Danra TP LB

Télécommunications
Technologies des communications
Modulation d'amplitude en quadrature

1-800- Lab-Volt
www.labvolt.com (QAM/DQAM)
39866-01
Manuel de l'étudiant
|
303986601000
Télécommunications
Technologies des
communications
Modulation d'amplitude en
quadrature (QAM/DQAM)
39866-01
A
TÉLÉCOMMUNICATIONS
TECHNOLOGIES DES COMMUNICATIONS
MODULATION D'AMPLITUDE EN QUADRATURE (QAM/DQAM)
par
l'équipe de
Lab-Volt Ltée
Copyright © 2009 Lab-Volt Ltée

Tous droits réservés. Il est interdit de reproduire cet ouvrage
en tout ou en partie, par quelque procédé que ce soit, sans
l’autorisation expresse de Lab-Volt Ltée.
Dépôt légal — Troisième trimestre 2009
ISBN 978-2-89640-355-4
PREMIÈRE ÉDITION, AOÛT 2009

Imprimé au Canada
Août 2009
Avant-propos
Les télécommunications numériques offrent tellement d'avantages par rapport aux
télécommunications analogiques que la majorité des systèmes de
télécommunications d'aujourd'hui sont numériques.
À la différence des systèmes de télécommunications analogiques, les systèmes

numériques n'exigent pas la récupération exacte de la forme d'onde émise au
récepteur. Le récepteur détecte périodiquement la forme d'onde émise, parmi un
nombre limité de formes d'onde possibles, et fait correspondre la forme d'onde
détectée aux données qu'elle représente. Cela permet des taux d'erreur extrêmement
bas, même lorsque le signal a été corrompu par du bruit.
Les circuits numériques sont souvent implémentés au moyen de circuits intégrés

spécifiques (ASIC) et des matrices FPGA. Bien que cette approche de « système
monopuce » soit très efficace pour des applications commerciales et militaires, les
systèmes qui en découlent ne permettent pas l'accès aux signaux et aux données
internes et sont donc inappropriés à l’enseignement. C'est pour cette raison que
LabVolt a conçu le Système didactique en technologies des communications.
Le Système didactique en technologies des communications de Lab-Volt, modèle

8087, est à la fine pointe de la technologie. Spécialement conçu pour la formation
pratique, il facilite l’étude d’un grand nombre de types de technologies de
modulation/démodulation numérique telles que PAM, PWM, PPM, PCM, Modulation
delta, ASK, FSK et BPSK ainsi que de technologies plus performantes, comme
QPSK, QAM et ADSL. Le système reflète les normes couramment utilisées dans les
systèmes de communications modernes.
Contrairement aux systèmes de formation classiques qui nécessitent une variété de

modules physiques pour l’implémentation de différents instruments et techniques, le
Système didactique en technologies des communications se compose d’un Module
didactique reconfigurable (MDR) et du logiciel sur les technologies des
communications de Lab-Volt (LVCT), ce qui lui confère une étonnante flexibilité à un
prix réduit.
Chacune des technologies des communications étudiée est présentée sous la forme
d’une application qu’on peut sélectionner dans un menu. Une fois qu’elle a été
implantée dans le logiciel LVCT, l’application sélectionnée configure le MDR pour
qu’il implémente la technologie des communications et elle fournit une interface
utilisateur spécialement conçue pour l’étudiant.
Le logiciel LVCT permet à l’utilisateur de contrôler pleinement les paramètres de

fonctionnement de chaque application relative à une technologie des
communications. Les schémas fonctionnels des circuits impliqués sont affichés à
l’écran. Les signaux analogiques ou numériques trouvés à différents points des
circuits peuvent être observés et analysés à l’aide des instruments virtuels intégrés
au logiciel. De plus, certains de ces signaux sont accessibles à des connecteurs
physiques trouvés sur le MDR, et on peut les afficher et les mesurer à l’aide
d’instruments classiques.
Le matériel pédagogique du Système didactique en technologies des

communications comprend une série de manuels de l’étudiant, traitant des différentes
technologies, et des manuels du maître qui fournissent les réponses aux questions
des manipulations et des exercices. Avec le matériel pédagogique l’accompagnant, le
Système didactique en technologies des communications fournit un programme
d’étude complet de ces technologies clés à l’ère de l’électronique.
Modulation d'amplitude en quadrature (QAM/DQAM) v

Remerciements
Nous remercions les personnes suivantes pour leur collaboration à l’élaboration
du système didactique en technologies des communications de Lab-Volt :
Richard Tervo, Ph. D., ing. de l’Université du Nouveau-Brunswick ainsi que John
Ahern, M. Sc. A. et Marcel Pelletier, Ph. D., de Comlab Télécommunications Inc.
vi Modulation d'amplitude en quadrature (QAM/DQAM)
Table des matières

À propos de ce
manuel ..........................................................................................ix
Conventions utilisées dans ce
manuel...................................................................xi
Liste de l'équipement nécessaire .........................................................................
xiii
Introduction Modulation d’amplitude en quadrature ...................................... 1

Modulation numérique. Signalisation à matrice M. Modulation
d’amplitude en quadrature. Indice d'occupation spectrale.
Diagrammes de constellations.
Expérience 1 Modulation QAM ...........................................................................

9
La forme d’onde d’un signal QAM. Constellations QAM. Un
modulateur QAM type. Débit de symboles et largeur de bande.
Expérience 2 Démodulation QAM ....................................................................

41
Démodulation et détection. Démodulation QAM. Récupération de
la porteuse. Détection des signaux démodulés. Ambiguïté de
phase.
Expérience 3 QAM différentielle (DQAM) ........................................................

61
Révision de l’ambiguïté de phase. Utilisation du codage
différentiel pour vaincre l’ambiguïté de phase. DQAM à l’aide de la
recommandation v.22 bis. Avantages et désavantages du codage
différentiel. Codage différentiel dans l’application QAM/DQAM.
Expérience 4 Embrouillage et désembrouillage de données ....................... 79

Le rôle de l'embrouillage et du désembrouillage des données.
Circuits d'embrouillage et de désembrouillage. Le choix du
polynôme. Réponse impulsionnelle du désembrouilleur.
Embrouillage et désembrouillage dans l’application QAM/DQAM.
Expérience 5 Dépannage d’un modem QAM/DQAM ......................................

93
Suivi des signaux. La technique dite de la division du circuit en
deux. Une procédure systématique de dépannage.
Index de la terminologie nouvelle ......................................................................
101
Modulation d'amplitude en quadrature (QAM/DQAM) vii

Acronymes .........................................................................................................
103
Bibliographie ......................................................................................................
105
Votre opinion est importante! .............................................................................
107
À propos de ce manuel
Objectif du manuel
À la fin de ce manuel, vous connaîtrez les principes de la modulation et de la

démodulation QAM. Vous vous serez familiarisé avec la QAM (DQAM)
différentielle, qui utilise le codage V.22 bis pour vaincre l’ambiguïté de phase, et
vous saurez utiliser l’embrouillage des données pour garantir des transitions
fréquentes dans le signal modulé. Vous serez aussi en mesure d’effectuer le
dépannage de l’application QAM/DQAM dans laquelle l’instructeur aura introduit
des pannes.
Description
Ce Manuel de l'étudiant débute par une Introduction présentant de l’information

générale importante. Viennent ensuite un certain nombre d'expériences conçues
pour présenter la matière dans des segments didactiques adéquats. Dans
chaque expérience, les principes et les concepts sont présentés d'abord, puis
sont suivis de manipulations permettant de compléter l'apprentissage.
Chaque expérience contient :

• Un Objectif de l'expérience clairement défini
• Un Sommaire des principes énumérant les principaux points présentés
dans la section Principes
• Des Principes relatifs à la théorie élaborée
• Un Sommaire des manipulations énumérant les principales sections des
Manipulations
• Des Manipulations dans lesquelles l'étudiant observe et mesure les
phénomènes importants; ces manipulations renferment aussi des
questions aidant l’étudiant à comprendre les principes importants.
• Une Conclusion
• Des Exercices
a Dans ce manuel, tous les termes de la Terminologie nouvelle sont définis à la

fin de l’Introduction en page 5. De plus, un index de la terminologie nouvelle est
fourni en page 101.
a Parce que la théorie relative à la QAM est semblable à celle de la QPSK,

certaines parties de la section Principes de ce manuel sont semblables aux
principes du manuel de l’étudiant de Lab-Volt intitulé Modulation par déplacement de
phase en quadrature (QPSK/DQPSK), numéro de pièce 39865-01.
Table des matières

Préparation
Avant de parcourir ce manuel, il est préférable de se familiariser avec les sujets

suivants :
Modulation d'amplitude en quadrature (QAM/DQAM) x

• Séquences binaires pseudo-aléatoires (PRBS), aussi appelées n-séquences
ou séquences de longueur maximale — leurs caractéristiques temporelles et
fréquentielles.
• Modulation par déplacement de phase en quadrature (QPSK) — la génération

et la démodulation de signaux QPSK et leurs caractéristiques temporelles et
fréquentielles.
x Modulation d'amplitude en quadrature (QAM/DQAM)
Les encadrés colorés Les textes d’aide se trouvant dans la marge sont en italique.
renferment de
l’information
complémentaire intéressante
pour le lecteur.
xi
Paramètres du Générateur : affichés en couleur. « Sélectionner Fichier f Imprimer » veut dire
sélectionner la commande Imprimer dans le menu Fichier.
Conventions
Connexions des sondes
utilisées dans
Les connexions des sondes d’instruments aux points de test sont
ce manuel généralement présentées dans des tableaux indiquant le type de sonde à
utiliser, le point de test (TP) auquel elle sera connectée et le signal présent
à ce point de test :
Caractères spéciaux
Sonde de l’Oscilloscope Connecter au Signal
Les nouveaux termes
1 TP1 ENTRÉE DE DONNÉES
apparaissent la première
fois en caractères gras 2 TP2 ENTRÉE D’HORLOGE
colorés.
E TP3 SORTIE DE SYNC. DU GSB
a Les remarques
fournissent des détails

qui devraient être notés
par le lecteur. b Les
conseils fournissent
des renseignements
sur l’utilisation efficace
du système. Ils sont
Réglages du système et des instruments
particulièrement utiles
aux utilisateurs À moins qu’on ne vous demande de faire des réglages spécifiques, vous
pouvez utiliser n'importe quels réglages des paramètres du système et des
inexpérimentés.
instruments qui vous permettront d'observer les phénomènes d'intérêt. Il se
peut que vous trouviez près d’une figure les réglages importants des
c Ce symbole renvoie
paramètres qui ont été utilisés pour la produire, ce qui pourrait vous aider.
à un autre manuel ou à
un autre document.
Les commandes du
logiciel et les noms de
boîtes de dialogue sont
Débit binaire .............................. 2000 bit/s n .............................................................. 4
Paramètres de l’Oscilloscope :
Voie 1 ............................................. 5 V/div
Voie 2 ............................................. 5 V/div Voie E ............................................ 5 V/div Base de
temps ............................ 1 ms/div Pente de déclenchement ............. Montant Niveau de
déclenchement .................. 1 V Source de déclenchement ................. Ext.
Modulation d'amplitude en quadrature (QAM/DQAM)

Liste de l'équipement nécessaire
L'équipement suivant est nécessaire à la réalisation des manipulations de ce
manuel :
QTÉ DESCRIPTION MODÈLE
1 Bloc d'alimentation 9408

1 Module didactique reconfigurable 9431 1 Interface
d'acquisition de données 9466 1 Interface de sorties
analogiques/numériques 9467
1 Logiciel LVCT 9432-0
1 Applications QPSK / QAM / ADSL 9432-4
1 Câbles et accessoires 9483
Équipement additionnel
Le logiciel LVCT requiert un ordinateur d’un modèle courant (Pentium 4 ou plus)

fonctionnant sous Windows® XP ou Windows® Vista. Un adaptateur d’interface
réseau Ethernet (100 Mb/s ou plus) est aussi nécessaire. Un adaptateur vidéo à
double sortie et deux moniteurs sont recommandés pour permettre l’observation
simultanée des schémas et des instruments virtuels.
a L’ordinateur hôte pour les technologies de communication, modèle 9695-A0,

satisfait à ces exigences ou même les dépasse.
Équipement optionnel
Il se peut que vous désiriez utiliser un oscilloscope classique (modèle 797-20 de

Lab-Volt ou équivalent) et un analyseur de spectre pour observer les signaux
disponibles aux connecteurs BNC et aux points de test du MDR (reportez-vous à
l'onglet Connexions MDR du logiciel pour identifier ces sorties).
xiv
Modulation d'amplitude en quadrature (QAM/DQAM)
xv
Modulation d'amplitude en quadrature
(QAM/DQAM )
Introduction Modulation d’amplitude en quadrature
SOMMAIRE DES Les Principes fondamentaux traitent des points suivants :

PRINCIPES
Modulation numérique
Signalisation à matrice M
Modulation d’amplitude en quadrature
Indice d'occupation spectrale
Diagrammes de constellations
PRINCIPES
FONDAMENTAUX Modulation numérique
La modulation numérique est un type de modulation dans lequel le paramètre

modulé du signal de porteuse ne peut prendre que des valeurs discrètes, plutôt
qu'une gamme continue de valeurs comme en modulation analogique.
Une porteuse sinusoïdale est représentée par l'Équation (1). Pour transmettre les
données, un modulateur numérique peut faire varier l'amplitude, la fréquence ou
la phase, ou une combinaison de ces paramètres, de cette porteuse en pas
discrets.
s(t) = Acos(ωct +ϕ0) (1)
dans laquelle s(t) est la forme d'onde de la porteuse

t est le temps en secondes A est
l'amplitude crête
ωc est la fréquence angulaire en radians/s
(ωc = 2πfc dans laquelle fc est la fréquence en Hz)
φ0 est la phase initiale en radians (2π radians = 360°) ωct +ϕ0
est la phase instantanée au temps t
Dans les formes de modulation numérique les plus simples, un seul des paramètres de la porteuse est
modifié par le processus de modulation, et seulement deux états de signaux discrets (formes d'ondes),
correspondant à un 0 binaire et à un 1 binaire, sont posssibles. On parle alors de signalisation bivalente
parce qu'on y représente un code qui n'a que deux états significatifs.
Chacun des types de signalisation bivalente montrés dans la Figure 1 représente un 0 binaire et un 1 binaire
au moyen de deux formes d'ondes différentes. Les bits des données à la source sont transmis un à la fois
grâce à la modification de la forme d'onde du signal modulé. La vitesse du transfert des données est le débit
binaire, Rb, mesuré en bits par seconde (bit/s), et l'intervalle de bits (le
1
Modulation d'amplitude en quadrature (QAM/DQAM) 1

Introduction – Modulation d’amplitude en quadrature
temps en secondes requis pour envoyer un bit) est Tb = .
Rb
Principes fondamentaux
Train de bits des

données à la source
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Intervalles
de bits
Modulation par 0
déplacement d’amplitude
bivalente (BASK )
Modulation par 0
déplacement de
fréquence bivalente
(BFSK)
Modulation par 0
déplacement de phase
bivalente (BPSK)
Bien que la signalisation

bivalente soit un cas spécial
où M = 2, le terme « à
matrice M » se rapporte
généralement aux schèmes
de modulation dans
lesquels M > 2.
La modulation par
déplacement de phase en
quadrature (QPSK), qui
comporte quatre phases,
est un exemple de
signalisation à matrice M
avec M = 4.
Figure 1. Types de signalisation bivalente (formes d'ondes idéales).
En modulation par déplacement de phase bivalente (BPSK), par exemple, l'amplitude et la

fréquence de la porteuse sinusoïdale demeurent constantes, et deux phases différentes (φ = 0 et φ
= π) servent à représenter un 0 binaire et un 1 binaire, comme le montre la Figure 1.
2 Modulation d'amplitude en quadrature (QAM/DQAM)

Signalisation à matrice M
Au lieu d'utiliser seulement deux formes d'ondes différentes (c'est-à-dire deux amplitudes,
fréquences ou phases différentes), il est possible d'utiliser des formes d'ondes à matrice M, où M
est une puissance deux non nulle (2, 4, 8, 16, 32, …). On parle alors de signalisation à matrice
M. Par exemple, M amplitudes différentes, ou M phases différentes, pourraient servir à coder les
données.
Lorsque plus de deux formes sont possibles, chaque forme d'onde représente un groupe de bits, et
non un seul bit. Dans le modulateur, les bits consécutifs sont regroupés et chaque groupe est traité
comme un seul symbole. Chaque symbole est un patron unique de k bits et le nombre de
symboles différents est M = 2k . L'ensemble de tous les symboles M s'appelle alphabet de
symboles.
Le modulateur représente chaque symbole M par une forme d'onde spécifique qui est transmise
durant l'intervalle de symboles (ou période de symboles) Ts. C'est pourquoi, les termes symbole
et forme d'onde sont parfois utilisés de façon interchangeable. Les différentes formes d'ondes sont
parfois appelées symboles de modulation. Le débit de symboles Rs dans un système à matrice
M est présenté dans l'Équation (2).
M = 2k (2)
dans laquelle Rs est le débit de symboles

Rb est le débit binaire k est le nombre de bits par
symbole M est la taille de l'alphabet de symboles
Notez que, pour la modulation bivalente, k = 1. Avec la modulation bivalente, le débit de symboles
Rs est égal au débit binaire Rb et l'intervalle de symboles Ts est égal à l'intervalle de bits Tb. Lorsque
k est plus grand que 1, le débit de symboles est inférieur au débit binaire.
La modulation par déplacement de phase (PSK) est un type de signalisation à matrice M qui
utilise de multiples phases comme symboles de modulation. Plusieurs types de PSK et leur nombre
de phases correspondant sont présentés dans le Tableau 1.
Tableau 1. Types de PSK.
Type de PSK Nombre de phases Nombre de bits par

symbole
BPSK 2 1
QPSK 4 2
8-PSK 8 3
16-PSK 16 4
La modulation par déplacement d’amplitude (ASK) qui comporte M niveaux discrets d’amplitude
est aussi possible, même si elle n’est plus largement utilisée dans les systèmes de communication
numérique.

vue
comme une combinaison de la PSK et de l’ASK, et
elle est parfois appelée modulation de phase et
d’amplitude (APK). La QAM utilise M différentes
combinaisons phase-amplitude comme symboles de
modulation. Chaque combinaison phase-amplitude
Puisqu'on ne peut limiter la correspond à un groupe spécifique de k bits.
bande d'un signal réel de
façon absolue, il n'existe
aucune définition
Indice d'occupation spectrale
universelle de largeur de
bande. On utilise plutôt
couramment plusieurs L'avantage de la signalisation à matrice M sur la
définitions. Dans ce manuel, signalisation bivalente est qu'elle a un plus grand
le terme On utilise souvent
se rapporte à la la 64-QAM et la 256-QAM dans la indice d'occupation spectrale, c'est-à-dire qu'elle
largeur du lobe spectral numérique et les câblomodems. On
câblodistribution réduit la largeur de bande nécessaire à l'obtention
principal utilise aussi laonQAM dans les modems ADSL, qui
à laquelle d'un débit donné de transfert de données, ou qu'elle
permettent l’accès aux services internet sur des lignes
donne le nom de largeur de peut transférer des données plus vite sur une largeur
téléphoniques ordinaires.
bande du premier zéro ou de bande donnée. L'indice d'occupation spectrale se
largeur de Modulation
bande de zéro d’amplitude en quadrature
à zéro.
La modulation d’amplitude en quadrature
(QAM), qui est le sujet de ce manuel, peut être
⎛ bit /s ⎞
mesure en bits par seconde par unité de largeur de bande ⎜ ⎟.
⎝ Hz ⎠
La largeur de bande d'un signal modulé de façon numérique est déterminée par la vitesse à laquelle les
modifications se produisent dans l'onde transmise et non par l'importance de chaque modification. Cela
signifie que la largeur de bande est proportionnelle au débit de symboles et non au débit binaire. En d'autres
mots, l'envoi de plus de bits par symbole réduit la largeur de bande requise pour un débit binaire donné.
Naturellement, un plus grand indice d'occupation spectrale a un coût : une plus grande possibilité d'erreur
dans le bruit. Lorsque cela est possible, on peut compenser ce désavantage en augmentant la puissance
transmise. Lors de la conception d'un système de communication numérique, il faut tenir compte de toutes
les différentes contraintes (largeur de bande disponible, puissance disponible, débit binaire requis, etc.) pour
déterminer les meilleurs choix à faire.
Diagrammes de constellations
L’axe P est l’axe en phase;

l’axe Q est l’axe en
quadrature.
On peut représenter de façon pratique les symboles de modulation utilisés en QAM par un diagramme de
constellation. Il s'agit d'une représentation graphique montrant tous les états de signaux possibles comme
un ensemble de points de constellation dans le plan P-Q. Chaque point de constellation correspond à la
tête d'un phaseur et représente l'un des états de signaux utilisés par le schème de modulation. Sa position
dans le diagramme montre l'amplitude et la phase de la forme d'onde correspondante.

