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LA PROCREATION HUMAINE
CONNAITRE
❖ Décrire de manière simple les différentes étapes d’une grossesse et son suivi (test de
grossesse, échographie, choriocentèse, amniocentèse) ;
APPLIQUER
❖ Sur base d’un calendrier pluri mensuel et des connaissances sur la régulation hormonale,
établir les périodes de fécondité d’une femme (SG) ;
❖ À partir des connaissances sur la régulation des hormones sexuelles chez l’homme et la
femme, et de documents, schématiser les méthodes de procréation assistée (Fivete, ICSI, …)
(SG) ;
❖ Sur base de documents, expliquer les facteurs déclenchant la parturition (SG) ;
APPLIQUER
❖ À partir de données hormonales, décrire l’état physiologique d’une femme (par exemple :
enceinte, sous contraceptifs hormonaux, ménopausée, …) (SG);
❖ Lors d’un débat éthique ou à partir d’un document sur un sujet lié à l’usage des méthodes de
procréation médicalement assistée (exemples de sujet : statut de l’embryon, clonage
reproductif, recherche sur les embryons congelés, …), distinguer les considérations
scientifiques des autres ;
I. Introduction
II. Rappels
2.1 La méiose
III. La différenciation sexuelle
3.1 Situation-problème
3.2 La détermination du sexe
3.3 Retour à la situation-problème
IV. Le développement sexuel de l’homme
4.1 Situation-problème
4.2 Présentation anatomique de l’appareil génital masculin
4.3 La spermatogénèse
4.4 La cryptorchidie
4.5 Le spermatozoïde
4.5.1 La constitution du sperme
4.5.2 Le spermatozoïde
4.6 Les rôles de la testostérone
4.7 La régulation du système hormonal masculin
4.7.1 Rappel
4.7.2 Le contrôle hormonal de l’appareil génital de l’homme
4.8 Le mécanisme de l’érection
4.9 Retour à la situation-problème
4.10 Exercices
4.11 Pour en savoir plus… Les femmes ont-elles de la testostérone ?
4.12 Synthèse
V. Le développement sexuel de la femme
5.1 Situation-problème
5.2 Présentation anatomique de l’appareil génital féminin
5.3 Le cycle sexuel
5.4 L’ovogénèse
5.5 Le cycle ovarien
5.6 Le cycle utérin
5.7 Le synchronisme des cycles ovarien et utérin
5.8 Le cycle de la glaire cervicale
5.9 La ménopause
5.10 La régulation du système hormonal féminin
5.11 Retour à la situation-problème
5.12 Exercices
5.13 Synthèse 3
I. INTRODUCTION
II. RAPPELS
2.1 LA MÉIOSE
Indique les différences entre le caryotype d’une cellule somatique et celui d’une cellule
sexuelle dans le tableau :
Cellule Cellule
somatique sexuelle
2n = 46 n = 23
chromosomes chromosomes
Chromosomes Pas de
homologues chromosomes
4
homologues
2 1
chromosomes chromosome
sexuels sexuel
le nombre de chromosomes
doublerait, passant alors de 46
à 92. En fait, il doublerait à
chaque génération.
La méiose est un processus qui permet de produire quatre cellules où la quantité d’ADN est
réduite de moitié par rapport à la cellule de départ. Ce mode de multiplication cellulaire permet
ainsi de produire, à partir d’une cellule diploïde (cellule possédant 23 paires de chromosomes),
quatre cellules haploïdes (cellules possédant 23 chromosomes, c’est-à-dire, un seul exemplaire
de chromosome de chaque paire).
Donne le nom des différentes phases de la méiose et indique les deux types de divisions
(réductionnelle et équationnelle):
Dans le document ci-dessus sont représentés les schémas d’une méiose pour une cellule
diploïde ne présentant que 2 paires de chromosomes, c’est-à-dire 2n=4.
a) Combien de cellules différentes pourrait-on former par méiose si la cellule de départ était
2n=4 ?
22 = 4 cellules différentes
b) Parmi les cellules produites après méiose, combien de combinaisons chromosomiques sont
possibles si la cellule de départ était 2n=6 ?
2³ = 8 7
c) Parmi les cellules produites après méiose, combien de combinaisons chromosomiques sont
possibles si la cellule de départ était 2n=46 ?
2²³ = 8 388 608. Chaque humain pourrait donc fabriquer 8 388 608 gamètes différents
d) Quelles seraient les combinaisons possibles entre deux cellules issues de ce type de division
si les cellules comportaient 2n=46 ?
2²³ x 2²³= 70 368 744 177 664, qui correspond au nombre de possibilités de cellules œufs pour
un couple.
3.1 SITUATION-PROBLÈME
L’hermaphrodisme est commun dans le monde végétal. Un hermaphrodite est un individu qui
possède des organes reproducteurs mâle et femelle. En effet, beaucoup de fleurs portent les
organes mâle et femelle comme nous pouvons l’observer sur cette fleur de pommier. Dans le
monde animal, l’hermaphrodisme est plus rare, mais on peut citer comme exemple les
escargots. Dans ces deux cas, il s’agit du mode de reproduction normal de ces espèces. Ce qui
n’est, évidemment, pas le cas chez l’humain. Chez nous, il existe aussi de rares cas
d’hermaphrodisme. On estime que cela concerne un cas sur 100 000 naissances.
Mais comment est-ce possible ?
DOCUMENT 1
DOCUMENT 2
Depuis les années soixante, on connait l’importance du chromosome Y chez l’humain grâce à
l’étude d’individus possédant des anomalies chromosomiques. Par exemple, pour le syndrome
de Turner, dont l’individu ne possède pas de testicules et est d’apprence féminine, ou le
syndrome de Klinefelter, dont l’individu possède des testicules et est d’apparence masculine,
on observe les caryotypes suivants :
10
DOCUMENT 3
En 1991, des chercheurs ont démontré qu’un seul gène, situé sur le bras court du
chromosome Y, suffisait à induire la différenciation sexuelle mâle : après avoir reçu ce
gène avant la différenciation du tissu gonadique, des embryons de souris femelles XX ont
développé des testicules, des glandes mâles annexes et un pénis. Ce gène, appelé SRY
(pour Sex-determining Region of Y) a été identifié chez tous les mammifères. Le gène
SRY s’exprime dans la gonade indifférenciée et l’oriente vers un destin testiculaire. En
son absence, la gonade indifférenciée évolue en ovaire.
Source : https://www.lelivrescolaire.fr
11
DOCUMENT 4
Chez l’humain, la différenciation de l’appareil génital se déroule comme sur le schéma ci-
dessous. Si l’individu possède le chromosome Y, l’appareil suivra le développement comme la
gauche du schéma. Dans le cas contraire, l’appareil reproducteur suivra le développement
comme sur la droite du schéma.
12
Des analyses fines de l’ADN de Monsieur X, possédant les chromosomes sexuels XX, ont
montré que un de ses 2 chromosomes X porte une petite partie du chromosome Y. Des analyses
fines de l’ADN de Madame Y, possédant les chromosomes sexuels XY, ont montré qu’il
manque un petit fragment sur son chromosome Y.
Rédige un texte qui résume la formation des appareils génitaux masculin et féminin
Monsieur X a un sexe génétique XX mais un de ses chromosomes X porte le gène SRY ce qui
entraine une masculinisation de son appareil génital. Madame Y a un sexe génétique XY mais
13
son chromosome Y a perdu le gène SRY ce qui entraine la mise en place d’un appareil génital
de type féminin.
DOCUMENT 6 : LA PUBERTÉ
Les caractères sexuels secondaires sont des caractères qui sont inhérents à un sexe en particulier
et qui apparaissent secondairement. Ils ne sont donc pas visibles à la naissance, contrairement
aux caractères sexuels primaires qui dont les différents organes sexuels (testicules, pénis, etc
chez l’homme et ovaires, vulve etc. chez la femme). Les caractères sexuels secondaires
apparaissent durant une période appelée « puberté ».
Sur les graphiques ci-dessous, les sécrétions hormonales provenant des organes reproducteurs
(ovaires et testicules) sont exprimés en unités arbitraires (UA).
Sécrétion de testostérone par les testicules et apparition Sécrétion d'oestrogènes par les ovaires et apparition des
des caractères sexuels secondaires chez un jeune garçon caractères secondaires chez une jeune fille au cours de la
au cours de la puberté puberté
14
Complète le tableau ci-dessous. Que peux-tu en conclure quant à l’influence des hormones sur
les modifications corporelles observées pendant la puberté ?
Garçon Fille
Changement de voix (+
basse). Élargissement des
épaules. Développement des Développement des seins
poils pubiens, de la barbe et Développement des poils
Caractères sexuels
de la moustache, des poils pubiens et des poils sous les
secondaires
sous les aisselles et aisselles. Accélération de la
éventuellement sur le torse et courbe de croissance.
le dos. Accélération de la
courbe de croissance
Variation hormonale
Testostérone Œstrogènes
principale
Il existe différents cas d’hermaphrodisme chez l’humain provenant de causes différentes. Grâce
à ce module, nous pouvons expliquer le cas où l’individu possède bien les chromosomes 15
sexuels XY mais il lui manque le gène SRY sur son chromosome Y (suite à une mutation
4.1 SITUATION-PROBLÈME
Après le viol d'une adolescente de 14 ans début avril 2016, le gouvernement indonésien a pris
une mesure radicale pour faire baisser les délits sexuels. Le président indonésien a menacé les
violeurs et les pédophiles d’être punis par « castration chimique ». Suri vit en Indonésie. Il
vient d’être accusé de viol sur mineure et le juge le menace d’être puni non pas par une peine
d’emprisonnement, mais par castration chimique. Suri se pose plein de questions : Que signifie
ce terme ? Cette castration chimique sera-t-elle efficace ? Ce moyen de correction est-il
réversible ?
