Vous êtes sur la page 1sur 25

Environnement: ...............................................................................................................................................................

Eléments de l’environnement ........................................................................................................................................... 2

I Atmosphère : ................................................................................................................................................................. 2

Composition de l'atmosphère terrestre .......................................................................................................................... 2

Couches de l'atmosphère terrestre ................................................................................................................................ 3

Climatologie et météorologie ....................................................................................................................................... 3

Relation entre l’atmosphère et la biodiversité ............................................................................................................... 4

II Lithosphère .................................................................................................................................................................. 4

La pédogenèse : ........................................................................................................................................................... 4

Les étapes de la pédogénèse ......................................................................................................................................... 5

Relation entre le sol et la biodiversité ........................................................................................................................... 5

III Hydrosphère ............................................................................................................................................................... 5

Les facteurs structurants des écosystèmes aquatiques ................................................................................................... 6

Les facteurs d’organisation horizontale .................................................................................................................... 6

Les facteurs d’organisation verticale ........................................................................................................................ 6

Les facteurs d’organisation transversale ................................................................................................................... 6

Les facteurs d’organisation temporelle ..................................................................................................................... 6

Relation entre l’hydrosphère et la biodiversité .............................................................................................................. 8

Evaluation de la qualité de l’eau : calcule de indice biologique normalisé..................................................................... 8

IV Biodiversité ................................................................................................................................................................ 8

Les services de la biodiversité ...................................................................................................................................... 9

L'approvisionnement en biens et ressources .............................................................................................................. 9

Les services de support ou de soutien ....................................................................................................................... 9

Les services de régulation ........................................................................................................................................ 9

Les services culturels sont des bienfaits non matériels que procurent les écosystèmes à travers : ............................. 10

Les services que nous ne connaissons pas encore ................................................................................................... 10

Méthode d’évaluation de la biodiversité (Voir TD N 4) .............................................................................................. 10

V La pollution et les problèmes environnementaux ........................................................................................................ 10

Définition de la pollution ........................................................................................................................................... 11

Formes de pollutions et problèmes environnementaux ................................................................................................ 11

Evaluation de la pollution et notion des bio-indicateurs .............................................................................................. 11


Environnement:
Selon la description de professeur Gérard Mégie : « Depuis les origines, la planète Terre se comporte comme
un système interactif complexe. Les conditions qui ont permis l’apparition de l’Homme résultent d’un équilibre
précaire entre les océans, l’atmosphère, l’énergie solaire et la biosphère. Équilibre dynamique et non statique,
caractérisé par les échanges permanents soumis eux-mêmes aux variations des paramètres cosmiques. C’est
dans le rayonnement solaire que la terre puise l’énergie nécessaire aux transformations thermodynamiques et
chimiques qui prennent naissance à sa surface »
La définition simplifiée du mot environnement correspond au cadre de vie, qu'il soit d'origine naturelle ou
construit par l'homme. Il fournit de nombreuses ressources dont l'homme a besoin pour son existence et son
bien-être, tout en étant simultanément une source de nuisance et d'inquiétude pour ce qui touche de près ou de
loin à sa santé et à ses biens. Autre définition de l’environnement de l'homme, annoncée dans la conférence de
Stockholm sur l'environnement humain en 1972 est « l'ensemble des rapports parfois de nature conflictuelle
qu'il entretient avec le milieu dans lequel il vit et qui nécessite des arbitrages au niveau de la société ».
Eléments de l’environnement
I Atmosphère :
Au sens large, c’est une couche gazeuse qui enveloppe certains astres. La Terre ainsi que d'autres planètes ou
les étoiles en sont pourvues. Une atmosphère peut contenir des particules en suspension (poussières, aérosols,
etc.) ou atteindre des températures très élevées, comme c'est le cas pour les étoiles, engendrant alors une
émission de lumière.
Composition de l'atmosphère terrestre
L'atmosphère terrestre correspond à la couche de gaz et de particules qui entoure notre planète. L'air se
compose très majoritairement de diazote (78 %), de dioxygène (21 %) et d'autres gaz, dont l'argon et le dioxyde
de carbone. Ceux-ci, cumulés aux particules en suspension, jouent un rôle fondamental dans le maintien de la
vie : absorption partielle du rayonnement ultraviolet, tampon thermique ou réchauffement de la surface par effet
de serre. Ainsi, entre le jour et la nuit, les températures fluctuent peu (voir Tableau 1)
Tableau 1 : Composition de l’atmosphère terrestre

2
Couches de l'atmosphère terrestre
L’atmosphère terrestre est un mélange formé de gaz présents en différentes concentrations et de particules
diverses. Ce mélange est retenu autour de la Terre grâce au champ gravitationnel de cette dernière. La nature
des gaz composant l’atmosphère ainsi que leur importance relative confèrent à celle-ci son caractère unique
dans le système solaire. Les gaz composant l’atmosphère sont distribués de façon non-uniforme dans les quatre
couches principales de l’atmosphère soit, en partant du sol, la troposhère, la stratosphère, la mésosphère et la
thermosphère. Ces couches sont caractérisées par plusieurs propriétés physiques comme la pression, la
température, la densité et la présence de divers gaz. Sa limite est difficile à déterminer car il n'existe pas de
frontière nettement dessinée. Néanmoins, l'atmosphère terrestre se compose de plusieurs couches (Figure 1) :
1. la troposphère, présente au niveau du sol jusqu'à une dizaine de kilomètres d'altitude et concentrant la
majeure partie de la masse de l'air et des phénomènes météorologiques ;
2. la stratosphère, qui compose le niveau supérieur, jusqu'à 50 km d'altitude, et héberge la couche d’ozone,
absorbant une grande partie du rayonnement solaire ;
3. la mésosphère, située entre 50 et 80 km d'altidude ;
4. la thermosphère, jusqu'à 800 km d'altitude ;
5. l'exosphère, qui se poursuit jusqu'à 50.000 km d'altitude, avec une densité gazeuse très faible.

Figure 1: Les couches de l'atmosphère terrestre


Climatologie et météorologie
Le climat définit et explique les conditions de l'atmosphère au-dessus d'un lieu à moyen et long terme alors que
la météorologie s'intéresse au court terme et notamment aux prévisions sur quelques jours.

