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Département de français
Séminaire Master 1
Recherche bibliographique
et présentation documentaire
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Recherche bibliographique
et présentation documentaire
- Introduction
1.1. Recherche
- Formuler le s ujet
1.2.2. Activités
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Chapitre 2
Présentation documentaire
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2. Présentation documentaire
Quelles sont les normes qu’on doit suivre pour effectuer cette présentation
documentaire ?
2.1. La bibliographie
Selon AFNOR :
Selon APA :
Ce que nous prenons en compte, dans le cadre de ce master, ce sont les normes
bibliographiques en usage dans les revues internationales (APA).
- Le nom de l’auteur est cité avant la citation, on met entre parenthèses la date de
publication et la page de référence.
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Exemple :
- Le nom de l’auteur n’est pas cité avant la citation, on le met après la citation avec la
date de publication et la page de référence.
Exemple :
Nom, initiale prénom. Année, Titre de l’ouvrage en italique, lieu d’édition, maison
d’édition.
Exemple :
Nom, initiale prénom. Année, « Titre de l’article entre guillemets sans italique », in
Nom, initiale prénom, Titre de l’ouvrage ou de la revue en italique, lieu d’édition,
maison d’édition, pages.
Exemple :
Nom, initiale prénom. Année, Titre du document, in Nom du site, adresse URL.
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Exemple :
Bibliographie
- AMOSSY, R., (1999), (sous la dir de.), « Images de soi dans le discours. La
construction de l’ethos », Paris : Delachaux et Niestlé.
- AMOSSY, R., MAINGUENEAU D., (sous la dir de) (2003), L’analyse du discours
dans les études littéraires, Presses Universitaires du Mirail.
- AMOSSY, Ruth, 2010, La présentation de soi. Ethos et identité verbale, 2010, Paris,
PUF.
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- MAINGUENEAU Dominique, Pragmatique pour le discours littéraire, Paris, Bordas.
- DJAOUT T., (1999), Le Dernier Été de la Raison, Paris : Seuil (éd. posthume).
- KEBBAS, M., (2010), « Tahar Djaout, romancier du verbe libre », Recherches &
Travaux, n°76, pages 47-54.
- MEIZOZ J., (2007), Postures littéraires. Mises en scène modernes de l'auteur, Genève :
Slatkine.
Les citations sont des extraits d’articles ou d’ouvrages lus qui vont être insérés dans
votre propre rédaction. Elles reflètent certes l’étendue et la qualité de vos lectures, mais
il ne faut point en abuser au risque de faire œuvre de simple compilation. Pour éviter ce
travers, il convient de prendre quelques précautions :
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- La citation doit servir soit à illustrer l’idée développée, soit à faire progresser la
démonstration menée.
- Choisir des citations utiles pour le sujet traité, et non des affirmations banales sans
réelle consistance.
- Éviter de multiplier et d’enchaîner les citations (une citation par page en moyenne).
- Éviter autant que possible les citations longues (pas plus de trois lignes) et veiller à
les analyser et à les commenter.
- Faire preuve d’honnêteté intellectuelle en mentionnant la source et l’auteur de
l’extrait inséré dans votre rédaction. Le plagiat est une atteinte grave à a déontologie
de la recherche.
- Éviter de tronquer la citation de manière injustifiée ou abusive (hors contexte). Les
coupures doivent être signalées par trois points entre crochets […].
- Respecter la même mise en forme pour toutes les citations « longues » en adoptant
par exemple, un retrait de 2 cm et une taille de police inférieure à celle du texte, avec
un interligne simple.
- Respecter la mise en forme originale (originelle) des vers de poésie. En cas de retour
à la ligne, faire précéder le reste du vers par un crochet d’ouverture ([…).
- La référence de la citation doit être indiquée entre parenthèses dans le corps du texte.
- La citation se fait souvent par auteur : on inscrit, à l’endroit adéquat du texte, le nom
de l’auteur entre parenthèses, suivi de l’année : (Charaudeau, 2009).
- Quand il y a deux auteurs, on les inscrit tous les deux : (Charaudeau et Maingueneau,
2012).
- Au-delà, on ne reprend que le premier auteur, suivi de la formule « et al » : (Moirand
et al., 1999).
- La citation doit toujours être suivie de(s) auteur (s), année, page : (Moirand,
2011 :16)
- S’il s’agit d’une citation, l’intégrer dans le texte entre des guillemets : « ……………
».
- S’il s’agit d’une partie de citation, ouvrir les guillemets suivis de points de
suspension : « ……..partie de la citation ».
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- Citer une citation déjà citée : on veut citer une citation et on n’a pas accès à la source
originelle, on doit mentionner non seulement la source d’où est tirée la citation, mais
également la source originelle en mettant : « cité dans » ou « cité par » (Attention !
dans la bibliographie, on ne cite que la source secondaire, celle que l’on a consultée).
- Pour indiquer une faute dans la citation ou une incohérence de l’auteur, on met la
mention [sic] entre crochets (= ainsi dans le texte original).
- Il n’est pas besoin spécifique pour utiliser des citations dans le cadre du mémoire ou
de la thèse, à condition de rester dans des proportions raisonnables (au maximum
sept lignes par citation).
