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SERA CAPABLE DE :
• Expliquer comment transformer une énergie
mécanique en énergie électrique et vice-
versa.
• Détailler le fonctionnement d’une
technologie alliant électricité et magnétisme.
• Comparer les valeurs des forces d’attraction
gravitationnelle et de Coulomb dans une
situation donnée.
• Ajuster l’intensité du courant dans une
bobine pour produire un effet magnétique
donné
• Construire un moteur électrique simple et
expliquer son fonctionnement.
• Calculer la tension de sortie d’un
transformateur.
• Réaliser une recherche pour identifier les
éléments de montage et les processus qui
rendent possible la production d’énergie
électrique à partir du magnétisme
• Réaliser une recherche pour comprendre le
fonctionnement d’une application des
courants de Foucault
• Etablir les ressemblances et les différences
topologiques entre le champ électrique d’une
charge ponctuelle, le champ gravifique de la
Terre et le champ magnétique d’un barreau
aimanté.
• Expliciter la tension en termes d’énergie.
• A partir d’une expérience, décrire un champ
magnétique produit par un courant.
• A partir d’un montage, identifier et montrer
l’influence de différents paramètres qui
UAA6 : caractérisent la force électromagnétique.
• Lier la conservation de l’énergie et la loi de
Lenz.
ELECTROMAGNÉTISME • Appliquer la loi de Coulomb.
• Calculer le champ magnétique à l’intérieur
d’une bobine longue.
• Calculer une tension induite.
• Déterminer la force électromagnétique à
partir du champ magnétique et du courant.
• Utiliser les unités SI des grandeurs (charge
électrique, champs électrique et magnétique,
force, flux magnétique).
• Vérifier la cohérence des unités et le cas
échéant, les transformer (charge électrique,
champs électrique et magnétique, force, flux
magnétique).
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
I. La force électrique
1. La loi de Coulomb
Introduction
Beaucoup de physique, toute la chimie et tous les phénomènes
biologiques (voir, sentir, se déplacer, réfléchir, vivre) sont régis par
l’interaction de charges électriques. Nous vivons dans un monde chargé
d’électricité.
1
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Méthode
1. Frotter un chalumeau avec le mouchoir de papier et le déposer sur le carré de frigolite
2. Approcher l’autre chalumeau préalablement frotté avec le même mouchoir que le premier. Observer.
3. Approcher du premier chalumeau le mouchoir qui a servi à frotter. Observer
4. Approcher du premier chalumeau une tigette de verre frottée avec le carré de soie ou le carré de
laine. Observer.
5. Activité complémentaire : Approcher le chalumeau en prenant soin de faire varier la distance entre
les deux chalumeaux : observer
6. Activité complémentaire : Tout en maintenant la distance, approcher un nouveau chalumeau
faiblement électrisé parce qu’il a été peu frotté. Observer.
Remarque : Dans ce dernier cas, il est recommandé que la tige en verre (ou le carré de laine) soit frottée
par un autre expérimentateur de manière à éviter les effets parasites.
Observation
Chalumeau (2) frotté Mouchoir Tige en verre frottée
Chalumeau (1)
frotté posé sur le
support
Questions d’analyse :
1 – Comment expliques-tu le(s) phénomène(s) observé(s) lors de ces expériences ?
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Conclusion
Des objets électrisés s’attirent ou se repoussent mutuellement. Il existe un lien entre l’électrisation d’un
objet et les particules élémentaires (notamment les électrons) constituant la matière.
Electriser un objet ne revient pas à créer une charge électrique, mais simplement à rompre cet équilibre
présent dans toute matière neutre.
On te demande : 1 - A partir de ces concepts rappelés ci-dessus, explique ce qui se passe lorsqu’on charge
un objet négativement, ou positivement.
2 - A ton avis, est-ce que tous les objets peuvent être électrisé par frottement ?
………………………………… …………………………………………….
Le noyau de l’atome retient tous les Le noyau de l’atome retient mal les électrons
électrons et ceux-ci ne peuvent pas périphériques et certains peuvent s’échapper et circuler
circuler dans la matière. dans la matière. Ces électrons sont appelés électrons libres.
Ils engendrent un courant lorsqu’ils se déplacent tous dans un
Il s’électrise facilement par frottement, car même sens.
les électrons déposés ne peuvent pas
bouger et reste en place sur la partie Ils ne s’électrisent pas facilement par frottement, car les
frottée. électrons déposés sont automatiquement répartis sur toute la
surface de l’objet. Néanmoins, il existe une force de rappel
capable d’empêcher les électrons libres de sortir.
Ex : ………………………………….. Ex : ………………………………………………………..
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Conclusion :
On peut interpréter les faits observés en considérant qu’il y a transferts de charges électriques élémentaires
d’un objet à un autre. La quantité totale des charges ne varie pas. Il y a conservation de la charge
électrique totale. Ce principe physique est aussi important que le principe de conservation de l’énergie.
Les expériences mettant en évidence la force électrique nous permettent d’affirmer que les objets électrisés
de même signe se repoussent et les objets électrisés de signes contraires s’attirent.
La quantité d’électricité Q, exprimée en Coulomb C, d’un corps est donnée par la formule
Q = n qe
Avec : n nombre de charges.
qe quantité d’électricité d’un électron
𝑄
𝜎=
𝑆
Avec : S la surface totale de l’objet en m²
Q quantité d’électricité en C
Charge Masse Quantité d’électricité
Electron -1 9,1.10-31 kg - 1,6.10-19 C
Proton +1 1,67.10-27 kg +1,6.10-19 C
Neutron 0 1,67.10-27 kg 0
Remarque : La différence entre conducteur et isolant n’est pas très nette et provient de la
mobilité des électrons périphériques des atomes formant la matière. L’air est un isolant,
particulièrement s’il est sec, bien qu’il contienne 300 ions par cm³. Si assez de charges négatives
s’accumulent sur un corps, la répulsion entre électrons peut chasser un certain nombre
d’électrons dans l’air ambiant. La charge s’écoule le long de certains chemins qui deviennent
conducteurs. Les collisions avec le gaz augmentent sa température et excitent certains atomes
qui émettent alors de la lumière. C’est l’éclair.
Exercice
1. Un éclair correspond à un transfert de 5 C entre la terre et le ciel. Déterminer le nombre
d’électrons transférés
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Dispositif expérimental
Ce dispositif est constitué d’un fil vertical d’argent très fin :
• La partie supérieure de ce fil est attachée à l’extrémité
supérieure du dispositif
• À la partie inférieure du fil est accroché un objet. Cet objet
permet de tendre le fil. A travers lui, passe une tige
horizontale qui comporte une petite boule de sureau (A)
entourée d’un fin film d’or d’un côté et, de l’autre côté, un
morceau de papier (pour équilibrer la masse de la boule
de sureau et freiner les oscillations subies par la tige
horizontale lors des expériences).
