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RandrianirinaTsimalisaJ ESPA MAST 15
RandrianirinaTsimalisaJ ESPA MAST 15
Promotion 2014
UNIVERSITÉ D’ANTANANARIVO
Promotion 2014
REMERCIEMENTS
Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à
la réalisation de ce mémoire de fin d’études, en particulier :
I
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS ................................................................................................................... I
TABLE DES MATIERES ......................................................................................................... II
LISTE DES ABREVIATIONS ................................................................................................ VII
LISTE DES NOTATIONS .................................................................................................... VIII
LISTE DES TABLEAUX ....................................................................................................... XII
LISTE DES FIGURES .......................................................................................................... XIV
LISTE DES GRAPHIQUES .................................................................................................. XVI
LISTE DES ANNEXES ....................................................................................................... XVII
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
PARTIE 1 : JUSTIFICATION DU PROJET ......................................................................... 2
CHAPITRE I : ETUDE SOCIO-ECONOMIQUE ................................................................... 3
I.1. Localisation du projet ........................................................................................................... 3
I.2. Zone d’influence du projet.................................................................................................... 3
I.3. Monographie de la zone d’influence ..................................................................................... 3
I.3.1. Démographie .............................................................................................................. 4
I.3.2. Activités économiques ................................................................................................ 5
CHAPITRE II : ETUDES PRELIMINAIRES ......................................................................... 9
II.1. Etude de trafic ..................................................................................................................... 9
II.1.1. Catégories des véhicules ............................................................................................ 9
II.1.2. Résultat des comptages trafic ..................................................................................... 9
II.1.3. Prévision du trafic ................................................................................................... 10
II.1.4. Conclusion .............................................................................................................. 11
II.2. Etude hydrologique et hydraulique .................................................................................... 11
II.2.1. Etude hydrologique ................................................................................................. 11
II.2.2. Etude hydraulique.................................................................................................... 12
II.2.3. Etude de l’affouillement .......................................................................................... 16
II.3. Proposition de variantes et variante retenue. ...................................................................... 17
II.3.1. Comparaison des variantes ...................................................................................... 18
II.3.2. Analyse multicritère ................................................................................................ 18
CHAPITRE III : HYPOTHESES DE CALCUL ET PREDIMENSIONNEMENT ................ 20
III.1. Règlements appliqués ...................................................................................................... 20
II
Table des matières
III
Table des matières
IV
Table des matières
V
Table des matières
VI
LISTE DES ABREVIATIONS
AN Axe Neutre
ANE Axe Neutre Elastique
ANP Axe Neutre Plastique
AR Aire résiduelle
ARM Autorité Routière de Madagascar
BN4 Barrière de Niveau 4
CDS Calcul Des Structures
CREAM Centre de Recherche, d’Etudes et d’Appui à l’Analyse Economique à
Madagascar
ELS Etat Limite de Service
ELU Etat Limite Ultime
HSP Hauteur sous poutre
INSTAT Institut National de la Statistique
LM1 Load Model 1
LM2 Load Model 2
MEI Ministère de l’Economie et de l’industrie
NF Norme Française
PHEC Plus Hautes Eaux connues
PK Point Kilométrique
PRS Profilés Reconstitués Soudés
RNA Recensement Nationale Agricole
RNT Route Nationale Temporaire
SETRA Service d’Etude Technique des Routes et Autoroutes
TMJA Trafic Moyen Journalier Annuel
TS Tandem System
UDL Uniformly Distributed Load
VII
LISTE DES NOTATIONS
Unités
°C : degré Celsius
Cm : centimètre
kg : kilogramme
kN : kilo Newton
m : mètre
mm : millimètre
MN : Mega-Newton
MPa : Mega-Pascal
T : Tonne
Majuscules Latines
: Aire de la charpente métallique
: Aire du béton
: Aire comprimée
, : Aire comprimée efficace
: Coefficient de débit
: Module d’élasticité de l’acier de charpente
: Module d’élasticité sécant du béton
: Module d’élasticité de l’acier des armatures passives
: Sollicitation due aux actions permanentes
: Moment d’inertie, pente
: Coefficient de rugosité
: Valeur de calcul du moment
, : Valeur de calcul du moment appliquée à la charpente métallique
VIII
Liste des notations
Minuscules latines
: Enrobage nominal des armatures passives
: Enrobage minimal des armatures passives
: Tolérance sur l’enrobage des armatures passives
: Surélévation du niveau d’eau
: Bras de levier en béton armé ; diamètre de goujon
: Epaisseur ; espacement des rangés de connecteurs
: Valeur de calcul de la résistance en compression du béton
: Résistance en compression du béton à 28 jours
: Valeur moyenne de la résistance en compression du béton mesurée sur cylindre
, : Valeur moyenne de la résistance à la traction directe du béton
IX
Liste des notations
Majuscules grecques
: Catégorie de détail (contrainte normale)
: Amplitude de contrainte (fatigue de la charpente)
Minuscules grecques
: Angle ; pourcentage de hauteur comprimée
: Coefficient sur la résistance en compression
: Coefficient d’ajustement sur une charge concentrée TS de LM1
: Coefficient d’ajustement sur une charge répartie uniforme UDL de LM1
: Coefficient d’ajustement sur la charge concentrée LM2
: Déformation ; facteur 235/
: Déformation due au retrait
: Déformation due au retrait en endogène
: Déformation due au retrait de dessiccation
: Déformation due au retrait au temps infini
X
Liste des notations
: Fonction de fluage
: Coefficient partiel du béton
, : Coefficient partiel appliqué aux charges de fatigue
: Coefficient partiel pour la charpente
, : Coefficient partiel à l’ELS pour la charpente
: Coefficient sur la limite d’élasticité de l’acier
: Coefficient de dommage équivalent (charpente)
: Moment statique
: Coefficient de Poisson
: Pourcentage d’armature passive dans une section de béton
: Contrainte longitudinale de calcul dans une section
: Cisaillement de calcul dans une section
: Multiplicateur de fluage pour le coefficient d’équivalence
: Combinaison définissant la valeur de combinaison d’une action variable
: Coefficient définissant la valeur fréquente d’une action variable
: Coefficient définissant la valeur quasi-permanente d’une action variable
XI
LISTE DES TABLEAUX
XII
Liste des tableaux
XIII
LISTE DES FIGURES
XIV
Liste des figures
XV
LISTE DES GRAPHIQUES
XVI
LISTE DES ANNEXES
XVII
INTRODUCTION
On entend souvent dire que Madagascar est un pays à haut potentiel économique grâce
notamment, à une terre et un climat favorables à l’agriculture et à l’élevage, des ressources
minières importantes, un potentiel touristique considérable.
Cependant, produire est une chose, mais acheminer les produits vers les marchés et les
vendre en est une autre.
Toutes ces richesses ne peuvent profiter à la population tant qu’elles restent inexploitées
pour les produits miniers ou touristiques, ou invendues pour les produits agricoles.
Beaucoup de régions sont encore enclavées à cause du mauvais état ou du manque
d’infrastructures routières.
C’est le cas de la région Anosy, située à l’extrême Sud-Est de Madagascar où la RNT12A
joue un rôle primordial dans le développement socio-économique.
En effet, elle dessert une zone riche en produits agricoles, halieutiques, d’élevage, en
produits miniers exploités et non exploités, et en sites touristiques attirants.
Les produits pourraient être acheminés via le port d’Ehoala, cependant, le mauvais état de
la RNT12A et l’inexistence d’ouvrages de franchissement de fleuves et de rivières rendent
difficile la circulation des biens et des personnes dans cette région.
Afin de contribuer au désenclavement des communes avoisinant la RNT12A, nous avons
choisi comme thème de mémoire de fin d’études une :
« Etude d’un pont Mixte bipoutre Acier-béton sur la RNT12A au PK 63+727 dans la Commune
Iabokoho Région Anosy ».
Nous avons partagé le travail en trois grandes parties :
- La première partie concerne la justification du projet et l’argumentation qui a conduit au
choix de la variante
- La deuxième partie est consacrée à l’étude technique de l’ouvrage
- La troisième partie comprend l’étude de mise en œuvre, l’étude financière et les impacts
environnementaux du projet.
1
PARTIE 1 : JUSTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : ETUDE SOCIO-ECONOMIQUE
Le projet profite aux localités desservis par la RNT12A. La zone d’influence directe du
projet est la région d’Anosy. La région Atsimo-Atsinanana est la zone d’influence indirecte du
projet, car elle est aussi desservie par la RNT12A.
La région d’Anosy fait partie de la province de Toliara, elle est délimitée au Nord par les
régions d’Atsimo-Atsinanana et d’Ihorombe, au Sud et à l’Est par l’Océan Indien et à l’Ouest par
les régions D’Androy et Atsimo Andrefana. Elle est constituée de trois districts : Amboasary-
Sud, Betroka et Taolagnaro. Son chef-lieu est la ville de Taolagnaro.
3
Etude socio-économique
I.3.1. Démographie
Le taux d’accroissement naturel de la population est de 2,9 % dans cette région. Il est
donc possible de prévoir l’évolution de la population en appliquant la formule suivante :
N = N ( 1 + t)
Avec :
N0 : Nombre d’habitant pour l’année prise comme référence (2013) ;
Nn : nombre d’habitant pour l’année n ;
t : taux d’accroissement naturel de la population (2,9 %) ;
n : nombres d’années entre l’année de référence et l’année n.
Tableau 3 : Prévision de l’effectif de la population dans la région d’Anosy.
4
Etude socio-économique
L’agriculture et l’élevage sont des activités très répandues de la région Anosy, mais cette
dernière dispose d’autres potentiels économiques tels que : les ressources halieutiques, les
ressources minières et le tourisme.
a) Agriculture
Les principales cultures développées dans la région Anosy sont : la riziculture, les autres
cultures vivrières (manioc et maïs), les cultures de rente (café et sisal) et les cultures temporaires
industrielles (canne à sucre et arachide).
Les cultures vivrières occupent environ 80% de la superficie totale cultivée de la région, les
cultures de rente, 17% et les cultures temporaires industrielles, 3%.
Cultures vivrières
Tableau 4 : Production des produits vivriers, 2005-2009
Cultures de rente
Le café est cultivé au sein de la région, mais exclusivement dans la région de Taolagnaro.
Le sisal est cultivé seulement dans le district d’Amboasary Sud.
5
Etude socio-économique
Café Sisal
Superficie cultivées (ha) 1 610 14 000
Rendement (t/ha) 0,3 1,2
Production (t) 450 à 600 10 000 à 18 000
Source : CREAM, février 2013, Monographie Région Anosy
b) Elevage
Tableau 6 : Elevage par district
c) Pêche
La pêche maritime est la plus pratiquée dans cette zone. S’étalant sur 194 km des côtes,
elle se focalise principalement sur l’exportation de langoustes et de crevettes, mais il existe
d’autres ressources halieutiques jugées inestimables tels que : thons, sardines, crabes,…
On distingue trois types de pêche : la pêche traditionnelle, la pêche artisanale et la pêche
industrielle. C’est la pêche traditionnelle qui est la plus observée dans la région.
La pêche langoustière
Plusieurs sociétés interviennent dans la collecte de langoustes à Taolagnaro, les plus
connus sont Martin pêcheur fondée en 1986 et Mada pêche, fondé en 1999.
Tableau 7 : Production langoustière, 2008-2011
6
Etude socio-économique
La pêche crevettière
La pêche crevettière est combinée avec la pêche au petit poisson. La capture journalière
moyenne de crevette est de 8,7 kg par pêcheur.
d) Ressources minières
La région Anosy possède d’énormes ressources minières, des minerais industriels comme
des pierres fines : ilménite, bauxite, zircon, mica, or, saphir, béryl, grenat, améthyste, cristal,…
Parmi les minéraux à usage industriel, dont les gisements sont déjà bien connus, il y a :
- L’ilménite (oxyde de fer et de titane) à forte teneur en titane ;
- La bauxite de Manantenina (minerais servant à la fabrication de l’aluminium) dont les
réserves sont estimées à 180 millions de tonnes ;
- Le mica phlogopite dont les gisements se trouvent du côté de Ranopiso et d’Ambatoabo,
il est exploité par la SODIMA (Société des Mines d’Ampandrandava) qui produit et
exporte près de 400 tonnes par an, vers le Japon et le Brésil ;
- L’uranothoriante, oxyde de thorium et d’uranium, à l’intérieur de la grande boucle de
Mandrare, du côté de Tranomaro ;
- Le quartz, avec un gisement connu à Tsivory.
