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Département de Gynéco-Obstétrique
BP : 2012 Kisangani
Edition 2014
2
A. OBSTETRIQUE
I. ACCOUCHEMENT
Mme BENEDICTE vous consulte pour douleur abdomino-pelvienne. Sa DDR remonte au
01/06/2010. A votre examen, la H-U est de 33cm, BCF=144bpm. Compléter l’observation et
prenez-la en charge. Date de consultation : 05/03/2011.
RESOLUTION
Il faut d’abord rechercher s’il ya notion de retard des règles ou aménorrhées dans tout
problème ou l’on donne la DDR pour poser le diagnostic de la grossesse ou l’exclure.
Aménorrhée = absence des règles d’au moins 3 mois chez une femme qui n’est pas
enceinte ou n’allaite pas (chez une femme antérieurement réglée). Retard des règles =
dépassement de la date de règles < 3mois.
Il faut ensuite déterminer le nombre des semaines de retard des règles ou aménorrhée :
6 mois : avortement
37SA : accouchement prématuré (de 22-36SA)
37 SA : travail d’accouchement
Calculer enfin l’âge gestationnel :
DDR : le 01/06/2010
AG= 30-1/31/31/30/31/30/31/31/28/05
Juin/Ju/ A/S/ O/N/D/ J/F/Mars/
= 277 jours = 39 sem. et 4 jours.
Calculer la date probable de l’accouchement (TPA) :
Jour : +7
Mois : 3 ⟹ -3
≤3 +9
Année : si mois > 3ème mois on ajoute 1et si le moi ≤ 3 mois, on ajoute rien
DDR=le 01/06/2010
TPA : le 08/03/2011 AG de 40 semaines. Le terme probable est l’âge gestationnel
de 40 semaines.
Il ya 1 ou 2 semaines avant ou après le TPA. Le TPA : 08/03/2011 AG de 40 semaines.
Aujourd’hui le 05/03/2011, il reste 3 jours pour le TPA donc 40 semaines Ŕ 3jours=39 sem et
4 jours.
HMA :
il s’agit de la parturiente BENEDICTE, âgée de 24 ans, mariée P3G4A0+0, résidant sur
la 3 avenue n° X Commune Makiso (donner la DDR SI LE Prof MANGA est là) qui nous
ème
ATCD :
P3G4A0D0 DE : 2ans (ou 3ans) « éviter de donner 5ans qui peut faire penser à une
stérilité ».
DDR : 01/06/2010 TP : 08/03/2011
Les CPN ont été suivies régulièrement aux CUKIS où elle a reçu une dose de VAT.
EPG :
EG conservé
CPC et CBA
Poids : 64 Kg (taille si c’est une
primipare) Les SV sont dans les
normes.
Le reste de l’EPG est sans particularité.
EXAMEN OBSTETRICAL
QUESTIONS
1. Parturiente ? C’est une gestante qui est en travail d’accouchement.
2. Gestante ? C’est une femme enceinte
3. Accouchée ? C’est une femme qui vient d’accoucher et qui est dans les 42 jours de post-
partum.
4. Nourrice : c’est une femme qui allaite.
Où W=travail
W = FXd F=force ou contraction
D=déplacement (progression) du mobile fœtal
9. Quelles sont les caractéristiques des contractions utérines ?
R/Les contractions utérines sont :
Rythmées et intermittentes
Involontaires
Totales
Douloureuses, d’intensité progressivement croissante et de
concentration de plus en plus rapprochée
11. Accouchement
R/ C’est l’ensemble des phénomènes mécaniques et physiologiques qui ont pour
conséquences la sortie du fœtus et de ses annexes hors des voies génitales maternelles à partir
de l’âge de la viabilité fœtale c.-à-d. 6mois ou 28 semaines pour la RDC et 22 semaines
révolues pour l’OMS.
12. L’importance de l’âge du dernier enfant ?
R/ Il est très important et doit être donné après la formule pour le Diagnostic en
obstétrique et en Gynécologie, de stérilité, de fibromyome…..
13. Donner le calendrier vaccinal de VAT chez une femme enceinte.
R/ ce calendrier se donne en 5 doses dont :
1ère dose : au 1er contact ou à la 1ère consultation
2ème dose : 1 mois après la 1ère dose
3ème dose : 6 mois après la 2ème dose
4ème dose : 1 année après la 3ème dose ou à la prochaine
grossesse 5ème dose : 1 année après la 4ème dose ou lors de la
prochaine grossesse.
14. Le nombre de CPN pour une femme enceinte. R/ selon l’OMS il ya 5 séances pour le
nombre de CPN par grossesse tandis qu’en cas de grossesse à haut risque, on peut aller à 8
séances.
15. Quels sont les objectifs de la CPN ?
A u T1 :
Poser ou confirmer le diagnostic de la grossesse,
Fixer le terme probable
Constituer un dossier pour le suivi de la gestante (un
dossier de base)
Evaluer les ATCD : préciser le passé pathologique de la gestante et évaluer les
facteurs de risque
Réaliser les examens paracliniques.
Evaluer les facteurs de risques :
Cette évaluation permet d’apprécier le terrain sur lequel se développe la grossesse et la
façon dont elle évoluera ou risque d’évoluer.
Age :
< 18 ans, la mortalité périnatale est élevée (prématurité, toxémie
gravidique, le non acceptation de la grossesse).
> 40 ans, risque de :
• Malformation congénitale
• HTA
• Diabète
• Intoxication au tabac et à l’alcool. Poids et
taille :
Une femme petite (aille <1,50cm), maigre (poids < 40kg) a un débit
cardiaque faible, d’où la vascularisation utéro-placentaire médiocre ;
Une femme obèse présente le terrain de diabète et d’HTA.
Stérilité : une grossesse faisant suite à une période de stérilité sera surveillée
attentivement, du fait de la difficulté des techniques mises en place pour
obtenir cet enfant.
Maladie génétique héréditaire : diabète familial, obésité, cardiopathie…
Conditions socio-économiques : une grossesse illégitime est souvent cachée
et suivie, condition du travail, conditions de logement, nombre d’enfants.
2. Facteurs liés aux ATCD généraux : Ils comprennent la notion de diabète,
d’HTA, pathologies pulmonaires, vertébrales, cardiaques, vasculaires ou
neuropsychiatriques.
3. Facteurs liés aux ATCD obstétricaux :
Fausses couches spontanées
IVG
prématurité
Hypotrophie fœtale
Mort fœtale in utéro
Grossesse gémellaire
Iso-immunisation Rhésus Hémorragie
Infections : source d’accouchement prématuré et d’hypotrophie.
Accouchements antérieurs : nombre, modalité (voie basse, forceps,
césarienne, déchirures périnéales, suites simples ou compliquées des
couches).
Au T2 :
Rechercher la disparition ou la persistance des signes sympathiques ou des
pathologies diagnostiquées au cours de T1.
NB : le col utérin est de consistance ferme mais celle du corps est plus ferme à l’état normal.
Il se ramolli à la fin de la grossesse, les facteurs intervenants sont : Les facteurs
hormonaux :
Prostaglandine ;
Elastine ou relaxine
Ocytocine
Les facteurs biochimiques :
Acide hyaluronique qui augmente.
La chondroitine et la dermatine sulfate qui diminuent.
Examens paracliniques
Méthodes biologiques : Bufo-test avec 2 crapauds
Les tests immunologiques : planosec
Les méthodes échographiques (échographie) : montre le
sac gestationnel à partir de la 5ème semaine ou 6ème semaine par la sonde
vaginale.
Pour que le test de la grossesse soit positif, il faut que le taux de HCG soit à 3000 UI/L.
L’HCG est secrété à partir de 21ième jour de la grossesse par les trophoblastes
17. Quand les MAF surviennent-ils ? (NB : il ya 2 types de MAF : globaux et sélectifs)
R/
1. Les mains appliquées par leur bord ulnaire sur le fond utérin permettent :
3. les mains avec les doigts placés au niveau des plis inguinaux déterminent la
présentation.
NB/ la HU : c’est une distance mesurée par le mètre ruban allant du pubis au fond utérin
suivant l’axe de l’utérus.
23. Présentation ?
R/
Pendant l’accouchement : c’est la partie du fœtus qui occupe le détroit > pour s’y
engager et évoluer selon un mécanisme qui lui est propre.
PRESENTATION CEPHALIQUE
De la face : la tête est défléchie, la face toute entière descend la 1 ère, menton (repère)
y compris. 6 variétés : NIDA ; NIDP ; NIGA ; NIGP ; NIGT (naso iliaque …)
24. Attitude ?
R/ C’est la façon dont le fœtus se tient in utero c.-à-d. la façon dont la tête, le tronc et les
membres sont situés les uns par rapport aux autres.
L’attitude typique du fœtus est la flexion. A cause de cette attitude le fœtus devient 2 fois
plus court et prend la forme d’un ovoïde. L’axe du fœtus réunit les extrémités de l’ovoïde
(tête et siège).
25. Dilatation ?
R/ C’est le degré d’ouverture du canal cervical (orifice interne et externe). C’est
l’agrandissement du diamètre du canal cervical qui s’apprécie au TV et s’exprime en cm.
26. Comment évolue la dilatation pendant l’accouchement ?
R/
Eau essentielle Protéines
Sels minéraux Lipides
Enzymes Hormones
Cellules de Lanugo
desquamation de
l’épiderme (cellules orangées, sébum, Duvet
duvet, l’lanugo). NB : Il se renouvelle
après 3 heures
33. Fonction du LA ? R/
Pendant la grossesse :
il protège le fœtus contre la pression de l’utérus
protège le fœtus contre le choc extérieur
permet le mouvement libre du fœtus pendant le travail :
protection du fœtus contre les CU
facilite la dilatation (favorise la dilatation du col)
pendant l’accouchement :
Lubrifie les voies génitales (canal génital)
Facilite l’expulsion du fœtus. Rôle anti-infectieux.
A terme, il renferme les éléments à propriétés contractile ocytocine, prostaglandine,
angiotensine, bradykinines.
Engagement
T°, PA, pulsation,…
41. Cervicogramme et comment le remplir ?
On dit que le travail a commencé quand la dilatation est à 1cm on (primipare) et à 4cm
(multipare) mais on ouvre le partogramme à partir de 4 cm.
1 carreau de cervicogramme=1h
2 carreaux après la 1ère ligne, c’est la ligne d’attention 4 carreaux après la 2ème
ligne, c’est la ligne d’action.
EVOLUTION DU TRAVAIL
Dans l’évolution, vers 10 h 30’’ sur une dilatation de 6cm nous avons procédé à la RAPE qui
nous a ramené à peu près 500cc de LA, d’aspect opalescent. Vers 12h15 sur une dilatation
complète, nous avons dirigé l’accouchement d’un nouveau né de sexe M sans malformations
congénitales apparentes, APGAR 9/10, qui a pesé 3200g et a mesuré 50cm et le PC est de
35cm.
Avantages
La poche des eaux (PE) rompue crée une zone de faible résistance et l’effet de la
pesanteur va tirer la présentation va s’appuyer sur le col et favoriser la dilatation.
43. Comment faire la RAPE ? c.-à-d. comment rompre la poche des eaux ?
R/ 1. Conditions :
Présence des CU
Epreuve du travail
Apres la main gauche appuie sur le fond utérin pour amener la présentation vers le bas. Enfin,
il faut prendre le BCF.
R/
Grossesse à terme
Pour PROF. KATENGA, c’est une incision périnéale pour faciliter l’expulsion dans les
accouchements difficiles.
Indications fœtales :
Souffrance fœtale
Indications maternelles :
Médio-latérale (Europe).
R/
Au moment du dégagement lorsque le pole fœtal distend le périnée
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Réparation de l’épisiotomie
La réfection se fait le plus tôt possible, après la délivrance avec le respect des règles d’asepsie.
L’anesthésie locale (xylocaine 1% suffit).
Introduire dans le vagin un gros tampon qui retiendra les écoulements de sang.
Fermer le plan muqueux ; il faut bien repérer le haut de la déchirure vaginale en écartant
les parois avec l’index et le médius de la main gauche.
Trois points suffisent en général pour situer le vagin, le dernier point mettant face à face les
débris hyméneaux, points de repère importants.
Enlever le tampon vaginal et terminer par un TR pour vérifier s’il n’ya pas de fil
transfixiant et apprécier la qualité du périnée reconstitué.
EPREUVE DU TRAVAIL
Définition : c’est une épreuve dynamique de durée limite (jamais supérieur à la
durée du travail normal) appréciant la confrontation entre la tête fœtale et un bassin
rétréci pendant le travail.
Elle commence après la rupture de poche des eaux et apprécie sous couverture des
contractions utérines normales, l’évolution de la dilatation du col, sa durée moyenne
est de 2 heures, dépasser ce temps on fait la césarienne.
Conditions :
PELVIMETRIE EXTERNE.
• DIAMETRE PRE PUBIEN (trillat) : on les mesures au ras du bord supérieur du
pubis. Il va d’un pli inguinal à un autre, long de 12 à 13 cm réduit en cas de bassin
transversalement et régulièrement rétrécis.
• CONTRE-INDICATION :
Utérus cicatricielle.
On parle de bassin rétréci pour les mesures suivantes : PRP < 8,5cm ; TM<9,5 cm :
MAGNIN< 20 cm ; MENGERT < 100cm ; bi-ischiatique <8 cm.
R/
Epreuve du travail :
Bassin limite
Epreuve d’engagement :
Bassin normal
R/
Antibiothérapie de couverture
R/
Pied bot
Imperforation anale
Hermaphrodisme
52. APGAR.
R/ C’est une cotation qui permet d’évaluer l’adaptabilité du NN dans le mode extérieur. A
la 1ère minute : estime la vitalité du NN et à la 5ème minute, devenir neurologique.
• A : attitude= tonus
• P : pulsation = cœur
• R : respiration.
Si le score est de :
7 à 10 : pronostic bon
4 à 6 : souffrance légère
Score d’APGAR
0 1 2
CRITERES
4 à 6 : souffrance légère
Le poids normal du NN varit : 3000 plus ou moins 500 g c.à.d. 2500 à 3500g
53. Délivrance ?
Décollement du placenta
Expulsion du placenta
R/ on comprime le fond utérin puis on tire légèrement sur le cordon ombilical puis on
relâche, si le cordon remonte, c’est que le décollement n’a pas encore eu lieu. C’est le
signe d’AHFELD.
R/
Insertion centrale : au milieu, au centre du placenta
R/
60. Quel est l’intérêt de connaitre la mesure du petit coté des membranes ?
R/ Il permet de suspecter une insertion basse du placenta (au niveau du segment inférieur).
On suppose que le segment inférieur mesure 10 cm c.à.d. du bord inférieur du placenta
jusqu’à l’orifice interne du col.
Placenta :
Rôle (fonctions) :
Thermorégulation du fœtus.
R/
peser
R/ C’est la période qui s’étend sur 6 semaines (après accouchement jusqu’à 48 jours)
suivant l’accouchement et qui se termine par le retour de la menstruation ou le retour des
couches et qui se caractérise par :
involution utérine ;
La diurèse.
Le port de garniture
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: il devient pelvien.
Les lochies
Pour le NN : on apprécie la couleur de la peau et des muqueuses.
NOTES : Dès après la délivrance, l’utérus se rétracte et se contracte, il devient de plus en plus
dure, prenant l’aspect d’un GLOBE DE SECURITE. Ces contractions donnent lieu chez les
multipares « aux tranchés utérines », douloureuses.
R/
Aspect :
J1 à J2 : hématique ou sanguinolent
J3 à J7 : sero-sanguinolent
J8 à 3 semaines : séreux
R/ Elle survient vers le 2ème au 3ème jour du post-partum et s’accompagne d’une fièvre
quantifiée de 38 à 38,5°C qui peut durer 24 à 48 heures, les seins sont turgescents, fermes et
parfois dures et monstrueux.
NB : la montée laiteuse c’est l’établissement de la sécrétion lactée.
R/ c’est en rapport avec la montée laiteuse qui intervient au 3 ème jour et qui s’accompagne de
la sécrétion d’ocytocine qui intervient dans l’éjection du lait.
R/
Se coucher en décubitus ventral pendant au moins 3 heures par jour (pour éviter la
rétroversion utérine) ;
Laver les seins avant et après l’allaitement pour prévenir les crevasses et appliquer
la glycérine et l’alcool, couvrir des compresses stériles.
R/
Intensité : 35 à 49 mm hg
Primitives :
Secondaires :
• Surdistension utérine :
Gémellité ;
Hydramnios ;
Opiacés ; Anesthésiques.
Traitement :
• RAPE
• Déclencher le travail.
Intensité : supérieure à 49 mm hg
Etiologies :
Obstacle mécanique :
• Bassin rétréci ;
• Placenta prævia ;
L’utérus est en sablier avec un anneau de rétraction pathologique ou anneau de bande ; CAT :
césarienne.
R/
Remarque à lire :
Théobald
Tocolyse.
76. Asynclitisme ?
R/ c’est lors que le grand diamètre de la tête e coïncide pas avec le diamètre du bassin.
RESOLUTION
HMA : il s’agit de la gestante MBUSA, âgée de 27 ans, mariée, P2G3A0+0, résidant sur
l’avenue X commune MAKISO qui nous a consultées pour perte des eaux sur une grossesse
de 30 semaines et 4 jours. Le début de son affection remonte il y a 6 heures par un écoulement
génital d’un liquide abondant, lent et continu, d’aspect opalescent, accrue par les mouvements
fœtaux et ceux de la gestante pour les quels elle n’a pas reçu le traitement. Vu la persistance
de ces symptômes, elle a décidé de consulter ce matin vers 7 h30 les CUKIS, département de
gynéco-obstétrique pour une meilleure prise en charge.
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ATCD :
EXAMEN OBSTETRICAL
HU : 26 cm
Présentation céphalique ;
Col cyanosé
CAT :
Hospitalisation (h);
Echographie ;
GB, FL
R/ Ampicilline 3x1g/j//10jours
QUESTIONS.
1. Epreuve de TARNIER : description ? R/
Poser le spéculum ;
La main placée en sus pubien refoule la présentation et laisse couler le LA par l’orifice
externe du col.
2. Rupture prématurée des membranes : définition ?
NB :
Postdatisme : 40 à 42 SA
R/ C’est l’ouverture de l’œuf pendant le travail mais avant la dilatation complète, d’où
l’avortement de règle.
4. Rupture tempestive ?
Facteurs intrinsèques ;
Facteurs locaux ;
1) Causes mécaniques :
Hydramnios
Grossesse gémellaire
Incontinence cervico-isthmique.
Avitaminose C ;
Tabagisme ;
Malnutrition ;
eaux
Paraclinique :
SELON KOMANDA :
R/
Complications fœtales :
Infection fœtale ;
Présentations irrégulières.
Complications maternelles :
Infections puerpérales ;
R/
A large spectre ;
R/
R/
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Selon l’AG :
• Avant 34 SA :
• Tocolyse (accélérer la maturité pulmonaire) ;
• Corticothérapie ;
• Antibiothérapie ;
• Garniture stérile.
12. TOCOLYSE ?
R/ C’est un procédé qui consiste à casser ou à couper les CU. On a deux types :
La Tocolyse mineure ;
La Tocolyse majeure.
Méthodes médicamenteuses :
• Le faire couler d’abord à fleau jusqu’à obtenir les 1ères CU, puis ;
• Ajouter 2 gouttes toutes les 30 min sans dépasser 36 gouttes par minutes jusqu’à
l’accouchement. C.I absolues :
• utérus cicatriciel ;
• grande multiparité ;
• gémellité ;
• obstacle ;
• présentation transversale.