Les gonades mâles sont les deux testicules situés à l’extérieur de la cavité abdominale dans un
sac appelé le scrotum. Ces deux gonades, en plus de l’élaboration d’hormones qui contrôlent le
développement des caractères sexuels secondaires sont le siège de la gamétogénèse c’est-à-dire
de la production des cellules sexuelles ou gamètes. Dans le cas des testicules, elle sera appelée
spermatogénèse car ceux-ci produisent les spermatozoïdes.
Chaque testicule est constitué de nombreux canaux pelotonnés, les tubes séminifères où sont
produits les spermatozoïdes, qui forment à la sortie du testicule un réseau de tubes enchevêtrés
appelé épididyme. Celui-ci est formé d’un conduit sinueux de 6m de long que les
spermatozoïdes parcourent en 20 jours environ. Les spermatozoïdes, pratiquement immobiles
au départ, y acquièrent leur mobilité. 16
Les spermatozoïdes empruntent le canal déférent qui reçoit ensuite les sécrétions de la
prostate et des vésicules séminales. Ces sécrétions assurent le maintien en vie des
17
4.3 LA
SPERMATOGÉNÈSE
On estime à plus de mille milliards les spermatozoïdes pouvant être produits au cours de la vie
de l’homme ! La production débute avec la puberté et se poursuit jusqu’à un âge très avancé.
La spermatogénèse est ainsi un processus continu. Néanmoins il existe une andropause qui est
principalement liée à la diminution de la production de testostérone chez l’homme.
18
Coupe transversale d’un tube séminifère avec mise en évidence des spermatozoïdes
Le
testicule
est
composé
de
quelques
centaines à
un millier
de petits
tubes
19
Spermatozoïde
pelotonnés, appelés tubes séminifères, qui se rassemblent au niveau de
l'épididyme.
Lorsque l'on réalise une coupe transversale de tubes séminifères, on distingue un cercle avec
une lumière centrale contenant les flagelles des spermatozoïdes.
On distingue dans les tubes séminifères des cellules de Sertoli et entre les tubes séminifères des
cellules de Leydig. Le rôle du testicule et plus précisément des tubes séminifères est de
produire les spermatozoïdes par spermatogénèse (méiose) qui permet de passer d'une cellule
diploïde (2n = 46 chromosomes) à des spermatozoïdes haploïdes (n = 23 chromosomes).
Que peut-on déduire quant au sens (direction) de la spermatogénèse ?
On peut déduire que la spermatogenèse se réalise dans les tubes séminifères de manière
centripète (du bord du tube vers le centre).
Cherche le rôle des types cellulaires observés autres que les spermatozoïdes.
Cellule de Sertoli : elles entourent les cellules germinales à leurs différents stades de
maturation. Ces cellules contrôlent l’évolution de la spermatogénèse et jouent un rôle nourricier
et protecteur pour le spermatozoïde en maturation.
Les cellules de Leydig ou cellules interstitielles produisent l’hormone masculine, la
testostérone.
Sur base du document ci-dessous, décris les différentes étapes de la spermatogénèse :
4.4 LA CRYPTORCHIDIE
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=sNUFwXYmjQI&feature=youtu.be
Certains bébés de sexe masculin naissent avec un ou deux testicules qui ne sont pas placés
normalement dans le scrotum (4% des naissances à terme, 20 à 30 % des naissances
prématurées). Les testicules se sont développés au cours de la vie embryonnaire, mais leur
descente naturelle dans le scrotum ayant été bloquée, ils sont restés à l »intérieur de la cavité
abdominale. On parle alors de cryptorchidie.
Les causes sont variées : causes génétiques (syndrome de Klinefelter (XXY)), obstacles
anatomiques, malformations, déficit en hormones, facteurs agissant sur le fœtus in utero
(perturbateurs endocriniens, diabète gestationnel ; alcoolisation maternelle).
Le traitement habituel consiste à donner au patient de la testostérone par voie nasale ce qui
stimulera la descente du ou des testicules(s). Si le traitement est inefficace, il faut procéder à
une intervention chirurgicale avant l’âge de deux ans.
La cryptorchidie est asymptomatique. Cependant, si elle n’est pas remarquée à temps ni traitée,
elle peut entrainer une infertilité. En effet, un bébé atteint de cryptorchidie présente 60% de
risques de plus que les autres de devenir stérile à l’âge adulte. La spermatogénèse, pour se faire
correctement, nécessite une température de 34°C (c’est pour cette raison que les testicules sont
normalement extra-abdominaux). La température des testicules d’un individu cryptorchide est
un peu trop élevée (37 °C) pour que la spermatogénèse puisse se faire correctement. La
cryptorchidie augmente également le risque de cancer du testicule à l’âge adulte.
21
Ce tableau devra comporter les critères suivants : Paroi du tube séminifère - Lumière du
tube - Cellules entre les tubes séminifères
Oui, car les cellules de Leydig produisant la testostérone se situent en dehors des tubes
séminifères. On observe dans les coupes histologiques que cette zone du testicule présente un
aspect normal. La production de testostérone est dès lors correcte ; puisque la testostérone est
responsable des caractères sexuels secondaires de l’individu masculin, un individu
cryptorchide présente un aspect masculin tout à fait normal.
4.5 LE SPERMATOZOÏDE
4.5.2 LE SPERMATOZOÏDE
Un spermatozoïde est une cellule très petite ; elle est formée d’une tête et
d’un long flagelle fait de microtubules. A la base de ce flagelle se trouve
une pièce intermédiaire légèrement renflée qui renferme de nombreuses
mitochondries. Elles assureront la fourniture d’énergie nécessaire aux mouvements des
spermatozoïdes.
Le sommet du spermatozoïde est assez épais dénotant la présence d’une structure entre le
noyau et la membrane appelée acrosome. Cette vésicule est le lieu de synthèse et de stockage
d’enzymes puissantes synthétisées durant la spermiogénèse et qui permettront au
spermatozoïde de pénétrer dans le gamète femelle. Enfin, le reste des organites et du
23
cytoplasme se résorbe autour du noyau.
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4.7.1 RAPPEL
L’observation microscopique d’une coupe transversale de testicules montre qu’entre les tubes
séminifères constitués de cellules germinales et de cellules de Sertoli, se trouve le tissu
interstitiel constitué de cellules endocrines appelées cellule de Leydig et de vaisseaux sanguins.
Dans le cas d’une glande cible, l’effet sera d’induire la sécrétion d’une autre hormone et dans le
cas d’un organe cible, l’effet sera direct et précis.
28
Données cliniques
Données cliniques
29
Traitement : injection de LH fonctionnelle chez un
homme déficient en LH.
C’est la quantité de l’hormone produite par la glande cible ou l’effet exercé sur l’organe cible
qui va constituer l’ordre de modification. Cet ordre est exercé par voie nerveuse sur
l’hypothalamus et/ou l’hypophyse, qui y répondra en augmentant ou en diminuant leur
sécrétion. Ce « rétrocontrôle » assure l’équilibre de l’organisme.
Comment les observations liées à l’ablation de l’hypophyse chez les rats mâles montrent-elles
l’importance de cette glande chez l’homme ?
Cette expérience démontre l’importance de l’hypophyse car celle-ci stimule grâce à des
hormones , la production de testostérone par le testicule ce qui permet le développement de
l’appareil génital masculin (glandes annexes, prostate, vésicules séminales…).
Quels sont les rôles respectifs de la FSH et de la LH sur le fonctionnement de l’appareil génital
mâle ?
FSH = agit sur les cellules de Sertoli et stimule la production d’une protéine qui permet le
transport de la testostérone vers la lumière du tube séminifère
L'hypothalamus sécrète une hormone appelée Gonadotropin releasing hormon (GnRH), qui agit
sur l'hypophyse. Sous l'action de cette hormone, l'hypophyse sécrète deux hormones : la FSH et
la LH. Ces hormones agissent sur une glande cible (= qui possède des récepteurs pour ces
hormones) : le testicule.
La FSH agit sur les cellules de Sertoli et stimule la spermatogenèse puisque les cellules de
Sertoli jouent un rôle dans le développement des cellules de la spermatogenèse.
La LH agit sur les cellules de Leydig en augmentant la production de testostérone,
indispensable à la dernière étape de la spermatogenèse, la transformation de la spermatide en 31
spermatozoïde.
32
À l’aide du document expliquant le mécanisme de l’érection, émettez des hypothèses sur les
causes possibles de l’impuissance
Lorsque le pénis est stimulé, un influx nerveux sensitif arrive au cerveau où le réseau neuronal
du désir sexuel s’active. Les influx arrivent ensuite au centre nerveux de l’érection situé dans la
moelle épinière d’où partira l’influx moteur via les nerfs du système nerveux autonome
parasympathique jusqu’au pénis, ce qui provoque l’érection. L’influx provoque le relâchement
des muscles situés dans les corps caverneux, ce qui remplit de sang les corps caverneux. Le
pénis augment alors de volume, mais pour obtenir une érection, la pression doit encore
augmenter.
Pour augmenter la pression, il faut empêcher le sang de quitter le pénis, ceci est assuré par la
compression des veines périphériques (plus le volume du pénis augmente, plus ces veines sont
comprimées et moins le sang peut quitter le pénis qui reste donc rempli). Le pénis est alors en
érection. Lors de l’éjaculation, le phénomène s’inverse : les muscles lisses se contractent de
nouveau et le pénis retourne à l’état flaccide (mou).
Suri étant obsédé par des pulsions sexuelles, la castration chimique consistera à lui administrer
un traitement qui va réduire sa libido. Il s'agira donc de lui donner quotidiennement par voie
orale ou par injection une hormone antagoniste (= à effet opposé) de la testostérone ou un
médicament qui bloque la production de testostérone. La castration chimique n'a aucun
34
caractère définitif et l'appétence sexuelle revient dès l'arrêt du traitement.