Par ailleurs, des gîtes de minerais précieux (or et pierres précieuses) existent à divers endroits de
la région. Le saphir d’Andranondambo est le plus connu, mais d’autres gîtes ont déjà été
identifiés, comme Maromby (saphir, or), Tranomaro (Tourmaline), Esira (Béryl, Alexandrite).
e) Tourisme
La région Anosy est très connue pour ses sites touristiques qui font d’elle une des
principales régions touristiques de Madagascar.
La région se distingue par le nombre et la variété de ses sites touristiques :
- Les sites balnéaires, avec des plages un peu particulières situées aux pieds d’une chaîne
de montagne, notamment : les plages de Libanona, la baie de Lokaro, la baie de Sainte-
Luce, la baie d’Italio, le cap Evatraha ;
7
Etude socio-économique
- Les sites écologiques, notamment ses forêts d’ombre primaires, s’étendant sur la côte Est
depuis Taolagnaro et la forêt sèche du Centre-Nord, le parc national d’Andohaela ;
- Les aires de conservation : la Réserve privée de Berenty, la Réserve de Nahampoana, la
forêt de Mandena, le jardin de Saïdi ;
- Les montagnes comme le pic Saint-Louis à Taolagnaro, les montagnes d’Andohaela ;
- Les sites de promenade comme les cascades de Manantantely ;
- Les sites d’observation de la nature comme la côte dauphinoise pour l’observation du
passage saisonnier des baleines et l’observation de la valse des dauphins;
- Les sites spéciaux comme les eaux thermales de Ranomafana ;
- Les sites historiques comme le Fort Portugais, le tombeau du roi Rabefialy.
Pour les infrastructures et services touristiques, la région compte 36 hôtels, 12 agences de
voyages et 4 établissements de location de bateaux. Le port d’Ehoala lui-même est considéré
comme une infrastructure touristique.
La région Anosy possède d’énormes potentiels économiques qui pourraient être mieux
exploités si l’on disposait d’infrastructures routières suffisants et en bon état.
En effet, le mauvais état des routes et l’absence d’ouvrage de franchissement freinent le
développement de la région. La réalisation du projet contribuera au désenclavement et par
conséquent au développement socio-économique de la région.
8
CHAPITRE II : ETUDES PRELIMINAIRES
Le but de cette étude est de prévoir le TMJA (Trafic Moyen Journalier Annuel) à l’année
de mise en service et pendant la durée de vie du pont pour chaque catégorie de véhicules. Ces
informations seront prises en compte pour la conception de l’ouvrage.
Le tableau suivant donne les résultats de comptages de trafic effectués sur un poste de
comptage à Taolagnaro pour l’année 2015 :
Tableau 9 : Résultats de comptages de trafic effectués sur un poste de comptage à Taolagnaro.
VP PU MB BUS CL CM CC
(%) 2,6 2,0 2,6 2,6 2,0 2,0 2,0
9
Etudes préliminaires
VP PU MB BUS CL CM CC PL Total
(%) 2,6 2,0 2,6 2,6 2,0 2,0 2,0
2015 79 3 43 8 9 1 3 21 146
2020 89 3 49 9 10 1 3 24 166
2030 115 4 64 12 12 1 4 29 212
2040 148 5 82 15 14 2 5 37 272
2050 191 6 106 20 18 2 6 46 349
VP PU MB BUS CL CM CC PL Total
(%) 4,8 4,6 4,8 4,8 4,6 4,6 4,6
2010 25 1 21 14 32 10 37 92 139
2020 40 2 34 22 50 15 58 145 221
2030 65 3 54 36 78 24 92 229 351
2040 104 5 86 58 123 37 144 361 557
2050 166 8 139 92 193 59 226 570 883
TMJA 25 1 21 14 29 9 34 85 132
VP PU MB BUS CL CM CC PL Total
2050 216 7 126 34 47 11 40 131 482
10
Etudes préliminaires
II.1.4. Conclusion
Vu le volume de trafic estimé dans le futur, et la portée du pont qui atteint 140 m, il est
préférable d’opter pour un pont a deux voies.
×
L = × 1+ ; l = L .
L = 13,19 km ; l = 8,20 km
Pente du bassin versant I :
H
I = = 83,37 m/km
L
11
Etudes préliminaires
b) Données pluviométriques
Le tableau suivant nous donne les hauteurs maximales de pluies journalières H(24,T)
pour différentes périodes de retour.
Tableau 14 : Hauteurs maximales de pluies journalières
R : le rayon hydraulique ; R =
12
Etudes préliminaires
Q +Q
(en %)
h (m) P (m) S (m ) 2
R (m) 3
Q (m /s) Q
2,7 134,08 337,77 2,519 781,71 11,71
2,8 134,71 351,12 2,607 831,26 6,12
2,92 135,47 367,22 2,71 892,40 0,78
b) Détermination de la PHEC
La PHEC (Plus Haute Eau Cyclonique) est égale à
PHEC = h + Z
Avec : h : la hauteur naturelle d’eau ;
Z : la surélévation d’eau de la rivière provoquée par les éléments de l’ouvrage et ses
remblais d’accès.
Q V
Z= h
2. g. C . S 2. g
Q : débit d’écoulement (m3/s) ;
g : accélération de la pesanteur (m/s2) ;
C : coefficient de débit ;
S : débouché du pont correspondant au débit Q ;
: coefficient représentant la distribution des vitesses dans la section considérée ;
V : vitesse moyenne à l’amont ;
hf : perte de charge par frottement.
Perte de charge due aux caractéristiques hydrauliques
13
Etudes préliminaires
- Coefficient de contraction Cc
Le coefficient de contraction dépend du rapport b/B et de la contraction m = 1 T T
b : largeur moyenne des culées (b = 10 m)
B : débouché linéaire du pont (Bo = 140 m)
b
= 0,07
B
T =T = K. S. R .
La rivière ne présente qu’un seul lit, par conséquent les coefficients de transfert sont les mêmes
pour la section en amont et au droit du pont.
K = 25 ; S = 367,22 m ; R = 2,71 m
T =T = 17848,09
m=0
Cc = 1.
- Coefficient due aux conditions d’entrées CE
Comme il n’y a pas de mur en aile formant un angle avec l’axe du pont, CE = 1.
- Coefficient C
Il dépend de l’angle que forme le pont avec la perpendiculaire à la ligne d’écoulement.
Avec = 90°, C = 1.
- Coefficient dû à la présence des piles Cp
×
Le coefficient Cp dépend des paramètres et m.
Nombre de piles : n = 1
Diamètre des piles : p = 1,2 m
Débouché linéaire du pont B = 140 m.
×
= 0,0086 ; m = 0 ; d’où Cp = 1 (Abaque en Annexe I.3)
- Coefficient de Froude CF
La valeur du nombre de Froude Fr, permet la lecture de l’abaque pour déterminer CF.
Q
F =
S g. Y
14
Etudes préliminaires
Avec :
SAV : Section d’écoulement à l’aval du pont ;
YAV : La profondeur d’eau moyenne dans cette section aval.
S S 367,22
Y = = =
B B 140
Y = 2,62 m
A. N Q = 885,46 m /s ; S = S = 367,22 m ; g = 9,81 m/s ; Y = 2,62 m.
F = 0,47
D’où CF = 0,996 (abaque en Annexe I.2).
- Coefficient dû à la profondeur relative de l’eau CY
Pour m = 0, CY = 0.
- Coefficient Cx dû à l’excentrement du pont par rapport à écoulement majeur.
Le pont ne sera pas excentré, donc Cx = 1.
- Coefficient Cs dû à la submersion éventuelle du tablier.
Pour éviter la submersion du pont, Cs = 1.
La valeur du coefficient de débit est alors égale à :
C = C .C .C .C .C .C .C .C
C = 0,996
A. N C = 0,996 ; Q = 885,46 m /s ; S = 367,22 m ; g = 9,81 m/s
Q
= 0,298 m
2. g. C . S
Hauteur d’eau correspondant à la pression dynamique.
885.46
= = = 2,41 /
367,22
. = 1,2 ; = 2,41 / ; = 9,81 /
V
= 0,356 m
2. g
Perte de charge due aux frottements
= +
15
Etudes préliminaires
D’où :
Q V
Z= h = 0,298 0,356 + 0,369 = 0,311 m
2. g. C . S 2. g
PHEC = h + Z
Avec h = 2,92 m, PHEC = 3,23 m, on prendra PHEC = 3,25 m.
a) Profondeur d’affouillement
La profondeur d’affouillement H est donné par :
= + +
HN : Profondeur normale d’affouillement ;
HR : Profondeur d’affouillement due à la réduction de section du cours d’eau ;
HL : Profondeur d’affouillement due à la présence des piles.
Profondeur normale d’affouillement HN
Pour un lit à sédiments fins :
,
H = 0,48.
Q = 885,46 m3/s ;
A1 : section mouillée correspondant à Q, A1 = 367,22 m2 ;
Bm : Largeur au miroir du lit mineur correspondant au débit du projet.
B = B + 2mh ; B = 117 m ; m = 3 ; h = 2,92 m.
Bm = 134,52 m.
HN = 2,79 m.
Profondeur d’affouillement due à la réduction de section du cours d’eau.
Il n’y a pas de réduction de section, donc HR = 0.
Profondeur d’affouillement due à la présence des piles.
Elle est donnée par :
= 1,4
16
Etudes préliminaires
D : diamètre de la pile.
D = 1,2 m (On reviendra sur cette valeur lors de l’étude de la pile au chapitre IX)
HL = 1,68 m.
La profondeur d’affouillement H est finalement égal à :
= + + ; HN = 2,79 m ; HR = 0 ; HL = 1,68 m.
= 4,47
V = 0,6 2. g.
V
= ×
0,72. g
Vmax : Vitesse de l’écoulement correspondant au débit Q, Vmax = V ;
: masse volumique de l’eau ;
s : masse volumique de l’enrochement ;
: diamètre de l’enrochement ;
g : accélération de la pesanteur ;
A.N: Vmax = V = 2,41 m/s ; = 1000 kg/m3; s = 2600 kg/m3 ; g =9,81 m/s2
= 0,51 m.
La portée du pont est de 140 m avec une hauteur sous poutre de 5,26 m. Vu la longueur
totale du pont, le choix se fera parmi les propositions suivantes :
- Variante N°I : un pont en béton armé constitué de 7 travées indépendantes de 20 m de
longueur ;
- Variante N°II : un pont en béton précontraint constitué de 4 travées indépendantes de 35
m de longueur ;
- Variante N°III : un pont bipoutre mixte constitué de 2 travées continues de 70 m.
17
Etudes préliminaires
Après avoir défini les trois variantes et énoncés leurs avantages et inconvénients
respectives, on va désormais attribuer une note à chaque d’elles pour chaque critère d’évaluation.
Pour la notation, on choisira parmi les entiers « 3 », « 2 » et « 1 » selon que le critère soit très
avantageux, avantageux ou moins avantageux. La variante dont le total des notes est le plus élevé
sera retenue.
18
Etudes préliminaires
Variantes
Critères
I II III
Débouché hydraulique 1 2 3
Légèreté de la structure 1 1 3
Disponibilité des Matériaux 2 2 1
Esthétique 1 1 2
Temps d'exécution 2 2 3
Technicité des entreprises locales 2 2 1
Entretien 2 2 1
Total 11 12 14
La variante N°III : pont bipoutre mixte obtient la note la plus élevée, c’est la variante retenue.
Morphologie du pont :
19
CHAPITRE III :HYPOTHESES DE CALCUL ET PREDIMENSIONNEMENT
Les calculs seront conformes aux Eurocodes, les règlements suivants seront utilisés :
- Eurocode 0 : Base de calcul des structures ;
- Eurocode 1 : Action sur les structures ;
- Eurocode 2 : Calcul des structures en béton ;
- Eurocode 3 : Calcul des structures en acier ;
- Eurocode 4 : Calcul des structures mixtes acier-béton
- Eurocode 7 : Calcul géotechnique
Classe de C12 C16 C20 C25 C30 C35 C40 C45 C50 C55 C60 C70 C80/ C90
résistance /15 /20 /25 /30 /37 /45 /50 /55 /60 /67 /75 /85 95 /105
( ) 12 16 20 25 30 35 40 45 50 55 60 70 80 90
( ) 1,6 1,9 2,2 2,6 2,9 3,2 3,5 3,8 4,1 4,2 4,4 4,6 4,8 5
, , ( ) 1,1 1,3 1,5 1,8 2 2,2 2,5 2,7 2,9 3 3,1 3,2 3,4 3,5
, , ( ) 2 2,5 2,9 3,3 3,8 4,2 4,6 4,9 5,3 5,5 5,7 6 6,3 6,6
(‰) 2,0 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6
(‰) 3,5 3,1 2,9 2,7 2,6 2,6
(‰) 1,75 1,8 1,9 2 2,2 2,3
(‰) 3,5 3,1 2,9 2,7 2,6 2,6
20
Hypothèses de calcul et prédimensionnement
III.3.1. Béton
Pour le tablier, du béton de classe C35/45 sera utilisé. Pour les éléments de
l’infrastructure et des fondations, le béton sera de classe C25/30. Rappelons que la région Anosy
présente un climat tropical humide dans la zone d’emplacement du projet. Les classes
d’exposition XC (risque de corrosion induite par carbonatation) correspondent aux conditions
environnementales du site. Le tableau ci-dessous précise les classes d’expositions ainsi que la
description de l’environnement pour chaque élément du pont.