La Figure 2 montre la constellation 16-QAM, c’est-à-dire la QAM utilisant 16 combinaisons phase-amplitude
différentes. La Figure 3 montre la constellation 64-QAM.
Figure 2. Constellation 16-QAM (4 bits par symbole de modulation).
Terminologie nouvelle
TERMINOLOGIE Les termes suivants sont utilisés dans le manuel et expliqués dans la section
Principes. Il est conseillé de les lire avant de débuter les expériences.
NOUVELLE alphabet
Avec la signalisation à matrice M, l’ensemble de tous les M symboles possibles.
de symboles
ambiguïté de phase Ambiguïté en ce qui regarde laquelle des phases présentes dans le signal reçu
correspond à la phase de la porteuse récupérée requise pour démoduler
correctement les données. De toutes les phases présentes dans le signal reçu,
une seule permet une démodulation correcte.

cohérent Terme utilisé par décrire un démodulateur qui utilise une copie du signal de
porteuse non modulé comme signal de référence.
débit binaire Rb débit Vitesse du transfert des données en bits par seconde.
de symboles Rs Vitesse de transmission des symboles. Est égal au débit binaire divisé par le
nombre de bits par symbole.
démodulation Reconstitution des impulsions en bande de base à partir d’un signal modulé
avant sa détection. Se rapporte aussi à la reconstitution entière des données à
partir du signal modulé.
détection Processus de décision qui détermine quelles données numériques seront

représentées par chaque impulsion analogique du signal démodulé en bande de
base.
diagramme de Représentation graphique montrant tous les états de signaux possibles comme
constellation dibit un ensemble de points de constellation dans le plan P-Q.
Toute combinaison de deux bits consécutifs (00, 01, 10 ou 11).

le de quatre Toute combinaison de quatre bits consécutifs (0000, 0001, …, 1111). bits
d’occupation Nombre maximal de bits par seconde qui peut être transmis par unité de largeur
e de bande pour une technique de modulation particulière. intervalle de bits Tb Temps requis, en
s, pour l’envoi d’un bit.
e de symboles Temps requis, en secondes, pour l’envoi d’un symbole.

ode de symboles
de bande de Voir largeur de bande du premier zéro. zéro à
de bande du Mesure de la largeur de bande égale à la largeur du lobe spectral principal d’un
zéro signal.
tion d’amplitude Type de modulation numérique qui permet à la porteuse d’avoir différentes en
ure (QAM) combinaisons de phases et d’amplitudes dont chacune représente un profil binaire
ue.
tion de phase et Autre nom donné à modulation d’amplitude en quadrature (QAM).

ude (APK)
tion numérique
Type de modulation dans laquelle le paramètre modulé du signal de porteuse ne
peut prendre que des valeurs discrètes.

tion par Type de signalisation à matrice M qui utilise de multiples phases comme
ment de phase symboles.
tion par Type de modulation par déplacement de phase qui permet à la forme d’onde
ment de phase modulée d’avoir quatre phases différentes.
rature (QPSK)
nal En mathématique, signifie perpendiculaire, à angles droits. Des signaux
orthogonaux peuvent être additionnés, transmis dans une voie et séparés
(théoriquement) par un démodulateur sans interférence mutuelle. Les signaux de
porteuse en quadrature (déphasés de 90°) sont orthogonaux.
e constellation Point d’un diagramme de constellation représentant l’un des états de signaux
possibles utilisés par le schème de modulation. Sa position dans le diagramme
indique l’amplitude et la phase de la forme d’onde correspondante.
me Voir polynôme caractéristique.

me
Polynôme définissant les connexions internes d’un circuit
ristique
embrouillage/désembrouillage. Le polynôme est de forme
P(x) = An xn + ... + A2 x2 + A1 x1 + A0 x0 où n est le nombre de registres et où la
valeur de chaque coefficient Am (m s’étendant de 0 à n) est 0 ou 1.
me modulo 2 Polynôme manipulé au moyen des règles de l’arithmétique modulo 2 et dont les
coefficients doivent être 1 ou 0.
polynôme premier Polynôme divisible par aucun polynôme d’ordre inférieur.

primitive Pour qu’un polynôme caractéristique premier P(x) donne une séquence de
longueur maximale dont la longueur est égale à L, P(x) doit être un facteur de
xL+1 et d’aucun autre polynôme d’ordre inférieur de la même forme. Un tel
polynôme premier est appelé primitive.
QAM différentielle Forme de modulation d’amplitude en quadrature codée de façon à ce qu’une
(DQAM) partie des données soient représentées par des variations dans la phase, et non
par la phase absolue.
registre à décalage à Groupe de registres arrangés de façon à ce que la sortie de l’un soit connectée à
rebouclage linéaire l’entrée de la suivante. Ainsi, les données sont déplacées d’une position à l’autre
de la ligne, à chaque cycle d’horloge. Le rebouclage se produit au moyen de
prises intermédiaires partant de registres spécifiques. Les sorties de ces prises
sont combinées grâce à une opération OU exclusif (XOR) et la séquence de
rebouclage résultante est combinée également au flux de données d’entrée par
une opération OU exclusif.
réponse impulsionnelle Réponse d’un système lorsqu’une seule impulsion est appliquée à son entrée. Elle
peut servir à déterminer le polynôme d’un circuit embrouilleur inconnu.
signalisation à Avec la signalisation à matrice M, les bits consécutifs sont regroupés, et chaque matrice M
groupe est traité comme un seul symbole, puis représenté par une forme d’onde unique. M est le nombre
total de symboles différents.

signalisation bivalente Forme de modulation numérique dans laquelle un seul des paramètres de porteuse
est modifié par le processus de modulation et seulement deux états discrets
(formes d’ondes), correspondant à un 0 et à un 1 binaires, sont possibles.
symbole Avec la signalisation à matrice M, les bits consécutifs sont regroupés et transmis au moyen d’une
forme d’onde unique. Se rapporte parfois à la forme d’onde ellemême (voir
symbole de modulation).
symbole de modulation Forme d’onde spécifique transmise durant chaque intervalle de symboles et
représentant un profil binaire spécifique.

Expérience 1 Modulation QAM
OBJECTIF DE À la fin de cette expérience, vous connaîtrez la modulation QAM, les

L'EXPÉRIENCE caractéristiques des signaux QAM et la constellation des signaux QAM. Vous
vous serez familiarisé avec le logiciel LVCT et l’utilisation des instruments
virtuels.
SOMMAIRE DES Les Principes de cette expérience traitent des points suivants :
PRINCIPES
La forme d’onde d’un signal QAM
Constellations QAM
Un modulateur QAM type
Débit de symboles et largeur de bande
PRINCIPES
La forme d’onde d’un signal QAM
La modulation d'amplitude en quadrature ou QAM (se prononce « kouam »)

est une technique de modulation numérique qui utilise les données à transmettre
pour faire varier à la fois l'amplitude et la phase d'une onde sinusoïdale, tout en
gardant sa fréquence constante. La QAM est une extension naturelle de la
modulation par déplacement de phase bivalente (BPSK) et de la modulation par
déplacement de phase en quadrature (QPSK), qui ne font varier que la phase de
l'onde.
QAM est un type de
signalisation à matrice M, M Le nombre de formes d'ondes différentes (combinaisons uniques d'amplitude et
étant égal au nombre de de phase) utilisé dans QAM dépend du modem et peut varier en fonction de la
symboles différents. qualité de la voie. Avec la 16-QAM, par exemple, 16 formes d'ondes sont
possibles. La 64-QAM et la 256-QAM sont aussi communes. La 16,384-QAM est
possible dans les modems ADSL. Dans tous les cas, chaque forme d'onde, ou
combinaison amplitude-phase, est un symbole de modulation qui représente un
groupe de bits spécifique.
Avec la 16 QAM, il y a seize
symboles différents On trouve la 16 QAM dans l'application Modulation d'amplitude en quadrature
(quadbits) : (QAM/DQAM) de LVCT. Dans le modulateur, les bits de données consécutifs
sont regroupés quatre à la fois pour former des quadbits dont chacun est
0000 0001 0010 0011 représenté par un symbole de modulation différent. Dans le démodulateur,
0100 0101 0110 0111 chaque symbole de modulation du signal reçu est interprété comme un profil de 4
1000 1001 1010 1011 bits unique.
1100 1101 1110 1111
Figure 4 montre tous les symboles de modulation QAM superposés sur les
mêmes axes. On y trouve quatre couleurs différentes dont chacune sert à
Chaque quadbit est
représenter l'une des quatre formes d'ondes. Chaque forme d'onde comporte une
représenté par un symbole
de modulation différent
combinaison de phase et d'amplitude.
(combinaison de phase et
d'amplitude).

Expérience 1 – Modulation QAM
Figure 4. Tous les symboles de modulation QAM pour la 16 QAM.
Constellations QAM
La Figure 5 montre le diagramme de constellation 16-QAM. Ce diagramme est

une représentation graphique de tous les symboles de modulation (ou états de
signaux) possibles sous forme d’une série de points de constellation. La position
de chaque point du diagramme montre l’amplitude et la phase du symbole
correspondant. Chaque point de constellation correspond à un quadbit
particulier.
Principes
Le code de Gray a été Bien que toute correspondance entre des quadbits et des points de constellation
conçu par Frank Gray, soit effectuée sous des conditions idéales, la mise en correspondance se fait
chercheur de Bell Labs, généralement au moyen d’un code de Gray, ce qui garantit que les quadbits
puis breveté en 1953. On correspondants aux points de constellation adjacents ne diffèrent que par un bit.
utilise largement les codes
de Gray en communication
numérique.
Expérience 1 – Modulation QAM Principes
Cela facilite la correction d’erreur, car un petit déplacement d’un point de constellation dû au bruit
entraînera fort problablement une erreur dans un seul bit du quadbit.
Un modulateur QAM type
On peut générer un signal QAM en modulant indépendamment l’amplitude de

deux porteuses en quadrature (cosωt et sinωt), comme le montre la Figure 6.
Quadbits MSB
Convertisseur Voie P
(paires de Filtre passe-
dibits) Dibits N/A bas
Entrée de
MSD LSB
données Signal QAM
binaires Convertisseur Signaux Signaux à deux
série-parallèle analogiques à cos ωt phases et à Σ
quatre niveaux deux niveaux 16 états
LSD MSB (4 phases,
Convertisseur Filtre passe- 4 niveaux)
Dibits N/A bas
LSB Voie Q
sin ωt
Figure 6. Schéma simplifié d’un modulateur QAM.
Le Convertisseur série-parallèle regroupe les données entrantes en quadbits.

Chaque fois que le signal d’horloge fait entrer quatre bits en série dans le
tampon du Convertisseur série-parallèle, ce dernier produit un quadbit à ses
quatre sorties parallèles.
ge, vert,
On utilise des couleurs (rou- Le point de départ du regroupement de bits en quadbits est complètement
bleu et violet) dans
arbitraire. La Figure 7 montre un exemple de l’utilisation de la séquence binaire les séries de
bits de données
pour faciliter la distinction de répétitive de 12 bits 100000000000. Dans cette figure, le regroupement se fait
d’abord au début de la séquence (Condition A). Le premier quadbit à être produit est 1000, suivi
chaque bit.
de deux quadbits formés uniquement de zéros 0000. Ensuite, le motif du quadbit se répète.
Convertisseur série-
parallèle
Quadbits à la sortie (en parallèle)
100100100 000000000 …
TP6
Bits de données à l’entrée (en série) 000000000 000000000 …
1000 0000 0000 1000 0000 0000…
TP7
000000000 000000000 …
TP4
TP8
Temps 00000000 1001001001 …
Supp. 1 bit Condition A Condition B TP9
Un bit supprimé
Figure 7. Fonctionnement du Convertisseur série-parallèle avec la séquence répétitive 100000000000.
Dans l’application QAM/DQAM, on a intégré le bouton Supp. 1 bit au

Convertisseur série-parallèle dans un but éducatif. En cliquant sur ce bouton, on
fait en sorte que le Convertisseur série-parallèle supprime un bit de la séquence

de données. Cela transforme le regroupement de tous les bits de données
subséquents en quadbits (voir Condition B dans la Figure 7).
Chaque quadbit est composé d’une paire de dibits que l’on peut appeler dibit le
plus significatif (MSD) et dibit le moins significatif (LSD). Le MSD est envoyé à la
voie P du modulateur; le LSD est envoyé à la voie Q du même modulateur.
Chacune de ces voies traite indépendamment les données qu’elle reçoit.
Dans l’application Le Convertisseur N/A de chaque voie convertit le train de dibits en un train
QAM/DQAM, l’entrée MSB d’impulsions à quatre niveaux (bande de base) qui peut être appliqué à une entrée
du Convertisseur N/A du mélangeur. Chacun des quatre niveaux représente un dibit spécifique. Les
détermine le signe de la quatre niveaux utilisés sont proportionnels à -3, -1, +1 et +3. Cela rend uniforme la
tension de sortie et l’entrée distribution des points de constellation.
LSB détermine son
amplitude. Pour restreindre la largeur de bande du signal QAM, on place généralement un
filtre passe-bas avant le mélangeur de chaque voie du modulateur pour obtenir la mise en forme
spectrale désirée. De plus, on peut utiliser un filtre passe-bande (non montré dans la Figure 6) pour
filtrer le signal QAM avant sa transmission.
Chaque mélangeur effectue la modulation en multipliant la porteuse sinusoïdale

par le signal de données à quatre niveaux. Une multiplication de la porteuse par
±1 produit un déphasage de 180° dans le signal de sortie du mélangeur, ce qui
équivaut à une modulation BPSK. Une multiplication par +3 produit une
augmentation de trois fois de l’amplitude crête et est sensiblement un type de
modulation ASK. Une multiplication de la porteuse par -3 produit un déphasage
de 180° et une augmentation de trois fois de l’amplitude crête. Le signal de
sortie du mélangeur est donc un signal sinusoïdal à deux phases et à deux
niveaux. L’effet du mélangeur est d’élever le spectre de fréquences du signal en
bande de base à la fréquence porteuse.
Le Tableau 2 montre la mise en correspondance (mappage) utilisée dans

l’application QAM/DQAM d’un dibit au niveau d’impulsion relatif (montré entre
parenthèses) et à la forme d’onde résultante. Dans ce mappage, le premier bit
Principes
(MSB) de chaque dibit détermine la phase du signal de sortie du mélangeur, et le

deuxième bit (LSB) détermine son amplitude.
Tableau 2. Mappage dibit à niveau d’impulsion à forme d’onde dans une voie du modulateur.
Dibit, (niveau d’impulsion relatif) et forme d’onde
00 (+1) 01 (+3)
10 (-1) 11 (-3)
Des signaux orthogonaux Les deux signaux à deux phases et à deux niveaux sont additionnés, ce qui produit
peuvent être additionnés, le signal QAM. Comme ces deux signaux sont générés au moyen de porteuses
transmis dans une voie et
séparés parfaitement
(théoriquement) dans le
démodulateur sans
interférence mutuelle.
Expérience 1 – Modulation QAM Principes
orthogonales (en quadrature), ils sont eux-mêmes orthogonaux, et le démodulateur QAM pourra les
démoduler séparément.
Le signal de sortie du modulateur est une porteuse sinusoïdale pouvant prendre 16 états dont chacun
représente un symbole à quatre bits. On peut représenter ce signal par l’Équation (3).
s(t) = dP(t)cos(ωt)+dQ(t) sin(ωt) (3)

Par convention, les niveaux
d’amplitude utilisés dans les
trains d’impulsions dP(t) et dans laquelle s(t) est la forme d’onde du signal QAM
dQ(t) sont proportionnels à dP(t) est le train d’impulsions à quatre niveaux de la voie
±1, ±3, ±5, …, jusqu’au P, d0, d2, d4 …
nombre de niveaux requis dQ(t) est le train d’impulsions à quatre niveaux de la voie
pour le type de QAM utilisé.
Q, d1, d3, d5 …
Cela rend uniforme la
distribution des points de ω est la fréquence angulaire
constellation et garantit un
taux d’erreur minimal en
présence de bruit. Débit de symboles et largeur de bande
Avec la 16-QAM, chaque symbole représente quatre bits. Par conséquent, la

vitesse à laquelle les symboles arrivent dans le signal QAM (le débit de symboles)
est égale à un quart du débit binaire. Le Tableau 3 compare les débits de symboles (et les largeurs de
bande) des BPSK, QPSK et QAM.
Tableau 3. Débits de symboles et largeurs de bande.
Bits par Débit de symboles vs Largeur de bande du

Modulation
symbole débit binaire premier zéro
BPSK 1 Rs = Rb 2Rb
R
QPSK 2 Rs = b Rb
2
R Rb
QAM 4 Rs = b
4 2
La largeur de bande d’un signal modulé dépend de la vitesse des changements
dans le signal (c’est-à-dire du débit de symboles) et non de l’ampleur de chaque
changement. C’est pourquoi, QAM requiert une largeur de bande égale à la
moitié de celle de QPSK et à un quart de celle de BPSK pour un débit binaire
donné. Cela est montré dans la Figure 8, où f c est la fréquence porteuse. Par
contre, l’utilisation de QAM à la place de QPSK ou de BPSK peut doubler ou
quadrupler le débit binaire pour une largeur de bande donnée du signal.
La Figure 8 montre que, pour le même débit binaire, la largeur de bande du

premier zéro d’un signal QAM est égale à la moitié de celle d’un signal QPSK et
à un quart de celle d’un signal BPSK. Des trois techniques de modulation, QAM
a l’indice d’occupation spectrale le plus élevé.

Sommaire des manipulations
Largeur de
bande
BPSK
fc−2Rb fc−Rb fc fc+Rb fc+2Rb
Largeur de
bande
QPSK
fc−4Rs fc− 3 Rs fc− 2 Rs fc−Rs fc fc+Rs fc+2Rs fc+3Rs fc+4Rs
Largeur de
bande
16- QAM
fc−8Rs fc−6Rs fc− 4 Rs fc−2Rs fc fc+2Rs fc+4Rs fc+6Rs fc+8Rs
Figure 8. Spectre d’amplitude de BPSK, de QPSK et de 16-QAM (pour des débits binaires
égaux).
SOMMAIRE DES Les Manipulations comportent les sections suivantes :

MANIPULATIONS
Montage et connexions
Observation de séquences binaires au moyen des instruments virtuels
Le Convertisseur série-parallèle
Convertisseur N/A
Les filtres et les mélangeurs
Le sommateur
Constellations de signaux

Expérience 1 – Modulation QAM Manipulations
MANIPULATIONS Montage et connexions
1. Mettez sous tension le bloc d'alimentation du MDR ainsi que le MDR et assurez-vous
que la DEL du MDR est allumée.
tres
Fichier f Restaurer les paramè- 2. Lancez le logiciel LVCT. Dans la boîte Sélection de l'application, choisissez
par défaut replace tous les
QAM/DQAM et cliquez sur OK. Cela ouvrira une session dans laquelle tous paramètres à
leur valeur par les paramètres seront réglés à leur valeur par défaut et toutes les pannes
défaut sans désactiver les pannes. seront
désactivées.
b Si le logiciel s’exécute déjà, sélectionnez Quitter dans le menu Fichier et

Double-click to select SWapp relancez LVCT pour amorcer une nouvelle session dans laquelle toutes les pannes seront
désactivées.
Select SWconnection
3. Effectuez les connexions externes Par défaut montrées dans l'onglet

Schéma du système du logiciel. Pour obtenir des détails sur les connexions
au Module didactique reconfigurable, reportez-vous à l'onglet Connexions
MDR du logiciel.
b Cliquez sur le bouton Par défaut pour afficher les connexions externes requises.
4. Comme option, connectez un oscilloscope classique à la SORTIE

D’HORLOGE DU GSB et à la SORTIE DE DONNÉES DU GSB, au moyen
de connecteurs BNC en T. Utilisez la SORTIE SYNC./4 DU GSB comme
déclenchement externe.
b De l'aide en ligne est accessible à partir du menu Aide du logiciel et du menu Aide de
chaque instrument.
Vous pouvez imprimer la page-écran de n'importe quel instrument en choisissant
Fichier f Imprimer dans la fenêtre de cet instrument.
Observation de séquences binaires au moyen des instruments virtuels
5. Réglez le Générateur de la façon suivante :
Mode Génération ..................................... Pseudo-aléatoire

n ...............................................................4
Débit binaire ............................................ 2000 bit/s
Paramètres
Cette application comporte des tableaux de paramètres qui vous permettent de

modifier la valeur de différents paramètres du logiciel afin de configurer le système.
Deux tableaux de paramètres sont fournis – Paramètres QAM et Paramètres du
Générateur. Ces tableaux se trouvent par défaut du côté droit de la fenêtre principale
et un seul s’affiche à la fois. Deux onglets situés en bas de cette section vous

permettent de sélectionner le tableau affiché dont le nom apparaît en haut. (Pour

obtenir de l’information supplémentaire, consultez l’aide en ligne.)
Les tableaux de paramètres comportent deux colonnes : le nom de chaque

paramètre est indiqué dans la colonne gauche et sa valeur courante est indiquée
dans la colonne droite. Le séparateur de colonnes peut être déplacé à l’aide de
la souris, et le tableau entier peut être redimensionné au besoin.
Certains paramètres comportent une liste déroulante de valeurs possibles. Pour

modifier la valeur d’un type de paramètre, cliquez d’abord sur ce
paramètre et ensuite sur la flèche de déplacement vers le bas pour
afficher la liste déroulante et sélectionner une nouvelle valeur. Vous pouvez
aussi cliquer sur le paramètre et rouler la molette de la souris pour modifier sa
valeur, ou doublecliquer sur le paramètre de façon à parcourir de façon cyclique
les valeurs disponibles.
Pour modifier la valeur d’un paramètre numérique, vous n’avez qu’à sélectionner
ou à supprimer sa valeur courante du tableau de paramètres, à taper une
nouvelle valeur, puis à appuyer sur Entrée ou Tab. Vous pouvez aussi cliquer sur
le paramètre et tourner la molette de la souris. Là où des réglages fins sont
possibles, maintenez enfoncée la touche Ctrl du clavier tout en tournant la
molette de la souris; cela vous permettra de modifier la valeur par petits
incréments.
Lorsque vous modifiez la valeur d’un paramètre numérique, ce paramètre

demeure actif jusqu’à ce que vous cliquiez ailleurs dans le logiciel. Pour modifier
immédiatement la valeur du paramètre, vous pouvez simplement taper la
nouvelle valeur et appuyer sur Entrée.
6. Cliquez sur l’onglet Modulateur QAM pour afficher le schéma de ce
modulateur.
Affichez la barre de sondes (cliquez sur de la barre d’outils ou choisissez

