−x
 
1. Soit H la fonction définie
 sur l’intervalle 0 ; +∞ par : = x2 ·e−x − 2·e−x
H(x) = − x2 + 2·x ·e−x
2. Pour obtenir la primitive de la fonction g, utilisons les
Calculer la dérivée H 0 de la fonction H.
  résultats de la question précédente et notamment l’ex-
2. En déduire une primitive sur l’intervalle 0 ; +∞ de la pression de la fonction H 0 .
fonction g. Considérons la fonction G définie par la relation :
Z 1 G(x) = H(x) − 2·e−x
3. En déduire la valeur de l’intégrale : g(x) dx
0
La fonction G admet pour dérivée la fonction G0 dont
l’expression est donnée  par :
Correction 4055 G0 (x) = H 0 (x) − 2· −e−x = H 0 (x) + 2·e−x
1. L’expression de la fonction H est donnée sous la forme = x2 ·e−x − 2·e−x + 2·e−x = x2 ·e−x = g(x)
du produit des fonctions
 u et v où : La fonction G, ainsi définie, est une primitive de la fonc-
u(x) = − x2 + 2x ; v(x) = e−x tion g.
qui admettent pour dérivées :
u0 (x) = −2x − 2 ; v 0 (x) = −e−x 3. On a le calcul intégral suivant :
Z 1
 1  1
La formule de dérivation d’un produit permet d’obtenir g(x) dx = G(x) 0 = −(x2 + 2x)·e−x − 2·e−x 0
l’expression de la fonction dérivée H 0 : 0
 
= −(12 +2×1)·e−1 −2·e−1 − −(02 +2×0)·e−0 −2·e−0
 
= −3·e−1 − 2·e−1 − 0×1 − 2×1 = −5·e−1 + 2

Exercice 4372 u(x) = x ; v(x) = ln x


et qui admettent pour dérivée :
  1
Soit h la fonction définie sur 0 ; +∞ par : u0 (x) = 1 ; v 0 (x) =
h(x) = x· ln x − x x
La formule de dérivation d’un produit permet d’obtenir
1. Montrer que la fonction h est une primitive de la fonction l’expression de la fonction dérivée h0 :
logarithme népérien sur 0 ; +∞ . h0 (x) = u0 (x)·v(x) + u(x)·v 0 (x) − 1
2. Calculer la valeur exacte, puis une valeur approchée à 1
= 1× ln x + x× − 1 = ln x + 1 − 1 = ln x
10−2 près, de l’aire dont la surface est délimitée par : x
l’axe des abscisses et la courbe Ch représentative de la La dérivée de la fonction h étant la fonction logarithme,
fonction h ; on en déduit que la fonction h est un primitive du loga-
les droites d’équations : rithme népérien.
x=1 ; x=2  
2. Sur l’intervalle 1 ; 2 , la fonction logarithme népérien est
positive. Ainsi, l’aire demandé correspond à la valeur de
Correction 4372
l’intégrale
Z 2 suivante :
1. Déterminons l’expression de la dérivée de la fonction h.  2
La fonction h s’écrit sous la forme : ln x dx = h(x) 1 = h(2) − h(1)
1
h(x) = u(x)·v(x) − x  
où les fonctions u et v sont définies par : = 2· ln 2 − 2 − 1· ln 1 − 1
= 2· ln 2 − 2 − 1×0 − 1 = 2· ln 2 − 3

9. Intégrale : intégration par parties :


Exercice 3194 (unité graphique : 2 cm) la représentation graphique de la
fonction f est noté (F ).
L’objectif est d’étudier quelquesh propriétés de la fonction f
 1. Déterminer la limite en +∞ de f : interpréter graphique-
définie sur l’intervalle −1 ; +∞ par : ment ce résultat.

f (x) = 1 − x2 e−x
2. a. Déterminer,
 suivant les valeurs de x de l’intervalle
−1 ; +∞ , le signe de x2 −2x−1 et celui de f (x).
Partie A : Variations de f et tracé de la courbe (F )
  b. Déterminer la fonction dérivée f 0 de f . En déduire le
Soit f la fonction définie
 sur l’intervalle −1 ; +∞ par :
f (x) = 1 − x2 e−x sens de variation de f puis dresser son tableau de vari-
ations ; préciser les valeurs exactes du minimum et du

→ − →
Dans le plan (P ) muni du repère orthonormal O ; i ; j maximum.

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3. Déterminer une équation de la tangente noté (T ) à la 2. a. Etudions le polynôme x2 −2x−1 ; son discriminant a
courbe (F ) au point A de (F ) dont l’abscisse est 0. pour valeur :
∆ = b2 − 4·a·c = (−2)2 − 4×1×(−1) = 4 + 4 = 8
4. a. Déterminer la valeur exacte et une valeur décimale Son
approchée à 0,1 près de chacun des coefficients di- √ discriminant
√ √admet la simplification :
∆= 8=2 2
recteurs des tangentes à la courbe (F ) en 1 ; 0 et
Le discriminant étant strictement positif, ce polynôme
C −1 ; 0 .
√ suivantes :
admet les racines √
b. Tracer les trois tangentes à la courbe (F ) en A, −b − ∆ −b + ∆
 x1 = x2 =
B A ; 0 et C −1 ; 0 et la courbe (F ). 2a 2a
√ √
−(−2) − 2 2 −(−2) + 2 2
Partie B : Intégrales et aires = =
2·1 2·1
√ √
Les surfaces Set S1 (u)
 du plan (P ), où u est un réel donné =1− 2 =1+ 2
de l’intervalle 1 ; +∞ sont définies par : Ce polynôme admet le tableau de signe suivant :
S est l’ensemble des points M (x ; y) tels que : √ √
x −∞ 1− 2 1+ 2 +∞
0 6 x 6 1 et 0 6 y 6 f (x)
S1 (u) est l’ensemble des points M (x ; y) tels que : x2 −2x−1 + 0 − 0 +
1 6 x 6 u et f (x) 6 y 6 0 La fonction exponentielle étant strictement positive
Les aires respectives de ces surfaces sont notées A, A1 (u). sur R, on en déduit que le signe de la fonction
 f ne
2
Leurs valeurs exactes seront exprimées en unités d’aire. dépend
 que du signe du facteur 1−x ; ainsi, sur
Z x 1 ; +∞ , la fonction f admet le signe suivante :
1. Justifier l’existence de l’intégrale f (t) dt où x est un
1 x −1 1 +∞
réel positif.
f (x) + 0 −
En procédant par deux intégrations par parties succes-
sives, déterminer cette intégrale. b. L’expression de la fonction f est donnée sous la forme
Z 0 d’un produit u·v où :
2. En déduire la valeur exacte de f (t) dt. u(x) = 1 − x2 ; v(x) = e−x
1
Ces deux fonctions admettent les dérivées suivantes :
En déduire la valeur exacte de l’aire A u0 (x) = −2x ; v 0 (x) = −e−x
3. Déterminer, en fonction de u où u > 1, l’aire A1 (u) puis La fonction f admet pour dérivée la fonction f 0 dont
la limite, lorsque u tend vers +∞, de A1 (u). l’expression est :
f 0 (x) = u0 (x)·v(x) + u(x)·v 0 (x)
Interpréter graphiquement ce résultat.  
= −2x·e−x + 1 − x2 · −e−x
4. L’objectif est de déterminer le réel α supérieur ou égal à 
1 pour lequel : = x2 − 2x − 1 ·e−x
A1 (α) = A La fonction exponentielle étant toujours positive, le
  signe de f 0 ne dépend que du signe du polynôme étudié
a. Démontrer que, sur l’intervalle 1 ; +∞ , l’équation précédemment. √ √
A1 (x) = A est équivalente à : x = 2ln(1+x) En utilisant l’inégalité suivante : −1 < 1− 2 < 1+ 2
On obtient le tableau de signe suivant :
b. Etudier le sensede
 variations
 de la fonction h définie √ √
sur l’intervalle 1 ; +∞ par : h(x) = x−2·ln(1+x). x 1 1− 2 1+ 2 +∞
 
Démontrer que, sur l’intervalle 1 ; +∞ , l’équation
f 0 (x) + 0 − 0 +
x = 2·ln(1+x) admet exactement une solution et que
celle-ci, noté α, vérifie la condition : 2 < α < 3. Ainsi, la fonction f a les sens de variations suivants :
fh est strictement croissante hsur les deux intervalles
c. Déterminer, en indiquant la méthode utilisée, un en- √ i h √
cadrement d’amplitude 10−3 de α. −1 ; 1− 2 et 1+ 2 ; +∞ ;
Déterminer f (α) sous la forme d’une fonction ra- h
tionnelle de α puis l’encadrement de f (α), que vous f est strictement décroissante sur l’intervalle 1−
√ √ i
pouvez déduire du pécédent, d’amplitude 2×10−4 2 ; 1+ 2
Correction 3194 On a les valeurs suivantes :
f (1) = 1 − 12 ·e−1 = 0
Partie A √  h √ 2 i √
f 1 − 2 = 1 − 1 − 2 e−(1− 2)
1. D’après le cours, pour tout entier naturel n, on a :
h √ i √  √  √
lim xn ·e−x = 0 = 1 − 3 − 2 2 e 2−1 = 2 2 − 2 e 2−1
x7→+∞

On en déduit : √  h √ 2 i √
 f 1 + 2 = 1 − 1 + 2 e−(1+ 2)
lim f (x) = lim 1 − x2 e−x
x7→+∞ x7→+∞ h √ i √
= lim e −x
− x2 ·e−x = 0 − 0 = 0 = 1 − 3 + 2 2 e− 2−1
x7→+∞
 √  √
On en déduit que la courbe (F ) admet une asymptote = −2 − 2 2 e− 2−1
horizontale d’équation y = 0.

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Z Z
Ainsi, on a le tableau de variation suivant : x x 
√ √ f (t) dt = 1 − t2 e−t dt
x −1 1− 2 1+ 2 +∞ 1 1
Définissons les deux fonctions u et v par :
u(x) = 1 − x2 ; v(x) = −e−x
 √  √
2 2 − 2 e 2−1 0
qui admettent pour dérivée :
Variation u0 (x) = −2x ; v 0 (x) = e−x
de f
Z Ainsi, on a l’intégration
Z x par parties suivante :
√  √ x 

0 4 − 2 2 e− 2−1 2 −t
1 − t e dt = u(t)·v 0 (t) dt
1 1
D’après le tableau de variation, on a pour la fonction h ix Z x
f :   = u(x)·v(x) − u0 (t)·v(t) dt
1
Sur l’intervalle
 √  √ −1 ; +∞ , f a pour maximum : Z x
1
h ix
 
2 2 − 2 e 2−1 ; = 1 − t · −e−t2
− (−2t)· −e−t dt
  1
Z
1
Sur l’intervalle −1 ; +∞ , f a pour minimum : h  ix x
 √  −√2−1 = t2 − 1 ·e−t − 2· t·e−t dt
−2 − 2 2 e . 1 1
h i Z
  x
3. Le point A appartenant à la courbe (F ) et ayant pour = x2 − 1 ·e−x − 12 − 1 ·e−1 − 2· t·e−t dt
abscisse 1
Ä 0 a pour
ä Äcoordonnée :
 −0 ä  
A 0 ; f (0) = 0 ; 1 − 0 ·e
2
= 0;1 = x2 − 1 ·e−x − 2·I

Calculons 
le nombre dérivée Calculons
Z x maintenant l’intégrale I définie par :
 de la fonction f en 0 :
f (0) = 0 − 2×0 − 1 ·e−0 = −1
0 2 I= t·e−t dt
1
Ainsi, la tangente (T ) à la courbe (F ) au point A a pour Utilisons les deux fonctions u et v définies par :
équation réduite : u(x) = x ; v(x) = −e−x
y = f 0 (0)·(x − 0) + f (0) qui admettent les dérivées suivantes :
u0 (x) = 1 ; v 0 (x) = e−x
y = −1·(x − 0) + 1 Ainsi, Z
on a l’intégration
Z par parties suivantes :
y = −x + 1 x x
I= t·e−t dt = u(t)·v 0 (t) dt
4. a. Déterminons les coefficients directeurs demandés : 1 1
h ix Z x
En 1, le nombre dérivée de la fonction f a pour
= u(t)·v(t) − u0 (t)·v(t) dt
valeur :  1 1
f 0 (1) = 12 − 2×1 − 1 ·e−1 = −2e−1 ' −0,7 h ix Z x 
= t· −e−t − 1· −e−t dt
En −1, le nombre dérivée de la fonction f a pour 1 1
valeur :   h ix Z x 
f 0 (−1) = (−1)2 − 2·(−1) − 1 ·e−(−1) = t· −e−t
− 1· −e−t dt
1 1
= 2e ' 5,4 h ix Z x

b. On obtient la représentation suivante de la courbe (F ) = − t·e−t + e−t dt


1 1
et de ses tangentes :
x 7→ e−x admet pour primitive x 7→ −e−x
2 h i h ix
= − x·e−x + 1·e−1 + − e−t
1
h i
−1 −x −x −1
J = e − x·e + − e + e
i
= e−1 − x·e−x + e−1 − e−x

-1 O I 2 3 4 5 6 = 2e−1 − (x + 1)·e−x
Ainsi,
Z x on obtient la valeur de l’intégrale recherchée :
-1 
f (t) dt = x2 − 1 ·e−x − 2·I
1
 h i
-2 = x2 − 1 ·e−x − 2· 2e−1 − (x + 1)·e−x

Partie B = x2 − 1 ·e−x − 4e−1 + (2x + 2)·e−x
h h 
1. La fonction f est dérivable est sur l’intervalle 1 ; +∞ , = x2 − 1 + 2x + 2 ·e−x − 4e−1

on en déduit qu’elle est également continue sur cet inter- = x2 + 2x + 1 ·e−x − 4e−1
valle.
Ceci
Z entraînant l’existence de l’intégrale suivante : 2. Ainsi, on a :
x Z 0

f (t) dt où x est un réel positif. f (t) dt = 02 + 2×0 + 1 ·e−0 − 4e−1
1 1
Effectuons une double intégration par parties pour cal- = 1×1 − 4e−1 = 1 − 4e−1
culer l’intégrale suivante :

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On a vu à la question 2. a. de la partie A que f (x) est Ainsi, la fonction
 h est strictement croissante sur l’in-

positive sur 0 ; 1 ; on en déduit : tervalle 1 ; +∞ ; de plus, l’image de cet intervalle par
Z 1 Z 0   :
h est   
A= f (t) dt = − f (t) dt = − 1 − 4e−1 h 1 ; +∞ = 1 − 2· ln(2) ; +∞
0 1
−1 D’après le corollaire du théorème des valeurs
 intermé-
= 4e −1
diaires, il existe une unique valeur α ∈ 1 ; +∞[ telle
3. D’après la question
 2. a. de la partie A, la fonction f que :
est négative sur 1 ; +∞ ; ainsi, on a : h(α) = 0 =⇒ α = ln(1 + α)
Z u
 De plus, on a :
A1 (u) = − f (t) dt = − u2 + 2u + 1 ·e−u + 4e−1
1 h(2) = 2 − 2· ln(1 + 2) = 2 − 2· ln 3 ' −0,197 < 0
−1
 h(3) = 3 − 2· ln(1 + 3) = 3 − 2· ln 4 ' 0,227 > 0
= 4e − u2 + 2u + 1 ·e−u  
Ainsi, la valeur α appartient à l’intervalle 2 ; 3
Déterminons la valeur limite de cette aire lorsque u tend
vers +∞ :  c. Voici un encadrement de α à 10−3 :
lim A1 (u) = lim 4e−1 − u2 + 2u + 1 ·e−u 2,512 < α < 2,513
u7→+∞ u7→+∞
 2 1 d. La valeur α vérifie les égalités suivantes :
= lim 4e−1 − 1 + + 2 u2 ·e−u α = 2· ln(1 + α)
u7→+∞ u u h i
On a la limite suivante : lim x2 ·e−x = 0 α = ln (1 + α)2
u7→+∞
−1
h i
= lim 4e − 1×0 = lim 4e−1 ln (1+α)2
u7→+∞ u7→+∞
eα = e
4. a. Transformons l’écriture de l’équation : eα = (1 + α)2
A1 (x) = A 1 1
 =
4e − x + 2x + 1 ·e−x = 4e−1 − 1
−1 2 eα (1 + α)2
 1
x2 + 2x + 1 ·e−x = 1 e−α =
 (1 + α)2
x2 + 2x + 1 = ex On en déduit
2  l’expression suivante
 de f (α) :
0 < x + 1 = ex f (α) = 1 − α2 ·e−α = 1 + α 1 − α ·e−α
 
La fonction logarithme népérien est définie sur R∗+   1 1+α 1−α
h = 1+α 1−α · =
2 i h i (1 + α)2 (1 + α)2
ln x + 1 = ln ex
1−α
 =
2· ln x + 1 = x 1+α
  D’après la question précédente, on a :
b. La fonction h admet, sur l’intervalle 1 ; +∞ , la fonc- 2,512 < α < 2,513
tion h0 comme dérivée définie par : On en déduit les deux encadrements suivants :
1 1·(1 + x) − 2 x−1 3,512 < 1 + α < 3,513 ; 1,512 < α − 1 < 1,513
h0 (x) = 1 − 2· = =
1+x 1+x 1+x On obtient les encadrements suivants :
0
On remarque facilement que la  fonction
 h est stricte- 3,512 < 1 + α < 3,513
ment positive sur l’intervalle 1 ; +∞ .
1 1 1
On a la valeur et la limite suivante : < <
h(1) = 1 − 2· ln(1 + 1) = 1 − 2· ln(2) ' −0,39 < 0 3,513 1+α 3,512
lim h(x) = lim x − 2 ln(1 + x) Multiplions membre à membre ces deux en-
x7→+∞ x7→+∞
h x cadrements positifs :
ln(1 + x) i
= lim (1 + x) −2 1,512 α−1 1,513
x7→+∞ x+1 1+x < <
h 1 ln(1 + x) i
3,513 1+α 3,512
= lim (1 + x) 1 −2 1,513 1−α 1,512
x7→+∞ 1+ x 1+x − < <−
3,512 1+α 3,513
1 ln(1 + x) Cet
Or, lim
x7→+∞ 1 + 1 −2
1+x
= 1 − 2·0 = 1  encadrement a une précision de :
1,512   1,513 
x − − − ' 4·10−4
= +∞ 3,513 3,512

Exercice 3282 2. Etudier les variations de la fonction f et dresser son


tableau de variations.
Partie A
  3. Etablir que l’équation f (x) = 10 admet une unique
 so-

La fonction f est définie sur l’intervalle 0 ; +∞ par : lution strictement positive α dans l’intervalle 0 ; +∞ .
 1 Donner une valeur décimale approchée à 10−3 près de α.
f (x) = 20x + 10 e 2 x
On note C la courbe représentative de la fonction f dans un 4. Tracer la courbe C .
→ −
− → Z
repère orthonormal O ; i ; j (unité graphique 1 cm) 3
5. Calculer l’intégrale I = f (x) dx
1. Etudier la limite de la fonction f en +∞. 0

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Partie B le signe de la fonction f 0 ne dépend que du facteur
15−10x . On obtient le tableau de signe suivant :
On note y(t) la valeur, en degré Celsius, de la température
3
d’une réaction chimique à l’instant t, t étant exprimé en x −∞ +∞
heures. La valeur initiale, à l’instant t = 0, est y(0) = 10. 2
On admet que  la fonction
 qui, à tout réel t appartenant à f 0 (x) + 0 −
l’intervalle 0 ; +∞ associe y(t), est solution de l’équation
différentielle : La fonction f prend les valeurs suivantes :
1 1  1
(E) : y 0 + y = 20e− 2 t f (0) = 20×0 + 10 ·e− 2 × = 10
2 3   1 3
3 3
1. Vérifier que la fonction f étudiée dans la partie A est f = 20× + 10 ·e− 2 × 2 = 40·e− 4
solution 2 2
  de l’équation différentielle (E) sur l’intervalle
0 ; +∞ . Ainsi, la fonction f admet le tableau de variations suiv-
ant :
2. On se propose de démontrer que cette fonction f est l’u- 3
nique solution x 0 +∞
 de l’équation
 différentielle (E), définie sur 2
l’intervalle 0 ; +∞ , qui prend la valeur 10 à l’instant 0. 3
40 · e− 4
a. On note g une solution quelconque
  de l’équation dif- Variation
férentielle (E), définie sur 0 ; +∞ vérifiant g(0) = 10. de f
Démontrer  que la fonction g−f est solution, sur l’in-
tervalle 0 ; +∞ , de l’équatino différentielle : 10 0
1
(E 0 ) : y 0 + y = 0 3. La fonction f est strictement croissante sur l’inter-
i 3i
2
valle 0 ; ; l’image de cet intervalle par la fonction
b. Résoudre l’équation différentielle (E 0 ). 2
f est :
i 3 i i 3i
c. Conclure. f 0; = 10 ; 40·e− 4
2
3. Au bout de combien de temps la température de cette D’après le corollaire du théorème des valeurs inter-
réaction chimique resdescent-elle à sa valeur initiale ? Le médiaires, il n’existe aucune i 3 isolution de l’équation
résultat sera arrondi à la minute. f (x) = 10 sur l’intervalle 0 ;
2
4. La valeur θ en degrés Celsius de la température moyenne
La fonction
h3 f h est strictement décroissante sur l’inter-
à cette réaction chimique durant les trois premières
heures est valle ; +∞ ; l’image de cet intervalle par la fonction
 la valeur moyenne de la fonction f sur l’in- 2
tervalle 0 ; 3 . f esth:3 h i 3i
Calculer la valeur exacte de θ, puis donner la valeur ap- f ; +∞ = 0 ; 40·e− 4
2
prochée décimale de θ arrondie au degré. D’après le corollaire du théorème des valeurs intermé-
diaires, il existe une unique à l’équation f (x) = 10 sur
Correction 3282 3 
l’intervalle ; +∞
Partie A 2
On en déduit que l’équation f(x) = 10 n’admet qu’une
1. D’après les propriétés de la fonction exponentielle : unique solution sur l’intervalle 0 ; +∞ ; notons α cette
1 1
lim e− 2 ·x = 0 ; lim x·e 2 x = 0 valeur.
x7→+∞ x7→+∞

