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Traitement, Correction
et Présentation de texte
DU MEME AUTEUR
Œuvres littéraires
Aux Flancs de l’Equateur, poèmes, Editions Belles-Lettres, Kinshasa, 1966
Testament, poèmes, Editions du Mont-Noir, Kinshasa, 1970
Systole et diastole, poème, Editions Balise, Kinshasa, 1981
Ouvrages
Coll.) Méthodologie de l’enseignement du français, langue étrangère, Goma, Centre Pédagogique Ntu ;
Lubumbashi, CELTA, 1972
Lexique parlementaire et législatif en usage sous la deuxième législature (1965-1967), Presses
Universitaires du Zaïre, Kinshasa ; CELTA, Lubumbashi, 1974
Documents pour l’étude des particularités lexico-sémantiques du français I : Littérature coloniale belge,
CELTA, Lubumbashi, 1974
Problèmes d’identification diachronique des spécificités lexicales et sémantiques du français au Zaïre,
CELTA, Lubumbashi, 1975
Problèmes généraux de l’Enseignement universitaire, t.III : Bibliographie, Presses Universitaires du Zaïre,
Kinshasa, 1980
(Coll) Hommage à Grand Kallé, Editions Lokolé, Kinshasa, 1985
Paix, santé et développement pour les Jeunes, OIF, Paris ; Abis Editions, Dakar ; OSEAC, Kinshasa,
2013 (bilingue swahili-français)
Les Techniques de l’expression en français, 2015, Kinshasa, Edit. Balise
Grammaire française et rédaction, 2016, Kinshasa, Edit. Balise
Répertoire des Travaux rédigés au Département des Lettres et civilisation françaises, 2017 (2è éd. 2020)
Manuel de Rechherche scientifique, 2020, Kinshasa, Edit. Balise
Les Techniques pour communiquer en français, 2022, Kinshasa, Edit. Balise
© Editions Balise
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Dépôt légal :
ISBN : 978-99951-99-00-9
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Pr SUMAILI NGAYE-LUSSA Gabriel, 2023, Traitement, correction et présentation de texte, L1STD, UNIKIN
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Pr SUMAILI NGAYE-LUSSA Gabriel, 2023, Traitement, correction et présentation de texte, L1STD, UNIKIN
INTRODUCTION
① L’objet du Cours
L’intitulé même du présent cours esquisse, à la fois implicitement et explicitement, la
tripartition de son objet spécifique : il est question de doter les étudiants en Sciences et
Techniques Documentaires des connaissances théoriques et pratiques du domaine du
texte, lequel s’inscrit pleinement dans le secteur des activités des arts graphiques en
général et du Livre en particulier.
Qui ignore, en effet, que le traitement de texte ne saurait ignorer la continuité du
processus qui est la mise en page, en vue de déboucher sur l’impression après, bien sûr,
la correction de ce texte ?
C’est pourquoi cet enseignement vise essentiellement la transmission de tout ce qui
est utile dans la pratique de l’un des métiers du livre, en en mobilisant rigoureusement
le savoir et le savoir-faire, le tout au profit du jeune homme et de la jeune fille en
formation.
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Pr SUMAILI NGAYE-LUSSA Gabriel, 2023, Traitement, correction et présentation de texte, L1STD, UNIKIN
se sert l’homme ont évolué au gré de son mode d’activités, jusqu’aux supports
électroniques relevant du numérique : l’ordinateur, les liseuses (livre électronique), les
smartphones et autres tablettes digitales.
De sorte que, de nos jours, certains affirment que l’électronique finira par sonner le
glas du papier. Le support papier n’a-t-il plus d’avenir, en ce siècle où s’accélèrent les
techniques les plus sophistiquées du numérique ? A cette question, d’autres répondent
que le papier en tant que support de l’écrit demeure incontournable, dans la mesure où
il se situe tant avant la transmission par voie électronique qu’après la réception du
message.
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Pr SUMAILI NGAYE-LUSSA Gabriel, 2023, Traitement, correction et présentation de texte, L1STD, UNIKIN
Bibliographie
Abrégé du Code typographique à l’usage de la presse, Paris, Edit. du Centre de formation et de perfectionnement
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GRISELIN, M., CARPENTIER, Ch., MAILLARDET, J. et ORMAUX, S., 1999. Guide de la communication
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Le Robert et Nathan, 1995.b L’orthographe. Paris, Nathan.
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Parcours guidé du traitement de texte OpenOffice.org 2 sous Windows XP version novembre 2005
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THIMONNIER, R., 1976. Le système graphique du français. Paris, Plon
-
Webographie
(in fine)
B.- Le blanc
Il existe 7 types de blancs en typographie :
1°l’interligne : blanc entre les lignes ;
2°l’approche : blanc entre les lettres ;
3°l’espacement : blanc entre les mots ;
4°le cadrat : carré blanc à la fin d’une ligne ;
5°la marge : tout autour d’une page ;
6°les cadratins : en début d’alinéa, renforcement et rentrée ;
7°la contre-poinçon : blanc à l’intérieur des lettres.
C.- La délinéarisation
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D.- Le niveau
Par leur niveau, on distingue les capitales, les majuscules et les minuscules.
Les capitales constituent des séries continues de grandes lettres, qui peuvent être de
dimensions différentes ; elles servent généralement aux titres. Les minuscules sont d’usage
courant. Les majuscules ont le tracé des capitales ; d’un emploi strictement réglé, elles ne
se placent qu’en des endroits précis de l’énoncé.
L’emploi de la majuscule a un triple rôle :
a) syntaxique : elle marque le début de texte ou de phrase et se place après un point.
b) démarcatif : elle annonce le début d’un vers dans le poème régulier.
c) distinctif :
pour marquer un nom propre (de personne, pays, continent, région, province, peuple,
race, siècle, dynastie, famille, divinité, astre, planète, points cardinaux, bâtiment public,
institution, société, association, ONG, certains sigles ou abréviations, un titre d’œuvre
d’art ou d’esprit) ;
pour mettre en valeur des fonctions, réalités, notions ou concepts importants :
Monsieur le Président ; la Vérité, la Vie, le Chemin) ;
pour indiquer le premier mot d’une citation directe ou après un tiret dans un dialogue.