Affichage f Barre de sondes). Connectez les sondes comme suit :
Connecter
Sonde de l’Oscilloscope Signal
au
1 TP2 ENTRÉE D’HORLOGE
ENTRÉE DE
2 TP1
DONNÉES
SORTIE DE SYNC. DU
E TP3
GSB
Sonde de l’Analyseur Connecter

Signal
logique au
C TP2 ENTRÉE D’HORLOGE
SORTIE DE SYNC. DU
1 TP3
GSB
ENTRÉE DE
2 TP1
DONNÉES
Autres sondes Connecter Signal

au
ENTRÉE DE
Analyseur de spectre TP1
DONNÉES
b Pour déplacer une sonde de la barre de sondes à un point de test, cliquez sur
la sonde et relâchez le bouton de la souris. Ensuite, déplacez la souris jusqu’à
ce que la pointe de la sonde se trouve sur le point de test, puis cliquez sur le
bouton de la souris pour connecter la sonde.
Pour déplacer une sonde d’un point de test à un autre, déplacez le pointeur
de la souris sur la sonde jusqu’à ce qu’il se change en main prête à saisir un
objet . Ensuite, cliquez sur la sonde et, sans relâcher le bouton de la
souris, glissez la sonde à l’autre point de test, puis relâchez le bouton de la
souris.
7. Affichez l’oscilloscope (cliquez sur de la barre d’outils ou choisissez

Instruments fOscilloscope). La Figure 9 montre un exemple de réglage des
paramètres et ce que vous devriez observer.
a À moins qu’on ne vous demande de faire des réglages spécifiques, vous

pouvez utiliser n'importe quels réglages des paramètres du système et des
instruments qui vous permettront d'observer les phénomènes d'intérêt. Il se peut que
vous trouviez près d’une figure les réglages importants des paramètres qui ont été
utilisés pour la produire, ce qui pourrait vous aider.
Paramètres du Générateur :
Mode Génération .......... Pseudo-
aléatoire
n ..............................................................
4 Débit binaire .............................. 2000
bit/s
Voie 1 ............................................. 5
V/div
Voie 2 ............................................. 5
V/div Voie E ............................................
5 V/div Base de temps ............................
1 ms/div Pente de
déclenchement ............. Montant Niveau
de déclenchement .................. 1 V
Source de déclenchement .................
Ext.
Figure 9. Signaux de données d’horloge, de synchronisation (sync.) et PRBS. b

Certains paramètres comportent une liste déroulante de valeurs possibles. Pour
modifier la valeur d’un type de paramètre, cliquez d’abord sur ce paramètre et ensuite
sur la flèche de déplacement vers le bas pour afficher la liste déroulante et
sélectionner une nouvelle valeur. Vous pouvez aussi cliquer sur le paramètre et
rouler la molette de la souris pour modifier sa valeur, ou double-cliquer sur le
paramètre de façon à parcourir de façon cyclique les valeurs disponibles.

b Pour voir la voie 1 et la voie 2 à l’Oscilloscope, vous devez régler l’entrée

correspondante à Marche. Pour voir la voie E (servant au déclenchement
externe), vous devez régler Visible à Marche.
La voie 1 de l’Oscilloscope montre le signal d’horloge. La voie E (externe)
montre le signal SYNC. DU GSB, qui est utilisé comme source de
déclenchement de l’Oscilloscope. Ce signal passe à l’état haut pendant une
période d’horloge au début de chaque période de séquence. Remarquez que
les variations de niveau des impulsions des autres signaux s’alignent sur les
fronts montants du signal d’horloge.
La voie 2 montre une séquence binaire pseudo-aléatoire (PRBS). Avec n = 4

dans Paramètres du Générateur, la longueur L = 2 4-1 = 15. Comptez le
nombre de cycles d’horloge d’une impulsion de sync. à la suivante pour
vérifier si c’est le cas. Remarquez que la PRBS commence à se répéter à la
seconde impulsion de sync.
b Pour régénérer et figer l’affichage, cliquez sur le bouton de la barre

d’instruments. Cela régénérera une fois l’affichage et le figera. Vous pouvez
aussi appuyer sur F5 ou choisir Affichage f Régénération simple. Cliquez sur
, appuyez sur F6 ou choisissez Affichage f Régénération continue pour
revenir au fonctionnement normal.
8. Essayez le Générateur de séquence binaire en faisant varier la valeur de n

et le Débit binaire. Réglez la Base de temps de l’Oscilloscope à la valeur
requise.
b Pour que l’Oscilloscope se déclenche correctement, il faut que la base de

temps soit réglée de façon à ce qu’au moins une période complète du signal
de la source de déclenchement soit affichée à l’écran.
9. Affichez l’Analyseur logique (cliquez sur de la barre d’outils ou choisissez

Instruments f Analyseur logique).
Cliquez dans la barre d’outils de l’Analyseur logique pour enregistrer les

données. La Figure 10 montre un exemple de réglage des paramètres et ce
que vous devriez observer. Comparez les signaux affichés sur l’Analyseur
logique aux mêmes signaux affichés sur l’Oscilloscope.
Paramètres du Générateur : Mode Génération .......... Pseudo-aléatoire n .............................................................. 4 Débit

binaire .............................. 2000 bit/s
Paramètres de l’Analyseur logique :

Largeur de l’affichage ..................... 10 ms Grille de l’horloge ......... Front descendant
Source ............................................... Vo 1 Front de la source ........................ Montant Front de l’horloge ..................
Descendant Données S1 ...................................... [vo1]
Données S2 ...................................... [vo2]

Figure 10. Données de l’horloge, de synchronisation (sync.) et de PRBS sur l’Analyseur logique.
Notez que les signaux affichés sur l’Oscilloscope et sur l’Analyseur logique sont très
semblables. Cependant, avec les paramètres de l’Analyseur logique présentés dans la
Figure 10, les variations de niveau des impulsions du signal de sync. (bit 0) et du signal
de données (bit 1) s’alignent sur les fronts descendants du signal d’horloge.
Fonctionnement de l’Analyseur logique
L’Analyseur logique n’affiche pas les données en temps réel. Au lieu de

cela, après que vous avez cliqué sur , il attend le déclenchement et
commence ensuite à enregistrer les données. Lorsque la mémoire est
pleine, il cesse l’enregistrement et affiche les données enregistrées.
Le paramètre Source détermine le signal qui sera utilisé pour déclencher

l’enregistrement, et le paramètre Front de la source détermine si c’est le
front montant ou le front descendant de ce signal qui déclenche
l’enregistrement.
Lors de l’enregistrement des données, l’Analyseur logique échantillonne

chaque voie une fois seulement par période d’horloge. L’affichage montre
soit un état haut (1) ou un état bas (0) dans la trace correspondante de
chaque échantillon pris. Le paramètre Front de l’horloge détermine si les
instants d’échantillonnage correspondent aux fronts ascendants ou aux
fronts descendants du signal d’horloge. (C’est pourquoi l’Analyseur
logique ne peut afficher la relation temporelle précise entre des signaux,
comme le fait l’Oscilloscope.)
La séquence suivante montre comment l’Analyseur logique enregistre les

données :
• L’utilisateur clique sur , appuie sur F5 ou sélectionne Affichage f

Enregistrer.
• L’Analyseur logique attend le front de la source sélectionné (montant

ou descendant) du signal de la source de déclenchement.
• L’Analyseur logique prend un échantillon de chaque voie à chaque

front d’horloge sélectionné (montant ou descendant) jusqu’à ce que
256

échantillons de chaque voie aient été enregistrés. Il met ensuite

l’affichage à jour.
L’Oscilloscope montre que les transitions du signal ENTRÉE DE

DONNÉES se produisent sur les fronts montants du signal d’horloge. Par
conséquent, il est préférable de régler le Front de l’horloge à Descendant
afin de s’assurer que le signal sera échantillonné dans le milieu de
chaque bit, là où la tension du signal ne varie pas. (Le réglage du Front
de l’horloge à Montant pourrait faire en sorte que l’Analyseur logique
échantillonne le signal ENTRÉE DE DONNÉES exactement là où les
transitions se produisent, ce qui pourrait donner des valeurs ambiguës.)
Pour observer le signal de sortie d’un bloc fonctionnel qui est déclenché
sur front descendant, comme l’indique le symbole à l’entrée

d’horloge, il est préférable de régler le Front de l’horloge à Montant.
10. Affichez l’Analyseur de spectre (cliquez sur de la barre d’outils ou choisissez
Instruments fAnalyseur de spectre). La Figure 11 montre un exemple de réglage des
paramètres et ce que vous devriez observer. Dans Paramètres du Générateur, faites
varier la valeur de n et le Débit binaire, puis observez l’effet de cette action sur le
spectre. b Pour réduire les fluctuations dans le spectre affiché, réglez Moyennage au
Paramètres du Générateur : Mode
Génération .......... Pseudo-aléatoire
n ......................................................
........ 3 Débit
binaire .............................. 5000
bit/s
Paramètres de l’Analyseur de
spectre :
Entrée maximale ...........................
10 dBV Type d’échelle ....................
Logarithmique
Échelle .................................... 10
dBV/div
Moyennage ......................................
....... 4 Étendue de
fréquence ............... 2 kHz/div
Fréquence de
référence ......................... 0
Curseurs ....................................Ver
ticaux
nombre de spectres Figure 11. Spectre d’une PRBS.
consécutifs dont il faut
calculer la moyenne.
Plus le nombre sera
élevé, moins il y aura de
b À l’aide d’un curseur vertical, comme on voit dans la figure ci-dessus, déterminez la
fréquence approximative de différents éléments spectraux. Vous pouvez positionner chaque
fluctuations, mais le curseur en le glissant avec la souris.
spectre prendra plus de
temps à se stabiliser
après une modification.
Notez que le spectre d’une PRBS consiste en une série de lobes d’amplitude décroissante comportant
des zéros à des multiples du Débit binaire Rb. Cela rend la largeur de bande du premier zéro égale au
débit binaire.

Puisque le signal de données n’est pas vraiment aléatoire, mais qu’il consiste
Théoriquement, la largeur
des raies spectrales est plutôt en une séquence qui se répète tous les L bits, où L = 2 n-1, le spectre est
infinitésimale. Cependant, discontinu. Il est formé de raies spectrales espacées à des
sur un analyseur de 1 Rb fréquences qui sont des multiples
spectre, elles apparaissent
sous la forme de barres ou de = où T est la période de la
de crêtes. Si les raies
T 2n − 1
spectrales sont très
rapprochées, elles ne sont séquence en secondes.
pas résolues par l’Analyseur
de spectre et le spectre
semble continu. 11.
Dans Paramètres du Générateur, réglez le Mode Génération à Entrée
Utilisateur. Entrez différentes séquences binaires dans le paramètre Séquence
binaire, puis observez-en l’effet au moyen des instruments virtuels.
b Lorsque le Mode Génération est réglé à Entrée Utilisateur, le Générateur de séquence binaire génère une
séquence binaire répétitive définie par le paramètre Séquence binaire. Vous pouvez entrer jusqu’à 32 bits
(des 1 et des 0) dans ce paramètre. Vous pouvez y insérer des espaces pour améliorer la lisibilité (le logiciel
ne tient pas compte des espaces dans ce paramètre).
Le Convertisseur série-parallèle
12. Réglez le Générateur de la façon suivante :
Mode Génération ..................................... Entrée Utilisateur

Séquence binaire .................................... 1001 1000 1110 1110
Débit binaire ............................................ 1000 bit/s
Le Convertisseur série-parallèle regroupe le train de données d’entrée en quadbits, puis il envoie le

premier dibit de chaque quadbit à la voie P du modulateur et l’autre dibit à la voie Q du même
modulateur. Puisque le Convertisseur série-parallèle n’est pas synchronisé avec les données, le
regroupement en quadbits peut débuter à n’importe quel bit. Puisque le nombre de bits de la Séquence
binaire est un multiple de 4, il y a quatre conditions possibles :
A) Le regroupement débute avec le premier bit de la séquence binaire définie, ce qui donne les quadbits
1001 1000 1110 1110, comme ils apparaissent dans le paramètre Séquence binaire.
B) Le regroupement débute avec le deuxième bit de la séquence.
C) Le regroupement débute avec le troisième bit de la séquence.
D) Le regroupement débute avec le quatrième bit de la séquence. Si le regroupement débute avec n’importe
quel autre bit, cela donnera un résultat équivalent à l’une des conditions ci-dessus, puisque la séquence
a se répète indéfiniment.
La première rangée du Tableau 4 montre les bits de données provenant de cette séquence binaire. Après 16
bits, la séquence se répète. A, B, C et D du tableau représentent les quatre façons dont les bits de données
peuvent être regroupés en quadbits.
Remplissez les quatre rangées Quadbit du tableau, regroupant les bits de données en quadbits des
quatre façons possibles.
Tableau 4. Entrées et sorties du Convertisseur série-parallèle.

Bits de 1 0 0 1 1 0 0 0 1 1 1 0 1 1 1 0 1 0 0

données
Quadbit 1 0 0 1
Hex. 9
Quadbit 0 0 1 1
Hex. 3
Quadbit
C
Hex
Quadbit
Hex.
Les symboles de l’Analyseur ×b3 + 2 2 ×b2 + 2×b1 + b0. Cela vous aidera à interpréter les symboles affichés par
logique sont des valeurs
hexadécimales dérivées de
l’Analyseur logique.
combinaisons de données
binaires dans les voies Voies et symboles
sélectionnées. Il faut éviter de
les confondre avec les L’affichage de l’Analyseur logique comporte une voie Horloge, huit voies de
symboles utilisés dans la
signalisation à matrice M. données Vo 1 à Vo 8, dont chacune affiche les données binaires échantillonnées
(des 1 et des 0) d’une sonde, ainsi que deux voies de « symboles » S1 et S2.
Dans ce manuel, les sélections Chacune des voies de symboles affiche une série de nombres hexadécimaux qui
de voies pour chaque symbole résultent d’une combinaison de données binaires provenant des voies de données
de l’Analyseur logique ainsi sélectionnées.
que les valeurs hexadécimales
des symboles sont indiquées
entre crochets.
Les voies de données qui contribuent à chaque voie de symbole sont sélectionnées
au moyen des boutons de symboles [vo 1, vo 2, vo 3…] situés pratiquement au bas
Représentez chacun des de l’écran. Par défaut, tous les boutons de symboles sont relâchés (aucune voie
quadbits du Tableau 4 en sélectionnée). Chaque voie sélectionnée contribue d’un bit à la valeur
symbole hexadécimal de hexadécimale du symbole; le bit le plus significatif (MBS) correspondant au bouton
l’Analyseur logique où, si enfoncé qui se trouve le plus à gauche, et le bit le moins significatif (LSB)
les quatre caractères du correspondant au bouton enfoncé le plus à droite.
quadbit sont
Par exemple, si des voies [vo 1, vo 3, vo 6, vo 7] sont sélectionnées pour le
(b3, b2, b1, b0), la valeur du Symbole 1, les valeurs hexadécimales affichées dans la voie S1 correspondent à
symbole est égale à 2 3 23 ×Vo 1 + 22 ×Vo 3 + 21 ×Vo 6 + 20 ×Vo 7. Dans ce cas, puisque quatre voies de
données sont combinées en un symbole, les valeurs du symbole s’étendent de [0]
à [F] (00002 à 11112). Si seulement deux voies de données sont combinées en un
symbole, les valeurs du symbole s’étendent de [0] à [3] (00 2 à 112).
13. Connectez les sondes de l’Analyseur logique comme suit : Connectez les sondes exactement
de la façon indiquée de façon à ce que l’Analyseur logique affiche les symboles tels qu’ils
a apparaissent dans le Tableau 4.

Signal
logique au

1 TP3 SORTIE DE SYNC. DU GSB

2 TP4 Entrée du Convertisseur série-parallèle
Sortie (MSB) du Convertisseur
3 TP6
sérieparallèle
4 TP7 Sortie du Convertisseur série-parallèle
Sortie (LSB) du Convertisseur
6 TP9
sérieparallèle
b Pour vous faciliter la connexion des sondes, vous voudrez peut-être agrandir cette partie du
schéma. Pour effectuer un zoom avant sur un schéma, cliquez avec le bouton droit sur le
schéma, puis choisissez Zoom dans le menu contextuel. Cela changera le pointeur de la souris
en . Glissez le pointeur de la souris vers le haut pour effectuer un zoom avant ou vers le bas
pour effectuer un zoom arrière. Vous pouvez aussi cliquer sur le schéma et faire tourner la
molette de la souris.
14. Enregistrez les données à l’aide de l’Analyseur logique, puis examinez-les. À l’aide des
boutons de symboles, réglez S1 à [vo2] et S2 à [vo3, vo4, vo5, vo6].
Examinez les données affichées par l’Analyseur logique. De la Figure 12 à la Figure 15, on
voit les quatre conditions possibles, selon la façon dont le Convertisseur série-parallèle
regroupe la séquence de données en quadbits.
Cliquez une fois seulement sur le bouton Supp. 1 bit du modulateur et effectuez un autre
enregistrement. Vo 2 et S1, les données d’entrée, ne changeront pas, mais les résultats de
Vo 3 à Vo 6 et de S2 devraient être différents.
De la Figure 12 à la Figure 15, identifiez laquelle des quatre conditions possibles (A, B, C ou
D) du Tableau 4 chaque figure représente.
a Parce que le Convertisseur série-parallèle agit sur deux bits à la fois, il introduit un léger retard
dans les trains de bits de sortie. La relation temporelle varie légèrement après l’enfoncement du
bouton Supp. 1 bit.

Largeur de l’affichage ..................... 38 ms Grille de l’horloge ......... Front descendant
Source ............................................... Vo 1 Front de la source ........................ Montant Front de l’horloge ..................
Descendant Données S1 ...................................... [vo2] Données S2 .............. [vo3, vo4, vo5, vo6]

Figure 12. Entrée (Vo 2) et sorties (Vo 3 à Vo 6) du Convertisseur série-parallèle.
La Figure 12 représente la condition : A B C D

15. À l’aide de l’oscilloscope, déterminez la relation temporelle exacte des différents signaux. Puisque cela
requiert l’observation de plusieurs signaux à la fois, la mémoire de l’Oscilloscope vous sera utile.
b Cliquez sur M1 ou M2 dans la barre d’instruments pour stocker l’affichage actuel dans la mémoire 1 ou dans
la mémoire 2. Pour afficher le contenu de la mémoire 1, de la mémoire 2 ou des deux mémoires, utilisez le
paramètre Mémoires.
La sortie du Convertisseur série-parallèle est-elle déclenchée sur le front montant ou sur le front
descendant du signal d’horloge? Cela correspond-il au symbole utilisé à l’entrée de l’horloge du
Convertisseur série-parallèle?
Convertisseur N/A
16. Connectez les sondes comme suit :

Connecter
Sonde de l’Oscilloscope Signal
au
Entrée (MSB) du Convertisseur N/A de la
E TP10
voie P
Entrée (LSB) du Convertisseur N/A de la
1 TP11
voie P
2 TP14 Sortie du Convertisseur N/A de la voie P


Signal
logique au
E TP5 Sortie du Diviseur de fréquence

1 TP6
sérieparallèle
4 TP9
sérieparallèle
b Pour déconnecter une sonde et la retourner dans la barre de sondes, vous pouvez cliquer à droite sur la
sonde et choisir Déconnecter la sonde dans le menu contextuel. Vous pouvez aussi double-cliquer sur
l’emplacement de la sonde dans la barre de sondes.
a Le Diviseur de fréquence divise la fréquence du signal SYNC. du GSB pour générer un signal qui peut être
utilisé pour le déclenchement de l’Oscilloscope ou de l’Analyseur logique. Cela est nécessaire pour observer la
sortie du Convertisseur série-parallèle lorsque la séquence binaire comporte un nombre impair de bits. (Toutes les
séquences pseudo-aléatoires ont un nombre impair de bits.)
Réglez les paramètres du Générateur de la façon suivante :
Mode Génération ..................................... Entrée Utilisateur

Séquence binaire .................................... 0000 0100 1100 1000 Débit
binaire ............................................ 2000 bit/s
Enregistrez les données sur l’Analyseur logique et observez les états des signaux. Réglez S1 à [vo1,
vo2] et S2 à [vo3, vo4].
Paramètres de l’Analyseur logique : Paramètres de l’Oscilloscope :

Largeur de l’affichage ..................... Voie 1 ............................................. 5 V/div
20 ms Grille de l’horloge ......... Voie 2 ............................................. 2 V/div Voie E ............................................ 5 V/div Base de
Front descendant temps ............................ 2 ms/div Pente de déclenchement ............. Montant Niveau de
Source ............................................. déclenchement .................. 0 V Source de déclenchement ................ Vo 2
... Ext.
Front de la source ........................
Montant Front de
l’horloge .................. Descendant
Données S1 ..............................
[vo1, vo2]
Données S2 ..............................
[vo3, vo4]
Il se peut que vous désiriez modifier l’Échelle de la Voie 2 pour augmenter la précision des
mesures.