3
La climatologie étudie les composantes et les variations des climats sur la surface de la terre. Le climat est une
succession de type de temps avec des caractères relativement constants mesurés sur trente ans (les normales).
La climatologie se préoccupe alors davantage des facteurs géographiques (répartition des terres et des mers,
volumes de relief...) pour expliquer les irrégularités et définir différents types de climat
Synthèse climatique (voir TD N° 1)
Relation entre l’atmosphère et la biodiversité
Le climat influence sur la génétique la croissance et la répartition des êtres vivants.
• Dans les zones polaires, les conditions climatiques sont très rudes(température très basse). La toundra est une
végétation rare formée de plantes de très petite taille (croissance)qui vivent dans ces régions très froides et
couvertes de neige une grande partie de l'année. Pour supporter le froid, le renard polaire qui est plus petit avec
des oreilles sont plus petites et un que museau est plus court que ceux du son cousin le renard roux (génétique).
Aussi l'ours blanc portent un épais duvet sous leurs poils se trouve uniquement dans ces régions froide
(répartition).
• Dans les zones chaudes, le milieu est désertique quand la sécheresse est importante. Les cactus stockent l'eau,
les buissons ont des feuilles épaisses et des épines qui évitent la perte d'eau par transpiration . Ces plantes
peuvent donc survivre dans un milieu désertique. Les animaux du désert, comme la gerboise et le fennec, vivent
surtout la nuit et se cachent dans un terrier pendant les heures les plus chaudes du jour. Dans les zones chaudes,
quand l'humidité est constante, une végétation luxuriante se développe, formée d'arbres géants, d'arbustes et de
lianes. Dans cette forêt équatoriale vivent des singes, de nombreux oiseaux, des serpents, etc. Dans les zones
chaudes tropicales, l'alternance de la saison sèche et de la saison humide permet le développement de la savane.
C'est une prairie d'herbes hautes dans laquelle vivent de grands mammifères comme les lions, les girafes, les
rhinocéros, les éléphants, etc.
• Dans les zones tempérées, les forêts sont constituées d'arbres à feuilles caduques (qui perdent leurs feuilles en
hiver), souvent des hêtres et des chênes. Cependant, elles sont aujourd'hui peu développées car l'homme a
beaucoup modifié cette zone climatique. (Figure N°2)
II Lithosphère
La lithosphère constitue l'essentiel de la planète au contact avec la biosphère, en considération de la masse et du
volume, loin devant l'eau et l'air. Elle est le support de la vie (biodiversité) et contient l'essentiel du carbone
résiduel fossile sous forme de charbon, gaz, pétrole et roches carbonatées. Ce schéma positionne de manière
proportionnée en volume les fonctions écosystémiques actives (dont cycles biogéochimiques) de la biodiversité
dans le système Terre-Univers et Eau/air/sol
La pédogenèse :
(du grec pedon, sol, et de geneseôs, naissance) est l'ensemble des processus (physiques, chimiques et
biologiques) qui, en interaction les uns avec les autres, aboutissent à la formation, la transformation ou la
différenciation des sols.

4
Les étapes de la pédogénèse
1 : désagrégation physique et altération chimique de la roche (climat et eau)
2 : enrichissement en matière organique (colonisation progressive des végétaux et des animaux)
3 : différenciations (formation des horizons) à travers la migration (ascendante ; descendante et oblique) des
substances donnant au sol son profil
Détermination de la texture et la structure de sol (voir Td N 2)
Relation entre le sol et la biodiversité
La biodiversité du sol regroupe l'ensemble des formes de vie qui présentent au moins un stade actif de leur
cycle biologique dans le sol. Elle inclut les habitants de la matrice du sol ainsi que ceux de la litière et des bois
morts en décomposition. Les organismes du sol sont généralement subdivisés en plusieurs groupes :
1. la mégafaune (taupes,crapauds, serpents, ...),
2. la macrofaune, visible à l'oeil nu (vers de terre, termites, fourmis, larves d'insecte, ...),
3. la mésofaune, visible à la loupe (acariens, collemboles, ...),
4. la microfaune, et les micro-organismes, visibles seulement au microscope (protozoaires, nématodes,
bactéries, champignons, algues).
Les plus petits organismes sont les plus nombreux et les plus diversifiés. Il existerait ainsi plus de 2 millions
d'espèces de bactéries et de champignons dont seulement 1% aurait été identifiés. Les vers de terre représentent
quant à eux le groupe dont la biomasse est le plus importante et la diversité spécifique la mieux connue.
La biodiversité du sol assure le fonctionnement du sol et des écosystèmes. Si les organismes du sol peuvent être
classés suivant leur taille, ils peuvent aussi être regroupés selon leurs rôles, et ceci à différentes échelles :
Les ingénieurs physiques (ex: vers de terre, termites, fourmis) renouvellent la structure du sol, créent des
habitats pour les autres organismes du sol et régulent la distribution spatiale des ressources en matières
organiques ainsi que le transfert de l'eau.
Les régulateurs (nématodes, collemboles et acariens) contrôlent la dynamique et l'activité des populations de
microorganismes du sol. La présence d'une diversité de prédateurs permet par exemple de limiter la
prolifération de certains champignons ou bactéries pathogènes des cultures.
Les ingénieurs chimistes, principalement les microorganismes (bactéries et champignons microscopiques)
assurent la décomposition de la matière organique (ex: les feuilles des arbres) en élément nutritifs facilement
assimilables par les plantes, comme l'azote et le phosphore. Ils sont également responsables de la dégradation
des polluants organiques comme les hydrocarbures et les pesticides.
III Hydrosphère
Le mot hydrosphère est utilisé pour désigner l’ensemble des ressources en eau que comporte notre planète. On
considère que l’hydrosphère regroupe 5 types de réservoir d’eau:
 Les eaux salées (océans et mers)
 L’eau à l’état solide (banquise, icebergs, glaciers)
 Les eaux souterraines

5
 Les eaux douces de surface (lacs et cours d’eau)
 L’eau présente dans l’atmosphère (humidité, nuages)
Les facteurs structurants des écosystèmes aquatiques
La diversité des écosystèmes aquatiques repose sur des paramètres physico-chimiques structurant qui en
déterminent les caractéristiques fonctionnelles : déplacement, mouvement et renouvellement de l’eau ;
profondeur, distance aux substrats de différentes natures, relations avec le fond et les frontières horizontales
(rive par exemple) ; interactions avec l’atmosphère et influence des paramètres climatiques (température,
pluviométrie, lumière etc.). Les hydrosystèmes et leurs communautés sont sous la contrainte d’un système de
facteurs structurants.
Les facteurs d’organisation horizontale
L’écoulement unidirectionnel de l’eau par gravité dans les rivières permet les transferts d’éléments minéraux et
de matière organique de l’amont vers le système aval, transferts souvent indispensables au fonctionnement de
ce dernier. De même, limitée par les masses continentales, la circulation océanique superficielle sous l’action
des vents organise les écosystèmes marins et oriente qualitativement et quantitativement la structure des
biocénoses (Organismes vivants).
Les facteurs d’organisation verticale
Les échanges réversibles saisonniers d’eau, d’éléments dissous entre les eaux de surface et les eaux souterraines
(périodes d’étiage, de crue) permettent l’installation de communautés diversifiées ou leur protection temporaire
en périodes défavorables. Les facteurs de structuration verticale sont essentiels dans l’organisation
fonctionnelle des masses d’eau. Selon leur profondeur, la pénétration du rayonnement solaire détermine des
gradients photiques et thermiques sur tout ou partie de la colonne d’eau, structurant verticalement les
communautés aquatiques.
Les facteurs d’organisation transversale
Les frontières naturelles des hydrosystèmes jouent un rôle important dans leur fonctionnement. Les systèmes
terrestres riverains sont capables d’accumuler et d’apporter épisodiquement aux hydrosystèmes de l’eau, des
éléments nutritifs, de la matière organique. Pluvio-lessivage, ruissellement ou entraînement de matière associée
à des événements hydrologiques (crue, effet des marées) structurent les écosystèmes aquatiques. La prise en
compte des apports provenant des rives, des ripisylves, des cultures etc. dans le fonctionnement des systèmes
aquatiques continentaux est essentielle, au même titre que les apports des franges littorales, aux écosystèmes
marins littoraux.
Les facteurs d’organisation temporelle
Les alternances saisonnières sont structurantes. Dans les lacs et les mers des régions tempérées notamment,
elles conduisent lors des saisons « chaudes » (printemps/été) à la stratification thermique des masses d’eau, les
eaux chaudes superficielles moins denses reposant sur des eaux profondes plus froides. À l’inverse, une
déstructuration thermique intervient en période hivernale (dans les régions tempérées). Les liaisons étroites
entre le rythme temporel de fonctionnement des hydrosystèmes et les alternances saisonnières révèlent les rôles

6
structurant des échanges entre l’hydrosphère et l’atmosphère (réchauffement/refroidissement des masses d’eau,
formation de glaces de mer, évaporation de l’eau liquide, précipitations, etc.).L’importance relative de l’action
des différents grands ensembles de facteurs d’organisation spatiale et temporelle est la source de discrimination
structurelle et fonctionnelle de la diversité des écosystèmes aquatiques continentaux et marins.

