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INTRODUCTION

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THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
Les banques occupent une place centrale dans le système économique, elles se
présentent comme l’un des principaux garants de la solidité et de la compétitivité de
l’économie d’un pays. La banque joue un rôle prépondérant dans l’économie d’un pays, c’est
une entreprise qui fait le commerce d’argent.

D’une part elle reçoit les fonds du public des agents économiques disposant d’un excédent de
liquidité qui constitue sa matière première pour son fonctionnement, et d’autre part elle assure
le financement des besoins des agents ayant un manque de moyens financiers sous forme de
crédit.

L’environnement bancaire est devenu très instable et impénétrable face aux différentes
perturbations de la sphère monétaire. Suite à ces dernières, les banques sont devenues de plus
en plus menacées par une diversité de risque, nuisant à leurs activités et à leur position sur le
marché monétaire.

L’évolution des risques est le facteur déterminant de toute prise de décision. Elle est bien trop
souvent intuitive dans nos actions de tous les jours, mais gagnera à être formalisé dans le
cadre de tout projet qui comporte une dimension financière. Donc, le risque apparait comme
l’un des défis actuels des dirigeants pour le définir, le mesurer et le gérer pour améliorer la
performance de l’entreprise demandeuse de crédit.

Les risques pouvant menacés l’activité d’une banque est important : risque de marché,
d’option de crédit de liquidité, de paiement anticipé, de gestion et d’exploitation, risque
administratif réglementaire, risque spécifique, etc.

La banque constitue l’organe vital de la vie économique. Elle est devenue, au fil du temps, un
partenaire privilégié des différents opérateurs économiques, la banque joue un rôle très
important, car elle propose à leur emprunteur qui sont à la recherche des capitaux une
panoplie de crédit afin de satisfaire leurs besoins, ce dernier est octroyé suivant des critères
bien définis soumis à des garanties en mettant l’organisme financier (banque) à l’abri du
risque.

Le risque est partout présent dans la vie quotidienne. Il a toujours fait l’objet d’une grande
attention dans les banques. En effet, les métiers bancaires sont générateurs de risques variés et
« la banque ressemble de plus en plus à une″ machine à risques″. Elle prend des risques, elles
les transforment, et elle les incorpore aux services et aux produits bancaires ». Plusieurs types
de risques peuvent donc affecter la survie d’une banque, c’est pour cela que les banques et les

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établissements financiers doivent apprendre à gérer ces risques bancaires, pour minimiser et
pour mieux appréhender les risques, les banques doivent notamment développer des méthodes
permettant d’évaluer les différents risques auxquels, elles sont confrontées.

L’activité bancaire est assujettie à divers types de réglementation. Les uns ont trait au
fonctionnement des établissements, d’autre au contrôle monétaire, d’autres sont d’inspiration
essentiellement prudentielle. Suite aux nombreuses dérives et faillites bancaires intervenues
durant ces dernières décennies qui ont fortement ébranlé le système bancaire international, le
mode de la banque a entamé un processus de réflexion de normalisation visant à assurer une
plus grande transparence et un meilleur contrôle des risques dans une optique de stabilisation.
La réglementation prudentielle est ainsi apparue visant à se prémunir en contrôlant, évaluant
et gérant un large éventail de risques, encourus par les établissements de crédits.

La performance est une notion polysémique, ambiguë, apparue au milieu du 19ème siècle et
qui depuis a connu plusieurs évolutions, sans cesser d’être controversée. Pour la définir, nous
retiendrons la transposition qui en a été faite de l’anglais au français et qui a été adoptée en
gestion ; la performance « contient à la fois : l’action, son résultat et éventuellement son
exceptionnel succès » (Bourguignon, 1995, p.62). Multidimensionnelle, s’inspirant de
plusieurs approches et mesurée par une variété d’indicateurs, la performance est un construit
(Lenz, 1981). Un construit qui dépend de la stratégie adoptée par l’entreprise.

Face à cette définition, il est nécessaire d’évaluer l’efficacité et l’évolution de productivité


ainsi qu’analyser les déterminants de performance des institutions financières comme les
banques. Les ratios traditionnels de l’analyse financière s’avèrent insuffisants pour évaluer la
solidité financière du système financière et sa performance face à l’émergence de chocs
macroéconomique dont la nature est, par définition aléatoire et imprévisible. L’adoption d’une
nouvelle méthode d’évolution de performance à travers la méthode DEA (Développement
Enveloppement Analysis) serait un complément utile et incontestable à la batterie
d’indicateurs financières. En utilisant sous des techniques de frontière, l’évaluation de
l’efficacité des institutions financières est utile pour identifier les unités les plus performants
(best pratice) et les moins performantes (worst pratice).

L’objectif de notre étude est de montrer les étapes du crédit bancaire et les risques encourus à
ces différents types, et l’importance de la gestion des risques pour les banques et de voir le
positionnement de ces banques par apport à cette pratique. Les raisons qui nous ont motivé
quant au choix de ce thème de recherche est : la procédure d’octroi de crédit bancaire, montrer

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la démarche poursuivie par le banquier dans l’analyse du dossier et les garanties octroyées ;
l’intérêt porte au sujet ; nos acquis durant notre cursus universitaire.

Nous allons aborder la méthodologie utilisée pour structurer notre recherche sur la gestion de
crédit bancaire accorder aux entreprises.

Pour apporter les éléments de réponses, nous allons adopter la méthode descriptive en
se basant sur des ouvrages et des revues de la littérature et la méthode analytique en effectuant
un stage pratique au niveau de la Banque. Notre travail est divisé en deux (2) parties : Le
premier est consacré à l’étude de crédit bancaire, ses définitions, ses différents types et ses
caractéristiques et à l’étude de la performance de l’entreprise. Enfin, la deuxième partie est
consacré à l’étude d’un cas pratique que nous avons effectué au niveau de la Banque BOA
Sénégal concernant l’octroi d’un crédit bancaire. On mettra en évidence les différentes étapes
de constitution et d’étude d’un dossier de crédit et les procédures de mise en place de ce
dernier.

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PREMIERE PARTIE : APPROCHE
THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE

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CHAPITRE I : Approche Théorique

Les banques désignent les éléments fondamentaux de financement de l’économie


contemporaine. En effet, la stabilité bancaire présente la condition principale pour la stabilité
financière, élément moteur pour maintenir la croissance économique. Le système bancaire a
été confronté à des nombreuses crises et défaillances durant ces dernières décennies. La
nature de ces crises reflète l’évolution et les changements des règles prudentielles
précédemment évoquées (King & Levine 1993 ; Easterly 1993 ; Levin 1997,2004 ; Deisting et
al 2012).

La règlementation du système bancaire a pour principal but de protéger les épargnants contre
le risque de la défaillance des banques, bien gérer d’une manière efficace, les risques
bancaires et enfin assurer la stabilité du secteur bancaire. Le progrès du fonctionnement du
système bancaire et la lutte contre la défaillance des banques désignent le premier objectif des
autorités chargées de supervision et de régulation des banques. La règlementation des banques
constitue un mécanisme essentiel pour exercer une surveillance sur les institutions, éviter le
risque systémique et lutter contre une crise économique. La règlementation désigne un filet de
sécurité. Elle a pour but de contrôler les établissements de crédits pour limiter les prises
excessives des risques pour favoriser la modernisation du système des banques.

Au cours de ces dernières années, de nombreux épisodes ont confirmé le rôle majeur joué par
les facteurs financiers dans la configuration et l’amplification des cycles d’activité. Ce rôle
fait depuis longtemps l’objet d’un débat dans la littérature économique, depuis la théorie de
Fisher relative à la dynamique de la dette et de la déflation au cours des grandes dépressions
(1933) et les importantes contributions de Gurley et Shaw (1955) ou de Minsky (1964). Ces
travaux n’ont cependant été repris que dans les années quatre-vingt avec l’étude rétrospective
de Bernanke (1983), consacrée au rôle des facteurs financiers dans la crise des années trente
aux États-Unis, puis dans les années quatre-vingt-dix avec la tentative d’intégrer les
imperfections des marchés de capitaux dans des modèles d’équilibre général de type « cycles
réels ».

Ce manque d’intérêt et cette absence relative de recherche s’expliquent principalement par la


non-pertinence de la structure financière découlant du théorème de Modigliani Miller (1958),
selon lequel le financement peut être schématiquement considéré comme un « voile ». En
d’autres termes, les entreprises seraient indifférentes entre un financement sur fonds propres,
un financement par endettement auprès du secteur bancaire ou un financement externe

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(émission de titres). Un tel résultat repose cependant sur des hypothèses particulièrement
fortes : les marchés sont complets et exempts de frictions, autrement dit, l’accès au
financement externe ne génère ni coûts de recherche ni coûts de transaction lors de la
rédaction de contrats ; le contrôle des entreprises ne pose pas de problème et aucune taxe
discriminatoire ne favorise une source de financement en particulier ; les agents économiques
partagent une information identique et complète. En conséquence, les conditions prévalant sur
les marchés financiers et les marchés du crédit ne devraient pas avoir d’incidence sur
l’économie réelle, comme le démontrent, par exemple, les cadres d’analyse standard, tels que
le modèle IS-LM ou les modèles du cycle réel. Toutefois, la plupart de ces hypothèses sont
démenties sur les marchés de capitaux et ont été remises en question par de nombreux travaux
de recherche. L’hypothèse la plus controversée est probablement celle de la substituabilité
parfaite des ressources internes et externes.