C.I relatives : présentation de siège
Théobalt ;
Indirecte :
La distension du col ou du segment inférieur qui entraine par le reflexe
neurohormonal de fergusson, la sécrétion d’ocytocine.
Directe :
Les progestérones
CONTRE-INDICATIONS :
Absolues :
o Bassin chirurgical o Lésions périnéales graves o Cure de prolapsus o
Obstacle prævia o Disproportion foeto-pelvienne o Utérus cicatriciel
avec cause reproductive
o SFA
o Présentation dystocique o Grossesse multiple o PPV
Relatives :
o Epreuve du travail
o Hydramnios
o Utérus cicatriciel sans cause reproductive o Grande multiparité.
R/ un tiers d’un comprimé de 500mg de quinine toutes les 30 min pendant 2 heures.
Dilatation (D) ;
Effacement (E) ;
Score de Bishop
score 0 1 2 3
Effacement(%) 0 à 30 40 à 50 60 à 70 ≥80
Score : 0-13
Tous les score ≥ 9 ont un pronostique favorable, chance d’aboutir avec une durée de
travail et < 4 heures chez les multipares.
R/
PRESENTATION
EPG :
EXAMEN OBSTETRICAL
Apres l’ablation (le retrait) de la garniture, nous avons mis en évidence une
hémorragie génitale fait de sang rouge avec des caillots sanguins.
CAT :
Abord veineux ;
R/ révision utérine.
QUESTIONS.
1. Définir l’hémorragie de délivrance ?
R/ C’est une perte de sang (dépassant 500 ml) ayant une source dans la zone d’insertion
placentaire survenant au moment de la délivrance ou dans les 24 heures qui suivent la
délivrance ou dans les 24 heures qui suivent l’accouchement ; anormales par leur
abondance (plus de 500 ml et leurs effets sur l’EG).
CAT :
Multiparité (48%)
Grossesse gémellaire ;
Hydramnios ;
Fibromyome ;
Macrosomie.
Clinique :
Pas de globe de sécurité à l’examen physique (palpation utérine) l’utérus est mou, se
contracte passagèrement lorsqu’on le masse, se relâche par contre dès qu’on
l’abandonne et l’hémorragie apparait et se prolonge.
CAT :
CAT :
R/ Hémocaprol
R/ Transfusion.
R/
R/ C’est lorsque la délivrance n’a pas eu lieu dans les 45 min qui suivent l’accouchement.
R/
Infections (endométrite)
Traumatisme : curetage, myomectomie atténuant la cavité utérine,
césarienne.
Anomalies placentaires :
Placenta acreta
Anomalies des CU :
(1)
• Multiparité ;
• Grande multiparité.
(2)
• Insertion angulaire ;
(3)
• Hypertonie localisée :
(4)
• Antéversion excessive ;
• Distension de la vessie ; Hématomes
perigénitaux.
8. CAT en cas de rétention placentaire.
R/
Si échec, le cordon ombilical par la main (ca sert de retirer) arrivé dans la cavité
utérine, on recherche le point de clivage. Introduire le bord cubital de la main puis
compléter le décollement ;
Si on n’y arrive pas, il faut y aller avec une pince et déchiqueter le placenta
morceau par morceau.
R/ on distingue :
La rétention placentaire ;
L’hémorragie de délivrance ;
L’inversion de l’utérus.
R/
Déchirure du col ;
Déchirure vulvaire.
R/
• Placenta adhésif : les villosités choriales vont jusqu’à la couche profonde ou basale
de la muqueuse ;
R/
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Anamnèse :
Hémorragie ;
Examen physique :
CAT :
Méthode chirurgicale.
autres : anesthésie.
Les méthodes :
Le taxis ;
Méthode de Johnson ;
Méthode de Johnson : consiste à remonter l’utérus inversé en bloc vers le haut au-
delà des petits bassins. Ainsi, les ligaments utérins tendus ouvrent plus largement
l’anneau cervical et attire le fond utérin. La desinvagination se fait alors
spontanément.
Technique de Spinelle par voie basse : consiste après décollement de la vessie en une
colpohystérectomie médian antérieure totale qui permet la desinvagination facile de
l’utérus.
R/ elle survient dans les 24 heures après l’accouchement jusqu’au 42 ème jour de suite des
couches. Elles ont comme étiologies : La rétention ovulaire ;
L’inertie utérine ;
Clinique :
Hémorragie ;
Anémie ;
Lochies fétides ;
F° parfois.
Paraclinique : hyperleucocytose.
Traitement :
Transfusion ;
ATBpie.
Types : 4 degrés :
Utérus déprimé en cupule : 1er degré
Utérus retourné descend dans le vagin et s’extériorise dans la vulve : 3ème degré
Etiologies :
Traitement :
INFECTION PUERPURALE
A. Définition : il s’agit de toutes les infections locales, régionales ou générales survenant
dans les suites des couches à partir de la sphère génitale traumatisée par le processus de
l’accouchement. B. Etiopathogénie :
a. Infections basses.
Clinique :
Lâchage de la suture d’épisiotomie ; et de la déchirure périnéale.
Traitement :
Curatif :
antibiotiques
b.endométrite.
Tableau clinique :
Tachycardie ;
Traitement :
Utérotonique (methergine) ;
Antibiotiques ;
c. PARAMETRITE
Définition : c’est l’infection du tissu situé à la base du ligament large dans son évasement.
Clinique :
Fièvre ;
Dysurie ;
Constipation ;
Clinique :
Douleurs abdominales ;
Subinvolution et sensible.
Traitement :
e. SEPTICEMIE.
Le traitement englobe :
L’antibiothérapie ;
Perfusions et transfusions ;
f. PHLEBITE PELVIENNE
Clinique :
Fièvre et frissons ;
Altération de l’EG ;
Elle peut propager des métastases aux poumons, reins, peau, endocarde…
R/
CAT :
Délivrance artificielle ;
Révision utérine ;
Antibiotiques
: hémorragie de délivrance
CAT :
Révision utérine ;
Utéro-toniques ;
Antibiotiques
Clinique :
Hémorragie ;
Subinvolution utérine ;
Endométrite.
CAT :
Utérotonique ;
Antibiotiques.
PATHOLOGIES DE L’ALLAITEMENT.
1) Crevasses du mamelon ;
2) Engorgement mammaire ;
4) Lymphangite aigue.
A. CREVASSES DU MAMELON
Etiopathogénie : les crevasses du mamelon sont favorisées par les 2 facteurs suivants :
Traitement :
Curatif :
B. ENGORGEMENT MAMMAIRE
Clinique :
Fièvre à 38-39,5°C ;
positif.
Traitement :
Drainage de l’abcès ;
D. LYMPHANGITE
Clinique :
Fièvre et frissons ;
Mise en évidence d’un placard lymphangitique plus ou moins étendu, rouge, chaud et
douloureux.
IV. HYDRAMNIOS
Mme NIGO, 24ans, vous consulte pour dyspnée et exagération des MAF. A votre examen, la
HU est à 40cm, les BCF sont difficilement perceptibles. La DDR : 12/08/2010. Complétez
cette observation et prenez-la en charge. Date de consultation le 15/03/2011
RESOLUTION
PRESENTATION
Il s’agit de la gestante NIGO, âgée de 24 ans, mariée, P3G4A 0+0, résidant sur l’avenue x,
commune Makiso, qui nous a consultés pour dyspnée et exagération des MAF sur une
grossesse de 30 sem. et 5 jours.
Le début de son affection remonte à il ya 2 sem. par une dyspnée d’installation progressive
sans horaire particulier, exacerbée par le décubitus dorsal et soulagée par la position assise ou
debout, pour laquelle elle a consulté le C.S BOYOMA où elle a bénéficié d’un traitement dont
elle ignore la nature et la posologie sans succès, au contraire, 3 jours après, il s’est ajouté une
accentuation des MAF.
ATCD :
CA :
Notion de l’OMI.
EPG :
EG conservé ;
Poids=66kgs ;
EXAMEN OBSTETRICAL :
HU : 40 cm
C.U : absentes
Position : imprécise
Présentation : imprécise Au TV :
H2 : Grossesse gémellaire;
H3 : Macrosomie ;
H4 : Grossesse molaire ;
H5 : Myome et grossesse
CAT :
Hospitalisation
Echographie ;
Traitement :
Etiologique
NB : La ponction doit être echoguidée pour éviter de piquer les membranes (fœtus) ou de
léser le placenta ; trans-abdominale à l’aide de grosse aiguille.
QUESTIONS.
1. Définir l’hydramnios.
R/ c’est la quantité du LA au-delà de 2L. Lorsque la quantité du LA est comprise entre 1 à 2L,
on parle de l’excès du LA.
3. Etiopathogénie de l’hydramnios.
Chorio-angiome
Gros placenta.
Fœtales :
Poly-malformations.
Anencéphalie.
Interrogatoire :
Douleur lombo-abdominale ; Volume exagéré de l’abdomen ;
Insomnie OMI avec godet
Malaise constante ; Vomissement
Dyspnée Exagération des MAF.
Examen physique :
Tachycardie et Tachypnée
HU : 40-45cm
Palpation :
Abdomen surdistendu
Signe de Glaçon ++ ;
Hydramnios aigu : >10L de LA, intervient entre le 4 ème et 6ème mois de la grossesse ; les
signes fonctionnelles et généraux prennent le caractère de gravité.
Hydramnios chronique : survient dans les 3 derniers mois. Il est insidieux sans
manifestations fonctionnelles évidentes.
Hydramnios aigu :
R/ RAPE, maintient les doigts à travers le col pour modérer la sortie du liquide. Le fœtus est
de petit volume.
R/ étiologique.
Hydramnios chronique :
Pendant la grossesse :
Pendant la délivrance :
9. Complications d’hydramnios.
Présentation vicieuse ;
DPPNI ;
RPM.
Mortalité maternelle ;
choc splanchnique.
10. Comparaison :
Paramètres Hydramnios aigu Hydramnios chronique
Quantité du LA ≥5 L 2à5L
Fœtales
Traitement RAPE Ponctions répétées de 100
à 200 ml par voie t rans-
abdominale ;
Administration de
l’indométacine (indocid)
25mg S/ 3x/j avant 32 SA ;
Accouchement : RAPE ;
Délivrance artificielle en
cas de rétention
placentaire ;
Utérotoniques après
l’accouchement.
OLIGOAMNIOS
1. Définition : c’est la quantité du LA < 250 ml entre la 20ème et 40ème SA, les membranes
étant intactes.
2. Etiopathogénie :
Malformations rénales :
congénitaux
Oblitération de l’urètre.
Hypoplasie utérine ;
Dépassement de terme ;
Conséquences fœtales :
Hypoplasie pulmonaire ;
Conséquences obstétricales :
Présentation de siège ;
Dystocie dynamique ;
Mortalité périnatale ;
4. Traitement.
PROCIDENCE DU CORDON
1. Définition : c’est la chute du cordon devant la présentation après la rupture des
membranes ou de la poche des eaux.
2. Etiologies :
Causes maternelles :
bassin rétréci ;
tumeur prævia ;
Causes fœtales :
Présentation vicieuse ;
Petit fœtus.
Causes annexielles :
PPV ;
Causes iatrogènes :
Macrosomie ;
Hydramnios ;
A. GROSSESSE GEMELLAIRE.
1. Définition : c’est le développement simultané de 2 fœtus dans la cavité utérine.
2. Etiologies :
Facteur racial : plus chez les noirs et rare chez les japonais.
Deux ovocytes II sont fécondés en même temps par deux spermatozoïdes différents donnant
lieu à des faux jumeaux, de sexe généralement différent et ayant le patrimoine héréditaire
différent.
Bi-amniotique et bi-chorial ;
Elle est le résultat de fécondation d’un ovocyte par un seul spermatozoïde ; il en résulte des
vrais jumeaux de même patrimoine génétique, absolument identiques et toujours de même
sexe et ayant des similitudes des signes anthropologiques (GS, emprunte digitale, forme du
papillon de l’oreille, et du triangle lumineux du tympan…).
Interrogatoire :
Examen physique :
Signes d’hydramnios ;
Examen para-clinique :
Au-delà de la 12ème SA on met en évidence deux identiques : deux coupes céphaliques, deux
coupes abdominales, parfois une membrane séparation ; B-HCG très élevé.
5. Diagnostic différentiel.
Au premier trimestre :
Grossesse molaire,
Myome et grossesse ;
Kyste et grossesse.
Myome et grossesse ;
6. Durée et surveillance :
Pour éviter tout problème à la naissance, il faut déclencher le travail après 38 SA.
7. complication :
Complications maternelles
Syndrome vasculorénaux
Complications ovulaires :
Prématurité ;
RCIU ;
PPV.
b) Complications spécifiques :
Evanescence d’un jumeau : c’est la perte d’un fœtus d’une grossesse gémellaire avec
dissolution survenant souvent entre 10 et 14SA
8. Accouchement Gémellaire
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L’accouchement gémellaire peut se dérouler par voie basse, en dehors des situations
particulières, il est caractérisé par la fréquence de la dystocie dynamique et les voies
d’accommodation.
Il se déroule en 4 temps :
2ème temps : temps de repos : pendant cette période il faut rompre la poche de J2 et
préciser sa présentation ;
Utérus cicatriciel ;
Collision ;
Mole complète ;
Mole partielle ;
La mole complète :
3. Etude clinique :
Signes fonctionnels :
Métrorragies sans causes apparentes survenant au cours de 2ème, 3ème et 4ème mois de
la grossesse, à répétition d’abondance croissante et mêlé d’écoulement séreux et
des pertes à type sépia : irrégulières, non amendés par le repos.
Nausée ;
Sialorrhée ;
Vomissement ;
Subictère ;
Insomnie ;
Agitation ;
Vertige ;
Signes physiques :
Utérus mou, plus gros par rapport à l’aménorrhée, de volume variable d’un
jour à un autre (utérus en accordéon) ;
Examens paracliniques.
Echographie : montre une cavité utérine trop grande et remplie de multiple zones
anéchogène séparées par des plages échogènes rappelant le nid d’abeilles ou des
flocons de neige.
Dosage des gonadotrophines chorioniques (HCG) urinaires montre des taux supérieurs
à 500000 UI ;
Etiopathogénie :
Age : 35 ans
Carence en vitamine A.
Evolution de la grossesse molaire : la mole est généralement expulsée vers le 4ème mois.
Complication :
Métastases molaires ;
Chorio-carcinome ;
NB : CHORIO-EPITHELIOMA
1. Définition : c’est une tumeur maligne du placenta développé au dépend du chorion et
envahit l’organisme maternel, survenant après une grossesse molaire ou après un
avortement ou un accouchement normal.
2. clinique :
Amaigrissement, anémie ;
Utérus est gros, trop mou avec un col parfois ouvert (dilaté) ;
4. traitement :
Radiothérapie ;
Accouchement difficile ;
Repos au lit ;
Progestérone et antispasmodiques<.
Accouchement prématuré ;
Hypotrophie fœtale ;
Après l’accouchement :
Accidents de la délivrance ;
Rétention placentaire ;
Incarcération ;
Phlébite.
R/ C’est lorsque dans les derniers mois de la grossesse, le sac membraneux intact contient
moins de demi litre de LA.
La quantité de LA <250ml entre 20 Ŕ 40ème semaine avec les membranes étant intactes (pour
KOMANDA).
2. Etiologies d’oligoamnios ?
R/
Production insuffisante de LA ;
MAF douloureux ;
Utérus étroit, non évasé vers le fond semblant trop petit pour l’age de la grossesse, mal
dépressive au palper ;
Amnioscopie
Objectivent la quantité minime de LA, on aura :
Echographie
rares et étroites ;
R/
Gène d’accommodation :
Bassin rétréci ;
Gémellité ;
Hypotrophie fœtale ;
PPV ;
Multiparité ;
Hydramnios ;
Etc.
R/
Macrosomie ;
Hydramnios ;
Gémellité ;
Multiparité ;
Grossesse molaire au T1 ;
Erreur de terme ( de l’AG).
A. Grossesse gémellaire
Interrogatoire :
Notion d’aménorrhée ;
Examen physique :
Abdomen surdistendu ;
2 foyers de BCF ;
Paraclinique :
Echographie ;
Radiographie.
B. Macrosomie
Interrogatoire :
Notion d’aménorrhée ;
Examen physique :
Abdomen surdistendu ;
V. MENACE D’AVORTEMENT
Mme BASOMBOLI, 22 ans vous consulte pour douleur de bas ventre et métrorragies. DDR le
06/01/2011. A votre examen, le col est long, ferme et fermé. L’utérus augmenté de volume
comparable à une orange. Quelle est votre CAT ? Date de consultation : le 29/03/2011.
RESOLUTION
DDR : le 60/01/2011
AG : 31-6/01
28/02
22/03
75 jours.
75 jours/7=10 SA + 5 jours.
NB : si c’était une grossesse molaire, le volume utérin devrait être plus que la normale.
Contrairement à la grossesse ectopique dont le volume utérin est plus petit par rapport à l’AG.
PRESENTATION.
Le début de son affection remonte à ce matin vers 6 heures par des douleurs hypogastriques
intermittentes et rythmées accompagnées des métrorragies minimes pour les quelles elle a
reçu en automédication la papavérine sans succès. Vu la persistance de ces symptômes, elle a
décidé de consulter les CUKIS, département de G-O pour une MPEC.
ATCD :
P0G1A0+0 ;
TP : le 13/10/2011.
CA :
Pollakiurie ;
EXAMEN ABDOMINAL :
Col cyanosé ;
Sang ex-utéro
TV/palper :
Signe de noble ++ ;
Signe de Hegar ++ ;
CONCLUSION : il s’agit d’une menace d’avortement sur une infection urinaire sur une
grossesse de 10 SA et 5 Jours.
CAT :
Hospitalisation ;
Labo :
Urines : séd. , alb. , sucre ;
Echographie ;
Traitement : Tocolyse
QUESTIONS
1. But de CPN au 1er trimestre.
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R/
R/ c’est l’interruption de la grossesse avant l’âge de viabilité fœtale qui est de 6 mois
chez nous et de 22 semaines selon l’OMS, c.à.d. avant 180 ème jour de la grossesse
(=28semaines ou 6 mois révolus) date à partir de laquelle l’enfant né vivant est
présumé pouvoir se développer et vivre jusqu’à un âge avancé.
ii. Avortement eugénique : destiné à expulser un fœtus reconnu d’être porteur d’une
tare génétique ou congénitale.
iii. Avortement sélectif : qui consiste à éliminer in utéro quelques embryons en cas
de grossesse multiples.
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• Causes maternelles
• Causes ovulaires
• Causes iatrogènes
Causes maternelles Causes ovulaires Causes iatrogènes
Générales : Grossesse cornéaire Contraception orale ou par
Infections aigues : paludisme, (angulaire) ou DIU ;
grippe, varicelle, hépatite. isthmique ; Amniocentèse ;
Infections chroniques : listériose, Grossesse gémellaire ; Biopsie trophoblastique ;
rubéole, chlamydiose, CMV, herpes, Grossesse molaire ; Chirurgie sur
mycoplasma, syphilis, VIH. Hydramnios ; grossesse ;
Médicaments :
Misoprostol ;
Clinique :
TYPES SIGNES CLINIQUES
1. Menace d’avortement Douleurs abdomino-pelviennes légères ;
Métrorragies minimes ;
Retard des règles ou aménorrhée ;
Un col long et fermé et un utérus
augmenté de volume
proportionnellement à l’aménorrhée,
parfois contracté.