On en déduit la limite suivante : On a la valeur approchée suivante :


 1 α = 4,673 à 10−3 près.
lim f (x) = lim 20x + 10 ·e 2 ·x
x7→+∞ x7→+∞
4. Voici la courbe représentative :
1 1
= lim 20x·e 2 ·x + 10·e 2 ·x = 0 + 0 = 0
x7→+∞

2. L’expression de la fonction f est donnée sous la forme


du produit u·v où les deux fonctions u et v sont définies
par :
1
u(x) = 20x + 10 ; v(x) = e− 2 x
qui admettent pour dérivée :
1 1
u0 (x) = 20 ; v 0 (x) = − ·e− 2 x
2
La fonction f admet la fonction f 0 comme dérivée ; son
expression est donnée par la dérivation du produit u·v :
f 0 (x) = u0 (x)·v(x) + u(x)·v 0 (x)
1  1 1 
= 20·e− 2 ·x + 20x + 10 · − ·e− 2 ·x
2
1
− 2 ·x  − 1 ·x  1
= 20·e − 10x + 5 ·e 2 = 15 − 10x ·e 2 ·x
La fonction exponentielle est strictement positive ; ainsi,

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Z 3 Z 3
20
I= f (x) dx = u(x)·v 0 (x) dx
0 0
19
La formule d’intégration par parties donne :
18 h i3 Z 3
= u(x)·v(x) − u0 (x)·v(x) dx
0 0
17 h  i3 Z 3
− 2 x
1 1 
= 20x+10 · −2·e − 20· −2·e− 2 ·x dx
16 0 0
h Z
 − 1 x i3 3 1
15 = − 40x + 20 ·e 2 + 40· e− 2 ·x dx
0 0
14 h  1  1 i
= − 40 · 3 + 20 ·e− 2 ·3 + 40 · 0 + 20 ·e− 2 ·0
13 Z 3
1 1
−80· − ·e− 2 ·x dx
12 0 2
 3  h 1 i3
11 = −140·e− 2 + 20 − 80 e− 2 ·x
0
3  1 1 
−2 − 2 ·3
10 = −140·e + 20 − 80· e − e− 2 ·0
3 3 3
9 = −140·e− 2 + 20 − 80·e− 2 + 80 = 100 − 220·e− 2
Partie B
8
1. Pour tout nombre réel x, on a :
 1  1
7
f 0 + ·f (x) = f 0 (x) + ·f (x)
2 2
6  1 ·x 1 h  1 i
= 15 − 10x ·e 2 + · 20x + 10 ·e− 2 ·x
2
5  1 ·x  1
= 15 − 10x ·e 2 + 10x + 5 ·e− 2 ·x
4  1  1 1
= 15 − 10x ·e 2 ·x + 10x + 5 ·e− 2 ·x = 20·e− 2 ·x
3
On en déduit que la fonction f est solution de l’équation
2 différentielle (E).
2. a. Soit g une solution quelconque de l’équation dif-
J
férentielle (E) ; g vérifie la relation :
1 1
g 0 + ·g = 10·e− 2 ·x
O I 2 3 4 5 6 7 8 9 10 2
0  1  
g−f x + · g−f x
5. Pour déterminer la valeur de I, procédons par une in- 2
tégration par parties ; pour cela, considérons les deux   1h  i
fonctions u et v définies par l’expression : = g0 x − f 0 x + · g x − f x
2
1 h   i h  1 i
u(x) = 20x + 10 ; v(x) = −2·e− 2 x 1
= g 0 x + ·g x − f 0 x + ·f x
qui admettent les dérivées suivantes : 2 2
1
u0 (x) = 20 ; v 0 (x) = e− 2 x
1 1
= 10·e− 2 ·x − 10·e− 2 ·x = 0
La fonction g−f est solution de l’équation différen-
tielle (E 0 )
b. L’équation différentielle (E 0 ) est équivalent à :
1
y 0 = − ·y
2
Cette équation admet pour solution les fonctions h
définies ci-dessous, dérivables sur R :
1
h(x) = k·e− 2 ·x
c. Soit g une solution de l’équation différentielle (E)

La fonction g−f vérifie l’équation différentielle (E 0 ) ;
ainsi,
 il existe
 un nombre réel k tel que pour tout
x ∈ 0 ; +∞ :

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 1  1  1
g − f (x) = k·e− 2 ·x g(x) = 20x + 10 + k ·e− 2 ·x = 20x + 10 + 0 ·e− 2 ·x
1  1
g(x) − f (x) = k·e− 2 ·x = 20x + 10 ·e− 2 ·x = f (x)
1 En conclusion, on peut dire que l’équation (E) avec la
g(x) = k·e− 2 ·x + f (x) condition f (0) = 2 n’admet qu’une unique solution.
1  1
g(x) = k·e− 2 ·x + 20x + 10 ·e− 2 ·x 3. La fonction f est la modélisation de cette expérience ; sa
 1 température initiale était de 100 C. D’après la question
g(x) = 20x + 10 + k ·e− 2 ·x 3. de la partie A, il existe une seule valeur α telle que :
La fonction g une fonction vérifiant l’équation différen- f α = 10
tielle (E) et la condition :
g(0) = 2 Ainsi, il est nécessaire de α ' 4,673 heures pour que la
Il existe un nombre réel k tel que : température de la réaction redescende à sa température
 1 initiale ; ce qui fait en minutes :
g(x) = 20x + 10 + k ·e− 2 ·x 4,673×60 ' 280 minutes.
Déterminons la valeur du nombre réel k tel que :
g(0) = 10 4. f représentant la température de la réaction chimique en
 − 1 ×0 fonction du temps ; la température moyenne sur les trois
20·0 + 10 + k ·e 2 = 10 premières
 Z heures est donnée par la formule :
3
10 + k ·e0 = 10 f (x) dx
0
10 + k = 10 θ=
3−0
k=0
Ainsi, la fonction g admet l’écriture suivante : D’après la question 5. de la partie A, on a :
3
100 − 220·e− 2
= ' 17o
3
3
Exercice 3297
3
A

J
B
J

-2 -1 O I 2

O Correction 3297
I 2 3 4
1. L’équation (E) peut s’écrire :
On
 − a représenté ci-dessus, dans un repère orthonormal
→ −→ (E) : y 0 = −y
O ; i ; j , la courbe représentative de la fonction f dériv- Le théorème de résolution de ces équations différentielles
able sur R, solution de l’équation différentielle assure qu’il existe une seule fonction f solution à cette
(E) : y 0 + y = 0 et telle que f (0) = e équation qui est dérirable sur R et qui admet pour ex-
pression :
1. Déterminer f (x) pour tout x réel. f (x) = k·e−x où k est un nombre réel
  La condition f (0) = e permet d’obtenir la valeur de la
2. Soit t un réel donné de l’intervalle 1 ; e .
Résoudre dans R l’équation e1−x = t d’inconnue x. constante k :
f (0) = e
3. Soit A le point d’abscisse 0 et B le point d’abscisse 1 de
k·e−0 = e
la courbe.
On considère le solide obtenu par rotation autour de l’axe k·1 = e
des ordonnées de l’arc de courbe AB˜ comme représenté k=e
ci-dessous. On note V son volume. Ainsi, la fonction f admet pour expression :
Z e f (x) = e·e−x = e1−x
On admet que : V = π· (1−lnt)2 dt  
1 2. Pour t ∈ 1 ; e , résolvons l’équation suivante :
Calculer V à l’aide de deux intégrations par parties suc-
cessives.

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Z e
e1−x = t
  où J est définie par : J= ln t dt
La fonction logarithme est définie sur 1 ; e : 1
  Pour réaliser la seconde intégration par parties, consid-
ln e1−x = ln t
 érons les deux fonctions u et v définies par :
1 − x = ln t u(x) = x ; v(x) = ln x
 qui admettent pour dérivée :
− x = ln t − 1
 1
u0 (x) = 1 ; v 0 (x) =
x = 1 − ln t x
Ainsi, on a l’identification
Z Z e :
e
3. Considérons les fonctions u et v définies par : 0
2 J= ln t dt = u (t)·v(t) dt
u(x) = x ; v(x) = 1 − ln t 1 1
qui admettent pour dérivée :    L’intégration par parties permet d’écrire :
1
u0 (x) = 1 ; v 0 (x) = 2· − · 1 − ln t h ie Z e h ie Z e
1
t = u(t)·v(t) − u(t)·v 0 (t) dt = t· ln(t) − t· dt
  1 1 1 1 t
2· 1 − ln t Z
  e 
=− = e· ln(e) − 1· ln(1) − 1 dt = e − e − 1 = 1
t 1
Ainsi, on Za la première intégration
Z e par parties : On obtient la mesure du
e 2  volume :
V = π· 1 − ln t dt = π· u0 (t)·v(t) dt V = −π + 2π· e − 1 − 2π·J
1
Z
1
  5
h ie e
= −π + 2π· e − 1 − 2π·1 = 2π· e −
= π· u(t)·v(t) − π· u(t)·v 0 (t) dt 2
1 1
h 2 ie  2· 1 − ln t 
Z e
= π· t 1 − ln t − π·
t· − dt
1 1 t
h Z e
2 2 i 
= π· e· 1−ln e −1· 1−ln 1 −π· −2· 1−lnt dt
1
h Z
2 i e
= π· e·0 − 1 − 0 + 2π· 1 − ln t dt
1
Z e Z e
= −π + 2π· 1 dt − 2π· ln t dt
1 1

= −π + 2π· e − 1 − 2π·J

Exercice 3304 4

Soit f la fonction définie sur l’intervalle [0 ; +∞[ par :


 
f (x) = x − 1 2 − e−x
Sa courbe représentative C est tracée dans le repère orthonor- 3
mal ci-dessous (unité graphique 2 cm)
1. a. Etudier la limite de f en +∞.
b. Montrer que la droite ∆ d’équation y = 2x−2 est 2
asymptote à C .
c. Etudier la position relative de C et ∆.

2. a. Calculer f 0 (x) et montrer que


 :
f 0 (x) = xe−x + 2· 1 − e−x J

b. En déduire que, pour tout réel x strictement positif,


f 0 (x) > 0.
c. Préciser la valeur de f 0 (0), puis établir le tableau de
variations de f .
-1 O I 2 3
3. A l’aide d’une intégration par parties, calculer l’aire, ex-
primée en cm2 , du domaine plan limité par la courbe C ,
la droite ∆ et les droites d’équations x = 1 et x = 3.
-1
4. a. Déterminer le point A de C où la tangente à C est
parallèle à ∆. Correction 3304

b. Calculer la distance, exprimée en cm, du point A à la 1. a. On a les deux limites suivantes :


droite ∆. lim x − 1 = +∞ ; lim 2 − e−x = 2
x7→+∞ x7→+∞
On en déduit la limite suivante :

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lim x − 1 · 2 − e−x suivant :
x7→+∞
x 0 +∞
b. Etudions la différence
 ci-dessous
 :  
f (x) − 2x − 2 = x − 1 · 2 − e−x − 2x − 2
 +∞
= 2x − x·e−x − 2 + e−x − 2x + 2 Variation
−x
= e − x·e −x de f
D’après les limites connues du cours, on a : −1
lim x·e−x = 0
x7→+∞
On a la limite suivante : 3. Considérons les fonctions u et v définies par :
lim f (x) − 2x − 2 lim e−x − x·e−x = 0 − 0 u(x) = x ; v(x) = −e−x
x7→+∞ x7→+∞
qui admettent pour dérivée :
On en déduit que la droite ∆ est une asymptote à la
u0 (x) = 1 ; v 0 (x) = e−x
courbe C en +∞.
Calculons l’intégrale suivant par une intégration par par-
c. Etudions le signede la différence suivante :  ties
Z: Z
f (x) − 2x − 2 = e−x − x·e−x = e−x · 1 − x 3 3
 x·e−x dx = u(x)·v 0 (x) dx
Le facteur e−x est strictement
 positif sur R et 1−x ; 1 1
le signe
 de f (x)− 2x−2 ne dépend que du facteur h i3 Z 3
1−x . = u(x)·v(x) − u0 (x)·v(x) dx
1 1
Voici le tableau de signe correspondant :
h Z
i3 3 
x 0 1 +∞ = x· −e−x − 1· −e−x dx
 1 1
f (x) − 2x − 2 + 0 − Z
 3 3
= −x·e−x 1 + e−x dx
On en déduit : 1
La courbe C  se situe au dessus de la droite ∆ sur  h i3
l’intervalle 0 ; 1 ; = −3·e−3 + 1·e−1 + −e−x
1

La  C se situe sous la droite ∆ sur l’intervalle
 courbe = −3·e−3 + e−1 + −e−3 + e−1
1 ; +∞
= 2·e−1 − 4·e−3
2. a. L’expression de la fonction f est donnée sous la
D’après la question 1. c. , la droite
 ∆ se
 situe au dessus
forme du produit u·v où les fonctions u et v sont
de la courbe C sur l’intervalle 1 ; +∞ ; ainsi, l’aire du
définies par :
domaine limité par la courbe C , la droite ∆ et les droites
u(x) = x − 1 ; v(x) = 2 − e−x
d’équations x = 1 et x = 3 est définie par l’intégrale suiv-
qui admettent pour dérivée les fonctions :
ante
Z 3: Z 3
u0 (x) = 1 ; v 0 (x) = e−x 
Ainsi, la fonction f admet pour dérivée la fonction f 0 2x − 2 − f (x) = x·e−x − e−x dx
1 1
dont l’expression est donnée par : Z Z
3 3
f 0 (x) = u0 (x)·v(x) + u(x)·v 0 (x)
  = x·e−x dx − e−x dx
= 1· 2 − e−x + x − 1 ·e−x = 2 + x·e−x − 2e−x 1 1
 D’après le calcul précédent, on a :
= x·e−x + 2· 1 − e−x
  Z 3
b. Pour un réel x strictement positif, on obtient l’inégal- = 2·e−1 − 4·e−3 − e−x dx
1
ité suivante :  3
−1 −3
x>0 = 2·e − 4·e − −e−x 1
−x < 0 −1

= 2·e − 4·e−3 − −e−3 + e−1
La fonction exponentielle est strictement croissante
= e−1 − 3·e−3
e−x < e0
e−x < 1 4. a. La droite ∆ a pour coefficient directeur 2 ; cherchons
la valeur de x pour lequel le nombre dérivée de la fonc-
− e−x > −1
tion f vaut 2 :
1 − e−x > 0 f 0 (x) = 2

2· 1 − e−x > 0 
x·e−x + 2· 1 − e−x = 2
Pour x ∈ R∗+ , on a : x·e−x > 0
 x·e−x + 2 − 2·e−x = 2

x·e−x + 2· 1 − e−x > 0 x − 2 ·e−x = 0
f 0 (x) > 0 La fonction exponentielle étant strictement positive ;
pour que ce produit soit nul, il faut et il suffit que le
c. Le nombre dérivée de la fonction
 f en 0 a pour valeur : facteur (x−2) s’annule.
f 0 (0) = 0·e−0 + 2· 1 − e−0 = 0 + 2· 1 − 1 = 0 Ainsi, la courbe C admet une tangente parallèle à la
Et l’image de 0 par la fonction
 f est :  droite ∆ au point d’abscisse 2 ; ainsi, le point A a pour
f (0) = 0 − 1 · 2 − e−0 = −1· 2 − 1 = −1 coordonnée :
 
La fonction f 0 est strictement négative sur 0 ; +∞
et est nulle en 0 ; on obtient le tableau de variation

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Ä ä Ä  ä
A 2 ; f (2) = 2 ; 2−1 2−e−2 Ainsi la distance séparant le point A de la droite δ est
Ä ä de : » 2 2
= 2 ; 2 − e−2 AM = xM − xA + yM − yA
…h
b. La distance la plus courte d’un point à une droite est 2e−2  i2 h 4e−2   i2
= 2− −2 + 2− − 2−e−2
définie par un segment portée par la perpendiculaire à 5 5
…
cette droite passant par ce point. −2 2  −2 2
2e 4e
Notons M le point d’intersection de la droite ∆ et de = − + − + e−2
5 5
la droite δ perpendiculaire à ∆ passant par le point A. …
−2 2  −2 2
1 2e e
La droite (AM ) a pour coefficient directeur − . = − + −
2 5 5
Recherchons l’équation réduite de la droite (δ) ; les co- … 2 √ −2
4e−4
e−4 5· e−2 5·e
ordonnées de A doivent vérifier son équation : = + = =
1 25 25 5 5
y = − ·x + b
2 4
1
2 − e−2 = − ·2 + b
2
b = 3 − e−2
1
La droite δ a pour équation : y = − ·x+3−e−2 3
2
Recherchons les coordonnées du point M :
1
− ·x + 3 − e−2 = 2x − 2
2
1
− ·x − 2x = −5 + e−2 2 M
2
A
5
− ·x = −5 + e−2
2
2 
x = − · −5 + e−2 J
5
2e−2
x=2−
5
Le point
Ç M a pourcoordonnée : å
−2 −2 
2e 2e
M 2− ;2 2 − −2
5 5 -1 O I 2 3
Ç å
2e−2 4e−2
= 2− ;4 − −2
5 5
Ç å -1
2e−2 4e−2
= 2− ;2 −
5 5

Exercice 3317 a. En utilisant des considérations d’aires, démontrer que :


Z ln(a+1)

L’exercice comporte une annexe à rendre avec la copie. I(a) = a ln(a + 1) − ex − 1 dx
0
On
 considère
 les fonctions f et g définies, sur l’intervalle
0 ; +∞ , par : b. En déduire la valeur de I(a).

f (x) = ln(x + 1) ; g(x) = ex − 1 c. Retrouver la valeur de I(a) en effectuant une intégra-


tion par parties.
On désigne par Cf et Cg les courbes représentatives des fonc-

→ − →
tions f et g dans une repère orthonormal O ; i ; j . Ces
courbes sont tracées sur la feuille annexe, dont le candidat
disposera comme il le jugera utile ; cette annexe sera à joindre
à la copie, avec les éventuels ajouts effectués par la candidat.

 Cf et Cg ont une tangente com-


1. Vérifier que les courbes
mune au point O 0 ; 0 . Préciser la position de la courbe
Cf par rapport à cette tangente.

2. Démontrer que les courbes Cf et Cg sont symétriques par


rapport à la droite d’équation y = x.
3. Soit a un nombre réel strictement positif. On se pro-
pose deZ calculer de deux façons différentes le nombre
a
I(a) = ln(x+1) dx.
0

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4 LaZpremière est définie par :
a
f (x) dx
0 
La Äseconde estäcontenue dans un rectangle dont 0 ; 0
et ln(a+1) ; a sont deux sommets opposés de celui-
3
ci ; en utilisant la courbe Cg et par soustraction d’aires,
la seconde aires est donnée par l’expression suivante :
h Z ln(a+1)
 i
ln a + 1 ×a − g(x) dx
0
2 Ainsi, on a obtient l’égalité recherchée :
Z ln(a+1)
 
I(a) = a· ln a + 1 − ex − 1 dx
0
4

O 2 3 4 a
I
Correction 3317 2
1. Pour déterminer les équations des tangentes aux deux
courber, nous devons commencer par calculer l’expres-
sion des fonctions dérivées :
1
f 0 (x) = ; g 0 (x) = ex
x+1 J
Ainsi, pour x = 0, ces deux fonctions admettent les nom-
bres dérivés suivants :
1
f 0 (0) = = 1 ; g 0 (0) = e−0 = 1
0+1
Montrons que le point O appartient aux deux courbes : a
1)

f (0) = ln(0 + 1) = 0 ; g(0) = e0 − 1 = 0 O I 2 3 4


ln(a +

Ainsi, ces deux courbes admettent en 0 la même tangente


d’équation :
y=x b. On a :
Z
Pour étudier la position relative de Cf par rapport à cette  ln(a+1) 
I(a) = a· ln a+1 − ex − 1 dx
tangente, étudions la fonction h définie par : 0
h(x) = f (x) − x   ln(a+1)
qui admet pour dérivée la fonction h0 dont l’expression = a· ln a+1 − ex − x 0
est :  h i
1 1 − (x + 1) −x = a· ln a+1 − eln(a+1) − ln(a+1) − e0 + 0
h0 (x) = −1= =− 
x+1 i x + h1 x +1 = a· ln a+1 − a − 1 + ln(a+1) + 1 − 0
qui est négative sur 0 ; +∞ ; ainsi, la fonction h est  
h h = a + 1 · ln a+1 − a
strictement décroissante sur 0 ; +∞ .
c. Considérons les deux fonctions u et v définies par :
Comme h(0) = ln(1+0)−0 = 0, on en  déduit que la fonc- u(x) = x + 1 ; v(x) = ln(x + 1)
tion h est strictement négative sur 0 ; +∞ : la courbe qui admettent pour dérivée les fonctions :
Cf se situe sous la droite d’équation y = x. 1
u0 (x) = 1 ; v 0 (x) =
x+1
2. Pour que ces deux courbes soient symétriques par rap- Ainsi,
Z a on a l’intégration par parties suivantes :
port à la droite d’équation y = x, il faut que pour tout I(a) = u0 (x)·v(x) dx
x ∈ R, on ait : 0
(x ; y) ∈ Cf ⇐⇒ (y ; x) ∈ Cg h ia Z a
= u(x)·v(x) − u(x)·v 0 (x) dx
0 0
Etablissons cette équivalence : h ia Z a 1
(x ; y) ∈ Cf ⇐⇒ y = f (x) = (x + 1)· ln(x + 1) − (x + 1)· dx
0 x
0 + 1
⇐⇒ y = ln(x + 1) ⇐⇒ ey = eln(x+1) h i Z a
= (a + 1)· ln(a + 1) − (0 + 1)· ln(0 + 1) − 1 dx
⇐⇒ ey = x + 1 ⇐⇒ x = ey − 1 0
⇐⇒ x = g(y)  a
= (a + 1)· ln(a + 1) − x 0
3. a. Sur le graphique ci-dessous, on a représenté deux = (a + 1)· ln(a + 1) − a
domaines symétriques admettant donc la même aire. Terminale SE - Intégration - - http://malimath.net/

Exercice 4059 tones, on en déduit que la suite xn est convergente.
   