7
Relation entre l’hydrosphère et la biodiversité
Type de Zone Vitesse Taux Matière Matière Températur poisson phytoplancton Macro
l’écosystème d’écoulement d’oxygène minérale organique e invertébrés
Lotique Crénon rapide fort riche pauvre froide pauvre pauvre Consommateurs
des débris
végétaux
Rhithron rapide bonne riche faible T °C˂20 Rhéophiles pauvre Structure
sthénothèerme particulaire
(truite, (crochet,
saumon) ventouse,
fourreaux)
Potamon faible faible Riche Très riche T°C˃ 20 Cyprinidés riche Brouteurs et
décomposeurs
Lentique Euphotiqu fort pauvre pauvre chaude prédateurs riche prédateurs
e
Aphotique faible riche riche froide décomposeurs pauvre décomposeurs

Evaluation de la qualité de l’eau : calcule de indice biologique normalisé (Voir TD N 3)


IV Biodiversité
Depuis 1986, le terme et le concept sont très utilisés parmi les biologistes, les écologues, les écologistes, les dirigeants et les citoyens.
L'utilisation du terme coïncide avec la prise de conscience de l'extinction d'espèces au cours des dernières décennies du XXe siècle. En juin
1992, le sommet planétaire de Rio de Janeiro a marqué l'entrée en force sur la scène internationale de préoccupations et de convoitises vis-à-vis
de la diversité du monde vivant. Au cours de la Convention sur la diversité biologique qui s'est tenue le 5 juin 1992.
la diversité biologique a été définie comme : « La variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes
terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie; cela comprend la diversité au sein des
espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes. »
— Article.2 de la Convention sur la diversité biologique, 1992

8
Les définitions selon les nivaux d’organisation du monde vivant : c’est un concept très vaste qui gagne à être
précisé en distinguant, selon une approche désormais classique, trois catégories :
 La diversité α ou diversité locale La diversité génétique, à l’échelle de la placette d’observation.
 La diversité β, la diversité taxonomique ou diversité entre plusieurs communautés d’espèce (elle est
souvent appréhender par des indices de similitudes, qui traduisent le niveau de ressemblance entre deux
communautés du point de vue de leurs composition)
 La diversité δ, la diversité écosystémique, ou diversité à l’échelle d’un ensemble de communautés.
Les services de la biodiversité
L'approvisionnement en biens et ressources
 la nourriture domestiquée ou collectée dans la nature tout ce que nous mangeons provient de la diversité
du vivant (fruits, céréales, viande, produits issus des animaux comme le lait, les oeufs), produits transformés
par la biodiversité microscopique (fromage, pain, vin...),
 les matières premières bois, textiles (fibres), combustibles, l'eau douce...
 les ressources génétiques domestication et création de races animales et variétés végétales,
 les médicaments 70% des principes actifs des médicaments viennent de plantes non cultivées, que nous
trouvons à l'état sauvage,
 -les valeurs d'options les substances inconnues, que nous pourrons découvrir dans le futur et qui serons
utiles pour la médecine, la cosmétique (toxines, molécules de plantes, d'animaux comme les cônes marins, les
amphibiens...).
Les services de support ou de soutien
 - la teneur en dioxygène (O2) et dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère compatible avec ce dont
on a besoin pour respirer (production et consommation d'O2 et de CO2 par les végétaux),
 - la formation et préservation de sols fertiles grâce aux organismes vivants du sol, qui nous permettent
 de cultiver nos aliments...,
 - la tenue des sols par les racines des plantes, les forêts, la biodiversité du sol, qui permet de les
maintenir et de lutter contre leur érosion (déserts, zones côtières...),
 - le recyclage des éléments nutritifs (azote, carbone...) via la décomposition des déchets par certains
micro et macro-organismes, et l'épuration de l'eau, via le rôle de filtration des végétaux,
 - la diversité des habitats et la production de biomasse. Ainsi, les forêts sont régénérées et progressent
dans l'espace grâce à la dispersion des graines. Oiseaux, chauve-souris, rongeurs, etc. mangent les fruits et
dispersent leurs graines un peu plus loin dans leurs excréments.
Les services de régulation
 - du climat local et global lié au rôle des végétaux (notamment dans les forêts) sur la température,
l'humidité...,

9
 - de la pollution (épuration de l'eau, de l'air, du sol): les écosystèmes, les macro et micro-organismes
filtrent l'air, l'eau, le sol, détoxiquent les déchets et nous donnent des conditions de vie compatibles avec nos
besoins.
 Lorsqu'on parle de biodégradable, cela signifie que c'est dégradable par la biodiversité,
 - de la pollinisation: les animaux pollinisateurs complètent les cycles de vie des plantes à fleurs, donc
leur régénération, et assurent ainsi l'alimentation des humains et non humains,
 - des catastrophes naturelles: la sévérité des sècheresses et des inondations est accentuée lorsque la
biodiversité est détruite. Les écosystèmes (forêts, zones humides, mangroves, coraux...) jouent un rôle de
tampon en modérant les évènements climatiques extrêmes,
 - de maladies et d'animaux nuisibles: la diversité en espèces d'un milieu permet une bonne résistance et
une capacité d'adaptation aux perturbations de l'environnement, ainsi qu'un contrôle de certaines espèces
(pucerons, mouches, chenilles...) par leurs prédateurs naturels (coccinelles, araignées...) dans les écosystèmes
agricoles.
Les services culturels sont des bienfaits non matériels que procurent les écosystèmes à travers :
 - l'enrichissement individuel, la réflexion, la connaissance...,
 - le patrimoine culturel, l'histoire (notre histoire),
 - la valeur esthétique et récréationnelle (loisirs, tourisme...)...,
 - les relations sociales et culturelles: plusieurs sociétés pour lesquelles la biodiversité fait partie du tissu
culturel. Sa perte entraine la perte des traditions et des valeurs.
Les services que nous ne connaissons pas encore
 C'est en détruisant les écosystèmes que l'on s'aperçoit de leur importance, souvent à posteriori. Ainsi, les
mangroves (végétaux qui se développent dans la zone de balancement des marées des régions littorales
intertropicales) et les récifs coralliens sont de véritable nurseries, habitats privilégiés où grandissent les petits
poissons avant d'aller en mer. Dans les endroits où ces écosystèmes ont été détruits (pollution, agriculture,
pisciculture...), les pêcheurs aux alentours ressentent des baisses de stocks de poissons disponibles... car il y a
moins de production de petits poissons.
Méthode d’évaluation de la biodiversité (Voir TD N 4)
V La pollution et les problèmes environnementaux
Après avoir domestiqué le feu, les hommes ont commencé à modifier leur environnement et ce, en favorisant la
production de certains végétaux utiles, en exterminant les animaux venimeux et dangereux et en allumant des
incendies pour défraîchir et ouvrir des espaces. Nous pouvons citer à titre d’exemple, les aborigènes qui ont
éradiqué une grande partie de la forêt causant ainsi la raréfaction de certaines espèces animales et végétales.
L’Homo sapiens a été aussi accusé de l’extinction de la mégafaune nord tempérée (mammouth, rhinocéros