4.10 EXERCICES
Replace les différentes phases (haploïde/diploïde) et les noms des grandes divisions cellulaires.
35
Légende les quatre flèches et les quatre numéros indiqués sur ce schéma.
36
Oui, chez la femme, la testostérone est produite par les glandes surrénales et les ovaires mais le
taux est très faible.
Lorsque la ménopause survient, les glandes surrénales restent les seules à produire de la
testostérone.
37
4.12 SYNTHESE
L’appareil génital masculin est localisé au niveau de l’abdomen. Certains de ses organes sont
externes, d’autres sont internes à la cavité abdomino-pelvienne. Il est composé de deux
testicules, des voies génitales, des glandes annexes (vésicules séminales, glande de Cowper,
prostate) et du pénis.
Les testicules sont deux organes localisés dans un sac cutané externe, le scrotum. Ils produisent
des cellules sexuelles mâles : les spermatozoïdes et l’hormone sexuelle : la testostérone. Les
voies génitales sont formées par des canaux, qui collectent les spermatozoïdes et les sécrétions
des glandes annexes. Elles assurent la maturation et le transport des spermatozoïdes vers
l’extérieur.
Les glandes annexes produisent différentes substances indispensables à la viabilité des
spermatozoïdes. L’ensemble constitué par les spermatozoïdes et les sécrétions des glandes
annexes constitue le sperme.
Le pénis assure le dépôt du sperme dans les voies génitales féminines. Sa structure comporte
des tissus érectiles qui facilitent les rapports sexuels. Le pénis constitue, avec le scrotum, les
organes génitaux externes.
La spermatogénèse
C’est à l’intérieur des tubes séminifères du testicule que se déroule de manière continue la
production de spermatozoïdes. Cette production commence à la puberté et se prolonge jusqu’à
la fin de la vie. Par ailleurs, il n’existe pas chez l’homme de cycles sexuels comparables à ceux
de la femme. On distingue trois étapes dans la spermatogenèse : 38
- la multiplication des spermatogonies par mitoses qui permet à la fois de conserver le capital
de cellules germinales souches et de produire une famille de spermatocytes qui vont subir la
spermatogenèse,
- la méiose qui se déroule sans pause et produit quatre spermatides,
- la différenciation des spermatides en spermatozoïdes (lors de la spermiogénèse).
Le spermatozoïde
39
La régulation hormonale
40
5.1 SITUATION-PROBLÈME
La décision est prise ! Émilie et Jordi désirent avoir un enfant ! Émilie a donc arrêté sa
contraception. En outre, elle utilise une application sur son smartphone qui lui permet de
connaitre sa période de fécondité. Après quelques mois, Émilie présente un retard de règles de
10 jours et ressent des douleurs au niveau de la poitrine. Après un test de grossesse, le résultat
est sans appel : Émilie est enceinte de 3 semaines ! Qu’est-ce que la période de fécondité
d’une femme ? De quoi dépend-elle ? Comment expliquer la disparition des règles signalant
une grossesse chez Émilie ? Quelle différence y a-t-il avec l’absence de règles chez une
femme ménopausée ?
Les ovaires de la femme au nombre de deux, sont situés dans la cavité abdominale. Ils mesurent
environ 3cm de longueur et 1,5cm de largeur.
Le rôle des trompes de Fallope sera de recueillir les ovules produits par les ovaires et de là les
ovules progresseront le long des oviductes grâce aux contractions des muscles de la paroi et des 41
cils vibratiles qui la tapissent.
Les oviductes sont des conduits qui établissent la connexion entre l’ovaire et une cavité appelée
utérus où aura lieu l’implantation éventuelle d’un embryon. Il n’y a jamais qu’un seul ovule qui
est produit à la fois par un des deux ovaires et ce sont les mouvements des pavillons de la
trompe de Fallope correspondante qui l’attirent vers l’oviducte.
L’utérus est une poche prévue pour accueillir un embryon et favoriser son développement. La
partie la plus interne de la paroi porte le nom d’endomètre. Le vagin, localisé entre la vessie et
l’anus, permet la sortie du bébé au moment de l’accouchement, évacue le sang lors des règles et
reçoit le pénis au cours des rapports sexuels. Les organes génitaux externes sont constitués du
clitoris, de deux paires de lèvres, situées de part et d’autre du clitoris et de l’ouverture du vagin.
42
Indique sur les deux schémas, par une flèche, le trajet d’un « ovule » dans les voies génitales de
la femme. Schéma vue de face de l'appareil génital féminin
…………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………….
Le conduit urinaire est-il distinct du conduit reproducteur chez la femme ? En est-il de même
chez l’homme ?
…………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………….
Logiciel : http://svt.ac-rouen.fr/biologie/uterus/uterus.htm
Le cycle sexuel de la femme dure généralement 28 jours, cependant, cette durée peut varier et
s’étendre de 23 à 35 jours. Ces durées sont considérées comme parfaitement normales si celles-
ci restent plus ou moins constantes d’un cycle à l’autre. Des écoulements de sang appelés
« règles » ou « menstruations » (du latin menstruus = mensuel) déterminent toujours le début
d’un cycle. Ainsi, le premier jour des règles correspondra au premier jour du cycle chez la
femme.
- La muqueuse utérine ou endomètre : cycle utérin qui commence par l’apparition des
règles, s’il n y a pas eu de fécondation. 43
Les transformations qui surviennent au cours de la puberté ont pour but de préparer le corps de
la femme à une éventuelle grossesse.
Pour connaitre sa période de fécondité, la femme doit indiquer dans un calendrier ses jours de
règles mais aussi prendre en compte la durée de vie des cellules sexuelles.
Sachant que la durée de vie d’un spermatozoïde est de 3 à 5 jours dans les voies génitales
féminines et que celle de l’ovocyte est de 1 à 2 jours maximum après l’ovulation, la période de
fécondité s’étend ainsi du 9ème jour au 16ème jour du cycle (de 28 jours).
Chez toutes les femmes, les règles surviennent toujours 14 jours après l’ovulation.
Le cycle sexuel est une suite de phénomènes répétitifs qui se manifeste au niveau de 2 organes :
les ovaires (cycle ovarien) et la muqueuse utérine (cycle menstruel) qui s’étend sur une période
comprise entre le premier jour des règles jusqu'au premier jour des règles suivantes. Les règles,
qui surviennent tous les mois, sont la manifestation la plus visible de l'existence d'un cycle. Le
mot « règle » trouve d’ailleurs son origine dans la régularité du phénomène.
44
N.B. : Dans ce logiciel, la durée de vie de l’ovocyte est estimée à un seul jour
45
5.4 L’OVOGÉNÈSE
L’une des fonctions primordiale des ovaires est la formation des gamètes femelles ou
ovogénèse. Mais contrairement à la spermatogénèse, il s’agit d’un processus discontinu qui ne
permet la formation que d’un nombre réduit de gamètes : il commence durant la vie
embryonnaire, se poursuit à partir de la puberté et s’arrête définitivement à la ménopause.
Elle comprend plusieurs phases présentées de façon schématique sur les dessins ci-dessous :
46
Dès la 8ème semaine de la vie embryonnaire, les ovaires apparaissent. Vers 4 à 6 mois,
apparaissent dans les ovaires des cellules souches, les ovogonies. La multiplication par mitoses
successives produit un stock limité d’ovogonies.
Celles-ci commencent à grossir, notamment par l’accumulation de réserves nutritives ou
vitellus et deviennent des ovocytes I. Les ovocytes I vont alors entamer la méiose mais après
avoir accompli la prophase, ils restent bloqués en cours de division. Ils s’entourent alors d’un
autre type de cellules (qui les protègeront et les nourriront) : il s’est ainsi formé un « follicule
ovarien ».
C’est sous la forme d’ovocytes I que ces cellules vont attendre un éventuel réveil lors de la
vie reproductive, à l’occasion d’un cycle menstruel donné. Cette attente peut durer, dans le
meilleur des cas, entre 10 et 50 ans ! Cependant beaucoup d’ovocytes ne se réveillent pas mais
dégénèrent, soit lors de la vie fœtale, soit après la naissance. Ainsi, à partir des millions
d’ovocytes embryonnaires créés, chaque petite fille ne possède à sa naissance, puis à sa
puberté, qu’un stock non renouvelable de quelques 400 000 ovocytes répartis entre ses deux
47
ovaires. Comme en général, un seul ovocyte est libéré par les ovaires à chaque cycle menstruel
et que la vie reproductive d’une femme dure entre 30 et 40 ans, le nombre total d’ovocytes
libérés est d’environ 450. Tous les autres sont éliminés.
A la puberté, à chaque cycle menstruel ovarien, la méiose ne reprendra son cours normal
qu’une vingtaine d’heures avant l’ovulation. La première division méiotique se termine environ
6 heures avant l’ovulation et aboutit à la formation de deux cellules de tailles très inégales.
L’une d’elles, l’ovocyte II conserve la plus grande partie du cytoplasme de l’ovocyte I
(accumulation de réserves qui après la fécondation serviront à assurer les premiers jours du
développement embryonnaire); l’autre, très petite pratiquement réduite à son noyau, est une
cellule abortive appelée globule polaire.
La deuxième division méiotique débute alors immédiatement mais s’arrête de nouveau en
métaphase II.
La ponte ovulaire (ovulation): le follicule mûr est éclaté pour expulser l’ovocyte II (ovule) le
14ème jour du cycle menstruel marquant la fin de la phase folliculaire et le début de la phase
lutéinique caractérisée par l’ accumulation de lipides et de pigments jaunes dans le « follicule
éclaté » formant le corps jaune.
Si, et seulement si il y a fécondation, l’entrée du spermatozoïde provoque l’achevement de la
méiose. La fin de la méiose équationnelle aboutit à la formation de l’ovule proprement dit et à
l’expulsion du deuxième globule polaire. La cellule fécondée possède à ce stade deux petits
noyaux haploïdes (l’un mâle, l’autre femme) qui fusionnent 15 à 20 h après la fécondation.
