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THEME: « Etats des lieux de la microfinance au

Burkina Faso: Statistiques, tendances et


perspectives ».
LES MEMBRES DU GROUPES:
ZANFARA MAHAMADOU TOFIC
NAZE DJAMILAT FATIMAT
SANA YASMINE
KERE YASMINA
OUOBA GLADYS
PLAN
 Introduction
 Définition
I) Historique
II) Statistiques de la microfinance au BF
1)Typologie
2)Répartition
3)Accessibilité des services
III) Les tendances de la microfinance
1) Stratégie Nationale de la microfinance
2) Plan d’actions
IV) Les perspectives
1) Forces et Faiblesses
2) Les perspectives
Conclusion
 INTRODUCTION
Le Gouvernement du Burkina Faso a adopté en janvier 2012, la stratégie
Nationale actualisée et son plan d’actions pour le développement du secteur
de la microfinance. L’objectif de cette stratégie révisée est de pérenniser les
acquis engrangés durant la 1ère phase 2006-2010, de sorte à améliorer
l’accès de la majorité des burkinabè à des produits et services financiers
adaptés à leurs besoins tout en professionnalisant et en organisant le
secteur de la microfinance. Cette actualisation s’articule sur deux raisons à
savoir l’arrimage de la vision en matière de la microfinance au référentiel de
développement économique du pays et l’avènement d’une nouvelle
règlementation et d’un nouveau référentiel comptable spécifique à la
microfinance.
 Définition
La microfinance désigne l’ensemble des dispositifs permettant d’offrir des
crédits de faible montant «microcrédits » à des pauvres pour les aider è
conduire des activités productives ou génératrices de revenus, leur
permettant ainsi de développer leurs très petites entreprises.
I) HISTORIQUE
La microfinance moderne a pris son essor sous l’impulsion de la Grameen
Bank en 1976. Toutes fois, des traces récurrentes de ce qui fonde la
philosophie de la microfinance se trouvent dans l’histoire ancienne.
Muhammad Yunus dit « Banquier des pauvres » est le père fondateur de la
microfinance. Cependant le Burkina Faso est l’un des précurseurs de la
Microfinance formelle en Afrique de l’ouest. En effet, les premiers SFD sont
apparus sur l’échiquier financier dan les années 70. En 1980, le Burkina
Faso a connu une implantation des 1ère coopératives d’Epargne et de crédit
(COOPEC) dans le centre et le sud du pays.
II) Statistiques de la microfinance
1) Typologie
Au Burkina Faso, les SFD sont classés en deux catégories selon la nature
des opérations qu’ils sont autorisés à effectuer suivant les dispositions de
l’article 6 portant règlementation des SFD au Burkina Faso:
 Les institutions qui collectent les dépôts et accordent des prêts à leurs
membres ou aux tiers,
 Les instituions qui accordent des crédits directs,
2) Répartition
Le paysage des SFD est dominé au Burkina Faso par les sociétés
coopératives ou mutuelles. Selon les Statistiques nous avons:
 85,26% des SFD au BF sont du type coopératif,
 Les associations représentent 8,97%,
 Les SA et SARL représentent 4,49% et 1,28% du total des SFD,
Il est noté que la loi dispose que les SFD d’une catégorie ne peuvent
exercer les activités d’une autre catégorie sans l’autorisation préalable du
ministre chargé des finances.
3) Accessibilité des services

La proximité des SFD avec leur clientèle est une condition sine qua non
pour la satisfaction des besoins en services financiers adaptés des
populations pauvres. De ce fait trois indicateurs sont à retenir:
 la proportion des SFD par province
 la couverture géographique
 Le taux de pénétration
III) Les tendances de la microfinance
1) Stratégie Nationale de la Microfinance
Une grande importance est accordée au secteur de la Microfinance comme
leviers d’actions pour les activités productrices de revenu de la couche
vulnérable de la population. Cette stratégie est basée sur cinq objectifs
spécifiques que sont:
 L’amélioration du cadre socio-économique, légal règlementaire et fiscal
 Le renforcement des capacités des IMF;
 Le développement et la diversification des services;
 Le renforcement du cadre institutionnel;
 L ’amélioration de l’information du secteur;
2)Plan d’actions
Le plan de SNMF s’articule sur quatre (04) axes qui sont:
 Axes 1: Protection et préservation de la confiance de la clientèle des
SFD
 Axes 2: Renforcement des capacités institutionnelles, opérationnelles et
gestion des SFD,
 Axes 3: Amélioration en volume et en qualité de l’offre des produits et
services financiers aux populations,
 Axes 4 : Amélioration du cadre institutionnel,
IV) Perspectives
1) Les forces et Faiblesses
 Les forces
Les limites des banques constituent les principaux atouts des IMF. On peut
citer également:
 La proximité géographique avec les clients
 La capacité à mieux maitriser certains coûts de transaction
 La capacité à proposer des formes de garanties plus souple
 L’adaptation au contexte social et culturel des clients
 Les faiblesses
En dépit des atouts ci-dessus, les IMF présentent quelques insuffisances
telles que:
 Une couverture territoriale qui ne couvre toujours pas tout le pays
 Le faible degré d’alphabétisation de la population cible et des promoteurs
 Des faiblesses dans la gouvernance de certaines IMF
 Ressources humaines et matérielles en quantité et qualité limitées
2) Les perspectives
Des recommandations au profit des IMF peuvent être énumérées pour
l’amélioration de l’accès de la population cible aux services et produits
financiers.
 Développer des programmes d’éducation financière au profit des jeunes
et des femmes
 Encourager les projets et programmes visant à accompagner les IMF
dans l’identification et l’étude des dossiers de demande de financement
 S’organiser avec des projets et programmes pour l’amélioration des lignes
de crédits spécifiques pour leur cible.
CONCLUSION
Etant le socle de la lutte contre la pauvreté et de la création d’économie
d’échelle, la microfinance pourrait encore jouer un rôle plus important dans
l’amélioration de l’accès au financement. Ce secteur présente d’énormes
atouts mais aussi fait face à plusieurs contraintes. Cependant des
perspectives qui pourrait palier à ces difficultés ont été trouvées afin de
permettre un bon fonctionnement des IMF.

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