Section 1 : Revue de la littérature

Une entreprise peut se voir refuser un financement bancaire, même si elle est prête à payer
pour cela un taux d’intérêt élevé. Ce phénomène, désigné sous le terme de « rationnement du
crédit », reste difficile à évaluer, puisque demande et offre de crédit ne sont pas directement
observables. Certains indices suggèrent cependant que ce rationnement a été significatif dans
les années 1990.

Sur la période récente, un modèle de déséquilibre suggère qu’une part significative de la


demande de crédit de trésorerie des PME n’aurait pas été satisfaite par les banques sur l’année
2001. Cette situation, qui semble confirmée par l’enquête financière de la Banque de France,
refléterait en partie un véritable phénomène de rationnement du crédit, limitant la possibilité
pour les PME de financer des projets viables économiquement cette année-là. Ces tensions
entre l’offre et la demande de crédit auraient fortement reculé à partir de 2003.

Pour lutter contre ce risque de rationnement du crédit, l’État prend à sa charge une partie du
risque de crédit au travers d’un système de garantie, mis en place par Oséo Sofaris. Cette
garantie doit être facturée aux banques à un tarif suffisamment élevé pour les inciter à ne
l’utiliser que pour les segments d’entreprises risquées susceptibles d’être rationnées. La
tarification de l’État a été relevée en 2004 afin de mieux cibler le dispositif, et limiter tout
effet d’aubaine pour les banques.

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Ces évolutions, ainsi que la mise en place de nouvelles normes prudentielles (dites « Bâle
II »), devraient par ailleurs inciter le secteur bancaire à discriminer davantage en fonction du
risque, et conduire à une tarification plus adéquate du crédit.

L’exclusion bancaire des particuliers est aujourd’hui une thématique récurrente du débat
public. Que ce soit l’État, les établissements bancaires ou les consommateurs (le plus souvent
au travers de leurs associations de défense), tous se sont saisis de cette problématique.
Pourtant, en dépit d’un large consensus sur l’existence de ce phénomène, sa définition est
encore loin de faire l’unanimité.

Ainsi, le chiffre de 5 à 6 millions de personnes exclues bancaires continue de provoquer la


polémique. La délicate prise en compte de l’exclusion bancaire peut être illustrée par le
constat récemment dressé par un rapport pour le Comité consultatif du secteur financier
portant sur les enjeux économiques et sociaux de l’industrie bancaire. Pastré (2006) y affirme
que « l’exclusion bancaire et financière est un phénomène dont les contours sont mal connus »
et qu’il « n’existe pas (ou pas encore) de définition et de chiffrage précis de ce phénomène. »
(P. 148).

Toutefois, dans les lignes qui suivent cet extrait, l’auteur propose de considérer l’exclusion
bancaire dans des termes reprenant la définition élaborée au sein du Centre Walras et adoptée
par la Caisse des dépôts et consignations et l’Observatoire national de la pauvreté et de
l’exclusion sociale (Gloukoviezoff, 2004) : il indique qu’il y a exclusion bancaire lorsque les
personnes ne peuvent plus mener « une vie sociale normale » et qu’elle s’appréhende par «
des difficultés d’accès et des difficultés d’usage » (Pastré, 2006, p. 148).

En insistant sur ces contradictions, notre objectif n’est pas de remettre en cause la qualité de
ce rapport mais bien davantage de souligner les difficultés récurrentes que rencontrent ceux
qui se confrontent à la problématique de l’exclusion bancaire des particuliers. Deux
principales sources sont identifiables. La première tient à la jeunesse de ce champ d’analyse.
En effet, l’intérêt scientifique pour l’exclusion bancaire en France date seulement d’une petite
dizaine d’années. Il n’y a donc à ce jour qu’un nombre très limité de travaux et de chercheurs
spécialisés sur cette question.

À l’exception de l’étude menée pour l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion


(Gloukoviezoff, 2004a), la majorité des travaux portent sur des aspects de l’exclusion
bancaire sans se doter d’une définition explicite. Ainsi, c’est parfois la question de l’accès aux

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services bancaires d’un public précis qui est analysée, le plus souvent les allocataires de
minima sociaux (Daniel & Simon, 2001 ; Gloukoviezoff & Monrose, 2004).

D’autre fois, la clef d’entrée est un dispositif légal lié aux difficultés bancaires comme
l’interdiction bancaire (Gallou & Le Quéau, 1999) ou les dossiers de surendettement (Banque
de France, 2005). Enfin, ce sont également les pratiques spécifiques de certains établissements
bancaires qui sont interrogées comme celles de La Poste (à présent Banque Postale) (Gadrey,
1998 ; Blandin & Du Tertre, 2001 ; Tasqué, 2005) ou les banques coopératives
(Gloukoviezoff, 2003 ; Rousseau, 2005 ; Richez-Battesti et al., 2006). La recherche sur
l’exclusion bancaire souffre donc principalement de l’absence d’un champ d’étude homogène.
Il est possible d’étayer un raisonnement en s’appuyant sur ces différents travaux même si
l’absence d’une définition commune rend plus délicat le développement d’un argumentaire
scientifique.

Ainsi, malgré des données qualitatives et quantitatives et un effort de conceptualisation, il


n’existe pas encore de large consensus autour d’une définition unique de l’exclusion bancaire.
La seconde explication tient au fait que l’exclusion bancaire a d’abord été considérée du point
de vue de ses parties prenantes. Ainsi, ce sont d’abord les clients (notamment au travers des
associations de consommateurs), les banques et l’État qui se sont penchés sur cette
thématique. L’élaboration d’une définition scientifique d’un phénomène social dans ces
conditions est quasiment impossible.

En effet, les préoccupations de ces différents acteurs concernent les possibilités d’action : les
associations de consommateurs pointent du doigt les responsabilités des établissements
bancaires en soulignant leurs pratiques de sélection de la clientèle et de tarification ; les
banques tentent de retenir une définition qui n’implique pas de leur part une modification en
profondeur de leurs pratiques ; tandis que l’État réfléchit en termes de faisabilité. Mais la
définition d’un tel phénomène ne peut se plier à de telles limites. Comme le souligne Sen
(2000) à propos de la pauvreté : « On peut donc poser que la première étape consiste à
diagnostiquer l’indigence, puis, en fonction du résultat, à déterminer ce que nous ferions si
nous en avions les moyens. Alors vient l’étape suivante : le choix de mesures concrètes
adaptées à nos moyens. En ce sens, l’analyse descriptive de la pauvreté doit être antérieure à
la décision politique. » (PP. 156- 157).

Adoptant cette démarche, ce dernier volet de la revue de la littérature consacrée à la relation


bancaire se fixe donc pour objectif la mise en lumière des différents travaux portant

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directement sur l’exclusion bancaire des particuliers et sur certains aspects qui la composent.
Notre volonté est ici de montrer qu’il existe des travaux qui définissent ce phénomène et de
pointer les causes et conséquences qu’ils soulignent.

Pour cela, il nous faut tout d’abord préciser que nous avons restreint le champ d’analyse à
celui de l’exclusion bancaire des particuliers (c'est-à-dire aux services bancaires que sont les
différents types de comptes, de produits d’épargne, de moyens de paiement scripturaux, et de
crédits à destination de la clientèle de particuliers) et non à l’exclusion financière en général
qui inclut les services financiers d’assurance notamment et qui concerne également les
entrepreneurs.

Section 2 : Problématique 

La conjoncture rend la rentabilité bancaire de plus en plus difficile. En effet la rentabilité


générée sur la marge d’intermédiation devient complexe notamment en raison du phénomène
de désintermédiation.

Ces dernières années les marges sur les crédits ont fortement diminué. La rentabilité bancaire
peut se définir de la manière suivante « La rentabilité d’un établissement de crédit représente
son aptitude à dégager de son exploitation des gains suffisants, après déduction des coûts
nécessaires à cette exploitation, pour poursuivre durablement son activité ».

Compte tenu des variables précédemment citées et dans le cadre de notre étude une
interrogation fondamentale se pose pour savoir comment les banques s’organisent pour avoir
une bonne gestion du risque de contrepartie. On peut dès lors se demander :

 Quelles sont les méthodes d’analyses appliquées lors de l’attribution de crédits


par les banques aux entreprises ?

Cette problématique principale sous-entend plusieurs problématiques secondaires afin


d’approfondir en détail le sujet :

Comment une banque peut avoir assez confiance en une entreprise pour lui prêter des fonds ?

Une banque a-t-elle un retour sur investissement suffisant pour mettre en place un prêt ?

Quelles sont les principales formes de crédit bancaire ?

Quelles sont ses principaux risques rencontrés par les banques ?

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Quelles sont les différentes étapes d’études d’un dossier de crédit bancaire ?

Quelles sont les garanties octroyées ?

Section 3 : Hypothèses de Travail

A partir de cette problématique plus haut, nous pouvons formuler des hypothèses. En effet la
gestion de crédit bancaire est en constante amélioration, compte tenu de la complexité des
menaces de l’activité de prêt. Les établissements de crédit ont un intérêt fondamental à
maximiser la gestion des risques pour limiter les pertes monétaires et temporelles.

Des améliorations peuvent être décelées au niveau des procédures. Parfois le traitement de
certaines informations n’est pas optimisé, ce qui peut générer des dysfonctionnements. De
plus les banques développent des méthodes innovantes dans le cadre de la gestion du risque
de contrepartie. Ces nouvelles techniques permettent de mieux identifier les menaces et de les
gérer avant qu’elles ne prennent des proportions trop importantes.

Nos principales hypothèses vont se fonder sur les procédures de crédit bancaire et les
performances des entreprises :

1 ère hypothèse : La capacité d’une entreprise à rembourser le crédit passe par l’étude de
documents financiers produit par l’entreprise ;

2 ème hypothèse : La méthode d’analyse financière est un outil d’évaluation de crédit


bancaire.