Pourquoi le terme ovulation est mal choisi ? Quel terme serait plus approprié ?
Lors de l’ovulation, c’est un ovocyte II qui est libéré. Nous pourrions nommer cet évènement
une ovocytation.
Généralement, on dit qu’une femme libère un ovule à chaque cycle, mais est-ce vraiment le
cas? Toutes les femmes pubères ont-elles déjà libéré un ovule ? Quelles sont les femmes qui en
ont déjà libéré un ?
Non, ce n’est pas le cas. Il s’agit d’un ovocyte, il faut une fécondation pour que la deuxième
division de méiose se termine et qu’une des cellules formées se nomme ovule. Les femmes qui
ont déjà libéré un ovule sont celles qui ont déjà eu au moins un enfant ou au moins celles chez
qui il y a eu une fécondation.
49
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=9wK8G60rDZA&feature=youtu.be
Les ovaires possèdent un nombre important d’ovocytes, chacun entouré de cellules formant un
follicule primordial. Le nombre de follicules primordiaux diminue de 6 à 7 millions au cours de
la vie intra-utérine à environ 400 000 au début de la puberté.
Au cours d’un cycle ovarien, un ovocyte est expulsé chaque mois par l’un des deux ovaires.
Le schéma ci-contre
représente les phases
successives en simultané et
dans l’ordre. Dans la
réalité, ces phases ne se
déroulent pas en même
temps lors du cycle
ovarien, mais du 1er au
28ème jour.
50
Cycle ovarien d'une durée de 28 jours
La durée d’un cycle peut être très variable chez la femme, et aussi d’une femme à l’autre.
Quels sont les évènements caractéristiques de la phase folliculaire d’une part, de la phase
lutéale d’autre part ? Justifie le nom de ces deux phases.
Phase lutéale = (luteus = jaune), le follicule se transforme en corps jaune, phase durant laquelle
il y a sécrétion de progestérone
Note pour le professeur : les grands follicules laissent une cicatrice dans la zone corticale, les
petits disparaissent sans laisser de traces
51
Tout comme les ovaires, la muqueuse utérine ou endomètre traverse également une série de
changements cycliques qui la préparent à l’éventuelle implantation d’un embryon. Ces
changements se déroulent au cours d’un cycle, également de durée variable, appelé cycle
utérin.
1) La phase menstruelle qui commence le premier jour des règles : la muqueuse qui tapisse
l’utérus perd les 4/5 ème de son épaisseur (5mm) au cours de la menstruation. Les saignements
sont provoqués par l’élimination de la couche superficielle de l’endomètre si la fécondation n’a
pas lieu.
53
Expériences réalisées sur des lots de souris et les résultats fournis par l'observation de l'utérus au
cours des jours suivants
Tous les 28 jours, les ovaires expulsent à tour de rôle un ovocyte et libèrent des hormones
ovariennes dans le sang : les œstrogènes et la progestérone.
54
Tableau de comparaison des hormones ovariennes (œstrogène et progestérone)
DOCUMENT 3 : SCHÉMA METTANT EN PARALLÈLE LES CYCLES OVARIEN ET UTÉRIN SUR UNE
DURÉE DE 28 JOURS.
Le graphique indique les variations plasmatiques des taux d'oestrogènes et de progestérone au corus de ces cycles
55
La progestérone est une hormone ovarienne produite seulement par le corps jaune. Hors celui
n’apparait qu’après l’ovulation, il est le résultat de la dégénérescence du follicule.
En absence de grossesse, le corps jaune dégénère ce qui provoque une chute des taux
d'œstrogènes mais surtout de progestérone. Cette hormone permet le maintien de la couche
superficielle de l’endomètre.
Lorsque la concentration en progestérone diminue, l’utérus se contracte et provoque alors le
décollement de cette couche superficielle de l’endomètre.
L’ablation des ovaires est parfois nécessaire chez une femme enceinte présentant un ou
plusieurs kystes ovariens. Expliquer pourquoi cette ablation entraine la perte du fœtus (ou de
l’embryon) si elle est pratiquée pendant les trois premiers mois de la grossesse
Pendant les trois premiers mois de la grossesse, le corps jaune sécrète de la progestérone,
56
responsable du maintien de la muqueuse utérine (dans laquelle s’est implanté l’embryon). Passé
le troisième mois, c’est le placenta qui prend le relai, les ovaires ne sont dès lors plus
nécessaires au maintien de l’endomètre dans lequel l’embryon est implanté.
Résume sous forme de tableau les événements se déroulant pendant un cycle sexuel de 28
jours.
Modifications
ovariennes
Quantités
d’hormones
ovariennes
Œstrogènes
Progestérone
Modifications 57
utérines
58
À l’aide de ton tableau résumé, explique comment les cycles ovarien et utérin sont
synchronisés ;
Lors de la phase lutéale, le corps jaune libère des œstrogènes et surtout de la progestérone qui
permet à l’endomètre de sécréter un liquide nourricier (par ses glandes). L’endomètre prend
l’aspect de dentelle utérine (phase sécrétoire).
59
Au moment de l’éjaculation, le sperme déposé au fond du vagin contient 300 à 400 millions de
spermatozoïdes. On estime que quelques dizaines d’entre eux seulement atteignent l’ovocyte II.
Pourquoi ?
Les glandes de l’endomètre du col utérin sécrètent un liquide visqueux : la glaire cervicale,
constituée d’un réseau de filaments protéiques. L’examen au microscope électronique de cette glaire
montre d’importantes modifications de sa structure au cours du cycle. En période ovulatoire, le
maillage lâche (15 à 25 µm) permet le passage des spermatozoïdes. En dehors de cette période, le
maillage est serré (2 à 6 µm).
Phase menstruelle : La glaire cervicale située au niveau du col de l’utérus est épaisse, empêchant
le passage des spermatozoïdes
Phase proliférative : La glaire cervicale devient de plus en plus filante permettant le passage des
spermatozoïdes.
60
Les spermatozoïdes doivent franchir le mucus. A quel moment du cycle féminin, le cheminement
des spermatozoïdes vers l’ovule est-il le plus facile ? Pourquoi ?
En te basant sur les documents ci-dessous, précise l’importance des sécrétions des voies
génitales féminines dans le « voyage » des spermatozoïdes :
La glaire cervicale est à l’origine de 10% des stérilités féminines. Parmi les causes possibles,
citons une quantité insuffisante de glaire. Ce type de stérilité d’origine endocrinienne peut être
61
traité par des injections d’œstrogènes.
DOCUMENT 2
5.9 LA MÉNOPAUSE
La ménopause est la période de la vie d’une femme marquée par la disparition des règles. En
moyenne, les femmes atteignent la ménopause entre 46 et 54 ans. Cependant, il n’est pas
toujours aisé de déterminer cet instant puisqu’une ou plusieurs menstruations peuvent encore
survenir après une période d’aménorrhée (absence de menstruations) de quelques mois. Il est
théoriquement nécessaire d’attendre 12 mois d’aménorrhée pour parler de ménopause.
D’autres signes s’associent à cette aménorrhée : Bouffées de chaleur, crises de sueurs
nocturnes, sécheresse vaginale, troubles du sommeil, douleurs articulaires, prise de poids.
62
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=n4VNqiixAAc&feature=youtu.be
Le complexe hypothalamo-hypophysaire
contrôle le cycle ovarien et par conséquent,
le cycle utérin qui dépend des hormones
ovariennes. Comme chez l’homme,
l’hypothalamus produit de la GnRH qui
déclenche la libération de LH et de FSH
par l’hypophyse. Cependant, les taux
63
64
Schéma mettant en parallèle les cycles ovarien et utérin sur une durée de 28 jours. Le graphique montre les
variations des taux plasmatiques d'hormones ovariennes et hypohysaires au cours de ces cycles.
A l’aide de toutes les informations, complète ces 3 schémas fonctionnels (un pour chaque phase
du cycle ovarien) montrant le lien entre les hormones libérées et les éléments suivants :
Hypothalamus – Hypophyse – Ovaire – Utérus.
65
A l’aide des documents suivants, réponds aux questions et explique l’effet des rétrocontrôles
des hormones ovariennes sur le complexe hypothalamo-hypophysaire.
DOCUMENT 1
À partir de tes interprétations et du graphique de la page 64, explique les trois rétrocontrôles
des hormones ovariennes sur le fonctionnement du complexe hypothalamo-hypophysaire.
Complète tes schémas fonctionnels (page 65) en rajoutant les rétrocontrôles exercés par les
hormones ovariennes sur le complexe hypothalamo-hypophysaire.
68
5.12 EXERCICES
1) Un bilan hormonal se réalise grâce à une prise de sang et permet d’analyser des taux
hormonaux dans le but de diagnostiquer l’état physiologique de la personne ou encore
d’éventuels dysfonctionnements des glandes sécrétrices telles que les ovaires, les testicules,
l’hypophyse, la thyroïde etc.
a) Compare les résultats d’Aubane et de Perrine par rapport aux valeurs de référence.
b) Identifie et justifie les états physiologiques chez chacune d’elles :
Par rapport aux valeurs de référence, Aubane présente des taux élevés d’œstradiol et de 69
progestérone. Par rapport aux valeurs de référence, Perrine présente de très faibles taux
d’œstradiol et de progestérone. 2. Aubane est enceinte, car elle présente des taux élevés
2) Annote ces 2 graphiques (A, B et C représentent des phases) et justifie. Explique le lien
existant entre les variations des hormones ovariennes et celles des hormones hypophysaires.
4. Progestérone : sa quantité augmente lors de la phase lutéale, elle est produite par le corps
jaune.