On considère les suites xn et yn définies pour tout entier 2. a. Pour tout t ∈ 0 ; 1 , on a l’inégalité suivante :
naturel n cos t 6 1
Z non-nul
1
par : Z 1 tn · cos t 6 tn
xn = t · cos t dt ; yn =
n
tn · sin t dt Z 1 Z 1
0 0
 tn · cos t dt 6 tn dt
1. a. Montrer que la suite xn est à termes positifs. 0 0
i1 h
 1
b. Etudier les variations de la suite xn . xn 6
·tn+1
n+1 0

c. Que peut-on 1 1
 en déduire quant à la convergence de la xn 6 ·1n+1 − ·0n+1
suite xn ? n+1 n+1
1
2. a. Démontrer que, pour tout entier naturel n non-nul : xn 6
1 n+1
xn 6 
n+1 b. Sachant que la suite xn a ses termes positifs, on en
 déduit l’encadrement suivant :
b. En déduire la limite de la suite xn . 1
0 6 xn 6
n+1
3. a. A l’aide d’une intégration par parties, démontrer
1
que, pour tout entier naturel n non-nul : On a la limite suivante : lim =0
n7→+∞ n + 1
xn+1 = −(n + 1)·yn + sin(1). D’après le théorème des gendarmes, on en déduit la

b. En déduire que lim yn = 0 convergence de la suite xn :
n7→+∞
lim xn = 0
n7→+∞
4. On admet que, pour tout entier naturel n non nul :
yn+1 = (n + 1)·xn − cos(1) 3. a. Considérons les deux fonctions u et v définies par :
Déterminer lim n·xn et lim n·yn u(t) = tn+1 ; v(t) = sin t
n7→+∞ n7→+∞
qui admettent pour dérivée :
u0 (t) = (n + 1)·tn ; v 0 (t) = cos t
Correction 4059
h πi Ainsi, on aZ l’égalité :
1
1. a. La fonction cos est positive sur 0 ; , ainsi elle est
h i 2 xn+1 = tn+1 · cos t dt
aussi positive sur 0 ; 1 , on a : 0
  Z 1
tn · cos t > 0 où t ∈ 0 ; 1 = u(t)·v 0 (t) dt
Comme 0 < 1, on a la relation : 0
Z 1 La formule d’intégration par parties donne :
tn · cos t dt > 0 h i1 Z 1
0
 = u(t)·v(t) − u0 (t)·v(t) dt
Ainsi, la suite xn est une suite à termes positifs. 0 0

b. Etudions la différence suivante : h i1 Z 1


Z 1 Z 1 = t n+1
· sin t − (n + 1)·tn · sin t dt
0
xn+1 − xn = tn+1 · cos t dt − tn · cos t dt 0
0 0 = 1 n+1
· sin 1 − 0 n+1
· sin 0 − (n + 1)·yn
Z Z
1 1  = sin 1 − (n + 1)·yn
= tn+1 · cos t − tn · cos t dt = tn · cos t· t − 1
0
  0
b. On en déduit les égalités suivantes :
Sur l’intervalle 0 ; 1 , les expressions suivantes sont xn+1 = −(n + 1)·yn + sin(1)
positives :
tn ; alors que l’expression ci-dessous est néga- xn+1 − sin(1) = −(n + 1)·yn
tive :  sin(1) − xn+1
1−t = yn
  n+1
Ainsi, on a sur 0 ; 1 : On a les limites suivantes :
tn · cos t· t − 1 6 0 sin(1) − xn+1
lim xn+1 = 0 =⇒ lim =0
n7→+∞ n+1 n7→+∞
On en déduit la relation intégrale :
Z 1 On en déduit la limite suivante :
 lim yn = 0
tn · cos t· t − 1 dt 6 0 n7→+∞
0
xn+1 − xn 6 0 4. De l’égalité suivante :
xn+1 = −(n + 1)·yn + sin(1)
xn+1 6 xn
 On en déduit l’égalité suivante :
On en déduit que la suite xn est décroissante.
xn+1 = −n·yn − yn + sin(1)
c. La question a. nous permet d’affirmer que la suite
xn est positive et la question précédente permet d’af- n·yn = −yn − xn+1 + sin(1)
firmer que la suite est décroissante. On en déduit la limite suivante :

Ainsi, la suite xn est décroissante et minorée par 0 ; lim −yn − xn+1 + sin(1) = sin(1)
n7→+∞
d’après le théorème de convergence des suites mono- On en éduit la limite suivante :

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lim n·yn = sin(1) Des deux limites suivantes, on a :
n7→+∞
lim yn+1 = 0 ; lim xn = 0
n7→+∞ n7→+∞
De même, on en déduit les égalités suivantes :
on en déduit :
yn+1 = (n + 1)·xn − cos(1)
lim n·xn = cos(1)
n7→+∞
yn+1 = n·xn + xn − cos(1)
n·xn = yn+1 − xn + cos(1)

Exercice 4060 2. a. Considérons les deux fonctions u et v définies par :


  u(x) = x − 1 ; v(x) = 2 − e−x
Soit f la fonction
 définie sur
 l’intervalle 0 ; +∞ par : qui admettent pour dérivée :
f (x) = x − 1 2 − e−x u0 (x) = 1 ; v 0 (x) = e−x
Sa courbe représentative C est tracée dans le repère orthonor- La fonction f est définie comme le produit des fonc-
mal ci-dessous (unité graphique 2 cm) tions u et v ; ainsi, par la dérivation d’un produit, on
a:
1. a. Etudier la limite de f en +∞. f 0 (x) = u0 (x)·v(x) + u(x)·v 0 (x)

b. Montrer que la droite ∆ d’équation y = 2x − 2 est = 1· 2 − e−x + (x − 1)·e−x
asymptote à C .
= 2 − e−x + x·e−x − e−x = 2 − 2·e−x + x·e−x
c. Etudier la position relative de C et ∆. 
= 2· 1 − e−x + x·e−x
 
2. a. Calculer f 0 (x) et montrer que
 : b. Pour x ∈ 0 ; +∞ , on a :
f 0 (x) = x·e−x + 2· 1 − e−x . x>0
b. En déduire que, pour tout réel x strictement positif : −x<0
f 0 (x) > 0 La fonction exponentielle est croissante sur R :

c. Préciser la valeur de f 0 (0), puis établir le tableau de e−x < e0


variations de f . e−x < 1
− e−x > −1
3. A l’aide d’une intégration par parties, calculer l’aire, ex-
primée en cm2 , du domaine plan limité par la courbe C , 1 − e−x > 0

la droite ∆ et les droites d’équations x = 1 et x = 3. 2· 1 − e−x > 0

4. a. Déterminer le point A de C où la tangente à C est x·e−x + 2· 1 − e−x > x·e−x > 0
parallèle à ∆. f 0 (x) > 0
b. Calculer la distance, exprimée en cm, du point A à la c. On a la valeur suivante :
droite ∆. 
f 0 (0) = 0·e−0 + 2· 1 − e−0

Correction 4060 = 0 + 2· 1 − 1
1. a. On a les deux limites suivantes : =0
lim x − 1 = +∞ ; lim 2 − e−x = 2 Ainsi, que :  
x7→+∞ x7→+∞
On en déduit la limite suivante f (0) = 0 − 1 2 − e−0 = −1×(2 − 1)
 : 
lim f (x) = lim x − 1 2 − e−t = −1
x7→+∞ x7→+∞
On a le tableau de valeur suivant :
= +∞
b. On a le développement suivant
 :   x 0 +∞
f (x) − (2·x − 2) = x − 1 2 − e−x − 2·x − 2
= 2·x − x·e−x − 2 + e−x − 2·x + 2 +∞
= −x·e−x + e−x Variation
On a les deux limites suivantes : de f
lim x·e−x = 0 ; lim e−x = 0
x7→+∞ x7→+∞ -1
On en déduit la limite suivante :
lim f (x) − (2·x − 2) = 0 3. La surface définie par le domaine limité par :
x7→+∞
la courbe C et la droite ∆ ;
On en déduit que la droite ∆ est asymptote à la courbe
C. les droites d’équations x = 1 et x = 3.
c. Etudions le signe de la différence suivante : a son
Z 3 aire définie par l’intégrale :
f (x) − (2·x − 2) = −x·e−x + e−x 
 f (x) − 2·x − 2 dx
= e−x · 1 − x 1
 
La fonction exponentielle étant strictement positive, ∆ est au dessu de C sur 1 ; +∞ :
on en déduit :   Z 3 Z
 3 
La courbe C est au dessus de la droite ∆1 sur 0 ; 1 ; = 2·x − 2 − f (x) dx = x − 1 ·e−x dx
1 1
La  C est en dessous de la droite ∆1 sur
 courbe Considérons les deux fonctions définies par :
1 ; +∞ ;
u(x) = x − 1 ; v(x) = −e−x

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qui admettent pour dérivée : Une unité d’aire a pour mesure 4 cm2 ; ainsi, l’aire a pour
u0 (x) = 1 ; v 0 (x) = e−x mesure : 
Ainsi,
Z 3 on a le calcul d’aire
Z 3 suivant : A = 4· e−1 − 3·e−3 cm2
 −x
x − 1 ·e dx = u(x)·v 0 (x) dx 4. a. La droite ∆ a pour coefficient directeur 2. D’étermi-
1 1
nons pour qu’elles valeurs de x, on a :
A l’aide d’une intégration par parties :
f 0 (x) = 2
h i3 Z 3 
= u(x)·v(x) − u0 (x)·v(x) dx x·e−x + 2· 1 − e−x = 2
1 1
h Z x·e−x + 2 − 2·e−x = 2
i3 3 
= (x − 1)· −e−x − −x
1· −e dx x·e−x − 2·e−x = 0
1 1 
Z 3
x − 2 ·e−x = 0
= −(3 − 1)·e−2 + (1 − 1)·e−1 − −e−x dx La fonction exponentielle étant strictement positif, on
1 en déduit la valeur :
h i3 x=2
= −2·e−2 − e−x = −2·e−3 − e−3 + e−1 Ä ä
1 Ainsi, le point A a pour coordonnée A 2 ; 2 − e−2
−1 −3
= e − 3·e
b.

11. Positivité de l’intégrale :


en compte dans l’évaluation.
Exercice 5405
 Déterminer I.
On considère la suite In définie pour n entier naturel non
nul par : Z Correction 5405
1
2
In = xn ·ex dx 1. a. En considérant la fonction u définie par :
0 u(x) = x2
La fonction G est définie par sous la forme :
1. a. Soit g la fonction définie sur R par : 1
2
g(x) = x·ex . G(x) = ·eu(x)
2
Démontrer que la fonction G définie sur R par : Ainsi, la fonction G admet pour dérivée la fonction G0
1 2 dont l’expression est :
G(x) = ·ex
2 1 1
G0 (x) = ·u0 (x)·eu(x) = ·2x·ex = x2 ·ex
2 2
est une primitive sur R de la fonction g. 2 2
b. En déduire la valeur de I1 . On vient de montrer que la fonction G admet pour
dérivée la fonction g. Ainsi, la fonction G est une prim-
2. On admet la relation suivante pour tout entier n itive de la fonction g.
supérieur ou égal à 1 :
b. On en déduit la valeur de l’intégrale suivante :
1 n+1 Z 1 Z 1
In+2 = e − ·In 1 x2
 1
2 2 I1 = x ·e dx = g(x) dx = G(x) 0
0 0
On considère l’algorithme suivant :
1 2 1 2 1 1
= G(1) − G(0) = ·e1 − ·e0 = ·e1 − ·e0
Initialisation Affecter à n la valeur 1. 2 2 2 2
1 1 1 1
Affecter à u la valeur e − = ·e −
2 2 2 2
Traitement Tant que n < 21
Début tant que 2. On obtient le terme I21
1 n+1  
Affecter à u la valeur e − ·u 3. a. Pour tout nombre x appartenant à l’intervalle 0 ; 1 ,
2 2
Affecter à n la valeur n+2 2
Fin du tant que on a : xn > 0 ; ex > 0
 
Sortie Afficher u On en déduit, pour tout x ∈ 0 ; 1 :
2
 xn ·ex > 0
Quel terme de la suite In obtient-on en sortie de cet De 0 6 1 et par positivité de l’intégrale, on a :
algorithme ? Z 1
2

3. a. Montrer que, pour tout entier naturel non nul n : xn ·ex dx > 0
0
In > 0.
In > 0
b. Montrer que (In ) est décroissante.
 b. Etudions la différence suivante :
c. En déduire que la suite In est convergente. On note
I sa limite.
4. Dans cette question, toute trace de recherche même in-
complète, ou d’initiative même non fructueuse, sera prise

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Z 1 Z 1  
x2 x2 4. Soit x appartenant à l’intervalle 0 ; 1 , on a la compara-
In+1 − In = x n+1
·e dx − x ·en
dx
0 0 ison suivante :
Par linéarité de l’intégrale, on a : x61
Z 1 Z 1 x2 6 1
2 2  2  
= xn+1 ·ex − xn ·ex dx = xn+1 − xn ·ex dx La fonction exponentielle est croissante sur 0 ; 1 :
0 0
Z 2
1  2 ex 6 e1
= x − 1 ·xn ·ex dx 2
0
  xn ·ex 6 xn ·e
Pour tout x appartenant à 0 ; 1 , on a : Par positivité de l’intégrale :
x61 Z 1 Z 1
x−160 n x2
x ·e dx 6 xn ·e dx
n x2
  0 0
x ·e est positif sur 0 ; 1 : h i1
e
2 In 6 ·xn+1
(x − 1)·xn ·ex 6 0 n+1 0

Par positivité de l’intégrale, on a : e e


In 6 ·1n+1
− ·0n+1
Z 1 Z 1 n+1 n+1
2
(x − 1)·xn ·ex dx 6 0 dx e
In 6
0 0 n+1
In+1 − In 6 0 Ainsi, pour tout entier n naturel, on a l’encadrement
In+1 6 In suivante :
 e
On vient d’établir que la suite In est décroissante. 0 6 In 6
n+1

c. On vient de montrer que la suite In est décroissante e
On a la limite : lim =0
et minorée par 0. D’après les théorèmes de convergence n7→+∞ n + 1
des suites monotones, on en déduit que la suite In D’après le théorème des gendarmes, on obtient la limite
converge. suivante :
lim In = 0
n7→+∞

12. Positivité de l’intégrale et bornes variables :


Exercice 4050 Correction 4050
  1. D’après l’énoncé, la fonction f est décroissante sur l’in-
Soit f la fonction définie sur l’intervalle 0 ; +∞ par : h √2 h
f (x) = x·e−x
2
tervalle ; +∞ . Donc, à fortiori, sur l’intervalle
  2
Le courbe représentative de la fonction f est donnée ci- 2 ; +∞ .
dessous :
J Ainsi, pour n un entier naturel supérieur ou égal à
 et pour
2,  tout nombre réel appartenant à l’intervalle
n ; n+1 , on a la comparaison suivante :
n+1> x >n
La décroissante de la fonction f donne :
f (n+1) 6 f (x) 6 f (n)

O I 2 3 Les propriétés de positivité de l’intégrale :


Z n+1 Z n+1 Z n+1
On adet que la fonction f est strictement décroissante sur f (n+1) dx 6 f (x) dx 6
h √2 h  n n
f (n) dx
n
; +∞ . On considère la suite un définie pour tout en- Z
2  n+1 n+1  n+1
tier naturelZ n par : f (n+1)×x n 6 f (x) dx 6 f (n)×x n
n+1 n
un = f (x) dx Z
n   n+1  
f (n+1)× (n + 1) − n 6 f (x) dx 6 f (n)× (n + 1) − n
On ne cherchera pas à expliciter un n
Z n+1
1. Démontrer que, pour tout entier naturel n différent de 0 f (n+1) 6 f (x) dx 6 f (n)
et de 1, on a : n
f (n+1) 6 un 6 f (n) f (n+1) 6 un 6 f (n)

2. Quel est le sens de variation de la un n>2 ? 2. Pour tout entier n supérieur ou égal à 2, on vient de
 montrer que :
3. Montrer que la suite un converge. Quelle est sa limite ?

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f (n+1) 6 un 6 f (n) f (x) = x·e−x = −(−x)·e−x
Au rang n+1, cette relation s’écrit : Par un changement de variable : X = −x
f (n+2) 6 un+1 6 f (n+1) = −X·e X

De ces deux encadrements, on en déduit les compara- Lorsque x tend vers +∞, alors X tend vers −∞ et
isons suivantes : d’après le cours, on a :
lim X·eX = 0
un+1 6 f (n+1) 6 un X7→−∞
On vient de montrer que pour tout entier naturel n On en déduit la limite suivante :
supérieur ou égal à 2, on a : lim f (x) = lim X·eX = 0
x7→+∞ X7→−∞
un+1 6 un  On en déduit les deux limites suivantes :
On en déduit que la suite un est décroissante pour tout lim f (n) = 0 ; lim f (n+1) = 0
entier naturel n supérieur ou égal à 2. n7→+∞ n7→+∞

3. Déterminons la limite de la fonction f en +∞. Pour cela, A l’aide de l’encadrement obtenu à la question 1. et au
utilisons la transformation algébrique suivante : théorème des gendarmes, on en déduit la limite suivante :
lim un = 0
n7→+∞

14. Calcul d’aires :


Z 5 h1 i5
Exercice 5244 3
f (x) dx = ·x3 − ·x2 + 4x
1 6 2 1
On considère la fonction f définie par la relation : 1 3   1 3 3 2 
1 = ×53 − ×52 + 4×5 − ×1 − ×1 + 4×1
f (x) = ·x2 − 3x + 4 6 2 6 2
2 1 3 
Z 5 125 75
= − + 20 − − +4
1. Déterminer la valeur de l’intégrale f (x) dx. 6 2 6 2
1 125 − 225 + 120 1 − 9 + 24 4 2
= − = =
2. Ci-dessous est donnée la courbe Cf représentative de la 6 6 6 3
fonction f dans un repère O ; I ; J orthonormé : 2. a. L’expression de la fonction f est un polynôme du
second degré dont le discriminant a pour valeur :
1
∆ = b2 − 4·a·c = (−3)2 − 4× ×4 = 9 − 8 = 1
√ √2
On a la simplification : ∆ = 1 = 1
Le discriminant étant strictement positif, ce polynôme
admet les deux√ racines suivantes : √
−b − ∆ −b + ∆
x1 = x1 =
2·a 2·a
−(−3) − 1 −(−3) + 1
1 x0 x1 5 = =
1 1
2× 2×
2 2
3−1 3+1
= =
On souhaite déterminer la valeur de l’aire de la partie 1 1
présentée en gris. =2 =4
b. Déterminons séparemment la valeur des deux inté-
a. Déterminer les zéros de la fonction f qu’on notera x0
grales
Z x0 : Z 2
et x1 tels que x0 < x1 . h1 3 i2
Z x0 Z 5 f (x) dx = f (x) dx = ·x3 − ·x2 + 4x
b. Déterminer la valeur de f (x) dx + f (x) dx 1 1 6 2 1
1 x1 1 3  1 3 
Z x1 = ×23 − ×22 +4×2 − ×13 − ×12 +4×1
c. Déterminer la valeur de f (x) dx 6 2 6 2
 8 12  1 3 
x0
= − +8 − − +4
d. En déduire l’aire, en unité d’aire, de la partie grisée. 6 2 6 2
8 − 36 + 48 − 1 + 9 − 24 4 2
= = =
Correction 5244 6 6 3
1. La fonction f admet pour primitive la fonction F dont
l’expression est donnée par
 1 larelation :
1  1 3
F (x) = · x − 3· x2 + 4x
2 3 2
1 3 3 2
= ·x − ·x + 4x
6 2
On en déduit la valeur de l’intégrale :

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Z 5 Z 5 h1 i5 Z x1 Z 4 h1 i4
3 3
f (x) dx = f (x) dx = ·x − ·x2 + 4x 3
f (x) dx = ·x3 − ·x2 + 4x
f (x) dx =
x1 4 6 2 4 x0 2 6 2 2
1 3   1 3  1 3   1 3 
= ×53 − ×52 +4×5 − ×43 − ×42 +4×4 = ×43 − ×42 +4×4 − ×23 − ×22 +4×2
6 2 6 2 6 2 6 2
 125 75   64 48   64 48   8 12 
= − + 20 − − + 16 = − + 16 − − +8
6 2 6 2 6 2 6 2
125 − 225 + 120 − 64 + 144 − 96 4 2 64 − 144 + 96 − 8 + 36 − 48 −4 2
= = = = = =−
6 6 3 6 6 3
c. Effectuons le calcul de l’intégrale : d. Ainsi, la surface hachurée a pour valeur :
Z 2 Z 5 hZ 4 i
A= f (x) dx + f (x) dx − f (x) dx
1 4 2
2 2  2 2
= + − − = 3× = 2
3 3 3 3
La partie hachurée a une aire de 2 unités d’aire.

