Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Introduction générale
Depuis vingt ans, la fibre optique est la technologie préférée pour
l’interconnexion des nœuds de télécommunication. Sa suprématie dans le domaine du
transport est particulièrement évidente dans le cœur des réseaux de
télécommunication. La technologie optique reste inégalée pour le transport
économique et fiable de bits sur de longues distances, Il n’existe actuelle- ment
aucune autre technologie qui puisse menacer sa suprématie. Le réseau optique
synchrone (SONET) et la hiérarchie numérique synchrone (SDH) ont beaucoup
contribué au succès de la technologie des réseaux optiques et se sont fait une solide
réputation comme technologies de référence pour les réseaux résistant aux
défaillances.
Pour augmenter le taux d’utilisation de la capacité des fibres, le SONET et la
SDH ont été complétés par le multiplexage en longueur d’onde dense (DWDM),
employé d’abord pour des liaisons point à point spécialisées et actuellement en passe
de devenir la technologie de réseau optique. À cet égard, l’approbation au début de
cette année de la recommandation G.709 sur le multiplexage optique par l’Union
internationale des télécommunications (UIT–T) peut être considérée comme un
événement majeur dans l’évolution vers le réseau tout optique.
Dans nos études nous déclinons vers les réseaux optiques NG-WDM, notre
travail est centré sur l’ingénierie de ces réseaux. La croissance du trafic. Ces
contraintes sont liées aux équipements, aux règles d’ingénierie, aux politiques de
protection.
Dans le premier chapitre on va voir les grandes étapes d’évolution des réseaux
de télécommunications numériques (asynchrones, synchrones, optiques). Le second
chapitre est un aperçu des différents réseaux optique en détaillant sur l’SDH et le
WDM. Le troisième chapitre est consisté à l’étude théorique des nouvelles
technologies et des évolutions au sein des réseaux de transport optique NG-WDM
(OTN, ASON, ROADM). Le quatrième et dernier chapitre consacré pour une
réalisation d’un réseau optique NG-WDM en utilisant le simulateur U2000.
CHAPITRE I:
Historique des Réseaux de
Transport Optique
Au début des années 50, l’idée de transmettre des signaux à haut débit en
utilisant des porteuses dans les régions optiques était déjà établie. Malheureusement, à
cette époque-là, n’étaient disponibles ni source de lumière, ni milieu de transmission
appropriés. En 1960, suite à l’invention de la diode laser, l’attention des chercheurs
s’est focalisée sur le développement d’un milieu de transmission adéquate.
A la fin des années 60, le concept de confinement de la lumière, ainsi que la
possibilité d’utiliser des fibres optiques, comme milieu de transmission étaient
largement diffusés. Le seul problème qui restait à résoudre, était le haut niveau de
perte de propagation qui, à l’époque atteignait 1000 dB/km.
Au début des années 70, deux événements ont beaucoup favorisé le
développement des transmissions par fibres optiques. D’une part, la première diode
laser a été réalisée. D’autre part, des fibres optiques avec des atténuations de l’ordre
de 20 dB/km, pour des longueurs d’onde proche du micron, ont été développées.
La 1er génération commerciale de système de communication à fibre optique
est disponible dès 1980, (par fibre multimode en silice à λ = 0,8 μm et un répéteur
tous les 10 km), atteignant ainsi un débit de 45 Mb/s. En même temps une 2ème
génération voit le jour, mais cette fois-ci avec des fibres optique à λ = 1,3 μm. Au
début de leurs introductions, l’avantage le plus important, était une plus faible
atténuation des fibres à λ = 1,3 μm (~1 dB/km), et donc une augmentation de la
distance entre répéteurs, avec un débit de 100 Mb/s (cette limite est due à la
dispersion intermodale des fibres multimodes).
A la fin des années 80, grâce aux fibres monomodes, étaient disponibles sur le
marché, des systèmes avec des débits de transmission de 1,7 Gb/s, et des séparations
entre répéteurs de 50 km avec des fibres monomodes de silice, présentant une
atténuation d’environ 0,6 dB/km à λ = 1,3 μm. D’autre part, le niveau d’atténuation le
plus faible, lui se trouve à λ = 1,55 μm (fenêtre de transmission). Ceci a motivé le
développement d’une troisième génération de systèmes de transmission optique.