Les sorties du Convertisseur Observez les entrées et la sortie du Convertisseur N/A sur l’Oscilloscope. La
série-parallèle devraient être Figure 17 montre un exemple de ce vous devriez voir.
comme dans la Figure 16,
Vo 1, Vo 2 et S1 changeant
d’état et Vo 3, Vo 4 et S2
toujours zéro. Cela signifie
que le premier dibit de
chaque quadbit de la
Séquence binaire définie est
envoyé à la voie P du
modulateur et que le
deuxième bit (toujours 00)
est envoyé à la voie Q. Au
besoin, cliquez sur le bouton
Supp. 1 bit et observez à
nouveau les signaux jusqu’à
ce qu’ils soient comme dans
la Figure 16.
TP6
TP7
TP8
TP9
Figure 16. Sorties

désirées du
Convertisseur série-
parallèle.

TP14
Figure 17. Signaux d’entrée et de sortie

du Convertisseur N/A.
À l’aide des curseurs de l’Oscilloscope,

déterminez les différents niveaux de tension
de sortie du Convertisseur N/A (TP14) pour
TP10 les différents états d’entrée, puis entrez-les dans le Tableau 5. Divisez chaque
niveau de sortie par le niveau de sortie minimal positif pour obtenir les niveaux
relatifs.
TP11
b Lorsque les curseurs horizontaux sont actifs, le niveau de tension correspondant à la

position de chaque curseur par rapport au niveau zéro de la voie 1 et de la voie 2
(ainsi que la différence de tension entre les deux curseurs) est indiqué sous le
graticule.
Lorsque les curseurs verticaux sont actifs, la position temporelle de chaque curseur
(ainsi que la différence de temps entre les deux curseurs) est indiquée sous le
graticule. Les niveaux de tension correspondent aux niveaux trouvés aux
intersections des traces des voies 1 et 2 avec chaque curseur.
Tableau 5. États d’entrée et niveaux de sortie du Convertisseur N/A.
Dibit d’entrée
Niveau de sortie (V) Niveau relatif
(TP10, TP11)
00 0,45 +1
01 1,35 +3
11 -1,35 -3
10 -0,45 -1
Expliquez le fonctionnement du Convertisseur N/A.
Qu’est-ce qui détermine le signe et l’amplitude de la sortie du Convertisseur N/A?

Les filtres et les mélangeurs
17. Connectez les sondes de l’Oscilloscope comme suit :

1 TP16 Entrée du mélangeur de la voie P
E TP17 Porteuse de la voie P

2 TP20 Sortie du mélangeur de la voie P
Placez les Filtres passe-bas à Arrêt. La Figure 18 montre un exemple de ce que
vous pourriez observer. Ensuite, placez-les à Marche (voir Figure 19).
Paramètres QAM : temps ............................ 1 ms/div Pente de déclenchement ............. Montant Niveau de
Fréquence porteuse ................... déclenchement .................. 0 V Source de déclenchement ................ Vo 1
2000 Hz Filtres passe-
bas .............................. Arrêt
Voie 1 .............................................
2 V/div
Voie 2 .............................................
1 V/div Voie
E ............................................ 1
V/div Base de
temps ............................ 1 ms/div
Pente de déclenchement .............
Montant Niveau de
déclenchement .................. 0 V
Source de
déclenchement ................ Vo 1
Figure 18. Porteuse de la voie P, signal de données à quatre niveaux et signal de sortie du
mélangeur (Filtres passe-bas à Arrêt).
Paramètres QAM :
Fréquence porteuse ...................
2000 Hz Filtres passe-
bas .......................... Marche
Voie 1 .............................................
2 V/div
Voie 2 .............................................
1 V/div Voie
E ............................................ 1
V/div Base de

Figure 19. Porteuse de la voie P, signal de données à quatre niveaux et signal de sortie du
mélangeur (Filtres passe-bas à Marche).
Décrivez la relation entre l’amplitude et la polarité du signal de données analogique

à quatre niveaux et l’amplitude et la phase du signal de sortie du mélangeur.
Quel est l’effet du filtre passe-bas sur le signal de données à quatre niveaux
et sur le signal de sortie du mélangeur? Quel est l’avantage de filtrer le
signal de données avant sa modulation?
18. À l’aide de l’Oscilloscope, observez les signaux des porteuses des voies P et
Q. De quelle façon sont-ils reliés?
19. À l’aide de l’Analyseur de spectre, observez le spectre de fréquences de la

porteuse, le signal de données à quatre niveaux en bande de base et le
signal de sortie du mélangeur (voir Figure 20). Expliquez la relation entre les
spectres de fréquences et ces signaux.
b Cliquez sur M1 ou M2 dans la barre d’instruments pour stocker l’affichage

actuel dans la mémoire 1 ou dans la mémoire 2. Pour afficher le contenu de la
mémoire 1, de la mémoire 2 ou des deux mémoires, utilisez le paramètre
Mémoires.

Paramètres QAM :
Fréquence porteuse ................ 10 000
Hz Filtres passe-bas ..........................
Marche
Mode Génération .......... Pseudo-
aléatoire
n ..............................................................
7 Débit binaire .............................. 5000
bit/s
Paramètres de l’Analyseur de spectre :

Entrée maximale ........................... 20
dBV Type d’échelle ....................
Logarithmique
Échelle .................................... 10
dBV/div
Moyennage ...........................................
16 Étendue de fréquence ............... 2
kHz/div Fréquence de
référence ................. 0 kHz
Mémoires ....................................... Toutes
Figure 20. Spectre de fréquences du signal de données à quatre niveaux, de la porteuse et du

signal de sortie du mélangeur.
Le sommateur
20. À l’aide de l’Oscilloscope, observez les signaux à l’entrée et à la sortie du sommateur

(TP20, TP21 et TP22). La Figure 21 montre un exemple.
Comme option, utilisez un oscilloscope classique pour observer le signal à la

SORTIE du Modulateur QAM (reportez-vous à l’onglet Connexions MDR du
logiciel).
Paramètres QAM :
Fréquence porteuse ................... 2000
Hz
Filtres passe-bas ..........................
Marche

TP20
Mode Génération .......... Pseudo-aléatoire n .............................................................. 5 Débit binaire .............................. 2000
bit/s
Paramètres de l’Oscilloscope : TP21

Voie 1 ............................................. 1 V/div
Voie 2 ............................................. 1 V/div Voie E ............................................ 1 V/div Base de temps ............................ 2
ms/div
(Régénération simple)
TP22
Figure 21. Signaux d’entrée et de sortie (QAM) du sommateur.
Décrivez le fonctionnement du sommateur.
21. À l’aide de l’Analyseur de spectre, observez le spectre du signal QAM et comparez-le

avec le spectre du signal ENTRÉE DE DONNÉES (voir
Figure 22).
b Pour réduire les fluctuations dans le spectre affiché, réglez Moyennage au

nombre de spectres consécutifs dont il faut calculer la moyenne. Plus le
nombre sera élevé, moins il y aura de fluctuations, mais le spectre prendra
plus de temps à se stabiliser après une modification.
Paramètres QAM :
Fréquence porteuse ................ 10 000
Hz Filtres passe-bas ..........................
Marche
Débit binaire .............................. 4000
bit/s

Entrée maximale ........................... 20
dBV Type d’échelle ....................
Logarithmique
Échelle .................................... 10
dBV/div
Moyennage ...........................................
16 Étendue de fréquence ............... 2
kHz/div
Fréquence de référence ................. 0
kHz

Figure 22. Spectre du signal à quatre niveaux (bande de base) et du signal QAM.
Dans la Figure 22, identifiez les éléments qui correspondent au débit binaire
et au débit de symboles. Exprimez la largeur de bande du signal QAM en
termes de débit binaire et de débit de symboles.
Expliquez pourquoi QAM est considérée comme une technique de

modulation ayant un bon indice d’occupation spectrale.
Constellations de signaux
22. Connectez les sondes de l’Oscilloscope comme suit :

Sonde de l’Oscilloscope Point de test Signal
2 TP15 Sortie du Convertisseur N/A de la voie Q

Comme option, connectez un oscilloscope classique à la SORTIE DE LA
VOIE P du Démodulateur QAM et à la SORTIE DE LA VOIE Q du
Démodulateur QAM (reportez-vous à l’onglet Connexions MDR du logiciel).
Utilisez l’oscilloscope classique en mode X-Y pour observer la constellation.
(Les filtres passe-bas du Modulateur QAM doivent être réglés à Marche.)
Paramètres de l’Oscilloscope : Mode Génération ..................................... Pseudo-aléatoire

Voie 1 .............................................
n ...............................................................3
2 V/div
Voie 2 ............................................. Débit binaire ............................................ 3000 bit/s
2 V/div Base de
temps ............................ 2 ms/div La Figure 23 montre un exemple de ce que vous devriez observer. L’Oscilloscope
Pente de déclenchement .............
Montant Niveau de
affichera les signaux de sortie du Convertisseur N/A des voies P et Q. Chacun de
déclenchement .................. 1 V ces signaux est un signal analogique à quatre niveaux qui sert, après filtrage par
Source de un filtre passe-bas, à moduler l’une des porteuses sinusoïdales.
déclenchement ................. Ext.
Réglez le Générateur de la
façon suivante :

Figure 23. Signaux de sortie du Convertisseur N/A des voies P et Q.
Paramètres de l’Oscilloscope : Figure 24. Constellation QAM (7 points présentés).

Voie 1 (X) ....................................... 1
V/div
Voie 2 (Y) ....................................... 1
23. Sans déplacer les sondes de l’Oscilloscope, placez l’Oscilloscope en mode

V/div Mode
d’affichage ............................ Points
X-Y ................................................
Marche Fenêtre
d’échantillonnage ............ 100 ms
X-Y. La Figure 24 montre un
exemple de ce que vous
devriez observer.
b Le paramètre Fenêtre d’échantillonnage détermine le temps durant lequel les signaux

sont échantillonnés avant chaque mise à jour de l’affichage. Dans le cas présent,
cela devrait être 100 ms ou plus de façon à ce que tous les quadbits générés
apparaissent chaque fois que l’affichage est mis à jour.
L’Oscilloscope affiche maintenant un nombre de points dans la constellation des

signaux. Que représente chaque point de la constellation?

Avec la 16-QAM, la constellation devrait normalement comporter 16 points.

Pourquoi n’y a-t-il que 7 points d’affichés?
24. Dans Paramètres du Générateur, réglez n à différentes valeurs (2, 4 et 5, etc.) et

observez la constellation affichée. Qu’observez-vous?
25. Connectez les sondes de l’Analyseur logique comme suit :

Signal
logique au
1 TP3 SORTIE DE SYNC. DU GSB

2 TP4 Entrée du Convertisseur série-parallèle
3 TP6
sérieparallèle
6 TP9
sérieparallèle
26. Réglez le Mode Génération à Entrée Utilisateur. Réglez la Séquence binaire au
quadbit 0000. Enregistrez les données au moyen de l’Analyseur logique.
Configurez le symbole 2 (S2) de l’Analyseur logique pour afficher la valeur
hexadécimale du quadbit, comme le montre la Figure 25.

Paramètres de l’Analyseur logique : Figure 27, ce point de constellation a été identifié avec le quadbit qu’il représente
Largeur de l’affichage ..................... et la valeur hexadécimale du quadbit entre crochets.
10 ms Grille de l’horloge .........
Front descendant
Source .............................................
.. Vo 1 Front de la
source ........................ Montant
Front de l’horloge ..................
Descendant Données
S1 ...................................... [vo2]
Données S2 .............. [vo3, vo4,
vo5, vo6]
Figure 26. Oscilloscope montrant le point de constellation pour le quadbit 0000.

Avec n’importe quelle
Séquence binaire de quatre
bits, le train de quadbits est
uniforme au fil du temps à la
sortie du Convertisseur série-
parallèle – chaque quadbit est
identique au précédent.
Figure 25. Analyseur logique

montrant le quadbit 0000 dans
les voies Vo 3 à Vo 6 et dans S2.
Observez l’écran de
l’Oscilloscope. La Figure
26 montre le point de
constellation
correspondant au
quadbit 0000.
Remarquez que, dans la

LSD :
____
__ ____ ____ [ ] ____
[ ] [ ] [ ]
_,0
____ ____ _,0 ____ __
[ ] [ ] 0 [ ]
__
____ ____ ____ ____
[ ] [ ] [ ] [ ]
__
____ ____ ____ ____
[ ] [ ] [ ] [ ]
MSD : _ _ __ __ __
Figure 27. Quadbits [et valeurs HEX.] dans la constellation QAM.
27. Réglez la Séquence binaire à 1111 et répétez la manipulation précédente. Vous avez maintenant
identifié deux des 16 points de la constellation. Dans les manipulations suivantes, vous identifierez les
autres points.
Identification des points de constellation
L’identification des points de constellation qui sont mis en correspondance avec 0000 et 1111 est directe,
car chacune de ces séquences binaires, les quatre sorties du Convertisseur série-parallèle sont identiques.
Le bit auquel le Convertisseur série-parallèle commence à diviser le flux ENTRÉE DE DONNÉES ne fait
aucune différence.
Cependant, avec toutes les autres séquences binaires de quatre bits, le bit de départ du Convertisseur
série-parallèle fait une différence. Par exemple, si vous réglez la Séquence binaire à 0001, vous produirez
une série uniforme de l’un des quadbits suivants : 0001, 0010, 0100 ou 1000. Il n’existe aucun moyen de
prévoir lequel de ces quadbits sera obtenu. En cliquant sur le bouton Supp. 1 bit, vous pourrez modifier le
quadbit produit.
Dans les manipulations suivantes, pour chaque séquence binaire de quatre bits que vous entrerez, vous
utiliserez l’Analyseur logique pour voir quel quadbit est présent à la sortie du Convertisseur série-parallèle
et vous verrez quel point de constellation est affiché sur l’Oscilloscope. Vous utiliserez ensuite le bouton
Supp. 1 bit pour obtenir tous les quadbits possibles à partir de la séquence binaire.

28. Réglez la Séquence binaire à 0001. Enregistrez les données sur l’Analyseur logique et notez quel
quadbit est présent aux sorties du Convertisseur sérieparallèle. Puisque TP6 représente le MSB, un 0
aux TP6, TP7 et TP8 et un 1 au TP9 représentent le quadbit 0001. En cliquant sur le bouton Supp. 1
bit, vous changerez ce quadbit en 0010.
Cliquez plusieurs fois sur le bouton Supp. 1 bit, tout en observant chaque fois le quadbit à l’aide de
l’Analyseur logique et le point de constellation affiché sur l’Oscilloscope. Inscrivez ensuite dans la
Figure 27 les quadbits qui correspondent à ces quatre points de constellation.
À l’aide de différentes séquences binaires de quatre bits, du bouton Supp. 1 bit ainsi que de l’Analyseur
logique et de l’Oscilloscope, complétez la Figure 27 pour montrer les 16 quadbits. Entrez la valeur
hexadécimale de chaque quadbit entre les crochets.
Chaque quadbit se compose de deux dibits – le dibit le plus significatif (MSD) et le dibit le moins
significatif (LSD). Sous l’axe horizontal de la Figure 27, inscrivez le MSD qui correspond à chaque
colonne. `A droite de l’axe vertical, inscrivez le LSD qui correspond à chaque rangée.
Notez l’ordre des MSD et des LSD. Sont-ils arrangés de façon consécutive?
La plus petite distance entre des points de constellation voisins est la distance horizontale ou verticale
entre des points consécutifs. Les points de constellation séparés par cette distance sont considérés
comme adjacents. (La distance oblique entre deux points est supérieure à cette distance.) Remarquez
la façon dont les valeurs des bits des quadbits varient lorsque vous passez d’un point à n’importe quel
point adjacent.
Nommez le type de codage utilisé ici et expliquez l’avantage de coder les points de constellation de cette
manière.
29. Entrez la Séquence binaire de trois bits 111 et observez la constellation.
Changez la séquence binaire en 101. Cliquez plusieurs fois sur le bouton Supp. 1 bit et observez ce qui arrive.

Conclusion
Expliquez pourquoi cette séquence de trois bits produit trois points de

constellation dont chacun représente quatre bits et pourquoi le bouton Supp.
1 bit semble n’avoir aucun effet.
30. Lorsque vous aurez fini d’utiliser le système, quittez le logiciel LVCT et mettez
l'équipement hors tension.
CONCLUSION Dans cette expérience, vous vous êtes familiarisé avec le logiciel LVCT et vous
avez étudié le fonctionnement des blocs fonctionnels de base du modulateur
QAM. Vous avez vu que le Convertisseur série-parallèle regroupait le flux de
données d’entrée en quadbits qui étaient traités par deux voies parallèles, P et
Q, et que le point de départ de ce regroupement était arbitraire. Vous avez vu
aussi comment les convertisseurs A/N et les mélangeurs généraient deux
signaux à deux phases et à deux niveaux, à l’aide de deux porteuses en
quadrature. Vous avez observé que la sommation de ces deux signaux
produisait le signal QAM. Vous avez aussi observé les constellations des
signaux sur l’oscilloscope pour différentes séquences binaires.
EXERCICES 1. Expliquez ce que signifie indice d’occupation spectrale.
2. Comment se compare l’indice d’occupation spectrale de QAM à celui d’autres

techniques de modulation?

3. Que représente un diagramme de constellation?
Exercices
4. Quel est le rôle des mélangeurs du modulateur QAM?
5. Comment les signaux de sortie des mélangeurs sont-ils combinés pour former le
signal QAM?

Expérience 2 Démodulation QAM
OBJECTIF DE À la fin de cette expérience, vous connaîtrez la démodulation QAM cohérente.

L'EXPÉRIENCE Vous vous serez aussi familiarisé avec le phénomène d’ambiguïté de phase
présente dans les démodulateurs QAM.
PRINCIPES
Démodulation et détection
Démodulation QAM
Récupération de la porteuse
Détection des signaux démodulés
Ambiguïté de phase
PRINCIPES
Démodulation et détection
Avec la modulation analogique, le démodulateur essaie de reconstituer le signal
analogique original aussi précisément que possible, à partir du signal bruité et
distordu qui se trouve à l'entrée du démodulateur. Cependant, avec la
modulation numérique, une reconstitution précise du signal original n'est pas
nécessaire. Au lieu de cela, le démodulateur essaie seulement de déterminer,
une fois par intervalle de symboles, quel symbole est transmis parmi tous les
symboles possibles.
Le signal QAM peut avoir six formes d'ondes, ou états de signaux (combinaisons
d'amplitude et de phase), possibles, chacune d'entre elles représentant un
quadbit de données. Le rôle du démodulateur est, par conséquent, de déterminer
laquelle de ces six phases a été envoyée durant chaque intervalle de symboles
et d'établir une correspondance entre cette phase et le quadbit qu'elle
représente.
Puisque le modulateur a élevé le spectre des impulsions de données en bande

de base à la fréquence porteuse, la première étape de reconstitution des
données est de replacer en bande de base le spectre du signal reçu. Le terme
démodulation sert souvent à représenter spécifiquement cette opération, bien
qu'il se rapporte aussi à la reconstitution entière des données originales à partir
du signal modulé. La deuxième étape consiste à décider quelles données sont
représentées par les impulsions du signal démodulé, ce qui s'appelle détection.
Durant sa transmission par une voie, le signal est généralement corrompu par du
bruit. Dans le diagramme de constellation, cela peut être représenté par un
déplacement des points de constellation.

La Figure 28 montre les points de constellation pour un grand nombre de
symboles dans un signal QAM bruité. Dans cette figure, les axes horizontal et
vertical et les lignes pointillées divisent l’espace occupé par le signal en 16

Expérience 2 – Démodulation QAM
Principes
Chaque point de
constellation correspond à
la tête d'un phaseur et
représente l'un des états de
signaux utilisés par le
schème de modulation. Sa
position dans le diagramme
montre l'amplitude et la
phase de la forme d'onde
correspondante.
régions. Les axes et les lignes pointillées représentent les limites de décision utilisées
dans la détermination du symbole reçu.
Tant que du bruit déplace un point de constellation à l’intérieur de la même

région de l’espace occupé par le signal, le démodulateur peut détecter
correctement les données. Lorsque le bruit change l’amplitude ou la phase d’une
onde de symbole à un tel point que le point de constellation se déplace dans une
autre région, une erreur se produit et les données détectées sont incorrectes.
Démodulation QAM
Comme avec la QPSK, le processus de démodulation QAM s’effectue au moyen

de deux mélangeurs et de deux signaux de porteuses en quadrature, comme le
montre la Figure 29. Le démodulateur est en mesure de démoduler séparément
les signaux des voies P et Q qui ont été combinés dans le démodulateur, car ces
deux signaux sont orthogonaux (ils sont générés au moyen de deux porteuses
en quadrature).