Exercice 4037
1 1
Soient f et g deux fonctions définies et continues sur l’inter-
valle 0 ; 1 . Cf Cg

Dire si la proposition suivante est exacte ou non. Justifier


votre réponse. 0 0
Z 1 Z 1 1 1
Si f (x) dx = g(x) dx alors f = g sur l’intervalle [0 ; 1].
0 0 On montre
Z 1 facilement
Z 1 l’égalité des deux intégrales :
1
Correction 4037 f (x) dx = g(x) dx =
0 0 2
Considérons les deux fonctions f et g définies par : Ainsi, l’assertion proposée est fausse.
f (x) = 1 − x ; g(x) = 1

Exercice 4053 Correction 4053



→ − → 1. La fonction 0
Le plan est muni d’un repère orthogonal O ; i ; j .  f admet pour dérivée0 la fonction f continue
sur 0 ; +∞ ; ainsi, la fonction f admet pour primitive
La courbe (C ), donnée en annexe,  est la courbe représentative la fonction f . On a :
d’une fonction f dérivable sur 0 ; +∞ , de fonction dérivée Z 1 h i1

f 0 continue sur 0 ; +∞ f 0 (x) dx = f (x) = f (1) − f (0)
Å ã 0 0
1 1 1
La courbe (C ) passe par les points O et A 1 ; et, sur = −0=
  2e 2·e 2·e
0 ; 1 , elle est au dessus du segment [OA].
2. La fonction f étant positive, un calcul intégral sur f
0,3 représente une mesure d’aire.
D’après l’énoncé, la courbe C se trouve au dessus du seg-
0,2 A
ment [OA] ; ainsi, le triangle OIA se situe entre l’axe des
abscisses et la courbe C .
0,1 C
On en déduit l’encadrement suivant :
Z 1
AOAI 6 f (x) dx
0 Z 1 2 0
1
1 1
1. Montrer que : f 0 (x) dx = . 1× Z 1
0 2·e 2·e 6 f (x) dx
Z 1 2 0
1
2. Montrer que : f (x) dx > Z 1
4·e 1
0 6 f (x) dx
4·e 0

On note C la courbe représentative de la fonction f .


Exercice 4036 Z e
1

→ − → 1. Montrer que : f (x) dx = .
On munit le plan du repère O ; i ; j orthonormal d’unité 1 2
graphique 3 cm.
  2. En déduire l’aire de la région du plan délimitée par les
On considère la fonction f définie sur 1 ; e par : droites d’équation x = 1 et x = e, l’axe des abscisses et la
ln x courbe C .
f (x) =
x On exprimera cette aire en cm2 .

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Correction 4036 2. La fonction f étant positive sur l’intervalle 1 ; e , l’inté-
grale calculé à la question précédente permet de définir,
1. Considérons la fonction u est définie par l’expression : en unité d’aire, l’aire délimitée par :
u(x) = ln x L’axe des abscisse et la courbe C ;
qui admet pour dérivée l’expression :
1 les droites d’équations x = 1 et x = e.
u0 (x) = −
→ −→
x
Le repère O ; i ; j étant orthonormal et d’unité
Ainsi,
Z e on a le calculZ e intégral suivant
Z e : graphique 3 cm, on en déduit, que dans ce repère, une
ln x 1
f (x) dx = dx = · ln x dx unité d’aire a une surface de 9 cm2 .
1 1 x 1 x 9
Z e h1  2 ie h 1 ie Ainsi, l’aire recherchée a une valeur de cm2 .
2
= u0 (x)·u(x) dx = · u(x) = · ln(x)2
1 2 1 2 1

1 1 1 1
= · ln(e)2 − · ln(1)2 = − 0 =
2 2 2 2

15. Moyenne d’une fonction :


06 x 61
Exercice 4074
06 x 2
61
Pour la question ci-dessous, trois réponses sont proposées
16 1 + x2 62
dont une seule exacte. Le choix d’une réponse doit être justi-
1 1 1
fié : > >
1 1 + x2 2
La valeur moyenne de la fonction f est définie sur l’intervalle 1
  1 1> f (x) >
0 ; 1 par f (x) = est égale à : 2
1+x2
π π π Par positivité de l’intégrale :
a. − b. c. Z 1 Z 1 Z 1
2 4 2 1
1 dx > f (x) dx > dx
0 0 0 2
Correction 4074 Z 1
  1> f (x) dx >
1
La fonction f est positive sur l’intervalle 0 ; 1 , on en déduit 2
π 0
que la fonction moyenne de la fonction f n’est pas − . π
2 Or ' 1,7, on en déduit que cette valeur ne peut être la
  2
Encadrons les valeurs de la fonction f sur l’intervalle 0 ; 1 : valeur moyenne de la fonction f .
Par déduction, on en déduit que la valeur moyenne de la fonc-
π
tion f ne peut être que .
4

16. Introduction aux primitives :


Exercice 3611 4
 
Soit f une fonction dérivable sur l’intervalle −4 ; 4 et ad- 3
mettant la fonction f 0 comme dérivée.
Dans le repère ci-dessous, est tracée la courbe représentative 2
de la fonction f 0 .
J

-4 -3 -2 -1 O I 2 3 4
-1

-2

-3

-4

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1. a. Donner le coefficient directeur de toutes les tan- 4
gentes représentées sur la droite d’équation x=1. 2.
b. Quelle est la valeur du nombre dérivée de la fonction 3
f en 1 ?
2
2. Tracé une représentation “possible” de la fonction f dans
ce repère.
J
Correction 3611
1. a. Toutes les tangentes présentes sur la droite d’équa-
tion x=1 ont pour coefficient directeur 2. -4 -3 -2 -1 O I 2 3 4

b. D’après la courbe représentative de la fonction f 0 , on -1


a la valeur suivante :
f 0 (1) = 2 -2

-3

-4
fonction f dont les tangentes aux points d’abscisses −4,
Exercice 3612
−2, 0, 2, 4 sont, dans chaque cas, une des tangentes pro-
 
On considère une fonction f dérivable sur −4 ; 4 . Dans le posées sur le graphique.
repère orthonormé O ; I ; J ci-dessous est donnée la courbe
Correction 3612
représentative Cf 0 de la fonction f 0 dérivée de la fonction f .
1. a. Graphiquement, on lit :
4 f 0 (−2) = −1
b. Sur la droite d’équation x=−2, toutes les tangentes
3 représentées ont pour coefficient directeur −1.
2. Voici une représentation possible de la fonction f :
2 Cf ′
4
J
3

-4 -3 -2 -1 O I 2 3 4
2 Cf ′
-1
J
-2

-3 -4 -3 -2 -1 O I 2 3 4
-1
-4
-2
1. a. Quelle est le nombre dérivée de la fonction f en −2.
b. Tout au long de la droite d’équation x=−2 sont -3
représentés des tangentes ; quel est le coefficient de ces
tangentes.
-4
2. Tracer une courbe représentative Cf acceptable de la

Exercice 3617
On considère
 quatre
 fonctions ϕ, f , g, h définies sur l’in- Cϕ
tervalle −4 ; 4 . Leurs courbes représentatives sont données,
ci-dessous, dans un même repère orthonormé :
Cf

Cg Ch
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Quelle fonction, parmi f , g et h, peut admetttre la fonction La fonction ϕ est négative sur −4 ; −2 ; ainsi, lafonc-
ϕ comme fonction dérivée ? tion recherchée doit être décroissante sur −4 ; −2 : on
élimine ainsi, la fonction f .
Correction 3617
L’image de 0 par la fonction ϕ est 1 ; ainsi, la courbe de
La fonction admettant la fonction ϕ comme fonction dérivée la fonction recherchée doit admettre en 0 une tangente
est la fonction h. On élimine les fonctions f et g pour les dont le coefficient directeur est 1 : on élimine la courbe
raisons suivantes : de la fonction g.

17. Etudes de fonctions :


Exercice 3261 2. Exprimer V (λ) en fonction de λ.

On désigne par f la fonction définie sur l’ensemble R des 3. Déterminer la limite de V (λ) lorsque λ vers +∞.
nombres réels par :
Correction 3261
1
f (x) =
1 + e−x Partie A
On note C la courbe représentative de f dans un repère or- 1. On a la transformation algébrique suivante :

→ − →
thonormal O ; i ; j , (unité graphique : 5 cm) 1 1 ex
f (x) = =  =
1 + e−x e−x · ex + 1 ex + 1
Partie A. Etude de la fonction f
ex 2. a. On a les limites suivantes :
1. Vérifier que pour tout nombre réel x : f (x) = . On a : lim e−x = +∞
1 + ex x7→−∞

2. a. Déterminer les limites de f en −∞ et en +∞. In- 1


On en déduit : lim f (x) = lim =0
terpréter graphiquement les résultats obtenues. x7→−∞ x7→−∞ 1 + e−x

On a : lim e−x = 0
b. Calculer f 0 (x) pour tout nombre réel x. En déduire les x7→+∞
variations de f sur R. On en déduit la limite suivante :
1 1
lim f (x) = lim = =1
c. Dresser le tableau des variations de f . x7→+∞ x7→+∞ 1 + e−x 1
On en déduit graphiquement que la courbe C admet :
la courbe C et ses asymptotes éventuelles dans le
3. Tracer 
→ −
− →
repère O ; i ; j la droite d’équation y = 0 comme asymptote en −∞ ;
Partie B. Quelques propriétés graphiques. la droite d’équation y = 1 comme asymptote en +∞ ;
b. La définition de la fonction f est un quotient de la
1. On considère les points M et M 0 de la courbe C d’ab-
1
scisses respectives x et −x. Déterminer les coordonnées forme où la fonction u est définie par :
u
du milieu A du segment [M M 0 ]. u(x) = 1 + e−x
Que représente le point A pour la courbe C ? et qui admet pour fonction dérivée :
2. Soit n un entier naturel. On désigne par Dn le domaine u0 (x) = e−x
du plan limité par la droite d’équation y = 1, la courbe C La formule de dérivation de l’inverse d’une fonction
et les droites d’équations x = 0 et x = n, An désigne l’aire permet d’obtenir l’expression de la fonction f 0 :
du domaine Dn exprimée en unitée d’aire. u0 (x) −e−x e−x
f 0 (x) = −  2 = − = 
u(x) 1 + e−x 1 + e−x
a. Calculer An .
La fonction exponentielle étant strictement positive,
b. Etudier la limite éventuelle de An lorsque n tend vers on en déduit facilement que la fonction f 0 est stricte-
+∞. ment positive sur R.
On en déduit que la fonction f est strictement crois-
Partie C. Calcul d’un volume. sante sur R.
Soit λ un réel positif. On note V (λ) l’intégrale : c. La fonction f admet le tableau de variation :
Z 0
 2
V (λ) = π f (x) dx x −∞ +∞
−λ

On admet que V (λ) est une mesure, exprimée en unité de 1


volume, du volume engendré par la rotation autour de l’axe
Variation
des abscisses, de la portion de la courbe C obtenue pour de f
−λ 6 x 6 0.
0
1. Déterminer les nombres réels a et b tels que pour tout
nombre réel x : 3. Voici la représentation de la courbe C et de ses deux
e2x aex bex
x 2
= x + x asymptotes en −∞ et +∞ :
(e + 1) e + 1 (e + 1)2

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u(x) = 1 + ex
On remarque que f (x) admet l’écriture :
u0 (x)
J f (x) =
u(x)
Ainsi, la fonction
  f admet pour
 primitve la fonction :
x 7−→ ln u(x) = ln 1+ex
a. Considérons n un entier naturel, l’aire An est définie
par : Z n Z n
O ex
-2 -1 I 2 An = n − f (x) dx = n − x
dx
0 0 1+e
 n
= n − ln 1+ex 0
Partie B  
= n − ln 1+en + ln 1+e0
1. Soit x un nombre réel : 
Le point M appartient à C et a pour abscisse x ; le = n − ln 1+en + ln 2
point M a pour coordonnée : ã
Ä ä Å 1
b. On a la transformation  suivante :
M x ; f (x) = x ; An = n − ln 1+en + ln 2
1 + e−x h i
Le point M 0 a pour coordonnée : ã = n − ln en e−n +1 + ln 2
Ä ä Å 1  
0
M −x ; f (−x) = −x ; = n − ln en · ln e−n +1 + ln 2
1 + ex
  
Le point A milieu du segment M M 0 a pour coordon- = n − n + ln e−n +1 + ln 2

Å :
nées ã = ln e−n +1 + ln 2
xM + xM 0 yM + yM 0
A= ; Ainsi, on a la limite suivante : 
2 2
Ü ê lim An = lim ln e−n +1 + ln 2
n7→+∞ n7→+∞
1 1
x + (−x) 1 + e−x + 1 + ex = ln(1) + ln 2 = ln 2
= ;
2 2 Partie C

à   í 1. Résolvons l’équation suivante :


1 + ex + 1 + ex e2x a·ex b·ex
  2 = x + 2
1 + e−x · 1 + ex ex + 1 e +1 ex + 1
= 0;
2 e2x a·ex ·ex + a·ex ·1 + b·ex
2 = 2
ex + 1 ex + 1
á ë 
2 + ex + e−x e2x a·e2x + a + b ·ex
  2 = 2
1 + ex · 1 + e−x ex + 1 ex + 1
= 0;
2
Pour tout x ∈ R, ex +1 6= 0 :

Ü ê e2x = a·e2x + a + b ·ex
2 + ex + e−x  
−x −x x a − 1 ·e2x + a + b ·ex = 0
0 ; 1 + e + e + e ·e
x
=
2 En remplaçant respectivement la valeur de x par 0 et par
( 1, on
 obtient les
 deux équations
( du système suivant :
Ü ê a−1 ·e0 + a+b ·e0 = 0 a−1+a+b = 0
2 + ex + e−x  2  1 =⇒  
−x x −x+x a−1 ·e + a+b ·e = 0 a−1 ·e + a+b ·1 = 0
= 0; 1 + e + e + e
2 (
a+b = 1−a
Ü ê Ü ê
=⇒  
2+ex +e−x 2+ex +e−x a − 1 ·e + a + b ·1 = 0
−x −x
(
=
x
0 ; 1+e +e +1 =
x
0 ; 2+e +e +1 a+b = 1−a
2 2 =⇒ 
a − 1 ·e + a + b = 0
Å ã En substituant la valeur de a+b dans la seconde ligne,
1
= 0; on a : 
2
a − 1 ·e + a + b = 0
Pour tout x ∈ R, le milieu du segment [M M 0 ] reste con-
stant, on en déduit que le point A est centre de symétrie a·e − e + 1 − a = 0

de la courbe C . a· e − 1 = e − 1
2. D’après la question 1. , la fonction f admet l’écriture : a=1
De la première équation, on en déduit la valeur de b :
ex
f (x) = a + b = 1 − a =⇒ b = −1
1 + ex
En considérant la fonction u définie par : Vérifions maintenant l’égalité obtenue :

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a·ex b·ex ex −ex Ainsi,
Z 0 on a : Z
x
+ 2 = x + 2  2 0 h ex i2
e +1 ex + 1 e +1 ex + 1 V(λ) = π· f (x) dx = π· dx
 −λ −λ 1 + ex
ex −ex ex · ex + 1 −ex Z
= x + 2 = 2 + 2 0
e2x
e +1 ex + 1 ex + 1 ex + 1 = π· 2 dx
−λ 1 + ex
e2x + ex − ex e2x
= 2 = 2 D’après la question précédente :
ex + 1 ex + 1 Z 0 ï ò
ex ex
= π· + − 2 dx
2. Considérons la fonction u définie sur R par : x
−λ e + 1 ex + 1
u : x 7−→ ex + 1 Z 0 Z 0
qui admet pour fonction dérivée : ex ex
= π· dx + π· − 2 dx
u0 : x 7−→ ex x
−λ e + 1 −λ ex + 1
Cherchons les primitives des fonctions suivantes : h i0 h 1 i0
ex = π· ln ex +1 + π· x
Pour x 7−→ x : −λ e + 1 −λ
e +1 h  i  1 1 
ex u0 (x) = π· ln e0 +1 − ln e−λ +1 + π· 0 − −λ
On a l’égalité : = e +1 e +1
ex + 1 u(x) h i
On en déduit que cette fonction admet pour primitive  1 1
= π· ln 2 − ln e−λ +1 + − −λ
la fonction suivante
 :  2 e +1
x 7−→ ln u(x) = ln ex + 1
3. On a la limite suivante :
ex h  1 1 i
Pour x 7−→ − 2 : lim V(λ) = lim π· ln 2 − ln e−λ +1 + · −λ
ex + 1 λ7→+∞ λ7→+∞ 2 e +1
ex u0 (x) h  1 1 i
En remarquant l’égalité : − 2 = −  2 = π· ln 2 − ln 0+1 + −
ex + 1 u(x) 2 0+1
On en déduit que cette fonction admet pour primitive :  1  1
1 1 = π· ln 2 − ln 1 − = π· ln 2 −
x 7−→ = x 2 2
u(x) e +1

18. Encadrement d’integrales :


Exercice 3300 e. Conclure.
  5
On considère la fonction f , définie sur 1 ; +∞ par :
et
f (t) =
t
 
1. a. Justifier la continuité de f sur 1 ; +∞ . 4
 
b. Montrer que f est croissante sur 1 ; +∞

2. Restitution organisée de connaissances


3
On pourra raisonner en s’appuyant sur le graphique
fourni.
e
Pour tout réel x0 de [1 ; +∞[, on note A (x0 ) l’aire
du domaine délimité par la courbe représentant f dans
2
un repère orthogonal, l’axe des abscisses et les droites
d’équations x = 1 et x = x0 .
On se
 propose
 de démontrer que la fonction ainsi définie
sur 1 ; +∞ est une primitive de f . J
a. Que vaut A (1) ?
b. Soit x0 un réel quelconque de [1 ; +∞[ et h un réel
strictement positif.
O I
h
x0

Justifier l’encadrement suivant : 2


x0 +

A (x0 +h) − A (x0 )


f (x0 ) 6 6 f (x0 +h)
h
c. Lorsque x0 > 1, quel encadrement peut-on obtenir pour Correction 3300
h < 0 tel que x0 +h > 1 ? 1. a. Les deux
 fonctions
 ci-dessous sont continues sur l’in-
d. En déduire la dérivabilité en x0 de la fonction A ainsi tervalle 1 ; +∞ :
que le nombre dérivé en x0 de la fonction A . 1
x 7−→ ex ; x 7−→
x
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D’après le théorème d’opérations sur les fonctions con- f x0 ·h 6 A x0 + h − A x0 6 f x0 + h ·h
tinues, la fonction f est continue car :
1 Le nombre h est strictement positif :
f (x) = ex ·  
x  A x0 + h − A x0 
u f x0 6 6 f x0 + h
b. La fonction f est définie comme le quotient , où les h
v
fonctions u et v sont définies par : c. Soit x0 > 1 et h un réel négatif vérifiant x0 +1 > 1.
1 Ainsi, on a x0 +h < x0 , l’aire du domaine délimité par :
u(x) = ex ; v(x) =
x les deux droites verticales d’équation x = x0 +h et
qui admettent pour dérivée :
1 x = x0 ;
u0 (x) = ex ; v 0 (x) = − 2
x l’axe des abcisses et la courbe Cf .
Ainsi, la fonction f admet la fonction f ’ pour dérivée
est donnée
 par la différence
 :
dont l’expression est :
A x0 − A x0 + h
f 0 (x) = u0 (x)·v(x) + u(x)·v 0 (x)
 1 1 Ce domaine est encadré par les deux domaines délim-
1 1 ités par les deux même droites verticales et respective-
= ex · + ex · − 2 = ex · − 2
x x x x ment par : 
x−1 l’axe des abcisses et la droite x = f (x0 ;
= ex · 
x   l’axe des abcisses et la droite x = f (x0 +h .
La fonction exponentielle est positive sur 1 ;+∞ ;
La largeur de ces rectangles est −h.
pour tout x appartenant à l’intervalle 1 ; +∞ , l’ex-
x−1 On a l’encadrement
 des aires suivant
 :  
pression est positive. f x0 +h · −h 6 A x0 − A x0 +h 6 f x0 · −h
x
0
On en déduit  que la fonction dérivée f est positive Le nombre h étant strictement négatif, on a :
sur 1 ; +∞ ; la fonction f est croissante sur l’inter-  
 A x0 − A x0 +h 
valle 1 ; +∞ . − f x0 +h > > −f x0
h
 
2. Notons Cf la courbe représentative de la fonction f :  A x0 + h − A x0 
f x0 +h 6 6 f x0
a. Dans le cas où x = 1, le domaine considéré ne h
 
représente que Äle segment
 ä reliant les deux points : d. Par continuuité de la fonction f en x0 ∈ 1 ; +∞ , on
I 1;0 ; 1 ; f (1) ∈ C a:    
L’aire d’un segment étant nulle, on obtient : lim+ f x0 +h = f x0 ; lim+ f x0 +h = f x0
h7→ h7→
A (1) = 0
  Avec les deux encadrements obtenues aux questions b.
b. La fonction f est croissante et positive sur 1 ; +∞ ; et c. et le théorème des gendarmes, on obtient les deux
pour tout réel
 h positif, la différence : limites suivantes: 
A x0 + h − A x0 A x0 +h − A x0 
lim− = f x0
représente l’aire du domaine délimité par : h7→0 h
 
l’axe des abscisse et la courbe Cf ; A x0 +h − A x0 
lim+ = f x0
les deux droites verticales d’équations x = x0 et x = h7→0 h
x0 +h. 
On en déduit la limite  :
suivante
A x0 +h − A x0 
Or, ce domaine est compris entre les deux domaines lim = f x0
rectangles suivants, tous deux délimités par les deux h7→0 h
Ainsi, la fonction A est dérivableen x0 et son nombre
droites verticales précédentes et respectivement
 par :
dérivée en x0 a pour valeur f x0 .
l’axe des abcisses et la droite x = f (x0 ;

l’axe des abcisses et la droite x = f (x0 + h . e. On en déduit que la fonction A est dérivable et qu’elle
Ainsi, on obtient l’encadrement des aires ci-dessous : admet pour fonction dérivée la fonction f .
Ainsi, la fonction f admet pour primitive la fonction
A.