Tableau 19 : Classes d’expositions
Le choix des aciers dépend de la nature des sollicitations, de l’épaisseur des pièces
constituant la structure et de la température de service de l’ouvrage.
Généralement pour les ponts mixtes, on utilise, des aciers de nuance S355 qui possèdent les
caractéristiques ci-après :
- Poids volumique : 77,0 kN/m3 ;
- Module d’élasticité : E = 210 000 MPa ;
- Coefficient de Poisson : v = 0,3 ;
21
Hypothèses de calcul et prédimensionnement
Nous utilisons des armatures à haute adhérence qui possèdent les caractéristiques suivantes :
- Limite d’élasticité : = 500 ;
III.3.4. Connecteurs
Les connecteurs sont des goujons 22 mm réalisés à partir d’un acier de nuance S235
J2G3 dont la résistance caractéristique à la rupture vaut f = 450 MPa.
III.4. PREDIMENSIONNEMENT
La charpente métallique est constituée de deux poutres principales en Profilé Reconstitué Soudé
(PRS), de raidisseurs verticaux et d’entretoises.
22
Hypothèses de calcul et prédimensionnement
a) Poutre métallique
La poutre métallique sera divisée en 4 tronçons, chaque tronçon aura ses propres
dimensions pour tenir compte de la variation des sollicitations le long de la poutre.
Hauteur des poutres
Généralement, pour les poutres continues à âmes pleines on a :
L L
; 2,80 3,50
25 20
Prenons = 2,80 .
Largeur des semelles inférieures
Cette largeur notée , constante le long de la poutre est donnée par la formule suivante :
- En travée : t = t = 40 mm
Epaisseur des âmes
- Sur appui : forfaitairement, elle est comprise entre 25 et 28 mm, soit t = 28 mm
- En travée : l’épaisseur des âmes ne doit pas être inférieure à 16 mm, soit t = 18 mm
23
Hypothèses de calcul et prédimensionnement
24
Hypothèses de calcul et prédimensionnement
b) Raidisseurs verticaux
Les âmes sont raidies verticalement par des tés situés au droit des entretoises.
En travée, les raidisseurs verticaux se placent sur la face intérieure des âmes, ils sont constitués
d’une âme de dimensions 350 × 20 et d’une semelle de dimensions 300 × 30 .
Sur appui, les montants verticaux en tés sont doublés, la face intérieure et extérieure des âmes de
la poutre seront munis de raidisseurs constitués, d’une âme de 350 × 20 et d’une semelle
de 350 × 30 .
c) Entretoises
En raison de l’entraxe assez faible des poutres, au lieu de pièce de pont, le choix s’est
porté sur des entretoises. Les entretoises sont généralement espacées de 6 à 8 m, ils sont
constitués d’IPE ou HEA de 400 à 700 mm de hauteur en zone courante et de PRS de
dimensions plus grande sur appui. Pour ce présent mémoire, les entretoises seront espacés de 8
m, on aura des IPE600 en travée et des PRS sur chaque appui.
25
Hypothèses de calcul et prédimensionnement
III.4.2. Dalle
L’épaisseur de la dalle varie suivant la coupe transversale du pont. Pour le calcul, la dalle
sera modélisée, par conséquent on retiendra pour le calcul une seule valeur d’épaisseur.
Rappelons que l’entraxe des poutres est égale à L = 5 m et la longueur d’encorbellement
est de 2 m.
a) e : Epaisseur à mi portée de la dalle
L
e = 0,12 +
50
e = 24 cm
b) e : Epaisseur au droit des poutres principales
(B L )
e 0,13 +
26
e = 28 cm
c) L’épaisseur de l’extrémité de la dalle en console est pris égale à 22 cm.
d) e : Epaisseur de la dalle de calcul
L (B L )
e = 0,5 0,12 + + 0,13 +
50 26
e = 25 cm
III.4.3. Chaussée
III.4.4. Trottoir
26
Hypothèses de calcul et prédimensionnement
De plus sur le trottoir, une barrière BN4 (parapet) reposant sur une longrine de 0,2 m x 0,5 m est
placée.
III.5. ACTIONS
Les charges d’exploitation sont modélisées par le modèle de charge LM1 (Load Model
1), couvrant la plupart des effets du trafic des camions et des voitures, par le modèle de charge
LM2 (Load Model 2), couvrant les effets dynamiques du trafic normal sur les éléments courts
structuraux et par le convoi FLM3 qui est utilisé pour les vérifications à la fatigue.
a) Le modèle LM1
La chaussée est divisée en voies conventionnelle de 3 mètres de large et le reste
constituera l’aire résiduelle. Les valeurs caractéristiques des charges routières sont pondérées par
des coefficients dépendant de la classe de trafic à adopter. Le modèle LM1, qui est le système
principal de chargement, est composé :
- De charges concentrées à double essieu (tandem TS), chaque essieu ayant pour poids :
Q ;
- De charges uniformément répartie UDL (Uniformly Distributed Load), avec la densité de
poids au mètre carré égale à .
Les charges UDL sont à appliquer uniquement sur les parties défavorables de la surface
d’influence longitudinalement et transversalement.
27
Hypothèses de calcul et prédimensionnement
5,4 <6 2 0
2
6 3 3
3
Note : désigne la partie entière de
Coefficients de pondération
L’Eurocode définit trois classes de chargement en fonction du trafic régnant sur le pont. Selon la
classe de trafic à considérer, les valeurs des charges routières sont pondérées par les coefficients
données par le tableau 24.
28
Hypothèses de calcul et prédimensionnement
b) Le modèle LM2
Le modèle LM2 est composée d’une charge d’essieu unique , majoration
dynamique comprise, la charge est appliquée à des surfaces spécifiques de contact. Comme il n’y
a pas de spécification particulière, nous allons prendre égal à .
= 0,9 400 = 360
Il est recommandé d’appliquer ce modèle en un point quelconque de la chaussée pour les
vérifications locales.
29
Hypothèses de calcul et prédimensionnement
On entend par retrait du béton, une déformation imposée dans la section de béton comprimé
qui a trois origines physiques possibles :
- Le retrait thermique : il s’effectue à court terme et traduit la différence de température
existant au moment de durcissement entre le béton et la charpente métallique déjà en
place.
- Le retrait endogène : il s’effectue à court terme, juste après la mise en œuvre du
béton, et traduit la poursuite de l’hydratation du ciment après la prise. Celle-ci entraine
une diminution du volume initialement mis en œuvre.
- Le retrait de dessiccation : il s’effectue sur le long terme, pendant la vie de l’ouvrage
et traduit une évaporation progressive de l’eau contenue dans le béton.
Seules les déformations de retrait endogènes et de dessiccation seront prises en compte
dans cette étude dont les vérifications se feront au temps infini. Les vérifications pour les phases
transitoires ne seront pas traitées.
a) Retrait endogène
Le retrait endogène au temps infini est donné par :
( ) = 2,5. ( 10). 10 = 6,25. 10
30
Hypothèses de calcul et prédimensionnement
b) Retrait de dessiccation
Le retrait de dessiccation au temps infini est donné par :
( )= . ,
= 1,55 = 0,7564
100
RH : humidité relative du projet estimé à 80%
= 10 : Valeur de référence de la résistance à la compression ;
= 43 Valeur moyenne de la résistance en compression sur cylindre à 28 jours ;
et sont des coefficients qui traduisent la rapidité de prise de ciment :
Pour un ciment à prise normale : = 4 et = 0.12
, = 2,53. 10
.
Soit = : le rayon moyen où et u sont respectivement la section du béton et le
Tableau 26 : Valeurs de
.
= ( )
100 1,00
200 0,85
300 0,75
500 0,70
= 0,7
( )= . ,
( ) = 1,77. 10
31
Hypothèses de calcul et prédimensionnement
a) Fluage du béton
L’effet du fluage du béton n’est considéré que pour les charges ayant une longue durée
d’application. Cet effet est pris en compte par une diminution de la section résistante du béton,
c’est-à-dire une augmentation du coefficient d’équivalence.
= = 6,1625
= . [1 + . ( , )]
: paramètre dépendant du type de charge appliquée :
- Charge permanente (poids propre de la dalle et superstructure) : = 1,1 ;
- Retrait du béton : = 0,55
( , ) : est la fonction de fluage
32
Hypothèses de calcul et prédimensionnement
,
( , )= . = lorsque t tend vers l’infini.
100 . 16,8 1
( , )= = 1+ . . . ,
0,10. 0,1 +
= 464
= 43
, ,
= = 0,866 ; = = 0,960
est l’âge moyen du béton en jours lorsque le cas de charge considéré est appliqué sur la
structure (Annexe X) ;
- Pour le poids propre de la dalle (bétonnage), = 21 , cette valeur correspond à la
moyenne des âges de chaque plot de dalle à la fin du bétonnage ;
- Pour le poids propre de la superstructure, = 72,5
Le tableau suivant récapitule les valeurs de calcul intermédiaires de la fonction de fluage, ainsi
que les valeurs des coefficients d’équivalence utilisées pour le calcul de ce pont :
Tableau 27 : Coefficients d’équivalence acier-béton pour les charges de longue durée
Chargement ( , )
Bétonnage 1,1 21 1,55 16,68
Superstructure 1,1 72,5 1,23 14,47
Retrait 0,55 1 2,74 15,43
III.6.1. Notations
33
Hypothèses de calcul et prédimensionnement
, , + (1,00 0) + (UDL + TS + q )
, , + (1,00 0)
34
PARTIE 2 : ETUDES TECHNIQUES DE L’OUVRAGE
CHAPITRE IV : ETUDE DE LA DALLE
Nous allons étudier dans ce présent chapitre la flexion transversale de la dalle pour la
détermination des armatures transversales.
La dalle présente une partie en console le long de la poutre et une dalle centrale encastrée
partiellement sur les appuis, celle-ci est portée dans un seul sens ( = = 0,064 0,4 ).
Le moment dû aux charges permanentes par mètre linéaire de la dalle est égal à :
36
Etude de la dalle
37
Etude de la dalle
u = 40 + 2 × épaisseur du revêtement = 40 + 2 6
u = 52 cm
On considère le cas de chargement suivant :
=
2
Avec : TSi , valeur d’un essieu du tandem dans la voie numéro i (Tableau 25).
270
= = = 135
2 2
160
= = = 80
2 2
c) Combinaisons d’actions
En tenant compte de l’encastrement partiel, on obtient les moments suivants :
Moment au milieu de la dalle centrale
= 138,34
= 0,8 ×
= 102,47
Moment aux appuis
= 86,46
38
Etude de la dalle
= 0,5 ×
= 64,05
39
Etude de la dalle
Surcharge TS
En adoptant une ligne de rupture à 45°, nous obtenons la configuration suivante :
= 135
= 41,67
40
Etude de la dalle
c) Combinaisons d’actions
= 1,35 × ( + + + )
= 106,23 /
= + + +
= 78,69 /
La résultante des forces permanentes de gauche est calculée selon le tableau ci-dessous :
Tableau 31 : Calcul des forces permanentes de gauche
= ( / ) 22,05
41
Etude de la dalle
Les réactions au niveau des appuis dus aux surcharges sont calculées au Chapitre III à partir de la
ligne d’influence transversale, on retient les valeurs suivantes :
= 19,26 ; = 6,5 ; = 291
D’où l’effort tranchant dû aux surcharges pour un mètre linéaire de dalle:
= 12,96
2× 2×
=
= 96,30
= 1,5
c) Combinaisons d’actions
= 1,35 × + 1,35 × ( )
= 175,34
+( )
= 129,88
42
Etude de la dalle
a) Sollicitations
= 0,138 ;
= 0,102 .
b) Enrobage nominal
L’enrobage nominal est la somme d’un enrobage minimal et d’une marge pour
tolérance d’exécution . Pour la face inférieure de la dalle dont la classe d’exposition est
XC4, = 30 . La valeur recommandée pour est égale à 10 mm.