Au début de la phase folliculaire, la FSH est sécrétée par l’hypophyse (sous l’action de la
GnRH libérée par l’hypothalamus). La FSH stimule la croissance des follicules et la libération
de faibles quantités d’œstrogènes par les cellules folliculaires. Ces faibles quantités
d’œstrogènes inhibent le complexe hypothalamo-hypophysaire et induit de faibles
concentrations de FSH. C’est le premier rétrocontrôle négatif exercé par les faibles
concentrations en œstrogènes.
Vers le 13e jour, la quantité d’œstrogènes augmente brusquement, ce qui stimule le complexe
hypothalamohypophysaire à libérer, entre autres, une grande quantité de LH (pic). C’est le
rétrocontrôle positif exercé par la forte concentration en œstrogènes. Le pic de LH survenant au
14e jour, soit peu de temps après l’augmentation d’œstrogènes, induit l’ovulation.
Après l’ovulation, lors de la phase lutéale, la LH stimule la formation du corps jaune. Le corps
jaune se met à sécréter des œstrogènes et de la progestérone. Ces deux hormones inhibent le
complexe hypothalamo-hypophysaire induisant une diminution des sécrétions de LH et de FSH
libérées. C’est le deuxième rétrocontrôle négatif exercé par la progestérone et les œstrogènes
3) La régulation de la sécrétion de LH
Expérience 1 :
Chez une femelle macaque
ovariectomisée depuis 26 jours, on
introduit sous la peau un implant
d’oestradiol qui libère en continu cette
hormone dans le sang : la
concentration plasmatique d’oestradiol
est ainsi maintenue pendant plusieurs
jours à un taux voisin de celui qu
existe normalement au début de la
phase folliculaire du cycle menstruel.
Seize jours après la mise en place de l’implant, on injecte une dose massive d’oestradiol (600
71
pg/ml). Le graphique montre l’évolution de la concentration plasmatique de LH au cours de
cette expérience.
Expérience 2 :
a) Dans la première expérience, quelles sont les conséquences de la mise en place de l’implant
puis de l’injection d’oestradiol sur le taux plasmatique de LH ? En utilisant tes connaissances,
quelle remarque peux-tu faire concernant cette valeur avant la pose de l’implant ?
b) Quelle relation peux-tu établir entre ces résultats expérimentaux et l’évolution du taux de LH
au cours de la phase folliculaire d’un cycle menstruel normal ? Dans l’ovaire, quel est le
résultat de cette évolution en fin de phase folliculaire ?
L’injection d’une dose massive d’oestradiol déclenche un pic de LH. Cette expérience
reproduit une situation normale : au cours de la phase folliculaire, l’augmentation progressive
du taux sanguin d’oestradiol freine la sécrétion de LH, du moins tant que ce taux ne dépasse la
valeur seuil. Au-delà, la rétroaction devient positive et la décharge de LH se fait ce qui
déclenche l’ovulation cad l’éclatement du follicule mûr et la libération de l’ovocyte II.
72
c) Quels sont les effets de la progestérone sur la sécrétion de LH montrés par la deuxième
expérience ? A quelle période du cycle un tel effet peut-il se manifester ?
Les effets sont annulés en présence d’un taux élevé de progestérone. La progestérone exerce
une rétroaction négative sur le complexe hypothalamo-hypophysaire. Cet effet est semblable à
ce qui s’observe lors de la phase lutéale pendant toute la durée d’activité du corps jaune. Il
cesse en fin de cycle et est maintenu en cas de grossesse.
4. Identifie le rapport sexuel ayant mené à une fécondation. Justifie ton choix pour départager
les deux parents. 73
1. Les cycles de Marie sont réguliers et ont une durée de 30 jours. Les règles suivantes auraient
dû apparaitre du 13 au 17 novembre.
4. Le rapport sexuel ayant mené à la fécondation est celui du 26 octobre, car certains
spermatozoïdes étaient toujours vivants lors de l’ovulation qui a eu lieu le 29 octobre et l’un
d’eux a pu féconder l’ovocyte. Le rapport sexuel du 21 octobre n’a pas pu aboutir à une
fécondation, car la durée de vie des spermatozoïdes n’était pas suffisante pour permettre une
rencontre avec l’ovule. Les rapports sexuels du mois de novembre n’ont pas pu aboutir à une
fécondation, car la durée de vie de l’ovule était dépassée (plus de 2 jours après l’ovulation).
74
5.13 SYNTHESE
L’ovogénèse
75
L’appareil génital de la femme est caractérisé par un fonctionnement cyclique qui débute à la
puberté et s’achève à la ménopause. Le début d’un cycle (+/- 28 jours) est marqué par la
menstruation (d’où le nom de cycle menstruel).
Le cycle ovarien correspond d’une part à l’évolution d’un follicule qui, après l’ovulation, se
transforme en corps jaune, et d’autre part à la sécrétion périodique d’hormones ovariennes :
œstrogènes en phase folliculaire, puis œstrogènes et progestérone en phase lutéale. Il comprend
3 phases :
a) la phase folliculaire ou préovulatoire : au cours de cette phase, un follicule dont le
développement était bloqué depuis la vie fœtale, achève son évolution et libère des quantités
croissantes d’oestrogènes. C’est le follicule de De Graaf.
b) la phase ovulatoire : libération de l’ovocyte II
c) la phase lutéale ou postovulatoire : caractérisée par la présence du corps jaune qui se forme
après l’ovulation à partir du follicule éclaté. Celui libère de l’œstrogène et de la progestérone.
Vers la fin du cycle, le corps jaune régresse rapidement en laissant place à un nodule
blanchâtre.
Lorsque la production d’œstrogènes par les ovaires s’arrête, la femme entre en ménopause, qui
se manifeste par la disparition des règles.
La
Synchronisation du cycle ovarien et du cycle utérin et action des hormones sur le cycle de la femme
77
78
79
6.1 INTRODUCTION
A regarder : https://www.youtube.com/watch?v=lqWvZSZBTy8#action=share
Lydia Fairchild s’est séparée de son conjoint durant la grossesse de son troisième enfant. En
2002, suite à sa demande de pension alimentaire, elle s’est vue obligée de réaliser un test
génétique pour prouver que son compagnon était bien le père de ses enfants. L’homme était
bien le père de ses enfants, mais elle… n’en était pas la mère !
Il s’agit d’un cas intéressant mais rare. Dans la majorité des cas, les choses sont plus simples…
Dans ce chapitre, nous décrirons les mécanismes classiques qui permettent la formation d’un
nouvel être.
6.2 SITUATION-PROBLÈME
Marie a 40 ans. Elle a toujours voulu être maman. Malgré cela, après s’être entretenue avec son
gynécologue, elle décide de mettre fin à sa grossesse. En effet, le gynécologue lui a annoncé
une mauvaise nouvelle : son fœtus est lourdement handicapé. Mais comment le gynécologue
peut-il le savoir ?
80
6.3 LA FÉCONDATION ET LES PREMIERS INSTANTS DE LA VIE
A regarder : https://www.youtube.com/watch?v=4kpgBLphTdU
L’un des premiers signes de grossesse est l’absence de règles. Mais cela ne suffit pas pour
confirmer un début de grossesse. En effet, les cycles ne sont pas toujours réguliers, il est
possible qu’un léger dérèglement hormonal les modifie. D’autres symptômes apparaissent : des
seins douloureux, de la fatigue, des nausées ou des besoins fréquents d’uriner.
Néanmoins il est possible que tous les symptômes n’apparaissent pas et certains d’entre eux
peuvent être également causés par des facteurs hormonaux ou environnementaux.
Pour être certaine de la grossesse, la femme doit faire un test de grossesse qui s’achète en
pharmacie et qui se base sur la détection dans les urines d’une hormone particulière : l’hormone
chorionique gonadotrope ou hCG. Celle-ci est produite par les cellules de l’embryon qui
deviendront par la suite la partie embryonnaire du futur placenta. Il existe deux sortes de tests :
le premier indique par une barre si la personne contient l’hCG dans ses urines et par deux
barres si elle en a. Depuis peu, il est possible d’obtenir un autre test qui révèle la présence de
l’hCG mais aussi depuis combien de temps la personne est enceinte.
Schéma de la blastula
Le corps jaune produit de la progestérone et des œstrogènes. Ces hormones sont responsables
de l'épaississement et du maintien de l'endomètre.
Le trophoblaste embryonnaire libère de l’hCG, une hormone qui permet qui permet le maintien
du corps jaune, lequel permet à son tour le maintien de l’endomètre. Donc, il influence
indirectement le maintien de l’endomètre dans lequel il va se fixer
Après avoir visionné l’animation et lu les documents suivants, réponds aux questions :
A regarder : http://www.biologieenflash.net/animation.php?ref=bio-0066-3
82
a) Où à lieu la
Ovulation-Fécondation-Nidation
fécondation ?
e) Le zygote qui entre en division ne grandit pas pendant les premières divisions, c’est la 83
période de segmentation. Quel est l’effet de cette segmentation sur la taille des cellules qui
composent le zygote ?
Au fur et à mesure des multiplications cellulaires, les cellules deviennent de plus en plus
petites.
f) Si l’on considère qu’une femme n’est enceinte qu’à partir du moment où le test de grossesse
est positif, quel évènement lui confère son statut de « femme enceinte » ? Justifiez votre
réponse.
C’est la nidation, car les cellules qui proviennent du trophoblaste de l’embryon suite à
l’évènement de nidation commencent à produire de l’hCG.
g) Prends de la plasticine, forme quatre boules de dimensions équivalentes. Place-les les unes à côté
des autres. La première est le zygote composé d’une cellule. La deuxième est le zygote juste après la
première division. Sépare donc ta boule en deux. La troisième représente l’embryon après la seconde
division cellulaire. Sépare ta boule en quatre. La quatrième représente l’embryon après la troisième
division. Enfin, sépare-la en huit. Représente ci-dessous les plans de divisions des cellules.