10
laineux et autres grands animaux). D’autres facteurs climatiques et catastrophes naturelles ont contribué à la
raréfaction de ces espèces comme les périodes de glaciations successives.
Définition de la pollution
C’est l’ensemble des rejets de composés toxiques libérés par l’homme dans le milieu récepteur (continental,
océanique et atmosphérique). Certaines substances libérées sont d’origine naturelle mais présentent un danger
pour les organismes et perturbent l’équilibre général de l’environnement.
Formes de pollutions et problèmes environnementaux
I) Pollution atmosphérique : Réchauffement climatique (voir TP N° 1), Trou d’Ozone et les Pluies Acides
II) Dégradation des sols : erosion hydrique (Voir TP N 2)
III) Pollution Hydrique : Eutrophisation (Voir TP N 3)
IV) Erosion de la Biodiversité (Voir TP N 4)
Evaluation de la pollution et notion des bio-indicateurs
Les bio-indicateurs : Ce sont des espèces végétales terrestres (exp : le lichens), ou aquatiques (exp : Algues, les
moules) ainsi que des espèces animales terrestres (exp : ver de terre) ou aquatique (exp : macro-invertébrés) qui
ont une capacité de bioconcentration des éléments toxiques présents dans le milieu où ils vivent

11
VI développement durable
L’émergence de l’idée du développement durable est concomitante avec celle de la société industrielle. A partir
de la deuxième moitié du 19ème siècle, les sociétés occidentales commencent à constater que leurs activités
notamment économiques et industrielles ont un impact significatif sur l’environnement et sur l’équilibre social.
Plusieurs crises écologiques et sociales vont avoir lieu dans le monde et vont faire prendre conscience qu’il faut
un modèle plus durable.
Année Crise économique Année Crise écologique
1907 : crise bancaire américaine 1954 : retombées nucléaires de Rongelap
1923 : crise de l’hyperinflation américaine 1956 : crise du mercure de Minamata
1929 : la crise financière des années 1930 commence 1957 : marée noire de Torrey Canyon
1968 : mouvement social de mai 1968 dans le monde 1976 : catastrophe Seveso
1973 et 1979 chocs pétroliers 1984 : catastrophe de Bhopal
1982 : choc de la dette des pays en développement 1986 : catastrophe nucléaire de Tchernobyl
1989 : marée noire de l’Exxon Valdez

En réponse aux diverses crises économique et écologiques, un mouvement de plus en plus international se met
en place pour dénoncer les dérives de la société de consommation, de l’industrie et de l’économie internationale
et pour faire Face à la multiplication des catastrophes écologiques et sociales, de plus en plus d’individus et de
citoyens internationaux réclament la prise en compte de l’environnement et de la justice sociale par les
gouvernements.
Définition de développement durable
La première fois que le terme développement durable a été utilisé officiellement revient au rapport, intitulé
Notre Avenir à Tous (Our Common Future), elaboré par la Commission Mondiale sur l’Environnement et le
Développement de l’ONU en 1987. Elle definit le developpement durable comme suit :
« Le développement durable est un mode de développement qui répond aux besoins des générations présentes
sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à
cette notion : le concept de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui
il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre
organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. »
Le développement durable doit être à la fois économiquement efficace, socialement équitable et
écologiquement tolérable. Le social doit être un objectif, l’économie un moyen et l’environnement une
condition.
Les dimensions de développement durable
Le développement durable ne se réduit pas à la protection de l’environnement En effet, le développement
durable est fondé sur trois piliers, trois composantes interdépendantes
Enjeu environnemental : Les ressources naturelles ne sont pas infinies. La faune, la flore, l’eau, l’air et les
sols, indispensables à notre survie, sont en voie de dégradation. Ce constat de rareté et de finitude des

12
ressources naturelles se traduit par la nécessité de protéger ces grands équilibres écologiques pour préserver nos
sociétés et la vie sur Terre.
Objectif 1/ : Economiser et préserver les ressources naturelles : à travers les actions suivantes
 Utiliser de façon optimale et efficace les ressources naturelles,
 Veiller à limiter le gaspillage (énergie, eau, matériaux, alimentation…),
 Privilégier l’utilisation de ressources renouvelables (animales, végétales, minières, énergétiques, etc.) et
de matériaux recyclables.
Objectif 2/ Protéger la biodiversité : à travers les actions suivantes
 Epargner des espèces menacées ou en voie de disparition,
 Intégrer les variétés anciennes ou rares,
 Eviter les produits OGM, favoriser les produits issus de l'agriculture biologique, biodynamique et
raisonnée.
Objectif 3/ Eviter les émissions de CO2 : pour lutter contre le changement climatique à travers les actions
suivantes
 Optimiser les transports (personnes, prestations, biens matériels),
 Choisir des prestations locales (services et biens),
 Favoriser l'utilisation de produits et d'espèces végétales de saison.
Objectif 4/ Gérer et valoriser les déchets: à travers les actions suivantes
 Limiter la consommation aux quantités nécessaires,
 Favoriser le tri, le recyclage et la valorisation des déchets,
 Intégrer ces problématiques dans sa politique d'achat responsable : analyse du cycle de vie des produits,
sélection de produits issus du recyclage…
Enjeu social : C’est la capacité de notre société à assurer le bien-être de tous ses citoyens. Ce bien-être se
traduit par la possibilité pour tout un chacun, d’accéder, quel que soit son niveau de vie, aux besoins essentiels :
alimentation, logement, santé, accès égal au travail, sécurité, éducation, droits de l’homme, culture et
patrimoine, etc.
Objectif 1/ Lutter contre l’exclusion et les discriminations
Objectif 2/ Favoriser la solidarité
 Contribuer à la réduction des inégalités sociales par la collaboration avec des associations et/ou des
projets locaux ou internationaux,
 Sélectionner des produits issus du commerce équitable (nord-sud et nord-nord), c'est-à-dire garantir un
revenu minimal qui couvre les frais réels et le salaire de l'exploitant,
 Développer des relations avec des acteurs spécifiques (collectivités, associations, fournisseurs…),
locaux ou internationaux, afin d'améliorer certaines particularités communes
Objectif 3/ Contribuer au bien-être :

13
 Développer le dialogue social, les remontées d'informations entre nos partenaires, nos fournisseurs, nos

clients et nos salariés,


 Tenir compte des spécificités de chacun, en tant qu'employé et/ou client : accessibilité aux personnes à

mobilité réduite, aménagement d'horaires pour les jeunes mères/pères, établissement d'une politique de
mobilité…
 Proposer des actions ayant un impact positif sur les personnes concernées : détente, cohésion, contact

avec la nature, échanges facilités…


Objectif 4/ Valoriser les territoires :
 Favoriser les produits et savoir-faire locaux,

 Préserver, partager et diffuser le patrimoine local : culturel et naturel, incluant les traditions, langues,

mœurs et arts sous toutes leurs formes.