Sont donc à bannir totalement les habitudes de placer des majuscules à l’intérieur de
mots, au début de mots communs dans une phrase, au début d’adjectifs de
nationalité :*obJet, il m’a Bousculé, je suis un Etudiant, que Voulez-Vous *CherCher?
peuple Congolais, population Africaine.
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Pr SUMAILI NGAYE-LUSSA Gabriel, 2023, Traitement, correction et présentation de texte, L1STD, UNIKIN
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Pr SUMAILI NGAYE-LUSSA Gabriel, 2023, Traitement, correction et présentation de texte, L1STD, UNIKIN
N.B. On n’élide pas la voyelle devant un h dit aspiré : la hache, le handicapé, me harceler.
d)tilde (~): dans des mots d’origine ibérique, pour palataliser la nasale [n] : español.
e)arrobas @: jambage sous forme de cercle autour de la voyelle a, en usage dans le
courrier électronique (courriel) sur Internet : rifraunikin@gmail.com
f)astérisque : en forme d’étoile, simple* ou double**, à la fin d’un mot, indiquant un
renvoi infrapaginal ; la triple étoile*** après une lettre, remplace un nom que l’on ne
désire pas citer ; l’étoile avant un mot signale une forme inexistante : je *mangè.
D’autres signes diacritiques sont : la barre oblique / ; la double barre verticale ||, l’appel
de note, le pied de mouche (¶), l’esperluète (&) appellée aussi « et » commercial en raison
de son utilisation dans la désignation de l’objet social en commerce, la croix (†), ainsi que
des signes en formes géométriques : losange (◊), carré (□).
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Pr SUMAILI NGAYE-LUSSA Gabriel, 2023, Traitement, correction et présentation de texte, L1STD, UNIKIN
soi une reconversion de mentalité et aimer la lecture, ou garder le statu quo suicidaire. Ceux et celles
qui auront souscrit au premier choix de cette alternative peuvent être assurés que le cours de Traitement,
Correction et présentation de texte pourra les amener, au travers d’exercices variés, à réaliser l’objectif
de réussite.
b) L’utilité de la lecture
Rien de tel, pour apprendre aisément l’orthographe, que la trilogie parler-lire-écrire le français. L’on
n’y insistera jamais assez ; du reste, dans l’avant-propos du Petit précis de grammaire française, les
auteurs (Kabela et alii, 1998: 3) recommandent : « Tu apprends une langue en écoutant, en regardant,
en parlant. »
Est-elle encore à démontrer, l’utilité de la lecture ? Non seulement elle permet de maîtriser
l’orthographe et la ponctuation, mais elle initie à l’art d’écrire et stimule la créativité (« Quiconque a
beaucoup lu peut avoir beaucoup retenu » La Fontaine). C’est encore la lecture qui fait sortir du stade
de l’oralité et exerce la mémoire visuelle des lecteurs. A défaut de lire, des étudiants n’écrivent
qu’approximativement leur propre prénom : *Innoncent, *Charlaine, *Urcill, *Riguene, *Ussaine !
Une analyse complète de la nature des déficiences orthographiques les plus courantes, menée par
Claude Désirat et Tristan Hordé (1976 : 215-216) livre, en 5 séries, ces résultats fort instructifs :
1/emplois des accents et signes diacritiques : *réclangle (rectangle), *cachè (cachet), qu’elle *fut
(qu’elle fût).
2/sélection parmi les graphies possibles: *gauffrier (gaufrier), quelques fois (quelquefois).
3/ confusion des phonèmes vocaliques : *délaiguait ou *daileguait (déléguait), pire (pur), *here
(heure), *Guelord (Gaylor).
4/ homonymie, paronymie et tournures : sel germe (sel gemme), gêne / gène, avec les moyens de bord
(du bord), nous étant que (nous en tant que), de gauche à droite (à gauche et à droite, nous voulons à
ce que, nous demandons à ce que, informer à qqn, regorger les richesses, tout ce qu’on a besoin).
5/ marques substantivales, adjectivales ou verbales : ces chose (choses),* j’était (j’étais), il *descent (il
descend), tout les petit (tous les petits).
Sous l’influence conjuguée de la pratique permanente d’une langue orale et du manque de lecture, l’on
en vient à produire des énoncés tels que ceux-ci :
*Sont sensé de quitté, et ce pour quoi, elle finiras d’etre conquie, ma lettre qui trainee, je suis dans un
aboi, bouter déhore, je praifaire dallé alaise a vacance, les sportif on casser, tout les boullets, j’e vous
empreint, il è entrain, je vaix s’acquité aux éxigeance, sa conserne,a etait dépuis, turre de lute, jai
envoyer a une fille qui et aller me lachétee, je l’ai donner les conseil, il y na’pas, an enttanden, enfin de
passé, je me racotre avec ; il y a de pousieur, je ne plu de chosur, sui bloquer, jai ne sai ses deplassés ;
ils ses donée, javait pri fuitte, fôret ; mosollet, mouzolé, mousoller, mauzaulee, moussaule, mouzauller,
mozolé…
Les solutions possibles à ces déficiences orthographiques passent par divers exercices, portant sur
les points concernés, respectivement : pour la 1ère série (accents et signes diacritiques) ; pour la 2è et la
4è série (collusion graphico-phonique) : identification lexicale et sémantique des formes pertinentes ;
pour la 3è série (confusion des phonèmes) : combler le déficit phonémique des voyelles par la maîtrise
des traits pertinents ; pour la 5è série (distorsions syntaxiques) : rappels grammaticaux.
Ces exercices, joints à la pratique de la lecture, à la consultation des dictionnaires de langue pour
saisir la vraie signification des mots, des expressions, des tournures, et à la détermination de l’étudiant
de s’exprimer en permanence dans la langue d’enseignement, voilà qui permettra à coup sûr aux
étudiants de posséder l’automatisme voulu pour écrire correctement.
