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Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique

Université Abou Al Kacem SAȂDALLAH, Alger 2

Faculté des langues étrangères

Département de français

Séminaire Master 1

Option : Didactique des langues étrangères

Recherche bibliographique
et présentation documentaire

Présenté par : Fadila OULEBSIR, Maitre de conférences, université Alger 2

Répartition du séminaire par séance

- Introduction

1. Recherche bibliographique

1.1. Recherche

1.1. 1. Finalité d’une bonne méthodologie de recherche

1.1.2. Les buts de la recherche doc 1.1.3. Commencer sa recherche

● Définir le sujet : - Cerner le sujet

- Formuler le sujet

● Sélection des sources d’information : - Type de documents à rechercher

- Comment procéder selon le type de documents


- Type de ressources à interroger

1.2. Bibliographique

1.2.1. Définition

1.2.2. Activités

Activité 1 - Corrigé de l’activité 1


Activité 2 – Corrigé de l’activité 2Activité 3 : Préparation au contrôle co

Corrigé de l’exercice (du cours précédent)

Bibliographie

- AMOSSY, R., 2010, La présentation de soi. Ethos et identité verbale, Paris, PUF.

- AMOSSY, R.,1999, (sous la dir de.), « Images de soi dans le discours. La


construction de l’ethos », Paris, Delachaux et Niestlé.

- AMOSSY, R., 2006, L’argumentation dans le discours, Paris, Armand Colin.

- AMOSSY, R., MAINGUENEAU D., (sous la dir de), 2003, L’analyse du discours
dans les études littéraires, lieu d’édition, Presses Universitaires du Mirail.

- BRANCA-ROSOFF, S., année, « La nomination des lieux et des habitants de la ville


et la référence aux discours « autres » dans un corpus d’interviews non directives.
Cahiers de praxématique, n° 57. Montpellier.

- CHARAUDEAU, P. et MAINGUENEAU, D., 2002, Dictionnaire d’analyse du


discours, Paris, Seuil.

- DJAOUT, T., 1999, Le Dernier Été de la Raison, Paris, Seuil (éd. posthume).

- MAINGUENEAU, D, 2004, Le discours littéraire. Paratopie et scène


d’énonciation, Paris, Armand Colin.

- MAINGUENEAU, D., 1993, Le contexte de l’œuvre littéraire. Énonciation, écrivain,

société, Paris, Dunod.

- MAINGUENEAU, D., année, Pragmatique pour le discours littéraire, Paris,


Bordas.

- MEIZOZ, J., 2007, Postures littéraires. Mises en scène modernes de l'auteur, lieu
d’édition, Slatkine.

- KEBBAS, M., 2010, « Tahar Djaout, romancier du verbe libre », Recherches &
Travaux, n°76, pages 47-54.

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- MEIZOZ, J., 2007, Postures littéraires. Mises en scène modernes de l'auteur,
Genève, Slatkine.

- MAINGUENEAU, D., 2009, « Auteur et image d’auteur en analyse du discours »,


Argumentation et Analyse du Discours, n° 3, URL : http://aad.revues.org/660 ; DOI :
10.4000/aad.660

- MAINGUENEAU, D., 2004, « La situation d’énonciation entre langue et discours »,


texte paru dans le volume collectif Dix ans de S.D.U., Craiova, Editura Universitaria
Craiova (Roumanie), pages 197-210.

- MAINGUENEAU, D., 2000, « L'ethos, de la rhétorique à l'analyse du discours


(Version raccourcie et légèrement modifiée de "Problèmes d'ethos", Pratiques n° 113-
114, URL : http://dominique.maingueneau.pagesperso-orange.fr/pdf/Ethos.pdf

Corrigés des exercices des citations

Corrigé-exercice 1

Le rôle du référent dans notre corpus signifie le prolongement du discours de ce


référent, c’est une référence, on y fait référence quand on évoque la question des
migrants/réfugiés dans le monde. C’est un discours constituant qui est toujours en
vigueur.

Évoquer les vocables réfugiés et migrants nous rappelle et nous renvoie à un référent,
la convention de Genève qui constitue le résultat des contextes de guerres, de conflits,
de violences collectives, la misère économique, la famine, etc. Dans ce sens,
Maingueneau et Charaudeau affirment que « le discours est (…) surplombé par la
mémoire des autres discours ». (2002 : la page). Cette mémoire discursive signifie que
« ce n’est plus la mémoire qui constitue un espace pour le langage, lieu de langage,
mais le langage qui constitue la matière, ici tissu, de la mémoire. » (L’auteur, 2006 :
91).