6.3 DÉVELOPPEMENT ET CROISSANCE DE L’EMBRYON
A regarder : https://www.youtube.com/watch?v=4kpgBLphTdU#action=share
84
85
86
L’échographie est une technique d’imagerie médicale. Elle est non invasive et permet d’obtenir
des informations sur la qualité des tissus organiques qui composent un organe. Elle est utilisée
lors d’un suivi de grossesse mais elle permet aussi de détecter certaines lésions comme des
87
tendinites ou des déchirements musculaires, etc.
Elle consiste à appliquer une sonde qui émet des ultrasons contre la peau. Les ultrasons
traversent les tissus puis sont renvoyés sous la forme d’un écho. Ce signal est alors analysé par
un système informatique qui transmet une image sur un écran vidéo.
L’échographie de la 12ème semaine est couplée à une prise de sang dans laquelle on cherche
une perturbation hormonale chez la mère qui pourrait faire penser à une trisomie fœtale
(présence de 3 chromosomes à la place de deux au sein d’une paire). S’il y a suspicion de
trisomie, un examen supplémentaire est proposé aux parents, appelé
l’amniocentèse. L’amniocentèse étant risqué pour le fœtus, il ne sera réalisé que dans le cas où
l’échographie et la prise de sang révèlent un risque élevé de malformation. En effet, ce test peut
provoquer une fausse couche, des fuites de liquide amniotique, une naissance prématurée…
Il s’agit d’une ponction suivie d’une analyse du liquide amniotique. Elle se réalise la plupart du
temps sous anesthésie locale. On isole ensuite les cellules du « bébé » et on réalise un
caryotype à l’aide duquel on peut facilement identifier une éventuelle trisomie.
Dans un certain nombre de cas, l’échographie révèle qu’il n y a pas assez de liquide amniotique
pour permettre une ponction de celui-ci. Le gynécologue peut alors réaliser une choriocentèse
qui consiste en un prélèvement des cellules du trophoblaste, structure du début de grossesse qui
deviendra à la fin du 1er trimestre le placenta. L’avantage de la choriocentèse est qu’elle peut se
réaliser à la 12ème semaine contrairement à l’amniocentèse qui peut se faire entre le 14ème et la
20ème semaine. L’inconvénient est qu’elle présente un peu plus de risques pour le fœtus.
Pendant 9 mois de vie à l’intérieur de l’utérus, l’embryon puis le fœtus doit recevoir les
nutriments et l’oxygène dont il a besoin pour se construire. Il doit aussi rejeter le dioxyde de
carbone lié à son activité.
6.4.1 L’AMNIOS
La vie est apparue sur Terre il y a au moins 3,8 milliard d’années. En réalité, la vie est bien
apparue sur la planète Terre, mais elle est apparue dans l’eau. Puis, suite à des mutations,
certains groupes d’espèces ont obtenu des innovations leur permettant de coloniser les
terres émergées. Ces innovations sont d’abord apparues chez les végétaux, puis chez les
arthropodes.
Il y a 380 millions d’années, les vertébrés ont également bénéficié d’innovations leur
permettant de coloniser les terres. Les innovations évidentes sont des organes permettant la
respiration aérienne (des poumons) et des organes permettant la locomotion sur terre, mais
il en existe d’autres, auxquelles on pense moins souvent. C’est le cas d’un organe annexe
embryonnaire qui permet aux individus de protéger leurs embryons des coups, mais surtout
de la dessiccation (déshydratation) : l’amnios. En effet, avant cette innovation majeure, les
vertébrés pondaient leurs œufs dans un milieu aquatique. Ils étaient alors immergés en
permanence.
Cette innovation est apparue il y a 320 millions d’années (date estimée). Elle est présente
chez la majorité des vertébrés (mammifères, oiseaux…) indépendamment du mode de
reproduction.
Voici un arbre phylogénétique extrêmement simplifié montrant l’innovation évolutive
permettant l’affranchissement au milieu aquatique.
89
a) Réalise une recherche sur les structures qui sont apparues chez les amniotes et qui existent
encore aujourd’hui pour s’adapter à la reproduction en milieu sec. Vérifie si certains amniotes
vivent dans un milieu aquatique. Si c’est le cas, possèdent-ils toujours une cavité amniotique
(cavité remplie de liquide amniotique) ?
Les oeufs à coquille des Oiseaux et des autres Reptiles ainsi que de quelques Mammifères
(monotrèmes) ; et (2) l’utérus des Mammifères marsupiaux et euthériens (placentaires). À
l’intérieur de la coquille ou de l’utérus, l’embryon de ces animaux baigne dans du liquide
contenu dans un sac constitué d’une membrane appelée amnios.
C’est le cas des cétacés et des siréniens. Ils possèdent une cavité amniotique malgré leur mode
de vie aquatique (cependant, ils respirent dans le milieu aérien ce qui trahit leur lien de parenté)
Il faut que les structures suivantes soient représentées sur le schéma : fœtus ; cordon ombilical
qui s'insère dans le placenta d'une part et au niveau du nombril du fœtus de l'autre ; placenta qui
doit être prolongé par la cavité amniotique ; liquide à l'intérieur de la cavité et liquide
amniotique. Le schéma doit être légendé
90
6.4.2 LE PLACENTA
A regarder : https://www.youtube.com/watch?v=9JKS0L7c-70#action=share
Des l’implantation et jusqu’à la naissance, tous les « matériaux de construction » sont fournis
par la mère à l’embryon puis au fœtus. Dès le 3ème mois de gestation, une zone d’échange
extrêmement efficace s’établit entre la mère et son enfant : le placenta, relié au fœtus par le
cordon ombilical. Mais le placenta assure aussi la production des hormones indispensables à la
grossesse et à l’accouchement.
Le placenta permet à l’oxygène et aux nutriments de diffuser du sang maternel vers le sang
fœtal et au CO2 ainsi qu’aux déchets de diffuser en sens inverse. Il stocke certains nutriments
comme le glucose, des protéines, du calcium ou du fer qu’il libère à la demande dans la
circulation fœtale.
Imperméable à certaines substances chimiques et à la majorité des microorganismes, le
placenta laisse néanmoins passer certains protozoaires (toxoplasma gondii, plasmodium
falciparum..), de nombreux virus (rubéole, herpès, hépatite…) et certaines bactéries
(syphillis…), l’alcool, la nicotine, les drogues, de nombreux médicaments (antibiotiques…).
Les anticorps maternels peuvent également franchir la barrière placentaire et assurent une
protection du fœtus contre les infections en attendant que son propre système immunitaire soit
plus performant. C’est pour cela que l’on conseille aux femmes enceintes de faire très attention
à leur mode de vie durant leur grossesse.
Non, ils sont séparés par la barrière placentaire qui permet un échange de certaines substances
entre la mère et le foetus.
Représente sur un schéma simple les échanges qui se réalisent au niveau d’une villosité
choriale
Quelles sont les caractéristiques du placenta qui favorisent ses diverses fonctions ?
92
Villosités très ramifiées → grande surface d’échange
6.5 L’ACCOUCHEMENT
A regarder https://www.journaldesfemmes.fr/maman/grossesse/2388798-fausses-couches/
Une interruption de grossesse spontanée (non volontaire) est appelée « fausse couche ». On dit
souvent aux femmes enceintes de ne pas annoncer à tout le monde la grossesse avant le 3eme
mois. En effet, 10 à 15 % des femmes vont subir une fausse couche au cours de leur grossesse.
Une grossesse sur 10 s’interrompt spontanément durant les 3 premiers mois.
Les causes peuvent être soit :
En fin de grossesse, le taux des œstrogènes est maximal. Ils ont alors deux effets : stimuler la
formation de récepteurs de l’ocytocine sur le myomètre et diminuer le taux de progestérone qui
jusque-là bloquait l’activité contractile naturelle du muscle utérin.
Comment le placenta prend-il le relais des ovaires pour assurer la fin de la gestation et
l’accouchement ?
94
L’accouchement ou parturition permet d’expulser le fœtus qui s’y est préparé en sen plaçant la
tête en bas, vers le col de l’utérus. L’accouchement se déroule en trois étapes :
- le travail : contractions de plus en plus intenses et rapprochées des muscles utérins et
effacement puis dilatation du col de l’utérus ( de 0,1 mm à 10 cm de diamètre). Le sac
amniotique (poche des eaux) est rompu. Cette phase dure de 6 à 12 heures, parfois plus.
- l’expulsion du fœtus : elle se réalise grâce à des contractions rapprochées de grande
amplitude. Elle dure entre 20 minutes et une heure.
- La délivrance : elle assure le décollement et l’expulsion du placenta grâce à une reprise
des contractions utérines 15 à 20 minutes après la naissance.
Le médecin a pu le déceler soit lors de l’échographie soit lors d’une prise de sang et demander
95
des tests supplémentaires, par exemple une amniocentèse ou une choriocentèse. Le résultat de
ces tests a pu montrer un handicap important.
6.7 EXERCICES
2) Effectue des recherches sur le clonage reproductif et réalise un tableau mettant en évidence
ses avantages et ses inconvénients. Prends soin de distinguer les considérations scientifiques
des autres.
Il est à noter que les avantages sont principalement des arguments scientifiques utilitaristes : ils 96
apportent un bonheur aux individus intéressés. Pour les inconvénients, on peut remarquer que c'est
plus l’éthique et la morale de chacun qui induit ces inconvénients.
3) Réalise une recherche sur les grossesses gémellaires (faux jumeaux et vrais jumeaux). Décris
les différents types de grossesses dans le cas de vrais jumeaux.
97
En Inde, un bébé est né « enceint » de son frère. Plus précisément, un radiologue a découvert,
lors d’un contrôle prénatal de routine d’une jeune Indienne de 19 ans, un fœtus dans le ventre
de son enfant à naitre, rapporte le journal britannique The Independent mardi 1er août. Il s’agit
en réalité de son « jumeau parasite ».