Principes
Échantillonneur
- bloqueur
Ts
Voie P Circuit de
Convertisseur
décision
Signal
∫
0
Horloge
(3 seuils)
A/N
Sortie de
QAM Convertisseur données
cos ωt récupérée
série-parallèle
Échantillonneur
-bloqueur
Ts
Circuit de
Convertisseur
décision
Voie Q ∫
0
Horloge
(3 seuils)
A/N
sin ωt récupérée
Figure 29. Circuit simplifié d’un démodulateur QAM.
On peut représenter une forme d’onde QAM idéale par l’Équation (4).
d d
s(t) = P cosωt + Q sinωt (4)
dans laquelle s(t) est la forme d’onde d’un signal QAM
dP est le train d’impulsions à quatre niveaux de la voie
P, d0, d2, d4 …
dQ est le train d’impulsions à quatre niveaux de la voie
Q, d1, d3, d5 …
ω est la fréquence angulaire
Pour que la portion voie P de cette forme d’onde soit démodulée, elle doit être
multipliée par la porteuse en phase cosωt, comme dans l’Équation (5).
sP (t) = [dP cosωt + dQ sinωt]cosωt

(5)
[
= dP cos2ωt + dQ sinωt cosωt ]
= ⎡⎢dP⎛⎜⎞ sin2ωt ⎤
⎟+ dQ ⎥
⎣ ⎝⎠ 2 ⎦
1
= [d
P + dP cos2ωt + dQ sin2ωt]
2
dans laquelle sP(t) est le signal de sortie du mélangeur de la
voie P
dP est le train d’impulsions à quatre niveaux de
la voie P
dQ est le train d’impulsions à quatre niveaux de

la voie Q
ω est la fréquence angulaire
La sortie du mélangeur de la voie P consiste en un signal analogique renfermant
des impulsions de données à quatre niveaux dP et des composantes à haute
Principes
fréquence dP cos2ωt et dQ sin2ωt . De la même façon, la sortie du mélangeur de

la voie Q renferme des impulsions de données à quatre niveaux dQ et des
composantes à haute fréquence. Les intégrateurs suppriment les composantes à
haute fréquence ne laissant que les impulsions de données. Dans un système
réel, deux filtres passe-bas, un pour chaque voie, effectuent l’intégration.
Récupération de la porteuse
Le type de démodulateur présenté dans la Figure 29 utilise deux signaux de

référence : cosωt et sinωt. Ces signaux sont des copies récupérées des signaux
de porteuses en quadrature utilisés dans le modulateur. Ce type de
démodulateur est qualifié de cohérent.
La porteuse cosωt de la voie P est produite par un oscillateur local qui peut se
verrouiller sur l’une des phases du signal QAM. La porteuse sin ωt de la voie Q
est générée à partir de la porteuse de la voie P au moyen d’un circuit de
déphasage de 90°.
Détection des signaux démodulés
Puisque le signal intégré de chaque voie est un signal analogique à variation

dans le temps, le circuit de détection doit échantillonner ces signaux une fois par
période de symboles et prendre une décision ensuite relativement à l’état binaire
représenté par chaque échantillon. L’échantillonnage est effectué par les circuits
échantillonneurs-bloqueurs qui sont déclenchés par un signal d’horloge récupéré
à partir du signal reçu. La récupération du signal d’horloge requiert le
verrouillage sur les transitions de phase du signal QAM.
Le Circuit de décision compare chaque niveau échantillonné à trois seuils en vue

de décider quel niveau il représente (voir Figure 30). Le signal de sortie de ce
circuit est un train d’impulsions de données bipolaire à amplitude fixe. Le circuit
du Convertisseur A/N convertit ce signal en signal numérique.

+3
Seuil
+1
S euil
-1
S euil
-3
Signal d’entrée du Circuit de décision Signal de sortie du Circuit de décision

(avec variations d’amplitude dues au bruit) (sans variations d’amplitude)
Figure 30. L’effet du Circuit de décision.
Le Convertisseur A/N de chaque voie convertit chaque impulsion du signal à

quatre niveaux en dibit de données numériques.
Le convertisseur parallèle-série combine les dibits provenant de chaque voie en

un train série de bits de données. Si aucune erreur ne se produit dans le
processus de modulation – transmission – démodulation, ces données sont
identiques aux données originales transmises.
Ambiguïté de phase
Puisque les circuits de récupération de la porteuse verrouillent arbitrairement

l'oscillateur local sur l'une des quatre phases du signal reçu, la phase de
l'oscillateur local pourrait être déphasée de 90°, de 180° ou de 270° par rapport à
ce qu'elle devrait être. Cela inverse le signal de données bipolaire dans l'une des
voies du démodulateur ou dans ses deux voies, ce qui empêche la récupération
des données. Ce phénomène est appelé ambiguïté de phase.
Un schème de correction commun de l'ambiguïté de phase utilise la transmission

d'une séquence connue comme préambule de données. Après le décodage du
préambule, le démodulateur corrige soit la phase de l'oscillateur local, soit les
données décodées (inverse à nouveau les bits de la voie ou des voies).
Dans l'application QAM/DQAM, un bouton Décalage de 90° présent dans le

Suiveur de phase du démodulateur permet de modifier manuellement la phase
de la porteuse récupérée par pas de 90° jusqu'à l'obtention de la bonne phase.
SOMMAIRE DES Ces Manipulations comportent les sections suivantes :

MANIPULATIONS
Démodulation
Détection

MANIPULATIONS
Récupération de l’horloge
Récupération de porteuse et ambiguïté de phase
Fichier f Restaurer les
1. Mettez sous tension le bloc d'alimentation du MDR ainsi que le MDR et
paramètres par défaut
replace tous les paramètres assurez-vous que la DEL du MDR est allumée.
à leur valeur par défaut sans
désactiver les pannes.
2. Lancez le logiciel LVCT. Dans la boîte Sélection de l'application, choisissez
Double-click to select SWapp QAM/DQAM et cliquez sur OK. Cela ouvrira une session dans laquelle tous
les paramètres seront réglés à leur valeur par défaut et toutes les pannes
Select SWconnection seront désactivées.
b Si le logiciel s’exécute déjà, sélectionnez Quitter dans le menu Fichier et

relancez LVCT pour amorcer une nouvelle session dans laquelle toutes les
pannes seront désactivées.
3.
Effectuez les connexions externes Par défaut montrées dans l'onglet Schéma
du système du logiciel. Pour obtenir des détails sur les connexions

Expérience 2 – Démodulation QAM Manipulations

MDR du logiciel.
b Cliquez sur le bouton Par défaut pour afficher les connexions externes
requises.
4. Comme option, utilisez un oscilloscope classique durant cette expérience pour

observer l’une des sorties du MDR (reportez-vous à l’onglet Connexions
MDR du logiciel pour voir les sorties disponibles). Au besoin, utilisez des
connecteurs BNC en T.
Démodulation
5. Effectuez les réglages suivants :
Mode Génération .............................. Pseudo-aléatoire
n ........................................................ 5
Débit binaire ...................................... 2000 bit/s
Paramètres QAM :
Codage différentiel ............................ Désactivé (QAM)
Fréquence porteuse .......................... 5000 Hz
Embrouilleur ...................................... Arrêt
Filtres passe-bas ............................... Marche
6. Connectez les sondes de l’Oscilloscope au Démodulateur QAM comme suit :

1 TP1 Entrée du Démodulateur
2 TP4 Sortie du mélangeur de la voie P

E TP6 Sortie du mélangeur de la voie Q
Observez les signaux sur l’Oscilloscope. La Figure 31 montre un exemple de
ce que vous pourriez observer. Placez les Filtres passe-bas à Arrêt et
répétez vos observations (voir Figure 32).
Paramètres de l’Oscilloscope : Paramètres de l’Oscilloscope :

Voie Voie 1 ............................................. 1 V/div
1 ............................................. 1 Voie 2 ............................................. 1 V/div Voie E ............................................ 1 V/div
V/div Base de temps ......................... 0,5 ms/div
Voie (Régénération simple)
2 ............................................. 1
V/div Voie
E ............................................ 1
V/div Base de
temps ......................... 0,5 ms/div

Figure 31. Signaux QAM et de Figure 32. Signaux QAM et de sortie des mélangeurs (Filtres passe-bas à Arrêt).
sortie des mélangeurs (Filtres
passe-bas à Marche).
Décrivez les signaux de sortie des mélangeurs.
Détection
7. À l’aide de l’Oscilloscope, observez les signaux suivants :

1 TP2 Porteuse de la voie P
2 TP3 Porteuse de la voie Q

E TP5 Sortie du Suiveur de phase
Décrivez ces signaux.
8. Placez les Filtres passe-bas à Marche. Ensuite, à l’aide de
l’Oscilloscope, observez les signaux suivants :

1 TP4 Entrée du filtre de la voie P
2 TP8 Sortie du filtre de la voie P

Voie 1 ............................................. 1
V/div Voie 2 ..................................... 200
mV/div Base de temps ............................
1 ms/div
Figure 33. Entrée et sortie du filtre passe-bas.
Décrivez l’effet des filtres passe-bas du démodulateur.
Récupération de l’horloge
9. Dans Paramètres du Générateur, réglez le Débit binaire à 8000

bit/s.
Paramètres QAM : ...... 100 mV/div Voie E ............................................ 1 V/div Base de
Fréquence temps ......................... 0,5 ms/div
porteuse ................... (Régénération simple)
5000 Hz Filtres Ensuite, à l’aide de l’Oscilloscope, observez les signaux suivants :
passe-
bas .......................... Sonde de l’Oscilloscope Connecter au Signal
Marche
1 TP1 Entrée du Démodulateur
Paramètres du
E TP7 Sortie du Circuit de mise au carré
Générateur :
Débit 2 TP10 Sortie du Filtre passe-bande
binaire ......................
.......... 8000 Hz
Paramètres de
l’Oscilloscope :
Voie
1 ...............................
.............. 1 V/div
Voie
2 ...............................

Paramètres QAM :
Fréquence porteuse ................... 5000 Hz
Paramètres du Générateur : Mode Génération .......... Pseudo-aléatoire

n .............................................................. 7 Débit binaire .............................. 8000 bit/s

Entrée maximale ........................... 10 dBV Type d’échelle .................... Logarithmique
Échelle .................................... 10 dBV/div Moyennage ........................................... 16
Étendue de fréquence ............... 2 kHz/div Fréquence de référence ......................... 0
au carré (TP7) et observez le signal à l’aide de l’Analyseur de spectre
(voir Figure 35).
Figure 34. Signal QAM,

sortie du Circuit de mise
au carré et sortie du
Filtre.
Notez la fréquence du
signal sinusoïdal à la
sortie du Filtre passe-
bande (Voie 2), telle
qu’elle est affichée sur
l’Oscilloscope sous f
(kHz). Décrivez l’effet du
Circuit de mise au carré Figure 35. Spectre du signal de sortie du Circuit de mise au carré (Filtres passe-bas
et du Filtre passe-bande. du modulateur à Marche).
Remarquez que le spectre comporte une large crête à 10000

Hz qui correspond à deux fois la fréquence porteuse.
Remarquez aussi la crête à 2 kHz qui correspond à la
fréquence des variations du signal modulé et est égale au débit
de symboles. Il y a aussi plusieurs crêtes aux multiples du débit
de symboles.
10. Connectez la sonde de l’Analyseur de spectre à la sortie du Circuit de mise

11. Dans Paramètres QAM, placez les Filtres passe-bas à Arrêt, puis
observez l’écran de l’Analyseur de spectre (voir Figure 36) et de
l’Oscilloscope.
Lorsque les Filtres passe-bas du modulateur sont placés à

Arrêt, le signal modulé ne comporte pas de composante
fréquentielle au débit de symboles. Par conséquent, il n’y a pas
de signal à la sortie du filtre passe-bande. Sous ces conditions,
le démodulateur de l’application QAM/DQAM est incapable de
récupérer le signal d’horloge.

Figure 36. Spectre du signal de sortie du Circuit de mise au carré (Filtres

passe-bas du modulateur à Arrêt).
12. Réglez le Débit binaire à 2000 bit/s. Placez les Filtres passe-bas du
modulateur à Marche. Ensuite, à l’aide de l’Oscilloscope, observez les
signaux suivants :

1 TP13 Horloge de l’Échantillonneur-bloqueur
2 TP22 SORTIE D’HORLOGE

E TP10 Sortie du Filtre passe-bande

Voie 1 ............................................. 2 V/div

Voie 2 ............................................. 2 V/div Voie E .................................... 100 mV/div Base de
temps ......................... 0,5 ms/div Source de déclenchement ................. Ext.
Figure 37. Entrées et sorties du circuit de Récupération

d’horloge.
Décrivez les deux signaux d’horloge (Horloge de

l’Échantillonneur-bloqueur et SORTIE D’HORLOGE) générés par
le circuit de Récupération d’horloge.

Sonde de Connecter
Signal
l’Oscilloscope au
Entrée de l’Échantillonneur-bloqueur de la
1 TP8
voie P
Horloge de l’Échantillonneur-bloqueur de
2 TP13
la voie P
Sortie de l’Échantillonneur-bloqueur de la
E TP11
voie P
Voie 1 ..................................... 500
mV/div Voie
2 ............................................. 2 V/div
Voie E .................................... 200
mV/div Base de temps ............................
2 ms/div

Figure 38. Entrée, sortie et horloge de l’Échantillonneur-bloqueur.
Décrivez le fonctionnement du circuit Échantillonneur-bloqueur.
Pourquoi la fréquence du signal d’horloge de l’Échantillonneur-

bloqueur n’est-elle pas identique au débit binaire des données
originales?

1 TP11 Entrée du Circuit de décision de la voie P
2 TP14 Sortie du Circuit de décision de la voie P

Voie 1 ..................................... 200 mV/div
Voie 2 ............................................. 1 V/div
Base de temps ............................ 2 ms/div
Variation d’amplitude
corrigée par le Circuit
de décision
Figure 39. Entrée et sortie du Circuit de décision.

a Comme le signal QAM n’est pas contaminé par du bruit avant

la démodulation, il y a peu de différence entre l’entrée et la
sortie du Circuit de décision.
Décrivez le rôle du circuit de décision et celui du Convertisseur

A/N.
Oscilloscope Probe Connect to Signal

Lorsque le Décodeur V.22 bis
est à Arrêt, ses sorties sont 1 TP14 Entrée du Convertisseur A/N de la voie P
identiques à ses entrées. Dans
ce cas, TP16 et TP17 2 TP16 Sortie (MSB) du Convertisseur A/N de la voie P
montrent les sorties du
Convertisseur A/N. E TP17 Sortie (LSB) du Convertisseur A/N de la voie P
Voie 1 ............................................. 2
V/div
Voie 2 ............................................. 5
V/div Voie E ............................................
5 V/div Base de temps ............................
2 ms/div
Figure 40. Entrée et sorties du Convertisseur A/N.
Mesurez les quatre niveaux de tension d’entrée à l’aide des

curseurs de l’Oscilloscope et entrez-les dans le Tableau 6.
Divisez chaque niveau de tension d’entrée par le niveau
d’entrée positif minimal pour obtenir les niveaux relatifs.
Ensuite, en observant les signaux de sortie du Convertisseur
A/N, remplissez la colonne Dibit de sortie.
Tableau 6. Entrée et sortie du Convertisseur A/N.
Tension d’entrée (V) Niveau relatif Dibit de sortie

Expliquez le fonctionnement du Convertisseur A/N.
Vos résultats du Tableau 6 correspondent-ils à ceux du

Tableau 5 en page 29?
Récupération de porteuse et ambiguïté de phase
16. Connectez les sondes de l’Oscilloscope au Démodulateur QAM

comme suit :
Sonde de Connecter
Signal
l’Oscilloscope au
1 TP21 SORTIE DE DONNÉES
SORTIE DE DONNÉES RETARDÉES DU

2 TP25
GSB
Réglez les Paramètres du Générateur de façon à produire la
séquence de 8 bits 10000000. Observez les signaux sur
l’Oscilloscope avec X-Y réglé à Arrêt. (Utilisez le signal SYNC.
DU GSB pour déclencher l’Oscilloscope.) Cliquez plusieurs fois
sur le bouton Décalage de 90° du Suiveur de phase et
expliquez ce que vous observez. Quel phénomène cela illustre-
t-il?

17. Comme la modulation et la démodulation requièrent un grand

nombre de traitements, les données démodulées (SORTIE DE
DONNÉES) du démodulateur) sont retardées par rapport aux
données originales (ENTRÉE DE DONNÉES du modulateur).
Pour faciliter la comparaison des données démodulées avec
les données originales, on a introduit dans le démodulateur un
point de test fournissant une version retardée des données
originales. Dans cette manipulation, vous réglerez le paramètre
Retard du générateur de façon à ce que les données retardées
soient synchronisées avec les données démodulées.
À l'aide de l'Oscilloscope, observez les signaux au TP21 et au

TP25. Déclenchez l'Oscilloscope sur TP23. Cliquez sur le
bouton Décalage de 90° jusqu'à ce que la séquence binaire
des données démodulées (TP21) soit une copie retardée de la
séquence binaire des données originales (TP25).
Réglez les paramètres du Générateur de façon à produire une

PRBS avec n = 4 ou 5 (voir Figure 41).
Paramètres du Générateur : Une autre façon de déterminer le Retard requis est de faire varier ce paramètre par
Mode Génération .......... essais et erreurs jusqu'à ce que les signaux présents au TP21 et au TP25
Pseudo-aléatoire s'alignent.
n ...............................................
............... 5 Débit TP21
binaire ..............................
2000 bit/s
Retard ...................................... TP25
......... 0 ms
Paramètres de l'Oscilloscope :
Voie
1 .............................................
5 V/div
Voie
2 .............................................
5 V/div Voie
E ............................................ 5
V/div Base de
temps ............................ 2
ms/div Source de
déclenchement .................. Ext

du démodulateur (TP21) est

retardée par rapport au signal
présent au TP25.
À l'aide des curseurs verticaux,

mesurez le retard approximatif
entre les données originales et
les données démodulées.
Retard
b Si on maintient la touche Ctrl
enfoncée, les curseurs se suivent — le déplacement de l'un des curseurs
TP23 TP23 entraîne le même déplacement de l'autre curseur.
Lorsque les curseurs verticaux sont activés, l'écart de temps entre eux est
indiqué dans les données se trouvant au bas de l'affichage, sous « Diff. ».
Retard = ___________ ms
Figure 41. Mesure du retard
entre les données originales Dans Paramètres du Générateur, réglez le Retard à la valeur observée
et les données démodulées.
(ou à quelques centièmes de millisecondes en dessous de celle-ci).
Ainsi, les données retardées et les données originales devraient s'aligner
Lorsque le paramètre à l'Oscilloscope, comme le montre la Figure 42. Cela vous permettra
Retard est réglé à 0 ms, d'utiliser l'Analyseur logique pour comparer les données démodulées
les données présentes avec les données originales.
a
au TP25 correspondent
exactement à l'ENTRÉE
Puisque les blocs numériques du démodulateur sont déclenchés sur
DE DONNÉES du
front descendant, le Front de l'horloge de déclenchement de l'Analyseur
modulateur. Observez
logique devrait normalement être réglé à Montant. Le réglage du Retard à
les profils binaires et
quelques centièmes de millisecondes en dessous de la valeur observée
remarquez que la
garantit que les données seront correctement échantillonnées même si le
SORTIE DE DONNÉES Front de l'horloge de déclenchement est réglé à Descendant.
Paramètres de l'Oscilloscope :
Voie 1 ............................................. 5
V/div
Voie 2 ............................................. 5
V/div Voie E ............................................
5 V/div
Voie Math ............................... Vo 1 – Vo
2TP21
Base de temps ............................ 2
ms/div
Source de déclenchement ..................
Ext
TP25

TP23
Figure 42. Retard fixe et retard variable réglés correctement.
b Vous pouvez utiliser la Voie Math de l'Oscilloscope pour afficher la

différence entre les deux signaux. La différence devrait être nulle, sauf
pour quelques crêtes étroites aux transitions des signaux.
Pour vous assurer que le Retard est réglé correctement, réglez n à

différentes valeurs, puis vérifiez si le signal retardé correspond toujours
au signal démodulé.
a Pour de très longues séquences, il se peut que le retard exact entre les
signaux varie légèrement.
18. Connectez les sondes de l’Analyseur logique au Démodulateur QAM

comme suit :
Signal
logique au
C TP22 SORTIE D’HORLOGE

Entrée (MSB) du Convertisseur parallèle
1 TP16
série
2 TP17 Entrée du Convertisseur parallèle -série
3 TP18 Entrée du Convertisseur parallèle -série
Entrée (LSB) du Convertisseur parallèle
4 TP19
série
5 TP20 Sortie du Convertisseur parallèle -série
SORTIE DE DONNÉES RETARDÉES DU
6 TP25
GSB
Cliquez plusieurs fois sur le bouton Décalage de 90° du Suiveur de phase et
observez les signaux à l’aide de l’Analyseur logique. La Figure 43 montre
un
Paramètres de l’Analyseur exemple de signaux obtenus lorsque les données sont récupérées
logique :
correctement.
Largeur de
l’affichage ..................... 10 ms
Grille de l’horloge ......... Front
descendant
Source ......................................
.......... Ext.
Front de la
source ........................ Montant
Front de l’horloge ..................
Descendant Données
S1 .............. [vo1, vo2, vo3,
vo4] Données
S2 ......................................
[vo5]

Figure 43. Entrées (Vo1 à Vo4) et sortie (Vo5) du Convertisseur parallèle-série.
Il y a un retard de quelques cycles d’horloge entre les quadbits et les bits

de sortie du Convertisseur parallèle–série, en raison du traitement
requis. Dans la Figure 43, montrez la relation entre deux ou trois
quadbits parallèles et les bits correspondants de la sortie.
19. Lorsque vous aurez fini d’utiliser le système, quittez le logiciel LVCT et mettez l'équipement hors
tension.