Effet de la distance
Coulomb charge la première boule avec une charge q1 et la deuxième avec une charge q2, de même signe. Il les
place à une distance d l’une de l’autre. On observe une rotation de la tige qui entraine une torsion du fil d’argent.
La mesure de la torsion du fil permet de calculer ensuite la grandeur de la force qui s’exerce sur les deux objets
chargés.
Il place ensuite les deux boules à une distance 2d. Il observe alors que les boules se repoussent quatre fois moins.
On te demande : Que peux-tu conclure de cette expérience ? Quelle est la relation entre l’intensité de la force
électrique et la distance ?
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
On te demande : Que peux-tu conclure de cette expérience ? Quel est la relation entre l’intensité de la force
électrique et la charge électrique ?
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Deux charges ponctuelles exercent l’une sur l’autre une force dont :
• La direction est celle de la droite joignant les deux objets charges
• Le sens est déterminé par le signe des charges : les forces sont attractives si les charges électriques
sont de signes opposés ; les forces sont répulsives si les charges électriques sont de même signe.
• L’intensité est directement proportionnelle au produit des charges et inversement proportionnelle
au carré de la distance que les sépare.
𝑞1 .𝑞2
Fél = kél. 𝑑2
Avec :
• Fél = force électrique en newtons (N)
• d = la distance exprimée en mètre (m)
• les charges q1 et q2 exprimés en coulomb (C)
• kél = constante de proportionnalité qui dépend du choix du système d’unités et de la nature du milieu
dans lequel sont plongées les deux charges.
𝑁𝑚2
Dans le système international et dans le vide, la valeur de la constante kél = 8,988.109 𝐶2
De façon pratique, nous utiliserons la même valeur pour kél pour l’air et pour le vide.
𝑁𝑚2
kél = 9,0 . 109
𝐶2
Remarques :
• Des mesures précises effectuées par Millikan (1911) ont montré que la charge
élémentaire (celle de l’électron) est de -1,6.10-19 C
• Une charge électrique d’un coulomb est une très grande quantité d’électricité. En effet,
la loi de Coulomb permet d’affirmer qu’une charge de 1C placée à une distance de
100mètres d’une autre charge d’un coulomb est attirée (ou repoussée suivant le signe
des charges) avec une force énorme égale à 9.105N dans le vide, ce qui représente la
force susceptible de soulever une locomotive.
• Connaissant la valeur de la charge élémentaire, on peut calculer le nombre de charges
élémentaires nécessaires à l’accumulation d’une charge totale d’une dizaine de
nanocoulomb (1nanocoulombs = 1nC = 10-9C et 10nC = 10-8C). Dix nC est l’ordre de
grandeur des charges rencontrées lors de nos expériences d’électrisation.
Si, en grandeur, la charge de l’électron est qe- = 1,6.10-19C et si q = 10-8C, cela correspond
à un nombre de 6,3.1010électrons. Ce nombre ne représente qu’une petite partie du nombre
total d’électrons présents dans un objet électrisé. En comparaison, le nombre d’électrons
présents dans un gramme de fer est approximativement 3.1023.
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Application
Montrer que la force électrique qui s’exerce entre un
proton (mp = 1,67.10-27 kg – qp = 1,6.10-19C) et un
électron (me- = 9,1.10-31kg – qe- = - 1,6.10-19C) est de
l’ordre de 2.1039 fois plus grande que la force
gravitationnelle qui s’exerce entre ceux deux même
particules.
(Rappel : G = 6,67 × 10−11 N m2 kg−2)
2. L’influence électrique
Influence électrique sur les conducteurs
Détecter les charges électriques : l’électroscope
L’électroscope est un petit appareil détecteur de charges électriques.
Le modèle le plus classique se compose d’une sphère (ou d’une
plaque) conductrice prolongée par une tige fixe également
conductrice. Au bas de la tige est fixée une tige mobile ou une feuille
métallique légère pouvant
s’écarter de la tige.
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Fabriquer un électroscope
Une bandelette de papier aluminium de quelque 15cm de long et 1cm de large posée en cavalier sur une
latte en bois ou en plastique. Nous utiliserons cet électroscope maison pour les prochaines expériences ci-
dessous. Matériel
Observation :
Partie 1 Partie 2
Interprétation de l’expérience :
1. Explique ce qui se passe au niveau atomique de l’électroscope lorsqu’on approche un objet chargé
négativement (partie 1)
2. Explique ce qui se passe au niveau atomique de l’électroscope lorsqu’on écarte l’objet
électrisé (partie 2)
Dépassement :
1. Explique ce qui se passe au niveau atomique de l’électroscope lorsqu’on approche un objet chargé
positivement.
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Conclusion
On appelle influence électrique (ou induction électrique) cette séparation des charges électriques
positives et négatives d’un objet neutre conducteur sous l’effet d’un objet électrisé approché dans son
voisinage.
Interprétation :
1. Explique ce qui se passe au niveau atomique de l’électroscope lorsqu’on le met en contact
avec un objet chargé négativement.
Conclusion
Lorsqu’on approche la sphère A d'une sphère B portant une charge q.
On met les deux sphères en contact. Les charges vont se répartir sur les deux sphères et elles auront le
même signe.
Quand on sépare les deux sphères, chacune emporte une partie de la charge totale.
La charge emportée dépend de la surface et de la matière des sphères.
Q Q’’
Q’’
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
a. b.
terre
c.
d.
Interprétation
1. Explique ce qui se passe au niveau atomique de l’électroscope lorsqu’on l’approche avec un
objet chargé négativement (a)
2. Explique ce qui se passe au niveau atomique de l’électroscope lorsqu’on le relie à la terre (b)
3. Explique ce qui se passe au niveau atomique de l’électroscope lorsqu’on coupe le lien avec la
terre (c)
4. Explique ce qui se passe au niveau atomique de l’électroscope lorsqu’on écarte l’objet chargé
négativement (d)
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Conclusion
On approche une sphère A d’une sphère B chargée positivement. Il y aura un phénomène d’influence c.-à-d.
que les électrons libres seront attirés par les charges positives de la sphère B. Il y aura une dissymétrie de
charges sur la sphère A.
B A
-
On relie la sphère A à la terre et les électrons libres de la terre seront attirés par les charges positives de la
sphère A.
A
B
On retire la sphère de la mise à la terre et elle restera chargée du signe contraire de la sphère B.
B A
-
Sans avoir déposé de charges électriques, nous avons toutefois électrisé l’électroscope grâce au phénomène
d’influence électrique.