Par conséquent :
= 40
c) Section de calcul
d = 0,21 m
d) Caractéristiques des matériaux
Béton
= 0,8
= 35 < 50
=1
43
Etude de la dalle
35
= . . = 1.0,85. = 19,83
1,5
= 0,85 pour les ponts)
a) Sollicitations
= 0,106
= 0,079
b) Enrobage nominal
Pour une classe d’exposition XC3, = 25 .
= 25 + 10
= 35
c) Section de calcul
= 0,215
d) Caractéristiques des matériaux
Les matériaux ont les mêmes caractéristiques sur toute la dalle :
Béton : = 19,83 et = 3,2 ;
Acier : = 435 et = 400
45
Etude de la dalle
+ ( + ) ( )=0
2
Le moment d’inertie est égal à :
= + ( ) + ( )
3
46
Etude de la dalle
= = 298,33
= 15,83
= 15,83 < = 21 ( é é)
Vérification des armatures ( = 15)
L’axe neutre est obtenu par l’équation suivante :
0,5 + 0,02356 0,0048 = 0
= 0,0775
Le moment d’inertie est égal = 0,00054
= = 146,2
= 279,58
= 279,58 < = 400 ( é é)
47
Etude de la dalle
Au niveau des appuis, l’effort tranchant maximal sollicitant la dalle est égal à :
= 175,34 .
Il n’est pas nécessaire d’ajouter des armatures d’effort tranchant si :
< ,
(100 ) /
, = + , ; 0,34. /
=1 ; = 0,205 ;
=1+ = 1,988 ;
= 15,71 ; = = 0,77 % ;
(Dans notre cas, correspond aux armatures transversales en nappe supérieure au niveau des
poutres)
= =0 =0;
,
, = = 0,12 ;
, . . (100. . ) = 0,714 ;
(0,34. )/ = 1,341
Finalement, , = (0,34. )/
, = 0,275
= 0,175 < , = 0,275
Il n’est donc pas nécessaire d’ajouter des armatures d’effort tranchant dans la dalle.
48
Etude de la dalle
a) Contour de référence
La diffusion des efforts dans le béton a pour effet de répartir les effets des charges. Afin de tenir
compte de cet effet, l’Eurocode définit les contours de référence suivants :
=
2
= 0,19
En considérant les dimensions de la surface d’impact (0,35 × 0,60 ) du modèle de charge
LM2 et l’épaisseur du revêtement = 0,06 ), on obtient le périmètre :
= 2 × (0,35 + 0,60 + 4 )+4
= 4,77
Avec :
: facteur qui traduit l’excentrement de la charge, égal à 1 pour une charge centrée.
180
= 1×
4,77 × 0,19
= 198,7
49
Etude de la dalle
, = , . (100. . ) + ; 0,035. . +
200
=1+ = 2,03
,
= 1,85 1,85
2
= 0,12
0,15
, = = 0,10
, . (100. . ) = 0,64
0,035. . = 0,597
, = 0,418
= 0,199 < , = 0,418
La résistance au poinçonnement est vérifiée.
50
Etude de la dalle
51
CHAPITRE V : JUSTIFICATION DES SECTIONS MIXTES
c) Superstructures
Pour les superstructures, nous avons :
- La couche de roulement ( = 24 / ),
- L’étanchéité ( = 22 / );
- Les trottoirs ( = 25 / );
- La longrine pour la barrière BN4 ( = 25 / );
- La barrière BN4 avec un poids de 0,65 kN au mètre linéaire.
Il est nécessaire de pondérer la valeur nominale de la couche d’échantéité de ± 20% et de
l’enrobé de +40% / 20% pour tenir compte d’un rechargement de la chaussée.
52
Justification des sections mixtes
Le tableau suivant donne les valeurs des charges obtenues pour une seule poutre par mètre
linéaire.
Tableau 33 : Evaluation des charges de la superstructure
Caractéristiques Pondérations
Désignations Largeur (m) Epaisseur Max Min
(m) ( / ) ( / ) ( / )
Chape d'étanchéité 3,50 0,02 1,2 0,8 1,54 1,848 1,232
Couche de roulement 3,50 0,04 1,4 0,8 3,36 4,704 2,688
Trottoir 1,00 0,20 1,0 1,0 5,00 5,00 5,00
Longrine pour BN4 0,50 0,20 1,0 1,0 2,50 2,50 2,50
Barrière BN4 1,0 1,0 0,65 0,65 0,65
TOTAL 13,05 14,702 12,07
Chaque essieu du tandem TS doit être centré dans sa voie de circulation pour la flexion
longitudinale, la figure 26 indique leurs dispositions.
= 6,3 × 3 = 18,9 l
= 2,5 × 3 = 7,5
=5
54
Justification des sections mixtes
La poutre principale est une poutre continue constituée de deux travées de sections
variables reposant sur trois appuis simples. La méthode des foyers est utilisée pour la
détermination des lignes d’influence.
Pour une charge unité P = 1 se trouvant sur la travée de longueur L, on a :
1 + 1 +
= ;
1 1
1 1
Avec :
Moment aux appuis ( 1) et i ;
les rapports focaux de gauche ;
: les rapports focaux de droite ;
Rotations aux extrémités de la travée ;
, Coefficients de souplesse de la travée ;
Nous avons les formules suivantes pour ces différents paramètres :
= ; = ; =
= ; =
+ +
( ) ; = ( ) ;
55
Justification des sections mixtes
( ) : Moment calculé pour la section d’abscisse si la travée était une poutre isostatique sur
appui simple :
1 <
( )=
1 >
( )= ( )+ +
( )= ( )+
( )
Avec ( )=
Travée 1 ( ) Travée 2 ( )
1
( ) 6,21. 10 4,04. 10
1
( ) 2,73. 10 2,73. 10
1
( ) 4,04. 10 6,21. 10
Travée 1 ( ) Travée 2 ( )
0 0,339
0,339 0
56
Justification des sections mixtes
-2
2 LI M x = 15 m
M(x, )
10
12
-2
2
LI M x = 30 m
4
M(x, )
10
12
14
57
Justification des sections mixtes
-8
-6
-4
LI M x = 70 m
M(x, )
-2
0,8
0,6
0,4
V(x, )
0,2
LI V x= 15 m
0
-0,2
-0,4
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140
Abscisse (en m) de la charge unitaire P
58
Justification des sections mixtes
0,8
0,6
0,4
0,2
V(x, )
0
LI V x= 30 m
-0,2
-0,4
-0,6
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140
Abscisse (en m) de la charge unitaire P
Sur appui
0,4
0,2
-0,2
V(x, )
-0,4
-0,6 LI V x= 70 m
-0,8
-1
-1,2
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140
Abscisse (en m) de la charge unitaire P
Les sollicitations provoquées par une charge ponctuelle sur une section
d’abscisse x sont obtenues en multipliant la valeur de la charge P par la côte de la ligne
d’influence correspondant au droit de la charge.
= × ô ( , )
= × ô ( , )
59
Justification des sections mixtes
= × ( , )
= × ( , )
Suite à l’analyse des lignes d’influences, les sections à étudier pour la justification de la poutre
principale sont :
- La section sur appui ( 1) : c’est là où les moments fléchissant et l’effort tranchant sont les
plus élevés ;
- La section ( 2) se trouvant à 30 m de l’appui qui présente le moment fléchissant
maximal en travée.
Nous avons les combinaisons de charges suivantes :
1,35 , + (1,00 0) + 1,35( + + )
, + (1,00 0) + ( + + )
60
Justification des sections mixtes
37,76
) 22,36
Combinaison d’actions :
= 1,35 × ( 37,761) + 1,35 × ( 22,36)
81,16
37,761 22,36
60,12
61
Justification des sections mixtes
2,49
) = 1,69
Combinaison d’actions :
= 1,35 × ( 2,49) + 1,35 × ( 1,69)
5,65
2,49 1,69
4,18
62
Justification des sections mixtes
= 15,47
Disposition des surcharges
) = 18,624
= [ ( )]
= = 13 600
= 2,4 × 10
63
Justification des sections mixtes
La moitié de l’aire totale du béton sera considéré pour une poutre, soit :
0,25 × 9
= = 1,125
2
= 13 600 × 2,4 × 10 × 1,125
= 3,672
Le moment est égal à
: distance entre le centre de gravité de la section mixte et le centre de gravité de la dalle.
= 0,956
= 3,672 × 0,956
= 3,51
Combinaisons d’actions :
= 1,35 × 15,471 + 1 × 3,51 + 1,35 × 18,624
= 49,54
= 15,471 + 1 × 3,51 + 18,624
= 37,60
0,173
64
Justification des sections mixtes
0,609
Combinaisons d’actions :
= 1,35 × ( 0,173) + 1,35 × ( 0,609)
1,06
0,173 0,609
0,782
Récapitulation des résultats :
Tableau 36 : Sollicitations de calcul pour les sections d’études
Au niveau de la section ( 1), la dalle en béton est tendue sur toute sa hauteur, on néglige
sa participation dans la section mixte qui est constituée de la poutre métallique et des armatures
longitudinales (géométrie de la section sur la figure 36)
65
Justification des sections mixtes
Les contraintes dans la section mixte sont déterminées par les formules suivantes :
)
Contrainte de traction dans l’armature : =
)
Contrainte dans la semelle supérieure : =
)
Contrainte de compression dans la semelle inférieure du profilé : =
66
Justification des sections mixtes
Avec :
: Le moment d’inertie homogénéisé de la section mixte
= + )
: Distance entre le centre de gravité de la section mixte et le centre de gravité de la section de la
charpente métallique seule
( ) )
: Distance séparant la face supérieure de la semelle supérieure au centre de gravité du
profilé.
: Respectivement l’aire et la côte de la nappe d’armature supérieure ;
: Respectivement l’aire et la côte de la nappe d’armature inférieure.
= = 15,47 × 4,5 ( 16 13 )
= = 69,615
Les armatures longitudinales sont placées à l’intérieur des armatures transversales, en tenant
compte de l’enrobage et des diamètres des armatures, on a :
= 0,25 (0,035 + 0,020 + 0,008)
= 0,187
= 0,04 + 0,020 + 0,008
= 0,068
: Aire du profilé métallique ;
: Hauteur de la poutre métallique égale à 2,8 m ;
Moment d’inertie de la poutre métallique.
67
Justification des sections mixtes
68
Justification des sections mixtes
a) Semelle supérieure
La semelle supérieure est tendue, il n’y a pas de risque de voilement, elle est donc de classe 1.
b) Semelle inférieure
La semelle inférieure est comprimée. Elle est de classe 1 si :
9
2
235 235
= = = 0,864 ; 9 = 7,77
315
1000 28
= = 4,86 9 = 7,77
2 2 × 100
La semelle inférieure est donc de classe 1.
c) Ame
L’âme est tendue en partie haute et comprimée en partie basse. On cherche la position de l’axe
neutre plastique (ANP) pour déterminer la classe de l’âme.
Résistance plastique des armatures
.
=
2 × 69,615. 10 × 500
= = 6,05
1,15
Résistance de la semelle supérieure de la charpente
= .
315
= 900 × 100. 10 × = 28,35
1,00
69
Justification des sections mixtes
. .
345
= 2600 × 28. 10 × = 25,12
1,00
Résistance plastique de la semelle inférieure de la charpente
= .
315
= 1000 × 100. 10 . = 31,50
1,00
+ < +
+ + >
D’après ces inégalités, l’axe neutre plastique (ANP) se trouve dans l’âme à une certaine distance
x de la soudure entre l’âme et la semelle supérieure :
+ ( + ) 25,12 + 31,50 (6,05 + 28,35)
= = = 1,15
2. . 2 × 0,028 × 345
Comme > 0,5 , l’élancement limite entre la classe 2 et de la classe 3 est donné par :
235 235
= = = 0,825
345
456
= 92,86 > = 59,93
13 1
Donc, l’âme est de classe 3 ou 4, on raisonne maintenant sur le diagramme élastique des
contraintes ELU (figure 38) :
265
= 0,96 > 1
276
D’où l’élancement limite entre la classe 3 et la classe 4.