Conclusion
CONCLUSION Dans cette expérience, vous avez étudié la démodulation QAM cohérente. Vous
avez vu comment la porteuse et les signaux d’horloge étaient récupérés à partir
du signal QAM et vous avez observé que l’ambiguïté de phase pouvait empêcher
la récupération des données. Vous avez vu que les mélangeurs produisaient des
signaux en bande de base renfermant les impulsions de données des voies P et
Q et que les filtres passe-bas supprimaient les composantes à haute fréquence
indésirables. Vous avez aussi vu comment les flux d’impulsions résultants étaient
détectés à l’aide des circuits échantillonneurs-bloqueurs et des circuits de
décision, puis combinés pour former les données originales.
EXERCICES 1. Quelle est la principale différence entre la démodulation analogique et la

démodulation numérique d’un signal?
2. Quelle propriété du démodulateur QAM lui permet de démoduler séparément

les signaux à deux niveaux et à deux phases qui ont été combinés dans le
modulateur?
3. Quel est le rôle des mélangeurs du démodulateur QAM? Pourquoi est-il

nécessaire de filtrer la sortie des mélangeurs?
4. Pourquoi est-il nécessaire de détecter les formes d’ondes démodulées?

5. Décrivez l’ambiguïté de phase et dites pourquoi il faut la vaincre.

Expérience 3
QAM différentielle (DQAM)
OBJECTIF DE À la fin de cette expérience, vous saurez utiliser le codage différentiel, au moyen
L'EXPÉRIENCE de la recommandation V.22 bis de l’UIT-T, pour vaincre l’ambiguïté de phase et
vous connaîtrez son implémentation dans des modems QAM.
PRINCIPES
Révision de l’ambiguïté de phase
Utilisation du codage différentiel pour vaincre l’ambiguïté de phase
DQAM à l’aide de la recommandation v.22 bis
Avantages et désavantages du codage différentiel
Codage différentiel dans l’application QAM/DQAM
PRINCIPES
Révision de l’ambiguïté de phase
Toutes les techniques de modulation qui codent les données à l’aide de la phase,
y compris QAM, subissent de l’ambiguïté de phase. Avec QAM, les données sont
représentées par l’amplitude et la phase du signal modulé.
Pour détecter la phase du signal reçu, le démodulateur compare sa phase avec

une porteuse récupérée stable qui est générée par un circuit de récupération de
porteuse présent dans le démodulateur. Puisque toutes les phases possibles
sont généralement présentes dans le signal reçu, le circuit de récupération de la
porteuse peut se verrouiller sur n'importe laquelle de ces phases pour régénérer
la porteuse, même si seulement l'une d'entre elles permet une démodulation
correcte des données. Ce phénomène est appelé ambiguïté de phase.
Utilisation du codage différentiel pour vaincre l’ambiguïté de phase
Au lieu d’utiliser les données pour régler la phase du signal QAM au modulateur,
on peut les utiliser pour changer la phase d’un angle spécifique. Le
démodulateur détecte ensuite les changements de phase, plutôt que la phase
absolue.
Puisque cette technique dépend de la différence entre des phases successives,

elle est appelée QAM différentielle (DQAM). Avec la DQAM, le codage
différentiel est utilisé seulement pour la phase du signal modulé; le codage

Expérience 3 – QAM différentielle (DQAM)
absolu (non différentiel) est utilisé pour l’amplitude, car il n’y a pas d’ambiguïté
dans la détection de l’amplitude au démodulateur.
Bien que le démodulateur d’un système QAM se verrouille arbitrairement sur

l’une des phases du signal reçu, cette ambiguïté de phase est sans importance,
car seules les différences de phase sont importantes.
Principes
DQAM à l’aide de la recommandation v.22 bis
L’UIT (Union internationale

des télécommunications)
est une organisation
internationale établie pour
normaliser et réglementer la
radio et les
télécommunications
internationales. Fondée à
Paris en 1865 sous le titre
d’Union télégraphique
internationale, elle est la
plus ancienne organisation
internationale du monde.
L’UIT-T se rapporte au
secteur de normalisation
des télécommunications de
l’organisation.
Avec la 16-DQAM, il y a seize symboles ou quadbits. La constellation comporte seize points (quatre
dans chaque quadrant). Selon la recommandation V.22 bis de l’UIT-T, le premier dibit (deux bits) de
chaque quadbit est codé en changement de quadrant de phase relatif au quadrant occupé par
l’élément de signal précédent (point de constellation). Le deuxième dibit définit l’un des 4 éléments
de signalisation associés au nouveau quadrant.
Puisque le premier dibit de chaque quadbit change le quadrant de phase du signal QAM, nous
appellerons ce dibit dibit de phase. Les bits un et deux du deuxième dibit déterminent les amplitudes
relatives de la contribution de la voie P et de la voie Q au signal QAM. Le deuxième dibit sera donc
appelé dibit d’amplitude. Les couleurs rouge-orange et bleu-vert serviront à identifier ces deux dibits
dans cette expérience.
Le Tableau 7 montre la mise en correspondance selon V.22 bis du dibit de phase avec le
changement de phase. Ce tableau montre aussi tous les changements de quadrant possibles pour
chaque changement de phase.
Les quadrants sont

numérotés comme suit :
2 1
3 4
Dibit de phase Changement de phase Changements de quadrant

12
23
00 90°
34
41

11
22
01 0°
33
44
14
21
11 270°
32
43
13
24
10 180°
31
42
Tableau 7. Mise en correspondance différentielle de phase.
La Figure 44 montre la mise en correspondance des dibits d’amplitude aux

quatre points de constellation dans le premier quadrant. Puisque l’amplitude du
signal de sortie du mélangeur de chaque voie du modulateur est proportionnelle
à 1 ou à 3, ces deux bits déterminent les amplitudes relatives de la contribution
des voies P et Q au signal QAM.
Principes
+3
10 11
P +3 Q
3 P +3 Q
+1
00 01
P +Q 3P + Q
P
+1 +3
Figure 44. Mise en correspondance absolue (non différentielle) des dibits avec les amplitudes
dans le premier quadrant.

La Figure 45 montre la constellation complète du signal définie par la
recommandation V.22 bis. Le dibit de phase détermine les changements de
quadrant de phase. Le dibit d’amplitude détermine lequel des quatre points de
constellation du nouveau quadrant est utilisé.
Remarquez que, dans chaque quadrant, 00 est mis en correspondance avec le

point le plus rapproché de l’origine, et 11, avec le point le plus éloigné. On
obtient le motif de chacun des quadrants 2, 3 et 4 en faisant tourner autour de
l’origine le motif du quadrant 1 respectivement de 90°, de 180° et de 270°.
Principes
Quadrant de phase 2 Q Quadrant de phase 1

Le premier dibit de chaque
quadbit est codé en
changement de quadrant de
phase relatif au quadrant +3
occupé par l’élément de 11 01 10 11
signal (point de
constellation) précédent.
Le deuxième dibit de
chaque quadbit définit l’un
+1
des 4 éléments de
signalisation associés au 10 00 00 01
nouveau quadrant.
P
-3 -1 +1 +3
-1
01 00 00 10
-3
11 10 01 11
Quadrant de phase 3 Quadrant de phase 4

Figure 45. Constellation du signal définie par V.22 bis .
Pour voir l’avantage de l’utilisation du codage différentiel pour la phase,

examinez la série de bits de données 000011000100. Dans cet exemple, seuls
les dibits de phase (en rouge) changent, d’un quadbit au suivant. Puisque les
dibits d’amplitude (en bleu) sont tous 00, le point de constellation le plus
rapproché de l’origine sera utilisé dans chaque quadrant.
Avec le codage absolu (non différentiel), si la phase démodulée est incorrecte en

raison d’ambiguïté de phase, la constellation démodulée subira toujours une
rotation par rapport à la constellation transmise. Dans ce cas, tous les quadbits
seront erronés.
Le Tableau 8 montre l’effet du codage différentiel (codage du Tableau 7 utilisé).

Dans ce tableau, la phase initiale est supposée être dans le premier quadrant. Le

dibit de phase, 00, du premier quadbit de notre séquence produit un changement
de phase de 90°, ce qui déplace dans le deuxième quadrant le point de
constellation transmis. Le dibit de phase suivant, 11, produit un changement de
phase de 270°, ce qui replace le point de constellation dans le premier quadrant.
En raison de l’ambiguïté de phase, la constellation démodulée subit toujours la

même rotation par rapport à la phase transmise. Cependant, puisque
l’information est contenue dans les changements de phase, plutôt que dans la
phase absolue, cela ne produit pas d’erreurs dans les données décodées.
Principes
Tableau 8. Exemple de codage différentiel avec erreur de phase de démodulation de 90°.
Dibit de Changement Changement Dibit de

de phase Phase Phase
phase de phase phase
transmise démodulée
transmis Δφ détecté décodé
— — — —
(phase
initiale)
00 90° 00
90°
11 270° 270° 11
01 0° 0° 01
Avantages et désavantages du codage différentiel
Avec le codage différentiel, les données sont codées au moyen des

changements de phase, et non au moyen des phases absolues. L'ambiguïté de
phase n'affecte donc pas les données décodées. L'avantage du codage
différentiel est d'offrir l'immunité face à l'ambiguïté de phase.
Cependant, le codage différentiel requiert des circuits de modulateur et de

démodulateur légèrement plus complexes. Il comporte un autre désavantage :
puisque les changements de phase représentent les données, une erreur dans la
détection de la phase d'un symbole de modulation produit des erreurs dans deux
symboles de données successifs. Cependant, on peut souvent compenser cette
augmentation du nombre d'erreurs en augmentant légèrement la puissance
transmise en vue de réduire la probabilité d'erreur due au bruit sur la voie.

Codage différentiel dans l’application QAM/DQAM
Dans l’application QAM/DQAM de LVCT, les voies P et Q du modulateur (les

convertisseurs N/A et les mélangeurs) établissent une correspondance fixe entre
les quadbits qu’elles reçoivent et les points de constellation résultants. Dans la
manipulation 26 en page 35 de l’Expérience 1, vous avez observé cette mise en
correspondance.
Pour l’implémentation du codage différentiel, cette mise en correspondance n’est

pas modifiée. Au lieu de cela, le Codeur différentiel du modulateur modifie les
quadbits qu’il reçoit du Convertisseur série-parallèle afin de générer les
changements de phase requis. Il le fait en comparant chaque quadbit d’entrée
qu’il reçoit au quadbit précédent, qui avait été stocké dans un registre, et calcule
un nouveau quadbit qui produira le changement de phase requis, à l’aide de la mise

en correspondance présentée dans le Tableau 7.
Le Décodeur différentiel du démodulateur inverse le processus afin de reconstituer les

données originales.

MANIPULATIONS
Codage différentiel (V.22 bis) dans le modulateur Effet
du codage différentiel sur la démodulation

assurez-vous que la DEL du MDR est allumée.
Fichier f Restaurer les 2. Lancez le logiciel LVCT. Dans la boîte Sélection de l'application, choisissez
paramètres par défaut QAM/DQAM et cliquez sur OK. Cela ouvrira une session dans laquelle tous
replace tous les paramètres les paramètres seront réglés à leur valeur par défaut et toutes les pannes
à leur valeur par défaut sans
seront désactivées.
désactiver les pannes.
Double-click to select SWapp b Si le logiciel s’exécute déjà, sélectionnez Quitter dans le menu Fichier et
relancez LVCT pour amorcer une nouvelle session dans laquelle toutes les
Select SWconnection pannes seront désactivées.
3.
Effectuez les connexions externes Par défaut montrées dans l'onglet
Schéma du système du logiciel. Pour obtenir des détails sur les connexions
MDR du logiciel.
b Cliquez sur le bouton Par défaut pour afficher les connexions externes
requises.
4.
Comme option, connectez un oscilloscope classique à la SORTIE DE LA

VOIE P du Démodulateur QAM et à la SORTIE DE LA VOIE Q du
Démodulateur QAM (reportez-vous à l’onglet Connexions MDR du logiciel).
Utilisez l’oscilloscope classique en mode X-Y pour observer la constellation.
(Les filtres passe-bas du Modulateur QAM doivent être réglés à Marche.)
Codage différentiel (V.22 bis) dans le modulateur
5. Connectez les sondes de l’Oscilloscope au Modulateur QAM comme suit :

2 TP15 Sortie du Convertisseur N/A de la voie Q

Expérience 3 – QAM différentielle (DQAM) Manipulations
Connectez les sondes de l’Analyseur logique au Modulateur QAM comme

suit :
Signal
logique au

1 TP6
sérieparallèle
4 TP9
sérieparallèle
5 TP10
voie P
6 TP11
voie P
7 TP13
voie Q
8 TP12
voie Q
a Assurez-vous de connecter la sonde 7 au TP13 et la sonde 8 au TP12.

Assurez-vous d’avoir Codage différentiel ............................ Désactivé

réglé l’entrée de la (QAM) Embrouilleur ......................................
Voie 1 (X) et de la
Voie 2 (Y) à Marche.
Arrêt
Paramètres du
Générateur : Oscilloscope :
Mode X-Y .................................................... Marche

Génération Mode d’affichage ............................... Points
................. Fenêtre d’échantillonnage ................ 200 ms
............. Voie 1 (X) .......................................... 1 V/div
Entrée Voie 2 (Y) .......................................... 1 V/div
Utilisateur
Séquence Analyseur logique :
binaire ...... Données S1 ...................................... [vo1, vo2,
................. vo3, vo4] Données S2 ......................................
....... 0000 [vo5, vo7]
Paramètres Observez les signaux apparaissant sur l’Analyseur logique et

QAM : sur l’Oscilloscope.
L’Analyseur logique devrait montrer que les signaux

sont tous à l’état zéro. Quels points de constellation
sont affichés sur l’Oscilloscope?

7. Placez le Codeur V.22 bis à Marche, ou réglez le

Codage différentiel à Activé (DQAM). Quels
points de constellation sont maintenant affichés
sur l’Oscilloscope (voir Figure 46)? Expliquez
pourquoi.
Figure 46. Points de constellation pour la Séquence binaire 0000.
8. Enregistrez les données sur l’Analyseur logique.

La Figure 47 montre un exemple de ce que vous
pourriez observer (vos résultats pourraient être
légèrement différents).
Mode Génération .......... Entrée
Utilisateur
Séquence
binaire ..............................
0000
Paramètres QAM :

Codage différentiel........... Activé (DQAM)

Largeur de l’affichage ..................... 20 ms Grille de l’horloge ............... Front
montant Source ................................................ Ext.
Front de la source ........................ Montant Front de l’horloge .........................
Montant Données S1 .............. [vo1, vo2, vo3, vo4]
Données S2 .............................. [vo5, vo7]
Figure 47. Entrées (Vo 1 à 4) et sorties (Vo 5 à 8)

du Codeur V.22 bis.
Les quatre sorties du Convertisseur série-

parallèle sont affichées dans les voies Vo 1
(MSB) à Vo 4 (LSB) de l’Analyseur logique. Ces
quatre voies sont combinées dans le symbole 1.
Elles sont toutes à l’état zéro, car chaque quadbit
est 0000.
L’entrée MSB de chaque Convertisseur N/A règle

la phase du signal modulé dans la même voie, et
l’entrée LSB règle l’amplitude. Les deux entrées
de phase sont montrées dans Vo 5 et Vo 7 de
l’Analyseur logique et les deux entrées
d’amplitude, dans Vo 6 et Vo 8.
Puisque le symbole 2 de l’Analyseur logique est

configuré comme une combinaison de Vo 5 et de
Vo 7, ce symbole affiche des données de phase
utiles, comme le montre la Figure 48.
Vo7
(TP13)
Quadrant de phase 2
10 0 00
[2] [0]
Vo5
1 0
11 01
[3] [1]
1
(TP10)

Quadrant de phase 3
Figure 48. Les valeurs Vo5 et Vo7, les symboles de

l’Analyseur logique correspondants (entre crochets) et les
quadrants de phase.
V.22 bis code les dibits de phase de chaque

quadbit en changement de quadrant de phase.
Le motif du symbole 2 de l’Analyseur logique
montre exactement comment la phase change
d’un intervalle de symbole au suivant. Vous
reportant à la Figure 48 et à la voie de symbole
S2 de l’Analyseur logique, décrivez la façon dont
la phase change et expliquez pourquoi.
9. Dans la Figure 49, identifiez le dibit d’amplitude

00 de chaque quadrant.
+3
+1
-3 -1 +1 +3
-1
-3

Figure 49. Constellation du signal définie par V.22 bis.
10. Réglez la Séquence binaire à 0001. Enregistrez

les données sur l’Analyseur logique et assurez-
vous que les quadbits à la sortie du
Convertisseur sérieparallèle sont tous 0001. (Les
voies Vo1 à Vo4 et le symbole S1 devraient
indiquer respectivement 0001 et [1]. Sinon,
cliquez sur le bouton Supp. 1 bit et enregistrez à
nouveau les données sur l’Analyseur logique
jusqu’à ce que vous obteniez ces valeurs. La
Figure 50 montre un exemple.)
Figure 50. Entrées (Vo 1 à Vo 4) et sorties (Vo 5 à Vo 8) du

Codeur V.22 bis.
Quels points de constellation sont maintenant

affichés sur l’Oscilloscope (voir Figure 51)?
Expliquez pourquoi.

Figure 51. Points de constellation pour la Séquence binaire

0001.
Dans la Figure 49, identifiez le dibit d’amplitude

01 de chaque quadrant.
11. À l’aide des séquences binaires 0010 et 0011,

identifiez tous les dibits restants dans la Figure
49 (vérifiez les quadbits avec l’Analyseur logique
et utilisez le bouton Supp. 1 bit tel que
nécessaire). Vos résultats correspondent-ils à
ceux de la Figure 45 en page 64?
12. Remplacez la Séquence binaire par n’importe

quelle séquence de quatre bits commençant par
01. Ensuite, à l’aide de l’Analyseur logique et du
bouton Supp. 1 bit, assurez-vous que le dibit de
phase de chaque quadbit est 01.
Combien de points de constellation sont affichés sur

l’Oscilloscope? Expliquez.
13. Réglez la Séquence binaire à différentes

séquences en commençant par 10 et 11.
Analysez les résultats à l’aide de la même
méthode. Que faut-il pour produire un

changement de phase de 270° dans chaque

intervalle de symbole?
14. Essayez le codage V.22 bis à l’aide de

séquences binaires plus longues. Trouvez des
séquences de quatre quadbits (à la sortie du
Convertisseur série-parallèle) qui :
a. affichent quatre points de constellation dans un seul

quadrant
b. affichent quatre points de constellation dans deux

quadrants seulement (comme dans la Figure 52)
c. affichent les 16 points de constellation
Figure 52. Quatre points de constellation dans deux quadrants.

Effet du codage différentiel sur la

démodulation
Paramètres QAM :
Codage différentiel ............................
Désactivé (QAM)
Séquence binaire .............................. 0011 0101
1110 0111
Retard ...............................................
Utilisez la valeur enregistrée
dans
la
mani
pulat
ion
17
de
l’Exp
érien
ce 2
(la
mani
pulat
ion
débu
te en
page
55).
Analyseur logique :
Données S1 ......................................
[vo1, vo2, vo3, vo4] Données
S2 ...................................... [vo1, vo3]
16. Déconnectez toutes les sondes de l’Analyseur logique

du Modulateur QAM. Ensuite, connectez-les au
Démodulateur QAM comme suit :
b Pour déconnecter rapidement toutes les sondes

de l’Analyseur logique, cliquez à droite dans le
schéma et sélectionnez Déconnecter toutes les
sondes de l’Analyseur logique dans le menu
contextuel.

