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Les endroits où il est déconseillé de prier

Khalîl dit dans son moukhtasar :

‫وجاز مبربض بقر أو غنم كمقربة ولو ملشرك‬


‫ومسبلة وحمجة وجمسرة إن أمنت مه النجس‬
‫وإال فال إعادة على األحسه إن مل حتقق وكرهت‬
‫بكنيسة ومل تعد ومبعطه إبل ولو أمه ويف‬
‫اإلعادة قوالن‬
Commentaire :

La prière est permise dans les enclos à bovin et à ovin, c’est-à-dire les lieux
où ils sont regroupés. Elle est permise également dans les cimetières, même
ceux des associateurs, ainsi que dans les décharges, sur le milieu des
chemins et dans les abattoirs, si l’endroit de la prière a été préservé des
impuretés, sinon on n’aura pas à refaire obligatoirement la prière selon
l’avis le plus correct, mais on la refera dans le temps, ceci si on n’a pas eu la
confirmation de la présence d’impuretés. Dans le cas contraire, la prière
sera à refaire obligatoirement. La prière est réprouvée dans les lieux
d’adorations des mécréants, comme les églises, et on ne refera pas la prière
si on y a prié, sauf les lieux fréquentés dans lesquels on est rentré
volontairement et dans lesquels on a prié sur le sol ou sur les tapis s’y
trouvant, on refera la prière dans le temps selon l’avis le plus solide. La
prière est réprouvée également dans les lieux où les chameaux se réunissent
après avoir bu pour la seconde fois, cela même si on a préservé l’endroit
des impuretés, car la prohibition est d’ordre purement adorative (‫)تعبدي‬. Et il
y a deux avis sur le fait de refaire la prière si l’on a prié dans un tel lieu. Il a
été dit que la prière doit être refaite dans le temps dans l’absolu, et il a été
également dit que celui qui y a prié par oubli refait la prière dans le temps,
et que celui qui l’a fait volontairement ou en ignorant le statut d’un tel acte
la refera de manière recommandée même en dehors du temps (‫)أبدا ندبا‬.

Explication :

[La prière est permise dans les enclos à bovin et à ovin, c’est-à-dire les
lieux où ils sont regroupés], la permission de la prière dans un tel endroit
est due à la pureté des excréments des bovins et des ovins. [Elle est
permise également dans les cimetières, même ceux des associateurs, ainsi
que dans les décharges, sur le milieu des chemins et dans les abattoirs, si
l’endroit de la prière a été préservé des impuretés,] en étalant sur l’endroit
de la prière quelque chose de pur,[dans le cas contraire] c’est-à-dire si on a
prié sans s’assurer de la pureté de l’endroit,[on n’aura pas à refaire
obligatoirement la prière selon l’avis le plus correct, mais on la refera
dans le temps,]à savoir jusqu’à l’isfirâr pour les deux prières de l’après-
midi, et jusqu’à l’aube pour les deux prières de la nuit, ceci de manière
recommandée [ceci si on n’a pas eu la confirmation de la présence
d’impuretés. Dans le cas contraire,]c’est-à-dire si on prié dans un endroit
où on a confirmé la présence d’impuretés, [la prière sera à refaire
obligatoirement], car invalide. [La prière est réprouvée dans les lieux
d’adorations des mécréants, comme les églises, et on ne refera pas la
prière si on y a prié, sauf les lieux fréquentés dans lesquels on est rentré
volontairement et dans lesquels on a prié sur le sol ou sur les tapis s’y
trouvant, on refera la prière dans le temps selon l’avis le plus solide], à
savoir le râjih. Il faut retenir plusieurs cas à propos de la prière dans les
lieux d’adoration des mécréants. Le premier concerne les lieux d’adorations
abandonnés, où il sera réprouvé d’y prier sauf s’y on y est contraint, et on
n’aura pas à refaire la prière dans le temps, qu’on y soit entré
volontairement ou par contrainte, et qu’on ait étalé quelque chose de pur
pour prier dessus ou qu’on ait prié directement sur le sol ou les tapis du
lieu. Le deuxième concerne la prière faite dans les lieux d’adorations
fréquentés, où la prière y sera réprouvée sauf si on y est contraint, et on
aura quatre cas différents, dont seul un dicte le rattrapage dans le temps. Ce
cas étant celui de la prière faite volontairement dans le lieu d’adoration des
mécréants, et sans y avoir étalé quelque chose de pur pour prier, c’est-à-
dire avoir prié directement sur le sol du lieu en question ou sur ses tapis.[La
prière est réprouvée également dans les lieux où les chameaux se
réunissent après avoir bu pour la seconde fois, cela même si on a préservé
l’endroit des impuretés, car la prohibition (‫ )النهي‬est d’ordre purement
adorative (‫])تعبدي‬, c’est-à-dire que la cause de la prohibition ne nous est pas
connue, on le fait car il nous est demandé de le faire, sans que l’on ne
cherche à l’expliquer, et ceci est l’avis mou`tamad. D’autres avis plus faible
ont été formulés pour essayer d’expliquer la prohibition de cet acte, comme
le fait que les chamelles ont des règles, la cause de la prohibition serait donc
la présence potentielle d’impureté, on trouve également l’explication que
les chameaux peuvent se lever et se mettre à courir, ce qui peut déranger la
prière. Toutefois, ces avis ne sont pas retenus.[Et il y a deux avis sur le fait
de refaire la prière si l’on a prié dans un tel lieu. Il a été dit que la prière
doit être refaite dans le temps dans l’absolu,] c’est-à-dire que la prière faite
par ignorance, volontairement ou par oubli devra être refaite dans le temps,
et c’est l’avis de la majorité[et il a été également dit que celui qui y a prié
par oubli refait la prière dans le temps, et que celui qui l’a fait
volontairement ou en ignorant le statut d’un tel acte la refera de manière
recommandée même en dehors du temps (‫])أبدا ندبا‬, ceci est un terme
inhabituel, car dans la terminologie usuelle, on refera soit la prière de
manière recommandée et dans le temps, ou soit de manière obligatoire, par
conséquent à tout moment, et même en dehors du temps. Toutefois, selon
l’avis exposé ici, la personne concernée aurait à refaire la prière de manière
recommandée même en dehors du temps, ce qui est un cas particulier, et
Allâh est plus savant.

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