Nous allons aborder la méthodologie utilisée pour structurer notre recherche sur la gestion de
crédit bancaire accorder aux entreprises.

Section 4 : Objectifs de la recherche

L’activité bancaire est assujettie à divers types de réglementation. Les uns ont trait au
fonctionnement des établissements, d’autre au contrôle monétaire, d’autres sont d’inspiration
essentiellement prudentielle.

Suite aux nombreuses dérives et faillites bancaires intervenues durant ces dernières décennies
qui ont fortement ébranlé le système bancaire international, le mode de la banque a entamé un

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processus de réflexion de normalisation visant à assurer une plus grande transparence et un
meilleur contrôle des risques dans une optique de stabilisation. La réglementation prudentielle
est ainsi apparue visant à se prémunir en contrôlant, évaluant et gérant un large éventail de
risques, encourus par les établissements de crédits.

L’objectif de notre étude est de montrer les procédures de crédit bancaire aux entreprises et
ces différents types, et l’importance de la gestion des risques pour les banques et de voir le
positionnement de ces banques par apport à cette pratique. Les raisons qui nous ont motivé
quant au choix de ce thème de recherche est : l’importance du crédit bancaire car on dit et on
lit souvent que c’est l’essence même du métier du banquier, cette affirmation est exacte, mais
mérite d’être nuancée ; montrer la démarche poursuivie par le banquier dans l’analyse des
risques et les garanties octroyées ; l’intérêt porte au sujet ; nos acquis durant notre cursus
universitaire.

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THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
Section 5 : Définition des concepts

Sous-Section 1 : La banque

1. Définition de la banque

Une banque est une institution financière qui fournit des services bancaires, soit notamment


de dépôt, de crédit et paiement. Le terme de banque peut désigner de façon générale le secteur
bancaire.

Les banques jouent un rôle essentiel dans la stabilité et le fonctionnement du système


financier, et sont en général soumises à une importante surveillance prudentielle de la part de
l'État.

Louis F. et Norbert H. 1989 ; définissent la banque comme « une institution financière qui fait
le commerce des capitaux. C'est elle qui fait fructifier l'argent des capitalistes toute en leur
évitant les différentes charges de gestion d'une fortune.

Le dictionnaire Larousse définit la banque comme un « Établissement financier qui, recevant


des fonds du public, les emploie pour effectuer des opérations de crédit et des opérations
financières ».

a) Définition juridique

Selon la loi n° 90-104 les banques sont des personnes morales qui effectuent à titre de
profession habituelle et principalement les opérations décrites aux articles 66. 67.68 Et 69 de
l’ordonnance n° 03-11 de 26 août 2003, nous pouvons faire ressortir les éléments suivant :

 La banque est un établissement à caractère spécial, régi par les normes et les lois d'une
entreprise moderne et disposant d'un pouvoir "magique" qui est celui de la création
monétaire et de l'octroi de crédit ;
 Le métier du banquier correspond à des opérations qui lui sont bien réservées et
déterminées, il consiste principalement en la réception des fonds du public, Les
opérations de crédit ainsi que la mise à disposition de la clientèle des moyens de
paiement et la gestion de ceux-ci.

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b) Définition économique

Les banques sont des entreprises ou des établissements qui ont pour profession habituelle de
recevoir sous forme de dépôt, des fonds de public qu'elles emploient sur leur propre compte
en opérations de crédits ou en opérations financières. La banque est l'intermédiaire entre
offreurs et demandeurs de capitaux et ceci à partir de deux processus distincts :

 En intercalant (interposant) son bilan entre offreurs et demandeurs de capitaux, c'est


l'intermédiation bancaire ;
 En mettant en relation directe offreurs et demandeurs de capitaux sur un marché de
capitaux (marché financier notamment). C'est le phénomène de " désintermédiation.

2. Le rôle de la banque et ses activités


a) Le rôle de la banque

Une banque est une entreprise dont l'activité principale consiste à gérer les dépôts et collecter
de l'épargne des clients, accorder des prêts et offres des services financiers.

Une banque remplit deux tâches fondamentales : d’une part, elle prend en dépôt l'argent que
les épargnants versent sur leur compte et, d’autre part, elle octroie des crédits à sa clientèle.
Elle joue ainsi le rôle d'intermédiaire entre épargnants et emprunteurs.

Une banque fournit en outre des prestations financières telles que les règlements de
paiements, la gestion de fortune ou les opérations de change, et aussi, elle joue un rôle de
désintermédiation5 (marché direct).

La banque reçoit les dépôts du public, collecte l’épargne, fournit et gère les moyens de
paiement et accorde des prêts.

b) Les activités de la banque

L’histoire de la banque est indissociable de l’histoire de la monnaie. La Grèce antique


constitue le berceau de développements importants de l’activité bancaire. Jusqu’au Ve siècle
avant J.-C., chaque ville commerçante frappe sa propre monnaie.

Dans un premier temps, l’activité bancaire va se limiter à celle des changeurs : collubistes.
Puis elle va se développer avec les trapézistes, qui s’installent sur les foires et les marchés.
Véritables banquiers, ils gèrent des comptes courants à partir de dépôts de fonds.

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Les trapézistes sont assis à une petite table (trapeza) pour compter l’argent. Ils développent un
système de paiement efficace: avec un document émis par le trapéziste de la ville A, le porteur
peut retirer une somme d’argent du compte d’un client d’un trapéziste de la ville B. Ces
opérations impliquent la tenue d’une comptabilité rigoureuse pour chaque client. Le mot
« trapeza » est encore utilisé aujourd’hui en Grèce pour désigner la banque (Banque Nationale
de Grèce : Ethniki Trapeza Ellados).

Quant au mot « banque », il trouve son origine dans la Rome antique « banca » désignant le
banc en bois sur lequel les changeurs exerçaient leur activité. Suite aux conquêtes militaires,
Rome doit faire face aux problèmes de change des monnaies, de levée et transfert des impôts.
On voit apparaître alors, sur le modèle grec : des banques privées (argentarii) qui font
fonction tout à la fois d’agents de change, de changeurs, de notaires et de commissaires-
priseurs.

Dans un système à banques multiples, les crédits accordés par une banque ne lui reviennent
pas nécessairement sous forme de dépôts. Prenons l’exemple d’un système à deux banques :
La banque A accordé un crédit de 1 500 à un client qui paye un fournisseur dont le compte est
chez B pour 900 et ses salariés dont les comptes sont chez A pour 600.Il en résulte la situation
suivante :
La quantité de monnaie représentée par la somme des dépôts est passée de 9 000 à 10 500 soit
une augmentation de 1 500, soit le crédit accordé par la banque A. En octroyant le crédit à son
client, la banque A a créé de la monnaie ex nihilo, mais en même temps, elle prend le risque
de ne pas récupérer les dépôts qu’elle vient de créer. D’ailleurs, il lui manque 900 de
ressources pour équilibrer son bilan.

La banque B, en sens inverse, se retrouve excédentaire de 900 en ressources de financement.


Dans l’environnement concurrentiel des banques commerciales, elle n’a pas intérêt à
dépanner la banque A en lui prêtant cette somme ; au contraire, les difficultés de ladite banque
lui permettront de récupérer sa clientèle. Les risques pour le système bancaire dans son
ensemble étant considérables, la Banque centrale va se charger du refinancement des banques
de second rang dont elle a la tutelle.

La Banque centrale fixe un taux directeur en application de sa politique monétaire. Elle met
en place un mécanisme de facilités permanentes par lequel les banques peuvent à discrétion :
obtenir des prêts à taux fixes (taux directeur +1 %).

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THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
Les autorités doivent garantir l’égalité de traitement, la transparence, la stabilité, l’intégrité et
l’efficience des marchés. Il leur est donné un pouvoir réglementaire, de contrôle et de
sanction.
La loi de sécurité financière (LSF) du 1er août 2003 a profondément remanié l’organisation
des autorités de tutelle mises en place par la loi MAF du 2 juillet 1996.

Sous-Section 2 : Le crédit bancaire

1. Définition d crédit bancaire

Le mot crédit vient du verbe latin « credere », qui signifie « croire ». En effet, celui qui
consent un crédit « croit » en celui qui le reçoit. En d'autres termes, le créancier fait confiance
à son débiteur. L'origine du mot suggère la confiance, notion que les divers sens du mot crédit
sous-entendent toujours : réputation de solvabilité (avoir du crédit), avance que l'on peut
consentir à autrui (faire crédit), délai qu'on peut accorder à autrui pour le remboursement
(acheter à crédit).

Un banquier appelle par conséquent, un crédit toute opération par laquelle, faisant confiance à
son client, et accorde à celui-ci le concours de ses capitaux ou sa garantie. D'une façon
générale, le crédit résulte de la combinaison de trois éléments : le temps ou le délai pendant
lequel le bénéficiaire dispose des fonds prêtes, la confiance faite par le créancier au débiteur
et la promesse de restitution des fonds prêtes.

La première caractéristique du crédit est la notion de temps, c'est-à-dire l'incertitude. Ainsi,


est-il possible qu'une société ne révèle aucun risque de défaillance au moment de l'octroi d'un
crédit, mais ce dernier peut se révéler dans l'avenir,

La deuxièrne caractéristique du crédit est la confiance entre créancier et débiteur. Cette notion
est subjective et n'est pas exempt de risque. Un banquier peut ainsi accorder sa confiance et se
tromper. Le crédit incorpore des notions subjectives qui sont des risques pour la banque,

Enfin, la troisième caractéristique du crédit est la promesse de restitution des fonds prêtes. Les
risques inhérents à ce point découlent des deux points précédents. Si une évolution
&favorable se produit dans le temps ou que le débiteur ne respecte pas la confiance du
créancier, le risque de non remboursement peut se réaliser.