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Pr SUMAILI NGAYE-LUSSA Gabriel, 2023, Traitement, correction et présentation de texte, L1STD, UNIKIN
REGLE n° 1 : Pour choisir entre la forme graphique de l’infinitif et celle du participe passé, il faut bien
identifier le contexte d’emploi de cette forme :
1/Le PARTICIPE PASSE a 2 valeurs : adjectivale et verbale (cf. Paul Jacob, 2000: 3-22).
a) Valeur d’adjectif : le participe (épithète ou attribut) marque un état ou un résultat ; il peut accompagner
un nom, ou être attribut du sujet avec un verbe d’état : C’est un enfant gâté ; le vase est abîmé ; il se sentit
frappé et jeté à terre.
b) Valeur de verbe : il constitue le 2è élément d’un temps composé (avoir + participe) ou d’une forme
passive (être + participe) : As-tu passé une bonne journée ? J’ai été nommé mandataire public.
2/ L’INFINITIF est une forme quasi nominale. Il peut donc avoir, comme un nom, les fonctions de sujet,
attribut, complément du verbe (direct, indirect), du nom, de l’adjectif ou circonstanciel. Dans ces 4
derniers cas (complément), il peut être introduit par une préposition : C’est à traiter d’urgence. Toucher
c’est jouer. Copier un dessin n’est guère facile. Le médecin cherchait à me rassurer. Pourquoi m’as-tu
fait marcher ? J’ai osé regarder. Il m’a laissé parler seul. Mon oncle aime voyager, il vient d’arriver.
N.B. :
a) Les verbes aller, devoir, pouvoir, falloir…sont suivis d’un verbe toujours à l’infinitif : Il est allé
passer les vacances à Moanda. Il doit repasser à la seconde session. Elle peut arriver incessamment. Il
faut cesser de crier et de déranger. Il ne convient pas de parler pendant le cours. Il est interdit de
manger dans la salle. Il va falloir raconter tout à papa !
b)Les verbes pronominaux suivis d’un participe passé ou d’un infinitif exigent une attention
particulière : Elle se vit empoignée par une main (=elle vit qu’elle était empoignée). Elle se vit
empoigner la manche du voisin (=elle vit qu’elle empoignait la manche). Je me sentis soulevé en l’air.
Je m’imagine soulever un lourd marteau. Je t’ai vu pénalisé par le maître. Je t’ai vu pénaliser le joueur.
Je te croyais cachée à Malweka. Je te croyais cacher tes vices
c) Dans tous les cas de doute, on conseille, à titre de repère, de remplacer le verbe du 1 er type par un
autre se terminant par -ir ou par -re, finales sans homophonie avec les verbes du 1er type.
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L’accent grave note le timbre mi-ouvert (3è degré [] : grève, pièce, fève, piètrement, dodécaèdre.
Cependant, ces signes graphiques ne sont pas toujours placés dans les mots : espacer, exemple, effort.
Comment donc distinguer le timbre requis ?
REGLE n° 2
En général, le e n’est accentué que s’il termine la syllabe graphique : cé-lé-ri-té, o-pé-ra-bi-li-té.
C-à-d. que l’accent aigu ou grave sur e n’apparaît qu’en syllabe ouverte (=terminée par une voyelle).
L’accent disparaît en syllabe graphique fermée (=terminée par la consonne) : é-ter-nel, ves-pa-sien-ne.
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Pr SUMAILI NGAYE-LUSSA Gabriel, 2023, Traitement, correction et présentation de texte, L1STD, UNIKIN
E n’est pas accentué dans une série de mots, qu’il faut connaître : bedaine, belette, cerise, cheval
(+dérivés), chemin (+ dérivés), chemise, de, degré, demeure, demain, demander (+dérivés), demi(+
composés), denier, devise, genou, guenille, guenon, jeter (+dérivés), le , leçon, me, menace, mener,
meneur, menu, menuisier, mesure, ne, peloter, peler, peser, pesage, pesée, pesanteur, semi
(+composés), semer, tenancier, tenue, venir, venue.
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Pr SUMAILI NGAYE-LUSSA Gabriel, 2023, Traitement, correction et présentation de texte, L1STD, UNIKIN
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Pr SUMAILI NGAYE-LUSSA Gabriel, 2023, Traitement, correction et présentation de texte, L1STD, UNIKIN
Dans la langue française, la concordance entre les mots s’avère être l’une des
exigences fondamentales de la langue.
L’accord, en français, apparaît comme une contrainte exercée par un élément sur la forme
d’un ou de plusieurs autres éléments du syntagme, du groupe ou de la phrase.
Sont concernés par l’accord : le genre (masculin/féminin), le nombre (singulier/pluriel), la
personne (1ère, 2ème, 3ème), le temps :
Une solution a été envisagée, nous espérons qu’elle ne sera pas désastreuse : le déplace-
ment urgent de la population. Divers palliatifs urgents ont été envisagés : les habitants
seront dispersés et les maisons protégées…
L’accord intervient au niveau du Groupe nominal (déterminants, épithètes), du verbe, du
participe et de l’attribut.
On le voit, il suffit de bien maîtriser ces règles pour ne pas éprouver de difficultés. Cependant,
comme la question est tout de même délicate, dans la mesure où la plupart de nos étudiants et
étudiantes n’ont ni acquis l’habitude d’écrire, ni intériorisé la lecture, il convient de disséquer
tous les cadres du PP et d’en présenter la configuration en détail :
1er cas : Le PP employé sans auxiliaire s’accorde, selon la fonction qu’il remplit, avec le
mot (nom ou pronom) auquel il se rapporte :
a)Epithète du sujet :
Une mère instruite encadre ses enfants.Une étudiante appliquée réussira. Ces garçons
dissipés échoueront sûrement. Une chemise déchirée. Un gamin mal élevé est le fléau de ses
parents. Des maisons abandonnées s’échelonnent le long de la rivière Kwaï. Des arbres
abattus. Ces mangues volées n’ont pas un bon goût.
b)Epithète détachée du sujet:
Découragés par leurs échecs, ces élèves capitulent. Etonnée de me voir, elle prit la fuite.