3. Avortement réalisé :
Avortement complet ou Métrorragies minimes ; douleurs
total ou pelviennes légères, produit de conception
abortus in toto expulsé dans un sac intact ;
Col fermé et l’utérus de volume inférieur
à l’aménorrhée
Métrorragies abondantes ;
Avortement complet Expulsion partielle du
produit de
conception ;
Douleurs pelviennes vives ;
Col dilaté et utérus de volume inférieur à
l’aménorrhée.
4. Avortement manqué = trainant = missed Disparition des signes sympathiques de la
abortion = grossesse arrêtée grossesse
Métrorragies minimes, irrégulière faites
de sang noirâtre
Col fermé
Utérus de volume inferieur
à l’aménorrhée
Négativité de test de grossesse au delà de
8 jours de mort de l’œuf
L’échographie met en évidence un sac,
atone, vide d’échos embryonnaires (l’œuf
clair). De 10 semaines et 6 jours : sac
gestationnel sans échos embryonnaires
avec de microhématomes autour.
TRAITEMENT.
En cas de menace d’avortement :
Hospitalisation ;
Repos au lit ;
Si l’œuf est viable, administrer les produits suivants :
Progestérone (à éviter au 1er trimestre) ;
Antispasmodiques (baralgine, papavérine, buscopan, spasfon) ;
Sédatifs (diazépam) = repos psychique ;
ATB ;
Traitement étiologique (ex antipaludéens).
En cas d’avortement en cours u imminent ou inévitable :
Hospitalisation ;
Avant deux semaines : curetage instrumental ou par aspiration manuelle
intrautérine ;
ICI
Traumatisme
cervical
DIAGNOSTIC
ANAMNESE
- Survenue d’au moins 3 avortements
- Maladies chroniques
- Ici : avortements tardifs successifs, rapides,
indolores, peu hémorragique
- Après accouchement de fœtus gros ou petits, de curetages ou
dilatations cervicales intempestives ou mal exécutés.
• Examen clinique : met en évidence des signes des maladies métaboliques ou
infectieuses chroniques, une déchirure du col, malformation utérine
• Examen complémentaire :
Courbe de température basale ;
Biopsie de l’endomètre, bilan hormonal, sérologie des infections
chroniques, vitesse de sédimentation des GR, NFS, GS ; hystérographie,
calibrage à la bougie d’hegar.
TRAITEMENT : causal par exemple béance du col : faire le cerclage du col (12ème22ème
semaine) ou la trachélorraphie.
Béance traumatique : elle est due à la rupture du sphincter de l’orifice interne du col
au cours de l’accouchement d’un gros fœtus ou d’un petit fœtus s’expulsant
rapidement comme un obus ou lors de forçage instrument du col par des bougies
métalliques.
Béance spontanée ou congénitale : en cas d’hypoplasie du sphincter de l’orifice
interne du col.
Béance fonctionnelle : survient sans raison apparente au cours de la grossesse.
ANAMNESE :
ATCD :
Avortements successifs,
Notion de curetage
Accouchement d’un gros fœtus ou d’un petit fœtus.
EXAMEN CLINIQUE PENDANT LA GROSSESSE
Au spéculum : poche des eaux bombant à l’orifice externe du col ou dans le
vagin évoluant inexorablement vers la RPM
Au TV/P : l’orifice interne du col laisse passer le doigt qui accède au pole
membraneux.
EXAMEN CLINIQUE EN DEHORS DE LA GROSSESSE
Au TV/Pet au spéculum : on découvre une lésion traumatique de l’orifice
externe du col.
Lors que le calibrage aux bougies de Hegar est réalisé : passage de la bougie n°
8 se fait sans résistance alors que l’orifice normal du col n’admet guerre la
bougie n° 3.
L’hystérographie visualise un élargissement du défilé cervico-isthmique sur
toute sa hauteur sans limite nette avec la cavité utérine
L’ultrasonographie visualise anormalement la défilé cervico-isthmique.
Conditions :
- Faire l’échographie pour se rassurer de la vitalité de l’œuf
- Donner les antispasmodiques
- Donner l es ATB locaux (ovules pour désinfecter le vagin)
Technique :
- Placer une perfusion de 1L du S.G 5%, y mettre 80mg de Diazépam à
faire couler pendant 24h
- Entrez en 12heures et y sortez
- Entrez légèrement au dessus de 9heures et sortez au dessous puis
entrez à 6heures et sortez
- Entrez légèrement en dessous de 3heures et sortez au dessus Les
vaisseaux passent par 9h et 3h
- Donnez la progestérone 1 amp de 25mg, 2fois une ampoule par jour
pendant 3 à 5jours
- Utiliser le fil non résorbable
- L’ablation se fait à la 36e semaine sauf s’il y a rupture prématuré des
membranes, on le fait directement
Au 1er trimestre :
Au 2ème trimestre :
Accouchement prématuré ;
MFUI ;
Accès fœtaux in utero ; RCIU.
Pendant le travail :
Accouchement rapide dans les formes aigues ; Inertie utérine dans les formes
chroniques.
Après l’accouchement :
3. Etiologies : deux groupes des causes vont contribuer à ce retard de transport de l’œuf.
Causes tubaires : 8 causes :
Infections tubaires (salpingite), surtout à chlamydia ;
Malformations tubaires : trompes tortueuses ;
Endométriose tubaire ;
Tumeurs intra et extra-tubaires ;
Adhérences tubaires externes et internes ;
Présence d’un corps étranger dans la trompe (caillot de sang,
mucosités) ;
Spasme tubaire d’origine psychosomatique (crainte de la grossesse,
rapport illégitime) ;
L’œuf mal nourri par muqueuse inadaptée se décolle . Des suffusions hémorragiques se
produisent et le sang s’échappe dans la cavité abdominale par l’ostruim abdominale et dans la
cavité utérine par l’ostruim uterun um, l’œuf décollé meurt et est expulsé dans la cavité
abdominale : hémorragie intra péritonéale d’importance variable .
L’hematosalpinx
L’œuf se décolle tôt et se dissout. Une hémorragie de peu d’importance s’enkyste dans la
trompe.
- Avortement tubaire
- Rupture tubaire
- Momification du fœtus ; elle a lieu en cas de grossesse tubaire avancée (3-4 mois) et non
reconnue
6. Etude clinique
1° De la grossesse tubaire débutante (GEU non rompue)
A . La symptomatologie :
- Triade fonctionnelle :
• Retard des règles
• Douleurs pelviennes ( unilatérales à irradiation anale, lombaire ou
scapulaire)
• Métrorragies(minimes de sang brunatre ) - Autres signes fonctinnels :
• Signes sympathiques de la grossesse
• Lipothymies
• Etat syncopal
• Elimination de la caduque
B . Examen clinique
RESOLUTION
DDR : 02-08-2010
►31-2=29+30+31+30+31+31+28+24=234 jours
234: 7= 33 semaines + 3jours
►AG=33semaines et 3jours.
PRESENTATION
Le début de son affection remonte à hier vers 9h par une hémorragie génitale faite
de sang rouge vif, sans horaire particulier (capricieuse), récidivante et indolore pour laquelle
la gestante n’a rien pris comme médicament. Vu la persistance de ces symptômes, elle décide
de consulter les CUKIS, dpt G-0 pour une MPEC
ATCD :
- P6G7A0+0 ; DE = 1 année
- DDR : 02-08-2010, TP : 09-05-2011
- Elle n’a pas suivi les CPN CA :
- Vertiges
- MAF sont présents
EPG : EG conservé, poids=76kg, Taille=1,67m. Les CPC et CBA ; les SV sont dans les
normes. Le reste de l’EPG est sans particularité.
EXAMEN OBSTRICAL :
- H-U : 29cm
- C.U : absentes, utérus parfaitement relâché,
- Position : I
- BCF : perçus au quadrant inférieur gauche et comptées à 142 bpm - TV/palper :
• Le col n’est pas effacé ni dilaté
• SIGNE DE MATELAS +
• Le doigtier est souillé de sang rouge.
CAT :
- Hospitalisation
- Repos absolu au lit
- Labo : Hb d’urgence, GS, Rh
- T3 : R/ Tocolyse (salbutamol amp. 0,5mg) S/5amp dans500ml de SG 5%
QUESTIONS
1. Définir le placenta prævia (PPV)?
R/ c’est une insertion anormalement basse du placenta sur le segment inférieur en partie
ou en totalité entrainant des complications hémorragiques. S’il n’ya pas des
complications hémorragiques, on parle de PLACENTA BAS INSERE
NB : Placenta prævia, c’est toujours au T3,pas avant 22 semaines car c’est au 3ème
trimestre que se forme le segment inferieur.
2. Etiologies du PPV ?
R/ la cause réelle est inconnue mais il existe des facteurs favorisants, à savoir :
• Multiparité ;
• Intervalle inter génésique court ;
• Utérus cicatriciels (césarienne) ;
• Manœuvre endo-utérine ;
• Gémellité ;
• PPV antérieur ;
• Malformation utérine (hypoplasie endométriale) ;
• Age maternel ≥ 35 ans ; Fibrome utérin ; Race noire.
3. Peut-on avoir de PPV et DPPNI ?
R/ En cas de césarienne, il y a formation des néo vaisseaux au niveau de la cicatrice qui attire
l’œuf à cet endroit qui est très fertile.
R/
Antécédents majeurs :
- Multiparité supérieure ou égale à 4
- PPV antérieur ;
- césarienne antérieur
- Curetage abortif abrasif antérieur
- Synéchie partielle du fond utérin
- Saignement capricieux au cours de la grossesse actuelle. Antécédents mineurs :
- Intervalle inter génésique court : c’est-à-dire multiparité sans respect d’intervalle
intérgenesique
- Antécédent de la grossesse gémellaire
- Infection sévère de l’endomètre
- Utérus cicatriciel : toute intervention chirurgicale sur l’utérus qu’ill s’agisse d’une
myomectomie ou même de la réparation
PRONOSTICS
MALAW I :
- Possibilité rétraction placentaire (98%)
- Saignement capricieux rares
- Mortalité maternelle et périnatale nulle
- Surveillance thérapeutique assez aise
MALAW II
- Possibilité de rétraction placentaire (52%)
CCL : si le diagnostic précoce ; surveillance aise. Les échecs les plus trois sont rares
MALAW III
- Possibilité de rétraction placentaire (33%)
- Saignement capricieux très fréquent surtout pendant la grossesse
- Rupture prématuré de membrane et infection maternelle néonatale très élevée
- Mortalité maternelle parait élevée (1 et 3%)
- Surveillance thérapeutique armé
- Mortalité périnatale très élevée avoisinant 100% dans le même groupe
de l’âge de la grossesse ;
du degré de dilatation du col,
de la viabilité fœtale
et de l’importance de l’hémorragie a) PENDANT LA GROSSESSE :
L’hémorragie modérée,
le col ferme et les membranes intactes,
grossesse de moins de 36 semaines, CAT :
o expectative et la surveillance en milieu hospitalier ; o repos absolu au lit et
tocolyse par les B-mimétique (pré-par). o Le traitement général consiste à
réparer la spoliation sanguine par transfusion du sang. Si échec, en recourt à
la césarienne : hémorragie importante ou à répétition
b) PENDANT LE TRAVAIL
• Dans les placentas non recouvrant :
o la rupture des membranes larges est le temps premier et souvent suffisant
du traitement car la compression placentaire par la tête fœtale et évolution du
travail jusqu’à l’accouchement.
o Rupture des membranes inefficaces, placenta non recouvrant : césarienne car
persistance de l’hémorragie ;
• En cas de placenta prævia recouvrant : on recourt à une césarienne d’emblée.
• La délivrance artificielle sera pratiquée s’il se produit une hémorragie même
modérée et donner les utéro-toniques à fortes doses (ex. ergométrine 0,5mg IV) pour
une bonne hémostase.
R/ a. Signe de matelas : perception au niveau d’un cul-de-sac latéral d’une masse spongieuse
entre la présentation et les doigts vaginaux, quand le placenta est non recouvrant.
b. signe la masse charnue : perception du placenta dans le canal cervical pendant la dilation
►diagnostic de PP recouvrant
R/ Complications maternelles :
- Anémie ;
- Choc ;
- Mort maternelle.
Complications fœtales :
- Souffrance fœtale aigue ;
-Souffrance fœtale chronique ►hypotrophie ; - Accouchement prématuré avec ses
complications ; - Mort in utero.
12. Mécanisme par lequel le PPV entraine une hypotrophie et une souffrance fœtale ?
R/ c’est le fait que le segment inférieur est moins vascularisé d’où mauvaise irrigation du
placenta.
• Cancer du col ;
• Polypes cervicaux ;
• Cervicité chronique
EN DEBUT OU AU COURS DU TRAVAIL
1. Perte du bouchon muqueux ;
2. Causes cervicales ;
3. PPV ;
4. DPPNI (décollement placentaire prématuré non inséré)
5. Rupture d’un vaisseau prævia (hémorragie de BENKISER) ;
6. Rupture utérine en cours de travail
NB : rupture d’un vaisseau prævia c'est-à-dire déchirure d’un vaisseau du cordon dont
l’insertion est vélamenteuse ou du pédicule d’un cordon aberrant.
DPPNI :
• Interrogatoire : douleurs abdominales S/f de coliques, permanentes qui précédent une
hémorragie génitale faite de sang noirâtre ; Examen Physique :
- Hypertonie utérine ;
- BCF dans la plupart de cas absent ;
- HTA,…
RUPTURE UTERINE
• Pré-rupture : douleur abdominale permanente utérus à sablier (hypertonie de
l’utérus)
• Rupture proprement dite :
- Douleur en coup de poignard ;
- Sensation de l’eau chaude qui coule dans la cavité abdominale
- Signes de choc : PA basse, FC et FR élevée, pouls filant, petit et bondissant,
transpiration profuse, froideur des extrémités.
- Palpation des parties molles fœtales sous la paroi abdominale ;
- Hémorragie peut s’extérioriser à travers la vulve faite de sang noirâtre et incoagulable.
15. Anapath du PPV ?
R/ le PPV est souvent mince et étalé, il est le plus souvent le siège d’un hématome
retroplacentaire (risque X25) ;
R/ Anamnèse :
- Métromorragies indolores : sans cause apparente, sans horaire particulier, elle est
faite de sang rouge franc à répétition, survenant à partir de la 28ème semaine.
- Douleurs pelviennes : apparaissent en cas de décollement placentaire ou au début du
travail.
- Notion de saignement au 1er ou 2ème trimestre.
EPG :
- E.G : altéré;
- Pâleur conjonctivale ;
- Les SV : hypotension artérielle, pouls accélérés. Examen obstétrical :
L’examen de l’abdomen : -
Palpation :
o Utérus relaché ;
o Présentation haute, mal accommodée, refoulée en avant en cas de placenta
postérieur, mieux perçue latéralement en cas de placenta antérieur et engagée
dans les formes mineures.
- Auscultation : perçoit souffle placentaire en cas de placenta antérieur et les BCF
mieux perçus dans les quadrants supérieurs.
Au spéculum : l’examen au spéculum est dangereux et doit être évité, il est réalisé
dans le but d’éliminer une cause locale de saignement.
Le TV/P : doit être effectué prudemment il se fait à travers les culs de sac vaginaux ;
pour rechercher le signe de matelas et détermine la longueur et le degré d’ouverture
du col. Le TV intra cervical : est à proscrire, il doit se faire lorsque la salle
d’opération est prête, il met en évidence de masse charnue et détermine le type de
placenta.
L’échographie : elle se fait vessie pleine :
R/ non, parce que le segment inférieur se forme au 3ème trimestre (à partir de 22ème semaines de
grossesse).
- traumatisme abdominal ;
- tabagisme, alcool ou drogues chez la mère ;
- multiparité et l’âge maternel avancé ;
- cordon ombilical court ;
- décompression utérine rapide (par exemple RPM, évacuation rapide du LA en cas
d’hydramnios, accouchement du 1er jumeau) ;
- thrombophilie ;
- carences en fer et en acide folique ; - césarienne antérieure ;
- causes idiopathiques.
3. Anapath du DPPNI
• une cupule sur la face utérine du placenta allant de 3cm à la totalité de surface
placentaire ;
• un tassement et un aplatissement du tissu villeux ;
• un hématome situé entre le placenta et la paroi utérine ; le degré de détachement ou de
décollement déterminera d’incidence sur le fœtus ; l’atteinte fœtale ainsi que la CAT
dépendra du degré de décollement du placenta.
DEGRE D’ATTEINTE FŒTALE ET CAT EN FONCTION DU TYPE DE
DECOLLEMENT PLACENTAIRE
TYPE DE ATTEINTE FOETALE CAT
DECOLLEMENT
PLACENTAIRE
Décollement placent. léger Signes de décollement sans Déclencher le W si fœtus
atteinte fœtale mature
Décollement placent. Signes de décollement avec Césarienne
Modéré atteinte fœtale FC fœtale
atypique ou anormale
Décollement placent. grave Signes de décollement et Déclencher l’accouchement :
mort fœtale large RAPE. Surveillance
Ces lésions se résument sous forme d’apoplexie elles se présentent comme suit :
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5. ETUDE CLINIQUE
8. EVOLUTION DE LA DPPNI
La guérison survient après un accouchement rapide aidé par la RAPE
La délivrance est rapide accompagnée d’une abondante émission des caillots sanguins
En absence de traitement convenable, il y a altération de l’E.G. et mort maternelle.
9. LES COMPLICATIONS DE DPPNI
Hémorragie par afibrinogénémie
Nécrose corticale du rein et la mort par anurie.
10. PRONOSTIC
Maternel : mort exceptionnelle, si bonne prise en charge
Fœtal : souvent mauvais, mort fœtale.
11. TRAITEMENT DU DPPNI.
Traitement général :
Abord veineux
Etude des éléments biologiques de coagulation
Transfusion du sang frais en cas d’hémorragie abondante et d’anémie
Surveillance des signes vitaux et de la diurèse Traitement obstétrical :
Si le fœtus est vivant : césarienne
Si le fœtus est mort : RAPE
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Un vasa prævia est souvent associé à une insertion vélamenteuse du cordon, il peut aussi
être associé fréquemment aux grossesses gémellaires, à un placenta se trouvant dans la
partie inférieure d’un lobe succenturié.
D. RUPTURES UTERINES
1°. Définition : c’est la déchirure de la paroi utérine survenant au niveau du corps et du
segment inférieur pendant la grossesse ou le travail exclure les déchirures du col et les
perforations utérines post abortives.
3°. Clinique :
Formes sous/péritonéales
Formes compliquées avec ruptures prolongées dans le vagin ou vers la
vessie.
Traitement :
- Prophylactique :
o Accouchement dirigé et assister la parturiente o Faire un bon
usage d’ocytocine o Bonne prise en charge aux parturientes avec
utérus cicatriciel.
- Curatif : chirurgie o Suture des déchirures récentes, franches des primipares et
des femmes avec désir de maternité ;
o Hystérectomie : déchirures anciennes, délabrées, infectées,
multipares.
- Causes fœtales :
o Hypotrophie fœtale o Malformation fœtale o Post maturité o
Fœtus d’une grossesse à risque : diabète, incompatibilité rhésus.
- Causes maternelles :
o Le syndrome vasculorénal (SVR)
o Toute pathologie maternelle perturbant la
vascularisation foetoplacentaire.