Enjeu économique : Les enjeux d'une économie responsable sont nombreux, souvent liés à l'un des deux autres
piliers du développement durable, l'environnement et le social, voir aux deux. Voici quelques pistes identifiées :
Objectif 1/ Développer des pratiques commerciales innovantes et éthiques pour mieux répartir les bénéfices et
les richesses. Ex : le commerce équitable, le microcrédit, le micro-don,
Objectif 2/ Répartir les richesses et les bénéfices de façon plus juste,
Objectif 3/ Intégrer le coût social et environnemental dans le prix des produits,
Objectif 4/ Chercher à développer le tissu économique local.
Objectif 5/ Faire appel à des méthodes alternatives :
 Economie circulaire : réduire, récupérer, recycler, réparer au lieu de produire
 Economie de la fonctionnalité : payer pour un service ou pour l'usage d'un bien au lieu du bien lui-
même. Ex : auto-partage, habitat collectif, location de pneu aux kilomètres parcourus, vente de l'usage
des photocopieurs et de leurs services…
 Consommation collaborative ou économie du partage, dont le principe repose sur la mutualisation des
ressources (compétences, temps, argent, biens) à travers de nouvelles formes d’échanges entre
particuliers (partage, troc, échange, location) ainsi que les nouveaux styles de vie collaboratifs
(crowdfunding, coworking, colunching ...).
Les grandes étapes d'une démarche de DD
1-S’approprier la notion de développement durable et s’engager : il est nécessaire tout d’abord faire
connaître le souhait de se doter d’une démarche de développement durable intégrant les dimensions
environnementale, sociale et économique. Cela ne se fait pas forcément par l’entremise de documents officiels,
mais plutôt de diverses autres façons : conférence, communiqué de presse, annonce, etc. Cet engagement rendu
public permet de confirmer aux parties prenantes la volonté d’intégration de développement durable dans le
domaine ciblé.

14
2- Réalisation du diagnostic interne et externe : Le diagnostic a pour objectif de dresser un portrait général
de la situation interne et de la situation territoriale à un instant donné, pour permettre aux organismes de
déterminer les priorités en matière de développement durable.
3-Identifier les enjeux et définir les orientations : Un enjeu est une préoccupation majeure au regard de
laquelle l’organisme et ses parties prenantes souhaitent s’engager. Les enjeux sont les grands fondements
indispensables à la mise en œuvre d’une démarche de développement durable. Ils devront conduire à
l’établissement des orientations de travail en cette matière.
Une orientation est un domaine général ou un angle d’intervention à long terme. L’orientation guide
l’organisme pour ce qui est de la position et de la direction à prendre concernant l’enjeu. L’orientation est
énoncée en fonction de l’influence que veut avoir l’organisme et ses parties prenantes sur un enjeu.
4-Élaborer le plan d’action : Le plan d’action vient opérationnaliser les orientations. Il précise les objectifs
qui sont en relation avec celles-ci. Dans un plan d’action détaillé, les éléments suivants sont définis pour chaque
objectif : les actions à accomplir, les indicateurs à suivre, les cibles à atteindre, l’échéancier à respecter, les
ressources matérielles, humaines et financières nécessaires pour mettre en œuvre les actions, et la personne
responsable des actions.
5- Mise en œuvre du plan d’action : La mise en œuvre du plan d’action est une étape cruciale, puisque c’est
elle qui fera foi de la volonté réelle de l’organisme et ses parties prenantes de s’engager pour le développement
durable. À cette étape, la personne responsable du développement durable s’assure de suivre l’évolution des
travaux. Elle doit demeurer en contact étroit avec les responsables des différentes actions et informer
régulièrement le comité de développement durable de l’évolution de ces actions.
6-Dresser le bilan de la démarche : reddition de comptes : ’élaboration d’un bilan provisoire et d’un bilan
général à la fin de la mise en œuvre du plan d’action permet d’évaluer l’efficacité des actions engagées en
matière de développement durable. Le bilan provisoire permet la rétroaction sur la démarche entreprise. Le
bilan général précise, au terme de la démarche, dans quelle mesure les résultats attendus (en fonction des
orientations) sont atteints et permet d’en indiquer les retombées pour pouvoir les diffuser. Ce bilan fait ressortir
les domaines dans lesquels l’organisation doit s’améliorer ou aller plus loin dans son prochain plan d’action.
Enfin, dans un souci de transparence, les résultats de la démarche peuvent être divulgués au grand public
La stratégie de communication à toutes les étapes de la démarche : Une approche de communication
structurée est primordiale dans une démarche de développement durable. La sensibilisation, l’information et la
formation sont les clés de la réussite à long terme de cette démarche.

15
VII-Le Développement Durable en Algérie : Etat des lieux et perspectives
VII-1 L’état de l’environnement en Algérie
1-L’Algérie est vulnérable aux changements climatiques
L’Algérie et les pays du Maghreb seront très vulnérables aux changements climatiques. Le territoire algérien connaît
depuis 1975, une hausse de température puisque globalement et en moyenne, la pluviométrie a baissé de 35%. La
région est à dominance semi aride à aride. Des températures moyennes annuelles élevées, dépassant les 20°C dans le
sud. Ceci est lié au niveau élevé du rayonnement solaire parvenant à la région, et aux advections fréquentes de
masses d’air chaudes. Ces éléments entraînent une forte évapotranspiration de près de 200 mm par an
2-Une situation de Stresse hydriques
En Algérie, plusieurs acteurs peuvent expliquer la situation de stress hydrique : « Les retards accumulés dans les
décennies 1980 et 1990 pour ajuster l’offre à la demande en eau. En effet, le ratio ressources en eau par habitant et
par an qui était de 1 500 m3 en 1962 n’était plus que de 720 m3 en 1990, de 630 m3 en 1998 et de 500 m3
aujourd’hui; les contraintes physiques liées au relief et à la morphologie du pays ; La baisse de la pluviométrie
depuis trois décennie ; le phénomène de désertification des sols qui accentue la menace de sécheresse, en particulier
dans l’Ouest algérien et la croissance de la demande en eau ( multipliée par quatre en quarante ans ), notamment
dans le Nord du pays et dans les zones urbaines»
3-Un patrimoine forestier menacé
Ces dernières années sous l’effet des changements climatiques et l’avancée du désert, on constate une diminution du
capital naturel, une forêt limitée qui connaît une exploitation peu rationnelle par voie de conséquence une
déperdition des réserves forestières.
4-Une désertification qui gagne du terrain
Il y a plus d’un quart de siècle que les scientifiques algériens ont tiré la sonnette d’alarme en signalant que le fléau
touchait sérieusement 30 wilayas, soit 965 communes et 1870 localités et qu’il prenait une extension dangereuse.
Malgré les nombreux projets, programmes et autres actions annoncés pour faire face à l’avancée des sables,
l’Algérie est frappée de paralysie face à cette menace.
5-Un niveau de nappes en forte baisse
Un niveau de nappes en forte baisse ces dernières années avec une salinisation de certaines nappes côtières.
L’agriculture représente une double menace pour les nappes phréatiques, elle entraîne une multiplication des
pompages pour répondre à ses besoins en eau toujours grandissants, cela d’une part, d’autre part, elle utilise de
nombreux engrais et pesticides que les eaux de pluie vont emmener dans les réservoirs souterrains.
VII-2 La pollution en Algérie
1-Une pollution préoccupante
Selon le MATE (Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement), les principaux polluants de l’air
en Algérie proviennent essentiellement, des émissions des installations industrielles vieillissantes, des installations
thermiques, du chauffage domestique, d’incinération des déchets à l’aire libre et d’activité humaine en particulier le