Imitées mais jamais égalées, les championnes sont là.
c)Epithète du COD :
Rédiger une composition bâclée. Consommer une boisson alcoolisée. Je corrige des textes
imprimés. Regardez ces brigands arrêtés par la police. Ils admirent nos belles fleurs écloses ce
matin
d)Epithète détachée du COD :
Tu négliges tes études, commencées pourtant avec courage.
e)Epithète du COI :
Dire au revoir à ses illusions perdues.
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Pr SUMAILI NGAYE-LUSSA Gabriel, 2023, Traitement, correction et présentation de texte, L1STD, UNIKIN
Certains participes passés, employés seuls ou placés devant le nom, jouent le rôle de préposition
et sont invariables : approuvé, attendu, ci-inclus, excepté, non compris, ouï, passé, vu, supposé,
y compris :
Sitôt passé la porte, il fut agressé par des inconnus. Vu la nécessité et l’urgence. Excepté les
mariés, les célibataires iront en prison.
Cependant, lorsque ces participes sont placés après le nom, ils doivent être accordés :
Sitôt la porte passée, j’ai été assailli par des inconnus. Je punirai tout le monde, les bons
étudiants exceptés.
2è cas : Le PP précédé du verbe être : ce participe est attribut du sujet et il s’accorde avec le
sujet :
a)Attribut du sujet avec le verbe être : accord du PP avec le sujet :
Les feuilles sont tombées. Tout étudiant est censé réussir. Mes voisines du quartier sont
disciplinées.
b)Attribut du sujet avec des verbes analogues à être : accord du PP avec le sujet :
Ton image restera vive en mon esprit.
c)Attribut du COD : accord du PP avec le COD :
J’estime tes sœurs sensées. On la croyait guérie. Qui considère ses enfants comme des
attardés ? On te dit très estimée par tous.
d)Dans une proposition participiale : accord du PP cœur de la proposition participiale avec le
nom centre du groupe nominal :
Les souris parties, le chat meurt de faim. La chambre à air réparée, nous pûmes repartir. Ma
mère enterrée, je partis en sanglots.
e)Dans les formes passives :
Les voleurs sont attrapés. La coupable sera punie. Les routes de la capitale seront bientôt
réparées. Les faux syllabus sont photocopiés par quel Cpa ? Des émissions pirates sont
suspendues par la Haute autorité des médias.
f)Dans les temps composés de certains verbes intransitifs :
Elles sont parties. Les masques sont tous tombés. Les bonnes actions sont toujours restées
dans la mémoire.
g)Dans les verbes pronominaux réfléchis ou réciproques, lorsqu’il s’agit des COD : Sœur Méda
s’est bien habillée. Les catcheuses se sont affrontées. Toutes les députées élues se sont
embrassées amicalement devant le président de l’Assemblée nationale.
h)Dans les temps composés de certains verbes pronominaux : A Bulambemba, des prisonniers
se sont évadés. Ma tante s’est aperçue de son erreur. Les écolières se sont enfuies.
Cependant, chaque fois qu’il ne s’agit pas d’un véritable COD, il ne peut y avoir accord :
Mima s’est cassé le bras. Les touristes américaines se sont raconté une série de blagues.
Jean et Jeanne se sont envoyé des lettres d’amour. Et sans se connaître, les deux tiktokeuses
se sont téléphoné et se sont fixé un rendez-vous. Ce qui l’épuise, ce sont les 7 jours qu’il a
jeuné et les 10 heures qu’il a marché. Que dire de tous ces siècles que l’Occident a régné
sur l’Afrique ? En guise de réconciliation, les sorcières se sont souri hypocritement ; ce
faisant, elles se sont donné des cadeaux empoisonnés. Plaignante et accusée se sont
sincèrement adressé des excuses. Les locatrices se sont dit des vérités qui blessent. Les deux
rivales se sont lancé des injures. Pourquoi t’es-tu appliqué du vernis sur les ongles des mains
et des pieds ? Dans la salle, les candidates se sont succédé au micro. (Mais : Elles se sont
remplacées à la tribune d’honneur).
3è cas : Le PP employé avec avoir ne s’accorde pas avec le complément d’objet direct, sauf
quand ce dernier est antéposé.
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a) Le participe passé précède le COD : pas d’accord du PP avec le nom qui suit : Elles ont vidé
toutes les bouteilles. J’ai mangé des biscuits. La fiancée a exprimé ses vœux les meilleurs à
toutes les auditrices. Elle a animé l’émission spéciale toute la nuit.
b) Le participe passé est placé après le COD : accord du PP avec le COD : Les carottes, je ne
les aime que cuites. Ces pièces de monnaie, je les ai bien comptées. L’émission spéciale, je l’ai
animée toute seule. Cette lettre, je l’ai déposée chez son destinataire. La femme qu’il a épousée.
C’est toute une ville que le volcan a détruite. Les preuves, il les a perdues.
c) Avec le pronom personnel en : pas d’accord du PP : La papaye, je n’en ai jamais mangé.
Votre musique et votre danse actuelles, j’en ai assez entendu.
d) Les cas du participe passé suivi d’un infinitif sont très subtils, exigeant du locuteur une
grande attention : Les bébés que j’ai envoyé chercher (=qu’on me les cherche). La femme qu’il
a voulu épouser. Toutes les questions qu’il est venu me poser. La petite que j’ai envoyée
m’acheter du médicament (=pour qu’elle m’achète). Les travaux que j’ai eu à conduire. J’ai
effectué toutes les corrections que j’ai pu {effectuer}. La maison que tu as fait construire.
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Pr SUMAILI NGAYE-LUSSA Gabriel, 2023, Traitement, correction et présentation de texte, L1STD, UNIKIN
Selon J. Gandouin (2013 : 206), la copie est constituée de « l’ensemble des textes
manuscrits dactylographiés ou déjà imprimés qui sont remis soit à l’imprimeur, soit à
l’entreprise de composition, (ou) directement à l’éditeur en vue de leur impression ou
de leur réimpression. »
Un soin tout particulier doit entourer cette copie, à laquelle soint jointes les éventuelles
illustrations. Outre le respect de la pensée de l’auteur, ce soin concerne aussi la qualité
du travail antérieur ainsi que la réussite conforme de toutes les étapes techniques
ultérieures.