Signal
logique au

E TP24 Sortie du Diviseur de fréque

1 TP16 Sortie (MSB) du Décodeur V.2
2 TP17 Sortie du Décodeur V.22 b
3 TP18 Sortie du Décodeur V.22 b
4 TP19 Sortie (LSB) du Décodeur V.2
SORTIE DE DONNÉES RETARD
6 TP25
GSB
Connectez les sondes de l’Oscilloscope au Démodulateur QAM comme
suit :
1 TP14 Sortie du Circuit de décision de la
2 TP15 Sortie du Circuit de décision de la

17. Enregistrez les données sur l’Analyseur logique et
comparez les traces de
Paramètres de données (voir Figure 53). S1 devrait indiquer [ 3 ] [ 5 ] [
l’Analyseur logique :
E ] [ 7 ]… (les valeurs hex. des quadbits 0011 0101
Largeur de
l’affichage ..................... 1110 0111).
20 ms Grille de l’horloge
............... Front montant
Source ..........................
...................... Ext.
Front de la
source ........................
Montant Front de
l’horloge ........................
. Montant Données
S1 .............. [vo1, vo2,
vo3, vo4] Données
S2 ..............................
[vo1, vo3]
Vo 5 et de Vo 6. Si
elles ne sont pas
identiques, cliquez
sur le bouton
Décalage de 90°
du démodulateur, Figure 53. Aucune erreur de phase.
puis enregistrez les
données jusqu’à ce
À l’aide de l’Oscilloscope en mode X-Y, observez la
qu’elles le soient.
constellation (voir Figure 54).
Dans le
modulateur,
cliquez au besoin
sur le bouton
Supp. 1 bit, jusqu’à
ce que les quadbits
affichés
correspondent à la
séquence de

Voie
1 .............................................
1 V/div
Voie
2 .............................................
1 V/div Mode
d’affichage ............................
Points
X-
Y ................................................ Marche
Fenêtre d’échantillonnage .............. 50 ms
Figure 54. Constellation à quatre points avec

codage absolu.
Dans le démodulateur, cliquez sur le bouton

Décalage de 90. Qu’arrive-t-il à la constellation?
Observez les données sur l’Analyseur logique.

Sont-elles décodées correctement?

Cliquez plusieurs fois sur le bouton 90°, tout en

observant la constellation et les données sur
l’Analyseur logique. Avec le codage absolu, que
faut-il pour que les données soient décodées
correctement?
18. Placez le Codage différentiel à Marche et

observez la constellation et les données sur
l’Analyseur logique. Au besoin, cliquez sur le
bouton Supp. 1 bit du modulateur jusqu’à ce que
vous obteniez une constellation avec quatre
points en ligne droite, comme le montre la Figure
55. (La ligne pourrait être orientée dans n’importe
quelle direction.)

Conclusion
Voie 1 (X) ....................................... 1
V/div
Voie 2 (Y) ....................................... 1
V/div Mode d’affichage ............................
Points
X-Y ................................................
Marche
Fenêtre d’échantillonnage ............ 200
ms
Figure 55. Constellation à quatre points.
19. Cliquez plusieurs fois sur le bouton Décalage de 90° du Suiveur de phase du
démodulateur et décrivez ce qui arrive à la constellation dans le démodulateur.
Pour chaque constellation, enregistrez les données sur l’Analyseur logique et

comparez les données démodulées (Vo 4) aux données originales (Vo 5).
Quel est l’effet du codage différentiel?

20. Lorsque vous aurez fini d’utiliser le système, quittez le logiciel LVCT et mettez
l'équipement hors tension.
CONCLUSION Dans cette expérience, vous avez observé comment le codage différentiel était implémenté
dans un système QAM. Vous avez vu que les quadbits étaient modifiés par le
Codeur différentiel de façon à ce qu’une partie des données soient représentées
par des changements de phase, plutôt que par des phases absolues. Vous avez
observé qu’une fois que les quadbits codés avaient été décodés dans le
démodulateur, l’ambiguïté de phase des porteuses récupérées n’avait plus
d’effet sur les données reconstituées.
Exercices
EXERCICES 1. Comment les données de l’onde modulée sont-elles représentées avec le codage V.22 bis?
2. L’ambiguïté de phase existe-t-elle dans un système DQAM? Si oui, quel effet

a-t-elle sur le processus de modulation?
3. Pourquoi le codage absolu (non différentiel) est-il utilisé pour régler

l’amplitude du signal QAM?

4. Quel est le principal désavantage de l’utilisation du codage différentiel et
comment peut-on surmonter ce désavantage?

Expérience 4 Embrouillage et désembrouillage de données
OBJECTIF DE À la fin de cette expérience, vous connaîtrez l’embrouillage et le désembrouillage

L'EXPÉRIENCE de données à l’aide d’un registre à décalage à rebouclage linéaire.
Les Principes de cette expérience traitent des points suivants :

SOMMAIRE DES
PRINCIPES
Le rôle de l'embrouillage et du désembrouillage des données
Circuits d'embrouillage et de désembrouillage
Le choix du polynôme
Réponse impulsionnelle du désembrouilleur
Embrouillage et désembrouillage dans l’application QAM/DQAM
PRINCIPES
Le rôle de l'embrouillage et du désembrouillage des données
Le rôle de l'embrouillage ou du désembrouillage des données dans un modem à
grand débit n'est pas nécessairement d'assurer la sécurité ou la confidentialité.
Dans la plupart des systèmes de communication, on embrouille les données
d'entrée seulement pour garantir des transitions fréquentes et pour éviter des
situations où des données périodiques ou une entrée répétitive produirait très
peu de changement dans le signal. Il faut des transitions fréquentes pour la
récupération de l'horloge et pour le bon fonctionnement des circuits de
commande du gain automatique. Idéalement, un signal modulé devrait comporter
de nombreuses transitions, et tous les points de constellation devraient être
utilisés à intervalles réguliers. L'embrouillage garantit cette condition pour toute
donnée d'entrée.
L'embrouillage rend aussi le spectre de puissance indépendant des données

transmises, étendant en douceur la puissance dans toute la largeur de bande
disponible. Cela réduit les interférences aux fréquences radioélectriques et celles
entre les voies, car la puissance n'est pas concentrée dans une bande de
fréquence étroite.
Lors de l'embrouillage, les données d'entrée sont passées à travers

l'embrouilleur avant la modulation. Le signal modulé traverse ensuite les voies de
communication, puis est démodulé. Finalement, les données démodulées sont
passées à travers le désembrouilleur pour permettre la reconstitution des
données originales.
Circuits d'embrouillage et de désembrouillage
Le circuit de base d'un embrouilleur est un registre à décalage à rebouclage

linéaire. Il s'agit d'un groupe de registres arrangés de telle façon que la sortie de
l'un est connectée à l'entrée du suivant pour permettre le déplacement des

Expérience 4 – Embrouillage et désembrouillage de données
données d'une position à l'autre de la ligne, à chaque cycle d'horloge (voir
Principes
Figure 56). Le rebouclage est produit par des connexions (prises) partant de
registres spécifiques. Les sorties de ces prises sont combinées grâce à une
opération OU exclusif (XOR) ( ) et la séquence de rebouclage résultante est
combinée également au flux de données d'entrée par une opération OU exclusif.
Le désembrouilleur comporte un circuit semblable (voir Figure 57).
Emplacements :
ENTRÉESORTIE
Prises :
Figure 56. Circuit d'embrouillage avec le polynôme 1+0x+1 x2+1x3 (ou x3+x2+1).
Emplacements :
ENTRÉE
Prises :
SORTIE
Figure 57. Circuit de désembrouillage avec le polynôme 1+0 x+1x2+1x3 (ou x3+x2+1).
Les configurations spécifiques des circuits embrouilleur et désembrouilleur

doivent concorder pour que l'opération d'embrouillage/désembrouillage soit
réussie. À cette fin, les connexions internes de chaque circuit sont définies en
polynôme, connu sous le nom de polynôme caractéristique du circuit, de la
forme :
Ce type de polynôme est
appelé polynôme modulo P(x) = An xn + ... + A2 x2 + A1 x1 + A0 x0
2, parce qu'il est manipulé
avec l'arithmétique modulo où n est le nombre de registres.
2. Chaque coefficient Am est
0 ou 1. L'opération OU Avec n registres, il y a n+1 emplacements où une connexion (prise) peut être faite.
exclusif est équivalente à
La valeur de chaque coefficient Am du polynôme (où m s'étend de 0 à n) est 0 ou 1,
l'addition ou à la
selon l'absence ou la présence d'une prise à l'emplacement m. Dans la Figure 56 et
soustraction modulo 2.
la Figure 57, des prises sont présentes aux emplacements 0, 2 et 3. Il n'y a pas de
prise à l'emplacement 1. Par conséquent, le polynôme P(x) = 1x 0 +0x 1 +1x2 +1x3 ou
Un circuit embrouilleur 3 2
effectue la division modulo x +x +1.
a
2 des données d'entrée par
le polynôme. Le Dans ce manuel, les emplacements d'un circuit embrouilleur ou désembrouilleur
désembrouilleur reconstitue sont numérotés de l'entrée vers la sortie, selon une convention. Une convention
les données originales en
effectuant la multiplication
modulo 2 par le même
polynôme.
88
Les détails sur Modulation d'amplitude en quadrature (QAM/DQAM)
l'arithmétique modulo 2 sont
hors de la portée de ce
manuel.
aussi valide serait de numéroter les emplacements de la sortie vers l'entrée. Dans ce cas, le polynôme
représentant les circuits de la Figure 56 et de la Figure 57 serait 1x3+0x2+1x1+1x0, ou x3+x+1.
Lorsqu'on écrit un polynôme à l'aide de x, l'ordre des termes importe peu : x3+x2+1 est identique à 1+x2+x3. Il n'est
pas nécessaire d'inclure des termes avec un coefficient zéro : x3+x2+1 est identique à x3+x2+0x+1.
Lorsqu'on exprime un polynôme en nombre binaire ou en N-uplet, le chiffre le plus significatif correspond toujours
au terme d'ordre supérieur du polynôme. Par exemple, le nombre binaire 1101 et le quadruplet (1,1,0,1)
représentent tous deux le polynôme x3+x2+1.
Puisqu'il y a toujours une prise à l'entrée et à la sortie du registre à décalage, le premier

et le dernier coefficients du polynôme sont toujours 1.
Aussi longtemps que les polynômes de l'embrouilleur et du désembrouilleur concorderont

(utilisant la même convention), les opérations d'embrouillage et de Principes
désembrouillage réussiront. Sinon, la sortie restera embrouillée et dénuée de

sens. Dans un système conçu pour assurer la confidentialité, il pourrait être utile
de garder ce polynôme secret, c'est-à-dire connu seulement du destinataire d'un
message (même si cette simple approche n'offrirait en réalité que peu de
sécurité pour les données). Dans un système conçu pour assurer l'efficacité, le
polynôme qui sera utilisé dans un modem est défini et publié dans la norme pour
ce modem, puis intégré en permanence dans les deux circuits modulateur et
démodulateur.
L'embrouilleur garantit des transitions fréquentes dans les données transmises,

même si les données d'entrée sont fortement structurées. Aussi mélangées
qu'elles puissent paraître dans la voie, les données sont facilement
désembrouillées dans le circuit désembrouilleur correspondant du démodulateur.
Le choix du polynôme
Puisque le rôle de l'embrouilleur est de rendre les données aléatoires, il est

important de noter comment il se comporte dans le pire cas, c'est-à-dire lorsque
les données d'entrée consistent en une longue chaîne de 1 ou de 0.
Si tous les registres de l'embrouilleur contiennent initialement un 0 et que les

données d'entrée sont toutes des 0, la sortie de l'embrouilleur est alors
composée uniquement de zéros et aucun embrouillage ne se produit.
Cependant, si l'un des registres contient initialement un 1 et que les données
d'entrée sont toutes des zéros ou toutes des uns, la sortie est alors une
séquence continue qui semble aléatoire, mais qui est réellement périodique et
totalement prévisible pour un polynôme et un état initial donnés. Plus la période
de cette séquence est longue, plus elle se rapproche réellement des données
aléatoires. Dans ce cas, l'embrouilleur agit comme un générateur PRBS utilisant
le polynôme correspondant.
La longueur L (en bits) de la séquence pseudo-aléatoire produite dans ces

conditions correspond à la capacité de l'embrouilleur à rendre efficacement les
données aléatoires. Pour un polynôme donné, la longueur peut être aussi grande
que 2n-1 bits où n est l'ordre du polynôme (c'est-à-dire, le terme non nul le plus
élevé du polynôme). L'ordre n est égal au nombre de registres utilisés dans
l'embrouilleur.

Si n = 3, par exemple, la longueur maximale possible L = 23 – 1 = 7 bits. Pour n =
16, L serait aussi grand que 216 – 1 = 65535 bits. Cependant, les polynômes
d'ordre n ne produiront pas tous une séquence périodique de longueur 2n-1.
Pour Les détails sur la qu'un polynôme P(x) produise la longueur maximale possible pour le nombre de
factorisation de polynôme registres utilisés, il doit être un premier primitif :
sont hors de la portée de ce
• manuel. Le polynôme P(x) d'ordre n est un polynôme premier s'il n'est pas divisible (à l'aide
de l'arithmétique modulo 2) par n'importe quel polynôme d'ordre inférieur.
• P(x) est appelé primitive s'il est un facteur du polynôme x L+1 (où L = 2n-1), et d'aucun
autre polynôme d'ordre inférieur de même forme.
Réponse impulsionnelle du désembrouilleur
On peut vérifier le fonctionnement d'un désembrouilleur en envoyant un seul bit 1

dans son entrée, suivi d'un grand nombre de zéros. Dans ces conditions, la
sortie du désembrouilleur est une mesure efficace de la réponse
impulsionnelle du désembrouilleur. La réponse impulsionnelle peut servir à
déterminer le polynôme d'un circuit désembrouilleur inconnu.
Ceci est illustré dans la Figure 58. Lorsque l'impulsion apparaît à l'entrée du
désembrouilleur, le premier bit à apparaître à la sortie (selon la convention
utilisée dans ce manuel) est A0 (le coefficient du terme d'ordre inférieur du
polynôme), suivi de A1 (le coefficient du terme ayant le deuxième rang le moins
élevé), puis A2, etc. Après le bit correspondant au coefficient du terme d'ordre
supérieur, la sortie est composée uniquement de zéros.
Avec le circuit de désembrouillage présenté dans la Figure 57, où P(x) = x 3 + x2 +

1, la sortie serait un 1 (1x 0), suivi d'un 0 (0x1), suivi d'un 1 (1x2), puis d'un autre 1
(1x3), et finalement de zéros. Ce test indique directement le polynôme
caractéristique.
Impulsion à
l'entrée
Réponse à la
sortie
1 0 1 1
Polynôme 1x0 + 0x1 + 1x2 + 1x3
Figure 58. Réponse impulsionnelle du désembrouilleur pour le polynôme 1x0+0x1+1x2+1x3

(ou x3+x2+1).
Embrouillage et désembrouillage dans l’application QAM/DQAM
Dans l’application QAM/DQAM de LVCT, l’Embrouilleur du modulateur et le

Désembrouilleur du démodulateur utilisent un polynôme fixe qui est conforme à

la recommandation V.22 bis de l’UIT-T. On peut les placer individuellement à
marche ou à arrêt.

MANIPULATIONS
Embrouillage d’un train de données répétitives
Désembrouillage
L’effet de l’embrouillage sur la distribution de puissance
Détermination du polynôme du désembrouilleur à partir de sa réponse
impulsionnelle

Expérience 4 – Embrouillage et désembrouillage de données Manipulations

1. et assurez-vous que la DEL du MDR
est allumée.
Fichier f Lancez le logiciel LVCT. Dans la boîte

Restaurer les Sélection de l'application, choisissez
paramè- 2. tres QAM/DQAM et cliquez sur OK. Cela
par défaut
replace tous les ouvrira une session dans laquelle tous
paramètres à les paramètres seront réglés à leur
leur valeur par valeur par défaut et toutes les pannes
défaut sans seront désactivées.
désactiver les
pannes.
b Si le logiciel s’exécute déjà,
Double-click to sélectionnez Quitter dans le menu
select SWapp Fichier et relancez LVCT pour
amorcer une nouvelle session dans
laquelle toutes les pannes seront
Select
désactivées.
SWconnection
3. Effectuez les connexions externes Par

défaut montrées dans l'onglet
Schéma du système du logiciel. Pour
obtenir des détails sur les connexions
Mettez sous au Module didactique reconfigurable,
tension le reportez-vous à l'onglet Connexions
bloc MDR du logiciel.
d'alimentation
du MDR ainsi
que le MDR
b Cliquez sur le bouton Par défaut
pour afficher les connexions
externes requises.
Embrouillage
d’un train de
données
répétitives
4. Effectuez les
réglages suivants :
Paramètre
s du
Générateu
r
Mode
Génér
ation ..
...........
...........
......

Entrée
Utilisat
eur
Séque
nce
binaire
...........
...........
........
0101
Paramètre
s QAM
Codag
e
différe
ntiel ...
...........
...........
...
Activé
(DQA
M)
Embro
uilleur
...........
...........
...........
.....
March
e
Filtres
passe-
bas ....
...........
...........
.....
March
e
Désem
brouill
eur .....
...........
...........
.....
Arrêt
Oscillosco
pe

Voies
X et
Y ........
...........
...........
........ 1
V/div
X-
Y ........
...........
...........
...........
...........
March
e
Mode
d’affich
age ....
...........
...........
.....
Points
Fenêtr
e
d’écha
ntillonn
age ....
...........
. 200
ms
5. Connectez les
sondes au
Modulateur QAM
comme suit :
Sonde de Connecter
Signal
l’Oscilloscope au
Sortie du Convertisseur N/A de
1 TP14
la voie P
2 TP15
la voie Q
Sonde de l’Analyseur
Connect to Signal
logique
1 TP1 ENTRÉE DE DONNÉES

2 TP4 Sortie de l’Embrouilleur

À l’aide de
l’Analyseur
logique, observez
les signaux à
l’entrée et à la
sortie de
l’Embrouilleur du
modulateur (voir
l’exemple de la
Figure 59).
Largeur de l’affichage ..................... 10
ms Grille de l’horloge ............... Front
montant
Source ..........................................
Horloge Front de la
source ........................ Montant Front de
l’horloge ......................... Montant
Données S1 ......................................
[vo1]
Données S2 ......................................
[vo2]
Figure
59.
Entrée
et
sortie
de
l’Embr
ouilleu
r.
Décrivez l’effet de
l’Embrouilleur sur les
données d’entrée.

6. À l’aide de
l’Oscilloscope
en mode X-Y,
observez la
constellation.
Effectuez ces
observations
en plaçant
l’Embrouilleur
à Arrêt et à
Marche (voir
Figure 60 et
Figure 61).
Cliquez sur le
bouton Supp. 1
bit du
Convertisseur
série-parallèle
et répétez vos
observations
(faites-le
plusieurs fois).
Figure
60.
Exemp
le de
constel
lation
avec
l’Embr
ouilleu
rà
Arrêt.

Figure
61.
Exempl
e de
constell
ation
avec
l’Embro
uilleur à
Marche.
Quel est l’effet

de
l’embrouillage
sur la
constellation?
Désembrouillage
7. Connectez les
sondes de
l’Analyseur logique

au Démodulateur
QAM comme suit :
Sonde de l’Analyseur logique Connecter au Signal

1 TP20 Entrée du Désembrouilleur
Assurez-vous que
l’Embrouilleur et le
Désembrouilleur sont
placés à Marche.
Observez les données
à l’aide de l’Analyseur
logique (voir Figure
62).
Figure 62. Données d’entrée et de sortie

du Désembrouilleur (Désembrouilleur à
Marche).
Quel est l’effet du

Désembrouilleur?

Qu’est-ce qui permet

au Désembrouilleur de
bien fonctionner?
8. Réglez la Séquence
binaire à 0000 ou à
1111 et répétez vos
observations en
plaçant
l’Embrouilleur à Arrêt
et à Marche.
L’effet de
l’embrouillage
sur la
distribution de
puissance
9. Effectuez les
réglages
suivants :
Paramètre
s du
Générateu
r
Mode
Génér
ation ..
...........
...........
......
Entrée
Utilisat
eur
Séque
nce
binaire
...........
...........

........
0111
Paramètre
s QAM
Codag
e
différe
ntiel ...
...........
...........
...
Activé
(DQA
M)
Embro
uilleur
...........
...........
...........
.....
Arrêt
Filtres
passe-
bas ....
...........
...........
.....
March
e
10. Connectez les

sondes au
Modulateur
QAM comme
suit :
Sonde de Connecter
Signal
l’Oscilloscope au
1 TP14
la voie P
2 TP15
la voie Q
Connecter
Autres sondes Signal
au
Analyseur de spectre TP22 SORTIE du Modulateur QAM
11. L’Embrouilleur
étant placé à

Arrêt, observez
la constellation
à l’aide de
l’Oscilloscope
et le spectre
de puissance
du signal
modulé à l’aide
de l’Analyseur
de spectre. À
l’aide du
bouton Supp. 1
bit, changez le
regroupement
des bits de
données en
quadbits.
Essayez
différentes
séquences
binaires, à
l’aide du
bouton Supp.
1 bit, pour
obtenir des
constellations
comportant
des nombres
de points
variés.
Observez
l’effet de cette
action sur le
spectre (voir
Figure 63 à
Figure 65).

Entrée maximale ........................... 10 dBV
Type d’échelle .................... Logarithmique
Échelle .................................... 10 dBV/div
Moyennage ........................................... 16
Étendue de fréquence ............... 2 kHz/div
Fréquence de référence ................. 0 kHz

Figure 63. Spectre du signal QAM - 2 points de

constellation.

constellation.


constellation.
Décrivez la relation entre le nombre de

points présents dans la constellation et la
distribution de puissance du spectre QAM.
12. Observez la constellation et le spectre du

signal QAM, lorsque l’Embrouilleur est à
Marche et lorsqu’il est à Arrêt. Décrivez
l’effet de l’embrouillage sur ce signal.