Diagnostic clinique de SFA :
- Emission de méconium : L.A vert foncé
- Tachycardie ou bradycardie entre les contractions utérines.
CAT en cas SFA :
- Il faut instaurer la surveillance des BCF, en cas de bradycardie, doser le PH
sanguin capillaire fœtal et s’il est inférieur 7,20 : césarienne.
- La durée d’expulsion limitée si l’accouchement par voie basse est possible
DYSTOCIE OSSEUSE
1°. Définition : c’est un défaut de progression du travail du à un obstacle en rapport avec le
bassin osseux.
2°. Etiologies :
Bassin limite
Fœtus trop gros
3°. Diagnostic clinique : le travail est lent et caractérisé par les signes suivants
Douleurs lombaires intenses,
Agitation, angoisse
Les contractions subintrantes, sans relâchement
Signes de pré- rupture (anneau de bandl frommel=le corps utérin se rétracte et
l’utérus prend la forme d’un sablier)
Présentation haute (reste élevée)
Apparition d’un œdème du col Arrêt secondaire de la présentation.
Pelvimétrie externe
Pelvimétrie interne : diamètre retro-pubien (PRP) et Diamètre transverse médian (TM)
Radiopelvimétrie.
5°. Traitement :
DYSTOCIE DYNAMIQUE
1°. Définition : ce sont des anomalies fonctionnelles des contractions utérines et de la
dilatation.
5 catégories d’anomalies :
4°.CLINIQUE :
b). En cas d’anomalies primitives : le seul signe majeur est la lenteur ou l’arrêt de dilatation.
Mme PAULINE vous consulte pour galactorrhée et disparition des MAF. DDR :
20.07. 2010. A votre examen, la pression artérielle 160/110 mm Hg, H.U :30 cm, BCF : non
perçus. Complétez l’observation et prenez-la en charge. Date de consultation : 29/03/2011.
RESOLUTION
DDR : 20/07/2010. AG : 31-20=11+31+30+31+30+31+31+28+29=252 jours.
►252/7 jours= 36 semaines d’aménorrhée.
PRESENTATION
Il s’agit de la gestante PAULINE, âgée de 21 ans, mariée, P0 G1A0+0, habitant sur la 13ème AV.,
C/TSHOPO, qui nous a consulté pour galactorrhée et disparition des MAF sur une grossesse
de 36 semaines.
HMA : le début de son affection remonte à il y a 1semaine par des céphalées frontales
invalidantes et pulsatiles accompagnées des troubles visuels sous forme de phosphènes pour
lesquels elle a consulté le C. S. UMOJA où elle a bénéficié d’un traitement dont elle ignore la
nature et la posologie avec une légère amélioration càd les céphalées ont diminué d’intensité
et les troubles visuels ont cédé . Au contraire, 4 jours plutard, il s’est ajouté la non perception
des MAF qui sera suivie 2 jours après de l’apparition d’une galactorrhée. Raison de sa
consultation aux CUKis département de GO pour une MPEC.
ATCD :
• P0 G1A0+0
• DDR : 20/07/2010 TP : 27/04/2011
• CPN : régulièrement suivies au CS UMOJA où elle a reçu deux doses de VAT.
• La gestante n’est pas hypertendue connue ni diabétique.
• Elle ignore son GS et Rh
• Ses parents sont vivants et en bonne santé apparente sans notion d’HTA ni de
diabète.
EXAMEN OBSTETRICAL :
HU : 30 cm ; CU : absentes, expression des seins fait sourdre du lait, position Ière , BCF
négatif, présentation céphalique, vulve propre ; au TV/P :col long, mou et fermé.
CONCLUSION : MIU sur pré-éclampsie sur une grossesse de 36 semaines.
CAT :
• Hospitalisation
QUESTIONS
1. Pourquoi rechercher la notion de l’HTA et du diabète sucre ?
R/ pour la mise en évidence des pathologies vasculo-rénales.
2. Différence entre une grossesse arrêtée et la MIU ?
R/ C’est en rapport avec l’âge de la viabilité fœtale :
•
Avant l’âge de la viabilité : la grossesse est arrêtée
•
Après l’âge de viabilité : MIU ; donc, c’est la mort fœtal à partir de 28
Semaines avec rétention du produit de conception d’au moins 48H. l’OMS
parle de la MFIU à partir de 24 semaines.
3. Causes de la MFUI ?
R/
• Causes maternelles
• Causes fœtales
• Causes annexielles CAUSES MATERNELLES :
Maladies générales : o
SVR
o Diabète o Anémie sévère o
Cardiopathies o Insuffisance
respiratoire o Incompatibilité fœto-
maternelles o Infections maternelles
avec fièvres :
Aigues : paludisme, IU, listériose…
Chroniques : syphilis, rickettsioses
Intoxications : AINS après 32semaines.
Traumatisme : choc direct avec DPPNI.
CAUSES FŒTALES
Anomalies chromosomiques
Hypotrophie fœtale
Grossesse gémellaire univitelline avec déséquilibre circulatoire Grossesse
abdominale post-mature.
CAUSES ANNEXIELLES
Causes placentaires : DPPNI, PPV, infarctus placentaire, sénescence
placentaire en cas de dépassement de terme.
R/
• Echographie
Absence de l’activité cardiaque fœtale
Immobilité du fœtus A partir de 48 h :
o chevauchement des os du crane
o aplatissement et l’asymétrie de la voute crânienne
o image du crane a double contour
• Radiographie du contenu utérin :
chevauchement des os du crane
incurvation ou la courbure prononcée du rachis SIGNE DE SPALDING)
signe du fœtus volant, les os du squelette fœtal sont éparpillés avec perte de la
position de flexion
la fixité de la position fœtale
l’existence d’un halo péri-céphalique (bande claire entre le cuir chevelure et le
crane)
collapsus de la cage thoracique sous forme d’images hydroaériques dans la
région thoracique.)
• Amnioscopie contre- indiqué : si elle réalisé visualise un L.A de coloration sanglante
ou brun chocolat
• Dosages hormonaux de l’oestriol ; du prégnandiol et du HPL : montre de taux
effondrées.
• Examens à rechercher étiologique
la sérologie antisyphilitique
ECBU
Groupage sanguin et facteur rhésus
Autopsie fœtale
Caryotype fœtal
Examen anapath du placenta et des annexes
Glycémie a jeun
• Examen à rechercher de la complication de la coagulopathie :
Fibrinogène
TS et TC
Numération des plaquettes.
10. Complications de la MFIU ?
R/
4 complications majeures :
• Putréfaction : il s’agit d’une amniotite et d’une endométrite combinée lorsque
survient la rupture des membranes.
• Afibrinogénémie : c’est l’épuisement de fibrinogène avec survenue d’une
hémorragie incoagulable.
Synonymes :
o Toxémie gravidique o
Néphropathie
gravidique o Pré
éclampsie o Syndrome
vasculo-rénal
o Gestose éclamptogène
o Dysgravidie o Maladies
des hypothèses
13. Classification de l’hypertension artérielle de la Grossesse ?
a) classification du collège américain des gynécologues et obstétriciens :
Type 1 : pré éclampsie ou toxémie gravidique pure : survenue de l’HTA, albuminurie
et œdèmes, au troisième trimestre de la grossesse, chez une primipare, sans
HTAG (TA≥140/90mmhg)
Protéinurie ≥300mg/j ou 1 ou plusieurs signes suivants :
• Œdèmes d’apparition brutale
• Uricémie ≥350 micromole/l
• Transaminases, plaquettes ≤ 150000/mm3
• RCIU
3) LA PRE ECLAMPSIE SEVERE
B. GYNECOLOGIE
I. VULVOVAGINITE
Mlle SAFI vous consulte pour pertes génitales blanchâtres et prurit
vulvovaginal. A votre examen, vous avez objectivé des pertes génitales blanchâtres, épaisses,
adhérant fortement aux parois cervico-vaginales. Quelle est votre CAT ?
PRESENTATION
Il s’agit de la patiente SAFI, âgée de 23 ans, mariée, nullipare et nulligeste,
sans notion d’avortement ni de décès (PoGoAo+o) habitant sur la 1ere av. no 26 C/TSHOPO,
qui nous a consulté pour leucorrhée et prurit vulvo-vaginal.
Le début de son affection remonte à il y a 4 jours par des leucorrhées épaisses, caillotées
accompagnées de prurit vulvo-vaginal à recrudescence vespérale et nocturne pour lequel elle
n’a rien pris comme médicaments. Vue la persistance de cette gène, elle nous a consulté à ce
jour pour une meilleure prise en charge.
ATCD : - PoGoAo+o
-DDR (Ne doit pas dépasser 28 jours pour éviter le retard des règles)
- Pas de notion de multi partenariat sexuel, ni de prise d’ADO ou d’oestroprogéstatifs.
-Elle n’est pas diabétique connue.
CA : Notion de pollakiurie
EPG : EG conservé, Poids : 54 kg, Taille : 1,56m, CPC et CBA SV:
Sont dans les normes.
Reste de l’EPG : Sp.
EXAMEN GYNECOLOGIQUE
1. L’examen de l’abdomen: Sp
2. L’examen de la vulve : Nous avons objectivé un érythème au niveau des grandes et
petites lèvres et à la face interne de la cuisse.
3. Au speculum : nous avons objectivé les pertes blanchâtres, épaisses adhérant fortement
aux parois cervico-vaginales.
QUESTIONS
1. Quelles sont les origines des pertes retrouvées dans le vagin ?
R/Il existe 4 origines dont: Utérus, vagin, vulve et liquide péritonéal.
1. Utérus: glaire cervicale, secrétions endométriales
2. Vagin: transsudation vaginale, polynucléaires
3. Vulve: sécrétion des glandes de SKENE et de BARTHOLIN
4. Liquide péritonéal.
2. Quels sont les moyens de défense du vagin ? R/
• Vulve: - coaptation des lèvres, obstacle opposé à la pénétration
- La résistance naturelle
• Vulve et périnée: sécrétion d’acide undecyclique : substance fongicide produite par les
glandes apocrines.
• Vagin: - coaptation des parois du vagin
- épithélium stratifié dépourvu d’orifice glandulaire
- acidité vaginale
- flore vaginale (pouvoir antibactérien du mucus pro-utérin)
- les polynucléaires mobiles
- l’immunité acquise vis-à-vis aux spermatozoïdes
Clinique :
- leucorrhée blanchâtre ou verdâtre, abondante ou bulleuse, d’odeur fade et douloureuse
- sensation de brulure
- prurit modéré
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- dyspareunie
- troubles urinaires : mictalgie.
A l’examen de la vulve :
- œdème modéré et congestion vulvaire
- irritation de la face interne des cuisses (érythème)
- muqueuse vaginale sous-jacente rouge violacée avec piqueté rouge vif d’où d’aspect de la
peau de léopard.
Traitement :
R/Metronidazole ou METROKIN (oral ou ovule) 10 - 20j ours.
R/Nizoral (Naxogyn®) co 200mg: 1g chaque 12h.
R/Tinidazole (Fasigyn®) co 500 mg : 4 co en D.U
9. Acidité vaginale? Age et mécanisme de protection ?
R/Pendant l’enfance et la ménopause, il y a diminution de glycogène vaginal, ce qui entraine
la diminution de l’acide lactique entrainant la diminution de l’acidité vaginale. C’est le bacille
de DODERLEIN qui transforme le glycogène en acide lactique qui est à la base de l’acidité
vaginale.
Composition du liquide vaginal :
L’eau et les sels minéraux,
Les substances organiques (urée et glycogènes), Les germes :
o Non pathogènes : bacilles de DODERLEIN, Staphylocoques epidermidis,
Corynebacterium dyphteroides, o Pathogènes : Gonocoques,
bacilles de Ducrey, Tréponèmes pales, Cellules de desquamations
épithéliales.
10. Pourquoi le Candida albicans est très fréquent pendant la grossesse ?
R/Pendant la grossesse, il y a élévation de la production de la progestérone qui entraine la
prolifération de la muqueuse vaginale avec hypersécrétion de glycogènes produisant une
hyperacidité vaginale. Etant donné que le candida vit mieux dans un milieu acide, ce qui
justifie sa présence fréquente pendant la grossesse.
LEUCORRHEE
1. Définition : C’est l’écoulement non sanglant de l’appareil génital féminin se faisant par la
vulve. C’est l’un des motifs les plus fréquents des consultations en gynécologie et forme
avec les algies pelviennes et les hémorragies génitales la triade de POZZI.
2. Types :
a. Leucorrhée physiologique :
- Ne s’accompagne d’aucun trouble fonctionnel,
- Ne sent pas mauvais,
- Ne contient pas des polynucléaires, - Ne justifie aucun traitement.
Elles proviennent de :
• La desquamation vaginale : responsable de leucorrhée laiteuse peu abondante,
opalescent en période prémenstruelle.
• La glaire cervicale : secrétée par les cellules cylindriques de l’endocol qui augmente du
8ème au 15ème jour du cycle menstruel (de 28 jours) translucide cristallisant en feuille de
fougère sous l’action de l’œstrogène. Chez les patientes porteuses d’un ectropion, les
secrétions cervicales sont majorées par contact des cellules cylindriques avec l’acidité
vaginale. Elle est limpide et acellulaire.
Le vagin est un écosystème dynamique possédant 8 -10 germes vivant en équilibre. La flore
dominante est le BACILLE DE DODERLEIN qui s’appelle LACTOBACILLE tapissant la
muqueuse vaginale. Il transforme le glycogène abondant contenu dans les cellules cervicales
et vaginales en acide lactique grâce à l’imprégnation ostrogénique.
TEST DE SCHILLER : basé sur le principe selon lequel les cellules néoplasiques sont
pauvres en glycogène.
TEST A L’ACIDE LACTIQUE : basé sur le principe selon lequel les cellules cancéreuses
sont inclues en protéines.
b. Leucorrhée pathologique
• Caractère de l’écoulement
• Etat de la muqueuse rose ou rouge vif
• Congestive ou un corps étranger (coton, tampon).
3. Examen du col pour apprécier:
• Etat de la muqueuse: normale, congestive
• Ectropion
• Aspect de la glaire: limpide, louche, purulente.
4. Examen extemporané de l glaire et secrétions vaginales
5. TV (apprécier les annexes):
• Mobilisations douloureuses ou non de l’utérus
• L’utérus est fixé ou mobile
• Annexes empâtés ou douloureux
• Massage d’arrière en avant de la zone urétrale ou sous urétrale pour faire sortir du pus
au niveau de l’urètre et les glandes de Skene, si urétrite évocatrice d’une gonorrhée.
• Post hystérosalpingographie
CLINIQUE : Température : 38 Ŕ 39°C , hypo gastralgie
EXAMEN : défense hypogastrique
SPECULUM : Col, écoulement, sécrétion louche et purulente TV :
Utérus gros, très douloureux à la mobilisation et à la palpation -
Salpingite aigue.
2. Période ménopausique :
Deux problèmes:
- Ne pas confondre: leucorrhée cervico-vaginale avec hydrorrhée (écoulement d’une
pyrométrie qui est égale au cancer de l’endomètre donc écoulement abondant, purulent avec
gros utérus).
- Difficulté de l’examen : femme obèse, vagin atrophique.
Tableaux cliniques :
- Vulvo-vaginites atrophiques séniles (dues aux carences en œstrogènes) : leucorrhée+,
prurit+, dyspareunie. - Vaginites infectieuses :
Leucorrhée franchement purulente
Vagin très rouge, congestif, sensible
Rechercher le cancer du col
Rechercher le cancer du vagin.
-Persistance d’une imprégnation hormonale.
3. Chez la petite fille :
• En l’absence des signes d’imprégnation ostrogéniques. Rechercher :
-une oxyurose (Scotch test)
-un corps étranger radio-opaque
-une mycose
-une infection à germe banal
-éliminer une fuite d’urines par abouchement ectopique d’un urètre.
QUESTIONS
1. Caractéristiques des leucorrhées ?
R/1°. En cas de candidoses vulvo-vaginales :
- Candida albicans
- Candida trachomatis
- Candida pseudotrachomatis
- Candida krusei
- Candida stelléroïde.
Les leucorrhées blanches, épaisses, prenant l’aspect de lait caillé, adhérant à la paroi vaginale.
2°. En cas de vaginites parasitaires :
- Trichomonas vaginalis
- Vaginites secondaires : anaérobies, Schistosoma haematobium, oxyurose
Les leucorrhées blanc-verdâtres, abondantes, les bulles d’air et à odeur urineuse ou
nauséabonde.
3°. En cas de vaginites microbiennes : Gonococciques
Pertes vaginales verdâtres et purulentes (2-7jours après le rapport). Rougeur importante de la
muqueuse vaginale. On peut assister à une dysurie ou à une rétention urinaire. Orifices des
glandes de Skene et de Bartholin sont très congestionnés.
4°. En cas de vaginites à germes banaux :
Leucorrhées jaunes verdâtres. On a : staphylocoques, streptocoques, Proteus, Entérocoques, L.
monocytogenes, Mycoplasme, colibacilles.
I. LA STERILITE DU COUPLE
Mme AMINA, 28 ans, vous consulte pour désir ardent de maternité après 5 ans de
mariage. Elle est nullipare, nulligeste. Prenez-la en charge.
PRESENTATION
Il s’agit de la patiente AMINA, âgée de 28 ans, mariée, nullipare, nulligeste, habitant sur
l’avenue BUNIA n° 49 C/MAKISO qui nous a consultée pour désir ardent de maternité après
5 ans de mariage.
ATCDs :
- Nullipare, nulligeste
- DDR : 12-03-2011, elles ont duré 4 jrs en raison de 2 garnitures/jour
- Ménarches à 13 ans
- Notion des IST ou infections génitales à répétition non soignées - Prise (ou non) de
contraceptifs oraux. Pas de notion de kystectomie - Elle est mariée depuis 5 ans.
MARI :
- N’a pas d’enfants ou des enfants dont le dernier a … ans
- Pas de notion de la cure de la hernie, varicocèle, torsion testiculaire
- Pas de notion de la prise d’antimitotique(ou il y a prise)
- Pas de notion de stérilité dans la famille
- Le mari travaille
CA. : notion de galactorrhée bilatérale abondante
EPG : EG conservé, Poids : 60kg, Taille : 1.65 m, CPC et CBA, SV dans les normes. Le
reste de l’EPG : Sp.
EXAMEN GYNECOLOGIQUE :
- Expression des seins : fait sourdre du lait abondant de 2 cotés
- Examination de l’abdomen : Sp
- La pilosité sus-pubienne est triangulaire à base supérieure
- Au speculum : col de nullipare, rosé, pas de pertes vaginales -TV/palper :
Col long, ferme et perméable à la pulpe de doigts
Utérus de volume normal, fermé, non sensible avec mobilité conservé
Les annexes sont libres
Le doigtier est propre.
CONCLUSION : Nous avons retenu le diagnostic d’une STERLITE PRIMAIRE DU
COUPLE à investiguer. H1 : Galactorrhée OU Hyperprolactinémie CAT :
- Nous lui avons recommandé la prise quotidienne de température basale
- Rx du crane en profil
- Echographie pelvienne
- HSG
- Test post-coïtal
- Labo : dosage de la prolactine, ACTH, FSH, LH, 17 β-Oestradiol, Progestérone.
Chez le mari : Spermogramme, Spermoculture et ATB gramme.