Aussi appelé « fœtus in foetu », cette malformation est due à un fœtus qui se développe à
l’intérieur d’un autre lorsqu’il est absorbé par son jumeau. Dans ce cas précis, le jumeau
mesurait 7 centimètres, possédait des jambes, un bras et un cerveau mais n’avait pas de boîte
crânienne. Très vite identifié, il a pu être retiré à la naissance de l’enfant. Mais comme
l’explique le site Slate, ce n’est toujours pas le cas.
Le jumeau parasite d’une britannique, par exemple, n’a été détecté qu’à ses 45 ans, en 2015,
après qu’elle s’est plainte de vives douleurs abdominales. Long de 10 centimètres, il était situé
au niveau de son ovaire gauche et, plus surprenant, avait un visage, un œil, une dent et de longs
cheveux noirs. « C’est très difficile d’exprimer ce que j’ai ressenti sur le coup, a-t-elle réagi
auprès du Telegraph. C’est comme si un alien était en moi ».
Grâce aux contrôles réalisés durant la grossesse, le jumeau parasite est souvent repéré très tôt et
peut être retiré pour permette à l’autre fœtus de survivre, même s’il est possible de vivre
plusieurs années avec. Une étude publiée dans le Hong Kong Médical révèle que la
malformation congénitale ne se produit qu’une fois toutes les 500 000 naissances et que moins
de 200 cas ont été recensés dans le monde.
Source : D’après Julie Bernichan, LCI, 3/08/2017, www.lci.fr, Jumeau parasite : un bébé naît
avec le fœtus de son frère dans le ventre
98
6.9 SYNTHÈSE
On parle d’embryon de la 3ème à la 8ème semaine après la fécondation. Les principaux organes
se forment.
On parle de fœtus de la 8ème semaine jusqu’à l’accouchement. Les organes poursuivent leur
croissance et terminent leur développement.
Les signes annonciateurs de l’accouchement sont : 99
100
7.1 INTRODUCTION
Noémie et Sébastien ont respectivement 32 et 34 ans ; cela fait 4 ans qu’ils essaient d’avoir un
enfant et de nombreux tests pour mesurer leur fertilité ont déjà été réalisés. Sébastien présente
un spermogramme avec oligospermie (c’est-à-dire une quantité trop faible de spermatozoïdes)
et tératospermie (c’est-à-dire avec moins de 4% de spermatozoïdes de forme normale alors que
le pourcentage normal est de 30%). Noémie a des cycles assez irréguliers mais ne présente pas
d’autre problème. Quelle technique de PMA pourrais-tu proposer à ce couple?
Par groupe de 2, répertorie, en utilisant les connaissances acquises tout au long des modules
précédents, les différentes causes de stérilité masculine et féminine.
…………………………………………………………………………………………………….
A l’aide des documents ci-dessous et de tes recherches, complète les tableaux reprenant les
principales causes d’infertilité masculine et féminine. 101
Environ 14 % des couples consultent un jour un médecin parce qu’ils ne parviennent pas à
obtenir une grossesse. Des explorations permettent de diagnostiquer les causes de cette
infertilité. Dans la pratique, c’est en général au terme d’une année après l’arrêt de toute
contraception qu’un bilan et un traitement éventuel sont envisagés.
Une fois l’analyse du spermogramme effectuée, les anomalies sont détaillées par le
médecin.
(Spermogramme : https://www.youtube.com/watch?v=Rz1vnlzU2B4#action=share )
Dans le cas d’une infertilité, on peut faire face à :
- une oligospermie : nombre insuffisant de spermatozoïdes.
- une azoospermie : absente de spermatozoïdes dans le sperme. Il peut s’agir d’une absence
de production par les testicules ou d’une obturation des canaux permettant l’acheminement
des spermatozoïdes.
- une asthénospermie : défaut de mobilité des spermatozoïdes
- une tératospermie : taux anormalement élevé de spermatozoïdes anormaux. Les anomalies 102
peuvent concerner toutes les parties du spermatozoïde (tête, flagelle…).
Un bilan de stérilité féminine commence par une courbe de température établie sur 3 à 4
cycles. En effet, la température s’élève de quelques dixièmes de degré au moment de la
sécrétion de progestérone, c’est-à-dire à partir de l’ovulation, ce qui permet de détecter
cette dernière. Les troubles de l’ovulation (20 à 35% des cas) pourront être précisés en
réalisant une échographie des ovaires et leur origine sera recherchée en effectuant un bilan
hormonal. Des dosages hormonaux plus précis peuvent être effectués à divers moments du
cycle (s’ils sont normaux, ils permettront d’éliminer les causes hormonales).
Le médecin peut poursuivre son bilan par une échographie des trompes et de l’utérus, ainsi
qu’une analyse de la glaire cervicale.
.
https://www.youtube.com/watch?v=I7bBV1BcapY#action=share
Un test postcoïtal peut être réalisé : pratiqué endéans les 8 heures après un rapport sexuel ayant
eu lieu au moment de la période d’ovulation (24 heures avant/après maximum), il permet au
médecin d’analyser l’état de la glaire cervicale, la mobilité et le nombre de spermatozoïdes
présents. Pour réaliser ce test, la glaire cervicale est placée sur une lame, puis examinée au
microscope (grossissement 400 x). En ce qui concerne le nombre et la mobilité des
spermatozoîdes, le test est considéré comme normal s’il y a plus de 5 spermatozoïdes mobiles
dans chaque champ d’observation au grossissement 400x (au moins 10 champs observés).
Infertilité masculine
104
Infertilité féminine
Par groupe de 2, analyse les différents documents ci-dessous, choisis une méthode PMA que tu
vas présenter au reste de la classe. Tu vas devoir décrire le fonctionnement de la méthode
PMA et à quelles causes de stérilité peut-elle répondre.
La fécondation in vitro et transfert d’embryon (FIVETE) est la technique PMA la plus connue
lorsqu’il existe un obstacle à la rencontre des gamètes. La femme ne produisant qu’un seul
ovocyte par mois, il sera nécessaire de stimuler l’ovaire afin de provoquer le développement
de nombreux follicules. Pour ce faire, une injection d’hormones telles que la FSH permettra la
croissance folliculaire. DU 2ème au 8ème /10ème jour du cycle, les femmes commencent leur
traitement à domicile. C’est seulement ensuite que débutent des contrôles pratiqués par
l’équipe médicale.
Au 10ème/11ème jour du cycle, la patiente subira à l’hôpital un double contrôle : une prise de
sang pour un dosage d’oestrogènes produits par ses follicules et une échographie pour
déterminer le nombre de follicules. Si les follicules ne sont pas encore à maturité, on poursuit 105
le traitement de stimulation encore un jour ou deux. Si les follicules sont arrivés à maturité,
on déclenchera l’ovulation 37 à 40 h après. Avant que l’ovulation ne se produise, on
ponctionnera les follicules pour prélever les ovocytes.
Les ovocytes recueillis sont mis en culture avec les spermatozoïdes récoltés chez le conjoint
après que ceux-ci aient été « contrôlés » (numération, mobilité, pourcentage de spermatozoïdes
de forme anormale). On laisse la fécondation avoir lieu in vitro et l’embryon se développe
jusqu’au stade de 4 à 8 cellules. Il est ensuite réinjecté dans l’utérus de la femme où il peut
s’accrocher et permettre ainsi à celle-ci de mener une grossesse.
Actuellement, en Belgique, seuls deux embryons sont réinjectés. S’il y a des embryons
excédentaires, ils sont congelés pour une tentative ultérieure ou utilisés à des fins
expérimentales avec l’accord du couple ou détruits.
Lorsque le sperme du conjoint contient peu de spermatozoïdes normaux, il est possible de les
sélectionner pour obtenir une concentration normale. La femme subit un traitement hormonal
visant à produire un ou plusieurs follicules ovariens. La maturation des follicules est suivie à 106
l’aide d’échographie et de prises de sang. Lorsque les follicules sont arrivés à maturité, en
ovulatoire, le sperme du partenaire est déposé dans la cavité utérine de la femme ce qui permet
d’éviter le trajet « normal » des spermatozoïdes à travers le col de l’utérus.
Cette technique peut s’avérer efficace si les conditions suivantes sont remplies : les trompes
fonctionnent correctement, le sperme est de bonne qualité (concentration et mobilité des
spermatozoïdes correctes) et la femme a moins de 36 ans : celle-ci doit en outre avoir une
bonne fonction ovarienne et des ovulations régulières. Elle pourrait recevoir un traitement
hormonal léger afin de contrôler l’ovulation et améliorer ainsi les chances de grossesse.
Deux modalités possibles :
- L’insémination artificielle avec le sperme du conjoint (IAC) : Le sperme sera injecté
après avoir été recueilli, lavé et filtré (pour augmenter sa capacité fécondante) et trié
(les formes anormales de spermatozoïdes seront éliminées). L’IAC est utilisée en cas
d’oligospermie ou d’anomalies du sperme (nombre, mobilité, volume). Elle est
également adaptée à toute éjaculation anormale ou à l’impuissance.
- L’insémination artificielle avec sperme du donneur (IAD). Le sperme du donneur
provient d’une banque de sperme et le don est anonyme. Cette technique peut être
utilisée en cas de maladies génétiques héréditaires, de maladie infectieuse,
d’azoospermie ou de grave oligospermie.
Le don de sperme est réglementé par la loi. Il est anonyme et bénévole. Le donneur doit être
âgé de moins de 45 ans. Les donneurs peuvent être:
- Soit des donneurs anonymes volontaires qui souhaitent pouvoir aider un autre couple à
concevoir. Le don est altruiste et les donneurs ne sont pas rémunérés. Ils reçoivent seulement
une petite compensation pour la perte de salaire engendrée par le temps nécessaire au don.