C’est pourquoi cette copie devra répondre à au moins cinq impératifs :
①La copie devra être complète, avec la totalité des documents et de toutes les
indications qui l’accompagnent.
②La copie doit se trouver en son état définitif, car elle n’acceptera plus d’intégrer
des remaniements.
③La copie, à ce stade, doit être correcte et précise, du point de vue de
l’orthographe et de la ponctuation, de l’usage des majuscules, de l’expression des
nombres en toutes lettres, la graphie des noms propres vérifiée, les sigles,
abréviations et autres acronymes unifiés ou bannis.
④La copie sera ordonnée, avec pagination continue.
⑤La copie devra etre parfaitement claire et lisible, de préférence saisie/
dactylographiée à double interligne, en format 21 cm x 29,7 cm et au recto
seulement.
Comme cela donne environ 25 lignes par page, l’on est en mesure d’évaluer le
nombre total de pages, selon la taille et la chasse des caractères à utiliser, ainsi que
le coût global du travail.
∘copie : c’est la forme initiale du texte, forme d’origine de l’écrit tel qu’apporté à l’édition. A
partir de cette copie, va s’effectuer la compotion du texte. C’est le manuscrit. La copie peut être
écrite au stylo, ou dactylographiée, voire saisie sur ordinateur. Dans ces deux derniers cas, il
s’agit d’un tapuscrit, lequel sera malgré tout envoyé à la composition (pour des étapes
préalables).
∘chasse : en considération de la dimension d’un caractère typographique calculée sur l’axe
horizontal de la ligne de base, c’est la mesure de l’espace qu’occupe un type ou l’ensemble de
types alignés.
∘chasser : augmenter la place que prend une composition en espaçant davantage les types sur
la ligne de base. Contraire de gagner.
∘composition : au-delà de son sens général de création d’une œuvre de l’esprit (rédaction), et
de son sens globalisant d’assemblage de plusieurs éléments (parties) pour former un tout, la
composition d’un texte est l’arrangement des caractères pour former des mots, des lignes, des
pages à partir d’un texte original.
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Pr SUMAILI NGAYE-LUSSA Gabriel, 2023, Traitement, correction et présentation de texte, L1STD, UNIKIN
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Pr SUMAILI NGAYE-LUSSA Gabriel, 2023, Traitement, correction et présentation de texte, L1STD, UNIKIN
∘mise en page : opération par laquelle le metteur en page dispose sur chaque page le texte et ce
qui doit accompagner le texte, le tout bien dimensionné (titres, texte, blancs, clichés…), pour
former la maquette.
∘épreuve : c’est la première feuille que l’on tire de l’imprimerie pour examiner et juger de la
conformité ; apporter toutes les améliorations ; c’est cette feuille d’imprimerie qui est destinée
à indiquer les corrections, les diverses améliorations et autres changements qui devront être
effectués avant l’impression (épreuves successives).
∘placard : épreuve tirée (=imprimée) sur le recto seulement, sans pagination, avec de grandes
marges, et destinée à être corrigée.
∘tirage : quantité d’exemplaires sortis des presses en une fois. Le coût unitaire du produit est
d’autant plus élevé que le tirage est faible.
∘mille : chaque millier d’exemplaire d’une édition ;
∘cahier : l’ensemble de pages, fournies par une feuille pliée, imprimées et coupées.
∘main : assemblagede vingt-cinq feuilles de papier (une rame est constituée de vingt mains).
∘signature : désigne un signe, une lettre ou un chiffre placé au bas des feuilles imprimées pour
indiquer l’ordre selon lequel on va les assembler pour former un volume avec les différents
cahiers réunis.
∘typographie : ce terme technique revet plusieurs significations :
C’est d’abord, au propre, l’art de disposer, d’agencer des textes avec des caractères (types), en
vue de l’impression. C’est aussi la technique d’impression d’un texte au moyen de ces
caractères et des gravures en relief. Ensuite, typographie peut désigner le résultat de cet art et
même un grand établissement d’imprimerie.
∘habillage : ligne d’un texte entourant une illustration.
∘point [Didot] : la photocomposition ayant fait entrer le système métrique dans les arts
graphiques, on définit le corps des caractères en points Didot, du nom du typographe qui, au
XVIIIè siècle, a initié ce calcul.
∘filet : encadrement d’un texte, servant à l’isoler ou à le mettre en valeur (voir encadré).
∘bas de casse : c’est l’autre apppellation des minuscules ; elle provient de l’époque des
compositions manuelles, où dans la boîte compartimentée appelée « casse », on rangeait les
caractères ; les minuscules y occupaient les compartiments inférieurs.
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Pr SUMAILI NGAYE-LUSSA Gabriel, 2023, Traitement, correction et présentation de texte, L1STD, UNIKIN
Certain est l’avantage dont dispose l’étudiant en possession de son propre ordinateur,
à cette étape du cours. Un simple rappel lui suffira, des 7 rubriques qui, dès lors que
l’utilisateur, sur ACCUEIL, s’apprête à exploiter le « Traitement de texte », s’affichent
horizontalement sur l’écran.
Voici les 7 rubriques du traitement de texte :
Insertion Création Mise en page Références Publipostage Révision Affichage
Nous allons disséquer, une à une, ces rubriques, pour en définir les tâches qu’elles
permetent à l’utilisateur de faire exécuter.
INSERTION
Cette première rubrique offre la possibilité d’opérer sur les données ci-après, ce qui permet à
l’étudiant de bien définir son choix pour le texte qu’il traite (saisit) :
*Tableau : pour insérer un tableau, selon les dimensions voulues, le nombre des lignes, ainsi
que le nombre des colonnes.
*Images : pour insérer dans le texte toute illustration, soit déjà enregistrée, soit nouvelle.