En 1989, les systèmes utilisent la longueur d’onde à 1,55 μm avec un débit de
10 Gb/s. Cependant pour atteindre ce débit de transmission sur de longue distance, il
aura été nécessaire d’utiliser des diodes lasers monomodes et des fibres à dispersion
décalée. Pour les systèmes de 3ème génération, les distances de régénération
atteignent 60 à 70 km. En 1990, les amplificateurs optiques dopés à l’erbium (EDFA)
apparaissent, ils introduisent un gain de 40 dB, séparés de 60~100 km, ils permettent
ainsi des liens de transmissions sur plusieurs milliers de kilomètres. [1]
Nous voilà maintenant entrés dans la « 4ème génération », avec les techniques
de multiplexage temporel (TDM) et multiplexage en longueur d’onde (WDM), couplé
aux amplificateurs optiques, sources lasers accordables en longueur d’onde. Cela
permet actuellement d’obtenir des débits de transmission de l’ordre de 40 Gb/s (début
du très haut débit) sur des dizaines de milliers de km avec des répéteurs tous les
100~150 km.
Une 5ème génération et en train de ce dessiner, par l’utilisation de nouvelle
technique, comme la réduction de l’écart spectrale entre chaque longueur d’onde,
l’augmentation du nombre de longueurs d’ondes, etc. Une fois ces techniques
maîtrisées le débit passerait au Tb/s (160 Gb/s ~ 10 Tb/s (testé actuellement en
laboratoire), ce qui laisse entrevoir l’énorme potentiel des communications optiques à
très haut débit.
Le SDH offre des avantages significatifs sur le PDH. Le SDH repose sur une
trame numérique de niveau élevé qui apporte, en plus du haut débit (plus élevé qu'en
PDH) :
Une possibilité d’évolution vers des hauts débits (les trames synchrones
hauts débits sont construites par multiplexage synchrone de l’entité de base.
Cette entité de base définit implicitement toutes les trames hauts débits, la
limitation n’est plus que technologique).
Le réseau optique futur sera constitué d’une couche de transport optique sur
laquelle s’interconnecteront les services IP, ATM. L’élimination de certains
protocoles de la couche transport (SDH...) conduira à réduire le nombre d’interfaces
spécifiques, la granularité des débits sera plus importante (Fig. 1.4).
Conclusion :
CHAPITRE II:
Une synthèse des réseaux optique
Introduction :
Frame = 125 us
1
2
3
4 9 lignes
5
6
7
8
270 colonnes
Frame = 125 us
1
2 RSOH
3
4 AU-PTR Information 9 lignes
5 Payload
6
7 MSOH
8
9
9
270 colonnes
F2 : Besoins utilisateurs
H4 : Indicateur de position
F3 : Besoins utilisateurs
Une section désigne une portion physique de chemin entre deux nœuds. La
norme SDH associe à la section un en-tête, le SOH qui contient des données de
contrôle de la transmission de nœud à nœud (commutation de protection, supervision
des erreurs).
La section est partagée entre :
La section de régénération.
La section de multiplexage.
Le MSOH est dédié à la gestion des sections de multiplexage (il est donc traité
au niveau des terminaux de ligne).
Les Octets :
A1, A2 : Octets de verrouillage de trame.
Indique le début de la trame STM-N
F1 : Canal utilisateur.
B2 : BIP-24.
Lors du multiplexage SDH, les données sont encapsulés dans des blocs
(trames) qui seront multiplexés pour donner des blocs de plus en plus gros jusqu’à
obtenir une trames STM. Chaque bloc porte un nom, on trouve : Conteneur (C),
Conteneur Virtuel (VC), Tributary Unit(TU), Tributary Unit Group (TUG),
Administrative Unit (AU), Administrative Unit(AUG), et Synchronous Transport
Module (STM).