- Les citations en langue étrangère, insérées dans le corps du texte doivent être
traduites en note, avec mention de l’auteur de la traduction.
- Éviter les citations de « seconde main », c’est-à-dire les extraits empruntés à un
auteur qui cite lui-même un autre auteur.
Évoquer les vocables réfugiés et migrants nous rappelle et nous renvoie à un référent,
la convention de Genève qui constitue le résultat des contextes de guerres, de conflits,
de violences collectives, la misère économique, la famine, etc. Dans ce sens,
Maingueneau et Charaudeau affirment que « le discours est (…) surplombé par la
mémoire des autres discours ». (2002). Cette mémoire discursive signifie que « ce n’est
plus la mémoire qui constitue un espace pour le langage, lieu de langage, mais le langage
qui constitue la matière, ici tissu, de la mémoire. » (2006 : 91).
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constituant (la Convention de Genève) devient un maillon constitutif de la chaîne
d’autres productions verbales (celle de l’ONU, du Protocole de 1967, etc.). Il est, donc,
placé dans « un courant de communication verbale ininterrompu ». (M. Bakhtine, 1977
: 136).
Ce lecteur est dit implicite, il « N’a aucune existence réelle. En effet, il incorpore
l’ensemble des orientations internes du texte de la fiction pour que ce dernier soit tout
simplement reçu. Par conséquent, le lecteur implicite n’est pas ancré dans quelconque
substrat empirique, il s’inscrit dans le texte lui-même » ( Iser, Wolfgang. Op. cit., p. 70)
Son inscription au sein de l’œuvre se traduit par la présence des directives déductibles
servant à orienter la lecture dans le tissu textuel. Elles sont valides pour tout lecteur et
c’est en suivant ces orientations que le sens de l’œuvre s’acquiert et se construit. Cette
construction s’effectue en fait en deux phases : la première est caractérisée par
l’invariabilité. Elle concerne le comportement du lecteur vis-à-vis des directives
textuelles. Ce comportement est identique chez tout lecteur vu que les directives sont
les mêmes et ne changent pas. Mais le lecteur est un agent actif, ce qui suppose qu’il a
une part de subjectivité qui ne peut que s’afficher lors de la lecture. C’est exactement ce
qui se passe lors de la deuxième phase où le lecteur réagit à ce que lui donne le texte à
lire. Jouve illustre cette idée comme suit :
« Tout lecteur des Liaisons dangereuses possède le privilège, accordé par le texte,
d’avoir accès à l’ensemble des lettres qui s’échangent. Ce statut étant partagé par les
deux protagonistes, Valmont et Mme de Merteuil (qui lisent volontiers le courrier qui
ne leur est pas adressé), il y a l’identité de point de vue entre le lecteur et les deux
personnages. Cette assimilation « mécanique » -provoquée par l’égalité de savoir- à
deux figures extrêmes du libertinage peut être, selon les individus, reçue comme une
expérience enrichissante ou, au contraire, comme une solide raison de condamner le
livre ». (Jouve, Vincent. La lecture, Op. cit. , p. 30).
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Exercice 03 : même consigne que les exercices précédents
L’interprétation est évidemment action réalisée par un lecteur. Cela sous-entend que ce
dernier n’est pas un agent passif au contraire c’est un partenaire actif qui réagit aux
structures de l’œuvre afin de reproduire, tout en l’enrichissant, le sens contenu dans le
texte. Umberto Eco dans son étude Lector in Fabula affirme que «Le texte, d’une façon
plus manifeste que tout autre message, requiert des mouvements coopératifs actifs et
conscients de la part du lecteur » (Eco, Umberto. Lector in fabula : Le rôle du lecteur
[1979]. Paris : Ėditions Grasset, 1985. p. 62), car le texte est « une machine paresseuse
» (Ibid., p. 63) et « un tissu d’espace blancs, d’interstices à remplir »(id.) ce qui veut
dire qu’il y a toujours une partie du contenu significatif du texte non manifestée sur le
plan d’expression. C’est au lecteur qu incombe la tache de le faire fonctionner en
actualisant ce qui n’est pas exprimé explicitement « Un texte veut laisser au lecteur
l’initiative interprétative, même si en général, il désire être interprété avec une marge
suffisante d’univocité, un texte veut que quelqu’un l’aide à fonctionner » (Ibid., p. 64)
Toujours selon la vision de Eco, la lecture littéraire est une action qui s’effectue sur des
étapes successives. Elle déchiffre l’un après l’autre, les différents niveaux du texte en
partant des structures les plus simples pour arriver aux structures plus complexes. Ainsi,
le lecteur commence par actualiser les structures discursives passe aux structures
narratives et actantielles pour arriver enfin aux structures idéologiques.
(…)
La lecture selon Picard n’est pas seulement un jeu mais un jeu vorace où il s’agit pour
le lecteur de dévorer le livre et de se laisser dévorer par le livre :
« Appâté dès la première page de couverture, où même dès le lieu d’achat de son jeu,
qu’il est persuadé de choisir librement, ce joueur, « intrigué », ferré dès les premiers
leurres […] « dévore son livre », perd le contrôle de son activité, cesse de jouer, se fait
lui-même dévorer » (P. Michel : 149)
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