Remarque : Le frottement peut induire, sur un objet de taille ordinaire, une densité de charge
de l’ordre de 10 nC/cm². La terre porte une charge de – 400.000 C. Donc, l’aptitude de la terre
à emmagasiner les charges la rend idéale pour nous débarrasser de tout excès de charges. Pour
des raisons de sécurité, on relie les objets métalliques d’une habitation à la terre
Influence électrique sur un insolant
Analyse d’expérience : le pendule électrique
Frottons une latte en plastique et approchons-la d’un pendule constitué d’une petite boule de moelle de
sureau ou de polystyrène expansé (frigolite) suspendue par un fil isolant à une potence. La boule de sureau
est attirée par l’objet électrisé et se déplace de la position 1 vers la position 2
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
• Chez soi, il n’y a en général rien à craindre. Il suffit de se concentrer au milieu de la pièce de séjour,
de rester assis autour de la table familiale à écart des cheminées, des portes et des fenêtres. S’assurer
qu’il n’y a pas de courant d’air ! Ne pas prendre de bain ; ne pas toucher de conducteur métallique,
qu’il s’agisse de canalisations d’eau, de gaz ou d’électricité. Débrancher les antennes de radio et de
télévision, déconnecter le câble de télédistribution, même si l’arrivée est souterraine. Ne pas
téléphoner.
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
• En vacances ou au cours de vos loisirs, si l’orage menace, évitez de séjourner sur une barque, un
voilier ou un yacht à moins que ceux-ci ne soient judicieusement protégés par des structures
métalliques extérieures servant de paratonnerres et plongeant dans l’eau en leur partie inférieure, ce
qui assure un excellent contact électrique de mise à terre.
• Ne nagez pas, abandonnez votre planche à voile. Suspendez vos activités sportives de plein air :
terrains de sport surtout à la lisière d’un bois ou près de structures métalliques de grande hauteur ;
pas de cyclisme, de motocyclisme ne d’équitation…
• Sous la tente ou à l’intérieur d’une caravane, assurez-vous qu’un bon conducteur métallique
(paratonnerre) soit correctement relié à la terre après avoir entouré tout le volume à protéger.
Si vous prenez toutes ces précautions, la foudre ne devrait vous paraitre qu’un spectacle distrayant et ses
effets – qui vont du foudroiement immédiat à la simple volatilisation des vêtements en passant par des
éblouissements, des chocs nerveux, des paralysies, des cécités et des comas momentanés – devraient
certainement vous épargner. Si quelqu’un de votre entourage se retrouve inanimé, n’oubliez pas de pratiquer
sur lui la respiration artificielle ou un massage cardiaque qui ont sauvé déjà bien des vies.
La foudre frappe, terrorise, entraine parfois des catastrophes, mais elle est aussi un bien par certains de ses
aspects : depuis les origines de la vie, elle agite notre planète et d’autres mondes en perpétuelle création.
Document par Christian BOUQUEGNEAU, professeur ordinaire à la faculté Polytechnique de Mons et président
du comité international de normalisation en matière de protection contre la foudre.
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Remarque : le paratonnerre
Par temps d’orage, l’effet de pointe (= nom donné à l'accumulation de charges électriques, et
donc la création d'un fort champ électrique, au niveau des zones pointues de la surface d'un
conducteur électrique) permet de comprendre l’utilité du paratonnerre. Le nuage orageux type
est le cumulo-nimbus. Le haut d’un tel nuage est fortement chargé positivement et le bas
fortement chargé négativement. Lorsque le nuage s’approche, les objets situés au sol subissent
alors l’influence électrique du cumulo-nimbus et deviennent donc positifs.
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Ces objets deviendront d’autant plus positifs qu’ils sont pointus. On peut alors comprendre qu’il
peut facilement se produire une décharge électrique, un éclair, entre le bas du cumulo-nimbus
et les objets pointus. Ces derniers peuvent alors s’enflammer. Etant donné que les objets dont
on parle ici peuvent évidemment être des églises, des écoles, des maisons, etc. Il faut les
protéger.
Pour cela, il suffit de placer sur ces objets une ou plusieurs pointes reliées au sol par un gros fil
de cuivre : La décharge électrique passera évidemment alors plutôt par les gros fils de cuivre
(très bons conducteurs) que par les habitations (moins bons conducteurs), ce qui évitera
l’incendie. Un tel dispositif s’appelle paratonnerre et fut inventé en 1752 par Benjamin Franklin
(1706-1790)
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
4. Encore mieux que d’être accroupi, se mettre à quatre pattes offre une position moins dangereuse vis-
à-vis de la foudre
5. C’est parce que l’automobile est montée sur pneus en caoutchouc (isolant) qu’elle protège ses
occupants de la foudre.
7. Une automobile dont la carrosserie est en matière plastique protège tout aussi efficacement qu’une
automobile dont la carrosserie est métallique
8. Communiquer au moyen d’un appareil téléphonique fixe durant l’orage présente un certain danger.
9. Le fait, dans un groupe de jeunes, de se donner la main durant un orage permet aux plus craintifs
d’être rassurés et au groupe d’être protégé contre la foudre.
10. S’abriter d’une pluie d’orage sous un grand arbre ne présente aucun danger.
11. Un cycliste sur son vélo est à l’abri de la foudre tout autant qu’un automobiliste l’est dans sa voiture.
12. Tenir verticalement une canne à pêche en fibre de carbone est dangereux durant l’orage
13. Regarder tomber la foudre dans l’embrasure d’une fenêtre présente un certain danger.
14. Un câble sous tension tombe sur une automobile. Sauf s’il devait provoquer un incendie, les
passagers sont en sécurité s’ils restent dans la voiture.
15. Pendant un orage, un arbre isolé au milieu d’un champ est plus exposé à la foudre qu’un arbre planté
en pleine ville.
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
I T
Questions et application
1. Soit un électroscope neutre au départ. On approche ensuite un objet chargé positivement :
il y a déviation de la feuille mobile. Représenter les charges se trouvant sur l’électroscope
et justifie ta réponse. (Schématiser)
3. Deux charges ponctuelles de, respectivement, 2,1nC et de 3,2nC sont séparés de 5cm. Ces
charges sont placées dans l’air.
a. Déterminer l’intensité de la force électrique agissant sur la charge de 2,1nC.
b. Comparer cette intensité à celle de la force électrique exercée sur la charge de 3,2nC.
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
4.
a. Représenter le vecteur force agissant sur la charge de 30nC sous l’effet de la charge de
-40nC.
-20nC
d/2
d
30nC -40nC
b. Représenter à la même échelle la force agissant sur la charge de 30nC sous l’effet de la
charge de -20nC.
c. Calculer et représenter la résultant de ces deux forces.
5. Dans une molécule de NaCl, un ion Na+ de charge +qe est à 2,3.10-10m d’un ion Cl- de
charge -qe. Calculer la grandeur de la force agissant sur chacun d’eux.
qA qB qC
6,0cm 2,0cm
7. Calculer l’intensité de la force électrique agissant sur la charge q3, en sachant que le triangle
est équilatéral et de 5cm de côté. Réaliser un schéma à l’échelle.
q1 = 4nC ; q2 = 5nC ; q3 = 0,2nQ
8. Sachant que les électrons sont attirés par une charge positive et repoussés par une
charge négative, proposer un dispositif qui :
• accélère les électrons
• dévie les électrons
• freine les électrons.