Le Conteneur C :
Le conteneur Cn est une entité dont la capacité est dimensionnée pour assurer
le transport d'un des débits définis par le CCITT. Le conteneur joue le rôle de
régénération du signal plésiochrone de départ, il récupère l'horloge et transforme le
code de transfert selon les débits entrants. Le " n " de Cn dépend du débit entrant, par
exemple C4 correspond à 139264kbit/s, le C3pour 44736ou 34368Kbit/s (selon
continent), le C12pour 2048kbit/s, le C11 pour 1544Kbit/s.
Le conteneur virtuel VC :
Le conteneur virtuel VCn est obtenu à partir du conteneur en lui ajoutant un
Sur débit de Conduit POH (Path OverHead) utilisé pour la gestion du conteneur. C'est
le conteneur virtuel VC qui est l'entité gérée par le réseau SDH.
L'unité administrative AU :
Il s’agit de recevoir et de grouper des flux de données fournis par des affluents
pour les transporter. [Figure 2.7].
2.2.1. Principe
A l’inverse de la technologie TDM qui n’utilise qu’une seule longueur d’onde
par fibre optique, la technologie WDM (Wavelength Division Multiplexing) met en
œuvre un multiplexage de longueurs d’onde. L’idée est d’injecter simultanément dans
une fibre optique plusieurs trains de signaux numériques sur des longueurs d’ondes
distinctes. Le WDM consiste à diviser le spectre optique en plusieurs sous canaux,
chaque sous-canal étant associé à une longueur d’onde. [3]
La fibre optique se prête bien à ce type d’usage car sa bande passante est très
élevée : de l’ordre de 25 000 GHz. Elle présente donc un fort potentiel au
multiplexage de très nombreux canaux sur de longues distances.
2.2.2. Description :
L'utilisation du multiplexage WDM nécessite un ensemble de diodes laser
émettant à des longueurs d'ondes différentes mais assez proches (dans le voisinage
des 1550 nm), et de multiplexeur/démultiplexeur optiques pour combiner/séparer
l'ensemble des signaux optiques
dans/de la fibre. La Figure 2.11 représente un exemple d'une liaison utilisant
le multiplexage WDM. [13]
2.2.3. Avantage :
2.2.4. Application :
Dans cette partie, nous énumérerons les principaux composants optiques qui
interviennent dans la mise en œuvre des réseaux de communications optiques.
Clés Technologique
du WDM
Technologie de
Source Optique / Amplificateur Multiplexage et
surveillance
Récepteur Optique Démultiplexage
optique
2.2.10.2 Récepteur :
ISO : Isolateur.
PD : Photon Detector.
Utilisés pour grouper ou séparer les voies de longueurs d'onde différentes, les
multiplexeurs /démultiplexeur jouent un rôle primordial dans WDM.
λ1 λ λn λ1 λ2 λn λ2
2
λ1 λ2
λ2 λn
λn
Multiplexeur Démultiplexeur
transmet ou réfléchit la lumière et sur laquelle un grand nombre de traits sont gravés
au diamant.
Le réseau à la propriété de renvoyer, séparer angulairement, les déférentes
longueurs d’ondes contenues dans un même faisceau incident. En vertu du principe de
retour inverse de la lumière, le réseau peut combiner dans une même direction des
faisceaux incidents séparés angulairement et des longueurs d’onde adéquates.
Grating : grille,
Lens : cristallin,
input light : signal entrée.
a. Caractéristiques:
Structure simple et réduction des coûts.
Réduire la complexité du système.
Conclusion :
CHAPITRE III:
Les Réseaux Optiques WDM de
Nouvelle Génération (NG WDM)
Introduction :
L’installation d’une fibre optique est en principe coûteuse pour les opérateurs,
ce qui la rend rare et devient alors primordial d’optimiser les fibres optiques
disponibles. La NG-WDM, transparente au protocole, permet de transporter les flux
clients nativement sans utiliser des méthodes d’encapsulation SDH souvent très
coûteuses. Enfin, la NG-WDM permet de différencier les clients en associant une
longueur d’onde par client.