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THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
2. Le rôle du crédit bancaire

Le crédit joue un rôle important dans l'économie. Il est une force incomparable pour aussi
pour les nantis que pour les pauvres, c'est l'un des leviers essentiels des affaires et le socle du
développement car; sans lui, la croissance des entreprises irait misérablement, les rendant
incapables de se développer. Avec lui, les possibilités de la production et des échanges
deviennent possibles.

Cependant, pour que le crédit existe, il faut au préalable, que les ressources financières soient
constituées, c'est-à-dire épargnées pour ne pas être directement consommées mais pour être
utilisées ultérieurement.

En approfondissant l'impact du crédit bancaire, l'on peut lui attribuer plusieurs rôles,
notamment économique, social et politique.

Par son rôle économique, l'on peut dire que le crédit bancaire permet la création de nouvelles
combinaisons économiques, élargit le domaine de l'échange, accélère le rythme de la
production, et avive la consommation.

Selon la conjoncture économique du moment, l'autorité responsable, Etat ou Institut


d'Emission, interviendra sur les crédits de manière générale ou particulière pour édicter des
mesures restrictives ou au contraire, pour alléger des dispositions entravâtes. Ainsi, compte
tenu de la conjoncture, son rôle économique sera, en cas de prospérité, celui d'empêcher la
surproduction et les investissements injustifiés, par des limitations d'octroi de crédits; en cas
de dépression, d'encourager l'esprit d'entreprise et les investissements par un assouplissement
des conditions d'octroi du crédit, etc.

Il est indéniable que le crédit bancaire peut revêtir un caractère social. A ce sujet, l'on peut
citer le financement d'affaires à but social tels que l'encouragement aux logements, les prêts à
des organismes poursuivant un but social ou d'intérêt public: hôpitaux, écoles, et certains prêts
de consommation.

Quant au rôle politique du crédit, il peut être cité le financement d'échanges commerciaux
entre pays appartenant à des blocs idéologiques opposés; les avances à des Etats ou des
entreprises étrangères.

17
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
3. Les différents types de banque et du crédit bancaire

Les pratiques industrielles et commerciales des banques coopératives coexistent avec des
innovations sociales. En s’intéressant à l’articulation entre règles, acteurs et organisation et à
travers une analyse des services, des produits ou des dispositifs associés à ces différents types
de banques, les auteurs soulignent la capacité des banques coopératives à répondre à des
besoins non satisfaits par le marché, en privilégiant l’utilité du service sur la rentabilité. C’est
aussi la capacité à mobiliser des acteurs collectifs dans le cadre de rapports de réciprocité
entre les associés et l’organisation, en bref à faire vivre une démocratie économique, qui est
mise en exergue.

a) Les différents types de banque

Il existe 4 types de banque :

 Les banques commerciales : sont aussi appelées banques de détail. C’est le type de


banques avec lequel le grand public est le plus familier. En effet les banques
commerciales sont les banques dans lesquelles nous avons tous notre compte
bancaire ainsi que nos comptes épargne.
Ces banques commerciales ou banques de détail proposent des services bancaires à ses clients
qui sont soit des particuliers soit des entreprises. Parmi ces services bancaires on peut citer :

 La mise à disposition d’un compte bancaire avec tous les services qui vont avec
comme par exemple la mise à disposition de moyens de paiement (carte
bancaire, chéquier…)
 Les différents crédits ou prêts
 Le dépôt d’argent (comptes épargne…)
Parmi les banques commerciales on retrouve différents types de banques :

Les banques dîtes traditionnelles, les banques en ligne, les banques mobiles ou néo banques.

On peut aussi trouver des banques de dépôt uniquement. Ce type de banques ne propose pas
d’autres services que des dépôts.

 Les banques d’affaires : s’occupent de finance d’entreprises. Elles accompagnent les


grandes entreprises en proposant divers services bancaires comme des conseils

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THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
stratégiques et financiers. Ces banques d’affaires accompagnent aussi les entreprises
sur des projets de fusions-acquisitions.

 Les banques d’investissement : Ont une activité basée sur les marchés financiers.


Ces banques d’investissement achètent et vendent des actions, des obligations ou des
produits dérivés sur les marchés financiers. Elles peuvent aussi s’occuper de levée de
fonds pour des entreprises nouvellement cotées ou gérer des opérations de change.

 Les banques centrales sont les banques des banques : En Europe, la banque


centrale : S’appelle la Banque Centrale Européenne (BCE). Aux Etats-Unis, la banque
centrale porte le nom de réserve fédérale américaine ou FED (Federal reserve system).
La plupart des pays sont rattachés à une banque centrale.
Les banques centrales sont des organisations qui ont une influence sur l’économie
mondiale. Elles sont responsables de la création de monnaie. Par exemple la BCE gère
la création des euros tandis que la FED s’occupe de la création de dollars.

Les banques centrales fixent aussi le taux directeur de l’économie.  Le taux


directeur étant le taux auquel les autres banques qui dépendent de cette banque
centrale vont emprunter de l’argent. Ce taux a une influence sur tous les autres taux
d’intérêt, comme les crédits immobiliers, les crédits à la consommation, le taux
du livret A…

I. Les différents types de crédit bancaire

Les crédits bancaires peuvent faire l'objet de plusieurs critères de classement : selon la durée
du crédit, sa nature, le statut du bénéficiaire ou selon les garanties baies au crédit, etc. Nous
allons adopter le critère de classement des crédits le plus usité dans les banques, c'est-à-dire
selon qu'ils sont décaissables (crédits de trésorerie) ou non décaissables (crédit par signature).

a) Les crédits de trésorerie

Le découvert : Il est généralement le crédit le plus sollicite par les clients car il permet de
disposer le plus rapidement de la liquidité dans un compte afin de faire face aux difficultés de
trésorerie. C'est une promesse de crédit que la banque consent à son client et qui devient un

19
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
crédit lorsque le client utilise cette faculté de trésorerie en mettant son compte en position
débitrice.

La facilite de caisse : elle est accordée par la banque a son client qui exprime un besoin
urgent de liquidité, elle permet généralement aux entreprises de faire face à des Application à
Eco-Bank tensions de trésorerie de courte durée. C'est le moyen de financement par
excellence de la partie fluctuante du besoin en fonds de roulement (couverture des charges du
personnel ou règlement des fournisseurs). Aucune garantie n'est fournie en principe.

L'escompte de papier commercial : elle est une opération par laquelle une banque
(l'escompteur), en contrepartie de la cession d'une créance représenter par un titre cambiaire,
consent à un client (le remettant) une avance de fonds remboursée grâce au recouvrement de
la créance. En réalité, la banque rachetée au client l'effet de commerce dont il est porteur
(bénéficiaire final) avant l'échéance moyennant le paiement d'agios qui représentent la
rémunération de l'acheteur, le cédant restant garant du paiement. II existe deux types de
traites, à savoir la traite simple et la traite avalisée par une banque ou une personne crédible.
S'agissant de la dernière traite, l'avaliste se doit de payer la traite en cas de défaillance de la
tire à la date d'échéance.

 Le crédit de campagne : c'est un crédit sollicite par certains clients qui ont des activités
saisonnières se caractérisant par des périodes de besoin de trésorerie et des périodes
d'excédent de trésorerie. Ces clients font recours à ce type de crédit lors des périodes de
besoin de trésorerie.

Le crédit spot : c'est un crédit qui permet au client de faire face a un besoin de financement a
très court terme, généralement en termes de jours. Le principal avantage de ce crédit est la
suppression des commissions applicables aux autres crédits, le taux d'intérêt étant le seul coati
pour le client. Il est dans la pratique réserve aux grands clients de la banque, et est matérialise
par un papier financier appelé billet à ordre.

Les crédits à terme : ces sont des prêts amortissables selon des annuités indiquées dans le
contrat de prêt. II s'agit des crédits à court terme (durée maximale de deux ans), crédits a
moyen terme (durée comprise dans l'intervalle de deux à sept ans) et crédits long terme (durée
excédant sept ans).

20
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
Les avances pour l'exécution de marche : Il s'agit des avances de trésorerie accordées par la
banque a ses clients exécutant des prestations de marche public ou prive.

Les avances sur marchandises : ce type de crédit permet a un client (entreprise) qui dispose
d'un stock de marchandises, de le remettre en gage a son banquier afin d'obtenir une avance
de trésorerie ; le stock de marchandises est entrepose dans un magasin général (entrep6t
spécialise sous le contrôle des pouvoirs publics).

La convention de prêt peut prévoir que le client est en charge de trouver un acheteur ou bien
cette responsabilité peut incomber à la banque. Dans tous les cas, le produit de la vente servira
au paiement du prêt.

L'escompte de warrants : c'est une autre forme d'avances sur marchandise, mais
l'entreposage de la marchandise dans un magasin général se fait contre remise d'un document
appelé récépissé-warrant comportant deux volets. Le premier qui est le récépissé attestant du
dépôt des marchandises, et le second qui est le warrant pouvant faire l'objet d'un escompte
auprès d'un banquier. Ce mode de financement est utilisé par les exportateurs des produits de
base tels que le cacao, le café, le coton, etc.

Le crédit-bail : c'est une technique de financement par laquelle une banque acquiert un bien
pour le louer à son client pour une durée déterminée, assortie d'une option d'achat a l'échéance
du contrat. Le client n'est pas juridiquement propriétaire du bien mis à sa disposition pendant
la durée du contrat. Le crédit-bail peut porter sur un bien mobilier ou immobilier.