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Disque
métallique
Interprétation :
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Représentation simplifiée
On te demande : observe le champ électrique au sein d’un conducteur (conducteur en forme de cercle
fermé. Que remarques-tu ? Est-ce que ce principe à un nom ?
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Conclusion :
Vecteur champ électrique
Le problème concernant la nature de la force électrostatique entre deux charges fut traité selon une tournure
Newtonienne car à la même époque Newton avait publié son traité sur la gravitation.
Ce que l’on connaît Par analogie
La terre exerce une force sur les objets qui Une charge électrique exerce une force sur des
l’entourent. Cette force dépend de l’objet test par sa objets test chargés. Cette force doit dépendre de
masse et de la terre par l’accélération de la l’objet test par la charge et le champ électrique.
pesanteur.
𝐹⃗ = 𝑞𝐸⃗⃗
𝐺⃗ = 𝑚𝑔⃗
g caractérise les propriétés gravitationnelles de la E caractérise les propriétés électriques de l’espace
terre indépendamment de la charge test.
• Point d’application : point au voisinage de • Point d’application : point de l’espace
la terre • Direction : celle de la force
• Direction : celle de la force • Sens : celui de la force si la charge test est
• Sens : celui de la force
positive
𝐺⃗
• Intensité : 𝑔⃗ = en m/s² ⃗
𝑚 • Intensité : 𝐸⃗⃗ = 𝐹 en N/C
𝑞
La présence de charges électriques dans une région de l’espace produit un champ électrique qui modifie les
propriétés de celui-ci. Ce champ électrique crée une force sur une charge test. Le champ électrique est la force
électrique agissant sur une unité de charge (positive) placée en, un point. L’unité SI de 𝐸⃗⃗ est le newton par
𝑁
coulomb ( 𝐶 ).
Le champ électrique créé par une charge positive est un champ radial dont :
• L’origine est la charge positive
• La direction est radiale
• Le sens est du + vers le –
• L’intensité peut être déduite de la loi de Coulomb (v. ci-dessous)
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Champ électrique entre deux plaques chargées de signes contraires : champ électrique uniforme
Le champ électrique créé par les plaques chargées est un champ uniforme
dont
• Le point d’application : le point étudié
• La direction perpendiculaire aux plaques
• Le sens de + vers –
𝑈
• L’intensité : 𝐸 =
𝑑
Avec : U : tension électrique entre les plaques en V
d : distance entre les plaques en m
E : champ électrique en V/m
Les cellules
électriquement
sensibles du
requin lui
permettent de
détecter des
faibles champs
électriques tels
que ceux créés
par la
contraction des
muscles.
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
2. L’énergie électrique
Mise en situation : Le potentiel électrique
Supposons une charge +Q fixée sur un support isolant. Une autre charge ponctuelle de même signe +q se
situe à une distance très grande (infiniment grande) de la charge +Q. Si on désire amener la charge +q de sa
position éloignée jusqu’en un point A, à vitesse constante et suivant une trajectoire rectiligne, il faut
contrecarrer la force électrique répulsive et donc exercer une force motrice 𝑭 ⃗⃗𝒎 , il faut fournir un travail
physique.
+Q ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 A ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹é𝑙 +q
Trajet de +q ∞
Cela coûte de l’énergie d’amener la charge q depuis un point infini jusqu’au point A et cette énergie est
stockée sous la forme d’énergie potentielle électrique : 𝑾∞→𝑨 (= travail nécessaire pour amener la charge
q jusqu’au point A).
Si on lâche la charge +q, celle-ci est repoussée : l’énergie est alors récupérée sous forme d’énergie
mécanique. 𝑾∞→𝑨 est proportionnel à la valeur de la charge q.
L’énergie potentielle électrique acquise par une charge q s’appelle le potentiel électrique VA.
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Conclusion
Au voisinage d’une charge Q, on appelle potentiel électrique VA au point A l’énergie électrique acquise
par la charge unité q (+ 1C) au cours de son déplacement depuis l’infini jusqu’au point A. C’est donc une
énergie par unité de charge. Le potentiel électrique dépend de la valeur de la charge Q.
𝑊∞→𝐴
𝑉𝐴 =
𝑞
Avec :
• VA : le potentiel électrique au point A en volt (V)
• 𝑊∞→𝐴 : l’énergie potentielle électrique en joules (J)
• 𝑞 : valeur de la charge q en coulomb (C)
V en B V en A
+Q B A +q
Trajet de +q ∞
Trajet de +q
𝑊∞→𝐵
Le potentiel en B (noté VB) sera : 𝑉𝐵 =
𝑞
Le potentiel en B est plus élevé que le potentiel en A si le point B est plus proche de la charge Q car le
travail à fournir est plus important.
La différence de potentiel UAB ou tension est égale à l’énergie à fournir pour amener une charge unitaire
positive du point A au point B.
𝑊
𝑈𝐴𝐵 = 𝑉𝐵 − 𝑉𝐴 = 𝐴→𝐵 > 0
𝑞
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Questions et exercices
1. Donner le signe et la grandeur de la charge que doit porter une particule de masse 0,2g pour
demeurer à l’équilibre dans un laboratoire où existe un champ électrique vertical dirigé vers
le bas de 50 000 N/C
4. Un champ électrique communique à un électron une accélération de 1.108 m/s². Quels sont
la grandeur et le sens du champ électrique. (Masse de l’électron 9,1 ∙ 10−31 𝑘𝑔)
5. En un point de l’espace, le champ électrique vaut 100 V/m. Comparer les forces
électrostatiques qui s’exercent sur un proton et un électron. Comparer ces forces au poids
des particules.
6. On considère deux plaques distantes de 10 cm entre lesquelles est maintenue une tension de
1000 V.
a. Calculer l’intensité du champ uniforme régnant entre ces plaques.
b. Calculer l’intensité de la force s’exerçant sur un électron, un noyau d’hélium
7. Entre deux plaques distantes de 10 cm, un générateur maintient une tension de 1000 V. Les
points A et B sont situés respectivement à 7 cm et 3 cm de la plaque négative.
Calculer U AN , U AB , U BP
8. A 10 cm du centre d’une bille d’aluminium de masse 20 g chargée positivement, règne un
champ de 9000 V/m. Quel est le nombre d’électrons extraits de cette bille ?
26
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
27
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
On peut casser l’aimant en deux autant de fois que l’on veut, on obtint toujours deux
aimants ayant chacun deux pôles. Il n’existe pas de monopôle magnétique.
Chaque atome est un petit aimant.
Lorsqu’on approche deux aimants, les pôles de même nom se repoussent ; les
pôles de noms contraires s’attirent.
