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Département de français
Séminaire Master 1
Recherche bibliographique
et présentation documentaire
- Introduction
1. Recherche bibliographique
1.1. Recherche
- Formuler le sujet
1.2. Bibliographique
1.2.1. Définition
1.2.2. Activités
Bibliographie
- AMOSSY, R., 2010, La présentation de soi. Ethos et identité verbale, Paris, PUF.
- AMOSSY, R., MAINGUENEAU D., (sous la dir de), 2003, L’analyse du discours
dans les études littéraires, lieu d’édition, Presses Universitaires du Mirail.
- DJAOUT, T., 1999, Le Dernier Été de la Raison, Paris, Seuil (éd. posthume).
- MEIZOZ, J., 2007, Postures littéraires. Mises en scène modernes de l'auteur, lieu
d’édition, Slatkine.
- KEBBAS, M., 2010, « Tahar Djaout, romancier du verbe libre », Recherches &
Travaux, n°76, pages 47-54.
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- MEIZOZ, J., 2007, Postures littéraires. Mises en scène modernes de l'auteur,
Genève, Slatkine.
Corrigé-exercice 1
Évoquer les vocables réfugiés et migrants nous rappelle et nous renvoie à un référent,
la convention de Genève qui constitue le résultat des contextes de guerres, de conflits,
de violences collectives, la misère économique, la famine, etc. Dans ce sens,
Maingueneau et Charaudeau affirment que « le discours est (…) surplombé par la
mémoire des autres discours ». (2002 : la page). Cette mémoire discursive signifie que
« ce n’est plus la mémoire qui constitue un espace pour le langage, lieu de langage,
mais le langage qui constitue la matière, ici tissu, de la mémoire. » (L’auteur, 2006 :
91).
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constituant (la Convention de Genève) devient un maillon constitutif de la chaîne
d’autres productions verbales (celle de l’ONU, du Protocole de 1967, etc.). Il est,
donc, placé dans « un courant de communication verbale ininterrompu ». (Bakhtine,
1977 : 136).
Corrigé -exercice 2
n’a aucune existence réelle. En effet, il incorpore l’ensemble des orientations internes
du texte de la fiction pour que ce dernier soit tout simplement reçu. Par conséquent, le
lecteur implicite n’est pas ancré dans quelconque substrat empirique, il s’inscrit dans
le texte lui-même (Iser, Wolfgang : 70)
Son inscription au sein de l’œuvre se traduit par la présence des directives déductibles
servant à orienter la lecture dans le tissu textuel. Elles sont valides pour tout lecteur et
c’est en suivant ces orientations que le sens de l’œuvre s’acquiert et se construit. Cette
construction s’effectue en fait en deux phases : la première est caractérisée par
l’invariabilité. Elle concerne le comportement du lecteur vis-à-vis des directives
textuelles. Ce comportement est identique chez tout lecteur vu que les directives sont
les mêmes et ne changent pas. Mais le lecteur est un agent actif, ce qui suppose qu’il a
une part de subjectivité qui ne peut que s’afficher lors de la lecture. C’est exactement
ce qui se passe lors de la deuxième phase où le lecteur réagit à ce que lui donne le
texte à lire. Jouve illustre cette idée comme suit :
Tout lecteur des Liaisons dangereuses possède le privilège, accordé par le texte,
d’avoir accès à l’ensemble des lettres qui s’échangent. Ce statut étant partagé par les
deux protagonistes, Valmont et Mme de Merteuil (qui lisent volontiers le courrier qui
ne leur est pas adressé), il y a l’identité de point de vue entre le lecteur et les deux
personnages. Cette assimilation « mécanique » -provoquée par l’égalité de savoir- à
deux figures extrêmes du libertinage peut être, selon les individus, reçue comme une
expérience enrichissante ou, au contraire, comme une solide raison de condamner le
livre. (Jouve, Vincent. Année : 30).