L’opérateur client exige un trafic varié en terme débit et utilisation, c’est en
quelque sorte le multiservice tout en assurant une très bonne qualité de service. La
solution NG-WDM proposé a pour but de satisfaire la demande du client tout
en cohabitant sur la même fibre optique plusieurs signaux de longueurs d’ondes
différentes via l’équipement NG-WDM.
Très grande capacité avec une grande précision (Térabit / seconde par fibre).
Partage d’un équipement et d’une fibre par différentes application /
différents services.
Mise en œuvre aisée dans tout environnement.
Les Réseaux de Transport Optique de Nouvelle Génération Page 31
CHAPITRE III Les Réseaux Optique (NG-WDM)
La figure 3.7 illustre les différentes entités de transport sur l’interface OTH
(Optical Transport Hierachy) :
3.2.7. Débit :
3 niveaux :
Types Capacité
OTU1 2 666 057.143 kbit/s
OTU2 10 709 225.316 kbit/s
OTU3 43 018 413.559 kbit/s
ODU1 2 498 775.126 kbit/s
ODU2 10 037 273.924 kbit/s
ODU3 40 319 218.983 kbit/s
OPU1 2 488 320 kbit/s
OPU2 9 995 276.962 kbit/s
OPU3 40 150 519.322 kbit/s
3.2.8.1. ODUk :
Les signaux faibles débit ODUk sont multiplexés en signaux haute ODUk en
utilisant un multiplexage temporel:
ODUk OH :
Alignment OH :
OTUk OH:
OPUk OH :
Ces deux protocoles sont utilisés conjointement pour apporter des solutions au
fameux problème RWA (Routing and Wavelength Assignment) qui est celui de
trouver une route et de lui assigner une longueur d’onde. Pour établir dynamiquement
un chemin lumineux (Light Path), la route et l'assignation de longueur d'onde doivent
se faire quand la demande de connexion arrive. Il est possible qu’aucune route avec
une longueur d’onde commune soit trouvée, ou pire, que toutes les longueurs d’ondes
soient prises, auquel cas la demande est bloquée. L'objectif est de trouver une route et
une longueur d'onde qui maximise la probabilité d'obtenir une connexion, tout en
minimisant la probabilité de rendre infructueuse une demande de connexion suivante.
Le choix de la route se fait sur la base d’informations sur l'état du réseau qui sont
locales ou globales.
Commençons par le routage statique, c’est à dire celui pour lequel les routes
ont été calculées avant la demande de connexion. Deux algorithmes sont possibles : le
routage fixé (fixed routing) et le routage par chemin alternatif fixé (fixed alternate
path routing).
Pour le routage fixé, une unique route est fixée pour chaque paire
source/destination. Pour l'autre algorithme, plusieurs routes fixées sont pré calculées
pour chaque paire source/destination et enregistrées dans une liste ordonnée dans la
table de routage du nœud source. Lorsqu'une demande de connexion intervient, une
route est sélectionnée parmi celles qui ont été pré calculées.
Ces deux approches sont bien plus simples à implémenter que celles de routage
dynamique, mais peuvent entraîner des blocages de connexion. L'approche
dynamique augmente les chances d'établir une connexion en prenant en compte l'état
du réseau, comme le nombre et la nature des longueurs d’onde disponibles par liens.
La figure suivante illustre les relations entre les différents types de protocoles
de l’ASON :
Il existe deux générations : la deuxième est utilisée dans les réseaux WDM
point à point pour remplacer les OADM de première génération et apporter les
avantages de la configuration du réseau, la troisième génération est aujourd’hui
utilisée dans les boucles optiques pour pouvoir extraire une longueur d’onde
particulière (qui peut être reconfigurée) et insérer de nouvelles données à sa place.