Un aimant artificiel s’obtient en plaçant des barreaux d’acier dans une bobine parcourue par un courant
électrique.
28
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Méthode
1. Placer l’aimant sur le rétroprojecteur allumé
2. Saupoudrer de la limaille de fer autour de l’aimant. Tapoter légèrement sur la plaque et observer la
disposition des grains de limaille.
3. Tester avec plusieurs aimants de forme différente.
NB : Il est possible de remplacer la limaille de fer par des petits barreaux de fer encapsulés dans une plaque
du plastique pour réaliser cette expérience.
N S
Conclusion
Par analogie avec l’électrostatique, nous pouvons dire que la présence d’un aimant modifie les propriétés de
l’espace qui l’entoure. Nous dirons que l’aimant produit un champ magnétique autour de lui.
Electrostatique Magnétisme
Un corps chargé + ou – crée dans l’espace qui Un aimant crée dans l’espace qui l’entoure un
l’entoure un champ électrique caractérisé par le ⃗⃗
champ magnétique caractérisé par le vecteur 𝐵
vecteur 𝐸⃗⃗
Le vecteur 𝐸⃗⃗ est dirigé de la charge + vers la ⃗⃗ est dirigé arbitrairement du pôle
Le vecteur 𝐵
charge - Nord au pôle Sud de l’aimant
L’ensemble des vecteurs 𝐸⃗⃗ sont tangents aux L’ensemble des vecteurs sont tangents aux
lignes de champ qui forment le spectre électrique lignes de champ qui forment le spectre
magnétique
29
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Entre les deux branches d’un aimant en U les ligne de champ sont parallèles entre
elles et perpendiculaires aux bras de l’aimant. Cette zone est une région de champ
magnétique uniforme. Les vecteurs 𝑩 ⃗⃗⃗ y sont partout identiques.
30
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Il prévoit la possibilité d’un télégraphe électrique pour communiquer à distance, etc. Entre-temps, mois après
mois, Oersted ne fait que répéter l’expérience initiale faite à son cours de physique. Il n’a pas su exploiter sa
découverte faite par hasard. Au contraire, Ampère l’a amplement exploitée et enrichie ; à lui est revenue la
célébrité.
31
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Conclusion
Champ magnétique au voisinage d’un conducteur rectiligne
En sachant cela, l’intensité du champ magnétique au voisinage d’un conducteur électrique est donné part :
I
B = 2 ∙ 𝜋 ∙ 10−7 ∙ 𝜇𝑟 ⋅
d
Avec :
• µr : perméabilité magnétique relative
32
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Une spire parcourue par un courant sera le siège d’un champ magnétique B
Caractéristiques du champ magnétique
• Les lignes de champ magnétique sont des cercles concentriques perpendiculaires au plan de la spire.
• Le sens de ces lignes est inversé quand on inverse le sens du courant. Il est donné par la règle du tire-
bouchon ou du pouce droit. On place la main droite à l’intérieur de la boucle de la spire de sorte que
les doigts indiquent le sens conventionnel du courant et que les doigts de la main soient repliés vers la
paume : le pouce écarté donne alors le sens des lignes du champ magnétique à l’intérieur de la boucle.
• L’intensité du champ magnétique sera d’autant plus grand que le rayon de la spire sera petit et que
l’intensité du courant sera grand.
Un solénoïde est une bobine de grande longueur par rapport à son diamètre. Un solénoïde parcouru par un
courant se comporte comme un aimant.
33
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Pour augmenter le champ magnétique à l’intérieur du solénoïde, on peut placer un noyau magnétique.
On peut aussi augmenter le champ magnétique à l’intérieur du solénoïde en augmentant le nombre de spires
par mètre N/l
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
3. Applications
La sonnette électrique
Lorsqu’un courant entre dans la bobine, celle-ci se comporte
comme un aimant. Lorsque le circuit est fermé (interrupteur) la
lame magnétique est attirée par le pôle de l’électroaimant qui lui
fait face, ce qui provoque une frappe du marteau sur le timbre. Le
circuit électrique est alors coupé. La lame magnétique est ensuite
rappelée vers la pointe de la vis grâce au ressort de rappel.
L’électroaimant porteur
Lorsqu’on pousse sur l’un des boutons poussoirs, il passe un courant dans
la bobine B qui se comporte comme un aimant et attire la lame
L de l’interrupteur simple qui bascule dans un autre état stable.
Pour modifier l’état, il suffit de pousser sur le bouton poussoir.
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Les télérupteurs
Un télérupteur est constitué de deux circuits :
• un circuit de commande contenant une bobine que l’on doit raccorder à un générateur
et à un ou plusieurs boutons poussoirs
• un circuit commandé contenant un interrupteur simple ou bipolaire que l’on doit
raccorder à un générateur et à un ou plusieurs appareils commandés.
Lorsqu’on pousse sur l’un des boutons poussoirs, il passe un courant dans la bobine B qui se
comporte comme un aimant et attire la lame L de l’interrupteur simple qui bascule dans un autre
état stable. Pour modifier l’état, il suffit de pousser sur le bouton poussoir
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Les disjoncteurs
On les retrouve, entre autres, dans les tableaux de
distribution des installations électriques de nos
habitations. Rappelons qu’ils ont pour rôle
d’interrompre immédiatement le courant
électrique en cas de surintensité dans un circuit.
Une surintensité dans un circuit électrique est
évidemment dangereuse parce qu’elle peut
provoquer un échauffement exagéré des fils électriques (effet
Joule) qui pourrait amener une coupure du circuit (dans un mur
par exemple ...) ou, plus grave encore, un incendie.
Principe de fonctionnement
Les relais
Le relais permet de contrôler l’ouverture ou la fermeture d’un circuit électrique à l’aide
d’un circuit indépendant du premier.
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Exemples d’utilisation :
4. Magnétisation de la matière
Théorie du magnétisme
La matière est constituée d’atomes. Un atome est formé d’un noyau central
massif et positif entouré d’électrons en mouvement sur des orbites
circulaires.
Les électrons en mouvement créent un courant, ce courant crée un
champ magnétique. L’atome peut être représenté par un champ
magnétique : Ampérien.
La matière est constituée d’un ensemble d’ampériens. Si les Ampériens
sont bien orientés, le champ magnétique de chaque ampérien
s’additionne et nous avons un aimant. Dans le cas contraire, les
Ampériens sont désordonnés dans la matière, nous avons une matière non
aimantée.
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
5. Questions et exercices
1. Pour chacun des solénoïdes parcourus par un courant électrique et décrits ci-dessous trouver
le sens du champ magnétique et identifie les pôles nord et sud de ces électroaimants
2. Déterminer dans quel sens passe le courant dans les solénoïdes ci-dessous
3. Les quatre solénoïdes de longueur identique a, b, c et d sont traversés par un courant. Donc,
il y a apparition d’un champ magnétique, notamment en X. Classer par ordre croissant les
champs magnétiques en X, en justifiant le classement.