42
= 92,86 < = 98,14
0,67 + 0,33
Ainsi, l’âme est de classe 3.
d) Conclusion
La section est de classe 3 et est justifiée par une analyse élastique.
70
Justification des sections mixtes
On vérifie successivement :
= 265 = 315 ( é é) ;
= 276 = 315 ( é é) ;
Dans notre cas, l’âme est raidie par des raidisseurs verticaux intermédiaires, d’où :
= 5,34 + 4
2,60
= 5,34 + 4 = 5,76
8
= 92,86
31 31
= × 0,814 5,76 = 50,46
1,2
31
>
. .
, , =
3
1,2 × 345 × 2,60 × 0,028
, , = = 17,40
3×1
1,2 × 345
, = , + , = 2,60 × 0,028 = 15,82
3 1,1 3
71
Justification des sections mixtes
345
= = = 1,253 > 1,08
3 126,80 3
1,37 1,37
= = = 0,701
0,7 + (0,7 + 1,253)
0,701 × 345 × 2,6 × 0,028
, =
3 × 1,1
, = 9,24
, : Moment résistant des semelles seules qui se calcule en négligeant l’âme de la poutre
métallique.
+ = 6,05 + 28,35 = 34,40 = 31,50
L’ANP se trouve dans la semelle supérieure à une distance x de sa fibre extrême supérieure :
. . .
=
2. .
0,9 × 0,1 × 315 (6,05 31,5) × 1
= = 0,095
2 × 0,9 × 315
72
Justification des sections mixtes
ANP
Figure 39 : Calcul de ( 1)
+ 1 1,0
73
Justification des sections mixtes
ANP
+
Figure 40 : Calcul de ( 1)
= 106,15
5,65
= = = 0,61
9,24
81,16
= = = 0,76
106,15
+ 1 = 0,77 1,0
74
Justification des sections mixtes
Données de calcul
Les trois termes de souplesse suivante sont liés aux sections réduites d’effort tranchant de
l’entretoise et des montants verticaux :
= = 0,00162
= = 0,0125
= = 0,00162
= = 0,00195
Flexibilité de l’entretoise :
= = 0,02150
2
= = 0,02150
2
= = 0,08599
2
76
Justification des sections mixtes
Extensibilité de l’entretoise :
= = 0,00065 /
2
Flexibilité de la partie supérieure d’un montant :
= = 0,00195 /
3
Les déplacements et sont donnés par les formules suivantes :
1
= + + + + +
3
= 0,0402 /
= + + +
+ + +
= 0,0088 /
La rigidité du cadre s’obtient alors par :
1 1
= ; = (24,90 ; 113,51)
= 24,90 /
: Distance entre les centres de gravité des deux semelles (métallique et mixte) de la poutre.
= 2,70 ; = 81,16
81,16
=
2,70
= 30,06
c) Vérification au déversement
La méthode simplifiée sera utilisée car elle est plus sécuritaire par rapport à la méthode générale.
Il faut vérifier que :
1,0
,
77
Justification des sections mixtes
Données :
= 1,1 ;
= 70 ; =8 ; = 28 ; = 1000 ; = 100 ;
= 315 = 100 ;
= 24,90 / ;
, = 2600 1150 = 1450 (Hauteur d’âme comprimée)
= 210000
On calcule successivement :
= = 3,11
= = 0,00833
12
= = 42703
2
= = 41,88
= = 3,525
= = 147,60
A partir de la charge critique, on calcule l’élancement réduit :
,
Avec = + = 0,144
D’où = 0,493
On utilise la courbe de flambement d :
= 0,76
1
= 1+ 0,2 + = 0,73
2
1
= = 0,79 1
+
78
Justification des sections mixtes
= = 32,58
= 0,92 1
Le béton est comprimé sur toute la hauteur de la dalle et elle participe à la résistance de la
section mixte.
= 49,54
1,06
La figure 44 montre la géométrie de la section ( 2)
79
Justification des sections mixtes
( ) = 18,624 ( ).
On fait le cumul des contraintes selon les combinaisons de charges à l’ELU en appliquant le
principe de superposition.
- Contrainte de compression sur la face supérieure de la dalle :
.
.
- Contrainte de compression dans la semelle supérieure :
)
=
80
Justification des sections mixtes
) +
12 2
: Aire de la section mixte homogénéisée
+
=
+
Aire du profilé ;
Position du centre de gravité du profilé par rapport à la face supérieure de la semelle
supérieure ;
Hauteur de la dalle en béton armé ;
Coefficient d’équivalence.
81
Justification des sections mixtes
| | = 12,86 = 23,33 ( é é) ;
= 126,52 = 345 ( é é) ;
= 334,60 = 345 ( é é)
Pour le béton et les éléments de la charpente métallique, les contraintes sont justifiées à l’ELU.
a) Semelle inférieure
La semelle inférieure est tendue, il n’y a pas de risque de voilement, elle est donc de classe 1.
b) Semelle supérieure
La semelle supérieure mixte est connectée, donc de classe 1.
82
Justification des sections mixtes
c) Ame
Pour déterminer la classe de l’âme, on cherche la position de l’axe neutre plastique (ANP).
Résistance plastique du béton comprimé :
0,85. 0,85 × 35
= = 1,125 ×
1,5
= 22,31
Résistance plastique de la semelle supérieure de la charpente :
345
= . = 0,036 ×
1
= 12,42
Résistance plastique de l’âme :
345
. . = 2,72 × 0,018 ×
1
= 16,89
Résistance plastique de la semelle inférieure de la charpente :
345
= . = 0,04 ×
1
= 13,80
Comme on a + + et + + , on en déduit que l’ANP est situé
dans la semelle supérieure à une distance de la fibre extrême supérieure de cette semelle.
+ + 12,42 + 16,89 + 13,80 22,31
= =
2 . 2 × 0,9 × 345
= 0,033
Comme l’ANP (Axe neutre plastique) est situé dans la semelle supérieure, l’âme est entièrement
tendue et est donc de classe 1.
d) Conclusion
La section mixte ( 2) est de classe 1 et elle est justifiée par une analyse plastique.
83
Justification des sections mixtes
0,85
+
ANP
+
Figure 46 : Calcul de ( 2)
= 64,70
= 49,54 = 64,70
La section ( 1) est justifiée en flexion.
L’âme de la poutre principale est raidie, le voilement par cisaillement doit être vérifié si :
31
>
2,72
= 5,34 + 4 = 5,34 + 4 = 5,80
8
235 235
= = = 0,825
345
31 31
= × 0,825 × 5,80 = 51,36
1,2
2,72
= = 151,11
0,018
31
= 151,11 > = 51,36
84
Justification des sections mixtes
Par conséquent l’âme doit être vérifiée vis-à-vis du voilement par cisaillement.
En négligeant la contribution des semelles, la résistance maximum à l’effort tranchant s’obtient
par :
= min( , ; , , )
1,2 × 345
, , = . = 2,72 × 0,018
3 1 3
, , = 11,70
, = ;
3 3
On calcule successivement :
= 5,80
× 210000 × 0,018
= =
12(1 12(1 0,3 )2,72
= 8,312
= = 48,21
345
= =
3 48,21 × 3
, = ; = min(4,44 ; 10,64)
3 3
, = 4,44
= min , ; , , = (4,44 ; 11,70)
= 4,44
= 1,06 < = 4,44
La section est justifiée sous effort tranchant.
85
CHAPITRE VI : JUSTIFICATION DE LA CHARPENTE METALLIQUE A LA
FATIGUE ET CALCUL DES CONNECTEURS
Le modèle de charge FLM3 permet de calculer les sollicitations de fatigue. Il s’agit d’un
modèle à véhicule unique composé de 4 essieux (120 kN par essieu) centré sur la voie lente.
Dans notre cas, le nombre et la position des voies lentes ne sont pas spécifiés, les deux voies de
circulation définies précédemment seront considérées comme des voies lentes.
Pour avoir l’effet défavorable sur la poutre n°1, le convoi sera placé au centre de la voie n°1.
86
Justification de la charpente métallique à la fatigue
On adopte la disposition de la figure suivante (le convoi est centré dans la voie n°1) :
a) Coefficient
Le facteur prend en compte les effets de l’endommagement dû au volume de trafic en
fonction de la longueur L de la ligne d’influence de la sollicitation considérée. Pour une section
situé en travée, cette longueur L est égale à la longueur d’une travée, au niveau de l’appui
intermédiaire, elle est égale à la moyenne des portés des deux travées adjacentes. Comme les
deux travées du pont ont une portée de 70 , on aura toujours = 70 .
En travée :
10
= 2,55 0,7 × = 1,95
70
Sur appui :
30
= 1,7 + 0,5 × = 2,10
50
b) Coefficient
Le coefficient prend en compte la composition du trafic :
87
Justification de la charpente métallique à la fatigue
Nombre de camions prévus par an et par voie lente. Pour une route à faible taux de
circulation de camions, = 0,125 × 10 , on retiendra cette valeur qui est déjà très élevé par
rapport aux estimations faites durant l’étude de trafic.
Poids moyen des camions circulant sur la voie lente = 445 ;
Poids référence qui est celui du convoi de fatigue = 480 ;
Nombre référence de camions circulant par an sur la voie lente = 0,5 × 10 ;
445 0,125 × 10
=
480 0,5 × 10
= 0,70
c) Coefficient
Le coefficient est fonction de la durée de vie souhaitée de l’ouvrage. Pour une durée de vie
de 100 ans, = 1.
d) Coefficient
Le coefficient prend en compte les effets du trafic lourd sur les autres voies lentes, pour deux
voies lentes, on a :
= 1+
1
=
2
Excentricité de la charge FLM3 par rapport à l’axe de l’ouvrage (-2m et 1m dans notre cas)
Entraxe des poutres qui est égal à 5 m.
1 ( 2) 1 (1)
= = 0,9 = = 0,3
2 5 2 5
En supposant qu’on aura le même nombre et le même type de camion sur chaque voie, on
prendra = =
Finalement :
0,3
= 1+ =1
0,9
e) Coefficient limite
Le coefficient de dommage équivalent doit rester inférieur à une valeur maximale
En travée :
=2
88
Justification de la charpente métallique à la fatigue
Sur appui :
30
= 1,80 + 0,9 × ( = 70 )
50
= 2,52
D’où les valeurs des coefficients de dommage équivalent :
En travée
= = 1,95 × 0,70 × 1 × 1
= 1,365 < =2
Sur appui
= = 2,10 × 0,70 × 1 × 1
89
Justification de la charpente métallique à la fatigue
Abscisse x (en m)
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140
-5
-4
-3
-2
-1
Moments (MNm)
MFLM3max
0
MFLM3min
1
90
Justification de la charpente métallique à la fatigue
Abscisse x (en m)
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140
-45
-40
-35
-30
-25
Moments (MNm)
-20
MEdmin
-15
MEdmax
-10
-5
0
5
10
15
20
25
Abscisse x (en m)
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140
-45
-40
-35
-30
-25
Moments (MNm)
-20
MEdmin
-15
MEdmax
-10
-5
0
5
10
15
20
25
91
Justification de la charpente métallique à la fatigue
Ces graphiques nous montrent que la différence entre les moments sous combinaison de
base et FLM3 sont plus importantes en milieu de travée où les amplitudes de contraintes sont
généralement plus élevées.
b) Calcul des contraintes
Pour le calcul de l’amplitude de contraintes , 3 cas sont à envisager :
1er cas
, , , , induisent des contraintes de traction dans la dalle, l’amplitude de
contraintes s’écrit :
Module de flexion de la section mixte non fissurée calculé avec un coefficient d’équivalence
= , + , . .
92
Justification de la charpente métallique à la fatigue
Calculées à partir des moments sous combinaison de base et charge de fatigue FLM3, les
valeurs maximales d’amplitude de contrainte sont données par les graphes n°10 et n°11.
25
20
Amplitude (MPa)
15
Face supérieure
10
Face inférieure
5
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100110120130140
Abscisse x (m)
50
45
40
Amplitude (MPa)
35
30
25
Face supérieure
20
15 Face inférieure
10
5
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100110120130140
Abscisse x (m)
Les amplitudes de contraintes sont très élevées pour la semelle inférieure en particulier
dans la zone comprise entre les abscisses 30 m et 40 m (100 et 110 m dans la deuxième travée).
