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LE SOMMAIRE DE SEQUENCE AU LYCEE

I . Qu’est-ce qu’un sommaire de séquence ?

Un sommaire de séquence est une trace écrite (une page ou une double page), qui relate, en résumé,
brièvement, le déroulement chronologique de la séquence. Il est en quelque sorte le journal de la démarche
mise en œuvre, séance après séance. Ce sommaire, qui garde trace du travail de chaque séance, est élaboré
progressivement ou en fin de séquence. Il se présente comme un répertoire des textes lus et expliqués,
extraits et œuvres, des notions étudiées, des savoirs acquis et des compétences travaillées.

II. Dans quels buts faire rédiger un sommaire de séquence  ?

Le sommaire de séquence est un outil de travail pour l’élève, réalisé par l’élève et destiné à rester dans
le classeur de français. L’élève consigne ce qu’il a fait, appris de séance en séance, de manière à percevoir
une cohérence, une organisation.

Le sommaire a pour fonction d’entraîner les élèves à :

 avoir une vision claire et organisée de la séquence, à tout moment de son déroulement : l’élève
peut se repérer, en consultant un document qui résume ce qui a déjà été étudié, les noms des auteurs,
les titres des textes, bref, savoir « où on en est ».

 s’approprier progressivement la démarche qui sous-tend la séquence, en dépassant la seule succession


des séances : renvois, échos, comparaisons entre les séances permettent de cerner la progression, les
constantes, les nouveautés.

 veiller à la tenue et à la lisibilité du classeur : ordre, dénomination précise des textes, des activités
(lecture analytique, cursive, étude d’ensemble etc.), tenue des rubriques annexes, etc. et donner un
cadre à la prise de notes

 recenser et nommer avec précision les notions abordées, les savoirs étudiés et les compétences
travaillées

 revenir sur les temps forts d’une séquence avant une évaluation finale, organiser des révisions

 comprendre et s’approprier progressivement la problématique de la séquence : cette problématique


peut être progressivement affinée, reformulée à mesure que les textes permettent aux élèves d’enrichir
leur réflexion et leur culture littéraire ; les élèves sont ainsi amenés à comprendre pourquoi les textes
étudiés ont été choisis et soumis à l’étude dans cet ordre, et en relation avec les travaux d’écriture
donnés.

III Quand effectuer un sommaire de séquence ?

Le sommaire peut se construire progressivement par l’élève à l’issue de chaque séance.


« Sommaire », dans ce sens, ne signifie pas la « table des matières » dressée a posteriori, mais le bref résumé
de la séquence, simultanément établi à son développement, une sorte de carnet de bord.
Ce travail d’écriture peut aussi être réalisé en fin de séance (bilan), après reformulation orale (aide à la
mémorisation), sur un temps de module, ou donné à faire à la maison pour l’heure suivante et donnera lieu
alors à une courte reprise orale (aide à la mémorisation).
Il est également possible de réaliser ce sommaire en fin de séquence : on consacre une heure pour
revenir sur les temps forts de la séquence et vérifier ainsi si les notions sont bien assimilées.

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IV. Que faire apparaître dans un sommaire de séquence ?

Il s’agit de se poser les deux questions suivantes : quelles sont les informations que l’élève doit noter
pour se repérer dans la démarche de la séquence ? Que doit-il mémoriser essentiellement ?

1 Présentation générale : - le titre de la séquence


- objet(s) d’étude
- perspectives d’étude

NB : pour ces éléments, on peut procéder progressivement : il n’est pas obligatoire de les nommer dès la
première séance, on peut laisser jouer la motivation de curiosité…respecter l’appropriation progressive, en
demandant aux élèves de remplir ces lignes ultérieurement.

2 L’organisation des séances numérotées : pour chacun des textes étudiés : nom de l’auteur, titre de l’œuvre,
siècle ; retour vers la frise chronologique…

3 Les notions abordées dans le cadre de l’objet d’étude que l’on se contentera de nommer, renvoyant à des
fiches numérotées et rangées dans une partie du classeur (ex : fiche-registres, fiche-figures de rhétorique,
fiche-mouvement littéraire, …) Elles peuvent être en couleur pour un repérage plus facile.

