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LES 3 BASSINS

Les Trois Bassins, abritant 80% des forêts tropicales mondiales et les deux tiers de la
biodiversité terrestre, jouent un rôle vital dans cette lutte. De surcroît, face à l’accélération du
changement climatique et à ses conséquences de plus en plus néfastes pour les communautés
humaines, les espèces animales et végétales, les Trois Bassins portent une responsabilité
majeure en tant que poumons de la planète, régulateurs mondiaux de l’équilibre carbone et
gardiens de la biodiversité.
j’ai pris la décision, en collaboration avec le Président de la République du Brésil et le
Président de la République d’Indonésie, d’accueillir à Brazzaville le Sommet des Trois Bassins
des Écosystèmes de Biodiversité et des Forêts Tropicales.

Les trois écosystèmes mondiaux représentent 80% des forêts tropicales et 2/3 de la biodiversité
terrestre, et assurent le rôle vital de régulateur mondial de l’équilibre carbone et de la vie sur
terre.

Les trois principaux massifs forestiers tropicaux sont l'Amazonie, le bassin du Congo en
Afrique et l'Asie du Sud-Est. Approximativement 50 % de la forêt tropicale se trouve sur le
continent américain, 30 % en Afrique et 20 % en Asie.
LE BASSIN DU CONGO
Le Bassin du Congo représente la deuxième forêt tropicale du monde en termes de superficie,
après celle du bassin de l’Amazonie. Cette immense forêt de 286 millions d’hectares s’étend
sur six pays d’Afrique centrale : la République du Congo, la République démocratique du
Congo, le Cameroun, la République Centrafricaine, le Gabon et la Guinée équatoriale,
représentant 6% de la surface forestière planétaire.

Il joue donc un rôle crucial dans la stabilité du climat mondial, avec un couvert forestier et des
tourbières séquestrant l’équivalent de 10 années d’émissions mondiales de CO2.

Plus de 10 000 espèces de plantes tropicales et d’espèces menacées se trouvent dans la région,
dont 30% endémiques, comme les éléphants de forêt, les gorilles de plaine et de montagne, et
les okapis. Au total, plus de 400 espèces de mammifères, 1000 espèces d’oiseaux et 700 espèces
de poissons s’y trouvent.

Le bassin du Congo est aujourd’hui profondément menacé par l’action


anthropique. Actuellement peuplé de 185 millions d’habitants, la population devrait doubler
d’ici à 2050. L’étalement résidentiel, l’agriculture familiale et le développement
d’infrastructures vont accélérer le processus de déforestation, en plus des activités industrielles.
La zone regorge de ressources naturelles, impliquant l’exploitation de minerais dont certains
sont fortement demandés par l’industrie technologique et numérique, le bois, les pierres
précieuses, et le pétrole, dont les contrats pétroliers, pas encore exploités, ont été attribués dans
des aires protégées de la zone.

D’un point de vue politique et technique, le bassin du Congo apparaît comme l’écosystème le
plus structuré. Par la volonté des chefs d’Etat, exprimée lors de la Déclaration de Yaoundé en
1999, les pays d’Afrique centrale se sont dotés de la première instance politique et technique
d’orientation, de coordination, d’harmonisation, et de décision en matière de conservation et de
gestion durable des écosystèmes forestiers et de savanes en Afrique centrale. En 2005, les pays
d’Afrique centrale ont adopté le premier plan de convergence pour l’harmonisation, la
coopération sous régionale, le développement et le renforcement des politiques de gestion
durable des écosystèmes forestiers et de la biodiversité. Pour assurer une participation active
des pays dans le processus d’opérationnalisation des mécanismes prévus, et faire valoir leurs
intérê

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