Comme les valeurs de sont pratiquement les mêmes dans cette zone, les exemples de
vérifications à la fatigue se feront pour la section d’abscisse = 40 car c’est là où l’on
rencontre le plus de détail (raboutage des semelles due à leurs variations d’épaisseur, soudure des
montants verticaux qui tous les 8 m)
93
Justification de la charpente métallique à la fatigue
A une catégorie de détail correspond une courbe de résistance à la fatigue. Les courbes
sont référencées par la valeur de qui correspond à la résistance à la fatigue d’un assemblage
vis-à-vis d’un état de contrainte donné à 2 millions de cycles. Les principaux détails rencontrés
le long d’un pont bipoutre mixte sont récapitulés sur la figure 50.
Les détails retenus pour cet ouvrage (figure 50) sont :
- Soudure des goujons = 80 ;
- Soudure âme/semelle = 125 ;
- Soudure bout à bout des semelles pour les changements d’épaisseur = 90 ,
94
Justification de la charpente métallique à la fatigue
95
Justification de la charpente métallique à la fatigue
, ù , =
. , = 11,85 = 59,26
. , = 58,59 = 92,59
- Soudure bout à bout de la semelle inférieure pour le changement d’épaisseur (40-55 mm)
Au niveau de la face inférieure de la semelle inférieure, = 43,68
0,91 × 90
, = 1,365 × 143,68 = 59,62 = = 60,67
1,35
. , = 59,62 = 60,67
. , = 58,59 = 59,26
96
Calcul des connecteurs
Dans le sens longitudinal, l’espacement minimal entre les goujons est égal à :
= 5 et l’espacement maximal est de = min(800 ;4 )
Avec = 250 : épaisseur de la dalle ;
D’où : = 110 = 800 (Sens longitudinal)
Dans le sens transversal 2,5 = 55
Suivant la largeur de la semelle supérieure, on aura 4 rangées de connecteurs espacés de 220
mm.
97
Calcul des connecteurs
= 0,1368
Finalement, la résistance de calcul vaut :
A l’ELU : = = 0,8 = 0,1095 ;
A l’ELS : = 0,6 = 0,0657
, .
,
Moment statique de la dalle en béton par rapport au centre de gravité de la section mixte ;
Moment d’inertie de la section mixte ;
Effort tranchant sous le cas de charge considérée.
Les caractéristiques de la section mixte sont calculées en section mixte non fissuré
même au niveau de l’appui intermédiaire où l’on a un moment négatif.
98
Calcul des connecteurs
Tronçon 1 2 3 4 5 6 7 8
(m) [0-5] [5-15] [15-25] [25-35] [35-45] [45-55] [55-65] [65-70]
( ) 5 10 10 10 10 10 10 5
,
0,753 0,636 0,409 0,310 0,445 0,597 0,727 0,837
( )
( ) 349 413 642 848 590 440 361 314
( ) 349 413 642 800 590 440 361 314
( 800 )
4 57 97 62 50 68 91 111 64
4 60 100 64 52 68 92 112 64
En raison de symétrie, les connecteurs seront disposés de la même manière pour la travée ,
d’où le nombre total de connecteurs :
=2 = 1224.
99
CHAPITRE VII : DIMENSIONNEMENT DES APPAREILS D’APPUIS
Les appareils d’appui assurent la liaison entre le tablier et ses appuis, ils ont pour rôle de
transmettre les charges verticales, d’absorber les déplacements, les efforts horizontaux et les
rotations.
La réaction d’appui maximale à l’ELU vaut 9,60 12 au niveau de l’appui
intermédiaire. Par conséquent l’appareil d’appui en élastomère fretté de type B (de la norme NF
EN 1337-3) sera choisie pour l’ouvrage, sa définition géométrique est donnée sur la figure
suivante :
15 2
0,47 3,55
Soit : = 600 ; = 800 ( = 0,48 )
100
Dimensionnement des appareils d’appui
=4 ; = 16 ; = 2,5 ; =6;
= 129
Les efforts de freinage et les efforts dus au raccourcissement du tablier sont répartis sur
les appuis en fonction de leurs coefficients de souplesse.
Instantané Différé
1 1
= ( / ) 0,075 0,149
é
1 1 1 1
= + +
1
=
3
Hauteur d’une colonne ;
101
Dimensionnement des appareils d’appui
Nombre de colonnes ;
1 ( )
=
3
Hauteur du chevêtre ;
Largeur du chevêtre (sens longitudinal) ;
.
= : Moment d’inertie du chevêtre.
Instantané Différé
1
( / ) 0,075 0,149
1
( / ) 0,016 0,0490
1
( / ) 0,008 0,024
1 1 1 1
= + + ( / ) 0,099 0,222
Pour un trafic de classe 2, l’effort total de freinage est calculé à partir des caractéristiques de
la voie n°1 :
= 0,6. (2 ) + 0,10. . . .
= 0,9 ; = 300 ; = 0,7 ; =9 ; =3 ; = 140
102
Dimensionnement des appareils d’appui
= 588,6
L’effort de freinage agissant sur un appui est égal à :
é é
( ) 213,44 161,70 213,44
A partir des déplacements, on déduit les efforts agissant sur chaque appui (tableau 43) :
= .
Tableau 43 : Efforts dues au raccourcissement du tablier
( ) 0 70 140
( ) 0 0,021 0,042
( ) 0,021 0 0,021
( ) 140,94 0 140,94
103
Dimensionnement des appareils d’appui
a) Dimensionnement en plan
Les réactions maximales au niveau de la pile valent :
= 7,11 ; = 9,60
Les conditions suivantes doivent être satisfaites :
A l’ELS :
2 15
= 7,11
2 = 14,81 15
A l’ELU :
2
= =
3
0,6 × 0,8
= = = 10,71
2 ( + ) 2 × 0,016 × (0,6 + 0,8)
= 9,60
= 20 = 29,89
La stabilité au flambement est vérifiée.
b) Dimensionnement en épaisseur
A l’ELS, la distorsion engendrée par les déplacements horizontaux doit être limitée :
+ 0,7
Les efforts et les déplacements horizontaux sont plus importants au niveau des culées, pour :
= 0,021 ; = 213,44
0,021 0,213
+ = 0,656 0,7 ( é é)
0,129 0,9 × 0,6 × 0,8
Les conditions sont vérifiées, on garde les dimensions suivantes pour chaque appareil d’appui :
= 600 ; = 800 ( × = 0,48 )
=4 ; = 16 ; = 2,5 ; =6;
= 129
Au total six appareils d’appui seront nécessaires (deux sur chaque appui).
104
CHAPITRE VIII : ETUDE GEOTECHNIQUE
Sondages ( è ) ( )
Profondeur (m) ( ) ( ) ( ) ( )
1 1,19 0,12 1,61 0,06
2 1,01 0,08 1,33 0,07
3 1,06 0,12 1,40 0,10
4 1,08 0,13 1,12 0,14
5 2,52 0,39 1,24 0,18
6 3,26 0,50 1,51 0,30
7 3,31 0,58 1,10 0,23
8 4,47 0,67 1,53 0,27
9 5,41 0,91 2,53 0,45
10 6,03 0,94 5,42 0,79
11 5,16 0,92 6,94 0,74
12 8,3 1,25 6,60 0,82
13 12,1 1,58 12,71 0,86
14 14,25 1,65 13,52 1,53
15 20,90 1,75 18,40 1,61
16 22,10 1,90 28,30 2,42
17 22,50 1,87 20,11 2,03
18 23 1,93 20,74 2,20
19 22,52 1,91 20,55 2,10
20 22,10 1,90
Source : Louis Berger SAS
105
Etude géotechnique
Les calculs se feront selon l’ANNEXE C3 de l’Eurocode 7. La capacité portante ultime Q des
pieux est donné par :
= . .[ ]+
Avec :
aire de la base des pieux ;
valeur représentative de la pression limite à la base du pieu ;
=[ ( ) + ] où est la pression de surcharge totale au niveau de l’essai et u la
pression interstitielle au niveau de l’essai ;
facteur dépendant de la nature du sol;
facteur de capacité portante (Annexe V.2) ;
périmètre du pieu ;
épaisseur de la couche i ;
résistance de fut par unité de surface pour la couche de sol i (Annexe V.4)
106
Etude géotechnique
( ) 20 18
è ( ) 1,00 0,80
( ) 1,90 2,20
( ) 0,785 0,503
1,1 1,1
0,5 0,5
( ) 18 12,55
= .( )+ . ( ) 0,40 0,35
= . ( ) 0,18 0,125
( ) 0,29 0,24
. .[ ]( ) 1,39 1,08
Pour le choix des courbes de frottement latéral, on utilise le tableau en Annexe V.3
La base de la semelle de la pile est située à 4,5 m de profondeur, on considère alors les couches
de sol à partir de ce niveau, d’où les résultats suivants :
Tableau 46 : Effort mobilisable de frottement latéral (en rivière)
= . = 2,686
107
Etude géotechnique
La base de la semelle de la culée est située à 3,20 m du niveau du terrain naturel, mais pour les
couches de sol de faible profondeur ( 5 ) , le frottement latéral est négligeable.
Tableau 47 : Effort mobilisable de frottement latéral (rive)
= . = 1,357
La capacité portante ultime des pieux ainsi que leurs dimensions sont donnés au tableau ci-
dessous :
Tableau 48 : Capacité portante Q des pieux
108
CHAPITRE IX : ETUDE DE LA PILE
La pile est constituée par : un chevêtre, deux colonnes et une semelle de liaison dont les
dimensions sont :
- Chevêtre
Hauteur = 1,20 ; Longueur = 6,80 ; Largeur = 1,80
- Colonnes
Diamètre = 1,20 ; Hauteur = 6,85
- Semelle de liaison
Hauteur = 1,60 ; Longueur =9 ; Largeur = 4,20
109
Etude de la pile
En adoptant la même disposition de charges pour l’étude des poutres mixtes, nous avons les
réactions suivantes :
Tableau 49 : Réactions des poutres principales sur la pile
110
Etude de la pile
b) Efforts longitudinaux
L’effort de freinage appliqué sur la pile est égal à = 161,70
Les vérifications doivent être faites dans le sens transversal et longitudinal, le point de
renversement R est indiqué sur la figure suivante :
Pour que la structure soit stable (dans les deux sens : longitudinal et transversal), il faut que :
1,5
111
Etude de la pile
La pile est assimilée à un portique encastré dans la semelle de liaison. Pour obtenir les
sollicitations maximales, deux cas de charges seront considérés :
- ELS
1 + (1 0) + + + + 0,6
2 + (1 0) +
- ELU
1 1,35 1,0 + (1 0) + 1,35 + + + 0,9
2 1,35 1,0 + (1 0) + 1,5
Les sollicitations sont calculées par le logiciel RDM6 (Annexe VIII)
112
Etude de la pile
a) 1er Cas
Encastrement A Encastrement B
N (MN) T (MN) M (MNm) N (MN) T (MN) M (MNm)
ELS -5,00 -0,37 1,36 -7,71 -0,35 1,31
ELU -6,69 -0,55 1,99 -10,47 -0,52 1,93
Efforts sollicitant les colonnes dans le sens longitudinal au niveau des encastrements :
ELU : 9,60 ; 0,219 ; = 1,5
ELS : 7,11 ; 0,162 ; = 1,11
113
Etude de la pile
b) 2ème Cas
Encastrement A Encastrement B
N (MN) T (MN) M (MNm) N (MN) T (MN) M (MNm)
ELS -4,02 -0,57 2,04 -5,39 -0,55 1,99
ELU -5,33 -0,85 3,03 -7,37 -0,81 2,95
114
Etude de la pile
a) Armatures longitudinales
Tableau 53 : Sections d’armatures de chevêtre
( ) Section Z (m) ( )
2,67 0,078 0,372 Simplement armé 1,106 55,53
2,42 0,070 0,372 Simplement armé 1,111 50,10
b) Armature transversales
L’effort tranchant maximal vaut = 1,20 . Le diamètre des armatures
transversales est pris égal à 10 mm.
Comme armatures transversales, = 7,854 (1 cadre + 2 étriers + 4 épingles) avec un
espacement = 28 .
115
Etude de la pile
Les colonnes travaillent en flexion composé. Le cas de charge n°1 est le plus défavorable.
Pour le calcul des armatures, l’abaque d’interaction en Annexe II.4 est utilisé.
Sollicitations (encastrement B) :
= 1,93 ; = 1,50 ; = 10,47
Moment fléchissant dans le sens transversal et longitudinal
= + = 2,44
Dimensions :
Diamètre des colonnes = 1,2 ; hauteur des colonnes = 6,85 ;
Enrobage :
L’enrobage doit correspondre aux dispositions de l’abaque d’interaction, sa valeur doit être égal
à = 0,1 = 60 , cela satisfait aux exigences de la classe d’exposition XC1.