QUESTIONS
1. Qu’entendez-vous par la stérilité du couple ?
R/On parle de la stérilité du couple lorsqu’au bout de 18 mois à 24 mois, deux personnes de
sexes différents, ayant des rapports sexuels réguliers sans notion de contraception, il n’y a pas
de grossesse. Les écoles Anglo-Saxonnes parlent actuellement de 12 mois.
• Fécondité : Probabilité pour un couple de concevoir pendant un cycle.
• Infécondité : Incapacité de concevoir.
• Fertilité : Capacité de mener à terme une grossesse.
• Infertilité : Il y a conception mais la grossesse n’arrive pas à terme.
6. Le test post-coïtal ?
R/C’est une simple évaluation de la survie des SPZ dans les mucosités cervicales juste avant
le moment de l’ovulation. Normalement, on doit voir plus de 5 -10 SPZ mobiles/champ
(grossissement X 400) dans l’endocol, 8 h environ après un rapport précédé de 3 jours
d’abstinence.
7. Comment se fait le test post-coïtal ?
R/- Le couple fait le rapport sexuel 8 h avant l’examen
-On prélève la glaire cervicale chez la femme pour étudier la vitalité des SPZ :
> 10 SPZ/champ, le test est positif > 5 SPZ/champ, le test est négatif.
8. Les différents clichés de l’HSG ?
R/1er cliché : ASP
2ème cliché : cliché de remplissage péritonéal
• Rétroversion de l’utérus.
- Salpingographie : c’est l’appréciation de la perméabilité des trompes de Fallope. On
a comme images :
• OTDB : Obstruction tubaire distale bilatérale
• OTPB : Obstruction tubaire proximale bilatérale
• OTMB : Obstruction tubaire médiane bilatérale OTPU : Obstruction tubaire proximale
unilatérale.
10. Quel est le résultat du spermogramme ?
R/Apres 3 jours d’abstinence :
-Volume : 2 - 6ml (3 ml en moyenne.) En cas de pathologie, on a une hypo ou une
hyperspermie.
-Nombre des SPZ/ml : 200-250.000.000/millimètre cube.
-Nombre des SPZ normaux : ≥ 50%
-Nombre des SPZ vivants : ≥ 50%
-pH : 5 Ŕ 8
-Mobilité à la 1ère h : 70% (50%).
Le spermogramme étudie :
-Le volume de l’éjaculat
-La morphologie des SPZ -La
concentration des SPZ -La
mobilité des SPZ.
11. Types de stérilité féminine ?
R/Deux types : Primaire et Secondaire
Stérilité primaire : celle survenant chez une nulligeste sans notion de contraception. Elle
peut être d’origine : 1°. Congénitale :
-Aplasie ovarienne bilatérale
-Syndrome de TURNER
-Syndrome de ROKITANSKY KYSTER : Absence de l’utérus
-Endométriose
-Dystrophies ovariennes (STEIN LEVANTHOL ET OVAROSE SCLEROKYSTIQUE).
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Examen locorégional :
Inspection : pour une inspection des quadrants internes, les bras doivent rester pendants
tandis que pour les quadrants externes, les bras doivent être soulevés.
- rechercher la symétrie (le sein gauche est plus volumineux que le droit à cause de la
vascularisation) - le volume (voussure) - la rétraction
- l’aspect de la peau d’orange
-l’ulcération
-la cicatrice, la circulation collatérale.
La palpation : se fait avec la main posée à plat pour écraser les seins contre les grilles
costales. On recherche :
- la sensibilité, la consistance (élastique ou non), la présence d’une masse.
S’il y en a :
Localisation au niveau de quel quadrant ?
Forme (arrondie, ovalaire,…)
Diamètre
Consistance
Surface ou régularité
Sensibilité
Nombre
Fixité ou mobilité par rapport au plan cutané ou superficiel et au plan profond.
Exprimer les seins à la recherche d’un écoulement lactessant ou colostral (galactorrhée) ou
sanguinolent.
Palper les aires ganglionnaires
Examens para cliniques :
-Echographie à la recherche d’un kyste du sein : lacune vide d’échos avec un renforcement
postérieur
-Mammographie
-Biopsie par forage -Thermographie
-Galactographie (surtout en cas d’écoulement mamelonnaire) -Ponction
(examen cytologique).
15. C’est quoi la galactorrhée ?
R/C’est l’écoulement d’un liquide lactessant ou colostral en dehors de l’allaitement par le
mamelon.
mastose
chronique
-maladie de
Reclus
17. Para clinique en cas de galactorrhée ?
R/- Rx du crane centrée sur la selle turcique (recherche d’une section de la tige pituitaire) -
Dosage de la prolactine.
18. Traitement de la galactorrhée ?
R/Il est étiologique. Dans tous les cas on peut donner :
R/PARLODEL (Bromocriptine) Co 2,5mg S/2X1co/j pendant le repas.
Conséquences : - règles
- conception involontaire.
D’où inhibition de la prolactine.
19. Quels sont les effets de la prolactine ?
R/- Mammotrope (développement des seins)
- Lactotrope (sécrétion lactée)
- Gonadotrope (au niveau des gonades).
20. Comment interpréter la courbe de température basale ?
R/-Une courbe normale doit être bi phasique, ce qui signifie qu’il y a eu ovulation -
Une courbe monophasique signifie que le cycle est anovulatoire.
21. Quel est le traitement de la stérilité ?
R/Il est étiologique.
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PRESENTATION
Il s’agit de la patiente YUMA, âgée de 32 ans, célibataire, nullipare, nulligeste,
habitant sur l’avenue KIWELE n° 54 C/MAKISO, qui nous a consulté pour des règles
abondantes et prolongées depuis 5 cycles.
Le début de son affection actuelle remonte il y a une semaine par des règles abondantes et
prolongées, de douleur hypogastrique s/f de pesanteur pour lesquelles elle n’a pris aucune
médication.
Vu la persistance de ces symptômes, elle décide de consulter les CUKIS, Dprt de GYNECO
pour une MPEC.
ATCD : PoGoA+o
-DDR : le 01/04/2011 en cours, en raison de 4 garnitures/jour avec caillots. Les avant
dernières règles ont durée 7 jours en raison de 4 garnitures/jour.
- Pas de notion de prise des contraceptifs oraux
CA : -Pollakiurie ; Constipation opiniâtre
EPG : EG conservé. Poids : 67kg, taille : 1.71m, CPC et CBA.
SV normaux. Reste : Sp.
EXAMEN GYNECOLOGIQUE :
-Abdomen : sensibilité hypogastrique s/f de pesanteur
-Vulve : souillée de sang des règles
-Au speculum : nous objectivons une hémorragie ex-utero -TV/Palper
:
Col long, ferme et perméable à la pulpe de doigt
Utérus ferme, augmenté de volume et bosselé
Les annexes sont libres
Le doigtier est souillé de sang rouge.
CONCLUSION : FIBROMYOME UTERIN
CAT :-Hospitalisation
-Echographie
-Labo : Hb, GS, Rh, Ts, Tc, GB, FL, VS.
QUESTIONS
1. C’est quoi le fibromyome utérin ?
R/Tumeur bénigne développée aux dépens de tissu conjonctif et des fibres musculaires de
l’utérus.
-Fibrome : tissu conjonctif -
Myome : muscle lisse.
2. Etiopathogénie du fibromyome utérin ?
R/Hyper oestrogenemie avec hypo progesteronemie relative c.à.d. l’œstrogène et la
progestérone sont secrétées de la même façon tandis que sur le plan de l’action, l’œstrogène a
plus d’effet que la progestérone. On incrimine aussi l’augmentation de l’hormone de
croissance.
3. Facteurs favorisants le fibromyome ?
R/On incrimine la non utilisation des muscles utérin, d’où sa fréquence élevée chez :
• Age : avant la puberté et après la ménopause ou la castration rare mais plus élevée pendant
la période d’activité génitale (30-35ans)
• Augmentation parfois après traitement oestroprogéstatif.
LES PROGESTATIFS : Ce sont des hormones synthétiques :
-DUPHASTON (DYDROPROGESTERONE) Co à 10mg
-UTROGESTAN (Progestérone micronisée) caps 100mg
-ORGAMETRIL (LYNESTRENOL) Co 5mg
-PROGESTERONE RETARD (ou PROLUTON DEPOT) amp 250 et 500mg.
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• Incarcération de l’œuf
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PRESENTATION
Il s’agit de la patiente ZIZINA, âgée de 18 ans, célibataire, nulligeste, habitant sur la 8 ème
avenue Kabondo n°15, qui nous a consulté pour perception par elle-même d’un nodule au
niveau du sein gauche depuis ce matin pendant qu’elle prenait bain. Vu son inquiétude, elle a
consulté les CUKIS, département de Gynéco-Obstétrique pour une prise en charge adéquate.
ATCD : - Elle est nullipare, nulligeste (P0G0)
- DDR (moins de 28 jours à la date de présentation)
- Ménarche à 12 ans
- Télarche à 11 ans (début du développement de son sein)
- Il n’y a pas (ou il y a) notion de prise d’oestroprogéstatifs
CA : SP
EPG : EG conservé P = 80 kg (obésité : facteur favorisant) Taille = 1,70 m
Les SV dans les normes. Le reste de l’EPG : SP
EXAMEN DE SEIN
Inspection : les seins sont symétriques, sans cicatrice, sans voussure, ni rétraction ni
circulation collatérale
Palpation :
- Sein gauche : nous objectivons une masse arrondie mesurant 4 cm de diamètre, de
consistance ferme, non sensible, mobile, libre par rapport aux deux plans située au
niveau du quadrant supéro-externe.
- Sein droit : SP
- L’expression du mamelon ne fait sourdre aucune sécrétion
- Les aires ganglionnaires sont libres
CONCLUSION : nous avons retenu le diagnostic d’une TUMEUR DU SEIN GAUCHE. H1
ADENOFIBROME
QUESTIONS
1. Diagnostic différentiel des tumeurs du sein R/
- Tumeurs bénignes :
• Adénofibrome
• Abcès Pr MANGA
• Kyste du sein o Ectasie galactophorique sécrétante o Adénofibrome dendritique
o Adénose Prof LABAMA
o Adénofibrome o Maladie scléro-kystique ou fibro-kystique
ou Maladie de Reclus
Tumeurs bénignes :
a) ADENOFIBROME : tumeur de consistance ferme, de surface lisse, mobile,
généralement indolore survenant surtout chez les jeunes filles.
b) KYSTE : tumeur de consistance rénitente, douloureuse, de surface lisse, régulière et
mobile survenant surtout chez la jeune fille.
c) ABCES : tumeur de consistance molle au début et fluctuante par la suite, douloureuse
(pulsatile) accompagnée par la fièvre et une adénopathie satellite sensible survenant pendant
la grossesse ou pendant l’allaitement ou même tout juste après sevrage.
Tumeur maligne : tumeur de consistance dure, irrégulière, ligneuse, indolore qui s’adhère
soit au plan superficiel soit aux deux plans, accompagnée d’adénopathie satellite indolore à
un stade avancé.
Action centrale : rétrocontrôle négatif (au début du cycle) ou rétrocontrôle positif (en
phase pré-ovulatoire) sur la sécrétion des gonadotrophines hypophysaires.
Action périphérique :
Organes génitaux :
• Utérus : - développement des fibres musculaires de l’endomètre
- Ouverture de l’orifice cervical externe
- Sécrétion de la glaire cervicale
- Adénome dendritique
- Adénose
- Adénofibrome
- Maladie scléro-kystique ou maladie
fibro-kystique ou maladie de Reclus
2°) Tumeurs bénignes : cancer du sein Trois
formes histologiques :
Carcinomes infiltrants
Carcinomes non infiltrants ou carcinomes in situ Autres formes :
Carcinomes non infiltrants ou in situ :
- Carcinomes intracanalaires ou intragalactophoriques
- Carcinomes lobulaires Carcinomes infiltrants :
Formes habituelles :
- Adéno-carcinomes bien différenciés
- Adéno-carcinomes atypiques - Adéno-carcinomes polymorphes Formes
particulières :
- Carcinomes médullaires
- Carcinomes papillaires infiltrants
- Carcinomes tobuleux
- Cylindromes = carcinomes cubiformes ou adéno-carcinomes cystiques
- Carcinomes lobulaires infiltrants
- Carcinomes épidermoides
- Maladie de Paget du mamelon (=carcinome intra-épithélial du mamelon = cancer
du Paget = dermatite maligne = dermatite papillaire maligne = Eczéma épithéliomateux =
psoropsoromose cutanée)
- Carcinomes mammaires développés sur fibro-adénomes.
Les autres tumeurs du sein :
Tumeurs phyllodes malignes
Carcino-sarcomes
Sarcomes
Syndrome de STEWART-TREVES : c’est un lymphangio-sarcome survenant chez
des malades présentant un « gros bras » ayant été traitées pour un cancer mammaire par
mastectomie radicale accompagnée de radiothérapie pré ou post-opératoire.
9. Examen clinique, TB du sein ?
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R/ 1°) ADENOME :
• Consistance irrégulière, plus ou moins ferme
• Indolore
• Augmente de volume plus ou moins rapidement sans régression cyclique
nette 2°) KYSTE :
• Tumeur arrondie ou ovalaire bien limitée
• Consistance ferme, rénitente ou fluctuante selon la tension du liquide
• Douleur inhabituelle suite à l’œdème prémenstruelle, douleur franche,
localisée, traduisant une surinfection surajoutée.
3°) LESIONS DIFFUSES : elles sont fréquentes chez la jeune femme et intéressent
l’ensemble de la glande mammaire.
10. Traitement des TB du sein:
Traitement médical local : progestérone naturelle par voie percutanée en solution
Traitement médical général : les progestatifs de synthèse du 15ème au 25ème jour du cycle ou
plutôt de 10ème au 25ème jour (par ex. Duphaston, Orgametril, Primalustron)
11. Quels sont les facteurs de risque du cancer du sein ? Lequel est le plus important de
l’étiopathogénie ?
R/ Les facteurs de risque sont :
Les facteurs socio-économiques (aspect psychosomatique possible) : haut niveau
socioéconomique
Les facteurs métaboliques : une corrélation significative entre le cancer au sein et habitudes
alimentaires :
- L’association avec artériosclérose après 50 ans ;
- L’association avec la consommation de graisse et de sucres entre 65 Ŕ 70 ans ;
- L’élévation de risque avec l’obésité.
Facteurs génétiques : groupe sanguin A ou le phénotype SS du système S.
Facteur familial : surtout une mère primipare âgée et ménopausée tardive.
Facteurs étiologiques liées à la vie génitale :
- Age de la puberté et de la ménopause : les premières règles précoces et ménopause
tardive ;
- Statut marital : risque élevé chez les nullipares ;
- Age de la première grossesse après 30 ans ;
- Parité : risque diminué avec le nombre de grossesse ;
- L’érythème
2°) Vers la profondeur :
- Envahissement ganglionnaire :
• Vers le relais axillaire : par voie mammaire externe, voie retro sternale et par voie
transpectorale
• Vers le relais mammaire interne par voies intercostales
• Vers le relais sus-claviculaires par passage direct du sein aux ganglions par les
ganglions sus-claviers - Ganglions axillaires :
• Groupe mammaire externe
• Groupe scapulaire
• Groupe huméral ou de la veine axillaire
• Groupe central
• Groupe sous-clavier
• Groupe inter pectoral
- L’envahissement à distance :
• Ganglions lymphatiques (médiastin et péritoine) : 75%
• Os : 70%
• Poumons : 65%
• Foie : 61%
• Plèvre : 60%
• Surrénales : 40%
• Péricarde : 30%
• SNC : 25% Aspects macroscopiques :
- Les squirrhes :
• Important tissu conjonctif
• L’atrophie aboutit à la rétraction de toute la glande - Cancer encéphaloïde :
• Noyau dur, blanchâtre
• Piqueté de point hémorragique
- Cancer colloide : constitué ± grandes remplis de masse hyaline et transparente.
14. Formes macroscopiques (anapath) du cancer du sein ?
R/ Formation étoilée, stellaire, des contours irréguliers avec prolongements rameux en « pattes
de crabes »
Un aspect relativement circonscrit, grossièrement nodulaire, en haricot ou réniforme.
15. Examen du sein ?
R/ Interrogatoire
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PP : - tuméfaction
- Douleur (type, mastodynie)
- Présence d’une masse, elle peut être en rapport avec l’accouchement, la lactation,
l’intervention chirurgicale antérieure
- Ecoulement : sang, pus, … rapport avec le cycle menstruel.
Type de douleur : banale, rythmée par le cycle menstruel, topographie uni ou bilatérale,
localisée ou non, …
ATCD : - caractères et troubles du cycle
- Existence des troubles fonctionnels (galactorrhée,…)
- Traitements hormonaux
- S’informer sur les grossesses, l’accouchement, les lactations et interventions
antérieures sur le sein.
Examen clinique :
1°) Inspection :
- Voir comment la patiente arrive, elle s’assoie
• Peau d’orange (masse charnue, d’aspect capitonné d’attraction cutanée signe une
inflammation)
• Rétraction partielle ou totale
• Circulation collatérale exagérée
• Rougeur de la peau
Il faut bien inspecter les mamelons.
2°) Palpation : malade assisse ou débout, bras en abduction ou en adduction penchée vers
l’avant.
- La main de l’examinateur doit être à plat ;
- Ne jamais presser une glande mais plutôt l’écraser contre la grille costale.
S’il y a une tumeur :
• Préciser le siège par rapport au quadrant ;
• Déterminer ses limites ou son extension ;
• Voir la mobilité ou la fixité sur la peau, le muscle ou encore la grille costale.
• Faire la manœuvre de TILLAUX qui consiste à contrarier l’adduction du bras écarté, ce
qui va contracter les muscles pectoraux ;
• L’absence de fixation profonde n’exclue pas nécessairement la tumeur ni sa malignité ;
• Examiner les aires ganglionnaires pour dénicher une éventuelle adénopathie satellite. S’il y
a écoulement, connaitre s’il est lactescent, purulent, sanglant.
Examens paracliniques :
1°) Mammographie : elle montre :
- Des opacités tumorales stellaires, spéculées, nodulaires nébuleuses, nodulaires à contours
irréguliers ;
- Des modifications de densité de structures environnantes ;
- Un épaississement de la paroi (peau) ou du mamelon ;
- Des rétractions ou déviations du mamelon ou du contour cutané ;
- Modification de la vascularisation ; - Les calcifications.
2°) Examen cytologique par ponction ou cytologie des écoulements.
3°) Echographie du sein : on utilise la souche de haute fréquence de 5 à 7 MHz. On note une
image pseudo kystique avec présence d’une lacune anéchogène et une structure interne
hétérogène avec un contour irrégulier, limite floue et discret renforcement postérieur.
N.B. : On prend le sérum physiologique, on met dans le sein et sur ce sérum qu’on place la
sonde.
4°) Galactographie : nécessaire en cas d’écoulement.
5°) Biopsie par forage
6°) Thermographie
7°) Radio-isotopie
8°) Scintigraphie mammaire
9°) Angiographie
PRESENTATION
Il s’agit de la patiente BAELONGANDI, âgée de 30 ans, mariée, P 3G3A0+0, résidant sur la 1ère
avenue n°49 C/Tshopo, qui nous a consulté pour fièvre et douleur hypogastrique. Elle est
porteuse d’un stérilet depuis 8 mois. Le début de son affection remonte à 3 jours de cette
consultation par une douleur hypogastrique sous forme de chaleur, d’installation progressive,
sans facteur aggravant ni soulageant sans notion d’irradiation accompagnée par une fièvre
intermittente. Vu la persistance de la douleur, elle a décidé de consulter les CUKIS,
département de Gynéco-Obstétrique pour une meilleure PEC.