Le crédit de restructuration : ce type de crédit est sollicité par un client dont la structure du
bilan est déséquilibrée en raison d'une insuffisance de capitaux permanents, soit pour des
pertes cumulées, soit pour le développement d'activité sans rapport avec ses fonds propres.
Par ce crédit, la banque soutient le redressement du déséquilibre de la structure financière de
son client.

b) Les crédits ou engagement par signature

Ils sont délivrés par une banque pour le compte d'un client au profit d'une tierce personne liée
au client par un contrat. Dans ce type d'engagement, la banque ne procède pas à un
encaissement immédiat de fonds. Elle est appelée à honorer la signature de son client en cas
de défaillance de ce dernier.

21
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
Les obligations cautionnées : c'est un titre souscrit au profit de l'administration ou a son
ordre par un contribuable auquel un délai a été consenti pour l'acquittement de ses obligations
(fiscales par exemple), et garanti par une banque agrée par

L’administration. Dans cette catégorie, on retrouve les cautions en douanes qui sont les plus
courantes.

Les cautions sur marches : c'est une garantie que la banque offre à son client
soumissionnaire de marches publics ou prives. Le client de la banque qui est maitre d'ouvrage
apporte par ce type de crédit une garantie prouvant qu'il peut mener à bien les travaux ou
commandes pour lesquels il s'est engagé. On dénombre quatre types de caution sur marches :
la caution provisoire de soumission, la caution de bonne fin ou de bonne exécution, la caution
d'avance de démarrage et la caution de retenue de garantie.

La caution pour séjour a Etranger : cette caution est émise par la banque au profit de son
client qui sollicite l'obtention d'un visa pour certains pays. Cette caution bancaire est exigée
par le pays d'accueil pour permettre la couverture des frais de séjour de la personne (client de
la banque) qui souhaite s'y rendre.

Les crédits par acceptation : c'est un crédit par lequel une banque accepte que son client tire
sur elle une traite qui sera escomptée auprès d'une autre banque. Autrement dit, la banque
s'oblige cambiaire ment à régler la traite au cas où son client ne s'exécute pas a &Mance

Les cautions bancaires : c'est l'engagement d'une banque qui se porte garant d'un client pour
lui permettre d'obtenir un crédit auprès d'un tiers. Par ce contrat, la banque s’engage a payer la
dette en cas de défaillance du débiteur principal.

Les crédits documentaires : c'est un engagement pris par une banque (banque émettrice) de
payer ou d'accepter un effet sur présentation de certains documents. Cet engagement est remis
au vendeur (bénéficiaire) par une autre banque (banque nidificatrice) conformément aux
instructions fixées par l'acheteur (donneur d'ordre). Autrement dit, il s'agit d'un engagement
pris par la banque de l'importateur de garantir à l'exportateur le paiement des marchandises
(ou acceptation d'une traite) contre la remise des documents attestant de l'expédition et de la
qualité des marchandises prévues dans le contrat de vente.

22
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
Sous-Section 3 : La performance d’entreprise

1. Définition de la performance d’entreprise

Aujourd’hui, les entreprises sont confrontées à de nombreux défis – tels que la concurrence


intensive, la mondialisation des marchés, les turbulences de l’environnement
économique, auxquels leur performance est très sensible. Il paraît évident que, dans les années
à venir, réussiront uniquement les entreprises qui seront plus aptes à tirer profit des
opportunités et à réduire les menaces auxquelles elles seront confrontées.

La performance de l’entreprise est une notion polysémique, complexe et difficile à définir tant
les approches sont multiples. Elle a été largement ventilée durant les récentes décennies
comme un impératif catégorique. Sa complexité n’émane pas uniquement de la diversité de
ses conceptualisations mais aussi de son caractère multidimensionnel.

2. La notion de la performance de l’entreprise

Le concept de performance est couramment utilisé tant dans la littérature que dans les milieux
organisationnels pour désigner un certain niveau d’excellence. Il reste, cependant,
relativement ambigu dans la mesure où il est très galvaudé dans le langage courant. Par
ailleurs, bien qu’il soit largement utilisé, il ne fait pas l’unanimité autour d’une définition et
d’une mesure précise ; celles-ci dépendent, en effet, de l’objectif visé, de la perspective
d’analyse choisie ainsi que du champ d’intérêt de son utilisateur.

Etymologiquement, performance vient de l’ancien français performer qui signifiait


« accomplir, exécuter » au XIIIe siècle (Petit Robert). Le verbe anglais to perform apparaît au
XVe siècle avec une signification plus large. 

Au sens strict du terme, une performance est un résultat chiffré dans une perspective de
classement (par rapport à soi – améliorer ses performances et/ou par rapport aux autres). Elle
est définie comme un constat officiel enregistrant un résultat accompli à un instant T, toujours
en référence à un contexte, à un objectif et un résultat attendu, et ce quel que soit le domaine
(Notat, 2007).

Dans le domaine de la physique, la performance est considérée comme un effet « utile » au


regard de l’objet qui est le sien, d’où la référence possible à la définition du Larousse :
« Ensemble des qualités qui caractérisent les prestations (accélération, vitesse maximale,
autonomie, etc.) dont un véhicule automobile, un aéronef sont capables ».

23
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
Dans le domaine sportif, le terme est plus utilisé avec, à la fois, une référence à la mesure à
travers la compétition et une autre au résultat avec la victoire obtenue.

Elle est aussi un enjeu esthétique. Cette signification apparaît au début des années 1970 dans
le vocabulaire de la critique d’art aux États-Unis, et s’applique à toute manifestation artistique
dans laquelle l’acte ou le geste de l’exécution a une valeur pour lui-même et donne lieu à une
appréciation esthétique distincte.

Dans le domaine de la gestion, la performance a toujours été une notion ambiguë, rarement
définie explicitement. Elle n’est utilisée en contrôle de gestion que par transposition de son
sens en anglais. Depuis les années 80, de nombreux chercheurs se sont attachés à la définir
(Bouquin, 1986 ; Bescos et al.,1993 ; Bourguignon, 1995 ; Lebas, 1995 ; Bessire, 1999…) et
plus récemment cette notion est mobilisée dans la littérature managériale pour évaluer la mise
en œuvre par l’entreprise des stratégies annoncées de développement durable (Capron et
Quairel, 2005). 

Lebas et Euske (2007, p. 125) notent que le mot “performance” est largement utilisé dans tous
les domaines de la gestion. On trouve dans le domaine du contrôle de gestion, des termes tels
que la gestion de la performance, les mesures de la performance, l’évaluation de la
performance et l’estimation de la performance.

Dans le champ de l’entreprise, le slogan est aujourd’hui très clair et bien ciselé : il faut
performer afin de garantir la survie et la pérennité de son organisation, et accroître par ailleurs
son avantage concurrentiel, en cette époque particulièrement caractérisée par l’intensification
de la concurrence, la mondialisation et l’internationalisation des marchés. Ainsi, le concept
de performance peut être défini pour une entreprise, comme étant le niveau de réalisation des
résultats par rapport aux efforts engagées et aux ressources consommées. Il s’appuie
largement sur les notions d’efficacité et d’efficience.

Par rapport à ces deux critères d’efficacité et d’efficience, Bourguignon (1997) a commencé
par grouper la signification du mot performance, dans le champ de la gestion, autour de trois
sens primaires, à savoir :

Le premier sens est la performance-succès : lorsque la performance est synonyme du


succès. Ce sens contient un jugement de valeur, au regard d’un référentiel, qui représente la
réussite du point de vue de l’observateur.

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THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
Le deuxième sens est la performance-résultat : ici la performance fait référence au résultat
d’une action : l’évaluation ex post des résultats obtenus sans jugement de valeur.

Enfin, le dernier sens est la performance-action : la performance peut signifier une action
ou un processus (la mise en acte d’une compétence qui n’est qu’une potentialité).

Le mot est donc « attrape tout » (Pesqueux) car il comprend à la fois l’idée d’action et celle
d’état (étape ou résultat final).

Selon P. Lorino (1997) « Est performance dans l’entreprise, tout ce qui, et seulement ce qui,
contribue à atteindre les objectifs stratégiques ». J.-B. Carriere (1999) conclut alors que la
performance n’est rien d’autre que l’évolution de l’entreprise ou son agrandissement. Cette
notion de performance peut se résumer à l’idée de réussite ou de succès de l’entreprise
(M. Boyer, 1999 ; J.-P. Mamboundou, 2003), réussite ne pouvant être obtenue sans sanction
positive du marché (P. Barillot, 2001).

Bourguignon (1998) qualifie cette notion de réussite de réalité subjective et dépendante des
représentations internes de la réussite dans l’entreprise. Quant à W. Azan (2007), il réduit la
notion de performance à l’idée de développement.

Dès lors que l’on accepte l’hypothèse de divergences des objectifs et des participants à
l’organisation, le concept de performance possède autant de significations qu’il existe
d’individus ou de groupes qui l’utilisent.

En effet, une large littérature s’est penchée sur la conceptualisation de la performance en tant
que modèle globalisant. Il s’agit donc de définir précisément la notion dans une configuration
stratégique de pilotage de l’activité dans sa globalité, afin de mettre en évidence les enjeux
présentés par les différentes approches en vigueur, et notamment leur robustesse face aux
facteurs de contingence de l’environnement. Ainsi, pour mieux appréhender toute la
complexité et la richesse du concept de performance, certains auteurs (Kalika, 1988 ; Kaplan
et Norton, 1992, 1993 ; Morin et al., 1994) proposent une vision plus large de la notion de
résultat, en proposant d’intégrer des indicateurs variés tels que la qualité du produit et du
service, la mobilisation des employés, le climat de travail, la productivité, la satisfaction de la
clientèle, etc.