Matériaux :
= 14,167 ; = 435
On calcule successivement :
116
Etude de la pile
La lecture sur l’abaque d’interaction (Annexe II.4) donne un pourcentage d’armatures = 0,36.
Les armatures sont uniformément réparties.
= = 132,66
La capacité portante ultime Q d’un pieu est égale à = 4,08 (étude géotechnique).
La descente de charge maximale est obtenue en chargeant entièrement la chaussée et les deux
trottoirs. Les charges venant de la superstructure sont données au tableau 54.
+ ( )
Charges permanentes 9,04
+ 3,044
0,851
En ajoutant le poids propre de la pile (2267 kN), la charge maximale transmise à la fondation à
l’ELU vaut :
= 20,52
117
Etude de la pile
La semelle repose sur deux files de 4 pieux, elle est considérée comme infiniment rigide.
a) Réaction maximale des pieux
: la somme des efforts vertical transmis à la semelle ;
Composantes du moment appliqué à la semelle suivant les axes ;
correspond au moment due aux efforts de freinages tandis que est provoqué par l’effet
du vent.
La réaction du pieu n° i est donné par :
= +
118
Etude de la pile
Figure 61 : Schéma de calcul des armatures dans le sens transversal de la semelle sous pile
Pour que la méthode des bielles soit applicable, l’angle d’inclinaison de la bielle avec
l’horizontal doit être supérieur ou égal à 45°, on doit donc avoir :
= 1,00 ( é = 1,55 )
2 4
La section des armatures transversales relatives à un couple de pieux, déterminée par la
méthode des bielles, est égal à :
2 2
= . = 76,52
Soit 10 32 (80,42 ) à disposer dans des bandes axées sur les pieux.
119
Etude de la pile
c) Armatures longitudinales
Le pieu le plus sollicité (en P) est intéressé par une bielle d’extrémité P et P’ (figure 62).
= .
= 76,52
On prendra comme armatures longitudinales 10 32 (80,42 ), ces armatures sont
concentrées au niveau des files de pieux.
Entre les files de pieux, on dispose un quadrillage de barres de diamètre plus faible.
120
Etude de la pile
Les aciers ne sont pas nécessaires, les pieux seront armés avec une section minimale d’armature
tel que :
0,10.
= 8,03
0,2. = 15,71
100
= 15,71
On prendra des aciers 8HA16 , la section d’armatures est égal à 16 .
Pour les armatures transversales :
=6 ; {20 ; ; 40 } = 32
121
CHAPITRE X : ETUDE DE LA CULEE
Le mur garde-grève est supposé encastré dans le sommier d’appui. On néglige les effets
des forces verticales (poids propre, réaction d’une charge directement appliquée sur le garde-
grève, réaction de la dalle de transition). Seules les forces horizontales sont considérées.
En plus de la poussée des terres, on prend en compte une force longitudinale de freinage
égal à 0,6 qui agit simultanément avec la charge d’essieu du modèle de charge
n°1. Dans cette configuration de charges, le remblai n’est pas supposé chargé simultanément.
122
Etude de la culée
=
6
Caractéristiques du remblai :
Angle de frottement = 30° (sol pulvérulent)
Poids volumiques = 18 ;
coefficient de poussée du remblai
= 0,33
4 2
= 3,15 (Hauteur du mur garde-grève)
= 31,26
b) Force de freinage
La force de freinage vaut :
= 0,6 = 0,6 × 0,9 × 300
= 162
Cet effort peut être appliqué suivant l’axe de n’importe quelle voie, pour un mètre linéaire le
moment à l’encastrement due à la force de freinage est égal à :
3,15
= 162 × ( =3 )
3
= 170,10
123
Etude de la culée
c) Sollicitations de calcul
- Pour la face arrière du mur garde grève :
= 271,83 ; = 201,36
- Pour la face avant du mur garde-grève (la poussée des terres est un effet favorable) :
= 198,38 ; = 138,84
Face ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
arrière 0,272 0,284 0,372 0 0,215 29 20 10
avant 0,198 0,207 0,372 0 0,229 19,88 16 10
124
Etude de la culée
Dimensions :
Longueur = 4,50 ; épaisseur = 0,35 ;
Hauteur = 6,65 ; hauteur d’encastrement = 3,50
Chaque mur en retour est soumis aux charges suivantes qui peuvent être appliquées
simultanément comme l’indique la figure 68 :
125
Etude de la culée
( ) ( ) ( )
0,918 0,108 0,372 0 0,283 74,64
0,495 0,0023 0,372 0 6,592 1,727
126
Etude de la culée
Dimensions :
Hauteur = 3,50 ; épaisseur = 1,00 ; longueur = 8,70
127
Etude de la culée
Le mur de front est soumis à son poids propre, à la poussée des terres, aux charges venant
du tablier, aux efforts longitudinaux (freinage et raccourcissement du tablier).
= 18 / ; é =0; = 30°
= 6,65 (hauteur du remblai)
A une profondeur z, la contrainte horizontale exercée sur un parement verticale vaut :
= . . (par mètre linéaire)
La poussée exercée par le remblai d’accès derrière le mur de front est alors égal à :
1
= . . . . = . .
2
= 102,90 /
Son point d’application se trouve à une profondeur tel que :
. .
= =
. .
= 5,11
La surcharge sur le remblai est estimé à = 15 / .
Elle exerce sur le mur de front une poussée égal à :
= 17,50 /
Sont point d’application se trouve à une profondeur :
. . .
= =
. . 2
= 4,90
D’où le moment due aux poussées des terres du remblai et des surcharges au pied du fût :
= ( )+ )
= 189,09 /
128
Etude de la culée
Efforts horizontaux
Les efforts horizontaux ont été calculé lors de l’étude de l’appareil d’appui. Pour le
calcul des moments au niveau de l’encastrement, le bras de levier est pris égal à la hauteur du
mur de front.
effort due à la température ; effort de freinage ;
= 8,70 ; = 3,50
Tableau 58 : Efforts horizontaux sollicitant le mur de front
( ) 0,141 0,213
( ) 0,493 0,747
( / ) 0,057 0,086
c) Combinaison d’action
- Moment fléchissant :
= 0,422 / ; = 0,309 /
- Effort normal :
En plus des réactions d’appui, on considère le poids propre du mur de front et celui du
mur garde-grève :
= 0,025 = 0,0875 / ; = 0,025 = 0,0236 /
= 0,914 / ; = 0,677 /
129
Etude de la culée
= = 0,462
On calcul successivement :
Elancement : = = = 0,289
= 24,25
= 42,44
Comme = 24,22 < = 42,44 , on néglige les effets du second ordre.
= = 0,065
.
= = 0,033
.
130
Etude de la culée
= 1,5 = 6,37
Soit =8
131
Etude de la culée
La semelle repose sur deux files de quatre pieux, elle est considérée comme infiniment rigide.
a) Réaction maximale des pieux
On utilise les mêmes formules que pour la semelle sous pile :
= 7,67 ; =0;
est le moment due aux efforts de freinage = 1,067 et à la température =
0,705 .
A l’ELU, = 1,55
b) Détermination des armatures inférieures transversales
Les paramètres sont définis sur la figure 74.
132
Etude de la culée
Pour que la méthode soit applicable, l’angle d’inclinaison de la bielle avec l’horizontale doit
être supérieur ou égal à 45°
On doit donc avoir :
2 4
= 1,00 (Épaisseur du mur de front) ;
= 1,50 (Épaisseur de la semelle) ;
= 0,80 (Diamètre des pieux) ;
= 2,30 (Entraxe des pieux) ;
La classe d’exposition est XC1, on prendra un enrobage égal à 40 mm, soit
= . 2 4
2
= = 290
3
= 33,30
On aura comme armatures transversales 25 (39,27 ) à disposer dans des bandes axées
sur les pieux.
c) Armatures longitudinales
On détermine 8 zones d’égale surface dans le mur de front en face de chacune des pieux.
Les pieux les plus excentrés tels que P sont intéressés par une bielle d’extrémité P et P’ selon la
figure suivante :
133
Etude de la culée
= .
= 34,69
Comme armatures longitudinales 25 (39,27 ), elles sont placés au niveau des files de
pieux. Entre les pieux, on dispose un quadrillage de barres constituées par des aciers HA12 tous
les 25 cm.
0,2. = 10,05
100
= 10,05
On prendra des aciers 6HA16 avec une section d’armatures égal à 12,06 .
Pour les armatures transversales :
=6 ; {20 ; ; 40 } = 32
134
Etude de la culée
1,5
135
Etude de la culée
136
PARTIE 3 : ETUDES CONNEXES
CHAPITRE XI : ETUDE DE MISE EN ŒUVRE
138
Etude de mise en œuvre
139
CHAPITRE XII : ETUDE FINANCIERE
Les paramètres , sont définis au tableau suivant qui donnent les résultats du calcul de
K:
Tableau 60 : Coefficient de déboursé
Les sous détails de prix permettent d’établir le prix unitaire des différentes tâches. Le prix de
vente hors taxe PVHT est donné par :
140
Etude financière
141
Etude financière
142
Etude financière
Arrêté ce présent devis à la somme de « NEUF MILLIARDS NEUF CENTS ONZE MILLIONS
DEUX CENTS QUARANTE ET UN MILLE SIX CENTS QUATRE VINGT DEUX ARIARY»
(Ar 9 911 241 682) y compris le TVA de 20 % qui est de « UN MILLIARD SIX CENTS
CINQUANTE ET UN MILLIONS HUIT CENTS SOIXANTE TREIZE MILLE SIX CENTS
QUATORZE ARIARY ». Soit Ar 70 794 583 par mètre linéaire.
143
Etude financière
L’étude de rentabilité consiste à déterminer les indicateurs de rentabilité du projet, pour ce faire,
on calcul :
- La valeur actuelle nette (VAN) qui doit être positive ;
- Le taux de rentabilité interne (TRI), qui doit être supérieur aux taux d’actualisation ;
- Le délai de récupération du capital investi (DRCI).
La VAN mesure la création de valeur du projet, elle est donnée par la formule suivante :
= (1 + )
Avec :
Flux net à l’année i ;
Capital initialement investi qui correspond au coût du projet ;
= 12 % (Taux d’actualisation) ;
= 100 (Durée de vie du projet).
La recette annuelle est estimée à Ar 860 000 000 avec un accroissement de 5 %. Les
dépenses incluant l’entretien de l’ouvrage sont estimées à 5 % de la recette annuelle.
Après calcul, la valeur actuelle nette vaut Ar 1 741 810 861, il s’agit bien d’une valeur positive.
Le TRI est le taux d’actualisation qui annule la VAN, elle est égal à TRI = 13,24 % , ce
qui est supérieure au taux d’actualisation = 12 % .
144
CHAPITRE XIII : ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL
145
Etude d’impact environnemental
146
CONCLUSION
La construction d’un pont sur la rivière traversant la commune d’Iabokoho, située sur la
RNT12A contribuera sans doute au désenclavement de la région Anosy et de ces alentours, ainsi
qu’à la valorisation de ses ressources économiques importantes.
L’existence de ce pont permettra une dynamisation des échanges économiques, sociales
et culturelles de la région et une meilleure intégration de cette région à l’ensemble des autres
régions de Madagascar.
Pendant la préparation de ce mémoire, nous avons pu explorer et comprendre les
différentes étapes de calcul d’un pont bipoutre mixte acier-béton, les méthodes qui ont été
utilisées sont conformes aux nouvelles normes Eurocodes.
La variante bipoutre mixte acier-béton, est une excellente combinaison qui permet
d’exploiter au maximum les qualités des matériaux acier et béton.
L’étude de la superstructure s’est d’abord portée sur l’étude de la dalle, mais surtout sur
les vérifications des sections mixtes aux états limites et aux instabilités.
Le calcul des connecteurs a permis d’estimer correctement le nombre de goujons pour
éviter le glissement entre le béton et l’acier. Quant à la vérification à la fatigue de la charpente
métallique, elle permet de garantir la pérennité de l’ouvrage.
Par ailleurs, nous avons pu nous initier aux méthodes de calcul des principaux éléments
d’infrastructure des ouvrages d’art et de leurs fondations.
Cette étude fut pour nous une occasion de percevoir les difficultés dans les différentes
étapes de la conception et du calcul d’un pont et cette première expérience servira de point de
départ pour notre métier futur.