16
trafic routier. Entre 2001 et 2011, le parc automobile a pratiquement doublé il est passé de 2 938000 véhicules à plus
de 5 millions de véhicules en 2011. Depuis 2002, la demande en diesel croit annuellement de plus de 10% source de
pollution de particules en suspension (PM10) portant atteinte à la santé humaine, La pollution de l’aire est
responsable de plusieurs maladies telle que les irritations oculaires, cutanées et respiratoires, maladies
cardiovasculaires, cancers des poumons.
2-Une production de Déchets en constante augmentation
Dans l’étude du Ministère de l’Aménagement su territoire et de l’environnement (MATE), sur l’état de
l’environnement en Algérie, il est indiqué que la production de déchets par habitant dans le milieu urbain est passée
de 0,76 kg/jour en 1980 à 0,9 kg/jour en 2002, pour arriver à 1,2 kg/jour en moyenne en 2005. L’Agence Nationale
des Déchets (AND) a indiqué que 10,3 millions de tonnes de déchets domestiques sont générés chaque année au
niveau national ce qui équivaut à 278 kg par an et par Algérien. Les déchets ménagers représentent 75% du volume
global de déchets produits en Algérie. Les déchets hospitaliers s’élèvent à 34.000 tonnes annuellement. Plus de
4.000 tonnes de médicaments périmés sont encore stockés.
VII-3 La politique algérienne du développement durable : Cadre législatif et institutionnel
Après avoir été longtemps marginalisé, le secteur de l’environnement a connu depuis ces dernières années une
transformation en profondeur avec la création du Ministère de l’Aménagement du Territoire et de
l’Environnement (MATE) en 2000. Le MATE est le premier responsable de la politique nationale de
l’environnement en Algérie.
Le gouvernement algérien a mis en place une Stratégie Nationale de l’Environnement (SNE), cette stratégie et
un Plan National d’Action pour l’Environnement et le Développement Durable (PNAEDD) qui impliquent
l’ensemble des ministères, des collectivités locales et la société civile, dont le rôle est d’être une force de
proposition. Dont l’objectif est:
Algérie est l’un des 191 pays signataires du protocole de Kyoto qui vise la protection de l’environnement et la
réduction des émissions de gaz à effet de serre.
VII-3-1 Le cadre législatif
Au cours de la période 2000-2011, le plan juridique et réglementaire a été considérablement renforcé. Plusieurs
lois pour un développement durable ont été promulguées on citera à cet égard:
Loi n°01-19 du 12 Décembre 2001 relative à la gestion au contrôle et à l’élimination des déchets ;
Loi n°01-20 du 12 Décembre 2001 relative à l’aménagement du territoire dans le cadre du développement
durable ;
Loi n°01-13 du 07 Aout 2001, portant orientation et organisation des transports terrestres dans le cadre du
développement durable ;
Loi n°02-02 du 05 Février 2002 relative à la protection et à la valorisation du littoral ;
Loi n°02-08 du 08 Mai 2002 relative aux conditions de création des villes ;

17
Loi n°03-10 du 19 Juillet 2003 relative à la protection de l’environnement dans le cadre du développement
durable ;
Loi n°04-03 du 23 Juin 2004 relative à la protection des zones de montagne dans le cadre du développement
durable ;
Loi n°04-09 du 14 Aout 2004 relative à la promotion des énergies renouvelables dans le cadre du
développement durable ;
Loi n°04-20 du 25 Décembre 2004 relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes
dans le cadre développement durable ;
Loi n°05-12 du 04 Aout 2005 relative à l’eau ;
Loi n°07-06 du 13 Mai 2007 relative à la gestion, à la protection et au développement des espaces verts ;
Loi n° 08-16 du 3 aout portant orientation agricole ;
Loi n°08-16 du 3 aout 2008 relative au renforcement des systèmes de traçabilité et d’adaptation des produits
ainsi que la surveillance des animaux, des végétaux et des produits dérivés ;
Loi n°09-03 du 25 Février 2009 relative à la protection du consommateur et à la répression des fraudes ;
VII-3-2 Le cadre institutionnel
Sur le plan institutionnel, il est à noter la création de plusieurs institutions notamment :
 L’Observatoire National de l’Environnement et du Développement Durable (ONEDD) : est créé le 3
avril 2002. C’est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), doté de la personnalité
morale et de l'autonomie financière pour surveille, évaluer et anticiper les dangers;
 Le Commissariat National du Littoral (CNL) : Face au déficit d’aires protégées concernant les
écosystèmes côtiers et marins, le MATE, a mis en place en 2002 un nouveau dispositif juridique et
institutionnel, la loi Littoral, cadre d’action de la politique nationale de protection du littoral. La loi Littoral a
conduit à la création en 2004, du Commissariat National du Littoral qui est un outil essentiel à la mise en place
de cette loi ;
 L’Agence Nationale des Déchets (AND) : créée par le décret exécutif n°02-175 du 20 mai 2002 et
placée sous la tutelle du MATE. Elle à pour mission la promotion d’activités liées à la gestion de déchets
ménagers, en apportant de l’aide aux collectivités locales en matière de mise en oeuvre de la politique nationale
des déchets. Elle vise l’assistance et la participation aux études d’optimisation de la collecte ordinaire, de mise
en place de la collecte sélective, de création et de gestion des centres d’enfouissement technique (CET). ;
 Le Centre National des technologies de Production plus propres (CNTPP) : est un établissement public
à caractère industriel et commercial crée par décret exécutif n° 02-262 du 17 Août 2002, est placé sous la tutelle
du Ministère de l’Aménagement du Territoire, de l’Environnement et de la Ville "MATEV". Les objectifs du
CNTPP sont, l’émergence d’une industrie respectueuse de l’environnement privilégiant les procédés de
fabrication moins polluants et consommant moins de ressources naturelles ainsi que l’amélioration de la