4 Les synthèses ou études d’ensemble en lien avec l’objet d’étude et la séquence

5 Les travaux d’écriture :


- apprentissages  donnant lieu à des conseils de méthode (par exemple : le paragraphe argumentatif ; les
épreuves écrites…)
- les types d’écriture effectués (catégories d’écriture : invention, commentaire, dissertation ; évaluations
intermédiaires, finale…)

6 Les lectures cursives

Quelles œuvres ont été lues  (titre, nom de l’auteur, siècle…) ? Quelle restitution en classe ?

Pour être efficace le sommaire doit aller à l’essentiel : une forme trop développée ne permettrait plus de
cerner l’essentiel, et ne faciliterait ni la mémorisation ni l’appropriation de la démarche. Il ne doit être ni
exhaustif ni parfait : il s’inscrit dans une démarche pédagogique d’apprentissage, un document de travail avec
ses limites, et non de production d’un écrit normé. La langue utilisée est celle que maîtrise l’élève

IV . En classe de 1ère, sommaire et descriptif

C’est une question qui se pose en classe de Première. Il n’empêche que les élèves de Seconde ont
besoin eux aussi d’un outil pour se représenter leur travail en classe de Français.

Les deux documents évoquent la même activité, les mêmes travaux et cours, mais ont des fonctions
et des destinataires différents.

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Le sommaire, dans le classeur, concerne l’élève. Il est un outil de classement, de stabilisation des
connaissances, de mémorisation. Il est le journal d’un travail que l’élève a effectué et qu’il connaît. La
fonction est de rappeler, faire mémoire.

Le descriptif s’adresse à l’examinateur chargé d’interroger l’élève et s’efforce de donner la vision


du travail effectué dans la classe. Le descriptif a pour fonction de permettre à une personne qui n’a pas
assisté au travail durant l’année de se représenter ce travail, d’interroger l’élève dans les meilleures
conditions, c’est-à-dire avec la meilleure connaissance du travail effectué durant l’année scolaire. Il est donc
moins complet que le sommaire de séquence ; il ne contient pas, par exemple les notions que l’interrogateur
déduit du titre, de l’œuvre, des perspectives…

Seuls figurent sur le descriptif les renseignements utiles à la bonne conduite de l’interrogation orale:

- Titre de la séquence, objet(s) d’étude, perspectives

- Problématique (indispensable pour orienter l’interrogation)

- Textes étudiés en lecture analytique : nom de l’auteur, titre de l’œuvre, références précises

- Textes complémentaires, documents iconographiques utilisés pour approfondir l’objet d’étude.

- Lectures cursives mentionnées avec leur exploitation (à quelles activités ont-elles donné lieu ?)

- Etudes d’ensemble, synthèses, notions étudiées

- Activités réalisées en classe : recherches, exposés…

- Activités personnelles : lectures, films, pièces de théâtre, visites…)

NB : les deux dernières rubriques ne sont pas à renseigner dans tous les cas.

V . Exemples de maquettes de sommaires :

Le sommaire de séquence est un travail demandé à l’élève ; il doit être suffisamment léger pour que
ceux-ci le réalisent aisément ; le professeur se trouve ainsi déchargé de la rédaction. Nous proposons trois
« maquettes » : chaque enseignant a la liberté d’expérimenter les présentations de sommaires qui lui
paraîtront les plus appropriées à ses classes.

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1°) Présentation linéaire du sommaire de séquence :

TITRE DE LA SEQUENCE

Objet(s) d’étude :

Perspective(s) d’étude :

Objectifs :

Support : Groupement de textes / Œuvre intégrale

 Séance 1 :

 Séance 2 :

 Séance 3 :  

 Séance 4 :

 Séance 5 :  

 Séance 6 :

 Séance 7 :

Notions abordées :

Méthodes :

Travaux d’écriture et évaluations :

Lectures cursives :

Problématique de séquence :

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2°) Présentation tabulaire du sommaire de séquence :

SEQUENCE N°:

. Objet(s) d’étude :

. Perspectives d’étude

. Objectifs

. Problématique de séquence :
DATE SEANCES Auteurs / oeuvres

Histoire littéraire Genres et registres Lectures cursives Lectures complémentaires Image


littéraires

Procédés et notions Langue Lexique Exercices d’écriture Oral

Document réalisé par Véronique Bart, Stéphane Gallo, Hélène Gravier et Marie-Anne Lefort avec l’aimable
collaboration de M Jean-Bernard Lhomme.
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