ATCDs : - P3G3A0+0
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- DE : 2 ans - DDR :
- Notion de stérilet depuis 8 mois
CA : SP
EPG : EG altéré par un faciès souffrant et une fièvre quantifiée à 38,2%
Poids : 62 kg , Taille : 1,65 m, CPC et CBA
SV : t° 38°C, Pouls : 80 pls/min, FR : 24 cpm, PA : 120/70 mmHg
Reste de l’EPG : SP
EXAMEN GYNECOLOGIQUE
o Sensibilité hypogastrique sous forme de chaleur (examen de l’abdomen)
o Vulve propre o Au spéculum : col rosé, fil du stérilet, pus ex-utéro o Au
TV/palper : - col long, ferme et perméable à la pulpe de doigt
- Utérus augmenté de volume, comparable à une orange, mou et
sensible
- Annexes libres
- Doigtier souillé par du pus
CONCLUSION : ENDOMETRITE SUR STERILET
CAT : - Hospitalisation
- Labo : Ecouvillon de sécrétion ex-utéro, Culture et ATBgramme GB, FL,
VS, Planosec
- Echographie
- Traitement : nous avons retiré le stérilet et donné :
R/ Ampicilline
R/ Gentamycine
R/ Méthergine
R/Delta vagin (anti-inflammatoire, sulfamidé, œstrogène) S/1
ovule/jr//12 jrs
QUESTIONS
1. Endométrite : c’est quoi ?
R/ C’est l’inflammation de l’endomètre
2. Complications du stérilet ? Précoces : syncopes ; douleurs Dans les 24 Ŕ 48 h :
- Sensation de pesanteur
- Métrorragie Tardives :
- Infections pelviennes
- Post-partum (deux mois après un accouchement et deux mois après IVG ou fausse
couche)
- Cardiopathies valvulaires
- Malposition marquée et fixée
- Nullipare
- Diabète
- AINS et AIS - Dysménorrhée sévère
10. Avantages du stérilet ?
- L’efficacité se maintient même après les 72 heures qui suivent le coït à risque de
fécondation
- Seule méthode utilisable en cas de CI aux oestroprogéstatifs
- Une contraception à long terme est associée si la femme le garde
- Son efficacité est de 100% et due à l’effet blastocide dû à la forte concentration de
l’ion de cuivre.
11. Contraception du lendemain ?
R/ Définition : la méthode de contraception post-coïtale la plus intéressante serait une
méthode qui inhiberait l’implantation de l’œuf car elle serait active même si le rapport a eu
lieu après l’ovulation dans les 72 heures.
3°. La réversibilité : c’est la possibilité à recouvrir la fécondité par le couple après arrêt de
l’utilisation ou de la pratique contraceptive.
4°. Innocuité : la méthode contraceptive ne doit pas altérer la santé du couple. Ici, la santé est
comprise au sens large.
CLASSIFICATION DES METHODES
On distingue :
Les méthodes naturelles ou traditionnelles :
- Abstinence périodique
- Coït interrompu
- Polygamie, séparation des lits
- L’allaitement prolongé Les méthodes artificielles :
- Les barrières mécaniques et cliniques
- Stérilets
- Les contraceptifs hormonaux oraux et injectables Les méthodes chirurgicales :
- Castration
- Vasectomie
- La ligature-section de trompe de Fallope
I. LES METHODES NATURELLES OU TRADITIONNELLES
A. Abstinence périodique
Cette méthode consiste à éviter les rapports sexuels pendant la période de fertilité ou autour
de l’ovulation.
Trois types de méthodes d’abstinence :
1°) Le calendrier d’OGINO-KNAUSS 2°)
La température basale du corps
3°) L’examen de la glaire cervicale
a) Le calendrier d’OGINO-KNAUSS
Précautions :
• Pour OGINO : abstinence sexuelle 4 jours avant et 4 jours après l’ovulation.
• Pour KNAUSS : abstinence sexuelle 3 jours avant et 3 jours après l’ovulation. Exemples
:
- Cycle de 28 jours : éviter les rapports du 11ème au 17ème jour du cycle
- Cycle de 25 jours : l’ovulation peut se faire au 11 ème jour du cycle, abstinence : 7ème au
14ème jour.
- Cycle de 35 jours : l’ovulation se fera au 21ème jour du cycle, d’où abstinence du 17ème
au 25ème jour.
Avantages :
- Méthodes simples et sures pour un cycle isoménorrhéique
- Peu onéreuse
- Innocuité totale
- Praticables à toutes circonstances
- N’utilisent pas d’appareils sophistiqués Inconvénients :
- Cycle irrégulier
- Exigence de l’abstinence avec possibilité de ne pas la respecter (ivresse, voyage)
- Impraticables dans le cas des troubles de ménogramme ou à l’absence des dernières
règles
- Obligent une bonne reconnaissance de cycle de la femme
- Une vie conjugale programmée avec des jours autorisés et interdits (frustration, pas de
relation naturelle)
b) Température basale
Principes :
- La température corporelle augmente de 0,3 à 0,5°C à partir de l’ovulation pour revenir
à la normale en fin de cycle
- Une élévation nette et soudaine de la température indique la fin de la période féconde
- Elle nécessite l’utilisation de thermomètre précis et reclamme une prise attentive de la
température
- L’’enfant doit attendre le 2ème jour de température haute pour avoir des rapports
sexuels Avantages :
- Méthode efficace
- Peu onéreuse
- N’oblige pas d’appareils sophistiqués
- Innocuité totale Inconvénients :
- Prise régulière de la température rectale avec danger d’ulcération - La courbe de
température n’est pas facile à interpréter. c) La méthode de la glaire ou de l’ovulation
(Billings)
Principes : la femme doit reconnaitre et interpreter les changements cycliques de la glaire
cervicale qui ont lieu à la suite de la modification des taux d’œstrogènes.
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On distingue 4 périodes :
1°) Dans les jours qui font suite aux règles, la sécrétion est faible (sécheresse).
2°) Les premiers jours pré-ovulatoires donnent lieu aux pertes visqueuses (moiteur).
3°) Phase ovulatoire : l’écoulement devient abondant, limpide et très lubrifiant.
4°) Dans les jours post-ovulatoires, le mucus diminue nettement et la sécrétion devient trouble
et visqueuse.
Périodes fertiles : durant 7 Ŕ 14 jours et partant sur les périodes 2 Ŕ 3.
Avantages :
• Peu onéreuse, innocuité apparente
• N’exige pas d’appareils sophistiqués Inconvénients :
- Taux d’échec relativement élevé 0,4 à 39,7%
- Exigence de coutumance pendant tout le cycle d’apprentissage ; il faudra une certaine
discipline
- La glaire n’est prévue ou incorrectement interprétée
- Inefficace en cas des pathologies cervico-vaginales
- Oblige la femme de toucher ou manipuler ses parties internes B. Allaitement
prolongé Principes :
- Hypersécrétion de prolactine bloque le pic de FSH Ŕ LH et, partant de l’ovulation -
L’allaitement doit se réaliser plusieurs fois par jour et surtout la nuit Avantages :
- Peu onéreuse, innocuité totale
- Renforcement de l’union mère Ŕ enfant.
Inconvénients :
- Difficile chez la femme travailleuse
- Inapplicable chez celle qui n’allaite pas
- Peu efficace
II. METHODES ARTIFICIELLES
A. Méthodes mécaniques et cliniques
Préservatifs ou condoms
Préservatifs féminins ou FEMIDON
B. Dispostifs Intra-Utérins (DIU) : stérilets
• DIU inertes
• DIU à cuivre
• DIU aux stéroïdes
C. Contraception hormonale
- Contraception orale
- Contraception injectable
Contraception orale : ce sont des « pilules »
Types de pilules :
• Oestroprogéstatifs combinés (par ex. ethynil-oestradiol)
• Oestroprogéstatifs séquentiels
• Progestatifs purs
Modes d’action des pilules : les contraceptifs oraux agissent à 3 niveaux :
• Au niveau central : sur l’axe hypothalamo-hypophysaire en
bloquant la libération de gonadotrophines hypophysaires ; ils
suppriment le pic de LH, d’où blocage de l’ovulation.
Au niveau de la glaire cervicale et de la muqueuse utérine : les œstrogènes rendent la
glaire cervicale filante et abondante ; ils sont responsables d’une hyperplasie de
l’endomètre.
Leur association aux progestatifs entraine une atrophie à l’endomètre, leur rendant impropres
à la nidation et modifie la glaire cervicale qui devient opaque en empêchant l’ascension des
spermatozoïdes.
Action variable en fonction du type des pilules :
• Oestroprogestatifs combinés Ils agissent à 3 niveaux :
- Ils bloquent la synthèse de FSH et LH, rendent la glaire épaisse, imperméable aux
spermatozoïdes et à l’endomètre atrophique impropre à la nidation.
- Ils agissent sur la sécrétion des gonadotrophines hypophysaires mais le pic de LH peut
se persister.
Progestatifs seuls
- En traitement continu, ils ont sur une action sur la glaire cervicale qui est épaisse et
constituent un obstacle à l’ascension des spermatozoïdes.
- Ils ne bloquent pas en principe l’ovulation, ils laissent persister une sécrétion
oestrogénique endogène (hyperoestrogénie relative) responsable des mastopathies.
En fait, avec le levonorgestrel, 28% seulement de femmes ont une ovulation.
- En traitement discontinu, du 1er au 25ème jour, les progestatifs minidosés inhibent la
sécrétion de FSH et de LH. Ils ont une meilleure efficacité que les micro-progestatifs.
-
En injection retard : l’action se fait aux 3 niveaux pendant 3 mois et l’efficacité est
bonne mais les effets secondaires sont importants.
Avantages des pilules oestroprogestatives :
- La correction des anomalies menstruelles (dysménorrhée).
- Diminution de l’incidence des hémorragies et des infections utéro-annexielles.
- Diminution des interventions pour le kyste de l’ovaire. - Baisse des interventions pour
pathologies des seins.
- Baisse des GEU de 90%.
Inconvénients :
- Troubles métaboliques (hyperinsulinisme) ;
- L’augmentation des triglycérides et du cholestérol dû à l’effet hépatique de
l’ethinyloestradiol ;
- Hyper coagulation avec risque d’HTA ;
- L’oubli ne pardonne pas ;
- Frustration ;
- Accidents vasculo-cérébraux ;
- Incidents mineurs : nausée, vomissements, instabilité, céphalées, tension mammaire,
sécrétion.
Contre-indications des oestroprogéstatifs
1. ATCD de thrombose veineuse ou artérielle
2. Affection exposant aux thromboses : cardiopathie thrombogène ou décompensée
hémoglobunopathie.
Surveillance de la pilule
Trois mois après la prescription :
• L’interrogatoire : recherchera les notions suivantes :
- Saignement intermenstruel ;
- Aménorrhée, nausée, céphalées, modification de l’appétit, tension mammaire, jambes
lourdes ;
- Diminution de la libido.
• Examen clinique :
- Examen des seins ;
- Palpation de foie ;
-
- Examen au spéculum ;
Prise de la tension artérielle.
• Examens complémentaires :
- Frottis cervical tous les 3 ans ;
- Cholestérol : N : 3,5 Ŕ 5,7 mml/l
- Triglycérides : N : 2,3 mml/l - Glycémie à jeun.
Contraception injectable
• Définition : c’est l’ensemble des moyens ou méthodes qui permettent à un couple d’avoir
de nombre d’enfants voulus et à un intervalle bien voulu afin de promouvoir la santé et le
bien-être du groupe familial. (=contraception selon Prof. KOMANDA)
• Types :
- Dépôt provera
- Implants « NORPLANTS »
RMQ : Classifications et qualifications des méthodes
Plusieurs façons de classifications :
a) En fonction du mode d’action :
1°) Méthodes empêchant l’arrivée des spermatozoïdes dans le col :
- Vasectomie
- Coït interrompu
- Abstinence périodique
- Méthodes barrières : condoms, spermicides, …
2°) Méthodes empêchant la progression des spermatozoïdes dans le col (action sur la glaire) :
- Pilules progestatives
- Implants et injectables
3°) Méthodes empêchant l’ovulation (action sur l’ovaire) :
- Pilules oestroprogestatives
- Pilules progestatives fortes dosées
- Injectables
4°) Méthodes empêchant la progression de l’ovule dans la trompe (action sur les trompes) :
Stérilisation tubaire
5°) Méthodes empêchant la nidation (action sur l’endomètre) :
- DIU
-
- Pilule du lendemain
Injectables (progestatifs)
- Implants
b) En fonction de leur efficacité théorique :
Indice de Pearf (IP) = ou 2 AF (AF= année-femme)
𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑖𝑠 𝑑′𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
PRESENTATION
Il s’agit de la patiente KAMBALE, âgée de 21 ans, célibataire, nulligeste, habitant sur
l’avenue Bunia, n° 25 C/Makiso, qui nous a consulté pour sensation de pesanteur pelvienne et
irrégularité de cycle menstruel.
Le début de son affection remonte à il y a 3 cycles par des spanioménorrhées pour lesquelles
elle n’a consulté aucune formation médicale et n’a pris aucune médication.
Depuis 10 jours, aux symptômes susmentionnés, s’est ajoutée une sensation de pesanteur
pelvienne. Raison de sa consultation à ce jour aux CUKIS, dpdt de GO pour une MPEC.
ATCD : - nulligeste
- DDR : moins de 28 jrs du jour de la présentation
- Avant dernières règles (plus de 34 jrs par rapport aux règles actuelles) - Ménarche à 13
ans
CA : pollakiurie, constipation
EPG : EG conservé Poids : ± 54 kg Taille : 1,63 m CPC & CBA
SV dans les normes Le reste de l’EPG est sans particularité.
EXAMEN GYNECOLOGIQUE
- Abdomen : SP
- Vulve propre
- Spéculum : col de nullipare (orifice externe est punctiforme, rosé)
- TV/palper : nous objectivons une masse latéro-utérine gauche arrondie, rénitente, non
sensible et séparée de l’utérus par un sillon
CONCLUSION : KYSTE OVARIEN GAUCHE
CAT : Echographie
QUESTIONS
1. Que signifie un cycle régulier ?
R/ Un cycle est dit régulier lorsqu’il y a : une même durée des règles, une même quantité, un
même aspect de sang des règles pendant au moins 3 mois successifs.
2. Troubles des règles ?
5. Définir le kyste ?
R/ Le kyste : c’est une tumeur bénigne formée dans un organe par une cavité délimitée par une
paroi et remplie d’une substance liquide ou semi-liquide ou par un gaz.
6. Anatomopathologie des kystes organiques (Pr MANGA)
1°) Kystes séreux : Cystadénomes séreux
Cystadénome papillaire
2°) Kystes mucoïdes : cystadénomes mucoïdes (cystadénome mucineux)
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3°) Kystes endométriaux : ils sont le résultat de l’endométriose pelvienne. Ce sont des kystes
chocolat de l’ovaire ou kystes goudron.
4°) Tumeur de Brunner (fibro-épithélium bénin) : son origine peut être probablement les ilots
épithéliaux intra-ovariens congénitaux (ilots de WALHARD). C’est une tumeur unilatérale
dont la taille peut être atteindre la tête d’un enfant.
5°) Kyste embryonnaire : il s’agit d’un kyste dermoïde ou tératome.
N.B. : Lorsqu’on retrouve du tissu thyroïdien dans l’ovaire, on parle du goitre ovarien.
Le Syndrome de MEIGS : épanchement pleural, ascite, kyste de l’ovaire solide
7. Différences échographiques entre Kystes et Cancers ovariens ?
• Kyste fonctionnel : une structure anéchogène, à contour régulier avec renforcement
postérieur.
• Kyste organique : une masse plus ou moins volumineuse, à paroi épaisse, à contenu
hétérogène.
• Cancer ovarien : soit une masse contenant des végétations intra ou extra tumorales,
une lame d’ascite, contours irréguliers et des cloisons. Echographie de différents
kystes organiques
Kyste séreux : habituellement uniloculaire, à contours nets, à parois fines et à contenu
homogène avec parfois des cloisons.
Kystes mucoïdes : de grande taille, à parois épaisses et de contenu finement échogène.
Kyste dermoïde :
Diagnostic plus difficile en raison de son polymorphisme échographique ;
Fragments de dents ou cartilage au fait de leurs caractères très échogènes ;
Lésions bilatérales fréquentes.
Kyste endométriosiques (kyste goudron) : parois épaisses et un contenu hématiques
échogène hétérogène.
Goitre ovarien : c’est une tumeur ovarienne riche en iode et s’accompagne d’un syndrome
d’hyperthyroïdie (sans que la thyroïde ne soit augmentée de volume) : exophtalmie,
élévation du métabolisme de base, troubles du rythme cardiaque, aménorrhée, etc.
Kystes organiques :
Kyste séreux : paroi mince et liquide citrin, sans végétations extra ou intra kystiques ;
Kystes mucoïdes : remplis de liquide visqueux et sans végétations ;
Kystes dermoïde : contenant une substance pâteuse avec débris embryonnaires (poils,
dents, os).
8. Quelle différence faites-vous entre kyste fonctionnel et kyste organique ?
Sur le plan clinique :
o Kystes fonctionnels : sont des kystes qui régressent après une période donnée ou
ovariostase ;
o Kystes organiques : ne régressent jamais.
Sur le plan échographique :
o Kystes fonctionnels : diamètre < 5 cm (donc 30 ou 35 mm à 50 mm de diamètre) ; Kystes
organiques : diamètre > 5 cm.
9. Comment poser le diagnostic d’un kyste ?
Interrogatoire Signes
fonctionnels :
- Sensation de pesanteur pelvienne ;
- Anomalies des cycles menstruels : surtout la spanioménorrhée ;
- Troubles vésicaux (pollakiurie) et rectaux (constipation) ;
- Augmentation du volume de l’abdomen.
Examen physique
- Une masse latéro-utérine arrondie, rénitente, non sensible qui est indépendante de l’utérus
car elle est séparée de lui par un sillon ;
- Le corps et le col de l’utérus sont souvent déviés ou refoulés d’un coté (opposé).
Examens paracliniques
- Echographie : structure anéchogène à contours réguliers avec renforcement postérieur
(kyste fonctionnel) ; une masse plus ou moins volumineuse à paroi épaisse, à contenu
hétéro-échogène (kyste organique).
- HSG : déviation de l’utérus du coté opposé de la tumeur ; présence d’une zone vide entre
l’utérus et la trompe soulevée.
- Cœlioscopie.
10. Diagnostic différentiel des masses latéro-utérines ?
• Kyste ovarien
• Abcès tubo-ovarien (ATO)
• Myome pédiculeux en état de nécrobiose (fibrome sous-séreux pédiculé)
• GEU rompue
• Pyosalphinx (notion d’ATCD, fébricule, NFS et VS augmentée), cœlioscopie révèle
l’existence du pus.
ABCES TUBO-OVARIEN (ATO)
• Signes fonctionnels : douleur dans un ou les deux fosses iliaques. Elle est pulsatile,
accompagnée par la fièvre chez une jeune femme avec notion de multi partenariat
et/ou rapport sexuel non protégé.
• Signes objectifs : masse latéro-utérine, molle et sensible, indépendante de l’utérus.
• Paraclinique :
- Echographie : structure hypo ou anéchogène avec écho en suspension ; -
Tests inflammatoires : accélérés.
