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Plan du cours

CHAPITRE I : DEFINITION ET MODES D’ANALYSE .......................................................4


I. DEFINITION ......................................................................................................................4
II. CONCEPTS D'ENTREPRISE ........................................................................................4
III. CARACTERISTIQUES DE L’ENTREPRISE ...............................................................5
IV. THEORIES DE L’ENTREPRISE ET DES ORGANISATIONS.....................................8
V. APPROCHES GLOBALES OU SYSTÉMIQUES ...........................................................24
1. UN APERÇU DES SYSTEMES ECONOMIQUES ........................................................26
CHAPITRE II : INSERTION DANS LE TISSU ECONOMIQUE .........................................28
I. Les objectifs stratégiques de l’entreprise ..........................................................................28
II. L’influence de l’entreprise sur son milieu.....................................................................29
III. Les caractéristiques du milieu et relation inter entreprises ...........................................29
CHAPITRE III : L'ACTIVITE PRODUCTRICE ....................................................................32
a) L'organisation du travail .......................................................................................................33
b) Outils de gestion ..................................................................................................................34
CHAPITRE IV : L'ACTIVITE COMMERCIALE ..................................................................35
a) Connaissance du marché ......................................................................................................35
b) Les prévisions et politiques ..................................................................................................35
c) L'action commerciale ...........................................................................................................37
CHAPITRE V : LA LOGISTIQUE .........................................................................................39
CHAPITRE VI : LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES ......................................41
A. La politique du personnel ..................................................................................................41
b) Le recrutement .....................................................................................................................41
c) L'évaluation du personnel ....................................................................................................42
d) La formation.........................................................................................................................42
CHAPITRE VII : LE SYSTEME D’INFORMATION DANS L’ENTREPRISE ...................44
I. Information et communication interne ..............................................................................44
II. Les circuits d’information et de communication ...............................................................45
III. Le système d’information..............................................................................................47
IV. La veille informationnelle ...............................................................................................50
CHAPITRE VIII : LE SYSTEME DE DECISION DANS L’ENTREPRISE .........................53
I. Définitions.........................................................................................................................53
II. La typologie des décisions ............................................................................................53
III. La finalité des décisions ................................................................................................55
IV. La pratique de la décision ...............................................................................................56

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Objectifs du cours

L’objectif de cours est de permettre à l’étudiant de situer son activité professionnelle dans le cadre
globale de l’entreprise. De découvrir le milieu de travail qui est le sien et enfin, d’expliquer
les modes d’analyse des différents acteurs et partenaires de l’entreprise. A la fin de ce cours,
l’étudiant doit être capable de :

- mener correctement une réflexion sur les enjeux économiques et sociaux de l’entreprise et à sa
place dans l’économie Burkinabè et la société ;

- maitriser l’enjeu économique sur les modes de fonctionnement de l’entreprise.

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CHAPITRE II : INSERTION DANS LE TISSU ECONOMIQUE
L’ENVIRONNEMENT DE L’ENTREPRISE

Pour son insertion dans le tissu économique, la stratégie de l’entreprise est l’aspect le plus
important. Elle englobe la définition des finalités, le choix des politiques et à l’élaboration des plans
essentiels à l’accomplissement de ces finalités.

I. LES OBJECTIFS STRATEGIQUES DE L’ENTREPRISE


La finalité, le but suprême de l’entreprise est sa survie dans l’environnement. Cependant, cette finalité
n’est pas toujours directement exprimée, elle va se traduire par un système d’objectif hiérarchisé
distinguant les objectifs généraux et spécifiques.
Les principaux objectifs poursuivis par l’entreprise dans son environnement sont au nombre de
quatre (04) :
1. Objectif de rentabilité des capitaux
C’est le premier objectif poursuivi par toute entreprise privée en économie de marché. On le
Mesure par le rapport suivant :
RF = (Bénéfices après impôts / Capitaux investis) *100

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2. L’objectif de prestige et de pouvoir
Lorsque l’entreprise grandit, la rentabilité ne constitue plus un objectif principal de la part des
professionnels de la division. Ces derniers poursuivent plutôt des objectifs plus nobles, de
prestiges personnels à travers la croissance de l’entreprise. L’image de la marque, la haute
technicité de la production sont de nature à conférer un pouvoir dans la société aux dirigeants.
3. La stabilité et la sécurité
L’objectif est de diminuer sa vulnérabilité par rapport à son environnement concurrentiel. Pour
ce faire, elle recherche de l’autonomie financière, l’autonomie à l’égard des fournisseurs et à
l’autonomie technologique. La flexibilité demeure la condition de réalisation de l’objectif de stabilité
et de sécurité, capacité à s’adapter à l’environnement.
4. L’efficacité et la responsabilité sociale
Ce sont des objectifs en principes poursuivis par les entreprises publiques. Cependant, les
entreprises privées les invoquent le plus souvent comme faisant partie de leurs activités au nom de ce
qu’elles appellent « Entreprise citoyenne ».
Parmi les objectifs qui entrent dans ce cadre, on peut citer :
- Les objectifs socioéconomiques : créer de nouveaux emplois, industrialiser ou reconvertir
les activités d’une région, fournir de produits en quantité et qualité jugés nécessaires au bien
être de la population