25
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
3. Les différents types de la performance

La performance est un concept multidimensionnel « performance globale » difficile à mesurer


techniquement. La performance globale est « l’agrégation des performances économiques,
sociales et environnementales » (Baret, 2006). Marcel Le petit la définit « comme une visée
(ou un but) multidimensionnelle, économique, sociale et sociétale, financière et
environnementale, qui concerne aussi bien les entreprises que les sociétés humaines, autant
les salariés que les citoyens ».

Dans la pratique on constate que la performance est un mot-valise, un concept flou et


multidimensionnel qui en définitive ne prend de sens que dans le contexte dans lequel il est
employé. En fonction du contexte, l’évaluation sur un aspect de la performance (par exemple
la performance financière), pourra être suffisante, alors que dans d’autres cas il sera préférable
de travailler sur une notion de performance multicritères qui inclut la performance
économique, performance financière, performance des processus, etc.

Selon l’auteur Yvon Pesqueux, la performance peut être considérée comme un “attracteur
étrange” dans sa capacité à absorber plusieurs traductions : économique (compétitivité),
financière (rentabilité), juridique (solvabilité), organisationnelle (efficience) ou encore
sociale.

En effet, la performance stratégique, appelée aussi la performance à long terme, est garante de
la pérennité, intègre le maintien de la distance avec les concurrents et utilise un système
d’excellence comme indicateur de mesure. Les facteurs nécessaires pour sa réalisation sont
entre autres : la croissance des activités, une stratégie bien pensée, une culture d’entreprise
dynamique, une forte motivation des membres de l’organisation ou un système de volonté
visant le long terme, la capacité de l’organisation à créer de la valeur pour ses clients, la
qualité du management et du produit pour les clients, la maîtrise de l’environnement,
(C. Marmuse, 1987 ; J. Barette et J. Bérard, 2000). J.-Y. Saulquinet, G. Schier (2007) ajoutent
à cette liste la prise en compte de la responsabilité sociale de l’entreprise. Même si
l’application systématique d’une logique solide basée sur ce système d’excellence est une
garantie de succès pour les entreprises, R. Dixon et al. (1990) feront remarquer que ces
différents facteurs qui déterminent l’excellence, donc le succès, peuvent aussi conduire à
l’échec lorsqu’ils sont poussés à l’extrême. Cette position coïncide bien avec l’idée de P.

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THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
Drucker (2001) qui pense qu’à la même extrémité, la rationalité du management devient la
rationalité en soi et se traduit par un négativisme conduisant toujours à l’inefficacité.

Relativement à la performance humaine et sociale, elle représente les relations sociales ou


humaines dans l’entreprise. Elle résulte pour J. M. Descarpentries du rassemblement de
Collaborateurs : motivés, compétents et communiquant bien entre eux par le moyen d’une
langue et de valeurs communes (culture). Elle dépend des politiques de gestion du personnel,
concerne l’état des relations sociales ou humaines dans l’entreprise et traduit la capacité
d’attention de l’entreprise au domaine social. Elle est un concept central de la recherche en
éthique des affaires (J. Igalens et J.-P. Gond, 2003). Facteur déterminant du bon
fonctionnement des organisations modernes, cette performance est mesurée selon C. Marmuse
(1997) par la nature des relations sociales qui interagit sur la qualité des prises de décision
collectives, l’importance des conflits et des crises sociales (nombre, gravité, dureté…), le
niveau de satisfaction des salariés, le turn over, qui est un indicateur delà fidélisation des
salariés de l’entreprise, l’absentéisme et les retards au travail (signes de démotivation ou de
travail ennuyeux, dangereux ou difficile), le climat social de l’entreprise qui est une
appréciation subjective de l’ambiance au sein de l’entreprise et des groupes qui la composent,
le fonctionnement des institutions représentatives du personnel (comité d’entreprise ou
d’établissement), le fonctionnement des cercles de qualité (le nombre et les résultats des
actions) et la participation aux décisions. Il convient de souligner que la prise de conscience
croissante de l’importance des ressources humaines dans le pilotage de l’entreprise est à
l’origine de l’intérêt de l’analyse de l’effet des pratiques de GRH sur la performance des
entreprises. À cet effet, V. Barraud-Didier et al. (2003) soulignent que la compétitivité de
l’entreprise et la recherche de l’excellence passent par la création de structures et de systèmes
de gestion favorisant l’initiative et la créativité des ressources humaines.

27
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
CHAPITRE II : Approche Méthodologique

Afin de mettre en pratique notre étude théorique sur le crédit bancaire et la


performance des entreprises, nous avons effectué une étude empirique au niveau de la Banque
of Africa du Sénégal.

Cette étude représente un apport important pour notre travail de recherche et notre formation.
Notre stage a été très bénéfique pour nous, du moment que nous avions récolté pas mal de
connaissance pour notre vie professionnelle future, y compris l’étude de dossiers qui se fait
par le banquier pour décider l’accorde ou non d’un crédit à son client et les garanties prises
(par le banquier) en cas où il donne un avis favorable à son client.

Ainsi, nous allons suivre dans ce chapitre deux projets soumis à l’étude le premier concerne
un dossier du crédit d’investissement d’une société et le second est consacré à l’utilisation du
crédit au niveau de la société depuis le dépôt du dossier, jusqu’à l’établissement final de la
demande de crédit, et la mise en place de celui-ci.

Mais avant de traiter le dossier de crédit, nous présenterons d’abord l’organisme d’accueil qui
est la BANQUE OF AFRICA.

Section 1 : Présentation du cadre de l’étude : l’entreprise

Cette section est consacrée à la présentation de notre terrain d’étude en


relatant brièvement son histoire, son organisation ainsi que ses différentes missions. Pour
finir, nous présenterons la fonction du crédit bancaire au niveau de la BANQUE OF AFRICA.

1. Historique et présentation de la Banque of Africa

La filiale BOA Mali fut créée à la fin de l'année 1982 à Bamako au Mali par des hommes
d'affaires locaux. Elle avait pour but de répondre à la pénurie des services banquiers, qui avait
des répercussions sur les entreprises et populations locales. Cette situation était non seulement
présente au Mali, mais dans la majorité de l'Afrique de l'Ouest francophone. Cet effort initial
a été fait sans aucun financement extérieur.

Le succès de BOA Mali a conduit à la création de African Financial Holdings (AFH) en 1988
qui lui servait de société de portefeuille. L'objectif de l'AFH, était de promouvoir la création

28
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
de filiales dans l'Afrique entière. La BOA apportait le support technique et de gestion mais le
financement de la filiale était réparti également entre la BOA et des capitaux locaux.

Débutant en 1990 avec BOA Bénin qui est sa plus grande filiale, l'entreprise commença à
ouvrir des filiales à travers le continent. Elle débute tout d'abord avec les pays africains
francophones, puis s'engagent en Afrique anglophone avec l'ouverture de BOA Kenya en
2004. Pour augmenter son assise financière, AFH s'ouvre à des nouveaux investisseurs
comme Proparco, une division de l'Agence française de développement ; la Société
néerlandaise de financement du développement (FMO) et Natexis (renommé Natixis depuis
2006).

En février 2008, AFH devient BOA GROUP SA et effectue une augmentation de capital de
35% au profit de BMCE Bank. La banque marocaine apporte un puissant soutien stratégique
et opérationnel à Bank of Africa, ainsi qu’un accès direct à des marchés internationaux grâce
à sa présence en Europe, en Asie et en Amérique du Nord.

Depuis le 31 août 2010, BMCE Bank contrôle 55,8 % des actions de la BOA au terme d'un
accord conclu entre les actionnaires historiques (Néerlandais et Français).

En 2020, Bank of Africa fait un don d'un milliard de dirhams pour lutter contre
le Coronavirus au Maroc.

La construction du Groupe, né en 1982 au Mali, peut être schématisée en cinq étapes,


correspondant chacune à une évolution spécifique.

 Le lancement de 1982-1990

C’est d’abord un projet pionnier dans son domaine : celui de la création d’une banque
africaine, indépendante des grands groupes internationaux et fondée grâce à des capitaux
privés africains et bien diversifiés.

Après la création de BANK OF AFRICA au Mali en 1982, une société holding est constituée
en 1988, AFRICAN FINANCIAL HOLDING (AFH), qui deviendra plus tard BOA GROUP
S.A.
Celle-ci a été à l’origine de la création de BANK OF AFRICA – BENIN en 1989, et son
actionnaire de référence, filiale aujourd’hui leader dans son pays.

29
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
 L’expansion de 1991 à 1998

Le concept « BANK OF AFRICA », basé sur l’équilibre d’un actionnariat diversifié et sur
une stratégie unitaire, est alors précisé, développé et consolidé. Dans le même temps, la
décision d’extension dans l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) est
prise, avec pour principes de base l’unicité de la marque et une organisation homogénéisée :
trois nouvelles BANK OF AFRICA sont nées, au Niger en 1994, en Côte d’Ivoire en 1996 et
au Burkina Faso en 1998.

Les Structures Centrales du Groupe commencent à se construire et à mettre en place leurs


missions d’organisation et de contrôle.

 La diversification de 1999 à 2010

Cette volonté de diversification, portée par des objectifs de croissance, s’exprime à trois
niveaux distincts et complémentaires :

 Passer d’un ensemble de banques à une véritable structure de groupe.

 Faire évoluer des activités de banque commerciale pure vers celles liées à
l’intermédiation bancaire, à la gestion d’actifs et à l’assurance, pour créer un pôle
financier multiforme et une gamme complète de produits et de services financiers.