40
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
5. Il arrive parfois que des épingles utilisées en couture restent aimantées si elles ont été mises
en contact avec un aimant. De telles épingles sont-elles en fer ou en acier ? Justifie.
Comment expliquer que de l’énergie électrique puisse être ainsi transformée en énergie mécanique ?
41
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
La tige est placée dans un champ magnétique uniforme vertical crée par un aimant en U. La partie horizontale
de la tige est ainsi soumis à n champ magnétique qi lui est perpendiculaire. Un courant électrique d’intensité
I est appliqué.
Questions d’analyse
⃗⃗, 𝐼⃗ et 𝐹⃗ sur ton schéma expérimental.
1 – Indique les vecteurs 𝐵
2 – De quoi dépend l’orientation de cette force ?
3 – Explique la règle des trois doigts de la main droite.
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Avec :
• B : champ magnétique en Tesla (T)
• I : courant circulant dans le conducteur en Ampère (A)
• L : Longueur du conducteur dans le champ magnétique en mètre (m)
• α : angle entre le conducteur et le champ magnétique
• F : force de Laplace en Newton (N)
Le tesla (T) est la grandeur du champ magnétique uniforme qui, dirigé perpendiculairement à un conducteur
de longueur un mètre, parcouru par un courant d’un ampère, engendre sur le conducteur une force d’un
newton.
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Applications
L’hautparleur électrodynamique
Capsule vidéo YT: « Haut-parleur » par sillagevideos
Nous observons qu’un haut-parleur est constitué :
45
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Pour évaluer cette force, considérons une portion de conducteur, traversé par un courant I et placé dans un
champ magnétique 𝐵 ⃗⃗ perpendiculaire au conducteur. Dans cette portion du conducteur, circulent des
charges q parcourant une distance L à une vitesse constante v et ce durant un laps de temps t.
⃗⃗
𝑉
q
⃗⃗
𝑉 ⃗⃗
𝑉
S
q q
⃗⃗
𝐵
L
Dès lors :
𝑄
L=v.t I= Q = n . qe
𝑡
Démontrons la formule de la force qui s’exerce sur une charge se déplaçant dans un champ magnétique (=
force de Lorentz) à partir de la loi de Laplace F = B . I . L
Avec :
• q : quantité d’électricité de la particule en coulomb (C)
• v : vitesse de la particule en mètre par seconde
• B : champ magnétique en tesla (T)
• F : force de Lorentz en newton (N)
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
On trouve des charges traversant des champs magnétiques dans, par exemple :
• Le tube cathodique d’un ancien téléviseur où des électrons ont leur trajectoire infléchie
• Les aurores boréales où des particules électriques en provenance du Soleil voyagent dans le
champ magnétique terrestre
• Des appareils électriques scientifiques tels que le cyclotron et le spectromètre de masse qui
utilisent un champ magnétique pour exercer une force sur les ions qui s’y déplacent.
49
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
3. Applications
Le spectromètre de masse
Le spectromètre de masse est un appareil qui permet de trier les
ions de masses et de charges différentes par utilisation d’un champ
magnétique et d’un champ électrique.
Le spectromètre comprend :
Les rayons de trajectoires ne sont pas les mêmes pour tous les ions ; ce qui permet de supposer
que tous les ions n’ont pas la même masse. En effet, les calculs du paragraphe précédent
1 2𝑚.𝑈
permettent d’écrire que : 𝑅 = √
𝐵 𝑞
50
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Pour une différence de potentiel U et un champ magnétique B inchangés, on peut obtenir sur le
détecteur des zones d’impact différentes suivant que les particules sont ionisées une fois, deux
fois ou trois fois. Parmi ces zones d’impact, on peut encore distinguer des points différents car
des particules ayant les mêmes charges peuvent avoir des masses différentes (isotopes). Les
impacts sont différents car les rayons des trajectoires sont différents.
Le cyclotron (protonthérapie)
En projetant des particules à grande vitesse sur des atomes, on pet
obtenir des informations sur la structure interne des noyaux
atomiques. Cette idée d’fendue au départ par Rutherford (vers 1911)
est encore d’actualité.
électrique est inversé. Les ions sont ainsi accélérés à nouveau vers D2, où ils décrivent un demi-
cercle de rayon plus grand, et ainsi de suite.
51
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
4. Questions et exercices
1 - Pour chacune des situations décrites ci-après, indiquer, si nécessaire, l’orientation de la force
électromagnétique.
3 - Dans un circuit électrique représenté ci-dessous, la tige de cuivre OP est mobile autour du
point O et elle fait contact en P avec une surface de mercure (liquide métallique et donc
conducteur).
Indiquer le sens du déplacement de la tige dans l’entrefer d’un aimant en U lorsque le circuit
électrique est fermé.
52
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
4 - Dans le circuit électrique schématisé ci-dessous, la tige en aluminium XY peut rouler sur
deux rails PT et QR situés dans le même plan horizontal. Elle est entièrement placée dans
l’entrefer d’un aimant en U et sa longueur est de 10 cm. Elle est parcourue par un courant
d’intensité 5 A et la grandeur du champ B régnant dans l’entrefer est de 0,02 T.
a) Représenter la force électromagnétique agissant sur le conducteur XY.
b) Calculer le travail de cette force si le déplacement de la tige est de 5 cm.
5 - Les conducteurs rectilignes de la figure ci-jointe sont placés parallèlement entre eux dans
un même plan. Les conducteurs 1 et 2 sont parcourus par des courants circulant dans le même
sens. Les conducteurs 1 et 3 sont fixés tandis que le conducteur 2 est libre de se déplacer.
Pour que le conducteur 2 reste en équilibre, déterminer :
a) le sens du courant électrique dans le conducteur 3
b) le rapport des intensités des courants
Les trois fils sont de même longueur
7 - Plaçons un morceau de fer de perméabilité relative égale à 500 dans un solénoïde. Le champ
magnétique à l’intérieur de ce solénoïde vaut 0,2 T. Le solénoïde possède 5 spires par cm de
longueur. Calculer l’intensité du courant électrique qui circule dans le solénoïde
53
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
8 - On place une aiguille aimantée à l’intérieur d’un solénoïde dans lequel aucun courant ne
circule. Cette aiguille va dès lors s’orienter suivant la direction du champ magnétique terrestre.
On tourne alors le solénoïde de manière telle que la direction de l’aiguille aimantée et la
direction de l’axe du solénoïde soient perpendiculaires. On fait ensuite passer un courant
d’intensité I dans le solénoïde. L ‘aiguille aimantée dévie alors de 20° vers la droite.
54
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Peut-être que ce dispositif peut toujours produire du courant ? Cherchons, par différents procédés, à produire
un courant dans ce circuit.