- Les objectifs d’indépendance nationale : réduire les importations par la production locale de
produits similaires, développer des exportations par la conquête du marché extérieur,
participer à la formation du personnel dans le pays.
II. L’INFLUENCE DE L’ENTREPRISE SUR SON ENVIRONNEMENT
L’environnement de l’entreprise est tout ce qui lui est extérieur et qui a une influence plus ou moins
déterminée sur les relations stratégiques de celle-ci. On peut distinguer un certain nombre
d’aspects :
1. Les aspects d’ordre physique et géographique (coûts lié au lieu et l’accessibilité)
2. Les aspects d’ordre technologique (savoir-faire)
3. Les aspects d’ordre socioculturel (les goûts, les préférences, les mœurs..).
4. Les aspects Juridico-administratives (textes et lois, ou décisions administratives).
6. Les aspects d’ordre écologique (protection de l’environnement).

III. LES CARACTERISTIQUES DU MILIEU ET RELATION INTER


ENTREPRISES
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L’environnement de l’entreprise comporte un certain nombre de propriétés dont les plus
essentielles sont : La dimension (l’environnement de l’entreprise peut se limité à une
région, le territoire national, ou l’international), la complexité, la turbulence, l’hostilité.
L’hostilité de l’environnement est l’ensemble des risques liés notamment à l’attitude des
concurrents mais aussi des fournisseurs, du personnel, de la société civile, du pouvoir
politique.
1. Les relations de la concurrence
A l’exception des cas particuliers de monopole, l’entreprise a en général un concurrent par
rapport auquel elle doit se définir. Le système concurrentiel est très complexe et difficile à
délimiter.
Les différents types de concurrence qui s’exercent sur l’entreprise sont présentés dans le tableau
ci-après:
LA CONCURRENCE LA CONCURRENCE LA CONCURRENCE SUR
DIRECTE INDIRECTE LES AUTRES MARCHES
Concurrence avec les Concurrence avec les Concurrence avec toutes les
entreprises fabriquant le entreprises fabriquant des autres entreprises qui
même produit et s’adressant à produits substituables à ceux s’approvisionnent sur les
la même clientèle de l’entreprise mêmes marchés en « amont »
(travail, capitaux, matières
premières)

Il se pose alors le problème de la compétitivité : la capacité d’une entreprise à affronter la


concurrence ;
Elle se mesure par les résultats commerciaux de l’entreprise et en particulier par l’évolution de sa
part de marché.
Comment réduire la pression concurrentielle? :
Il est alors important pour l’entreprise de connaitre les avantages qu’elle détient pas rapport à
ses concurrents. A ce point on peut distinguer trois(03) types d’avantages concurrentiels :
- l’avantage concurrentiel tiré de l’expérience : permet de disposer d’un système d’organisation
produisant moins chère et de relation vendant moins chère. Avantage pas toujours certain
- l’avantage concurrentiel tiré des ressources financières : permet d’avoir une « surface
financière » (ensemble de ressources financières disponibles et utilisables).
- les avantages concurrentiels tirés des ressources non financières au nombre de trois :

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• Avantage de markéting : meilleure connaissance du marché, effet cumulé de bonne
Publicités, meilleure qualité et bonne image du produit auprès des consommateurs.
Avantages de recherche-développement : aptitude à sortir un nouveau produit
supérieur à celui du concurrent ou de processus de production plus sûr et moins
couteux.
• Avantages d’organisation : aptitude à mettre en place une organisation du travail plus
efficace, un système d’information et de communication plus performante et pouvoir
obtenir du personnel une plus forte motivation.
L’environnement de l’entreprise offre aussi des opportunités de relations avec d’autres
entreprises dont les relations de complémentarité.
2. Les relations de complémentarité
Les relations de client à fournisseur sont qualifiées de relations de complémentarité afin de
souligner une certaine communauté d’intérêt entre ces partenaires.
Ces relations de complémentarité existent entre toutes les entreprises qui appartiennent à la
même chaîne de clients-fournisseurs depuis les matières premières (en amont) jusqu’aux
consommateurs finaux (en aval). Cette chaîne constitue la filière dans laquelle s’insère
l’entreprise.
La coopération inter-entreprises:
Les entreprises complémentaires peuvent parfois décider de renforcer les liens qui les unissent
en passant entre elle certains contrats, comme les contrats de sous-traitance (permettre à une autre
entreprise de réaliser pour le compte de celle-ci une partie de son activité) ou encore de la
franchise (fournir une marque ou un savoir-faire contre rémunération);
Les entreprises complémentaires ou même concurrentes peuvent par ailleurs décider de réaliser
ensemble certaines activités. Elles ont alors la possibilité de formaliser cette collaboration en
créant une filiale commune (joint-venture : une entreprise créée grâce à la collaboration de
plusieurs entreprises de diverses nationalités) ou un Groupement d’Intérêt Economique
(GIE) : association de plusieurs entreprise mettant en commun leurs moyens pour développer
des activités spécifiques (études de marché, création de nouveaux produits) ou la cession de
licence : droit accordé par une entreprise à une autre entreprise pour utiliser un brevet de
fabrication