La convention comme discours constituant découle d’un autre discours constituant,


celui de l’ONU, (puisque la convention de Genève était le projet de l’ONU, en 1950,
convoquée par l’ONU et complétée par le protocole de 1967). De ce fait, le discours

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constituant (la Convention de Genève) devient un maillon constitutif de la chaîne
d’autres productions verbales (celle de l’ONU, du Protocole de 1967, etc.). Il est,
donc, placé dans « un courant de communication verbale ininterrompu ». (Bakhtine,
1977 : 136).

Corrigé -exercice 2

Ce lecteur est dit implicite, il

n’a aucune existence réelle. En effet, il incorpore l’ensemble des orientations internes
du texte de la fiction pour que ce dernier soit tout simplement reçu. Par conséquent, le
lecteur implicite n’est pas ancré dans quelconque substrat empirique, il s’inscrit dans
le texte lui-même (Iser, Wolfgang : 70)

Son inscription au sein de l’œuvre se traduit par la présence des directives déductibles
servant à orienter la lecture dans le tissu textuel. Elles sont valides pour tout lecteur et
c’est en suivant ces orientations que le sens de l’œuvre s’acquiert et se construit. Cette
construction s’effectue en fait en deux phases : la première est caractérisée par
l’invariabilité. Elle concerne le comportement du lecteur vis-à-vis des directives
textuelles. Ce comportement est identique chez tout lecteur vu que les directives sont
les mêmes et ne changent pas. Mais le lecteur est un agent actif, ce qui suppose qu’il a
une part de subjectivité qui ne peut que s’afficher lors de la lecture. C’est exactement
ce qui se passe lors de la deuxième phase où le lecteur réagit à ce que lui donne le
texte à lire. Jouve illustre cette idée comme suit :

Tout lecteur des Liaisons dangereuses possède le privilège, accordé par le texte,
d’avoir accès à l’ensemble des lettres qui s’échangent. Ce statut étant partagé par les
deux protagonistes, Valmont et Mme de Merteuil (qui lisent volontiers le courrier qui
ne leur est pas adressé), il y a l’identité de point de vue entre le lecteur et les deux
personnages. Cette assimilation « mécanique » -provoquée par l’égalité de savoir- à
deux figures extrêmes du libertinage peut être, selon les individus, reçue comme une
expérience enrichissante ou, au contraire, comme une solide raison de condamner le
livre. (Jouve, Vincent. Année : 30).

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Corrigé -exercice 3

L’interprétation est évidemment action réalisée par un lecteur. Cela sous-entend que ce
dernier n’est pas un agent passif au contraire c’est un partenaire actif qui réagit aux
structures de l’œuvre afin de reproduire, tout en l’enrichissant, le sens contenu dans le
texte. Umberto Eco, dans son étude (année), affirme que « Le texte, d’une façon plus
manifeste que tout autre message, requiert des mouvements coopératifs actifs et
conscients de la part du lecteur » (année : 62), car le texte est « une machine
paresseuse » (Ibid. : 63) et « un tissu d’espace blancs, d’interstices à remplir » (id.) ce
qui veut dire qu’il y a toujours une partie du contenu significatif du texte non
manifestée sur le plan d’expression. C’est au lecteur qu’incombe la tache de le faire
fonctionner en actualisant ce qui n’est pas exprimé explicitement « Un texte veut
laisser au lecteur l’initiative interprétative, même si en général, il désire être interprété
avec une marge suffisante d’univocité, un texte veut que quelqu’un l’aide à
fonctionner » (Ibid. : 64) Toujours selon la vision de Eco, la lecture littéraire est une
action qui s’effectue sur des étapes successives. Elle déchiffre l’un après l’autre, les
différents niveaux du texte en partant des structures les plus simples pour arriver aux
structures plus complexes. Ainsi, le lecteur commence par actualiser les structures
discursives passe aux structures narratives et actantielles pour arriver enfin aux
structures idéologiques.

(…)

La lecture selon Picard n’est pas seulement un jeu mais un jeu vorace où il s’agit pour
le lecteur de dévorer le livre et de se laisser dévorer par le livre :

Appâté dès la première page de couverture, où même dès le lieu d’achat de son
jeu, qu’il est persuadé de choisir librement, ce joueur, « intrigué », ferré dès les
premiers leurres […] « dévore son livre », perd le contrôle de son activité, cesse
de jouer, se fait lui-même dévorer. (Michel, année : 149)

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COURS 4

2.3. Les notes

Dans un travail de recherche, nous trouvons deux types de notes. Elles sont
utilisées suivant les disciplines :

- Les notes de bas de page : elles sont placées en dessous du texte principal et sont
séparées par une ligne de partage.
- Les notes de fin de section : elles figurent à la fin du document, à la suite du
développement, dans une rubrique intitulée « Notes ».

L’illustre et je clarifie ce point en montrant aux étudiants des documents contenant des
notes de bas de page et celles de fin de section (ouvrages, articles, etc.).