Conclusion :
La qualité du signal qu’elle transporte et les débits qu’elle autorise ont fait de
la fibre optique la reine des media de l’Internet. Que ce soit de la voix, de l’image, du
texte, des fichiers binaires, que ce soit nativement dans n’importe quel format de
trame, la fibre optique, grâce à WDM acheminera vos données. Elle supporte des
trafics évoluant de manière exponentielle (voir graphique en annexe). Au plus ce
trafic augmente, en volume et en débit, au plus il devient crucial d’éviter les
conversions optique-électronique-optiques du signal. Or, cette conversion était
jusqu’à maintenant (ou presque) inévitable pour router le signal (et même pour le
régénérer). Sont aujourd’hui disponibles des appareillages comme les EFDA, les
ROADM et les OXC configurables qui permettre de résoudre ce problème. Des
architectures de contrôle du réseau (ASON/GMPLS) se mettent petit à petit en place
pour gérer convenablement ce matériel. Pour gérer encore plus efficacement le
transport des données dans l’Internet, nous voyons aujourd’hui apparaître des
solutions de transport IP/Optique.
CHAPITRE IV:
Simulation d’un Réseau NG-DWDM
Introduction :
Huawei est une entreprise dont le siège social se trouve à Shenzhen en Chine,
active dans le secteur des technologies de l'information et de la communication (TIC).
Elle fournit des matériels, des logiciels et des prestations de services pour les réseaux
de télécommunications des opérateurs et les réseaux informatiques des entreprises.
Créé en 1988, le groupe est devenu un fournisseur dominant en Chine, puis s'est
lancée à la conquête des marchés internationaux en adoptant une politique de prix très
agressive. Ses principaux concurrents économiques que sont Cisco Systèmes, Alcatel-
Lucent, Ericsson, Nokia Siemens Networks, Nortel, NEC et ZTE ont vu leurs parts de
marché en Asie s'effriter et ont assisté à la montée en puissance du groupe chinois sur
les marchés émergents et occidentaux. En 2007, selon ses dirigeants, Huawei a réalisé
un « chiffre d'affaires » de 16 milliards de dollars US, en hausse de 45 % par rapport à
2006, ce qui la situerait tous segments confondus parmi les cinq premiers
équipementiers à l’échelle mondiale.
Un des principaux fournisseurs sur le marché optique global, solution optique
de Huawei inclut un ensemble complet des nanomètres et de quatre produits de série,
Solution de DWDM, solution de SDH, solution optique intelligente de transmission et
solution de SONET.
LCT :
Le LCT de HUAWEI a des fonctions de gestion abondante à la couche NE.
Par exemple,
Gestion de NE :
Gestion d’Alarmes :
Gestion de Configuration :
Gestion de Communication :
Gestion de Sécurité :
NE °2 :
NE °4 :
Figure 4.7 : les connexions entre les cartes OTU (couche électrique).
4.6.2. TOX :
Comme toutes les cartes tributaires, la carte TOX réalise la conversion entre
huit signaux optiques 10GE LAN/10GE WAN/STM-64/OTU2 et huit signaux
électriques ODU2 à travers la cross connexion électrique.
4.6.3. D40/D40V :
Comme un type d'unité de démultiplexage optique, l'D40V démultiplexe un
canal de signaux en un maximum de 40 canaux de signaux conformes aux
Recommandations de l'UIT-T connexes et ajuste la puissance optique de sortie de
chaque canal. La figure 4.12 montre le principe de démultiplexage de la carte :
M04 195.70 M14 194.70 M24 193.70 M34192.70 D05 195.60 D15 194.60 D25 193.60 D35 192.60
SRV D06 195.50 D16 194.50 D26 193.50 D36 192.50
M05 195.60 M15 194.60 M25 193.60 M35192.60
M06 195.50 M16 194.50 M26 193.50 M36192.50 D07 195.40 D17 194.40 D27 193.40 D37 192.40
D08 195.30 D18 194.30 D28 193.30 D38 192.30
M07 195.40 M17 194.40 M27 193.40 M37192.40
D09 195.20 D19 194.20 D29 193.20 D39 192.20
M08 195.30 M18 194.30 M28 193.30 M38192.30
M09 195.20 M19 194.20 M29 193.20 M39192.20 D10 195.10 D20 194.10 D30 193.10 D40 192.10
M10 195.10 M20 194.10 M30 193.10 M40192.10
D13
D27
MON
4.6.3. M40/M40V :
M13
IN
D14
D28
MON OUT
M14
M27 M28
D01
D15
D29
M01
M15
M29
D02
D16
D30
M02
M16
M30
D03
D17
D31
M03
M17
M31
D04
D18
D32
M04
M18
M32
D05
D19
D33
M05
M19
M33
Figure 4.13 : La carte D40V (Vue de face).
