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Des compétences à viser, exemple non acquis, en cours d’acquisition, acquis, excellent
L’objectif est que l’élève puisse prendre conscience de ses progrès, et de ce qu’il peut améliorer.
J’ai une posture correcte (pieds ancrés dans le sol, genoux débloqués, épaules et bras détendus, mains et
doigts détendus, tête droite.)
Je peux reproduire et/ou inventer quelques motifs mélodiques et rythmiques (durant l’échauffement)
Je fais des propositions lors des jeux vocaux : improvisation, création, suggestions d’interprétation….
Je peux chanter sans direction en écoutant et en ayant comme repère des éléments de l’accompagnement
Du côté enseignant.
Les départs sont « propres » (respirations anticipées, les enfants démarrent bien ensemble).
Premier principe :
Exiger des élèves une attention soutenue aux gestes du chef de chœur, que ce soit un enfant ou
l’enseignant.
On peut entraîner cette attention par des jeux d’imitation très rapide.
Ne jamais démarrer si l’on n’a pas capté tous les regards des enfants.
Deuxième principe :
On ne dirige pas un départ, mais une respiration.
Il faut donc anticiper sur la musique : faire prendre une inspiration avant de chanter, faire respirer entre deux
phrases…
De même, on doit indiquer des notes « tenues » ou des silences.
Troisième principe :
Eviter de trop bouger lorsqu’on dirige : comme les chanteurs, le chef doit être bien ancré dans le sol ;
l’utilisation d’un pupitre peut aider à cela.
En revanche, l’utilisation du regard est souvent assez explicite et efficace.
Quatrième principe :
Chercher le bon geste.
Si l’on n’obtient pas l’effet souhaité, il faut changer de gestuelle, chercher un autre geste qui induira la
réponse adaptée.
Pour un départ : inutile de compter « un, deux, trois » ! Mais faire expirer, puis inspirer ensemble juste
avant de débuter.
Pour arrêter : c’est le geste le plus facile : généralement indiqué par la fermeture d’une ou des mains, sur un
geste peu ample et circulaire.
Les nuances sont indiquées en montant ou descendant légèrement les mains devant soi ; le regard est un
précieux allié.
La battue régulière de la pulsation doit permettre une parfaite homorythmie.
Il faut habituer les enfants à se repérer sur la pulsation, par exemple en leur faisant chanter des
phrases entières « dans la tête », puis reprendre au signal.
Les élèves sont capables de chanter avec justesse la ligne mélodique, sur toute la durée de la chanson.
Le rythme est en place.
Il est plus facile d’aborder un nouveau texte qui présente des difficultés rythmiques en passant par le « parlé-
rythmé ».
Il faut alors prendre en compte le corps dans sa globalité : passer par le mouvement, le geste, le
déplacement….
On peut installer un petit geste sur les temps de silence, ce qui facilite la mémorisation du rythme.
Il est judicieux d’aborder les motifs rythmiques difficiles dans l’échauffement vocal qui précède
l’apprentissage du chant.
Les élèves qui bourdonnent doivent quant à eux avoir toute notre attention et faire en sorte qu’on leur
trouve toujours une fonction vocale adaptée, mélodie transposée ou rythme parlé ou joué en prenant
toujours soin de les laisser intégré au soin du groupe.
Les élèves connaissent des chants à deux voix
Démarche possible :
Règle générale, ne jamais laisser un groupe trop longtemps sans occupation, alterner
rapidement ou faites faire à l’autre un élément de soutien mélodique ou simplement rythmique.
favoriser des alternances de groupes de 2 ou 3 élèves avec le tutti de la classe c’est aussi pour
mieux entendre ce qui se passe individuellement.
Ce n’est pas parce qu’un chant vous semble être trop éloigné des habitudes musicales du moment qu’il sera
rejeté. Si vous le maîtrisez et en faîtes une présentation attractive, ainsi qu’un apprentissage gratifiant, les
élèves l’adopteront finalement avec enthousiasme, même si le premier contact peut se révéler mitigé.
Un conseil : utilisez un chant pour les qualités intrinsèques que vous y avez déjà vérifiées
L’idée de classer les difficultés vocales s’impose alors, en allant du plus simple au plus compliqué (et pas
seulement de l’unisson à la polyphonie). Il y a une autre logique dans la sélection d’un chant que sa capacité
de séduction immédiate sur les élèves. Et quand ceux-ci comprennent qu’on est en train de leur « apprendre
des choses », ils acceptent finalement toutes les contraintes et les efforts que cela suppose. C’est comme
cela qu’on voit un professeur parvenir, dans un établissement sensible et en pleine déroute, à monter
un opéra baroque avec des élèves que la démagogie ambiante restreindrait au rap...
Etapes pour l’apprentissage d’une technique vocale modeste mais néanmoins efficiente.
- placer sa voix
Ces étapes doivent présider au choix des chants dans le cadre du projet vocal.