*Formes : toutes les formes que l’on veut introduire : lignes, formes géométriques, flèches,
organigrammes, étoiles, bannières, etc.
*Graphique : les graphiques de toutes les sortes et aux dimensions indiquées, selon le modèle :
barres, aires, courbes.
*Capture : permet d’insérer tout ce que l’étudiant capture et place à tel endroit précis du texte,
en ajoutant au document en cours de traitement une capture instantanée de toute fenêtre.
*Média : recherche et insère les vidéos en provenance de diverses sources.
*Liens : créer un lien pour accéder rapidement aux pages, endroits ou documents, bref, tout Commenté [UW1]:
emplacement spécifique du texte en traitement. Commenté [UW2R1]:
*Commentaire : pour ajouter une note quelconque à l’endroit du texte où l’on se trouve.
*En-tête : situer à l’en-tête du texte un contenu qui se répètera en haut de chacune des pages,
pour mettre en évidence des informations précieuses garantissant ou protégeant l’auteur, le titre
du document, contre toute tentative de s’en approprier frauduleusement.
* Pied de page : pour situer au bas de la page les données spécifiques, telles les pages du
document, ou toute autre idication.
*Numéro de page : en vue de numéroter les pages du texte, plusieurs modèles et différents
emplacements sont offerts à l’étudiant, selon sa préférence.
*Zone de texte : la zone de texte met un contenu important en évidence, par ex. un en-tête, une
citation.
*Symboles : c’est pour l’insertion soit des équations mathématiques usuelles, soit des caractères
des symboles spéciaux qui ne figurent pas sur le clavier.
CREATION
Cette deuxième rubrique donne à l’étudiant la possibilité de créer des thèmes différents, de
créer progressivement et hiérarchiquement des titres (et des sous-titres) dans la suite du
document, d’aménager l’espacement des paragraphes et de définir tout l’arrière-plan de la
page : les filigranes et la couleur de la page, où inscrire un texte.
MISE EN PAGE
Cette troisième rubrique est consacrée à la mise du texte sur la page, conformément aux
modalités appropriées. Elle se décline d’après plusieurs configurations :
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Pr SUMAILI NGAYE-LUSSA Gabriel, 2023, Traitement, correction et présentation de texte, L1STD, UNIKIN
*Marge : pour définir la dimension des marges ((en haut, en bas, à gauche, à droite) sur tout
ou une section du document ; le choix est proposé entre plusieurs forrmats l’étudiant peut aussi
personnaliser son format.
*Orientation : c’est la disposition de la page : en paysage (=horizontalement) ou en portrait
(=en longueur).
*Taille : choix du format du papier pour le texte. Ces différents formats de la page seront étudiés
en détails dans la Présentation (Chapitre III du cours).
*Colonne : S’il est opportun de fractionner la page en colonnes, et en combien de colonnes, et
de quelles dimensions chacunes.
*Coupure de mots : lorsqu’il n’y a pas assez de place pour afficher un mot en fin de ligne,
l’ordinateur le coupe à l’endroit idoine, tout en créant un espace uniforme justifié.
*Retrait : espace (exprimé en centimètres) à aménager à gauche et/ou à droite du texte
(notamment pour les citations), ou encore espace à réserver (exprimé en points) avant ou après
une ligne dans le texte.
*Position : emplacement d’une illustration, laquelle sera entourée étroitement par le texte.
*Habillage : il s’agit du texte qui va entourer étroitement une illustration placée sur la page.
*Organiser : c’est organiser l’espace de la page, en sélectionnant l’alignement idoine, le
groupement, la rotation.
REFERENCES
C’est la rubrique qui permet de gérer tout ce qui accompagne les références se rapportant à un
ou plusieurs mots dans le texte, et de préparer tout ce qui formera plus tard la bibliographie, la
table des matières. Il s’agit des aspects ci-après :
*Table des matières : au fur et à mesure de la saisie du texte, l’ordinateur élabore les éléments
qui formeront à la fin la table des matières, grâce à la mémorisation des subdivisions marquées.
*Insertion d’une note au bas de la page : toutes les notes de bas de page que vous désirez placer,
et aux endroits propice ; cela va d’une simple réflexion à toutes les références aux diverses
citations figurant sur la page ; bref, toute information relative à l’auteur et au livre (ou article)
d’où est extraite la citation.
*Insertion d’une citation : mise en forme du passage présenté à titre de citation, selon les
coordonnées, normes et conventions.
*Affichage des notes : en cas de nécessité, l’affichage, pour identification et localisation, des
différentes notes se trouvant déjà insérées dans le document en cours de traitement.
*Gestion des sources : en affichant ces sources, cela vous permet de les apprécier, d’en ajouter
d’autres, d’en supprimer certaines, et visionner la manière dont vos sources sont présentées
dans le document.
*Insertion d’une légende : accompagner toute illustration (gravure, tableau, statistiques,
photographie…) placée dans le texte d’une note explicative, d’un commentaire, etc.
*Insertion d’une table des illustrations : liste des éléments, avec numéro de page respective,
permettant de visionner et gérer rationnellement, en cas de besoin.
*Insertion de l’index : insertion et mise à jour progressive des mots clés qui figureront à l’index :
mots, noms, avec la page où ils son situés.
PUBLIPOSTAGE
En gros, c’est la possibilité qu’offre l’ordinateur d’un envoi massif de courriers à partird’une
base de données stuckées dans l’appareil. En cas de publicités, de propositions de vente, etc. Le
logiciel concerné traite aussi bien des enveloppes, des étiquettes, de l’adresse des destinataires,
des formules d’appel, etc.
REVISION
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Pr SUMAILI NGAYE-LUSSA Gabriel, 2023, Traitement, correction et présentation de texte, L1STD, UNIKIN
Il est question, dans cette sixième rubrique, du recours que l’étudiant est en mesure de faire à
des données normées pour la vérification et la conformité de son texte, par rapport à
l’orthographe, à la grammaire, aux synonymes, ; de même la capacité de traduction en d’autres
langues, à la comparaison avec d’autres textes ou passages de documents…
AFFICHAGE
Enfin, cette septième et dernière rubrique concerne les possibilités ci-après :
*Mode de lecture : ce mode de visualisation du texte améliore la capacité de lecture : les pages
peuvent être affichées en regard l’une de l’autre, ce qui permet au lecteur d’embrasser d’un seul
coup d’œil la configuration de l’ensemble.