D06
D20
D34
D08
D22
D36
M07 M08
M21 M22
M35 M36
D09
D23
D37
M09
M23
M37
D10
D24
D38
M10
M24
M38
D11
D25
D39
M11 M12
M25 M26
M39 M40
D40V
M40V
Simulation d’un Réseau NG-WDM
Page 58
canal de signal WDM normalisé suivant les recommandations de l’ITU-T, la figure
CHAPITRE IV Simulation d’un Réseau NG-WDM
4.6.4. NQ2 :
C’est une carte de ligne, qui réalise la conversion entre 32 canaux ODU0, ou
16 canaux ODU1 ou 8 canaux ODU2 et 4 canaux ODU3.
4.6.7. TOG:
C’est une carte tributaire comme la carte TOX, mais elle dédié seulement
pour les services de type Giga Ethernet (GE).
T : Tributary Unit (carte tributaire).
O: 8 ports clients.
G : Service GE.
OAU1
NON-ATTENUATINGOPTICALINSTRUMENTS
HAZARDLEVEL1MINVISIBLE
DONOTVIEWDIRECTLYWITH
CAUTION
LASERRADIATION
PROG
STAT
ACT
SRV
Pour chaque type de service, il faut savoir choisir le type de la carte utilisée, le
tableau suivant illustre les différents types de service :
Création des NEs en suivent les étapes comme montre la figure suivante :
Les différentes paramètres d’un NE sont : (ID, nom, Gateway, protocole, l’adresse IP,
et le nom d’utilisateur et le mot de passe).
Un ID unique doit être attribué à chaque nœud afin d’identifier les différents
nœuds dans le réseau, ce qui permet au gestionnaire NMS d’identifier les différents
éléments réseau dans sa base de données. Si l’adresse IP du nœud est 129.9.A.B alors
son ID est A*256+B.
Nous avons choisi la laision entre ‘CA2 ibn rochd’ et ‘Urad ABAN
RAMDANE’ et ça sera la méme chose pour les autres laisions.
Il faut que l’équipement soit synchronisé avec le temps de gestion du réseau NM.
Il faut vérifier l’état de notre signal à chaque 15 min et encore à chaque 24h
Les paramètres à vérifier sont :
BER (avant et après FEC c’est un paramètre très important pour défini
l’état du signal donc si le BER est bonne notre signal est forcement bonne
sinon il est mauvis).
OSNR (rapport signal sur bruit)
QoS (qualité de service).
C) Communication
Pour que l’équipement puisse à communiqué avec les autres NE’s sinon
l’équipement est devient inconnu dans la topologie
Après, il faut crée la cross connexion optique entre les cartes optiques, on précision le
Edge port : (Exemple du site 142 Aban ramdan).
4.9.2. Réception
A partir du FIU au D40 pour les deux longueurs d’onde
4.10. La protection :
Chemin de protection.
Chemin principale.
Conclusion :
Nous avons vu qu’avec la technologie ROADM en peut acheminer les
longueurs d’ondes à partir du M40 au n’importe quelle FIU, contrairement à la
technologie de base FOADM.
Donc la technologie ROADM exige le cross connexion optique pour que
toutes les longueurs d’onde soient acheminées.
Conclusion générale
Huawei est l’un des leaders dans la fourniture de réseaux de
télécommunications de nouvelle génération. 36 des 50 premiers opérateurs mondiaux
utilisent leurs produits et solutions servant plus d’un milliard d’utilisateurs à travers
le monde. Huawei fournit un ensemble de produits, services, et solutions innovants et
sur-mesure permettant à leurs clients d’assurer leur croissance à long terme.
Les réseaux de Transport Optique de Nouvelle Génération NG-WDM utilise
des technologies avancées permettant aux opérateurs de construire ce réseau de
transport flexible supportant L’IP et L’Ethernet et permettant des évolutions à
moindre coût. Cette solution aide les opérateurs à absorber des trafics réseau en
croissance rapide, ainsi qu’à répondre aux défis de l’extension de leurs réseaux.