Détermination du polynôme du
désembrouilleur à partir de sa réponse
impulsionnelle
Paramètres du Générateur
Mode Génération ............. Entrée
Utilisateur
Séquence binaire .............
100000000000000000000000000
00000
Débit binaire ..................... 2000
bit/s
b Cette séquence binaire consiste en un 1

suivi de 31 zéros. Dans le paramètre
Séquence binaire, tapez « 1 », puis
enfoncez la touche « 0 » jusqu’à ce que
plus de 31 zéros aient été entrés. Lorsque vous
appuierez sur Entrée, la séquence sera
automatiquement tronquée en 32 caractères.
Paramètres QAM
Codage différentiel ............................
Activé (DQAM)
Embrouilleur ......................................
Arrêt
Filtres passe-bas ...............................
Marche
Désembrouilleur ................................
Arrêt
14. Observez l’entrée et la sortie du Désembrouilleur à

l’aide de l’Analyseur
Paramètres de Front de l’horloge ......................... Montant

l’Analyseur Données S1 ...................................... [vo1]
logique : Données S2 ...................................... [vo2]
Largeur de logique. La Figure 66 montre ce que
l’affichage ........
vous devriez observer lorsque le
............. 10 ms
Grille de Désembrouilleur est à Arrêt.
l’horloge ..........
..... Front
montant Source
.........................
......................
Vo 1 Front de
la
source .............
........... Montant

Figure 66.
Entrée (Vo 1)
et sortie (Vo 2)
du
Désembrouille
ur –
Désembrouille
ur à Arrêt.
Placez le
Désembroui
lleur à
Marche et
répétez vos
observation
s. La Figure
67 montre
ce que vous
devriez
observer.

Conclusion
Figure 67. Entrée (Vo 1) et sortie (Vo 2) du Désembrouilleur – Désembrouilleur à Marche.
Le polynôme utilisé dans l’Embrouilleur et dans le Désembrouilleur est

conforme à la recommandation V.22 bis de l’UIT-T À l’aide de la réponse
impulsionnelle du Désembrouilleur, déterminez ce polynôme.
15. Lorsque vous aurez fini d’utiliser le système, quittez le logiciel LVCT et
mettez l'équipement hors tension.
CONCLUSION Dans cette expérience, vous avez observé comment les données étaient
embrouillées à l’aide du registre à décalage à rebouclage linéaire. Vous avez vu
qu’avec des données d’entrée constantes et répétitives, l’embrouilleur produisait
un profil binaire pseudo-aléatoire. Vous avez aussi observé qu’un
désembrouilleur utilisant le même polynôme que l’embrouilleur récupérait
correctement les données originales et vous avez vu comment la réponse
impulsionnelle du désembrouilleur révélait le polynôme utilisé.
Vous avez enfin vu que l’embrouillage entraînait l’utilisation régulière de tous les
points de constellation et étendait la puissance du signal transmis sur tout le
spectre.
EXERCICES 1. Quels sont les effets de l’embrouillage sur les caractéristiques temporelles du
signal modulé?

Exercices
2. Quels sont les effets de l’embrouillage sur les caractéristiques fréquentielles (spectre
de puissance) du signal modulé?
3. Décrivez comment on implémente généralement l’embrouillage et le

désembrouillage.
4. Quels sont les facteurs qui influencent le choix du polynôme d’un

embrouilleur/désembrouilleur?
5. Comment se détermine le polynôme d’un circuit désembrouilleur?

Expérience 5 Dépannage d’un modem QAM/DQAM
OBJECTIF DE À la fin de cette expérience, vous aurez acquis une procédure de dépannage
L'EXPÉRIENCE efficace pour un modem QAM dans lequel des pannes auront été introduites par
l’instructeur.
PRINCIPES
Suivi des signaux
La technique dite de la division du circuit en deux Une
procédure systématique de dépannage
PRINCIPES Suivi des signaux

Le suivi des signaux est la principale technique utilisée dans un dépannage, une
fois qu'un problème a été déterminé et qu’assez d'informations sur le problème
et ses symptômes ont été recueillies. Lorsque vous effectuez les expériences de
dépannage du Système didactique en technologies des communications, il est
important que vous vous rapportiez au schéma du système ainsi qu’aux
schémas contenus dans chaque module virtuel montrant l’emplacement des
points de test. De plus, la révision des expériences précédentes peut vous
fournir des informations valables au sujet du fonctionnement du système et vous
permettre d’effectuer un dépannage plus efficace.
La technique de suivi des signaux consiste en l’analyse des signaux à différents

points le long de leur parcours. Dans certains cas, un oscilloscope et un
générateur de fonctions sont le seul équipement de vérification requis pour
dépanner le matériel de télécommunications numériques. Dans d'autres cas, des
instruments tels qu'un analyseur de logique et un analyseur de spectre sont
exigés.
Le choix du signal à analyser et de l'endroit où il doit l'être ne peut être laissé au

hasard. Une approche logique et rationnelle conduit à une identification et à une
correction du problème plus rapides. La connaissance des principes de
fonctionnement de l’équipement réduit aussi le temps et l’effort nécessaires au
diagnostic d'une panne.
Le suivi d’un signal peut être réalisé de deux façons. Les deux façons sont
fondamentalement pareilles; elles ne diffèrent que pour le sens dans lequel se
déroule l'analyse :
• Le signal est suivi de l’entrée vers la sortie.
• Le signal est suivi de la sortie vers l'entrée.
L’une ou l’autre de ces deux méthodes de suivi sera choisie en fonction de la

compétence et de la formation du dépanneur. Il faut une connaissance

Expérience 5 – Dépannage d’un modem QAM/DQAM
Principes
approfondie des principes de fonctionnement de l’équipement pour utiliser la

méthode consistant à suivre le signal de la sortie vers l'entrée; cependant, le
dépannage d'un appareil comportant une sortie et plusieurs entrées est plus
facile avec cette méthode.
Dans ce manuel, nous vous suggérons d’effectuer le suivi des signaux de l'entrée vers la
sortie, pour les raisons suivantes :
• Cette approche est bien adaptée aux technologies des
communications présentées dans ce manuel.
• C'est la meilleure méthode pour des étudiants qui ont peu
d'expérience en dépannage.
La technique dite de la division du circuit en deux
La technique dite de la division du circuit en deux, employée par le personnel

expérimenté, est plus rapide. Elle consiste d’abord à analyser les signaux à
l'entrée et à la sortie de l'équipement pour vérifier toute défectuosité. On divise
ensuite le circuit en deux et on vérifie les signaux près du centre pour déterminer
si le problème se trouve dans la première moitié de circuit ou dans la deuxième.
On divise encore la moitié défectueuse pour se rapprocher davantage du
problème. On poursuit ces divisions en deux jusqu’à ce que le dernier circuit
fonctionnel ait été vérifié et que la panne ait été localisée. La Figure illustre la
procédure utilisée pour localiser un problème dans le bloc ou circuit B. Les lignes
en pointillé indiquent l'endroit où sont vérifiés les signaux, et les chiffres
encerclés, les étapes suivies, en ordre.
ENTRÉE A B C D E F G SORTIE
1 1
CORRECT INCORRECT
2
INCORRECT
4 3
CORRECT INCORRECT
LOCALISATION
DU PROBLÈME
Figure . La technique de la division en deux.
Une procédure systématique de dépannage
Une procédure systématique de dépannage se résume en les étapes suivantes :

1. Observer le problème et noter ses symptômes. À l’aide de différents tests,
identifier les modules ou les modes qui pourraient être défectueux. Si
possible, effectuer une inspection visuelle pour déceler les fils, les
connecteurs et les composants relâchés ou endommagés.
2. Vérifier la puissance fournie à chaque module soupçonné et noter toutes les

DEL d’état et autres indicateurs. Dans le Système didactique en technologies
des communications, le MDR a une DEL qui indique que le module est
alimenté, et chacun des modules enfichables a une DEL d’état (OK) qui
s’allume quand le module est détecté par le logiciel.
3. Appliquer les signaux appropriés et effectuer le suivi des signaux dans les
circuits soupçonnés afin de localiser une partie défectueuse.
4. Vérifier s'il y a d'autres branches de circuit qui croisent le point où le

fonctionnement défectueux a été découvert. Si oui, vérifier que ces branches
fonctionnent normalement avant de conclure que la partie de la circuiterie
identifiée dans les étapes précédentes est vraiment défectueuse.
5. Une fois qu'une partie défectueuse de la circuiterie a été localisée, s’assurer

que son défaut de fonctionnement explique plausiblement le problème
observé. Sinon, il peut y avoir une autre partie défectueuse de circuits qui
contribue au problème.
6. Diagnostiquer le problème.
Cette procédure est résumée sur la Feuille de travail sur le

a dépannage à la fin de chaque expérience.
Les pannes les plus difficiles à identifier sont celles qui n'empêchent pas le
système de fonctionner correctement. Cela peut être le cas lorsqu'une panne
affecte seulement certaines commandes ou certains modes de fonctionnement
d'un module ou lorsque le problème ne peut être décelé que dans certaines
conditions. Il est alors essentiel de bien connaître la nature des signaux et le
mode de fonctionnement du système. Durant le dépannage, il est préférable de
suivre le signal, de l'entrée vers la sortie du système, pendant que l'on fait varier
les paramètres de fonctionnement.

MANIPULATIONS
Observation du fonctionnement normal
Dépannage d’un système comportant une panne inconnue
MANIPULATIONS
assurez-vous que la DEL du MDR est allumée.
Fichier f Restaurer les replace tous les paramètres à leur valeur par défaut sans désactiver les
paramè- 2. tres par défaut pannes.

Double-click to select Manipulations
SWapp
Select SWconnection
Lancez le logiciel LVCT. Dans la boîte Sélection de
l'application, choisissez QAM/DQAM et cliquez sur OK. Cela
3. ouvrira une session dans laquelle tous les paramètres seront
réglés à leur valeur par défaut et toutes les pannes seront
désactivées.
b Si le logiciel s’exécute déjà, sélectionnez Quitter dans le menu

Fichier et relancez LVCT pour amorcer une nouvelle session
dans laquelle toutes les pannes seront désactivées.
4.
Effectuez les connexions externes Par défaut montrées dans
l'onglet Schéma du système du logiciel. Pour obtenir des
détails sur les connexions au Module didactique reconfigurable,
reportez-vous à l'onglet Connexions MDR du logiciel.
b Cliquez sur le bouton Par défaut pour afficher les connexions

externes requises.
Comme option, utilisez un oscilloscope classique durant cette

expérience pour observer l’une des sorties du MDR (reportez-
vous à l’onglet Connexions MDR du logiciel pour voir les
sorties disponibles). Au besoin, utilisez des connecteurs BNC
en T.
Observation du fonctionnement normal
5. Au moyen de l’Oscilloscope et de l’Analyseur

logique, revoyez le fonctionnement normal et
l’état des signaux du modulateur et du
démodulateur. Imprimez les pages-écrans des
instruments qui pourraient vous servir de
référence.
Dépannage d’un système comportant une panne

inconnue
6. Demandez à votre instructeur d’activer une panne

logicielle.
7. Suivez la procédure de dépannage afin de localiser la

panne et de diagnostiquer le problème. Écrivez vos
résultats sur le Feuille de travail sur le dépannage
fournie à la fin de cette expérience.

8. Au besoin, demandez à votre instructeur d’activer une
autre panne. Effectuez le dépannage de la nouvelle
panne à l’aide d’une autre Feuille de travail sur le
dépannage.
9. Lorsque vous aurez fini d’utiliser le système, quittez le

logiciel LVCT et mettez l'équipement hors tension.
Conclusion
CONCLUSION Dans cette expérience, vous avez suivi une procédure de

dépannage pour localiser des pannes introduites par
l’instructeur dans le système de télécommunications
QAM/DQAM. Cela vous a permis d’acquérir de
l’expérience dans la technique de suivi des signaux.
Vos observations vous ont permis d’identifier la partie
de circuit soupçonnée d’être défectueuse, puis vous
avez suivi et analysé les signaux qui y étaient
présents. Cette approche systématique mène à une
identification rapide de la source du problème.

Feuille de travail sur le
dépannage
FEUILLE DE TRAVAIL SUR LE DÉPANNAGE

Nom de l’étudiant : __________________________________________________________
Nom de l’instructeur : __________________________________________________________
Panne :* __________________________________________________________
Procédure de dépannage :
1. Identifier les modules ou les modes défectueux et effectuer une vérification visuelle
des dommages.
2. Vérifier que tous les modules sont alimentés. Noter toutes les DEL d’état et autres
indicateurs.
3. Appliquer les signaux appropriés et effectuer le suivi des signaux pour localiser le
problème.
4. Vérifier toutes les autres branches d’entrée.
5. S’assurer que la défectuosité détectée explique de façon plausible le problème
observé.
Description du problème et des symptômes :

_________________________________________________
______________________________________________________________________
_______________
______________________________________________________________________
_______________
______________________________________________________________________
_______________
______________________________________________________________________
_______________
Circuit défectueux :
______________________________________________________________________
______________________________________________________________________
_______________
Diagnostic :
_______________________________________________________________________
____
______________________________________________________________________
_______________

Commentaires de l’instructeur :
____________________________________________________________
______________________________________________________________________
_______________
Remarques :
_______________________________________________________________________
____
______________________________________________________________________
_______________
_______________________________________________________________________
______________
* À la discrétion de l’instructeur
Feuille de travail sur le

dépannage
FEUILLE DE TRAVAIL SUR LE DÉPANNAGE

Nom de l’étudiant : ____________________________________________________
Nom de l’instructeur : ____________________________________________________
Panne :* ____________________________________________________
2. Vérifier que tous les modules sont alimentés. Noter toutes les DEL d’état et
autres indicateurs.
3. Appliquer les signaux appropriés et effectuer le suivi des signaux pour
localiser le problème.
4. Vérifier toutes les autres branches d’entrée.
5. S’assurer que la défectuosité détectée explique de façon plausible le
problème observé.
Description du problème et des symptômes :

__________________________________________________
________________________________________________________________
______________________
________________________________________________________________
______________________

________________________________________________________________
______________________
________________________________________________________________
______________________
Circuit défectueux :
________________________________________________________________
______
________________________________________________________________
______________________
Diagnostic :
________________________________________________________________
____________
________________________________________________________________
______________________
Commentaires de l’instructeur :
_____________________________________________________________
________________________________________________________________
______________________
Remarques :
_______________________________________________________________________
____
_______________________________________________________________________
_______________
_______________________________________________________________________
_______________
* À la discrétion de l’instructeur

Index de la terminologie nouvelle
a Le numéro de page en gras indique l’entrée principale. Reportez-vous à la

Terminologie Nouvelle en page 5 pour obtenir les définitions.
alphabet de symboles ............................................................................................

2 ambiguïté de phase............................................................................ 45, 61, 64,
65
cohérent ...............................................................................................................
44
débit binaire ........................................................................................ 1, 3, 4, 13,

14 débit de symboles .............................................................................. 2, 3, 4,
13, 14 démodulation ............................................................................................
41, 42, 61
détection ......................................................................................................... 41,
44
diagramme de constellation ....................................................................... 4, 10,
41
indice d'occupation spectrale ....................................................................... 3, 4,

14 intervalle de bits .................................................................................................
1, 3 intervalle de symboles ................................................................................. 2,
3, 41
largeur de bande de zéro à zéro ............................................................................

4 largeur de bande du premier zéro ....................................................................
4, 14
modulation d’amplitude en quadrature (QAM) .......................................................

3 modulation de phase et d’amplitude
(APK) ........................................................... 3 modulation
numérique ..................................................................................... 1, 41
modulation par déplacement d’amplitude (ASK) ...................................................
3
modulation par déplacement de phase (PSK) ................................................... 2,
3
orthogonal ...................................................................................................... 13,
42
période de symboles ........................................................................................ 2,

44 points de constellation ............................................................................... 4,
41, 65 polynôme
caractéristique ............................................................................... 80, 82
polynôme modulo 2 ..............................................................................................
80
polynôme premier ................................................................................................
81
primitive ................................................................................................................
81

QAM différentielle (DQAM) ..................................................................................
61 quadbit ................................................................................................. 9, 11,
12, 65
registre à décalage à rebouclage linéaire ............................................................

79 réponse
impulsionnelle ........................................................................................ 82
signalisation à matrice M ................................................................................... 2,

3 signalisation bivalente .................................................................................... 1,
2, 3 symbole ............................................................................................ 2, 4, 13,
41, 42
symbole de modulation ............................................................................ 2, 3, 4,

10

Acronymes
Les acronymes suivants se trouvent dans ce manuel :
ADSL ligne d’abonné numérique asymétrique
APK modulation de phase et d’amplitude
BPSK modulation par déplacement de phase bivalente
DQAM QAM différentielle
DQPSK QPSK différentielle

ITU Union internationale des télécommunications
LO oscillateur local
LSB bit ou octet le moins significatif
LSD dibit le moins significatif
MSB bit ou octet le plus significatif
MSD dibit le plus significatif
PRBS séquence binaire pseudo-aléatoire
PSK modulation par déplacement de phase
QAM modulation d’amplitude en quadrature
QPSK modulation par déplacement de phase en quadrature
XOR OU exclusif

Bibliographie
STREMLER, Ferrel G., Introduction to Communications Systems, Second Edition,
Reading, Mass., Addison-Wesley, 1982.
ISBN 0-201-07251-3
SKLAR, Bernard. Digital Communications Fundamentals and Applications,

Second Edition, Upper Saddle River, N.J., Prentice Hall Inc., 2001 ISBN
978-0-13084-788-7

Votre opinion est importante!
Vos commentaires nous permettront de produire de meilleurs manuels et de
développer de nouveaux systèmes afin de mieux répondre aux besoins de nos
utilisateurs. Veuillez nous joindre par courriel à :
services@labvolt.com
Pour de plus amples informations, visitez notre site web www.labvolt.com

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Technologies des communications

Modulation d'amplitude en quadrature

MODULATION D'AMPLITUDE EN QUADRATURE (QAM/DQAM)

Copyright © 2009 Lab-Volt Ltée

Dépôt légal — Troisième trimestre 2009

PREMIÈRE ÉDITION, AOÛT 2009

À la différence des systèmes de télécommunications analogiques, les systèmes

Les circuits numériques sont souvent implémentés au moyen de circuits intégrés

Le Système didactique en technologies des communications de Lab-Volt, modèle

Contrairement aux systèmes de formation classiques qui nécessitent une variété de

Le logiciel LVCT permet à l’utilisateur de contrôler pleinement les paramètres de

Le matériel pédagogique du Système didactique en technologies des

Modulation d'amplitude en quadrature (QAM/DQAM) v

Table des matières

Introduction Modulation d’amplitude en quadrature ...................................... 1

Expérience 1 Modulation QAM ...........................................................................

Expérience 2 Démodulation QAM ....................................................................

Expérience 3 QAM différentielle (DQAM) ........................................................

Expérience 4 Embrouillage et désembrouillage de données ....................... 79

Expérience 5 Dépannage d’un modem QAM/DQAM ......................................

Modulation d'amplitude en quadrature (QAM/DQAM) vii

À la fin de ce manuel, vous connaîtrez les principes de la modulation et de la

Ce Manuel de l'étudiant débute par une Introduction présentant de l’information

Chaque expérience contient :

a Dans ce manuel, tous les termes de la Terminologie nouvelle sont définis à la

a Parce que la théorie relative à la QAM est semblable à celle de la QPSK,

Table des matières

Avant de parcourir ce manuel, il est préférable de se familiariser avec les sujets

Modulation d'amplitude en quadrature (QAM/DQAM) x

• Modulation par déplacement de phase en quadrature (QPSK) — la génération

x Modulation d'amplitude en quadrature (QAM/DQAM)

fournissent des détails

par le lecteur. b Les

Débit binaire .............................. 2000 bit/s n .............................................................. 4

Modulation d'amplitude en quadrature (QAM/DQAM)

QTÉ DESCRIPTION MODÈLE

1 Bloc d'alimentation 9408

Le logiciel LVCT requiert un ordinateur d’un modèle courant (Pentium 4 ou plus)

a L’ordinateur hôte pour les technologies de communication, modèle 9695-A0,

Il se peut que vous désiriez utiliser un oscilloscope classique (modèle 797-20 de

SOMMAIRE DES Les Principes fondamentaux traitent des points suivants :

La modulation numérique est un type de modulation dans lequel le paramètre

s(t) = Acos(ωct +ϕ0) (1)

dans laquelle s(t) est la forme d'onde de la porteuse

Modulation d'amplitude en quadrature (QAM/DQAM) 1

Train de bits des

Bien que la signalisation

En modulation par déplacement de phase bivalente (BPSK), par exemple, l'amplitude et la

2 Modulation d'amplitude en quadrature (QAM/DQAM)

dans laquelle Rs est le débit de symboles

Type de PSK Nombre de phases Nombre de bits par

Modulation d'amplitude en quadrature (QAM/DQAM) 3

L’axe P est l’axe en phase;

4 Modulation d'amplitude en quadrature (QAM/DQAM)

Figure 2. Constellation 16-QAM (4 bits par symbole de modulation).

Figure 3. Constellation 64-QAM (6 bits par symbole de modulation).

Modulation d'amplitude en quadrature (QAM/DQAM) 5

détection Processus de décision qui détermine quelles données numériques seront

Toute combinaison de deux bits consécutifs (00, 01, 10 ou 11).

e de symboles Temps requis, en secondes, pour l’envoi d’un symbole.

de bande de Voir largeur de bande du premier zéro. zéro à

tion de phase et Autre nom donné à modulation d’amplitude en quadrature (QAM).