*Page : ici ausi, la visualisation est rendue excellente après l’impresion (automatique) du
document.
*Plan : en mode plan, le document affiché avec son contenu sous forme des puces.
*Quadrillage : le quadrillage en arrière-plan positionne les objets de la page, tout en les
relativisant.
*Zoom : le fait de zoomer crée un agrandissement de la page selon le pourcentage voulu par le
lecteur, et accroît la lisibilité (visibilité) de la page.
*Plusieurs pages : dans la fenêtre qui se présente, plusieurs pages s’affichent grâce au zoom
sur le document ; la page d’avant et celle d’après encadrent la page en cours.
*Réorganisation : empile les fenêtres en cours, et l’étudiant les aperçoit toutes en même temps.
*Défilement : permet de faire défiler côte à côte deux documents différents ; un élément de
l’une des pages peut être dès lors ajouté à l’autre page ; ou bien, les deux passages se révélant
identiques, l’étdiant peut en diversier la formulation.
*Fenêtres : dans une autre fenêtre ouverte, le lecteur peut rapidement basculer et continuer
d’opérer.
En complément des 7 rubriques ainsi disséquées, voici l’examen des 9 types de tâches qui,
en second lieu, s’affichent aussi à l’écran. Il s’agit des caractères, de la taille, de la graisse, du
copier-coller, de la police, du paragraphe, des marges, des styles et du presse-papiers. Nous les
passons également en revue :
#Caractères : L’ordinateur possède jusqu’à 300 sortes de caractères environ. Les techniques
actuelles de photocomposition et d’informatique rendent nécessaire la connaissance des
éléments relatifs aux caractères typographiques. Ceci afin de permettre à l’étudiant qui
traite son texte sur ordinateur d’opérer des choix judicieux en matière de « menu police ».
Caractère (du grec kharaktêr : empreinte) est pris ici au sens de signe servant en
typographie. De nos jours où l’électronique permet de créer une variété de types, l’on
dénombre 6 familles de caractères (Griselin, Carpentier, Maillardet et Ormaux 1999: 88-
93), classés sur la base de la présence ou l’absence de l’empattement (« serif ») ornant les
jambages et les obliques.
Le choix d’une police de caractères doit obéir au besoin de lisibilité du texte, du confort
de lecture ; et c’est l’empattement qui, subjectivement, semble faciliter la lecture. Lisibilité
optimale, c’est la raison pour laquelle le caractère « Times » a été conçu spécialement
pour le journal The Times.
Il est recommandé qu’un document soit composé avec la même police de caractères ;
si changement il y a, non pas dans le texte lui-même, uniquement pour les effets spéciaux,
notamment : Titres et sous-titres, tableaux, encadrés (texte mis en valeur par un filet qui
l’encadre au milieu d’un texte), trames, apparat critique (indications accompagnant un
texte réédité ou reconstitué), légendes (texte accompagnant une image, une photo, et qui
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Pr SUMAILI NGAYE-LUSSA Gabriel, 2023, Traitement, correction et présentation de texte, L1STD, UNIKIN
en explique le sens), crédits photographiques (liste des ayant droits des photos insérées
dans un ouvrage), notes infrapaginales (notes figurant au bas des pages).
L’ordinateur répertorie et décline les caractères du logiciel. Pour chaque police, l’on
dispose d’une gamme de possibilités en combinant 4 éléments : le corps (qui est, en son
sens premier, l’expression de la hauteur du paralléléppède supportant l’œil du caractère ;
mais qui désigne, couramment, la taille du caractère), voir plus bas), le niveau (déjà étudié,
voir plus haut), la graisse (gras=épaisseur plus ou moins forte du caractère, qui convient
à ce qui est mis en exergue, en évidence), et la pente : romain (droit, perpendiculaire à la
ligne de base), italique (graphisme penché, créé en 1500 par Alde Manuce, imprimeur
vénitien, qui joue le rôle distinctif dans le texte).
#Taille : C’est la le corps, la taille des lettres, hauteur et largeur des caractères (voir la
chasse). Les plus petits (5,6,7) sont utiles aux effets spéciaux. Pour le texte, le corps 8
forme la limite inférieure de lisibilité, mais chez les adultes, ce sont les corps 10 et 12 qui
paraissent bien adaptés au format A4.
#Graisse : le gras des caractères (voir plus haut).
#Copier-coller : consiste à prendre une copie d’un passage et à la placer ensuite (coller) à un
autre passage, de manière identique.
#Police : pour personnaliser le tetxte en y plaçant certains mots ou passage en caractères
différents (taille, capitales, petites capitales…).
#Paragraphe : il traire du niveau h iérarchique, de l’espacement après un paragraphe ou une
ligne…
#Justification : Il est question d’aligner le texte soit au centre de la page, soit à la marge de
gausche, ou encore à la marge de droite.
#Styles : C’est la prévisualisation, qui permet de gérer et de personnaliser les détails de la mise
en forme du texte, au moyen d’une fenêtre créée.
#Presse-papiers : Dans le presse-papiers, tous les éléments copiés sont affichés, à l’intention
de l’étudiant qui traite le texte.
②-Toujours à l’intention des novices, mais un peu plus avancés, l’étudiant peut très
utilement recourir à :
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Pr SUMAILI NGAYE-LUSSA Gabriel, 2023, Traitement, correction et présentation de texte, L1STD, UNIKIN
Addendum
Travaux Pratiques
Sur le Chapitre IIème
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Pr SUMAILI NGAYE-LUSSA Gabriel, 2023, Traitement, correction et présentation de texte, L1STD, UNIKIN
Présenter, c’est essentiellement placer sous les yeux de quelqu’un, faire voir, mettre
à la portée de sa main, de son regard physique ou non physique (=appréciation critique
ou jugement). Il s’ensuit que présenter c’est aussi mettre en valeur quelque chose destiné
à l’acquisition (commerce) ou une œuvre d’esprit (baptême). Dans le domaine
technique, présenter c’est placer ou insérer un élément dans un ensemble afin d’ajuster
harmonieusement le tout ainsi perçu.