Le recours à cette technologie NG-WDM permet de répondre à
l’augmentation de la demande en termes de largeur de bande, de capacité de
liaisons et de rapidité des transmissions. C’est dans cette perspective que les
ROADM ont été développés. Ils permettent une meilleure gestion des
changements des flux de communication dans les réseaux.
De plus, l’introduction du protocole GMPLS avec ses différents plans de
gestion adapté la fibre optique a poussé vers l’avant la flexibilité des réseaux
métropolitains offrant ainsi un meilleur plan d’acheminement contenant plusieurs
routes de secours en cas de détection d’une coupure dans la route principale et cela ne
peut que donner plus de chance pour le routage du trafic et par conséquent une
qualité de service meilleure.
Le monde de télécommunications a marqué une évolution rapide dans divers
domaines (Wireless, radio, microwave ….), dans la domaine de réseaux optique
toujours HUAWEI test du nouveau système optique intelligente de connexion, OptiX
OSN 9800 a représenté également pour la première fois une solution qui augmenté la
connexion via la capacité réseau de fibre optique (OTN) de 400 Gbps par longueur
d’onde, ce qui est disponible maintenant dans le commerce au Moyen-Orient et
Afrique du Nord, cette solution découle des exigences et des besoins croissants de ses
clients ce qui concerne les services à large bande.
Page 73
Acronymes
APS Automatic protection switch
ASON Automatic Switched Optical Network
AU Administrative Unit
AUG Administrative Unit
C.C.I.T.T Comité consultatif international téléphonique et
télégraphique
CWDM Coarse Wavelength Division Multiplexing
DCC Data communication channel
DXC Digital Cross Connect
DVB-ASI Digital Video Broadcasting-Asynchronous Serial Interface
DW Digital Wrapper
DWDM Dense Wavelength Division Multiplexing
ECC Embedded Communication channel
EDFA Erbium Doped Fiber Amplificator
FE Fast Ethernet
FEC Forward Error Correction
FDDI Fiber Distributed Data Interface.
FIU Fiber Interface Unit
GE Gigabit Ethernet.
GMPLS Generalized Multi-Protocol Label Switching
GCC General Communication Channel
HPOH High Path Over Head
ITU International Telecommunication Union
MFAS Multi-Frame Alignment Signal
MPLS Multi Protocol Label Switching
MSOH Multiplex Section Over head
MSP Multipelxing Section Protection
NE Network Element
OA Optical Amplifier.
OADM Optical Add Drop Multiplexer
OAM & P Opération Administration Maintenance & Provisioning
OAU Optical Amplifier Unit
OBU Optical Booster Unit
OCC Optical Connection Controller interface
OMU/ODU Optical Multiplexer Unit / Optical De-multiplexer Unit
OSPF Open Shortest Path First
OTN Open Transport Network
OXC Optical Cross-Connect
PDH Plesiochronous Digital Hierarchy
RSVP Resource ReserVation Protocol
RWA Routing and Wavelength Assignment
SDH Synchronous Digital Hierarchy
SDI Serial digital interface
SNCP Sub-Network Protection
SONET Synchronous Optical Network
STM-n Synchronous Transport Module niveau n
Bibliographie & Webographie
[1] Dpt GTR - IUT de Villetaneuse Université de Paris XIII (auteur : A. Dupret, A.
Fischer) IUT DE VILLETANEUSE, Département Génie Télécom et Réseaux, A.
DUPRET, A. FISCHER.
[4] http://fr.slideshare.net/gonzalodupraz1/991001-dwdm.
[5] HUAWEI . (s.d.). Optical Supervisory Channel and Its Application in DWDM .
[6] Optical Transport Networks & Technologies Standardization Work Plan. (2013).
ITU.
[11] http://www.epinard.free.fr/SDH
[15] http://docslide.us/documents/u2000-web-lct-user-guide-v100r003c0001.html
[17] http://www.licm.fr/IMG/pdf/chapitreMPLS-GMPLS.pdf