18
productivité et la compétitivité des entreprises algériennes dans le cadre du respect des exigences
environnementales.
 Le Centre de Développement des Ressources Biologiques (CNDRB) : est un organisme crée par le
MATE, dans le cadre de la stratégie de la convention sur la Biodiversité. créé par décret exécutif n° 02-371 du
11 novembre 2002 a pour mission de centraliser l’ensemble des inventaires de la faune, de la flore, des habitats
et des écosystèmes ; de contribuer à l’élaboration des plans de valorisation des ressources biologiques dans le
cadre du développement durable ; de proposer la conservation des des ressources biologiques nationales selon
les modalités fixées par la réglementation en vigueur et de promouvoir la mise en oeuvre des programmes de
sensibilisation du public concernant la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique.;
 Conservatoire des Formations aux Métiers de l’Environnement (CNFE), créé en 2002 a pour mission
principale la formation des différents intervenants publics ou privés dans le domaine de l’environnement et
l’éducation à l’environnement pour le grand public et notamment dans le milieu scolaire ;
 Agence Nationale de l’Urbanisme (ANURB) : créée par le décret 09 344 du 22 octobre 2009, s’inscrit
dans le cadre du nouveau dispositif d’encadrement de la politique d’aménagement et d’urbanisme définie par
les pouvoirs publics. Elle doit constituer le pôle de compétence et d’expertise technique de l’Etat et des
collectivités locales.
VII-3-3 Mécanismes de financement de la politique environnemental
Une fiscalité environnementale a été introduite par l’Etat algérien pour mieux appliquer le principe du «
pollueur payeur », qui a été introduite dans la législation en 2003, en introduisant une multitude de taxes à
caractère écologique. Cette fiscalité vise ceux qui polluent l’environnement suite à leurs activités économiques
de production, et/ou de consommation. L’objectif de cette taxation est d’inciter les agents économiques à
améliorer leurs comportements et à minimiser les actes de pollution et de gaspillage en faveurs de l’intérêt
général.
Le point de départ de la fiscalité écologique se situe dans la loi des finances pour 1992, loi n°91-25 du 18
décembre 1991 qui à institué par son article 117 une taxe sur les activités polluantes ou dangereuses pour
l’environnement7. Une actualisation a été faite par la loi des finances 2000 On distingue ainsi:
La taxe sur les activités polluantes et dangereuses pour l’environnement ;
La taxe relative à la pollution atmosphérique (la taxe sur les carburants et la taxes sur les produits pétroliers) ;
La taxe d’incitation au déstockage des déchets industriels, toxiques et dangereux ;
Les taxes complémentaires (sur les eaux usées industrielles, sur la pollution atmosphérique d’origine
industrielle sur les quantités émises dépassant les valeurs limites);
Les taxes sur les produits tabagiques (taxe intérieure de consommation, ta taxe additionnelle) ;
La taxe d’enlèvement des ordures ménagères.

19
Des mesures incitatives à la protection de l’environnement existent comme la réduction du taux de la taxe sur la
valeur ajoutée (TVA) de 17% à 7% pour les équipements destinés au GPL/carburant, pour les équipements
destinés au GPL/C, etc.
Des mécanismes financiers nationaux ont été également introduits pour financer les politiques
environnementales comme :
Le Fonds National de l’Environnement et de Dépollution (FENEP) pour aider les entreprises industrielles à
réduire leur pollution par la conversion d’installation existantes aux technologies propres, le Fonds de
Développement des Régions du Sud (FSRS) afin d’améliorer le cadre de vie des populations, le Fonds
Nationale de Régulation et de Développement Agricole (FNRDA) pour la restauration des sols dégradés et
l’utilisation rationnelle de l’eau, le Fonds National de Protection du Littorale et des Zones Côtières ou encore le
Fonds de lutte contre la Désertification, etc. ces fonds sont en partie financés par le produit des taxes
écologiques.
VII-4-Perspectives : Pour qu’une politique de protection de l’environnement s’impose :
 Pour améliorer leurs impacts sur le développement économique, les autorités publiques doivent imposer
la politique de résultats aux organismes impliqués ;
 Intégrer la formation du développement durable dans tous les niveaux de l’éducation ;
 Développer une stratégie de communication sur les changements climatiques plus efficace avec des
messages qui peuvent atteindre la sensibilité des citoyens, et ce, en focalisant sur l’aggravation des effets de ces
changements, la responsabilité directe de l’être humain et l’urgence de l’impliquer dans l’atténuation de ces
effets négatifs. Le premiers responsable n’est pas toujours et automatiquement l’Etat ;
 Investir dans l’éducation et le capital humain ; en organisant des séminaires sur la question du
développement durable ;
 Renforcer la capacité de financement par la création d’une banque spécialisée dans le financement des
projets environnementaux;

20
Annexe : négociation et législations internationales et pour la lutte contre le réchauffement climatique, la protection de la Biodiversité et la
protection des Zones humides
Année Lieu Organisateur Aboutissement
1979 première conférence Genève (OMM) et traduction des inquiétudes grandissantes de la communauté scientifique sur les effets à long terme des
mondiale sur le climat (PNUE) émissions de CO2. Elle fait l’état des lieux des connaissances sur le climat, et sur l’impact de sa
variabilité et de son évolution sur les sociétés humaines
1992 Sommet de la terre Rio de Le Groupe la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qui entrera en
de Rio Janeiro d’experts vigueur deux ans plus tard. Celle-ci reconnaît officiellement l’importance du changement climatique,
intergouverne et ses causes anthropiques liées aux émissions de gaz à effet de serre (GES). La Convention vise à
mental sur stabiliser les concentrations de GES dans l’atmosphère à un niveau qui éviterait toute perturbation
l’évolution du dangereuse du climat.
climat (GIEC)
crée en 1988
1997 Protocole du Kyoto Kyoto COP3 * premier accord international contraignant sur des engagements chiffrés de réduction des émissions de
gaz à effet de serre. Il entre en vigueur en 2005, au moment où 55 pays, qui totalisaient 55 % des
émissions mondiales de CO2 en 1990, l’ont ratifié. Son ambition : réduire de 5 % les émissions
globales par rapport au niveau de 1990, sur une période allant de 2008 à 2012. Individuellement, ces
objectifs contraignants vont de – 8 % à + 10 % d’émissions, et ne s’appliquent qu’aux pays
développés – les pays en développement ayant de simples obligations d’inventaire d’émissions
polluantes. Le protocole ne contraint donc pas la Chine, l’Inde ou le Brésil, ni les Etats-Unis ou
l’Australie, qui refusent de le ratifier… ni non plus le Canada et la Russie, qui s’en sont retirés.
2007 prix Nobel de la USA GIEC le GIEC publie son quatrième rapport, qui estime désormais « sans équivoque » le réchauffement
paix (GIEC), , et Al Gore, climatique, et « très probable » la responsabilité humaine dans ce phénomène (soit avec un taux de
certitude de 90 %).
2008 l’union européenne l’union Le Conseil européen adopte un plan de lutte contre le réchauffement climatique pour 2013-2020 avec
adopte le « paquet européenne un objectif dit des « 3 fois 20 » : diminuer de 20 % les émissions de GES par rapport à leur niveau de
énergie climat » 1990, atteindre 20 % de part d’énergies renouvelables dans le mix énergétique européen, et accroître
l’efficacité énergétique de 20 %. Seules les deux premières mesures sont contraignantes. Cet accord,
base de l’engagement climatique de l’Union européenne, a quasiment atteint ses objectifs. Ceux-ci
ont donc été revus à la hausse en 2014 : d’ici à 2030, l’UE devra réduire d’au moins 40 % ses
émissions de GES par rapport à leur niveau de 1990, porter à 27 % la part d’énergies renouvelables,
et réaliser entre 27 % et 30 % d’économies d’énergie.
2009 conférences de Copenhague COP15 Censée aboutir à un nouvel accord universel pour contenir le changement climatique, elle parvient
Copenhague péniblement, et en toute dernière minute, à un texte de compromis non contraignant, qui ne chiffre
aucun engagement de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les dissensions entre les Etats-
Unis et la Chine, devenue en 2006 le premier émetteur de CO2 au monde, contribuent à enrayer les
négociations, auxquelles participent 130 chefs d’Etat. Avec une concertation internationale réduite au
minimum. Il prévoit que les pays développés mobilisent 100 milliards de dollars (93 milliards d’euros
au cours actuel) par an d’ici à 2020 pour aider les pays en développement à faire face aux effets du
21
Annexe : négociation et législations internationales et pour la lutte contre le réchauffement climatique, la protection de la Biodiversité et la
protection des Zones humides
réchauffement.-
2010 créations du fonds Mexique COP16 met en place une série de mécanismes financiers, non contraignants, pour lutter contre le changement
verts climatique et faciliter l’adaptation à ses effets. Il pose notamment la création d’un Fonds vert pour le
climat, l’un des mécanismes financiers prévus pour soutenir les politiques climatiques des pays en
développement, sans toutefois régler la question de ses sources de financement. En retour, les pays
émergents – notamment la Chine, l’Inde ou le Brésil – montrent des signes d’ouverture, notamment
en acceptant de prendre des mesures contre la hausse des émissions avec une procédure de « contrôle
et de vérification ». En novembre 2015, le Fonds vert disposait d’un peu moins de 6 milliards, sur 10
milliards de dollars de promesses initiales, pour la période 2015-2018.
2014 5ème rapports du USA GIEC prévoit une élévation de la température jusqu’à 4,8 °C pour la période 2081-2100, par rapport à la
GIEC moyenne de 1986-2005, si rien n’est fait pour contrer cette tendance. Dans ce même scénario, la
hausse du niveau des mers atteindrait près d’un mètre. De 90 %, le degré de certitude que « l’activité
humaine est la cause principale du réchauffement observé » passe à 95 %, et est désormais qualifié
d’« extrêmement probable ». Les scientifiques estiment qu’il faudrait réduire de 70 % les émissions
mondiales de gaz à effet de serre d’ici à 2050 par rapport à leur niveau de 2010 pour se maintenir
sous le seuil d’un réchauffement de 2 °C. Un objectif hautement improbable
2015 COP 21 Paris COP21 parvenir à un accord universel et contraignant, qui engagerait à partir de 2020 l’ensemble des pays
dans la réduction des gaz à effet de serre, afin de limiter le réchauffement à 2 °C par rapport à l’ère
pré-industrielle. Ce seuil permettrait d’éviter que le dérèglement climatique devienne trop nuisible
pour les écosystèmes et les sociétés humaines. Autres points-clés de l’accord : le financement de
l’adaptation au changement climatique, et la juste répartition des efforts entre pays pauvres, pays
émergents et pays industrialisés, ces derniers étant tenus pour historiquement responsables du
réchauffement.

La Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques CCNUCC : Adoptée lors du sommet de la Terre à Rio de Janeiro
en 1992, la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) est le premier traité international sur le changement
climatique. Elle est entrée en vigueur en 1994. La convention reconnaît l’existence des changements climatiques et la responsabilité humaine
dans ce phénomène. Elle vise à stabiliser les émissions des gaz à effet de serre (GES) d’origine humaine dans l’atmosphère à un niveau qui ne
met pas en danger le climat mondial. A ce jour, elle est signée par 195 pays et l’Union européenne.
La Conférence des Parties (COP)
La Conférence des Parties (COP) a été instituée lors de l’adoption de la Convention Cadre des Nations unies sur les changements climatiques
(CCNUCC) au sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992. Elle est l’organe suprême de la convention et se réunit chaque année depuis 1995.

22
Annexe : négociation et législations internationales et pour la lutte contre le réchauffement climatique, la protection de la Biodiversité et la
protection des Zones humides
Elle rassemble les représentants des Etats qui ont signés la CCNUCC, ainsi que les acteurs de la société civile que sont les organisations non
gouvernementales (ONG), les collectivités territoriales, les syndicats, les entreprises, etc. La COP a pour objectif de faire évoluer la CCNUCC
en faisant le point sur l’application des engagements pris en faveur du climat, en les précisant, et en négociant de nouveaux engagements.

le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) : Le GIEC a été créé par l’Organisation météorologique
mondiale (OMM) et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) en 1998. Cet organisme intergouvernemental a pour
mission d’évaluer les informations scientifiques, techniques et socio-économiques en rapport avec le changement climatique. Il établit des
rapports qui constituent la base scientifique sur laquelle s’appuient les Etats pour lutter contre le changement climatique.

Année Lieu Organisateur Aboutissement


1992 Rio de Janeiro ONU la conservation de la biodiversité ;
La Convention sur l'utilisation durable de ses éléments ;
la diversité le partage juste et équitable des avantages découlant de l'exploitation des
biologique ressources génétiques.
2006 Conférence sur Curitib Conférence des appelant l'urgente nécessité de conserver la biodiversité aux échelles génétiques,
la biodiversité parties COP 8 en recommandant notamment aux parties de rendre obligatoire l’évaluation
d’impact sur l’environnement pour « les activités dans les corridors écologiques
identifiés comme importants pour les processus écologiques ou évolutifs » afin
notamment de mieux résister aux conséquences des modifications climatiques.
2010, le protocole Nagoya Conférence des  un meilleur accès aux ressources génétiques et un partage plus équitable des
de Nagoya parties COP 10
avantages issus de leur utilisation (lutte contre la « biopiraterie ») ;
 l'adoption d'un plan stratégique 2011-2020, avec 20 sous-objectifs quantifiés,
dont un objectif de suppression en 2020 des subventions dommageables à la
biodiversité ou la création d’un réseau d’espaces protégés couvrant au moins
17 % de la surface terrestre et 10 % des océans ;
 un accord pour la création d'une plateforme inter-gouvernementale IPBES (qui
sera l'équivalent du GIEC pour la biodiversité) ;
 une mobilisation de ressources financières pour appliquer cette stratégie.

23
Annexe : négociation et législations internationales et pour la lutte contre le réchauffement climatique, la protection de la Biodiversité et la
protection des Zones humides
Convention Ramsar : La Convention sur les zones humides, appelée Convention de Ramsar, est un traité intergouvernemental qui sert de cadre
à l’action nationale et à la coopération internationale pour la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides et de leurs ressources.
Nombre de Parties contractantes: 169
Nombre de Sites Ramsar: 2290
Surface totale de sites désignés: 225,412,612 ha
Elle a pour objectif :
 tenir compte de la conservation des zones humides dans leurs plans d'aménagement, et de veiller à une utilisation « rationnelle » des
zones humides ;
 inscrire des sites sur la liste Ramsar et promouvoir leur conservation ;
 préserver les zones humides inscrites ou non dans la liste Ramsar, soutenir la recherche, la formation, la gestion et la surveillance dans le
domaine des zones humides ;
 coopérer avec les autres pays, notamment pour préserver ou restaurer les zones humides transfrontalières.
Zone humides: Selon l'article premier de la Convention de Ramsar en 1971, « les zones humides sont des étendues de marais, de fagnes, de
tourbières ou d'eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l'eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y
compris des étendues d'eau marine dont la profondeur à marée basse n'excède pas six mètres »

24
Annexe : négociation et législations internationales et pour la lutte contre le réchauffement climatique, la
protection de la Biodiversité et la protection des Zones humides

25

Vous aimerez peut-être aussi