FIBROMYOME EN ETAT DE NECROBIOSE
• Signes fonctionnels :
- Douleur hypogastrique intense
- Fièvre
- Troubles des règles faites de sang noirâtre chez une femme dans les 30 ans,
nulli ou paucipare.
• Signes objectifs : masse latéro-utérine de consistance molle faisant corps avec
l’utérus.
• Echographie : structure hypoéchogène bien circonscrite.
• Cœlioscopie.
GEU ROMPUE
• Signes fonctionnels :
- Retard des règles
- Douleur dans une fosse iliaque
- Métrorragie capricieuse faite de sang noirâtre qui tombe goutte à goutte
• Signes objectifs : masse latéro-utérine, molle, sensible avec utérus légèrement
augmenté de volume mais moins par rapport à l’AG.
• Paraclinique :
- Echographie : sac gestationnel en dehors de la cavité
utérine dans une annexe ;
- Cœlioscopie ; - Beta-HCG.
11. Quelles sont les complications d’un kyste ovarien ?
Présentation :
Il s’agit de la patiente OMBA, âgée de 45 ans, mariée, P 8G9A5+0, habitant sur la 6ème avenue
Tshopo n°09, qui nous a consulté pour hémorragie génitale de contact.
Le début de son affection remonte il y a 30 jours par une hémorragie génitale qui est survenue
lors de sa toilette intime pour laquelle elle n’a rien pris comme médication. Deux semaines
plus tard, cette hémorragie a récidivé mais cette fois-là lors d’un rapport sexuel. Vu la
persistance de ces symptômes, la patiente a décidé de consulter les CUKIS, département de
Gynéco-Obstétrique pour une meilleure prise en charge.
ATCDs : - P8G9A5+0
- DE : 8 ans
- DDR : moins de 28 ans.
CA : SP
EPG : EG conservé Poids : 65 Kgs Taille : 1,66 m CPC & CBA : SP
SV dans les normes. Le reste de l’EPG est SP.
Examen gynécologique :
- Abdomen : SP
- Vulve : propre
- Au spéculum : nous avons mis en évidence un bourgeon irrégulier siégeant à l’exocol et
saignant au moindre contact.
- Au TV/palper : nous objectivons une tumeur végétante, dure, non sensible sur le col.
L’utérus est de volume normal, non sensible et de mobilité conservée. -
Les annexes sont libres.
- Le doigtier est souillé de sang.
Conclusion : nous avons retenu le diagnostic d’un CANCER DU COL UTERIN. CAT
:
- Hospitalisation
- Labo : Hb, GB, FL, VS
- Traitement : nous préconisons une hystérectomie totale avec conservation des ovaires.
QUESTIONS
1. Quels sont les types d’hystérectomie que vous connaissez ?
• Hystérectomie subtotale : on laisse le col en place
• Hystérectomie totale : tout le col et le corps de l’utérus partis
• Hystérectomie totale interannexielle : on laisse les annexes
Inconvénient : ANNEXITE
• Hystérectomie totale avec conservation des ovaires : on enlève l’utérus et on laisse les
ovaires en place
• Hystérectomie totale radicale : l’utérus et les annexes sont partis
• Hystérectomie totale avec curage ganglionnaire : opération de
WALDAY (WARTHEIM)
2. Complications de l’hystérectomie : Immédiates :
Hémorragie
Lésions des voies annexes
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La prévention : vaccination
Cervarix : 3 injections 0, 1 et 6 mois,
GARDASIL : 3 injections.
Fluoro-uracile
FAP Bléomycine
Platimol (Cirplatine)
- Adénocarcinome endometrioide
- Adénocarcinome à cellule claire très différenciée
- Carcinome adénoïde kystique (cyridrome) Tumeurs non
épithéliales :
- Rhabdomyosarcome
- Léiomyosarcome Métastasiques.
5. DEPISTAGE ET DIAGNOSTIC
a) Cancer in situ
• Pas d’expression clinique et son diagnostique est le fait d’un dépistage systématique au
cours d’une consultation gynécologique de routine.
- Palpables entre le doigt vaginal et le doigt placé dans le sillon génito-crural, sous-forme
d’une tuméfaction lisse, arrondie, fluctuante ou tendre, le plus souvent indolore.
Uni ou bilatéraux :
- Le gène fonctionnel est fonction de leur volume,
- Douloureux au moment des règles,
- Risque d’abcédation fréquent incite à enlever une glande,
- Exceptionnellement, le siège d’une transformation néoplasique.
Traitement :
- Ablation abord cutané afin d’éviter toute cicatrice génératrice de dyspareunie, n’entraine
pas de modification réelle des rapports sexuels en dépit de leur rôle discuté dans la
sécrétion de mucus lors du coït.
- Marsupialisation simple, longue à cicatriser mais laissant la glande en glande.
Incision dans la jonction de peau avec la muqueuse = MARSUPIALISATION.
Evolution : Surinfection : Bartholinite, douleur vive, empêchant tout rapport, gênant la
marche, entrainant une sensation de pesanteur intense et pulsatile.
Examen :
- Tuméfaction rouge, infiltrant l’œdème de l’autre coté et les régions avoisinantes.
- La palpation douce apprécie le stade exact par l’existence d’une fluctuation.
- Le toucher très douloureux.
Traitement :
- Antibiotiques
- Exérèse sous anesthésie générale
- Bain de siège au permanganate de potassium (KMn04) Co 500 mg (1 Co dans 1 l d’eau) S/
2X500 mg/j // 5 jrs / bain de siège // 45’ -
Ibuprofen Co 400 mg S/ 2X2 Co/j //5
jrs.
2. KYSTES SEREUX
• Siège : moitié antérieure et supérieure de la grande lèvre.
• Caractéristiques :
- Tumeurs irréductibles, non impulsives ;
- Doivent être opérées et réséquées jusque dans le canal inguinal si cela est nécessaire, en
connaissant la possibilité de kystes étagés par cloisonnement.
Présentation
Il s’agit de la patiente Jeannette, âgée de 18 ans, célibataire, nulligeste, habitant la 2 ème
avenue, n°3, Commune Kisangani, qui nous a été amené par ses parents parce qu’elle n’a
jamais eu ses règles depuis sa naissance. ATCD :
- Nulligeste
- Pas de ménarche
CA : Pas d’algie pelvienne cyclique
EPG : EG est altéré par l’obésité Poids : 60 Kg Taille : 1,55 m
Signes vitaux sont dans les normes.
Tête et cou : nous objectivons une implantation basse des cheveux, un cou palmé.
Thorax : nous avons un thorax en bouclier.
Le reste de l’examen physique est sans particularité.
Examen gynécologique :
- Les caractères sexuels secondaires sont absents ;
- Vulve propre ;
- Au spéculum : col de nullipare, minuscule et rosé ; - Au TV/palper : utérus non
perçu, annexes libres.
Conclusion : nous avons conclu à une AMENORRHEE PRIMAIRE avec comme étiologie
probable le Syndrome de TURNER.
CAT :
- Echographie
- Radio de la main
- Caryotype
- Dosage de LH et FSH
- Traitement : R/ Oestroprogéstatifs par exemple MICROGYNO.
QUESTIONS
- Utérus hypotrophique,
- Taux d’œstradiol plasmatique bas,
- LH RH négatif,
- Développement pubertaire normal.
II. Caractères sexuels secondaires virilisés o Tumeurs de
l’ovaire ; o Tumeurs de la surrénale ; o Hyperplasie congénitale de
la surrénale ; o Dystrophies ovariennes.
III. Caractères sexuels secondaires absents
Examen fondamental : la Radio de la main (à la recherche du sésamoïde du pouce), précise
l’existence d’une fusion des cartilages de conjugaison du premier métacarpe, de première
phalange et de l’extrémité inférieure du cubitus.
PRESENTATION
Il s’agit de la patiente MWAYUMA, âgée de 14 ans, célibataire, nulligeste, habitant sur
l’avenue KIWELE, n° 15, C/ Makiso qui nous a été amenée par ses parents pour douleur
pelvienne (hypogastrique) cyclique.
Le début de son affection remonte à deux ans par une douleur hypogastrique d’installation
progressive et d’allure périodique pour laquelle elle recevait à domicile papavérine sans
amélioration. Vue la persistance de ce symptôme, elle est amenée aux CUKIS, département de
Gynéco-Obstétrique pour une meilleure PEC.
ATCD : nulligeste, pas de ménarche.
CA : Sp.
Examen physique général :
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o Au TR : on sent une masse importante (formée par le vagin et l’utérus rempli de sang
donnant soit hématocolpos, hématométrie, hématosalpinx).
AMENORRHEES SECONDAIRES
1°) Définition : c’est l’absence des règles depuis plus de trois mois ou absence de
menstruations pendant plus de 34 jours (durée maximale d’un cycle normal).
Conséquences :
o Aménorrhée totale (Syndrome
d’ASHERMAN) ; o Oligoménorrhée ;
o Dysménorrhée ;
o Infertilité ou stérilité ; o
Accouchement prématuré.
Diagnostic :
o Hystéroscopie : visualisation de synéchie, sa taille, son épaisseur o
Echographie : disparition de la ligne de vacuité.
Traitement :
o Chirurgical : section sous hystéroscopie ; o
Prévention par pose de stérilet.
N.B. : En cas de grossesse, après le traitement d’une synéchie, le généraliste devra :
o Rechercher une béance du col ; o Prescrire assez facilement un repos supplémentaire
; o Rechercher une MAP, un PPV ; o Des complications peuvent survenir au cours du
travail, surtout lors de la
délivrance, le placenta pouvant être accrêta.
SYNDROME DE SHEEHAN
• Définition : c’est un syndrome d’insuffisance globale antéhypophysaire occasionné par une
nécrose ischémique du lobe antérieur de l’hypophyse à la suite d’une hémorragie brutale et
importante (surtout lors de l’accouchement) avec un collapsus circulatoire grave et durable
de la circulation de glande.
• Physiopathologie : deux théories :
- Selon Mr Sheehan : l’accident résulte d’un collapsus sus-vasculaire périphérique durable
qui entraine un spasme local des vaisseaux, d’où l’ischémie de l’antéhypophyse.
- Selon Mc Kay : ce syndrome serait secondaire à une CIVD qui entraine la thrombose des
vaisseaux hypophysaires, d’où l’ischémie.
• Clinique :
Absence de montée laiteuse ;
Hypoglycéruie précoce ;
Sécheresse de la peau ;
Fatigabilité importante.
- Hirsutisme
- Acné
- Séborrhée
- Hypertrophie du clitoris
- Modification de la voix
- Spanioménorrhée-aménorrhée
- Taille faible
- Traitement : dexametasone 1x2cés 0 ,5mg/j rétablira les règles et l’ovulation.
5. AMENORRHEES AVEC PERTES DE POIDS MASSIVE
Il s’agit d’aménorrhées nerveuses ou anorexie mentale.
6. AMENORRHEES DES MALADIES GENERALES ET ENDOCRINIENNES
- Hémochromatose
- Cirrhose, tuberculose évolutive
- Diabète avec dénutrition
- Insuffisance thyroïdienne
- Hyperthyroïdie
- Maladie de cushing
- Maladie d’Addison avancée.
X. LA VIOLENCE SEXUELLE
Mme EVA, 35 ans, a été visitée par deux hommes en uniforme dans la nuit du
10 au 11 mai 2011. Elle consulte aujourd’hui parce qu’elle a des pertes génitales. Prenez-la en
charge. Elle est P3G3A0+0 et mariée.
Présentation
Il s’agit de la patiente EVA, âgée de 35 ans, mariée, P 3G3A0+0, habitant sur PK 34 qui nous a
consultés pour pertes vaginales. Le début de son affection remonte à hier par des pertes
vaginales jaunâtres accompagnées de mictalgie après un épisode de violence sexuelle par deux
hommes en uniforme deux jours avant. Vu la persistance de ces symptômes, elle a décidé de
consulter les CUKIS, département de Gynéco-Obstétrique pour une meilleure prise en charge.
- Examen périnéal
- Examen de l’hymen
- Exploration de la marge anale, plis, fissure, hématome, par écartement des fesses.
- En cas de doute, une anuscopie sera nécessaire dans les 3 ou 4 jours qui suivent l’acte
sodomie.
- TR : met en évidence du sang, une douleur, une diminution du tonus anal.
- L’examen au spéculum non lubrifié de 2 ou 4 cm de diamètre, de préférence transparent,
permet l’identification des lésions vaginales ou cervicales et de faire les différents
prélèvements.
d) Prélèvements et examens complémentaires 1°)
Recherche des spermatozoïdes :
• Preuve d’éjaculation
• Identification génétique de l’agresseur.
Preuve d’éjaculation :
Le délai pour retrouver les spermatozoïdes est fonction du site de prélèvement :
o Au niveau de l’endocol : 72 à 96 heures ;
o Au niveau de l’anus : 72 heures ; o Au
niveau de la bouche : 48 heures ; o Au
niveau de la peau : 24 heures.
Identification génétique de l’agresseur o Poils ou cheveux découverts sur la victime
ou sur ses vêtements et qui seront conservés dans une enveloppe Kraft à température
ambiante ; o ADN.
2°) Prélèvements locaux à la recherche des MST.
3°) Prélèvements sanguins :
- Recherche des MST : VIH, VDR-TPHA, Hépatite B, Sérodiagnostic de Chlamydia
trachomatis, Herpès.
- Identification d’un toxique.
e) Traitement médical
Local : - désinfection et la mise à plat de différentes plaies,
- préparation de lésions périnéales et vaginales, en tenant compte de la douleur,
donc sous anesthésie générale.
Général :
R/ Il se fait avec la tumeur masculinisante des ovaires nommée arrhénoblastome qui est rare.
Elle survient le plus souvent entre 20 et 30 ans et caractérisée par :
- Aménorrhée,
- Atrophie des seins,
- Perte de contour féminin du corps,
- Hypertrophie clitoridienne prenant la forme pénienne,
- Hirsutisme,
- Changement du ton de la voix,
- Formation de la pomme d’Adam.
5. Traitement ?
R/ Le principe de traitement est le même que la tumeur féminisante de l’ovaire.
Présentation
Il s’agit de la patiente AMINA, âgée de 15 ans, célibataire, habitant sur la 16ème avenue,
C/ Tshopo qui nous a consulté pour les règles abondantes et prolongées.
Le début de son affection remonte à 8 jours avant la date de présentation par des règles
abondantes, prolongées et douloureuses pour lesquelles elle a reçu la papavérine sans succès.
Vu la persistance de ces symptômes, elle vient consulter aux CUKIS, département de Gynéco-
Obstétrique pour une meilleure prise en charge.
ATCD : nullipare DDR : 8 jours avant, en cours, 4 garnitures/jour et douloureuses
Ménarche : 14 ans
CA : vertige
EPG : EG altéré par l’attitude ambulante soutenue Poids : 45 Kg Taille : 1,60m
CP : pales CBA
Vulve : souillée de sang des règles
TR : ne donne aucun renseignement
CONCLUSION : Hémorragie utérine fonctionnelle compliquée d’anémie (due à la
présence du corps jaune de mauvaise qualité)
CAT:
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2. CLINIQUE
La situation clinique diffère selon l’âge de la consultation : puberté, période d’activité génitale
et la ménopause. La puberté
1°) Examen clinique
Interrogatoire recherche :
• Notion d’installation récente des règles, en précisant les différents troubles de règles :
cycles réguliers, courts ou associés à des périodes de spanioménorrhée ou d’aménorrhée.
• Eléments en vue de l’étiologie (trouble de la crase sanguine déjà courts). Notion des
rapports sexuels ou prise des contraceptifs.
• La reconstitution du calendrier de saignement.
• ATCD médicaux : troubles de la coagulation.
• ATCD gynécologiques : fibromes ou polypes, GEU, ménopause, cycles réguliers.
• Durée des saignements.
• Saignement après les rapports sexuels (ectropion ou cancer du col).
• Signes associés : leucorrhées sales (salpingite), douleurs pelviennes, fièvre.
• Signes d’irritation péritonéale qui indique la présence de sang dans la cavité abdominale,
diarrhée, scapulalgie droite, nausées.
Examen physique général : il apprécie la répercussion de l’hémorragie sur l’état
général.
Examen gynécologique :
• Abdomen : recherche d’une sensibilité pelvienne ou d’une défense.
• Au speculum : cet examen
- évalue l’abondance des saignements ;
- confirme l’origine utérine des saignements ;
- révèle la présence de caillots ou des débris ovulaires ;
- élimine la présence des leucorrhées sales associées orientant vers une étiologie
infectieuse ;
- évalue l’aspect du col à la recherche d’un ectropion ou une masse bourgeonnante ou une
ulcération du col.
Au TV uni digital : recherche d’une masse pelvienne, d’une sensibilité, d’une irritation
péritonéale à la palpation du cul-de-sac de Douglas.
Examens complémentaires :
• Courbe de température basale
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209
- Examen clinique normal, une phase lutéale courte (plateau thermique court) ;
- Traitement est fonction du désir de la maternité. S’il y a désir de la maternité, inducteurs de
l’ovulation (par exemple, Clonid). S’il n’y a pas le désir de maternité, apport
oestroprogéstatif du 15ème au 25ème jour du cycle ou une conception.
3. Hémorragie fonctionnelle post-menstruelle : il faut rechercher :
- Un fibrome utérin par la clinique et l’écho ;
- Si pas une tumeur, c’est une mauvaise sécrétion d’œstrogènes dans la première moitié du
cycle.
Traitement : il est à base des œstrogènes 10 à 20 mg les dix premiers jours du cycle.
4. Hémorragie fonctionnelle de la pré ménopause : elle survient après de successifs cycles
anovulatoires par hysperoestrogène relative entrainant une hyperplasie de l’endomètre. Le
curetage biopsique montre une TB.
Traitement : apport des progestatifs du 5 ème au 25ème jour du cycle. S’il n’y a pas le désir de
conception, le traitement peut se donner du 5ème au 25ème jour.
N.B. : Les différents types de curetage sont : instrumental, évacuateur, biopsique, hormonal.
5. Hémorragies iatrogènes :
- Traitement aux oestroprogéstatifs (problème de dosage).
- CAT :
• Eliminer le cancer du col ;
• Si oestroprogéstatifs muni dosés, donner un oestroprogéstatif muni dosé biphasique
comportant une prise pendant 7 jours à 30 mcg et 14 jours à 40 mcg d’Ethyniloestradiol
avec une dose de NORGESTREL ;
• Si la femme prend un oestroprogéstatif biphasique, il faut prescrire un oestroprogéstatif
combiné classique (associant 30 mcg d’œstrogènes + progestatifs) ;
III. Physiopathologie :
• Déséquilibre oestro-progestatif : la tendance dépressive serait liée à une chute en vitamine
B6 (cofacteur de synthèse de la dopamine).
• La concentration de l’insuline sur les monocytes circulants est deux fois élevée en phase
folliculaire qu’en phase lutéale, avec parait-il, une augmentation de la résistance à l’insuline
en 2ème phase. En phase prémenstruelle immédiate, il existerait une tolérance accrue aux
hydrates de carbone, responsable d’hypoglycémie fonctionnelle, d’où boulimie et
consommation exagérée.
• Rétention hydro sodée en phase prémenstruelle de certaines femmes, d’où prise de poids
considérable, ce qui expliquerait les céphalées, gonflement des seins, mastodynie,
ballonnement abdominal et œdèmes des extrémités.