20. Suites et fonctions :


courbe Γ ?
Exercice 3331
2. Démontrer que, pour tout réel x positif ou nul :e−x 6 ex .
On considère la fonction f définie sur R par :
1 3. a. Déterminer la limite de f en +∞.
f (x) =
+ e−x
ex b. Etudier les variations de f sur [0 ; +∞[.
et on désigne
 par Γ sacourbe représentative dans un repère

→ −→ 4. On considère les fonctions g et h définies sur [0 ; +∞[
orthogonal O ; i ; j 1 1
par : g(x) = x ; h(x) =
Partie A e 2·ex
 − → − →
1. Etudier la parité de f . Que peut-on en déduire pour la Ci-dessous sont tracés, dans le repère O ; i ; j les

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courbes représentatives de g et h, notées respectivement 1
4. Soit u la fonction définie sur R par : u(x) = .
Γ1 et Γ2 . 1 + x2
π
1.1 On note v la primitive de u sur R telle que : v(1) = .
4
J On admet que la courbe représentative de v admet en
π
+∞ une asymptote d’équation y = .
0.9 2
ex
a. Démontrer que, pour tout réel x : f (x) = 2 .
0.8 ex +1
0.7 b. Démontrer que, pour tout réel x, f est la dérivée de la
fonction x 7→ v(ex ).
0.6
c. En déduire la valeur exacte de L.
0.5
Correction 3331
0.4
Partie A
0.3
1. Etudions la parité de la fonction f :
0.2 1 1
f (−x) = −x = x = f (x)
0.1 e + e−(−x) e + e−x
La fonction f est paire ; on en déduit que sa courbe
O représentative Γ admet pour axe de symétrie l’axe des
I 2 3 4 5 6
-0.1 ordonnées.
2. On a l’encadrement suivant :
-0.2
−161
a. Démontrer que, pour tout réel x positif ou nul : Pour tout réel x positif ou nul, on a :
h(x) 6 f (x) 6 g(x) −x6x
b. Que peut-on en déduire pour les courbes Γ, Γ1 et Γ2 ? La fonction exponentielle est croissante sur R
Tracer Γ dans le graphique ci-dessus, en précisant sa e−x 6 ex
tangente au point d’abscisse 0.
3. a. On a les deux limites suivantes :
Partie B lim ex = +∞ ; lim e−x = 0
Z n+1 x7→+∞ x7→+∞
Soit (In ) la suite définie sur N par : In = f (x) dx On en déduit : lim ex + e−x = +∞
n x7→+∞
Ainsi, on a la limite suivante :
1. Justifier l’existence de (In ), et donner une interprétation 1
géométrique de (In ). lim f (x) = lim x =0
x7→+∞ x7→+∞ e + e−x

2. a. Démontrer, que pour tout entier naturel n : b. L’expression de la fonction f est donnée sous la forme
f (n+1) 6 In 6 f (n) 1
du quotient où la fonction u est définie par :
u
b. En déduire que la suite (In ) est décroissante. u(x) = ex + e−x ; u0 (x) = ex − e−x
c. Démontrer que la suite (In ) est convergente et déter- Ainsi, la fonction f admet pour dérivée la fonction f 0
miner sa limite. dont l’expression est donnée par :
0 u0 (x) ex − e−x e−x − ex
Partie C f (x) = −  2 = − 2 = 2
u(x) ex + e−x ex + e−x
Soit (Jn ) la
Z suite définie sur N par : Le dénominateur est toujours positif ; le signe du quo-
n
Jn = f (x) dx tient ne dépend que de celui du numérateur.
0 Or, la question 2. a permis d’établir l’inégalité suiv-
ante pour tout réel x positif ou nul :
1. En utilisant l’encadrement obtenu dans la question
e−x 6 ex =⇒ e−x −ex 6 0
A 4. a. , démontrer que, pour tout entier naturel n :
Ainsi, la fonction f 0 est négative sur R+ : la fonction
1 
· 1 − e−n 6 Jn 6 1 − e−n 6 1 f est décroissante sur R+ .
2
4. a. La fonction exponentielle est strictement positive
2. Démontrer que la suite (Jn ) est croissante. sur R et d’après la question 2. , on a l’encadrement
En déduire qu’elle converge. suivant pour x ∈ R+ :
3. On note L la limite de la suite (Jn ) et on admet le
théorème suivant :
“Si un , vn et wn sont trois suites convergentes de limites
respectives a, b et c et si, à partir d’un certain rang on a
pour tout n, un 6 vn 6 wn alors a 6 b 6 c”.
Donner un encadrement de L.

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06 e−x 6 ex n6 6n+1 t
 
ex 6 e−x + ex 6 2·ex La fonction f est décroissante sur n ; n+1 :
0 < ex 6 e−x + ex 6 2·ex f (n+1) 6 f (t) 6 f (n)
La fonction inverse est décroissante sur R+ Z n+1 Z n+1 Z n+1
1 1 1 f (n+1) dt 6 f (t) dt 6 f (n) dt
> −x > n n n
ex e + ex 2·ex Z
 n+1 n+1  n+1
1 1 1 f (n+1)·x n 6 f (t) dt 6 f (n)·x n
x
6 −x x
6 x n
2·e e +e e Z n+1
h(x) 6 f (x) 6 g(x) f (n+1) 6 f (t) dt 6 f (n)
n
b. La fonction f admet en 0 un nombre dérivée égale à :
e−0 − e0 1−1 b. De la question précédente, on en déduit les deux en-
f 0 (0) = 2 = 2 = 0 cadrements suivants :
0
e +e −0 1+1
f (n+1) 6 In 6 f (n) ; f (n+2) 6 In+1 6 f (n+1)
L’image de 0 par la fonction f a pour valeur : On en déduit l’inégalité suivante :
1 1
f (0) = 0 = In+1 6 f (n+1) 6 In 
e + e−0 2
On en déduit que la suite In est décroissante.
Ainsi, la courbe Γ admet pour tangente la droite hor-
izontale d’équations : c. D’après la question 3. a. de la partie A, on a :
1 lim f (x) = 0
y= x7→+∞
2
Ainsi, on a pour tout entier naturel n les deux limites
1.1 suivantes :
lim f (n+1) = 0 ; lim f (n) = 0
J n7→+∞ n7→+∞
Ainsi, d’après le théorème des gendarmes sur l’inégal-
0.9 ité obtenue à la question a. , on a la limite suivante :
0.8 lim In = 0
n7→+∞

0.7 Partie C

0.6 1. Soit n un entier naturel, pour


 tout nombre réel x appar-
tenant à l’intervalle 0 ; n et d’apr‘es la question 4. b.
0.5 de la partie A, on a l’encadrement suivant :
h(x) 6 f (x) 6 g(x)
0.4
1 1
6 f (x) 6 x
0.3 2ex e
Z n Z n Z n
1 1
0.2
x
dx 6 f (x) dx 6 x
dx
0 2e 0 0 e
0.1 Z n Z n
1 −x
·e dx 6 Jn 6 e−x dx
0 2 0
O I 2 3 4 5 6 Z n Z n
1 −x
-0.1 · e dx 6 Jn 6 e−x dx
2 0 0
-0.2 1  −x n  n
· −e 0
6 Jn 6 −e−x 0
Partie B 2
1  
1. Pour tout entier naturel n, la fonction f est continue · −e−n + e−0 6 Jn 6 −e−n + e−0
2
sur l’intervalle n ; n+1 ; ainsi, l’intégrale ci-dessous est
1 
définie pour
Z tout entier naturel n : · 1 − e−n 6 Jn 6 1 − e−n
n+1 2
In = f (t) dt La fonction exponentielle est strictement positive :
n
  1 
La fonction f est positive sur l’intervalle n ; n + 1 pour · 1 − e−n 6 Jn 6 1 − e−n 6 1
2
tout entier naturel n ; ainsi, l’intégrale In représente, en 
unité d’aires, l’aire du domaine délimité par : 2. On a déjà vu que les termes de la suite In sont positif ;
Les deux droites verticales d’équations x = n et x = pour tout entier naaturel n, on a :
n+1 ; In > 0
Z n+1
L’axe des abscisses et la courbe Γ.
f (x) dx > 0
2. a. On a vu à la question 3. b. que la fonction f est n
Z Z Z
décroissante sur l’intervalle R+ ; ainsi,
 pour tout
 nom-
n n+1 n

bre réel x appartenant à l’intervalle n ; n+1 , on a : f (x) dx + f (x) dx > f (x) dx


0 n 0
Jn+1 > Jn
On en déduit que la suite Jn est croissante.

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D’après la question 1. , la suite Jn est majorée par 1 ; 1 ex
x 7−→ h0 (x) · v 0 h(x) = ex · 2 = 2
d’après le théorème de convergence
 des suites monotones, 1 + ex 1 + ex
on en déduit que la suite Jn est convergente.
D’après la question a. :
3. D’après la question 1. , on a l’encadrement suivant : = f (x)
1 
· 1 − e−n 6 Jn 6 1 − e−n c. On a lesZégalités suivantes :
2 n
On a les deux limites suivantes : Jn = f (x) dx
1  1
lim · 1 − e−n = ; lim 1 − e−n = 1 0
n7→+∞ 2 2 n7→+∞
D’après la question précédente :
D’après le théorème rappelé en énoncé, on obtient l’en- h in  
cadrement suivant : = v ex = v en − v e0
0
1
6L61    π
2 = v en − v 1 = v en −
4
4. a. On a : D’après les hypothèses de l’énoncé, la courbe représen-
1 ex ex tative de la fonction v admet en +∞ une asymptote
f (x) = −x
= x x = 2 π
ex e · e +e−x
+e ex + ex ·e−x d’équation y = ; ainsi, on a la limite suivante :
2
π
ex ex lim =
= 2 = 2 n7→+∞ 2
ex + ex−x ex +1 On a :  π
lim en = +∞ =⇒ lim v en =
b. Notons h la fonction exponentielle ; La fonction suiv- n7→+∞ n7→+∞
 2
ante :  Ainsi, on obtient la limite de la suite Jn :
x 7−→ v ◦ h (x)  π π π π
lim Jn = lim v en − = − =
admet pour dérivée la fonction suivante : n7→+∞ n7→+∞ 4 2 4 4
 
Exercice 4054 3. a. Montrer que pour tout x de 0 ; +∞ , f 0 (x) et g(x)
 − sont de signes contraires.
→ − →  
Le plan est muni d’un repère orthogonal O ; i ; j . b. En déduire les variations f sur 0 ; +∞ .
Partie A 
4. On considère la suite un définie pour tout entier na-
La courbe (C ), donnée en annexe, turel n par
Z :
 est la courbe représentative 2n
d’une fonction f dérivable
 sur 0 ; +∞ , de fonction dérivée un = f (x) dx
f 0 continue sur 0 ; +∞ n
 
Å ã a. Montrer que pour tout x de 0 ; +∞ :
1
La courbe (C ) passe par les points O et A 1 ; et, sur x 1
  2e 06 2 6
x +1 2
0 ; 1 , elle est au dessus du segment [OA].
b. Montrer que pour tout entier naturel n :
0,3 1 
0 6 un 6 · e−n − e−2·n .
2
0,2 A c. En déduire la limite un quand n tend vers +∞.

0,1 C Correction 4054


Partie A
0
1. La fonction
 f admet pour dérivée0 la fonction f continue
0 Z 1 2 sur 0 ; +∞ ; ainsi, la fonction f admet pour primitive
1
1
1. Montrer que : f 0 (x) dx = . la fonction f . On a :
0 2·e Z 1
Z  1 1 1
1
1 f 0 (x) dx = f (x) 0 = f (1) − f (0) = −0=
2. Montrer que : f (x) dx > 0 2·e 2·e
0 4·e
2. La fonction f étant positive, un calcul intégral sur f
Partie B
représente une mesure d’aire.
On sait désormais que la fonction f considérée dans la partie
D’après l’énoncé, la courbe C se trouve au dessus du seg-
A est définie sur 0 ; +∞ par :
ment [OA] ; ainsi, le triangle OIA se situe entre l’axe des
x·e−x abscisses et la courbe C .
f (x) =
x2 + 1 On en déduit l’encadrement suivant :
1. Déterminer la limite de f en +∞. Interpréter graphique-
ment le résultat obtenu.
 
2. On considère la fonction g définie sur 0 ; +∞ par :
g(x) = x3 + x2 + x − 1
Etablir que l’équation  admet une solution unique
 g(x)=0
α dans l’intervalle 0 ; +∞ .

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Z 1 La fonction exponentielle est strictement positif, ainsi
AOAI 6 f (x) dx que le dénominateur du quotient précédent ; on
0  en dé-

duit que f 0 et g ont des signes contraires sur 0 ; +∞ .
1 Z 1
1× b. Etudions le signe de la fonction f 0 :
2·e 6 f (x) dx
2 0
Z 1 x 0 α +∞
1
6 f (x) dx g(x) − 0 +
4·e 0
Partie B f 0 (x) + 0 −
1. On a les deux limites suivantes : 0×e−0
On a la valeur suivante : f (0) = =0
lim x·e−x = 0 ; lim x2 + 1 = +∞ 02 + 1
x7→+∞ x7→+∞ On en déduit le tableau de variation suivant :
Par quotient, on en déduit la limite suivante :
x·e−x x 0 α +∞
lim 2 =0
x7→+∞ x + 1

Ainsi, la courbe Cf représentative de la fonction f admet f (α)


l’axe des abscisses pour asymptote horizontale en +∞. Variation
de f
2. La fonction g admet pour dérivée la fonction d0 dont l’-
expression est donnée par : 0 0
g 0 (x) = 3·x2 + 2·x + 1  
4. a. Pour tout x appartenant à 0 ; +∞ , x et x2 +1 sont
Le discriminant de ce polynôme a pour valeur : positifs ; on en déduit :
∆ = b2 − 4·a·c = 22 − 4×3×1 = 4 − 12 = −8 x
>0
Le discriminant étant strictement négatif et le coefficient x2 + 1
du terme du second degré est positif, on en déduit Etudions la différence suivante :
 que x 1 2·x − x2 + 1 −x2 + 2·x − 1
la fonction g 0 est strictement positive sur 0 ; +∞ . − =  = 
2
x +1 2 2
2· x + 1 2· x2 + 1
On en déduit que la fonction g est strictement croissante 2
sur 0 ; +∞ ; étant une fonction polynômiale, elle est − x−1
continue sur 0 ; +∞ . = 
2· x2 + 1
 
On a les deux valeur/limite aux bornes de 0 ; +∞ : Le quotient précédant étant négatif pour tout valeur
g(0) = −1 de x, on en déduit l’inégalité suivante :
 1
x 1
1 1 − 60
lim g(x) = lim x3 · 1 + + 2 − 3 = +∞ x2 + 1 2
x7→+∞ x7→+∞ x x x
x 1
Ainsi, 0 est compris entre
 les limites de la fonction g aux 2
6
bornes de l’intervalle 0 ; 1 . x +1 2
On vient d’établir l’encadrement suivant  pour tout
D’après le corollaire des théorèmes des valeurs intermé- nombre réel x appartenant à l’intervalle 0 ; +∞ :
diaires, il existe un unique réel α vérifiant l’équation : x 1
06 2 6
g(α) = 0 x +1 2
3. a. L’expression de la fonction f est donnée sous la b. De l’encadrement précédent, on en déduit :
x 1
forme du quotient de la fonction u par la fonction v 06 6
définies par : x2 + 1 2
u(x) = x·e−x ; v(x) = x2 + 1 La fonction exponentielle est positive sur R :
qui admettent pour dérivée : x·e−x 1
u0 (x) = e−x − x·e−x = e−x ·(1 − x) ; v 0 (x) = 2·x 06 6 ·e−x
x2 + 1 2
Ainsi, la fonction f admet pour dérivée la fonction f 0 Pour tout n ∈ R, on a : n 6 2·n
dont l’expression est : Z 2n Z 2n
u0 (x)·v(x) − u(x)·v 0 (x) x·e−x 1 −x
f 0 (x) =  2 06 2+1
dx 6 ·e dx
v(x) n x n 2
h 1 i2n
e−x ·(1 − x)·(x2 + 1) − x·e−x ·2·x 06 un 6 − ·e−x
= 2 2 n
x2 + 1 1 −2·n 1 −n
 06 un 6 − ·e + ·e
e−x · x2 + 1 − x3 − x − 2·x2 ·e−x 2 2
= 2 1 −n 1 −2·n
x2 + 1 06 un 6 ·e − ·e
 2 2
e−x · x2 + 1 − x3 − x − 2·x2 1  −n 
= 2 06 un 6 · e − e−2·n
x2 + 1 2
 1 
e−x · −x3 − x2 − x + 1 c. On a la limite suivante : lim · e−n −e−2·n = 0
= 2 n7→+∞ 2
x2 + 1 Par le théorème des gendarmes, on en déduit la limite
 suivante :
−e−x · x3 + x2 + x − 1 −e−x ·g(x)
= 2 = 2 lim un = 0
n7→+∞
x2 + 1 x2 + 1
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21. Nombres complexes :
Partie A
Exercice 3224
1. Par transformation algébrique, on a :
Le
 plan est rapporté à un repère orthonormal direct

→ − → y 2 − x2 = 16
O ; u ; v (unité graphique : 1 cm).
y 2 = x2 + 16
Partie A p 2
y2 = x2 + 16
− →
→ − p
Dans le repère O ; u ; v , on considère la courbe H d’équa- 2
y2 − x2 + 16 = 0
tion : y 2 −x2 = 16.
p  p 
1. Montrer que H est la réunion de deux coubes C et C 0 y + x2 + 16 y − x2 + 16 = 0
où C est la courbe
preprésentative de la fonction f définie Le produit de deux nombres est nul si, et seulement si,
sur R par f (x) = x2 +16 et où C 0 est l’image de C par au moins un de ses facteurs est nul.
une transformation simple que l’on précisera. p p
y + x2 + 16 = 0 y − x2 + 16 = 0
p p
2. a. Etudier la fonction f (limites aux bornes de l’ensem- y = − x2 + 16 y = x2 + 16
ble de définition et sens de variation).
On en déduit que la courbe H est la réunion :
b. Montrer que la droite d’équation y = x est une asymp- de la courbe C représentative de la fonction f
tot de C .  − → − → et de la symétrique de la courbe C par l’axe des ab-
c. Tracer H dans le repère O ; u ; v . scisses.
On nomme A et B les points de la courbe d’abscisses 2. a. Pour tout nombre réel, l’expression x2 +16 est
respectives −3 et 3. On considère le domaine D du strictement positive. On en déduit que la fonction f
plan constitué des points M (x ; y) vérifiant : est définie sur R.
p
−3 6 x 6 3 ; x2 + 16 6 y 6 5 On a les deux limites :
Hachurer le domaine D et exprimer l’aire de D à l’aide lim x2 + 16 = +∞ ; lim x2 + 16 = +∞
x7→−∞ x7→+∞
d’un intégrale que l’on ne cherchera pas à calculer. On en déduit les limites aux bornes de la fonction f :
lim f (x) = +∞ ; lim f (x) = +∞
Partie B x7→−∞ x7→+∞
π Considérons la fonction u définie par :
On appelle r la rotation de centre O et d’angle − .
4 u(x) = x2 + 16 ; u0 (x) = 2·x
1. a. Donner l’écriture complexe de r. L’expression de la fonction f est donnée par la com-
posée de la fonction u par la fonction racine carrée.
b. On désigne par x0 et y 0 les coordonnées du point M 0 ,
La formule de dérivation de la composée d’une fonc-
image du point M (x ; y) du plan.
 tion par la racine carrée permet d’obtenir l’expression