De tout temps, les auteurs et les lecteurs ont vivement désiré disposer sous leurs yeux
des textes bien imprimés. C’est pourquoi tout document, tout texte, avant son
impression, a intérêt à être bien préparé, tâche qui conditionne l’obtention d’un travail
fini impeccable. Ces résultats sont obtenus en partie par une mise en page soignée et en
partie par l’impression adéquate. Le lien entre les deux étapes est assuré par la
présentation, à la fois recherche esthétique et poursuite de fonctionnalité.
-l’autocollant,
-le macaron,
-le permis de conduire,
-la carte rose,
-la carte d’étudiant,
-la carte d’électeur,
-la carte de service,
-la carte de presse,
-le laisser-passer,
-le sauf-conduit,
-le menu,
-le dépliant,
-l’affiche,
-la pancarte,
-la banderolle,
-le calicot,
-le catalogue (des disques, des ouvrages édités…),
-le livret (de logeur, d’épargne…),
-le carnet d’adresses,
-le cahier de brouillon (ligné, quadrillé, de dessin),
-le registre,
-l’offre d’emploi,
-le procès-verbal,
-le compte rendu,
-le rapport d’activités,
-le rapport de visite, de voyage, de mission,
-le rapport de stage,
-la note de service,
-le communiqué de presse,
-le communiqué nécrologique,
-l’invitation,
-l’annonce,
-le faire-part,
-la dépêche,
-le bulletin d’information,
-le quotidien,
-l’hebdomadaire (bi-, tri-),
-le mensuel (bi-),
-le bimestriel (tri-),
-le magazine (illustré),
-la revue scientifique,
-la brochure, la plaquette,
-le livre.
3.1.2 La présentation ou la mise en page
De tout ce qui précède, il découle que c’est au travers de la mise en page que se réalise
l’objectif principal de la présentation : visualiser pour valoriser.
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Pr SUMAILI NGAYE-LUSSA Gabriel, 2023, Traitement, correction et présentation de texte, L1STD, UNIKIN
logiciels sont plus performants quand on ramène les textes traités en format PDF ; ils
sont très utiles pour les correspondances, les brochures et les livres.
-logiciels PAO (publication assistée par ordinateur), avec différence dans les
fonctionnalités graphiques. Les professionnels y recourent, car très pratiques et aisés.
Dans leur variété, on peut signaler l’XPress ; l’InDesign standardisé, qui a la faveur de
ceux qui œuvrent en communcation, des éditeurs de presse et des maisons d’édition ; le
Scribus, enfin, un logiciel libre et gratuit.
-logiciels de graphisme, qui facilitent la création graphique ; très appropriés pour un
texte qui ne s’étend pas sur plusieurs pages (affiche, annonce, etc.). Ici, il existe
notamment l’Adobe Photoshop. Mais ce genre des logiciels est généralement
déconseillé aux non praticiens à cause de nombreux inconvénients qu’ils occasionnent.
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Pr SUMAILI NGAYE-LUSSA Gabriel, 2023, Traitement, correction et présentation de texte, L1STD, UNIKIN
Les formats A3 (297x420 mm) sont également utilisés, mais moins que les A4 ; sa
taille intermédiaire permet de nombreux usages : posters, plaquettes, plans, etc.
Les formats A2 (420x594 mm) est un grand support, bon pour les calendriers, les
grandes affiches, les panneaux publicitaires. Pour imprimer un document de cette
dimension il faut recourir à des imprimantes spécialisées. Voilà pourquoi ce format est
rarement utilisé.
Les formats A1 (594x841 mm) ont la superficie de 5000 cm2. D’usage exclusi-vement
professionnel, il sert notamment aux plans d’architecte, plans cadastraux ou encore aux
affiches événementielles (ex. Jeux de la Francophonie).
Enfin, les formats A0 sont les plus grands de cette série ; ils forment la base à partir
de laquelle tous les autres formats ont été déterminés ; ses mesures sont de 841x1189
mm et sa superficie de 1 mètre carré. C’est sous cette dimension que sont vendues les
feuilles d’imprimerie.
Terminons par signaler que le choix du format, tout comme celui des caractères et des
tailles, demeure fonction du document à traiter, du texte à présenter. En outre, tous les
formats n’ont pas la même utilisation.
C’est par les exercices assidus que l’étudiant sera à même de fixer son choix, dès lors
qu’il s’astreint à lire, à parcourir des documents divers déjà réalisés ou publiés. Il va
sans dire que plus un format est grand, plus grande aussi sera la taille des corps. Imaginez
une affiche des Jeux de la Francophonie avec texte en taille 8 !
3.3.1 La typographie
Utilisant les caractères en relief, ce procédé de typographie, le plus ancien, assemble
(=compose) dans une forme des caractères à base de plomb, d’abord par composition
manuelle, puis pas mécaniquement (machines monotypes), ensuite en lignes-blocs
(machines linotypes) ; les photogravures (qui utilisent la photographie pour créer des
gravures en relief) sont ajoutées lors de la mise en page.
Le caractère utilisé en typographie se présente sous la forme d’un parallélépipède
d’une certaine hauteur (le corps) avec, incrustée à la pointe et en relief, la lettre ou le
signe à imprimer (l’œil).
La typographie est avantageuse pour les travaux de ville ou le livre d’art. Son
inconvénient est double : les illustrations reproduites sont moins performantes que celles
de l’héliogravure, de la lithographie et de l’offset ; la conservationn des compositions
avec le plomb est encombrante.
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Pr SUMAILI NGAYE-LUSSA Gabriel, 2023, Traitement, correction et présentation de texte, L1STD, UNIKIN
Travaux Pratiques
du Chapitre III
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