Expérience n°1
On déplace un aimant à l’intérieur d’un solénoïde. Le milliampèremètre indique un courant qui varie suivant
le déplacement de l’aimant. Remarque : On peut laisser l’aimant fixe et bouger le solénoïde, on obtient le
même résultat
Expérience n°2
On déplace un aimant perpendiculairement au solénoïde. Le milliampèremètre ne dévie pas.
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Expérience n°3
On fait tourner l’aimant en face du solénoïde. Le milliampèremètre indique un courant qui varie en fonction
de la rotation. Remarque : on peut laisser l’aimant fixe et faire tourner le solénoïde, on obtient le même
résultat
Expérience n°4
On déplace le solénoïde entre les pôles de l’aimant. L’ampèremètre indique un courant qui varie avec le
déplacement de l’aimant.
Expérience n°5
On remplace l’aimant par une bobine parcourue par un courant et on refait les expériences ci-dessus. On
obtient les mêmes conclusions.
Expérience n°6
On fait varier le courant dans la bobine sans la déplacer. Le milliampèremètre varie.
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Conclusion
Dans toutes les expériences, nous constatons que le courant induit dépend de la norme du champ
magnétique, de sa direction par rapport à la spire et de la surface traversée par le vecteur champ magnétique.
Nous allons définir un nouveau concept qui tient compte de ces constatations
Le flux ɸ (phi) créé par le champ magnétique B à travers une surface S est donné par :
𝜑 = 𝑁 ⋅ 𝐵 ⋅ 𝑆 ⋅ 𝑐𝑜𝑠 𝛼
Avec :
S
• N : nombre de spires traversées par B (si solénoïde)
• n : normale à la spire
• α : angle entre la normale et le vecteur champ magnétique
• ɸ : Le flux en Weber (Wb)
• S : surface en m2
• B : l’intensité du champ magnétique en tesla (T) 1 Wb = 1 T. 1 m²
Pour qu’il y ait un courant induit dans un circuit, il faut qu’il y ait une variation du flux magnétique
à travers le circuit induit.
57
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
D C
∆x M
Courant induit
A l’instant initial, une grande surface S est traversée par le champ magnétique B. Donc, il y a un flux initial ɸi.
Lorsqu’on tire sur la spire, on diminue la surface S traversée par le champ magnétique B et il y a une diminution
du flux.
Cette diminution de flux engendre qu’il existe un courant induit qui va s’opposer à cette variation de flux.
Donc, le courant induit va créer un champ magnétique induit Binduit qui compense la diminution de flux. Par
conséquent, le champ magnétique induit Binduit a le même sens que le champ magnétique B d’origine et le sens
du courant induit est de D vers A (donné par la main droite).
Par convention, le sens du courant est positif et le sens de la normale au circuit est donné par le tire-bouchon.
Il s’ensuit que l’angle entre la normale et le champ magnétique vaut 0°
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Loi de Lenz
59
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
2. Exercices et questions
1 - On retire en 0,18 s une boucle de fil circulaire mesurant 7,0 cm de diamètre d’un champ
magnétique uniforme de 0,25 T qui s’oriente perpendiculairement à elle. Calculer la différence
de potentiels induite moyenne
3 - Un solénoïde ayant une longueur de 40 cm et une section de 10 cm2 comporte 100 spires
parcourues par un courant de 1 A. L’intérieur est occupé par un noyau de fer qui a une
perméabilité relative µr = 200. Un interrupteur coupe le courant en 1/100 seconde.
Calculer la différence de potentiels induite.
5 – Un aimant droit est approché et introduit dans une bobine comme montré ci-dessous.
Déterminer le sens du courant induit dans la bobine.
Même question lorsque l’aimant sera retiré de la bobine.
N S
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
3. Application
Magnéto de vélo
Nous comprenons maintenant comment la rotation d’un aimant (inducteur) à l’intérieur d’une
bobine (induit) peut entraîner l’apparition d’un courant de manière à faire briller les deux phares
du vélo. Dans le cas de la magnéto dessinée ci-dessus, l’inducteur tournant est un aimant
permanent. Ces dispositifs d’éclairage installés sur les bicyclettes sont souvent improprement
appelés « dynamos ».
Remarque : Pour corriger cette idée incorrecte, rappelons que le mot « dynamo » s’oppose à «
magnéto » par le fait que pour la dynamo, l’inducteur est un bobinage alors que pour la magnéto,
l’inducteur est un aimant. L’inducteur bobiné d’une dynamo est fixe, il induit dans les
bobinages du rotor des courants alternatifs redressés mécaniquement par un collecteur et des
balais sur lesquels on recueille le courant continu produit.
Le microphone
Le micro et le haut-parleur sont en fait des dispositifs jumeaux. Nous avons vu précédemment
que le haut-parleur est le siège d’une transformation de l’énergie électrique en énergie
mécanique. En revanche, dans un micro, il y a transformation de l’énergie mécanique en énergie
électrique. Son
Le micro comporte une membrane, qui est mise en mouvement par les vibrations de l’air, c’est-
à-dire le son. La membrane est attachée à une bobine de fil pouvant coulisser à
l’intérieur d’un aimant. Cette bobine de fil est mise en mouvement vibratoire
par la membrane, tandis que l’aimant reste fixe. Il se produit alors un phénomène d’induction.
Un courant induit apparaît dans la bobine, directement dû à la vibration de la membrane. Ce
61
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
courant change de sens au même rythme que le mouvement de la membrane ; il est « l’image »
du son qui l’a engendré. On a donc transformé le son en courant électrique.
Nous avons vu qu’une variation de flux magnétique à travers un circuit fermé engendre un
courant induit. C’est le physicien Foucault qui a établi l’existence de courant électrique dans
des pièces métalliques soumises à des champs magnétiques variables. Ces courant sont alors
appelés courants de Foucault.
Le Four à induction
Cuisinière à induction
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Dans l’appareil de cuisson, un circuit électronique alimente une bobine appelée inducteur,
placée sous la zone de cuisson. Cet inducteur crée un très fort champ magnétique variable.
Lorsqu’on place un récipient conducteur sur la plaque vitrocéramique, il se crée dans le fond
de celui-ci un courant induit. C’est celui-ci qui chauffe le fond du récipient et indirectement,
chauffe les aliments contenus dans le récipient
Ce type de cuisson nécessite des casseroles spécifiques dont le fond est très bon conducteur.
Notons enfin que son utilisation demande des précautions particulières car des champs
magnétiques intenses sont produits.