 0 1
 x = √ ·(x + y) de la fonction f :
2 u0 (x) 2·x
Vérifier que :
 1 f 0 (x) = p = √

 y 0 = √ ·(−x + y) 2· u(x) 2· x 2 + 16
2 On a le tableau de signe :
Déterminer les coordonnées des points A0 et B 0 , im-
ages respectives de A et B par la rotationr. Placer les x −∞ 0 +∞

→ − →
points A0 et B 0 dans le repère O ; u ; v . f 0 (x) − 0 +

2. Soit H 0 l’hyperbole d’équation : x·y = 8. On a la valeur


√ suivante
√:
 − → −→ f (0) = 02 + 16 = 16 = 4
a. Tracer H 0 dans le repère O ; u ; v . La fonction f admet le tableau de variation suivant :
b. Montrer que H 0 est l’image de H par la rotation r. x -∞ 0 +∞
0 0
3. Soit D l’image de D par la rotation r. On admet que D +∞ +∞
est l’ensemble des points M (x ; y) du plan vérifiant :
Variation
√ √ 8 √
2 6 x 6 4· 2 ; 6 y 6 5· 2 − x. de f
x
4
a. Hachurer D 0 .
b. On a la transformation√algébrique suivante :
b. Calculer l’aire de D 0 , exprimée en cm2 .  √ 
√ x + 16 − x
2 2
x + 16 + x
En déduire une valeur approchée à 10−3 près de l’aire f (x) − x = x2 + 16 − x = √
de D. x2 + 16 + x
√ 2
Correction 3224 x2 + 16 − x2 x2 + 16 − x2 16
= √ =√ =√
2
x + 16 + x 2
x + 16 + x 2
x + 16 + x

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On a les deux limites : Onen déduit le système d’équation :
16  1
lim f (x) − x = lim √ =0  0
 x = √ ·(x + y)
x7→−∞ x7→−∞ 2
x + 16 + x 2
16 
 0 1
lim f (x) − x = lim √ =0  y = √ ·(−x + y)
x7→+∞ x7→+∞ 2
x + 16 + x 2
On en déduit que la droite d’équation y = x est asymp- Les points A et B ont pour  coordonnées :
tote à la courbe C en −∞ et en +∞. A −3 ; 5 ; B 3 ; 5
c. L’aire du domaine D s’exprime par le calcul intégral Leurs images respectives ont pour ! coordonnées :
√ √ √
suivant : 2  2  √ 
Z 3 A0 · −3 + 5 ; · 3+5 = 2 ; 4· 2
2 2
5 − f (x) dx
√ √ !
−3
2  2   √ √ 
6 y B0 · 3+5 ; · −3 + 5 = 4· 2 ; 2
B′ 2 2
B A Ä ä
5
2. b. Prenons un point M 0 x0 ; y 0 appartenant à l’image
4 de H par la rotation r. Notons M l’antécédent du point
M 0 par la rotation r. D’après la question 1. b. , les co-
3 ordonnées
 du piont M vérifient :

 0 1
2  x = √ ·(x + y)
2

 1
J A′  y 0 = √ ·(−x + y)
2
x′ x Ainsi, on ah :
1 ih 1 i
-6 -5 -4 -3 -2 -1 O I 2 3 4 5 6
x0 ·y 0 = √ ·(x + y) · √ ·(−x + y)
-1 2 2
 1 2  1 
-2 = −√ · y 2 − x2 = · y 2 − x2
2 2
-3 Le point M (x ; y) appartenant à H , on a :
1
-4 = ×16 = 8
2
-5 Ainsi, le point M 0 est l’image d’un point de H .
y′ 3. b. L’aire de D 0 se calcule par le calcul intégral suivant :
-6
Z 4·√2
√  8  √ 1 2 4·√2
Partie B
√ 5· 2 − x − dx = 5· 2·x − ·x − 8· ln x √
2
2 x 2
1. a. Soit z l’affixe d’un point M . Notons z 0 l’affixe du
 √ √ 1 √ 2 √ 
point M 0 image du point M par la rotation r. = 5· 2×4· 2 − · 4· 2 − 8· ln 4· 2
π  2
z 0 − zO = e− 4 · z − zO  √ √ 1 √ 2 √ 
π − 5· 2× 2 − · 2 − 8· ln 2
z 0 = e− 4 ·z 2
√  1
b. Notons les affixes des points M et M 0 : = 40 − 16 − 8· ln 32 − 10 + 1 + 8× · ln 2
z = x + i·y ; z 0 = x0 + i·y 0 . 2
1  
Avec les résultats de la question précédente, on a : = 15 + 4· ln 2 − 8× · ln 32 = 15 + 4· ln 2 − ln 32
π 2
z 0 = e− 4 ·z  
h  π  π i  1
= 15 + 4· ln = 15 + 4· ln 2−4 = 15 − 16· ln 2
x0 + i·y 0 = cos − + i· sin − · x + i·y 16
4 4
 √2 √ 
2 
x0 + i·y 0 = − i· · x + i·y
2 2
√ √ √ √
0 0 2 2 2 2 2
x + i·y = ·x − i· ·x + ·i·y − ·i ·y
2 2 2 2

 2 √ √ √
0 0 2   2 2 
x + i·y = ·x + ·y + i· − ·x + ·i·y
2 2 2 2
√ √
2  2 
x0 + i·y 0 = · x + y + i· · −x + y
2 2

23. Annales :

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Exercice 5183 f 0 (x) > 0
  1 − e−x > 0
Soit f la fonction définie sur 0 ; +∞ par :
− e−x > −1
f (x) = x + e−x
e−x 6 1
On note (C ) la courbe représentative de f dans un repère 

→ − → ln e−x 6 ln 1
orthonormal O ; i ; j .
−x60
Partie A x>0
   
1. Etudier les variations de la fonction f sur 0 ; +∞ . On en déduit que la fonction f 0 est positive sur 0 ; +∞ .

Ainsi, la fonction f est croissante sur 0 ; +∞
2. Déterminer la limite de f en +∞.

3. Montrer que (C ) admet une asymptote oblique dont 2. On a les deux limites suivantes :
on précisera une équation. (Question hors programme lim x = +∞ ; lim e−x = 0
x7→+∞ x7→+∞
2012). On en déduit la limite : lim f (x) = +∞.
x7→+∞
Partie B
 3. Considérons la droite (d) d’équation réduite y = x.
On considère la suite un n>1 à termes positifs définie par : On a la limite suivante :
u1 = 0 ; un+1 = f (un ) = un + e−n pour tout n ∈ N lim f (x) − x = lim e−x = 0
x7→+∞ x7→+∞

1. Démontrer que, pour tout réel x positif, ln(1+x)


 6 x. On en déduit que la droite (d) est asymptote à la courbe
On pourra étudier la fonction g définie sur 0 ; +∞ par : C en +∞.
g(x) = x − ln(1+x).
Partie B
2. En déduire, que pour tout entier naturel n non nul : 1. Considérons la fonction
1  g définie par :
ln(n + 1) 6 ln(n) + . g(x) = x − ln 1+x
n et la fonction u définie par :
3. Démontrer que, pour tout entier naturel n non-nul : u(x) = 1 + x ; u0 (x) = 1
  1
f ln(n) = ln(n) + . La formule de dérivation de la composée d’une fonction
n
par la fonction logarithme népérien permet d’obtenir l’-
4. Démontrer par récurrence que, pour tout entier naturel expression de la fonction g 0 :
n non nul : u0 (x) 1 (x + 1) − 1 x
g 0 (x) = 1 − =1− = =
ln(n) 6 un . u(x) x+1 x+1 x+1
  
5. En déduire la limite de un n>1 . La fonction g 0 est strictement positive sur 0 ; +∞ . On
en déduit que la fonction g est strictement croissante sur
Dans la suite de l’exercice, on admet que, pour tout entier n cet intervalle.
1 1
supérieur ou égal à 2 : un 6 1 + + · · · + De l’image de 0 par la fonction g, on a :
2 n−1
g(0) = 0 − ln(1+0) = 0 − ln 1 = 0 − 0 = 0
6. a. Démontrer que, pour tout entier k supérieur ou égal
Z k  
1 1 Ainsi, la fonction g admet 0 pour minorant sur 0 ; +∞  :
à 2, on a : 6 dx on en déduit que la fonction g est positive sur 0 ; +∞ .
k k−1 x  
Ainsi, pour tout x appartenant à 0 ; +∞ :
b. En déduire que, pour tout entier n supérieur ou égal
g(x) > 0
2, on a : 
un 6 1 + ln(n−1) x − ln 1 + x > 0

7. Pour tout entier supérieur ou égal à 2, on a montré que : x > ln 1+x
ln(n) 6 un 6 1 + ln(n−1) 1
 u  2. Pour tout entier naturel n non-nul, le nombre appar-
Démontrer que la suite
n
converge vers 1.   n
ln(n) n>2 tient à l’intervalle 0 ; +∞ . De la question précédente,
on peut écrire
 :1 
Correction 5183 1
ln 1+ 6
n n
Partie A n + 1 1
ln 6
1. Considérons la fonction u définie par : n n
u(x) = −x ; u0 (x) = −1  1
ln n+1 − ln n 6
La formule de dérivation de la composée d’une fonction n
 1
par la fonction expontielle permet d’obtenir l’expression ln n+1 6 ln n +
de la fonction f 0 : n
f 0 (x) = 1 + u0 (x)·eu(x) = 1 − e−x 3. D’après l’expression de la fonction g, on a :
  1 1
Considérons l’inéquation suivante : f ln(n) = ln(n) + e− ln(n) = ln(n) + eln n = ln(n) +
n
4. Considérons la propriété Pn définie pour tout entier na-

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turel n non-nul par la relation : 1
6x
Pn : “ln(n) 6 un ” k−1
Montrons, à l’aide d’un raisonnement par récurrence, que Par positivité de l’intégrale :
la propriété Pn est vérifiée pour tout entier naturel n Z k Z k
1
non-nul. dx 6 x dx
k−1 k − 1 k−1
Initialisation : Par linéarité de l’intégrale :
Pour n = 1, on a : Z k Z k
ln 1 = 0 ; u1 = 0 1
· 1 dx 6 x dx
On a la comparaison : ln 1 6 u1 k − 1 k−1 k−1

On en déduit que P1 est vraie. Z k


1  k
· x k−1 6 x dx
Hérédité : k−1 k−1
Supposons que la propriété Pn est réalisée pour un Z k
1  
entier naturel n quelconque. C’est à dire qu’on a l’hy- · k− k−1 6 x dx
pothèse de récurrence : k−1 k−1
ln n 6 un Z k
1
6 x dx
Partons de la comparaison : k−1 k−1
ln(n) 6 un Z k
1 1
L’entier n est supérieur ou égal à 1 : 6 6 x dx
k k−1 k−1
0 > ln(n) 6 un Z k
  1
La fonction f est croissante sur 0 ; +∞ 6 x dx
 k k−1
f ln(n)] 6 f (un )
 b. D’après la question précédente, on a :
Z 2 Z 3 Z n−1
f ln(n)] 6 un+1 1 1 1 1 1 1
6 dx ; 6 dx ; . . . ; 6 dx
D’après la question 3. : 2 1 x 3 2 x n − 1 n−2 x
1 D’après l’énoncé, on a la comparaison pour tout entier
ln(n) + 6 un+1 naturel n supérieur ou égal à 2, on a :
n 1 1
D’après la question 2. : un 6 1 + + · · · +
2 n−1
ln(n+1) 6 un+1 Z 2 Z n−1
1 1
On vient d’établir que la propriété Pn+1 est réalisée. un 6 1 + dx + · · · + dx
1 x n−2 x
Conclusion : D’après la relation de Chasles, on a :
La propriété Pn est initialisée au rang 1 et elle vérifie Z n−1
la propriété d’hérédité. A l’aide d’un raisonnement par 1
un 6 1 + dx
récurrence, on vient d’établir que la propriété Pn est 1 x
vraie pour tout entier naturel non-nul.  n−1
un 6 1 + ln(x) 1
5. On a la limite : lim ln(n) = +∞  
n7→+∞ un 6 1 + ln(n−1) − ln(1)
De la comparaison ln(n) 6 un vraie pour tout entier na- un 6 1 + ln(n−1) − 0
turel n non-nul, on en déduit la limite : un 6 1 + ln(n−1)
lim un = +∞
n7→+∞
7. On a la transformation algébrique :
h  1 i
6. a. Pour tout nombre réel x appartenant à l’intervalle   ln n· 1−
k−1 ; k , on a la comparaison : 1 + ln n−1 1 ln n−1 1 n
= + = +
ln(n) ln(n) ln(n) ln(n) ln(n)
Des deux limites :  1 i
1 ln 1−
lim =0 ; lim n =0
n7→+∞ ln(n) n7→+∞ ln(n)
On en déduit la limite :  1 i
 ln 1−
1 + ln n−1 1 n
lim = lim +1+ =1
n7→+∞ ln(n) n7→+∞ ln(n) ln(n)
De l’encadrement vérifié pour tout entier naturel
supérieur ou égal à 2 : 
ln(n) 6 un 6 1 + ln n−1
Pour n > 2, le nombre ln(n) est positif :

ln(n) un 1 + ln n−1
6 6
ln(n) ln(n) ln(n)

un 1 + ln n−1
16 6
ln(n) ln(n)
De la limite
Terminale obtenue précédemment
SE - Intégration et d’après le
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théorème des gendarmes, on en déduit :
un
Estimer alors la hauteur du plant.
Exercice 5444
Partie 1 Correction 5444

On s’intéresse à l’évolution de la hauteur d’un plant de maïs Partie 1


en fonction du temps. Le graphique ci-dessous représente La fonction h modélisant la croissance du plan de maïs doit
cette évolution. La hauteur est en mètres et le temps en jours. vérifier les deux conditions suivantes :
2.2 Sa hauteur tend vers une limite de 2 : lim h(t) = 2.
Hauteur (en mètres) t7→+∞
2 On a lim 1 + b·e−0,04t = 1. On en déduit :
1.8 t7→+∞
lim h(t) = 2
1.6 t7→+∞
1.4 a
=2
1.2 1
1 a=2
0.8 Initialement, le plan mesure 0,1 m : h(0) = 0,1.
0.6 h(0) = 0,1
0.4 a
= 0,1
0.2
Temps (en jours) 1 + b·e−0,04×0
a
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 220 = 0,1
1 + b×1
On décide de modéliser cette croissance par une fonction lo- a
= 0,1
gistique du type : 1+b
a 2
h(t) = = 0,1
1 + b·e−0,04t 1+b
où a et b sont des constantes réelles positives, t est la variable 2 = 0,1(1 + b)
temps exprimée en jours et h(t) désigne la hauteur du plant, 2 = 0,1 + 0,1b
exprimée en mètres.
0,1b = 2 − 0,1
On sait qu’initialement, pour t = 0, le plan mesure 0,1 m et 0,1b = 1,9
que sa hauteur tend vers une hauteur limite de 2 m.
b = 19
Déterminer les constantes a et b afin que la fonction h corre- Ainsi, la fonction h admet pour expression :
sponde à la croissance du plant de maïs étudié. 2
h(x) =
Partie 2 1 + 19·e−0,04·t
Partie 2
On considère désormais que la croissance du plant
 de maïs
est donnée par la fonction f définie sur 0 ; 250 par : 1. L’expression de la fonction f est donnée sous la forme du
2 quotient des fonctions u et v où :
f (t) = u(x) = 2 ; v(x) = 1 + 19·e−0,04t
1 + 19·e−0,04t
qui admettent pour dérivée : 
1. Déterminer f 0 (t) en fonction de t (f 0 désignant la fonc- u0 (x) = 0 ; v 0 (x) = 19× −0,04·e−0,04t
tion dérivée de la fonction f ).
En = −0,76·e−0,04t
 déduire
 les variations de la fonction f sur l’intervalle
0 ; 250 . La formule de dérivation d’un quotient permet d’obtenir
l’expression de la fonction f 0 :
2. Calculer le temps nécessaire pour que le plant de maïs u0 (x)·v(x) − u(x)·v 0 (x)
atteigne une hauteur supérieure à 1,5 m. f 0 (x) =  2
v(x)
3. a. Vérifier que pour tout réel t appartenant à l’inter- 
  −2× −0,76·e−0,04t 1,52·e−0,04t
2e0,04t = 2 = 2
valle 0 ; 250 , on a : f (t) = 0,04t . 1 + 19·e−0,04t 1 + 19·e−0,04t
e + 19
Montrer
  que la fonction F définie  sur l’intervalle La fonction exponentielle étant positive sur R, on en dé-
0 ; 250 par F (t) = 50·ln e0,04t +19 est une primitive duit que le numérateur et le dénominateur du quotient
de la fonction f . définissant f 0 sont positif : la fonction f 0 est positive.
b. Déterminer
 la valeur moyenne de f sur l’intervalle On en déduit que la fonction f est croissante sur R.
50 ; 100 .
En donner une valeur approchée à 10−2 près et inter- 2. Résolvons l’équation suivante :
préter ce résultat.
4. On s’intéresse à la vitesse de croissance du plant de maïs ;
elle est donnée par la fonction dérivée de la fonction f .
La vitesse de croissance est maximale pour une valeur de
t.
En utilisant le graphique donné en annexe, déterminer
une valeur approchée de celle-ci.

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f (t) = 1,5 u(x) = e0,04t + 19 ; u0 (x) = 0,04·e0,04t
2 La formule de dérivation de la composée d’une fonc-
= 1,5
1 + 19·e−0,04t tion par le logarithme népérien donne l’expression de
 la fonction F 0 :
2 = 1,5· 1 + 19·e−0,04t u0 (x) 0,04·e0,04·t 2·e0,04t
F 0 (x) = 50· = 50· 0,04·t = 0,04·t = f (x)
2 = 1,5 + 28,5·e−0,04t u(x) e + 19 e + 19
28,5·e−0,04t = 0,5 Ainsi, la fonction F admet pour dérivée la fonction f .
On en déduit que F est une primitive de la fonction f .
0,5  
e−0,04t = b. Sur l’intervalle 50 ; 100 , la valeur moyenne de la fonc-
28,5
 0,5  tion fZa pour valeur :
− 0,04t = ln 1 100
1  100
28,5 · f (t) dt = · F (t) 50
 0,5  100 − 50 50 50
ln 1 h i100 h i100
t=
28,5 = · 50· ln e0,04t +19 = ln e0,04t +19
−0,04 50 50 50
   e4 +19 
t ' 101 = ln e4 +19 − ln e2 +19 = ln 2
Il faudra 101 jours pour que le plan de maïs atteigne 1,5 e +19
mètres. ' 1,03
On en déduit qu’un plan a, en moyenne entre le 50ième
3. a. On a les transformations algébriques suivantes : et le 100ième jours, une taille de 1,03 m.
2 2·e0,04t
f (t) = −0,04t
= 
1 + 19·e 1 + 19·e−0,04t ·e0,04t 4. Graphiquement, on peut estimer que la vitesse de crois-
sante est la plus grande pour t = 80. Sa vitesse à cet in-
2·e0,04t 2·e0,04t stant est de :
= = 0,04t
e0,04t + 19·e−0,04t ·e0,04t e + 19·e0 1,52·e−0,04×80
f 0 (80) = 2 ' 0,67 m
2·e0,04t 1 + 19·e−0,04×80
= A ce moment, le plan de maïs grandit de 67 centimètres
e0,04t
+ 19
L’expression de la fonction
 F est de la forme : par jour.
F (x) = 50· ln u(x) Graphiquement, la hauteur du plan a cet instant est de
où la fonction u est définie par : 1,1 mètres.

Exercice 5400 c. Dresser le tableau des variations de la fonction f .