 S’étendre à d’autres régions d’Afrique subsaharienne, y compris anglophones.

À la conclusion de cette étape, le Groupe s’est enrichi de 7 nouvelles BANK OF AFRICA, à


Madagascar en 1999, au Sénégal en 2001, au Kenya en 2004, en Ouganda en 2006, en
Tanzanie en 2007, au Burundi en 2008, en République Démocratique du Congo et à Djibouti
en 2010, sans oublier la création d’une société d’investissement opérant pour l’ensemble du
Groupe, d’une société financière en France, dédiée aux diasporas, BOA-FRANCE, et d’une
banque spécialisée dans le financement de l’habitat au Bénin, la BHB, ainsi que d’une
participation significative dans une importante compagnie d’assurance.

 A partir de 2010 : l’institutionnalisation

30
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
Cette politique nécessite également le développement des moyens, en particulier financiers,
du Groupe et c’est la raison pour laquelle celui-ci a décidé de rechercher, dès la fin de l’année
2005, un partenaire banquier, capable, d’une part, de renforcer ses possibilités financières,
d’autre part, d’enrichir ses moyens humains et opérationnels.
Ce projet d’alliance s’est conclu le 25 février 2008, avec la réalisation d’une augmentation de
capital de 14 millions d’Euros de BOA GROUP S.A., nouvelle dénomination de la société
holding AFH, entièrement réservée à la BANQUE MAROCAINE DU COMMERCE
EXTÉRIEUR (BMCE Bank) qui a ainsi rejoint l’actionnariat du Groupe BANK OF AFRICA
à hauteur de 35 %.
Cette importante augmentation de capital, ainsi que la nomination d’un Directeur Général
Adjoint issu de BMCE Bank, d’un côté, et l’entrée de cet actionnaire banquier stratégique, en
second lieu, vont donc fournir des moyens d’action plus puissants, à la fois pour la croissance
de chacune des entités existantes du Groupe BANK OF AFRICA, mais aussi pour une mise
en œuvre facilitée des projets de développement géographique et sectoriel.
Au 31 décembre 2009, le capital de BOA GROUP S.A. s’élevait à environ 40,3 millions
d’euros, BMCE Bank en possédait 42,5 % et la collaboration entre les deux Groupes se
déroulait conformément au programme établi, dans l’esprit attendu de dialogue et de
complémentarité.
L’année 2010 aura vu l’aboutissement de l’alliance entre BOA et BMCE Bank, qui s’est
ensuite traduit par :
 A partir du 1er janvier 2011, changement de Président Directeur Général de BOA
GROUP S.A.
 3 augmentations de capital, chacune d’environ 10 millions d’euros en 2010, 2011 et
2012, faisant passer le capital de 40,3 à 70,6 millions d’euros.
 La banque marocaine est majoritaire au sein du capital de BOA GROUP S.A., sa
participation passant de 55,77 % en 2010 à 65,23 % à fin 2012.

 Le groupe aujourd'hui

Le Groupe BANK OF AFRICA continue à renforcer sa structure capitalistique et financière, à


se moderniser et à s’institutionnaliser, tout en poursuivant son développement géographique,
par la création de BANK OF AFRICA – GHANA en 2011, de BANK OF AFRICA – TOGO
en 2013, d’un Bureau de Représentation en Éthiopie pour BANK OF AFRICA – MER
ROUGE en 2014, ou sectoriel, par l’ouverture de Centres d’Affaires (21 centres au 31

31
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
décembre 2019), espaces bancaires dédiés à l’entreprise et de l’ouverture de BANK OF
AFRICA – RWANDA en 2016.
Il s’agit à présent de poursuivre le développement et d’assurer la pérennité d’un grand groupe
bancaire transafricain, sur la base de 6 axes stratégiques principaux :
 Renforcer son implication dans le financement de l’économie, aussi bien auprès de la
clientèle des Particuliers et de celle des entreprises de toutes tailles, avec un accent
particulier porté sur les PME, que des grands projets, privés comme publics.
 Accroître sa maîtrise des risques, tant financiers qu’opérationnels, et, dans le même
temps, développer, renforcer et cultiver une culture du risque.
 Mieux contrôler ses charges financières et opérationnelles, avec pour objectif un
fonctionnement optimisé.
 Poursuivre une croissance ciblée, prudente et réfléchie, dans le cadre d’un
développement équilibré, notamment par le développement d’une offre digitale.
 Accélérer la transformation digitale, tant au niveau des produits et des services, des
outils et des infrastructures, qu’à celui des cultures et des mentalités
 Poursuivre le développement des synergies avec BMCE Bank Of Africa, et exploiter
ainsi au mieux les multiples possibilités que nous offre notre actionnaire majoritaire,
qui détient 72,41 % de BOA GROUP au 31 décembre 2019.
 De plus, deux enjeux majeurs deviendront rapidement essentiels dans les années à
venir :
 L’investissement dans le capital humain via la formation, l’encadrement, la
motivation, etc., l’ensemble des leviers permettant de garantir la qualité des ressources
humaines, ainsi que de favoriser la créativité et l’innovation.
 L’amélioration de la qualité de service à la clientèle car, avec la tendance baissière des
taux et des conditions, un plancher sera bientôt atteint et seule la qualité de service et
l’image feront alors la différence. Un Centre de Relation Client a ainsi été créé, ainsi
qu’un Département Qualité au sein de la Direction de l’Organisation.
Le Groupe BANK OF AFRICA, fidèle à une stratégie progressivement conduite et affinée
depuis plus de 35 ans, poursuit sa route avec succès, dans le respect des valeurs et des repères
qui ont toujours conduit et guidé son action :
 Le professionnalisme et la rigueur
 La proximité avec sa clientèle et l’implication dans le développement national

32
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
 La promotion des acteurs africains, tant collaborateurs, actionnaires, que clients et
partenaires.

2. Structure et Organigramme de la BOA

3. Organisation générale de la BOA

Le Groupe BANK OF AFRICA est doté d’un solide système de gouvernance et chacun de ses
organes allie compétences techniques et capacités de réflexion stratégique.

Les banques filiales d’Afrique de l’Ouest sont portées par la holding BOA WEST AFRICA
(holding financière intermédiaire basée en Côte d’Ivoire) et les autres participations du
Groupe par la holding luxembourgeoise BOA GROUP S.A.

Chacune de ces sociétés est gouvernée par un conseil d’administration spécifique, dont la
composition veille à répondre aux règles de bonne gouvernance, conseillé par des comités
spécialisés.

La gouvernance du Groupe BANK OF AFRICA est particulièrement attentive au contrôle des


risques, à la transparence de l’information comme de la gestion, et à l’innovation.

33
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
34
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
LA HOLDING BOA GROUP S.A.

Cette société, qui porte les participations des BOA d’Afrique de l’Ouest, est régulée par
la Banque Centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Ses organes de
gouvernance sont au nombre de quatre.

a) Conseil d’administration

Le conseil d’administration représente collectivement l’ensemble des actionnaires. Il agit dans


l’intérêt social du Groupe et assure son bon fonctionnement.

Ses missions sont de définir les orientations stratégiques, de veiller et d’assurer leur mise en
œuvre dans le respect des valeurs du Groupe, et de se conformer aux plus hauts standards
internationaux d’éthique et de gestion des risques.

Ses membres sont choisis selon leur expérience, leur expertise et leur indépendance.

Ci-dessous, M. Brahim BENJELLOUN-TOUIMI, Président du Conseil d’Administration


BOA Group.

35
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
b) Comité d’audit et des risques

Le comité d’audit et des risques est une instance émanant du conseil d’administration, dont les
prérogatives concernent aussi bien le Groupe que les filiales et les autres entités intégrées
dans le périmètre de consolidation du Groupe. Les filiales ont également leurs propres
comités d’audit et des risques.

Le comité d’audit et des risques assiste et conseille le conseil d’administration en matière de


contrôle interne et de gestion des risques en veillant à :

 L’intégrité et la fiabilité des états financiers du Groupe et de l’information connexe.


 L’adéquation et l’efficacité de l’ensemble des contrôles et procédures du Groupe ainsi
que de ses systèmes de contrôle interne.
 L’évaluation de l’auditeur externe du Groupe, notamment ses compétences, son
indépendance et sa nomination.
 La bonne mise en œuvre du dispositif de gestion des risques au sein du Groupe ainsi
que son adéquation avec la taille du Groupe et son appétence au risque
 La conformité du Groupe avec les exigences prévues par les lois et les
règlementations, ainsi qu’avec ses normes d’éthique.

36
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
c) Comité exécutif

Le comité exécutif du Groupe définit les objectifs stratégiques dans le cadre des orientations
déterminées par le conseil d’administration et coordonne leur mise en œuvre.

Il veille au maintien de l’adéquation de l’organisation avec l’évolution de l’environnement,


ainsi qu’à la définition des responsabilités et délégations de pouvoir des dirigeants et à leur
application. Le comité exécutif se réunit de façon hebdomadaire et peut convier certains
collaborateurs du Groupe pour exposer des sujets spécifiques.

d) Comité de direction

Les Structures Centrales du Groupe, instances dirigeantes opérationnelles, sont organisées


en 6 pôles, regroupant chacun des Business Unit en fonction de leurs domaines de
compétence. Ces entités spécialisées sont au nombre de 30 et leurs dirigeants respectifs
membres du comité de direction qui se réunit 1 fois par semaine.

Le rôle du comité de direction est d’exposer les grands chantiers en cours nécessitant une
prise de décision particulière : celle-ci, avant d’être définie, est donc débattue et tous les
points de vue sont écoutés.