147
BIBLIOGRAPHIE
[1] Anne BERNARD-GELY ; J.A. CALGARO, Conception des ponts, Presse de l’Ecole
Nationale des Ponts et Chaussées, 360 pages, 1994
[2] J.A. CALGARO, Projet et construction des ponts - Généralités Fondations Appuis
Ouvrages courants, Presses de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, 457 pages,
1999
[6] Pierre Guillemot, Aide-mémoire Béton armé, éditions le moniteur Dunod, 249 pages,
2009
[9] SETRA, Eurocode 3 et 4 – Application aux ponts routes mixtes acier-béton, SETRA,
190 pages, Juillet 2007
148
COURS PEDAGOGIQUE
[16] Victor RAZAFINJATO, Cours Calcul Des Structures, Ecole Supérieure Polytechnique
d’Antananarivo, 4ème Année, 2013
[17] Victor RAZAFINJATO, Cours Résistance Des Matériaux II, Ecole Supérieure
Polytechnique d’Antananarivo, 3ème Année, 2012
149
ANNEXES
i
Annexes
Annexe II.2. Enrobage minimal Cmin en fonction des classes d’exposition et de la classe
structurale
La classe structurale correspond à la durée d’utilisation du projet, pour les ponts, on utilise la
classe S4.
Classe d’exposition
Classe
XD2/XS2 XD3/
structurale X0 XC1 XC2/XC3 XC4 XD1/XS1
XF2 XS3 XF4
S1 10 10 10 15 20 25 30
S2 10 10 15 20 25 30 35
S3 10 10 20 25 30 35 40
S4 10 15 25 30 35 40 45
S5 15 20 30 35 40 45 50
S6 20 25 35 40 45 50 55
ii
Annexes
Sollicitations : ,
Matériaux :
;
= ; é;
= 2. 10 ;
;
type de diagramme des aciers
iii
Annexes
Début
50
= 0,8
Non 400
50
50
= 0,1
200
Oui
= 0,8 ;
= 0,1
= . .
Non
< = . . .( )
2
Oui
Oui
= <
Non
1 =
= 1
= 2.
.
iv
Annexes
1
= = 0,3717 : S 500
Non 2
< = . . .
Oui 1
1 = 1 1 2.
2 =0
1
Oui1, = 1 2, = 2
1
Non
= > 2,
S 500 et 35
Oui
2, = 0,6 ( + )
,2 = . 2, =
0,5
+ 1,3
6517 (Palier horizontale)
= +1
Non
2, = ,2 5
+ 1,3
6855 (Palier incliné)
= 9
2 =
( ) 2,
=
=
1
Non = (1 1 2
0,225
= (1 )
Oui 2
= (1 0,6 )
2 3
v
Annexes
2 3
. .
1 = +
.
2,
+ 2.
1, ,
Vérifier :
1, 2 0,04.
Fin
vi
Annexes
Sollicitation :
Matériaux : ,
Coefficient d’équivalence : =
vii
Annexes
viii
Annexes
Annexe II.4. Abaque d’interaction pour une section circulaire avec armatures uniformément
réparties
ix
Annexes
Annexe II.5. Abaque d’interaction pour une section rectangulaire à armatures symétriques
x
Annexes
Avec =
xi
Annexes
xii
Annexes
xiii
Annexes
xiv
Annexes
, , , ,
( ) = 22,36
xv
Annexes
, , , ,
( ) = 18,624
xvi
Annexes
xvii
Annexes
Annexe V.2. Facteur de capacité portante pour les pieux chargés axialement
xviii
Annexes
Légende
1 frottement latéral
2 pression limite ( ) )
xix
Annexes
,
,
,
3. ,
, +3 , ( è )
,
, =1
Les contraintes normales , sont à considérer sur les faces externes des semelles et
sont calculées avec ou sans prise en compte de la résistance de la dalle comme pour les
vérifications à l’ELU.
400
Contraintes dans la semelle supérieure
300
200
100
Contraintes sous Mmax
(MPa)
0
Contraintes sous Mmin
-100 Limite d'élasticité
-200 Limité d'élasticité
-300
-400
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140
Abscisse x (m)
xx
Annexes
400
Contraintes dans la semelle inférieure
300
200
100
Contraintes sous Mmax
(MPa)
0
Contraintes sous Mmin
-100 Limite d'élasticité
-200 Limité d'élasticité
-300
-400
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140
Abscisse x (m)
On a bien : ,
,
Pour se placer en sécurité sans multiplier les calculs de contraintes, les contraintes de
cisaillement , seront calculées au niveau du centre de gravité de la section de
charpente seule et la participation de la dalle sera négligée.
250
200
150
Contraintes de cissaillement
100
50
Contraintes max
(MPa)
0
Contraintes min
-50
Limite d'élasticité
-100 Limité d'élasticité
-150
-200
-250
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140
Abscisse x (m)
xxi
Annexes
D’où : , . ,
Le critère de Von Mises n’a de sens qu’à condition d’être calculé avec des valeurs de
contraintes concomitantes. Pour montrer que les conditions sont vérifiées, on supposera
que les contraintes , et les contraintes , peuvent agir simultanément en
n’importe quel point. Prenons comme exemple, la section d’abscisse = 70 ( ),
avec les valeurs absolues maximales (à partir des graphiques) de , = 204,52
et , = 57,46 , on calcul :
, +3 , = 227,45 = 315
,
Respiration de l’âme
Le passage d’un véhicule sur le pont a pour effet de déformer légèrement l’âme hors de son plan
avant de revenir à sa position initiale. Cette déformation répétée appelée respiration de l’âme, est
susceptible de générer des fissures de fatigue à la jonction âme/semelle ou âme/raidisseur
vertical. Les risques de respiration de l’âme sont négligeables si :
{30 + 4 ; 300}
= 70 (Longueur de travée)
Les résultats sont donnés sur le tableau suivant pour chaque tronçon d’une poutre :
Tronçon 1 Tronçon 2 Tronçon 3 Tronçon 4
( ) 2720 2690 2640 2600
( ) 18 18 28 28
{30 + 4 ; 300} 300 300 300 300
151 149 94 93
{30 + 4 ; 300}
xxii
Annexes
Annexe VII Module de flexion pour le calcul des amplitudes de contraintes (vérification à la
fatigue de la charpente métallique)
Module de flexion en section mixte non fissurée
(Section mixte non fissurée Tronçon 1 Tronçon 2 Tronçon 3 Tronçon 4
= 6,16)
Face supérieure de la
( ) 0,786 0,801 0,818 0,856
semelle supérieure
Face inférieure de la
( ) 0,862 0,891 0,923 0,984
semelle supérieure
Face supérieure de la
( ) 0,156 0,197 0,285 0,339
semelle inférieure
Face inférieure de la
( ) 0,153 0,192 0,274 0,323
semelle inférieure
Face supérieure de la
( ) 0,160 0,195 0,263 0,306
semelle supérieure
Face inférieure de la
( ) 0,165 0,204 0,279 0,330
semelle supérieure
Face supérieure de la
( ) 0,140 0,180 0,261 0,316
semelle inférieure
Face inférieure de la
( ) 0,136 0,174 0,247 0,294
semelle inférieure
xxiii
Annexes
Moment fléchissant
xxiv
Annexes
ELS :
0,35 ;
(0) 0,28 ; (5) = 0,55
(0) = 0,95 ; (5) = 1,14
Moment fléchissant
xxv
Annexes
ELS :
0,55 ;
(0) = 0,55 ; (5) = 0,82
(0) = 1,62 ; (5) = 1,80
xxvi
Annexes
xxvii
Annexes
Béton Q400
Coefficient de déboursé K = 1,45 ; Rendement des ressources R = 20 m /j.
Composantes des prix Déboursé unitaire Part de déboursé
Désignations U Quantité U Quantité PU (Ar) Main d'œuvre Matériaux Matériels
Main d'œuvre
Chauffeur Hj 1 h 8 900 7200
Chef de chantier Hj 2 h 1 1050 2100
Chef d'équipe Hj 1 h 8 950 7600
Ferrailleur Hj 1 h 8 850 6800
Manœuvre Hj 5 h 8 600 24000
Matériaux
Ciment kg 400 kg 8000 570 4560000
Gravillon m3 0,85 m3 17 36000 612000
Sable m3 0,45 m3 9 14000 126000
Eau L 180 L 3600 15 54000
Matériels
Outillages Fft 1 Fft 1 100000 100000
Pervibrateur U 6 j 1 56000 336000
Bétonnière U 1 j 1 110000 110000
Camion benne U 1 j 1 135000 135000
Déboursés secs partiels 47700 5352000 681000
Déboursé sec (DS) 6080700
Prix de vent hors taxe PVHT = K × DS/R 439634,61
xxviii
Annexes
Béton Q350
Coefficient de déboursé K = 1,45 ; Rendement des ressources R = 20 m /j.
Composantes des prix Déboursé unitaire Part de déboursé
Désignations U Quantité U Quantité PU (Ar) Main d'œuvre Matériaux Matériels
Main d'œuvre
Chauffeur Hj 1 h 8 900 7200
Chef de chantier Hj 2 h 1 1050 2100
Chef d'équipe Hj 1 h 8 950 7600
Ferrailleur Hj 1 h 8 850 6800
Manœuvre Hj 5 h 8 600 24000
Matériaux
Ciment kg 350 kg 7000 570 3990000
Gravillon m3 0,80 m3 16 36000 576000
Sable m3 0,40 m3 8 14000 112000
Eau L 150 L 3000 15 45000
Matériels
Outillages Fft 1 Fft 1 100000 100000
Pervibrateur U 6 j 1 56000 336000
Bétonnière U 1 j 1 110000 110000
Camion benne U 1 j 1 135000 135000
Déboursés secs partiels 47700 4723000 681000
Déboursé sec (DS) 5451700
Prix de vent hors taxe PVHT = K × DS/R 394157,91
xxix
Annexes
Annexe X. Age moyen du béton de la dalle pour la détermination des coefficients d’équivalence acier-béton
Chargement plot 1 plot 2 plot 3 plot 4 plot 5 plot 6 plot 7 plot 8 plot 9 plot 10 plot 11 plot 12 plot 13 plot 14
bétonnage plot 1 0
bétonnage plot 2 3 3 3
bétonnage plot 3 6 6 3 4,5
bétonnage plot 4 9 9 6 3 6
bétonnage plot 5 12 12 9 6 3 7,5
bétonnage plot 6 15 15 12 9 6 3 9
bétonnage plot 7 18 18 15 12 9 6 3 10,5
bétonnage plot 8 21 21 18 15 12 9 6 3 12
bétonnage plot 9 24 24 21 18 15 12 9 6 3 13,5
bétonnage plot 10 27 27 24 21 18 15 12 9 6 3 15
bétonnage plot 11 30 30 27 24 21 18 15 12 9 6 3 16,5
bétonnage plot 12 33 33 30 27 24 21 18 15 12 9 6 3 18
bétonnage plot 13 36 36 33 30 27 24 21 18 15 12 9 6 3 19,5
bétonnage plot 14 39 39 36 33 30 27 24 21 18 15 12 9 6 3 21
Fin de la prise de la
42 42 39 36 33 30 27 24 21 18 15 12 9 6 3 22,5
dalle complète
Superstructure
92 92 89 86 83 80 77 74 71 68 65 62 59 56 53 72,5
(50 jours)
Fin de phasage 92 92 89 86 83 80 77 74 71 68 65 62 59 56 53 72,5
xxx
Auteur : RANDRIANIRINA Tsimalisa Jonathan
Téléphone : +261 34 96 485 37
E-mail : JonathanRANDRIANIRINA@Yahoo.fr
Adresse : Lot VJ 25 Bis AMBOHIMIANDRA
Résumé
Un pont mixte est constitué d’une charpente métallique et d’une dalle en béton armé
solidarisée par connexion. Les avantages d’une telle structure résident dans sa légèreté, sa
rapidité d’exécution et sa capacité à supporter des charges importantes.
Les poutres métalliques à section variable permettent d’économiser une quantité non
négligeable d’acier, mais les calculs sont laborieux dans le cas des structures hyperstatiques.
Les calculs ont été effectués conformément aux Eurocodes.
ABSTRACT
A composite bridge is an association of steel girder and a reinforced concrete slag.
Lightness, rapidity of execution and ability to support heavy loads are the main advantages of
that structure.
The composite bridges with variable section allow saving a lot of quantity of steel, but
the calculation of the indeterminate structures is laborious.
The design is based on Eurocodes standards.