 
Soit f la fonction définie sur l’intervalle 0 ; +∞ par : 3. a. Démontrer que la courbe C a un unique point d’in-
1 + ln x tersection avec l’axe des abscisses, dont on précisera
f (x) = les coordonnées.
x2  
et soit C la courbe représentative de la fonction f dans un b. En déduire le signe de f (x) sur l’intervalle 0 ; +∞ .
repère du plan. La courbe C est donnée ci-dessous :
4. Pour tout entier n > 1, on note In l’aire, exprimée en
unités d’aires, du domaine délimité par l’axe des ab-
J scisses, la courbe C et les droites d’équations respectives
1
x = et x = n.
Cf e
1
a. Démontrer que : 0 6 I2 6 e− .
O 2
I 2 3  
On admet que la fonction F , définie sur l’intervalle 0 ; +∞
par :
−2 − ln(x)
F (x) =
-1 x  
est une primitive de la fonction f sur l’intervalle 0 ; +∞ .
1. a. Etudier la limite de f en 0.
b. Calculer In en fonction de n.
ln(x)
b. Que vaut lim ? En déduire la limite de la fonc- c. Etudier la limite de In en +∞. Interpréter graphique-
x7→+∞ x
tion f en +∞. ment le résultat obtenu.
c. En déduire les asymptotes éventuelles à la courbe C . Correction 5400

2. a. On note f 0 la fonction dérivée de la fonction f sur 1. a. On a les deux limites suivantes :


 lim+ 1 + ln x = −∞ ; lim+ x2 = 0+
l’intervalle 0 ; +∞ . Démontrer
 que,
 pour tout réel x x7→0 x7→0
appartenant à l’intervalle 0 ; +∞ : On en déduit la limite :
−1 − 2· ln x 1 + ln x
f 0 (x) = lim+ f (x) = lim+ = −∞
x3 x7→0 x7→0 x2
 
b. Résoudre sur l’intervalle 0 ; +∞ l’inéquation : b. D’après le cours, on a la limite :
−1 − 2· ln x > 0  
ln x
lim = 0.
En déduire le signe de f 0 (x) sur l’intervalle 0 ; +∞ . x7→+∞ x

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On a la transformation algébrique : tersection avec l’axe des abscisses.
1 + ln x 1 1 ln x i 1i
f (x) = = 2+ · Sur l’intervalle 0 ; e− 2 , la fonction f est continue et
x2 x x x
Des deux limites : strictement croissante. De plus, le nombre 0 est com-
1 1 ln x pris entre les images aux bornes de cet intervalle.
lim =0 ; lim · =0
x7→+∞ x2 x7→+∞ x x D’après le corollaire du théorème des valeurs inter-
On en déduit la limite : médiaires,
1 1 ln x i i il existe un unique réel α dans l’intervalle
lim f (x) = lim 2 + · =0 1
x7→+∞ x7→0 x x x 0 ; e− 2 vérifiant l’équation :
c. D’après les résultats des questions a. et b. , la courbe f (α) = 0.
C admet les deux asymptotes d’équations : L’abscisse x d’un point d’intersection de la courbe C
x=0 ; y =0 avec l’axe des abscisses doit vérifier l’équation :
f (x) = 0
2. a. La fonction f est définie par le quotient des fonc-
tions u et v définies par : 1 + ln x
=0
u(x) = 1 + ln x ; v(x) = x2 x2
qui admettent pour dérivées : Si un quotient est nul alors son numérateur est nul :
1
u0 (x) = ; v 0 (x) = 2x 1 + ln x = 0
x ln x = −1
La formule de dérivation d’un quotient permet
d’obtenir l’expression de la fonction f 0 : eln x = e−1
u0 (x)·v(x) − u(x)·v 0 (x) x = e−1 Ä ä
f 0 (x) =  2
v(x) Ainsi, ce point a pour coordonnées e−1 ; 0
1 2  La recherche de ce point d’intersection à la calculatrice
·x − 1 + ln x ·2·x x − 2x − 2x ln x donne l’affichage :
x
= 2 =
x 2 x4

−x − 2x ln x x· −1 − 2 ln x −1 − 2 ln x
= 4
= 4
=
x x x3
b. Résolvons l’inéquation :
− 1 − 2· ln x > 0
b. On en déduit le tableau de signe :
− 2· ln x > 1
1 x 0 e−1 +∞
ln x < −
2
f (x) − 0 +
La fonction exponentielle est croissante :
1 4. a. D’après la question 2. b. , la fonction f est majoré
eln x < e− 2 1
1 par ·e. Ainsi, on a l’encadrement :
x < e− 2 2
On a le tableau de signe suivant : 1
06 f (x) 6 ·e
1 2
x 0 e− 2 +∞ D’après
Z 2 la positivité
Z 2de l’intégrale :
1
−1−2· ln x + 0 − 06 f (x) dx 6 ·e dx
1 1 2
e h1e i2
f 0 (x) + 0 − 06 I2 6 ·e·x 1
2 e
c. La fonction f admet pour image : 1 1 1
 1 06 I2 6 ·e×2 − ·e×
1 1 2 2 e
1 1 + ln e− 2 1− 1 1 1
f e−2
=  1 2 = 2 2
= −1 = ·e1 = ·e 06 I2 6e−
−2
1
− 2 ×2 e 2 2 2
e e
b. OnZa le calcul intégral :
Voici le tableau de variation de la fonction f sur l’in- n h in 1
tervalle 0 ; +∞ : In = f (x) dx = F (x) 1 = F (n) − F
1
e
e
e

x 0
1
+∞ −2 − ln(n) −2 − ln(e−1 )
e− 2 = −
1 n e−1
−2 − ln(n)  
·e
2 −2 − ln(n)
Variation = − −2 − (−1) ·e1 = +e
n n
de f
c. On en déduit la limite :
-∞ 0 −2 − ln(n)
lim In = lim +e=e
n7→+∞ n7→+∞ n
3. a. D’après le tableau de variation de la fonction f : Ainsi, l’aire du domaine compris entre la courbe C ,
l’axe des abscisse et se situant à droite de la droite
La 1
h fonction
1 hf est strictement positive sur l’intervalle x = a pour valeur e.
−2 e
e ; +∞ : la courbe C n’admet pas de point d’in-

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Exercice 5257 5. En utilisant les réponses aux questions des parties A et
  B, montrer qu’il existe une valeur de a pour laquelle l’aire
Soit f la fonction définie sur 0 ; 1 par : f (x) = x·ex de la partie du plan hachurée est minimale.
On désigne par C la courbe représentative de f dans le plan Donner cette valeur de a.
→ −
− →
muni d’un repère orthogonal O ; i ; j . Correction 5257
 
Soit a un nombre réel appartenant à l’intervalle 0 ; 1 . Partie A
3 1. a. L’expression de la fonction F est donnée sous la
B forme du produit des fonctions u et v où :
2.5 u(x) = x − 1 ; v(x) = ex
qui admettent pour dérivée :
2 u0 (x) = 1 ; v 0 (x) = ex
Cf La formule de dérivation d’un produit permet
1.5 d’obtenir l’expression de la fonction F 0 :
F 0 (x) = u0 (x)·v(x) + u(x)·v 0 (x)
1 A = 1·ex + (x − 1)·ex = ex + x·ex − ex
= x·ex = f (x)
0.5 L’égalité précédente montre que la fonction F est une
primitive de la fonction f .
0 0.2 0.4 A′ 0.6 0.8 B′ b. On a le calcul intégral suivant :
Z 1 Z 1
 1
Sur la courbe C , tracée ci-dessus, on a placé les points A et x
x·e dx = f (x) dx = F (x) 0 = F (1) − F (0)
0 0
B d’abscisses respectives a et 1. On a tracé les segments [OA]
et [AB]. On a hachré la partie du plan délimitée par les seg- = (1 − 1)·e1 − (0 − 1)·e0 = 0×e − (−1)·1 = 1
ments [OA]  courbe C . On a placé les points :
 et [AB] et la 2. a. Le triangle OAA0 est rectangle en A0 . On en dé-
A0 a ; 0 ; B 0 1 ; 0 .
duit l’aire de ce triangle :
Le but de l’exercice est de déterminer la valeur du nombre réel OA0 ×AA0 a×f (a)
AOAA0 = =
a pour laquelle l’aire de la partie du plan hachuré en annexe 2 2
est minimale. a×a·ea 1 2 a
= = ·a ·e
Partie A : 2 2
Le trapèze ABB 0 A0 a pour aire :
1. a. Montrer que la fonction f admet pour primitive la A0 B 0 ×(AA0 + BB 0 )
fonction F définie par : AABB 0 A0 =
2
F (x) = (x − 1)·ex  
Z 1 (1 − a)× f (a) + f (1)
=
b. Etablir que : x·ex dx = 1 2
0 (1 − a)×(a·ea + 1·e1 )
=
2. a. Donner l’aire du triangle OAA0 et montrer que l’aire 2
du trapèze ABB 0 A0 est égale à : (1 − a)×(a·ea + e)
1  =
· −a2 ·ea + a·ea − a·e + e 2
2 1 
= · a·ea + e − a2 ·ea − a·e
b. En déduire que l’aire de la partie du plan hachurée est 2
égale à : 1 
1  = · −a2 ·ea + a·ea − a·e + e
· a·ea − a·e + e − 2 2
2
b. Ainsi, par addition des aires et en notant A la partie
Partie B :
  Z hachurée de la figure, on obtient l’égalité :
1
Soit g la fonction définie
 sur 0 ; +∞ par :
g(x) = x· ex − e + e − 2 f (x) dx + A = AOAA0 + AABB 0 A0
0

1. Soit g 0 la fonction dérivée de la fonction g. Calculer g 0 (x) 1 2 a 1 


 1+A= ·a ·e + · −a2 ·ea + a·ea − a·e + e
pour tout réel x de 0 ; +∞ . 2 2
Vérifier 00 1 2 a 
 que la fonction dérivée seconde g est définie sur A = · a ·e − a2 ·ea + a·ea − a·e + e − 1
0 ; +∞ par : 2
g 00 (x) = (2 + x)·ex 1 
  A = · a·ea − a·e + e − 1
2
2. En déduire les variations de la fonction g 0 sur 0 ; +∞ .
1 
A = · a·ea − a·e + e − 2
3. Etablir que l’équation g0 (x) = 0  admet une solution 2
unique α dans l’intervalle 0 ; +∞ . Partie B
Déterminer une valeur approchée de α à 10−1 près.
  1. L’expression de la fonction g est donnée sous la forme :
4. En déduire les variations de la fonction g sur 0 ; +∞ . g(x) = u(x)·v(x) + e − 2
où les fonctions u et v ont pour expression :

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u(x) = x ; v(x) = ex − e Le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires per-
qui admettent pour dérivée : met d’affirmer
 qu’il
 existe un unique nombre α dans l’in-
u(x) = 1 ; v(x) = ex tervalle 0 ; +∞ vérifiant :
g 0 (α) = 0
La formule de dérivation d’un produit permet d’obtenir
l’expression de la fonction g 0 : L’affichage suivant de la calculatrice permeet de donner
g 0 (x) = u0 (x)·v(x) + u(x)·v 0 (x) + 0 une valeur approchée de α
= 1·(ex − e) + x·ex + 0
= ex − e + x·ex
L’expression de la fonction g 0 est donnée sous la forme :
g 0 (x) = ex + u(x)·v(x) − e
où les fonctions u et v ont pour expression :
u(x) = x ; v(x) = ex
On a : α ' 0,6
qui admettent pour dérivée :  
u0 (x) = 1 ; v 0 (x) = ex 4. La fonction g 0 est croissante sur 0 ; +∞ et s’annule en
La formule de dérivation d’un produit permet d’obtenir alpha. On obtient ainsi le tableau de signe de g 0 et on en
l’expression de la fonction g 0 : déduit le sens de variation de la fonction g :
g 00 (x) = ex + u0 (x)·v(x) + u(x)·v 0 (x) − 0
= ex + 1·ex + x·ex = ex + ex + x·ex x 0 α +∞

= 2ex + x·ex = ex 2 + x
Signe
00
- 0 +
2. On vérifie facilement de g ′
  que la fonction g est positive0 sur
l’intervalle 0 ;+∞ . On
 en déduit que la fonction g est e−2
croissante sur 0 ; +∞
Variation
3. On a les deux valeurs suivantes : de g
g 0 (0) = e0 − e + 0×e0 = 1 − e ' −1,7 g(α)
Des deux limites suivantes :
lim ex = +∞ ; lim x·ex = +∞ 5. D’après la question A. 2. b. , l’aire A de la partie
x7→+∞ x7→+∞ hachurée est définie en fonction de la valeur de a par :
On en déduit la limite suivante : 1  1 
lim g 0 (x) = +∞ A = · a·ea − a·e + e − 2 = · a·(ea − e) + e − 2
x7→+∞ 2 2
1
La
 fonction
 g 0 est continue et strictement croissante sur = ·g(a)
2
0 ; +∞ .
De plus, l’image 0 est Ainsi, l’aire A sera minimale lorsque la fonction g at-
 comprise
 entre les limites aux
teindra sa valeur minimale : c’est à dire lorque a aura la
bornes de l’intervalle 0 ; +∞ par la fonction g 0 .
valeur du α définie à la question B. 3. .

abscisses en fonction du réel m.


Exercice 6007
2. On a représenté ci-dessous, les courbes C0 ; Ce et C−e
Dans tout ce qui suit, m désigne un nombre réel quelconque. (obtenues en prenant respectivement pour m les valeurs
Partie A de 0, e et −e).
Soit f la fonction définie et dérivable sur l’ensemble des nom- 5 y
bres réels R telle que
 :
Courbe 1
f (x) = x + 1 ·ex
4
1. Calculer la limite de f en +∞ et −∞.

2. On note f 0 la fonction dérivée de la fonction f sur R.


3
Démontrer que pour
 tout réel x :
f 0 (x) = x + 2 ·ex

3. Dresser le tableau de variation de f sur R. 2

Partie B
On définie la fonction gm sur R par : J
gm (x) = x + 1 − m·e−x
Courbe 2
et on note Cm la courbe de la fonction gm dans un repère

→ − → x′ x
O ; i ; j du plan.
-2 -1 O I 2 3 4 5
1. a. Démontrer que gm (x) = 0 si, et seulement si, f (x) =
m. -1
Courbe 3
b. Déduire de la partie A, sans justification, le nombre
de points d’intersection de la courbe Cm avec l’axe des y′
-2

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Identifier chacune de ces courbes sur la figure en justi- 1. a. On a les transformations algébriques suivantes :
ifant. gm (x) = 0
3. Etudier la position de la courbe Cm par rapport à la x + 1 − m·e−x = 0
droite D d’équation y = x+1 suivant les valeurs du réel
x + 1 = m·e−x
m.
x+1
=m
4. a. On appelle D2 la partie du plan comprise entre les e−x
courbes Ce , C−e , l’axe (Oy) et la droite x = 2. Hachurer (x + 1)·e−x = m
D2 sur la figure ci-dessus.
f (x) = m
b. Dans cette question, a désigne un réel positif, Da la
partie du plan comprise entre Ce , C−e , l’axe (Oy) et la b. L’intersection de la courbe Cm avec l’axe des abscisses
droite ∆a d’équation x = a. On désigne par A(a) l’aire se traduit par l’équation gm (x) = 0.
de cette partie du plan, exprimée en unités d’aire. Par disjonction
 de cas,
 on obtient les 4 cas suivant :
Démontrer que pour tout réel a positif : Si m ∈ −∞ ; −e−2 , l’équation n’admet aucune so-
A(a) = 2e − 2·e1−a lution.
En déduire la limite de A(a) quand a tend vers +∞. Si m = −e−2 , l’équation admet une unique solution.
 
Correction 6007 Si m ∈ −e−2 ; 0 , l’équation admet deux solutions.
 
Si m ∈ 0 ; +∞ , l’équation admet une unique solu-
Partie A tion.
1. On a les deux limites suivantes : 2. Voici la détermination de ces trois courbes :
lim x + 1 = +∞ ; lim ex = +∞ Pour m = 0, l’expression de la fonction gm est une fonc-
x7→+∞ x7→+∞
On en déduit la limite : tion affine. La courbe associée est la “courbe 2”.
lim f (x) = lim (x + 1)·ex = +∞ Pour m = −e et d’après la question 1. b. , la courbe
x7→+∞ x7→+∞
représentative de la fonction gm n’intercepte pas l’axe
La fonction f admet l’expression :
des abscisses : la courbe associée est la “courbe 1”.
f (x) = (x + 1)·ex = x·ex + ex
On a les deux limites suivantes : Ainsi, la “courbe 3” est associée à la fonction ge .
lim x = 0 ; lim x·e−x = 0 3. Etudions le signe de la différence : 
x7→−∞ x7→−∞
On en déduit la limite : gm (x) − x + 1 = x + 1 − m·e−x − (x + 1)
lim f (x) = lim x·ex + ex = 0 = −m·e−x
x7→−∞ x7→−∞
Ainsi, on obtient les trois situations suivantes :
2. La fonction f est donnée sous la forme du produit des Si m < 0, la courbe Cm est au dessus de la droite D ;
fonctions u et v définies par :
u(x) = x + 1 ; v(x) = ex Si m = 0, la courbe Cm est confondue avec la droite D ;
qui admettent pour dérivée : Si m > 0, la courbe Cm est au dessous de la droite D.
u0 (x) = 1 ; v 0 (x) = ex
4. a. Voici le domaine du plan considéré :
La formule de dérivation d’un produit donne l’expression 5 y
de la fonction f 0 : Courbe 1
f 0 (x) = u0 (x)·v(x) + u(x)·v 0 (x) = 1×ex + (x + 1)·ex
= ex + x·ex + ex = x·ex + 2ex = (x + 2)·ex 4

3. La fonction exponentielle étant strictement positive sur


R, on obtient le tableau de signe de la fonction f 0 : 3
x −∞ −2 +∞
x+2 − 0 + 2

f 0 (x) − 0 −
J
 de −2 par la fonction f :
Déterminons l’image
f (−2) = −2 + 1 ·e−2 = −e−2 Courbe 2
x′ x
On obtient le tableau de variation de la fonction f :
-2 -1 O I 2 3 4 5
x -∞ −2 +∞
-1
0 +∞ Courbe 3

Variation y′
-2
de f
b. On a les transformations algébriques suivantes :
−e−2   
g−e (x) − ge (x) = x + 1 − (−e)·e−x − x + 1 − e×e−x
Partie B = e−x+1 + e−x+1 = 2·e−x+1

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Cette différence étant positive, le calcul intégral suiv- On en déduit la limite :
ant donne Zl’expression de l’aire A recherchée
Z : lim A(a) = lim 2e − 2e−a+1 = 2e
a a a7→+∞ a7→+∞
A(a) = g−e (x) − ge (x) dx = 2e−x+1 dx
0 0
 a  
= −2e−x+1 0 = −2e−a+1 − −2e−0+1
= 2e − 2e−a+1

Exercice 5545 Correction 5545


Pour chacune des questions, quatre propositions de réponse 1. Eliminons certaines propositions :
sont données dont une seule est exacte. Pour chacune des La proposition a. prèsente la représentation
questions, indiquer, sans justification, la bonne réponse sur paramétrique d’une droite.
la copie. Une réponse exacte rapporte 1 point. Une réponse Pour t = 0 et t0 = 0, la représentation paramétrique
fausse ou l’absence de réponse ne rapporte ni n’enlève aucun de la proposition c. définit le point de coordonnées

point. Il en est de même dans le cas où plusieurs réponses 0 ; 1 ; 1 . Ce point n’appartient pas au plan (P) car :
sont données pour une même question. x − 2y + 3z + 5 = 0 − 2×1 + 3×1 + 5
L’espace est rapporté à un repère orthonormal. t et t0 désig- = −2 + 3 + 5 = 6
nent des paramètres réels. Pour t = 0 et t0 = 0, la représentation paramétrique
de la proposition
 d. définit le point de coordonnées
Le plan (P) a pour équation x − 2y + 3z + 5 = 0
1 ; 1 ; − 1 . Ce point n’appartient pas au plan (P)
Le plan
 (S) a pour représentation paramétrique : car :
 x = −2 + t + 2t0 x − 2y + 3z + 5 = 1 − 2×1 + 3×(−1) + 5
y = − t − 2t0 où t ∈ R, t0 ∈ R = 1−2−3+5=1

z = −1 − t + 3t0
Ainsi, la bonne résponse est la proposition b. .
La droite
 (d) a pour représentation paramétrique : →

 x = −2 + t 2. La droite (d) admet le vecteur u pour vecteur directeur :

→ 
y= − t où t ∈ R u 1 ; −1 ; −1

z= −1 − t −

  Le plan (P) admet le vecteur n pour vecteur normal :
On donne les points de l’espace M −1 ; 2 ; 3 et N 1 ; −2 ; 9 . −
→ 
n 1 ; −2 ; 3
1. Une représentation paramétrique du plan (P) est : On a le produit scalaire :
  −
→ − →
 x= t  x= t + 2t0 u · n = 1×1 + (−1)×(−2) + (−1)×3 = 1 + 2 − 3 = 0

→ −

a. y = 1 − 2t b. y = 1 − t + t0 Les vecteurs u et n étant orthogonaux, on en déduit
 
z = −1 + 3t z = −1 − t que la droite (d) est parallèle au plan (P).
 