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CHAPITRE III : L'ACTIVITE PRODUCTRICE

L’activité de production est très importante au sein de l’entreprise. Elle consiste à produire,
mais en temps voulu, la quantité voulue par les clients dans les conditions de coût et de
qualité déterminées tout en optimisant les ressources de l’entreprise afin d’en assurer sa
compétitivité, son développement et sa pérennité dans l’environnement. Les questions
essentielles de l’économie auxquelles doit réponde l’entreprise avant tout processus de
production sont les suivantes : Que produire ? Quels sont les besoins du marché afin de les
satisfaire ? Pour qui produire ? Quelle est la catégorie des consommateurs ayant exprimé le
besoin ? Comment produire ? Quelles matières employer, quelles techniques, quels
investissements, quelles personnels.

La production doit donc être organisée, planifiée, et contrôlée. Le mode de production est
la façon dont le produit ou le service est élaboré. On trouve la fabrication unitaire (artisan), la
production en série ou par lot (voitures), et la production continue (raffinage,...). Les
productions en série demandent un investissement important ce qui ne facilite pas l'adaptation
au marché. Pour ce faire, ces entreprises tentent de fidéliser leurs clients à travers la publicité,
le label... Les systèmes modernes de production essaient de concilier productivité et
flexibilité. Le choix d'un mode de production dépend du marché (nombre de clients), et du
produit.

I. Le processus de production

L’organigramme classique de la fonction de production peut se résumer en ces deux groupes de


services : ceux qui ont un rôle fonctionnel et les autres, un rôle opérationnel.

Direction de
Production

Etude Méthode Ordonnancement Contrôle Fabrication Expédition Entretien

Le bureau d'études conçoit les nouveaux produits et améliore les produits actuels. Ce bureau
utilise les résultats des services de recherche, des services de marketing (indiquent les besoins

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du marché), le service de documentation. Lorsqu'une idée est sortie, on passe à la phase de
conception après rédaction du cahier des charges.

Le bureau des méthodes définit les différentes opérations qui devront être réalisées pour
obtenir le produit, à partir des dessins et nomenclatures du bureau d'études. On obtient le
processus de fabrication : les gammes de fabrication. Le bureau des méthodes est un des
premiers responsables de la productique : ensemble des sciences et techniques ayant pour but
d'obtenir le maximum d'efficacité des systèmes industriels de production.

Par la suite le bureau d'ordonnancement définit l'enchaînement des tâches en optimisant les
moyens de production.

Enfin, le dossier est remis au bureau de lancement qui déclenche les opérations et en suit le
déroulement.

Les entreprises ne font que de la recherche appliquée (application d'une invention à un


produit). De plus les ordinateurs sont utilisés tout au long des étapes, et ils peuvent
commander les chaînes de production. Les hommes surveillent et effectuent la maintenance. Le
contrôle de la production est de deux types: contrôle qualité et contrôle de conformité (par rapport
aux avis du bureau d'études).

II. L'ORGANISATION DU TRAVAIL

L'entreprise doit faire face à des contraintes de coûts et de réorganisation de la production;


si elle veut conserver sa place sur le marché, elle doit mettre en œuvre une politique de
production qui dépend de sa taille et des objectifs fixés. Elle peut être capable d'assurer
entièrement sa production ou de sous-traiter des parties. On distingue la sous-traitance de
capacité (moyens insuffisants), sous-traitance de spécialité (absence de savoir-faire). La sous-
traitance est aussi une première étape de la concentration verticale, avant l'absorption du
fournisseur. Elle permet de mieux contrôler les coûts de revient. L'entreprise peut aussi se
tourner vers une coopération avec d'autres firmes permettant la mise en commun des moyens
de fabrication.

L'organisation du travail doit être étudiée afin d'être compétitif, flexible, de motiver le
personnel. L'organisation taylorienne du travail repose sur l'absence d'initiative et de
responsabilité. Or depuis, on a montré que la productivité des hommes était due davantage à

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des facteurs psychophysiologiques que matériels (études de Elton Mayo, Maslow, Mac
Gregor, Herzberg, ...). De nos jours, la tendance est vers un personnel justifiant d’une
spécialisation pointue, avec une grande adaptabilité. Dans les productions en série, on essaie de
donner davantage de responsabilités aux ouvriers. On trouve aussi la robotisation des chaînes,
la création de groupes de travail autonomes.

III. OUTILS DE GESTION

L'entreprise doit déterminer les quantités à fabriquer en fonction des capacités d'absorption du marché
et des capacités de production. L'entreprise dispose d'outils de gestion de la production
tels que la programmation linéaire, le PERT. L'approche actuelle consiste en l’application du «
juste à temps » : l’anticipation de la demande (planification) et l’adaptation des méthodes de
production. Viser la performance par la recherche des cinq zéros (Zéro stock, délai, panne, défaut,
papier).

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