63
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
En effet, à mesure que la plaque entre dans l’entrefer, elle est traversée par un flux croissant (en
valeur absolue) donnant lieu à des courants de Foucault circulant dans le corps conducteur dans
le sens anti-horlogique, de manière à créer un champ magnétique induit qui s’oppose à
l’augmentation du flux. Ce courant induit subit une force électromagnétique qui produit le
freinage lorsque la plaque entre dans l’entrefer de l’électroaimant. Lorsque, à l’autre extrémité
de l’oscillation, la plaque sort du champ, les courants induits qui résultent de la diminution du
flux vont dans l’autre sens. Il s’ensuit encore un freinage
Ces courants de Foucault sont utilisés dans de nombreux cas comme dispositifs de freinage sur
les camions. La rotation, à travers l’électroaimant, du disque métallique couplé à l’axe des
roues, engendre des courants de Foucault dans le disque, ce qui provoque le freinage. Plus la
vitesse de rotation est grande, plus la variation de flux est rapide et plus les courants induits
sont intenses. La force de freinage augmente donc avec la vitesse du camion, contrairement aux
freins ordinaires. C’est un intérêt majeur des freins magnétiques
64
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
𝑑 𝑑
𝑢(𝑡) = − 𝜑 = − 𝑁 ⋅ 𝐵 ⋅ 𝑆 ⋅ 𝑐𝑜𝑠( 𝜔𝑡)
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑢(𝑡) = 𝑁 ⋅ 𝐵 ⋅ 𝑆 ⋅ 𝜔 ⋅ 𝑠𝑖𝑛( 𝜔𝑡)
𝑢(𝑡) = 𝑈𝑚𝑎𝑥 𝑠𝑖𝑛( 𝜔𝑡)
Avec :
• u(t) : tension instantanée aux bornes de la spire en Volt V
• ɸ: flux traversant la spire en Weber Wb
• S : surface de la spire
• N : nombre de spires de la bobine
• B : champ magnétique en Tesla T
• ω: vitesse angulaire ou pulsation
• Umax : tension maximale en Volt
Nous obtenons une tension alternative sinusoïdale qui va engendrer un courant instantané alternatif
sinusoïdal de la forme :
𝑖(𝑡) = 𝐼𝑚𝑎𝑥 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)
Avec :
• i(t) courant instantané en Ampère
• I max : courant maximum en Ampère
L’oscilloscope nous permet de visualiser le courant et la tension produits par la rotation de la spire. Nous
obtenons sur l’écran de l’oscilloscope deux sinusoïdes se différenciant par leur amplitude. ( voir graphe ).
On appelle courant alternatif un courant électrique périodique, qui change de sens deux fois par période et
transporte alternativement, dans un sens et dans l’autre, des quantités d’électricité égales. Sa valeur moyenne
est nulle
𝑖(𝑡) = 𝐼𝑚𝑎𝑥 𝑠𝑖𝑛( 𝜔𝑡)
2⋅𝜋
𝜔 =2⋅𝜋⋅𝜈 =
𝑇
𝜈 = 50𝐻𝑧
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5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Le courant alternatif change de signe toutes les 0,01 secondes. Il suffit de faire tourner la spire à 50 tours
par seconde. Le plus simple des courants alternatifs est le courant alternatif sinusoïdal
On appelle tension alternative une tension périodique, qui change de sens deux fois par période et transporte
alternativement, dans un sens et dans l’autre, des quantités d’électricité égales. Sa valeur moyenne est nulle.
Temps en s
u(t) en V
i(t) en A
66
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
2. L’alternateur
Pour obtenir une tension alternative appréciable, Il
faut prendre un grand nombre de spires et les faire
tourner rapidement dans un champ magnétique
intense.
𝑈𝑚𝑎𝑥 = 𝑁. 𝐵. 𝑆. 𝜔
67
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Effet magnétique
Un courant alternatif agit à chaque instant sur une aiguille aimantée comme le ferait le courant
continu. Seulement comme le courant alternatif change de signe toutes les 0,01 secondes,
l’aiguille aimantée oscille autour d’une position d’équilibre car la variation du signe du courant
est si rapide que la rotation de 180° n’a pas le temps de se faire.
Contrairement au courant continu, le passage du courant alternatif dans une bobine va créer un
champ magnétique variable. La conséquence sera l’apparition d’un courant induit.
L’action d’un champ magnétique sur un courant alternatif est le même que si le courant était
continu si ce n’est que la force électromagnétique changera de signes périodiquement.
68
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
Effet biologique
Des courants alternatifs, même relativement faibles, traversant le corps humain peuvent
entraîner des blessures ou même la mort.
Le corps humain peut être assimilé à une résistance variable. Une peau sèche a une résistance
de 105 alors qu’une peau humide présente une résistance 100 fois plus petite.
Une peau immergée dans l’eau a une résistance de 250 .
On comprend que l’intensité du courant traversant un corps humain sera d’autant plus
importante que la peau est mouillée. L’énergie thermique dégagée par le passage d’un courant
peut provoquer des brûlures aussi bien internes qu’externes.
Il existe en plus, d’autres actions plus spécifiques telles que :
• Si l’intensité du courant dépasse 25 mA, il y a contraction du diaphragme. Cela
provoque une mort par asphyxie si le courant ne s’arrête pas.
• Pour des intensités plus élevées, il y a fibrillation ventriculaire qui a pour effet de
dérégler l’activité électrique rythmique auto-programmée du cœur. Une fois déclenchée,
il est rare que la fibrillation s’arrête spontanément. Le sujet se trouve dans un état de
mort apparente.
69
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
4. Le transformateur
Introduction
Les utilisateurs de courant électrique n’ont pas toujours besoin de la tension délivrée par
électrabel (220 V). Une sonnerie fonctionne en 6V, une lampe halogène en 12 V, une radio en
9 V, …
L’appareil qui permet de passer d’une tension à une autre s’appelle un transformateur. Celui-ci
ne peut fonctionner qu’en courant alternatif.
Un transformateur se compose d’un cadre métallique constitué de tôles minces en fer doux
isolées les unes des autres et de deux bobines qui constituent deux circuits indépendants : le
circuit primaire relié à un générateur et un circuit secondaire relié à un récepteur
𝑛𝑠 𝑈𝑠
=
𝑛𝑝 𝑈p
Avec :
• Us: tension efficace du secondaire
• U P : tension efficace du primaire
70
5ème Sc. Générales (3h/sem) – Physique Dubois C.
𝑛𝑠 𝐼p
<1 ⇒ <1
𝑛𝑝 𝐼s
Applications
L’énergie électrique produite par la centrale doit être acheminée au moyen de lignes électriques
vers les lieux d’utilisation. La résistance des lignes électriques entraîne des pertes par effet
Joule. Pour réduire au maximum les pertes électriques, il faut :
2
PJ = R I eff
• diminuer la résistance des câbles en choisissant un bon conducteur et la plus grande
section de câble possible (6 cm²).
l
R =
S
Pour garder la même puissance utile et diminuer les pertes électriques, il suffit de diminuer
l’intensité du courant et d’augmenter la tension. On utilise des transformateurs élévateurs de
tension qui élèvent la tension jusqu’à 400.000 V
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