 x= t + t0  x = 1 + 2t + t0 Si la droite (d) est incluse dans le plan (P), les coordon-
0
c. y = 1 − t − 2t d. y = 1 − 2t + 2t0 nées de ses points vérifient l’équation du plan :
 0 
z = 1 − t − 3t z = −1 − t0 x − 2y + 3z + 5 = (−2 − t) − 2(−t) + 3(−1 − t) + 5
2. a. La droite (d) et le plan (P) sont sécants au point = −2 − t + 2t − 3 − 3t + 5 = −5 − 3t + 2t + 5 = t
A −8 ; 3 ; 2 . On vient de montrer que tous les points de la droite (d)
b. La droite (d) et le plan (P) sont perpendiculaires. ne sont pas inclus dans le plan (P) : la droite (d) et le
plan P sont strictement parallèles.
c. La droite (d) est une droite du plan (P).
La bonne proposition est la réponse d. .
d. La droite (d) et le plan (P) sont strictectement paral- −−→
lèles. 3. Le vecteur M N a pour coordonnées :
−−→
M N (xN − xM ; yN − yM ; zN − zM )
3. a. La droite (M N ) et la droite (d) sont orthogonales. Ä ä 
b. La droite (M N ) et la droite (d) sont parallèles. = 1 − (−1) ; −2 − 2 ; 9 − 3 = 2 ; −4 ; 6

c. La droite (M N ) et la droite (d) sont sécantes. La droite (d) admet pour vecteur directeur

→ 
u 1 ; −1 ; −1 .
d. La droite (M N ) et la droite (d) sont confondues.
On a le produit scalaire :
4. a. Les plans (P) et (S) sont parallèles. −
→ −−→
u · M N = 1×2 + (−1)×(−4) + (−1)×6
b. Ladroite (∆) de représentation paramétrique : = 2+4−6=0
 x= t −
→ −−→
On en déduit que les deux vecteurs u et M N sont or-
y = −2 − t t ∈ R
 thogonaux : les droites (M N ) et (d) sont orthogonales.
z = −3 − t
est la droite d’intersection des plans (P) et (S). La bonne proposition est la réponse a. .
c. Le point M appartient à l’intersection des plans (P) 4. D’après sa représentation paramétrique, le plan (S) ad-
et (S). met
→les deux vecteurs
−  directeurs : 


d. Les plans (P) et (S) sont perpendiculaires. u 1 ; −1 ; −1 ; v 2 ; −2 ; 3

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− dernier admet une équation de la forme :
Notons n (x ; y ; z) un vecteur normal au plan (S). Ainsi,
on doit x+y+d=0 où d ∈ R
→ avoir
− → :
− → −
− → 
u · n =0 v · n =0 Or, le point −2 ; 0 ; −1 ∈ (S) :
x−y−z =0 2x − 2y + 3z = 0 −2+0+d=0

→ d=2
Ainsi, les coordonnées du vecteur n doivent vérifier le
système : Ainsi, le plan (S) admet pour équation cartésienne :
ß ß
x− y − z =0 2x − 2y − 2z = 0 x+y−2=0
=⇒
2x − 2y + 3z = 0 2x − 2y + 3z = 0 La droite (∆) est incluse dans le plan (P) car :
x − 2y + 3z + 5 = t − 2(−2 − t) + 3(−3 − t) + 5
En soustrayant, membre en membre, les deux membres
de l’équation, on obtient z = 0. On obtient facilement = t + 4 + 2t − 9 − 3t + 5 = 0

− La droite (∆) est incluse dans le plan (P) car :
l’écriture du vecteur n :

→ x + y − 2 = t + (−2 − t) − 2 = 0
n (x ; x ; 0) où x ∈ R.

→  La bonne proposition est la réponse b. .
Ainsi, le vecteur n0 1 ; 1 ; 0 est normal au plan (S). Ce

Exercice 6008 3. En utilisant les questions précédentes, déterminer une


valeur approchée du réel a pour lequel les aires A1 et A2
On considère la fonction g définie par :   sont égales.
g(x) = 1 + e−x pour tout réel x de l’intervalle 0 ; 1 .
Partie B
On admet que :  
g(x) > 0, pour tout réel x de l’intervalle 0 ; 1 . Soit b un réel positif.
Dans cette partie, on se propose de partager le domaine D en
On note C la courbe représen- 2 deux domaines de même aire par la droite d’équation y = b.
tative de la fonction g dans un On admet qu’il existe un unique réel b positif solution.
repère orthonormal, et D le do- C 1
maine plan compris d’une part 1. Justifer l’inégalité b < 1+ . On pourra utiliser un argu-
e
entre l’axe des abscisses et la J ment graphique.
courbe C , d’autre part entre les D
2. Déterminer la valeur exacte du réel b.
droites d’équations x = 0 et x =
1. La courbe C et le domaine D Correction 6008
sont représentés ci-contre.
O I Partie A
Le but de cet exercice est de partager le domaine D en deux  
1. a. La fonction g étant positive sur 0 ; 1 , l’aire A1 est
domaines de même aire, d’abord par une droite parallèle à
définie par
Z ale calcul intégral :
l’axe des ordonnées (partie A), puis par une droite parallèle  a
à l’axe des abscisses (partie B). A1 = 1 + e−x dx = x − e−x 0
0
Partie A  
= a − e−a − 0 − e−0
Soit a un réel tel que 0 6 a 6 1. 2 = a − e−a − (−1) = a − e−a + 1
On note A1 l’aire du domaine
 entre la courbe C , l’axe
compris C b. Par les mêmes considérations, l’aire A2 a pour valeur :
Z 1
Ox , les droites d’équations  1
x = 0 et x = a, puis A2 celle A2 = 1 + e−x dx = x − e−x a
J a
du domaine compris
 entre la A1 A2  
courbe C , Ox et les droites = 1 − e−1 − a − e−a = 1 + e−a − e−1 − a
d’équation x = a et x = 1. 2. a. La fonction f admet pour dérivée la fonction f 0
A1 et A2 sont exprimées en définie par :
O a I 
unités d’aire. f 0 (x) = 2 − 2· −e−x + 0 = 2 + 2·e−x
1. a. Démontrer que : A1 = a − e−a + 1. La fonction exponentielle étant strictement positive
0
b. Exprimer A2 en fonction de a.  R,
sur  on en déduit que la fonction f est positive sur
0 ; 1 : on
 en déduit que la fonction f est croissante
2. Soit sur 0 ; 1 .
 f la fonction définie pour tout réel x de l’intervalle
0 ; 1 par : On a les deux images suivantes par la fonction f :
1 1 1 1
f (x) = 2x − 2·e−x + f (0) = 2×0 − 2·e−0 + = 0 − 2×1 + = − 2
e e e e
1
a. Dresser le tableau
  de variation de la fonction f sur f (1) = 2×1 − 2·e + = 2 − 2·e + e = 2 − e−1
−1 −1 −1
e  
l’intervalle 0 ; 1 . On précisera les valeurs exactes de
Voici le tableau de variation de la fonction f sur 0 ; 1 :
f (0) et f (1).
b. Démontrer que la fonction
  f s’annule une fois et une
seule sur l’intervalle 0 ; 1 en un réel α. Donner la
valeur de α arrondie au centième.

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A1 = A2
x 0 1 a − e−a + 1 = 1 + e−a − e−1 − a
2 − e−1 a − e + 1 − 1 − e + e−1 + a = 0
−a −a

Variation 2·a − 2·e−a + e−1 = 0


de f 1
2·a − 2·e−a + = 0
1
−2 e
e
f (a) = 0
b. La fonctionf est continue et strictement croissant sur
D’après la question 2. b. , on a :
l’intervalle 0 ; 1 .
a ' 0,45
On montre que 0 est entre les images aux bornes de
l’intervalle 0 ; 1 grâce aux valeurs approchées : Partie B
f (0) ' −1,6 ; f (1) ' 1,6 1
1. En traçant la droite d’équation y = 1+ , le rectangle
D’après le corollaire du théorème des valeurs intermé- e
diaires, il existe un unique nombre réel α vérifiant l’é- définie par cette droite, l’axe des abscisses et les droites
galité : x = 0 et x = 1 a une aire largement supérieure à la moitié
f (α) = 0 du domaine D.
L’utilisation de la calculatrice permet d’obtenir une 2. L’aire du domaine D a pour
 valeur : 
valeur approchée de cette racine : A1 + A2 = a − e−a + 1 + 1 + e−a − e−1 − a
α ' 0,45
= 2 − e−1
Ainsi, les deux parties de D doit avoir une aire valant :
2 − e−1 1
= 1 − ·e−1
2 2
1
En prenant b = 1− ·e−1 , le rectangle situé sous la droite
2
3. L’égalité des deux aires A1 et A2 donne : 1
d’équation y = 1− ·e−1 a pour aire :
 2 
1 1
A = 1× 1 − ·e−1 = 1 − ·e−1
2 2

Exercice 6009 b. L’une des courbes C1 , C2 , C3 est la courbe représenta-


tive de la fonction F .
Soit f la fonction définie et dérivable sur R. On note C Déterminer laquelle en justifiant l’élimination des deux
sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère autres.

→ −→
O; i ; j .
Partie B
Partie A
Dans cette partie, on admet que la fonction f évoquée dans
Sur les graphiques ci-dessous, on a représenté la courbe C et la partie A est la fonction définie sur R par :
trois autres courbes C1 , C2 , C3 avec la tangente en leur point 1
f (x) = (x + 2)·e 2 x
d’abscisse 0.
1. L’observation de la courbe C permet de conjecturer que
Cf la fonction f admet un minimum.
1  1
a. Démontrer que pour tout réel x : f 0 (x) = · x+4 ·e 2 x
2
b. En déduire une validation de la conjecture précédente.
J Z 1
2. On pose I = f (x) dx.
O I 0

a. Interprêter géométriquement le réel I.


b. Soient u et v les fonctions définies sur R par :
~j ~j ~j 1
u(x) = x ; v(x) = e 2 ·x 
~i ~i ~i Vérifier que : f = 2· u0 ·v + u·v 0 .
C3 c. En déduire la valeur exacte de l’intégrale I.
C2
C1 3. On donne l’algorithme ci-dessous :
d1 d2 d3
1. Donner par lecture graphique, le signe de f (x) selon les
valeurs de x.
2. On désigne par F une primitive de la fonction f sur R.

a. A l’aide de la courbe C , déterminer F 0 (0) et F 0 (−2).

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1  1 1 
Variables : k et n sont des nombres entiesr naturels f 0 (x) = u0 (x)·v(x) + u(x)·v 0 (x) = 1·e 2 ·x + x + 2 · ·e 2 ·x
s est un nombre réel 2
1 1  1 1  1
Entrée : Demander à l’utilisateur la valeur de n = e2 +·x ·x
·x + 1 ·e 2 = ·x + 2 ·e 2 ·x
Initialisation : Affecter à s la valeur 0 2 2
Traitement : Pour k allant de 0 à n−1 1  1
1 k = · x + 4 ·e 2 ·x
Affecter à s la valeur de s + ·f 2
n n La fonction exponentielle étant strictement positive, le
Fin de boucle
signe de la fonction f 0 ne dépend que du facteur (x+4).
Sorite : Afficher s
On en déduit le signe de f 0 sur R :
On note sn le nombre affiché par cet algorithme lorsque
x −∞ −4 +∞
l’utilisateur entre un entier naturel strictement positif
0
comme valeur de n. f (x) − 0 +
a. Justifier que s3 représente l’aire, exprimée en unités Voici les sens de variations de la fonction f sur R :
d’aire, du domaine hachuré sur le graphique ci-dessous
où les trois rectangles ont la même largeur. x -∞ −4 +∞
C
Variation
de f

Ainsi, la fonction f admet un minimum pour x = −4.


J
 
2. a. Sur l’intervale 0 ; 1 , la fonction f est positive : le
O I réel I s’interprète comme l’aire du domaine délimité
par :
b. Que dire de la valeur de sn donnée par l’algorithme l’axe des abscisses ;
proposé lorsque n devient grand ?
la courbe C ;
Correction 6009 et les deux droites d’équations x = 0 et x = 1.
Partie A b. Ces deux fonctions admettent pour dérivées :
1 1
1. D’après la représentation graphique de la fonction f , u0 (x) = 1 ; v 0 (x) = ·e 2 ·x
2
cette fonction a pou signe : Déterminons l’expression simplifiée de :
 
x −8 −2 2 2· u0 ·v + u·v 0 (x) = 2· u0 (x)·v(x) + u(x)·v 0 (x)
h 1  1 1 i  1  1
f (x) − 0 + = 2· 1·e 2 ·x + x· ·e 2 ·x = 2· 1 + ·x ·e 2 ·x
2 2
2. a. Par lecture graphique :  1 ·x
= x + 2 ·e 2 = f (x)
F 0 (−2) = f (−2) = 0
F 0 (0) = f (0) = 2 c. En posant la fonction F la fonction définie par :
F (x) = 2·u(x)·v(x)
b. Des résultats précédents, on en déduit que la courbe D’après la formule de dérivation du produit, la fonction
représentative de la fonction F admet : F admet pour dérivée la fonction F 0 dont l’expression
une tangente horizontale au point d’abscisse −2 ; est :  
une tangente ayant la valeur 2 pour coefficient di- F 0 (x) = 2· u0 (x)·v(x) + u(x)·v 0 (x) = f (x)
recteur au point d’abscisse 0. On en déduit que la fonction F est une primitive de la
Ainsi, la courbe représentative de la fonction F est la fonction
Z 1 f . Ainsi, on a le calcul intégral :
courbe C1 .  1  1  1 1
f (x) dx = F (x) 0 = u(x)·v(x) 0 = x·e 2 ·x 0
Partie B 0
1 1 1 1
1. a. L’expression de la fonction f est donnée sous la = 1·e 2 ×1 − 0·e 2 ×0 = e 2 − 0 = e 2
forme du produit des fonctions u et v admettant pour
3. a. Pour n = 3, cette algorithme retourne la valeur :
expression : 1 1 1 1 2
1 ·f (0) + ·f + ·f
u(x) = x + 2 ; v(x) = e 2 ·x 3 3 3 3 3
qui admettent pour dérivées : Le domaine présenté est composé de trois rectangles
1 1 1
u0 (x) = 1 ; v 0 (x) = ·e 2 ·x ayant pour largeur commune et pour hauteurs re-
2 3
La formule de dérivation du produit permet d’obtenir spectives :   2
1
l’expression de la fonction f 0 : f (0) ; f ; f
3 3
Ce domaine a une aire égale à s3 .
b. Lorsque n devient grand la valeur retournée par cet
algorithme va converger vers la valeur I.

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Le contour du logo est représenté par le trapèze
 DEF G où :
Exercice 6046
D est le point de coordonnées −2 ; 0 ,
Partie A 
E est le point de coordonnées 2 ; 0 ,
f est une fonction définie et dérivable sur R. f 0 est la fonction F est le point d’abscisse 2 de la courbe C1 ,
dérivée de la fonction f .
Dans le plan muni d’un repère orthogonal, on nomme C1 G est le point d’abscisse −2 de la courbe C2 .
la courbe représentative de la fonction f et C2 la courbe La partie du logo colorée en gris correspond à la surface située
représentative de la fonction f 0 .  entre la droite ∆, la courbe C1 , la droite d’équation x = −2
Le point A de coordonnées 0 ; 2  appartient à la courbe C1 . et la droite d’équation x = 2.
Le point B de coordonnées 0 ; 1 appartient à la courbe C2 .
2. Calculer, en unités d’aire, l’aire de la partie du logo col-
1. Dans les trois situations ci-dessous, on a dessiné la courbe orée en gris (on donnera la valeur exacte puis la valeur
représentative C1 de la fonction f . Sur l’une d’entre elles, arrondie à 10−2 du résultat).
la courbe C2 de la fonction dérivée f 0 est tracé conven-
ablement. Laquelle ? Expliquer le choix effectué. Correction 6046
Situation 1 Situation 2 Situation 3
10 y 10 y 10 y Partie A
C1 C1 C1 1. C’est la situation 1 qui représente la courbe C2 car :
8 8 8
C2 Dans la situation 2, la courbe C2 est la représenta-
6 6 6 tion d’une fonction affine : sa primitive sera la fonction
C2
4 4 4 carré. Or, la courbe C1 n’est pas la représentation de
C2 la fonction carré.
2 2 2
Dans la situation
 3, la courbe C1 étant décroissante
x′ x x′ x x′ x
sur −∞ ; α , où α ' −0.5, la dérivée de la fonction f
-2 0 2 4 -2 0 2 4 -2 0 2 4
-2 y ′ -2 y ′ -2 y ′ doit être négative. Or, f 0 représenté par la courbe C2
proposée dans la situation 3 est positive sur cet inter-
2. Déterminer l’équation réduite de la droite ∆ tangente à valle.
la courbe C1 en A. 2. D’après les données
 de l’énoncé :
3. On sait que pour tout réel x, f (x) = e −x
+ax+b où a et Le point A 0 ; 2 appartient à la courbe C1 . On en dé-
b sont deux nombres réels. duit :
f (0) = 2.
a. Déterminer la valeur de b en utilisant les renseigne- 
Le point B 0 ; 1 appartient à la courbe C2 . On en dé-
ments donnés par l’énoncé.
duit :
b. Prouver que a = 2. f 0 (0) = 1

4. Etudier les variations de la fonction f sur R. Ainsi, la courbe C1 admet pour tangente au point A qui
a pour abscisse 0 :
5. Déterminer la limite de la fonction f en +∞. y = f 0 (0)· x − 0 + f (0)

Partie B y = 1· x − 0 + 2
Soit g la fonction définie sur R par : g(x) = f (x)−(x+2). y =x+2
1. a. Montrer que la fonction g admet 0 comme minimum 3. a. On a vue que l’image de 0 par la fonction f vaut
sur R. 2. Ainsi, les nombres a et b doivent vérifier l’équation
b. En déduire la position de la courbe C1 par rapport à suivante :
la droite ∆ f (0) = e−0 + a×0 + b
2=1+b
La figure 2 ci-dessous représente le logo d’un entreprise. Pour
b=2−1
dessiner ce logo, son créateur s’est servi de la courbe C1 et
de la droite ∆, comme l’indique la figure 3 ci-dessous. Afin b=1
d’estimer les coûts de peinture, il souhaite déterminer l’aire b. Ainsi, l’expression de la fonction f est :
de la partie colorée en gris. f (x) = e−x + a·x + 1 où a ∈ R Ainsi, la fonction
f admet pour dérivée la fonction f 0 dont l’expression
F est :
G f 0 (x) = −e−x + a
Or, on a vu que f 0 (0) = 1. Ainsi, le nombre a doit véri-
C1 fier l’équation :
∆ f 0 (0) = −e−0 + a
1 = −1 + a
a=1+1
a=2
~j 4. D’après les question précédente, on a :
f (x) = e−x + 2x + 1
D ~i E

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f 0 (x) = −e−x + 2 g 0 (x) > 0
Résolvons l’inéquation : − e−x + 1 > 0
f 0 (x) > 0 − e−x > −1
−x
−e +2>0 0 < e−x 6 1
−x La fonction logarithme est croissante sur R+ :
−e > −2
−x 
e 62 ln −e−x 6 ln 1
−x
0<e 62 −x60
La fonction logarithme est croissante sur R+ : x>0
 On a le tableau de signe :
ln e−x 6 ln 2
− x 6 ln 2 x −∞ 0 +∞
x > − ln 2 g 0 (x) − 0 +
0
Ainsi, la fonction f admet pour tableau de signe :
L’image de 0 par la fonction g a pour valeur :
g(0) = f (0) − (0 + 2) = 2 − 2 = 0
x −∞ − ln 2 +∞ Ainsi, la fonction g admet le tableau de variation :
f 0 (x) − 0 + x -∞ 0 +∞

On en déduit :  
La fonction f est décroissante sur −∞ ; −ln2 ; Variation
 
La fonction f est croissante sur −ln2 ; +∞ ; de f

5. On a les limites suivantes : 0


lim e−x = 0 ; lim 2x + 1 = +∞ On en déduit que la fonction g admet 0 pour minimum.
x7→+∞ x7→+∞

Ainsi, on en déduit la limite : b. La fonction g admettant la valeur 0 pour minimum, on


lim f (x) = lim e−x + 2x + 1 = +∞ en déduit la comparaison suivante pour tout x ∈ R :
x7→+∞ x7→+∞
g(x) > 0
Partie B f (x) − (x + 2) > 0
1. a. On a la transformation
 algébrique suivante
 :  f (x) > x + 2
g(x) = f (x) − x + 2 = e−x + 2x + 1 − x + 2 On en déduit que la courbe C1 est toujours au dessus
= e−x + 2x + 1 − x − 2 = e−x + x − 1 de la droite (∆).
La fonction g admet pour dérivée la fonction g 0 dont
2. Le domaine considéré étant situé entre la courbe C1 et
l’expression est :
la droite ∆, on en déduit que son aire est définie par
g 0 (x) = −e−x + 1 ˆ
Résolvons l’inéquation suivante : Z l’int’egraleZ :
2 2
g(x) dx = f (x) − (x + 2) dx
−2 −2
Z 2 Z 2
= e−x + 2x + 1 − x − 2 dx = e−x + x − 1 dx
−2 −2
h 1 i2
= −e−x + ·x2 − x = −e−2 + 2 − 2 + e2 − 2 − 2
2 −2

= e2 − e−2 − 4 ' 3,25

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