Les œstrogènes et progestérone entrainent la formation d’angiotensine I, ce qui provoque
l’augmentation de la perméabilité capillaire et stimulent la sortie des liquides. Donc,
l’hypersécrétion ou sensibilité exagérée aux hormones du lobe intermédiaire de l’hypophyse
(MSH et endorphines) est capable d’expliquer les modifications de l’humeur et aussi les
désordres hormonaux consacrés.
IV. PATHOGENIE
- Anomalies de la perméabilité des vaisseaux ;
- Problèmes vasomoteurs congestifs ;
- Constitution d’un œdème tissulaire interstitiel.
V. CLINIQUE
1°) Manifestations mammaires : douleur et augmentation de volume des seins 3 à 4 jours avant
les règles. La douleur irradie vers le bas.
2°) Manifestations abdomino-pelviennes :
VI. TRAITEMENT
R/ Progestérone (ou progestatif de synthèse) : LYNESTRENOL (ORGAMETRIL®) du 16 Ŕ
21 jour du cycle corriger les troubles congestifs
R/ Bromocriptine (ou PARLODEL®) Co 2,5 mg 2 X 1 Co/J//10 jars' c.à.d. du 16 ème au 25ème
jour du cycle migrations extraménéales. Il entraine une diminution rapide et durable des
taux sériques de prolactine.
R/ Neurosédatifs : Diazépam, Méprobamate.
R/ Traitement étiologique (infection génitale par exemple). On peut donner aussi
DUPHASTON 2 Co/jr//10 jrs. C’est la rétro progestérone.
R/ Vitamine B6.
Gonflement abdomino-pelvien
N.B. : Ce syndrome peut être isolé (rare) ou associé au syndrome prémenstruel (fréquent).
V. TRAITEMENT
Il est symptomatique. Administrer papavérine et AAS. Si forme sévère, OVARIOSTASE par
les progestatifs ou les Oestroprogéstatifs, par exemple, DUPHASTON 2 Co/jr//10 jrs DT :
XX Co 10 mg du 15ème au 25ème jour du cycle.
• 3ème degré réductible : l’utérus peut encore réintégré le vagin par refoulement.
• 3ème degré irréductible : l’utérus a perdu le droit de cité (autrement appelé procidence de
l’utérus).
4. Physiopathologie
Par rappel, l’utérus est soutenu par 3 groupes de ligaments ayant les roles spécifiques, à savoir
:
- Système de soutènement,
- Système de suspension,
- Système d’orientation et les modifications des facteurs d’orientation favorisent le prolapsus
action particulière des ligaments utéro-sacrés et les bases du ligament large (ligament
cardinal de MACKENROTH) reste très significatif.
Tous ces systèmes peuvent subir des perturbations dans certaines conditions pathologiques :
• Accouchement laborieux,
• L’obésité,
• L’augmentation de la pression intra-abdominale,
• Des déchirures intéressent les muscles des périnées. Ils peuvent très souvent l’utérus dans
l’axe du vagin et favorisent la ptose, l’influence hormonale jouerait un rôle très important
dans la trophicité des tissus, mais l’équilibre étant rompu à la ménopause.
5. Examen clinique
Interrogatoire :
- Gène (tuméfaction écartant la vulve),
- Sensation d’une masse ou d’une boule entre les jambes,
- Sensation de pesanteur due à la protruision mécanique de l’utérus,
- Dysurie ou incontinence urinaire,
- Défécation difficile (patient réduit sa rectocèle pour émettre des selles), - Troubles divers
associés : douleurs, pertes.
Examen physique : N.B.
:
L’examen au spéculum doit se faire à vessie pleine pour voir les fuites des urines ; on
fait aussi le frottis cervico-vaginal.
Le TV doit se faire à vessie vide pour rechercher les lésions malignes ou bénignes
associées les TV Ŕ TR.
Inspection de la vulve
Au repos, il faut observer :
- L’humidité,
- La cicatrice d’épisiotomie,
- Déchirure,
- Mesure de la distance anovulatoire (N>3 cm).
• Manœuvre de BONNEY : le test de BONNEY est positif si la fuite des urines est stoppée
par les deux doigts glissés dans le vagin de part et d’autre de l’urètre en les rapprochant du
pubis.
- Pose d’un pessaire de Dumont Pallier prenant appui au niveau du releveur de l’anus ; -
Nettoyage et désinfection permanents et régulier.
Traitement chirurgical : o Hystérectomie
totale o Reposition de
l’utérus/ligamentopexie.
Il faut tenir compte de :
- Type de prolapsus ;
- Degré de prolapsus ;
- Degré de désir du maintien des menstruations, fonctions sexuelles, accouchement ou
maternité ultérieurs ;
- Présence d’une éventuelle pathologie associée, utérine ou annexielle ;
- Présence ou non d’incontinence. Soins préopératoires :
Soigner les ulcérations (désinfection + œstrogènes) ;
Sonde vésicale à demeure (4 Ŕ 5 jours) : lavage vésical.
Cure de cystocèle : colporaphie antérieure, reconstituer le plancher pelvien.
Cure de rectocèle : colporaphie postérieure.
Hystérectomie totale : car la subtotale peut entrainer l’élongation du col avec ou sans
fermeture du vagin.
N.B. : Chez les jeunes femmes avec désir de maternité, il est préférable de procéder à une
ligamentopexie DOLLERIS PELLONDA qui est la plicature du ligament rond au niveau des
aponévroses du grand droit, d’où accouchement par césarienne.
-
-
Torsion d’annexe : tableau d’un syndrome abdominal aigu
Infection génitale
- GEU
B. Algies pelviennes chroniques non périodiques
Sont regroupées en trois (3) : extra génitales, génitales et dyspareunie.
1°) Douleurs extra génitales : elles peuvent être d’origine rhumatologique (affections
rhumatologiques lombo-sacrées ou sacro-iliaques), urinaire ou digestive.
2°) Dyspareunies : ce sont des rapports sexuels douloureux dont les facteurs psychologiques
jouent un rôle important.
Trois types :
Dyspareunie superficielle dite d’intromission
Causes :
- Episiotomie douloureuse, rarement une déchirure.
- Cure de prolapsus avec myorraphie serrée de releveurs de l’anus trop serrée ne permettant
pas le passage de deux doigts.
- Vaginisme.
- Atrophie vulvaire avec parfois krauvesis vulvae.
- Herpès, eczéma, prise de médicaments.
Dyspareunie de présence
- Polypes
- Vaginite mycosique
- Atrophie vaginale post-ménopausique ou de castration ou une sécheresse pathologique des
muqueuses
Dyspareunies profondes, balistiques ou de choc
- Lésion du col : déchirure ou endocervicite
- Annexite
- Syndrome de Master et Allen
- Endométriose localisée au niveau du ligament utéro-sacré 3°) Génitales :
Infections génitales :
• Vulvo-vaginites
• Cervicites
• Annexites subaiguës ou chroniques
Troubles de la statique pelvienne :
a) Rétroversion utérine : douleur exacerbée par la station debout, la marche et la fatigue,
diminuée par le décubitus ventral.
Deux types :
• Rétroversion utérine simple, mobile, réductible, indolore ; dans ce cas, une autre étiologie
de la douleur.
• Rétroversion utérine accentuée et fixée : endométriose ou adhérences inflammatoires
anciennes.
b) Syndrome de MASTERS et ALLEN : c’est la déchirure ou rupture du ligament
large, feuillet postérieur avec un déficit sévère de l’ensemble de moyens de fixation de
la zone cervico-isthmique et en particulier les ligaments utéro-sacrés.
Clinique : douleur pelvienne basse, médiane et postérieure avec sensation de pesanteur
d’appuis périnéaux exacerbés par la station assise prolongée, la fatigue et l’effort. Elle est
diminuée par le décubitus ventral.
Signes associés :
• Dysménorrhée
• Syndrome prémenstruel
• Dyspareunie profonde avec impression de choc (butée douloureuse). Causes : -
accouchement traumatique
- délivrance artificielle
Traitement :
• Technique de Masters et Allen : réfection du feuillet profond et superficiel du ligament
large.
• Déchirure du col : reconstitution des angles du col.
• Rétroversion : ligamentopexie, promonto-fixation de l’isthme et douglassectomie. c)
Prolapsus génital
d) Endométriose
e) dysménorrhées
C. Algies pelviennes périodiques
- Endométriose
- Dystrophies ovariennes
-
-
- Dysménorrhée fonctionnelle ou organique
- Syndrome prémenstruel
Syndrome inter menstruel : Mittle schmeizen
Algoménorrhées
1°) ENDOMETRIOSE
Définition : c’est la présence en dehors de la cavité utérine des tissus morphologiquement
et fonctionnellement de l’endomètre. Localisation :
- Préférentielles : myomètre (Adénomyose), trompes, ovaires où il forme généralement le
kyste goudron, vagin, col utérin, périnée.
- Secondaires : sein, cornée de l’œil, vessie, ongles, …
On distingue l’endométriose utérine ou adénomyose et l’endométriose externe intra
péritonéale.
Etiologies :
I. Adénomyose : pénétration des diverticules endométriaux dans l’épaisseur de myomètre.
Les facteurs favorisants sont :
• Traumatisme par grossesse
• Révision utérine
• Curetage
• Adénomyose expérimentale par enfoncement de l’endomètre dans la cicatrice et ses
environs.
Clinique de l’adénomyose :
• Polymorphisme sémiologique en raison de localisations multifocales
• Après l’âge de 35 ans : multipares
• Ménométrorragies et douleurs pelviennes (rythmées par la menstruation et intermittentes)
Au TV : utérus augmenté de volume, régulier ± souvent dur et fibreux.
• HSG : donne des signes directs pathognomoniques, diverticules rectilignes et creux
terminés en massues et signes indirects, soit à l’intérieur du pelvis, les ilots hétérotopiques
colonisant les ovaires, les ligaments utéro-sacrés, le douglas voire le grêle terminal ou le
recto-sigmoïde. Les ilots peuvent être sous-péritonéaux et enserrés et peut-être responsable
d’une hydronéphrose.
Physiopathologie :
Quatre théories retenues sont :
1°) La transplantation de fragments d’endomètre du fait d’un reflux menstruel par les
trompes, des métastases lymphatiques ou vasculaires.
2°) La métaplasie par différents stimuli qui entraineraient le développement en position
métaplasique du tissu endométrial à partir des cellules cœlomiques.
3°) L’immunité par l’acceptation et le développement de la greffe endométriale du reflux
tubaire menstruel grâce à un déficit immunitaire (pathologie auto-immune).
4°) La génétique : présence des gènes susceptibles de favoriser l’adhésion et le
développement de l’endomètre ectopique en cours.
II. Endométriose externe
Clinique : - jeune femme (20 Ŕ 30 ans)
- algies pelviennes
- signes d’appel : dysménorrhée secondaire avec dyspareunie profonde et
stérilité.
Au TV : - rétroversion utérine fixée avec noyau douloureux infiltrant le douglas au niveau des
ligaments utéro-sacrés.
- révèle une masse ovarienne avec hypersensibilité anormale.
- Ceci en cas d’absence d’ATCD des infections entraine endométriose.
Paraclinique :
HSG :
Signes directs ou pathognomoniques :
- Trompe : image en boule de gui ou en boule d’oignon. C’est une image de dilatation
localisée.
• Signes indirects :
- Elargissement de la corne (ectasie d’une cornée) ;
- Hypertrophie globale de la cavité utérine sans lacune et rigide (ectasie généralisée) ;
- Segmentation rigide en ligne brisée des bords et en fond ;
- Trompes avec une partie initiale verticale (aspect en lampe d’Aladin) ;
- Oblitérations tubaires distales ;
- Ovaires (endométriose) entrave lentement le produit de contraste.
• Cliché en évacuation : une fossette ovarienne.
-
-
• Signes d’adhérences péri-tubo-ovariennes.
Cœlioscopie : on note des points bleutés sur le péritoine, les ovaires et le tube digestif.
Endométriose et stérilité : 30 à 50% de femmes
Gène à la captation du follicule par le pavillon ;
Gène à la motricité de la trompe ;
- Sténose de la fonction utéro-tubaire ;
- Un trouble d’ovulation par l’existence d’une dystrophie ovarienne
macropolykystique ; - Soit une lutéinisation du follicule non rompu ou
LUF syndrome.
Complications : o Métrorragies ; o Hémopéritoine (rupture
du kyste ovarien).
Traitement :
o Médical : - progestatifs seuls ;
- Oestroprogéstatifs ;
- Anti gonadotropes (DANAZOL) ;
- Analogues de la Gn RH (SUPREFACT, DECAPEPTYL)
o Chirurgical :
- Adénomyose : hystérectomie totale inter annexielle ou radicale.
- Endométriose externe : traitement radical ou conservateur.
2°) DYSTROPHIES OVARIENNES
Définition : ce sont des pseudotumeurs ovariennes pouvant apparaitre et même disparaitre
sans traitement par simple mise en repos des ovaires (ovariostase).
Elles sont responsables des indispositions chez la femme notamment :
- Douleurs du bas ventre (douleur aigue ou ovulatoire : gauche ou
droite) ;
- Irrégularité du cycle Ŕ dysménorrhée ; - Malaises ; hémorragies
et même stérilité.
Types de dystrophies ovariennes : o OSK (ovarite ou Ovarose
Scléro-Kystique) = dystrophie scléreuse. o Dystrophies kystiques
réactionnelles :
Traitement :
Mise au repos des ovaires par l’administration des progestatifs (Organometril) ou
l’imposition d’un cycle artificiel soulage la patiente car, elle fait cesser les dysménorrhées.
En cas de désir de maternité associée : on peut après 1 à 3 mois de repos ovarien, y ajouter
les inducteurs de l’ovulation :
• Inducteurs du 1er degré : Clonid (citrate de clonifène) ;
• Inducteurs du 2ème degré : Gonadotrophines FSH (Humefon HMG) 75 UI,
Gonadotrophines LH (Pregnyl) 1500 Ŕ 5000 UI.
• Inducteurs du 3ème degré : LH RH ou analogue de LH RH.
ATTENTION : DESCRIPTION DE QUELQUES PRODUITS
CLONID (citrate de clomifène) cès 50 mg o C’est un anti-œstrogènes agissant
comme compétitent de l’œstradiol au niveau des récepteurs hypothalamiques, il agirait
probablement au niveau hypophysaire. o Il bloque l’effet de l’œstrogène endogène sur ces
récepteurs hypothalamiques. o L’hypothalamus interprète cette action comme une chute de la
-
-
production de l’œstrogène endogène et répond en produisant des pics de FSH et LH stimulant
les follicules puis ovulation.
o L’ovulation survient 4 Ŕ 10 jours après le dernier jour de la prise du Clonid.
o Posologie : dose progressive pour 3 cycles
-
Si pas d’ovulation, suivre la courbe de température basale.
2ème Ŕ 3ème cycle d’induction : 100 mg/jr / 5 Ŕ 10 jrs du cycle. o Effet secondaire de
l’hyperstimulation peut se présenter sous-forme des kystes ovariens et un risque élevé des
grossesses multiples.
PARLODEL (bromocriptine) cès 2,5 mg ou 5 mg o C’est un correcteur
physiologique des troubles d’ovulation liés à la prolactinémie (hyperprolactinémie).
o C’est un agoniste dopaminergique qui baisse la sécrétion
de prolactine
(hyperprolactinémie). o Utilisé dans les stérilités par anovulation et dysovulation car, il
restaure le cycle ovulatoire et parfois permet la fécondation.
o La posologie est progressive et la prise du produit se fait au milieu de repas pour diminuer
les effets secondaires transitoires (nausées, vomissements, vertige, etc.).
o Les résultats sont évalués après 8 à 12 semaines de cure.
ANOVULATION : c’est l’absence d’ovulation au cours d’un cycle menstruel chez la femme
à la période d’activité génitale reproductive.
DYSOVULATION ou OLIGO-OVULATION : c’est un cycle anovulatoire ayant un corps
jaune inadéquat avec une phase lutéale courte (< 14 jours). Ce trouble s’accompagne d’une
production insuffisante de la progestérone à la phase lutéale et peut être aussi une cause de la
stérilité féminine.
Traitement chirurgical : résection cunéiforme.
b) Dystrophies kystiques réactionnelles
o Dystrophies d’origine endogène : causes
- Tumeurs trophoblastiques : traitement spécifiques de la mole o Dystrophies d’origine
iatrogène : c’est une forme qui survient de suite de la prise des inducteurs d’ovulation.
Clinique : augmentation du volume des ovaires, très tendus, avec douleur aigue.
Traitement : arrêt des inducteurs.
c) Dystrophies fibreuses : Syndrome de Stein Leventhal
- Aménorrhée
- Absence de l’ovocyte mur libéré
- Douleurs aux deux fosses iliaques avec sensation de pesanteur
- Théorie spasmodique : elle s’explique par des variations du taux de progestérone, laquelle
influence sur le tonus des sphincters cervico-isthmiques. Ces sphincters s’ouvrent à
l’ovulation et se ferme à la phase lutéale. La chute du taux de progestérone correspond à
cette ouverture. La douleur fait donc suite au retard de l’ouverture cervico-isthmique sans
anomalie du cycle même hormonale.
- Théorie congestive : la congestion est à la base des douleurs chez les femmes avec lésions
infectieuses, troubles statiques pelviens aggravés par la congestion prémenstruelle
physiologique et les facteurs de base pelvienne : constipation, station debout et déficience
musculaire chez la multipare.
Les facteurs qui interviennent dans la douleur :
Facteurs cervicaux : sténose cervicale,
Facteurs hormonaux : vasopressine (puissant stimulant de l’utérus a une action
vasoconstrictrice directe sur les vaisseaux utérins, ce qui aggrave l’ischémie), progestérone
(stimule l’augmentation des secrétions de prostaglandines et ses précurseurs).
Facteurs neurologiques : innervation sympathique de l’utérus et des vaisseaux entraine la
vasodilatation.
Facteurs psychologiques.
Etiologies :
- Dysménorrhée primaire :
• Dysménorrhée primaire essentielle : anomalie de forme ou de position de l’utérus.
• Dysménorrhée primaire organique :
Endométriose juvénile
Malformation utéro-vaginale
- Dysménorrhée secondaire ou organique :
Endométriose
Sténose organique du col
Infection génitale chronique
Malformation (par exemple, diaphragme cervical avec rétention menstruelle)
Stérilet
Clinique
- Douleur :
Siège : pelvien
• Autres médicaments :
Dérivés nitrés : nitroglycérine
Inhibiteurs calciques : Nifédipine (Adalate)
Antispasmodiques
Anti leucotriènes : Moutelukast Psychothérapie.
- Dysménorrhée primaire organique :
Endométriose juvénile : progestatifs ou association oestroprogestative Malformation
utéro-vaginale : chirurgie
- Dysménorrhée secondaire ou organique : traitement étiologique.
N.B. : LES PRINCIPALES CAUSES DES DOULEURS PELVIENNES AIGUES SONT :
1. GEU
2. Rupture de corps jaune hémorragique gravidique
3. Salpingite aigue
4. Fibrome utérin sous-séreux ou torsion d’annexes
5. Synéchies utérines
6. Malformation utérine
7. Infection génitale lente
8. Kyste ovarien compliqué
9. Nécrobiose de fibrose.
Nos remerciements s’adressent à tous ceux là qui se sont mobilisés pour la réalisation de
ce travail. Nous citons :
Dr. Godefroid Tumilali
Dr. Saddy Fololo Aunututu G.
Dr. Didier Boyongo S.
Dr. Lukombola Justin K.