- Soit des donneurs directs : il s'agit le plus souvent d'un ami proche du couple qui va donner
du sperme directement à une femme ou à un couple, ce qui permettra à l'enfant plus tard
d'avoir accès à ses origines.
Si une femme ne produit pas d’ovocytes ou s’ils sont atteints d’anomalies génétiques et ne
peuvent être utilisés, il faut avoir recours à ce qu’on appelle une donneuse d’ovocytes.
Le partenaire fournit ses spermatozoïdes qui seront inséminés par ICSI (injection 107
Lorsqu’un couple homosexuel masculin désire fonder une famille, une mère porteuse peut être
un des moyens pour y parvenir. Il existe deux types de mères porteuses :
- La mère porteuse gestationnelle qui reçoit par insémination artificielle le sperme du père
« commanditaire ». Dans ces cas de figure, ce sont les ovocytes de la mère porteuse qui
sont fécondés. Elle est donc la mère biologique de l’enfant.
- La mère porteuse gestationnelle à laquelle on réimplante un embryon fécondé issu d’une
autre femme. Cette mère n’a donc aucun lien génétique avec l’enfant à venir.
DOCUMENT 6 : L’ICSI
Il arrive que la fécondation ne se fasse spontanément pas in vitro après mise en présence des
gamètes.
Pour la facilité, on préfère parfois injecter directement un spermatozoïde dans l’ovocyte, d’où
le nom de « injection intra cytoplasmique de spermatozoïdes » (ICSI).
Cette technique est également proposée lorsqu’il faut absolument choisir et utiliser un
spermatozoïde particulier, exempt, par exemple, d’anomalie génétique ou lorsque l’homme ne
libère pas de spermatozoïde dans les canaux déférents et qu’il y a obligation d’aller les récolter
dans les testicules.
DOCUMENT 7 : L’IMSI
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2) La FIVETE ne fait pas que résoudre certains problèmes d’infertilité, elle en crée de
nouveaux : lesquels ?
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7.6 EXERCICES
2) Décris ce qui se passe dans cette capture de vidéo ci-dessous et indiquez la technique de
PMA utilisée.
On observe une grosse cellule qui ne peut être qu'un gamète féminin vu sa taille. Cet ovocyte II
a été ponctionné chez une femme (peu avant l'ovulation, après que celle-ci a été sous
stimulation hormonale) et a été placé dans une éprouvette. On injecte un spermatozoïde avec
une pipette directement dans le cytoplasme de l'ovocyte. C'est une ICSI.Remarque : on voit un
globule polaire présent au pôle supérieur de l'ovocyte II
3) Vous êtes médecin, votre tâche consiste à expliquer aux intervenants dans la conception de
l’enfant ce qu’on doit réaliser pour que la PMA réussisse. Deux cas vous sont proposés : 1) un
couple hétérosexuel qui consulte pour une FIVETE 2) un couple homosexuel masculin, dont
l’un voudrait être le père biologique.
117
Information pour l'enseignant : Premier bébé né d'une FIV : Louise Brown née le 25 juillet
1978 (Angleterre) ; premier bébé éprouvette belge, né le 23 juin 1983.
Messieurs, vous souhaitez qu'un des deux partenaires de votre couple soit le père biologique.
On va donc faire appel à un don d'ovocyte et à une mère porteuse. On ponctionne l'ovocyte de
la donneuse lorsque celui-ci est mûr, ce qu'on aura vérifié par contrôle échographique. On
synchronise cet acte avec la récolte du sperme. On doit également synchroniser cet acte avec
l'état utérin de la mère porteuse dont l'utérus doit être prêt à la nidation. On aura donc bloqué
son ovulation naturelle et épaissi son endomètre en lui ayant injecté une hormone dont c'est le
rôle normal (la progestérone). On réalise la FIV et on replace dans l'utérus de la mère porteuse
l'embryon de 8 cellules où il poursuivra, espérons-le, son développement. Information pour
l'enseignant : L'histoire de Samuel http://www.lalibre.be/actu/belgique/samuel-2-ans-loin-de-
ses-papas-51b8ce1fe4b0de6db9bffdeb https://www.rtbf.be/info/societe/detail_happy-end-pour-
le-couple-gay-qui-a-recupere-son-fils-adoptif-bloque-en-ukraine?id=5683543
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7.8 SYNTHÈSE
La FIVETE
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8.1 INTRODUCTION
La durée de la phase folliculaire du cycle menstruel est souvent inconstante. L’ovulation ayant
lieu 14 jours avant la fin du cycle, la date de cette ovulation n’est donc connue qu’ « après
coup », lorsque le cycle est fini. Le seul moyen pour éviter une grossesse non désirée tout en
ayant une vie sexuelle active est donc d’utiliser une contraception efficace.
L’amie de Julie présente un retard de règles de 8 jours. Elles se rendent toutes les deux dans
un planning familial afin d’effectuer un test de grossesse, suivi d’une échographie. Le
résultat est sans appel, l’amie de Julie est bien enceinte de 3 semaines. Le gynécologue lui
explique que, si elle avait pris une contraception d’urgence (la pilule du lendemain), elle
aurait peut-être pu éviter cette situation. L’amie de Julie désire interrompre sa grossesse et
se demande comment cette interruption va se dérouler. Julie, quant à elle se demande en
quoi consiste une contraception d’urgence. Quelle est la différence avec la pilule
hormonale qu’elle prend ? Aurait-elle pu « dépanner » son amie ? Pourquoi ?
Oui, elle remonte avant même l’Antiquité où les hommes utilisaient des intestins ou des vessies
d’animaux en guise de préservatif.
122
NE PAS DONNER LES REPONSES
Bien évidemment, il existe d’autres méthodes différentes pour empêcher une éventuelle
grossesse. Pour les découvrir, lis le document suivant. Relève les mots-clés qui permettent de
découvrir la différence entre un contraceptif et un contragestif.
Ce sont des méthodes contraceptives car elles empêchent la rencontre des spermatozoïdes avec
un ovule et donc une fécondation menant à la formation d’un embryon.
Dans certains cas, l’homme ou la femme peut avoir recours à une stérilisation telle que la
ligature des trompes chez la femme ou la vasectomie (ligature des canaux déférents) chez
l’homme. Les réparations chirurgicales de cette stérilisation ne permettent pas encore un retour
garanti à la fécondité. Déterminez et justifiez si la stérilisation est une méthode contraceptive
ou contragestive.
Elle n’est ni une méthode contraceptive ni une méthode contragestive car ces deux méthodes
doivent être réversibles et permettre un retour à la fécondité. Or, la stérilisation est une
intervention considérée comme quasi irréversible.
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DOCUMENT 3 : LE DIAPHRAGME
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Réalise trois tableaux comparatifs reprenant les différents moyens empêchant une grossesse. -
Tableau pour les barrières mécaniques (Docs 1-4) - Tableau pour les pilules hormonales (à
utilisation régulière) (Docs 5-8) - Tableau pour les autres méthodes hormonales (Docs 9-12)
Ces tableaux devront comporter les critères suivants : Hormones libérées – Mécanismes
d’action – Obtention – Prise – Conditions d’utilisation – Avantages – Inconvénients –
Protection contre les IST
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Sur la base du graphique, explique le mécanisme d’action de la pilule combinée sur la sécrétion
des hormones hypophysaires et ovariennes. Rédigez une conclusion sur l’effet de la pilule
combinée sur le fonctionnement du complexe hypothalamo-hypophysaire et sur le
fonctionnement des ovaires.
Quels sont les effets de la pilule microdosée sur la vitesse de progression des spermatozoïdes
dans la glaire cervicale ? Expliquez-en la cause.
Lors de la prise d’une pilule microdosée, la vitesse des spermatozoïdes dans la glaire cervicale
est réduite à presque 0. Les spermatozoïdes ne peuvent donc plus passer dans la glaire
cervicale. Cela s’explique par l’effet de la pilule microdosée sur la modification de la glaire
cervicale, qui devient acide, mais également épaisse (maillage serré), ce qui empêche le
passage des spermatozoïdes.
La pilule du lendemain empêche la libération de LH, plus précisément le pic de LH qui induit
l’ovulation. Ainsi, la disparition du pic de LH lors d’une prise de la pilule du lendemain induit
l’arrêt de l’ovulation. Conclusion : Les doses importantes de progestatif contenues dans la
pilule du lendemain inhibent le complexe hypothalamo-hypophysaire, qui ne sécrètent plus de
LH (pic de LH), ce qui empêche l’ovulation. Puisque l’ovulation n’a pas lieu, le corps jaune ne
se forme pas. Les œstrogènes et la progestérone ne seront donc plus sécrétés, ce qui empêche
une bonne maturation de la muqueuse utérine
La pilule du lendemain peut-elle être une alternative à la pilule abortive ? Justifiez en vous 136
basant sur les mécanismes d’action de ces deux pilules
Il ne faut surtout pas confondre la pilule du lendemain avec la pilule abortive : • La pilule du
lendemain ou contraception d’urgence (prise exceptionnelle) intervient avant la nidation ou
l’ovulation et permet d’éviter une éventuelle grossesse. En aucun cas, elle ne peut interrompre
une grossesse. Grâce à de fortes doses d'un progestatif de synthèse : o Elle retarde ou empêche
l'ovulation ; o Elle modifie l'endomètre de l'utérus pour empêcher la nidation. • La pilule
abortive intervient après la nidation et permet d’interrompre une grossesse (allant jusqu’à 7
semaines) grâce à deux mécanismes. o Le premier est le blocage de l’action de la progestérone
qui maintient l’endomètre lors de la grossesse (mifépristone) ; o Le deuxième est le
déclenchement des contractions utérines provoquant l’expulsion du contenu de l’utérus
(misoprostol).
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