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Corrigé -exercice 3
L’interprétation est évidemment action réalisée par un lecteur. Cela sous-entend que ce
dernier n’est pas un agent passif au contraire c’est un partenaire actif qui réagit aux
structures de l’œuvre afin de reproduire, tout en l’enrichissant, le sens contenu dans le
texte. Umberto Eco, dans son étude (année), affirme que « Le texte, d’une façon plus
manifeste que tout autre message, requiert des mouvements coopératifs actifs et
conscients de la part du lecteur » (année : 62), car le texte est « une machine
paresseuse » (Ibid. : 63) et « un tissu d’espace blancs, d’interstices à remplir » (id.) ce
qui veut dire qu’il y a toujours une partie du contenu significatif du texte non
manifestée sur le plan d’expression. C’est au lecteur qu’incombe la tache de le faire
fonctionner en actualisant ce qui n’est pas exprimé explicitement « Un texte veut
laisser au lecteur l’initiative interprétative, même si en général, il désire être interprété
avec une marge suffisante d’univocité, un texte veut que quelqu’un l’aide à
fonctionner » (Ibid. : 64) Toujours selon la vision de Eco, la lecture littéraire est une
action qui s’effectue sur des étapes successives. Elle déchiffre l’un après l’autre, les
différents niveaux du texte en partant des structures les plus simples pour arriver aux
structures plus complexes. Ainsi, le lecteur commence par actualiser les structures
discursives passe aux structures narratives et actantielles pour arriver enfin aux
structures idéologiques.
(…)
La lecture selon Picard n’est pas seulement un jeu mais un jeu vorace où il s’agit pour
le lecteur de dévorer le livre et de se laisser dévorer par le livre :
Appâté dès la première page de couverture, où même dès le lieu d’achat de son
jeu, qu’il est persuadé de choisir librement, ce joueur, « intrigué », ferré dès les
premiers leurres […] « dévore son livre », perd le contrôle de son activité, cesse
de jouer, se fait lui-même dévorer. (Michel, année : 149)
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COURS 4
Dans un travail de recherche, nous trouvons deux types de notes. Elles sont
utilisées suivant les disciplines :
- Les notes de bas de page : elles sont placées en dessous du texte principal et sont
séparées par une ligne de partage.
- Les notes de fin de section : elles figurent à la fin du document, à la suite du
développement, dans une rubrique intitulée « Notes ».
L’illustre et je clarifie ce point en montrant aux étudiants des documents contenant des
notes de bas de page et celles de fin de section (ouvrages, articles, etc.).
Les notes doivent être numérotées d’une manière continue au sein de chaque section
afin d’éviter la confusion des notes ou leur empilement en fin de thèse.
L’appel de note doit être placé après le mot, en exposant, et juste avant la ponctuation.
Il faut utiliser pour cela la fonction « Insérer note" dans le traitement de texte et éviter
de les insérer de façon manuelle.
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2.4. Les abréviations
Elles sont employées dans les notes et les index (nom d’auteur ou d’ouvrage ou de
source). Elles sont suivies d’un point d’abréviation qui n’exclut pas l’emploi des
autres signes de ponctuation, sauf pour le point final et les points de suspension (…).
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2.5. Les annexes
Les annexes peuvent renfermer différents types de documents qu’on peut répartir en
deux grandes catégories :
Les annexes doivent être conçues dans un esprit de complémentarité par rapport au
texte principal.
La présentation d’un document dans les annexes doit être justifiée. Celui-ci doit avoir
un titre ou être précédé d’une brève présentation explicative ou suivi d’un petit
commentaire explicitant son contenu et son intérêt.
Les annexes est une partie du travail à part entière qui doit être mise à profit pour
compléter et étayer les idées développées en cours de rédaction.
Lorsque les annexes sont nombreuses, on peut leur consacrer un volume séparé
incluant la bibliographie, les tables et les index (en particulier pour les thèses). Dans ce
cas, il est utile, pour faciliter la consultation du travail, d’établir une « table des
annexes » avec indication de la nature du document et du numéro de page
correspondant.
Les orientations qui suivent sont illustrées par des exemples (des documents) que je
montre aux étudiants en classe (des mémoires, des thèses, des ouvrages, etc.)