Jusqu’à une date récente, les notes servaient essentiellement à indiquer la


référence exacte des publications citées dans le corps du texte. Mais l’on tend, de plus
en plus, (c’est la méthode utilisée aujourd’hui), à insérer ces références de manière
abrégée, dans le texte même (ex : Blanchet, 2012 :34). Ainsi les notes de bas de page
sont consacrées aux commentaires connexes et au développement de détails utiles, afin
de réduire le nombre de renvois superflus.

La note sert, non seulement, à compléter le texte principal en le précisant ou en


l’étayant, mais elle constitue aussi le lieu privilégié pour exprimer l’opinion du
chercheur (critique, évaluation, avis personnel).

Les notes doivent être numérotées d’une manière continue au sein de chaque section
afin d’éviter la confusion des notes ou leur empilement en fin de thèse.

L’appel de note doit être placé après le mot, en exposant, et juste avant la ponctuation.
Il faut utiliser pour cela la fonction « Insérer note" dans le traitement de texte et éviter
de les insérer de façon manuelle.

On utilise généralement les abréviations suivantes (que nous présentons dans le


tableau ci-dessous) dans les notes.

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2.4. Les abréviations

Elles sont employées dans les notes et les index (nom d’auteur ou d’ouvrage ou de
source). Elles sont suivies d’un point d’abréviation qui n’exclut pas l’emploi des
autres signes de ponctuation, sauf pour le point final et les points de suspension (…).

La liste des abréviations, s’il y a lieu, doit figurer en début de travail.

Voici les principales abréviations conventionnelles :

Abréviation Sens Abréviation Sens


arch. Archives ill. Illustration
art. Article in. Dans
chap. Chapitre infra. Ci-dessous
coll. Collection MM. Messieurs
cf. Confer ms. Manuscrit
col. Collection mss Manuscrits
dir. Directeur (ou n° Numéro
direction)
éd. Editeur (ou op. cit. Œuvre citée
édition)
env. Environ préf. Préface
et al. Et d’autres s.d. (sine data) Sans date
fasc. Fascicule s.l. (sine loco) Sans lieu
N.B. Nota bene s.l.n Sans lieu ni date
ex. Exemple supra. ci-dessus
f. ou fol. Feuillet t. Tome
fig. Figure trad. Traduction
F°. Folio vol. Volume
ibid. Ibidem v° Verso
id. Idem r° Recto

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2.5. Les annexes

Les annexes peuvent renfermer différents types de documents qu’on peut répartir en
deux grandes catégories :

- Les annexes d’illustration : elles permettent d’étayer le contenu du texte : des


iconographies, des cartes, des tableaux et des graphiques, des schémas, des
statistiques, etc.
- Les annexes d’information : elles complètent les développements figurant dans le
corps du texte : copie de manuscrits ou de traités, traduction d’extraits d’œuvres,
extraits de corpus d’étude, longues citations non incluses dans le texte mais
auxquelles on fait référence, enquêtes complémentaires sur le sujet, etc.

Les annexes doivent être conçues dans un esprit de complémentarité par rapport au
texte principal.

La présentation d’un document dans les annexes doit être justifiée. Celui-ci doit avoir
un titre ou être précédé d’une brève présentation explicative ou suivi d’un petit
commentaire explicitant son contenu et son intérêt.

Les annexes est une partie du travail à part entière qui doit être mise à profit pour
compléter et étayer les idées développées en cours de rédaction.

Lorsque les annexes sont nombreuses, on peut leur consacrer un volume séparé
incluant la bibliographie, les tables et les index (en particulier pour les thèses). Dans ce
cas, il est utile, pour faciliter la consultation du travail, d’établir une « table des
annexes » avec indication de la nature du document et du numéro de page
correspondant.

2.6. Orientations méthodologiques diverses

Les orientations qui suivent sont illustrées par des exemples (des documents) que je
montre aux étudiants en classe (des mémoires, des thèses, des ouvrages, etc.)

- Les remerciements et la dédicace doivent être mesurés et concis.


- L’avant-propos comporte des considérations d’ordre général, qui doivent être
néanmoins claires et précises.
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- Le glossaire, s’il existe, doit regrouper toutes les définitions utiles à la lecture
(termes techniques, notions spécifiques, néologismes, etc.) et doit être placé en
annexe.
- Les titres des parties doivent figurer sur une page à part, contrairement aux titres de
chapitres et de sections qui sont placés en haut de page.
- Les paragraphes doivent être justifiés et précédés d’un alinéa à la première ligne.
- La numérotation des pages doit être faite de façon automatique et continue de la
première à la dernière page.
- Pour la numérotation des premières pages de la thèse, il est préférable d’utiliser les
chiffres romains (pages de remerciements, sommaire, etc.)
- Pour la numérotation des titres, il préférable d’utiliser le système décimal
(international) : 1.1 ; 1.2. ; 1.3…

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