37
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
e) Comité de rémunération et de nomination

Ce comité émane du conseil d’administration, et veille à sa composition pour répondre aux


règles de bonne gouvernance, notamment en termes d’indépendance et d’absence de conflit
d’intérêt des administrateurs. Le comité de rémunération et de nomination s’assure également
de l’adéquation avec l’intérêt de la société, des compétences et de l’expérience de tout nouvel
administrateur, afin d’aider le conseil d’administration dans la nomination de nouveaux
membres.

4. Les missions et les stratégies de la BOA

D’abord dirigée vers les domaines de l’art et de la culture, la stratégie de la Fondation BOA
est à présent recentrée sur le champ social en général, en se concentrant ensuite plus
particulièrement sur l’Education et la Santé.

Ce choix politique, décidé début 2008 par le Conseil d’Administration de la Fondation,


répond en effet à plusieurs critères et contraintes :

 En premier lieu, les secteurs de l’éducation et de la santé sont sans doute ceux où les
besoins sont les plus criants ; par ailleurs, leur bon fonctionnement figure
indéniablement parmi les premières conditions, nécessaires à l’épanouissement
harmonieux de l’individu, donc à l’avenir des sociétés africaines.
 Ensuite, la Fondation souhaite conduire des actions aux résultats concrets et
mesurables, en maîtrisant leurs effets, ce qui conditionne une spécialisation de son
engagement.
 De plus, l’objectif de la Fondation étant d’apporter une réelle valeur ajoutée,
l’institution se doit de concentrer ses moyens financiers afin de les optimiser.
 Enfin, cette stratégie repose sur un nouveau concept, le « centre de vie », qui structure
désormais la politique de la Fondation BOA.

L’action de la Fondation BOA a débuté en 1996, au Bénin.

38
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
 Les actions de la BOA

Sur le terrain, la Fondation s’engage dans les domaines de l’Éducation, la Santé et la


Solidarité, à travers deux catégories d’action. D’une part elle mène ses propres réalisations,
notamment des constructions d’infrastructures scolaires et sanitaires améliorant le quotidien
des communautés.
D’autre part la Fondation soutient des initiatives en lien avec sa mission, à travers des
donations matérielles et financières au profit des populations vulnérables.
La sélection des projets se fait de manière transparente, en ligne avec les objectifs stratégiques
validés par le Conseil des Fondations et doit répondre à des critères spécifiques :
 La pertinence du projet qui doit reposer sur un besoin tangible.
 L’optimisation budgétaire du projet assure que la majorité des fonds revient aux
bénéficiaires, les frais administratifs et logistiques étant restreints au strict minimum.
 L’impact du projet doit être significatif sur les bénéficiaires et s’inscrire dans la durée.
 La diversification thématique et géographique assure l’équilibre dans les portfolios de
chaque pays.

Section 2 : Méthodes et Techniques d’investigations

Nous parlerons ici tout d’abord des sources secondaires ensuite, des sources primaires
et enfin des difficultés rencontrées.

Des recherches à travers des documents en ligne, des supports de cours traitant du sujet ont
également été consultés pour documenter et alimenter notre étude. Au-delà de cela, nous
avons également consulté les mémoires de nos devanciers, ainsi que la publication de certains
experts dans ce domaine qui fit une grande aide.

En suites, la bibliothèque en ligne grâce à elle nous avons pu établir le travail sur le mémoire
c’est à dire une recherche documentaire sur des ouvrages qui parlent du crédit bancaire en
général, puis de la performance de l’entreprise en particulier.

39
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
2.1. Recherche Documentaire

Les études débutent généralement par une étude documentaire, notamment lors de la
phase exploratoire.

L'étude documentaire consiste à rassembler des informations secondaires, d'origine interne à


l'entreprise ou provenant d'organismes extérieurs, concernant le problème posé. L'objectif
général de l'étude documentaire est de fournir une description des grandes composantes du
marché à étudier et de la position de l'entreprise par rapport à ce marché.

Un aspect souvent caractéristique de l'étude documentaire est l'analyse des facteurs


d'environnement susceptibles d'expliquer les évolutions constatées ou prévisibles.

La recherche documentaire est un outil déterminant dans la conduite d'un travail de recherche.
Non seulement elle sert à porter un regard sur la revue de littérature, mais aussi elle permet de
collecter les données. Dans cette étude, elle a permis de réunir tous les documents présentant
un intérêt réel par rapport aux problèmes identifiés. Elle s'est effectuée d'une part sur la base
des documents disponibles au niveau de certains services de l'IBCG (états financiers, rapports
annuels d'activités) et d'autre part à travers la visite des organismes extérieurs, des
bibliothèques de la place et l'Internet.

Aussi cette recherche documentaire a-t-elle permis d'élargir le champ de compréhension sur la
question.

La recherche documentaire est une étape de travail à réaliser avant de se lancer dans une étude
empirique. Elle permet de collecter des données informatives grâce à l’étude de documents
officiels ou universitaires.

À partir d’un sujet d’enquête connu, la recherche documentaire revient à chercher et identifier
des documents issus de sources fiables. Les informations récoltées seront utiles pour
développer ses connaissances sur le sujet étudié.

La recherche documentaire vise à identifier et localiser des ressources informationnelles déjà


traitées, soit par des individus soit par des machines. La recherche documentaire
s’accompagne du qualificatif « informatisée » lorsque cette activité implique l’interaction

40
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
entre deux systèmes, l’un humain (i.e., l’usager, l’utilisateur) et l’autre informatique (i.e., une
base de données) via un logiciel et une interface.”. (Dinet et Passerault, 2004).

a) Sources internes

Les sources internes sont toutes les informations qui sont publiées et disponibles au sein de
l'entreprise comme les statistiques de vente, les données comptables, les plans marketing, les
tableaux de bord commerciaux, les fichiers clients, les rapports des vendeurs, les réclamations
et suggestions des clients, la bibliothèque des études antérieures et les comptes rendus de
mission.

A la BOA, la recherche des informations internes a été réalisée à partir des sources internes de
ladite entreprise que sont : les Services Financier, de Comptabilité et des Ventes et la Cellule
d'Audit Interne et de Contrôle de Gestion.

b) Sources externes

Les sources externes sont toutes les données ou informations recueillies grâce à différents
organismes officiels tels que l'Institut National de la Statistique et de l'Analyse Economique
(INSAE), les Ministères etc., les données publiées ou éditées par les concurrents et les études
réalisées par les revues spécialisées. 

Les sociétés d'études, de collecte d'informations qui constituent également des sources
externes d'informations, peuvent être classées en deux catégories : celles qui collectent des
données sur la base des souscriptions et celles qui fournissent des données de manière
périodique sous une forme standard (données prêtes à être exploitées).

2.2. Instruments de l’enquête

Les études qualitatives permettent une évaluation « en profondeur » des informations et sont
utilisées pour étudier les motivations des individus susceptibles de révéler leurs
comportements et leurs attitudes. Elles sont réalisées sous la forme d'entretiens individuels ou
de groupe.

41
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
Les entretiens individuels sont largement utilisés au cours des évaluations, soit en phase
exploratoire (diagnostic de départ), soit durant les travaux eux-mêmes. On distingue trois
types d'entretiens : l'entretien non directif, l'entretien semi-directif et l'entretien directif.

Les entretiens de groupe peuvent être très efficaces pour faire surgir des niveaux de blocage
ou des conflits institutionnels. Ils permettent également d'accroître la créativité et de juger de
la sincérité des propos soumis au contrôle collectif.

Comme moyen d'investigation, l'option pour les entretiens individuels (étude qualitative) a été
faite plutôt que de procéder à un sondage (étude quantitative). Dans la mesure où les études
qualitatives permettent une évaluation « en profondeur », il a été jugé utile de procéder à des
entretiens non-directifs avec une catégorie des personnes ressources et à des entretiens semi-
directifs avec une autre catégorie.

Ces entretiens ont consisté à l'organisation des conversations structurées avec les personnes
ci-dessus indiquées suivant leur disponibilité et un calendrier établi à cette fin.

Les points sur lesquels ont porté les entretiens qui ont duré trente (30) à soixante (60) minutes
par responsable interviewé sont contenus dans le guide d'entretien utilisé à cette fin (voir le
guide dans les annexes).

a) Le choix des interlocuteurs

Pour la conduite des entretiens, les interlocuteurs ont été répartis en deux (02) groupes sur la
base du niveau de responsabilité et d'implication dans la gestion des activités de l'entreprise.

Le premier groupe concerne les cadres chargés de la coordination des activités des services.
Ce groupe comprend les Directeurs Centraux à savoir : la Directrice Administrative, le
Directeur Financier et Comptable avec qui des entretiens non directifs ont été réalisés.

Le second groupe rassemble les responsables opérationnels à savoir : les Chefs des services
Agences et les cassiers avec qui des entretiens semi-directifs ont été réalisés.

Les entretiens réalisés avec ces différents responsables dont le nombre tourne autour d'une
dizaine ont permis d'avoir beaucoup d'explications et de précisions sur certaines réalités et ont

42
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
consisté à recueillir leur point de vue sur l'évolution à la baisse du chiffre d'affaires de
l'entreprise.

b) Guide d'entretien

Le recours à un guide d'entretien s'est avéré nécessaire dans la conduite des enquêtes
nécessaires pour la vérification des hypothèses. Il a permis de recenser des informations
portant sur les causes liées à la baisse du chiffre d'affaires.

Ces informations ont été collectées auprès des responsables impliqués dans la gestion de
l'entreprise tant au niveau de la commercialisation, des finances qu'au niveau de la production.

Les entretiens avec ces personnes ressources ont amené à cibler les problèmes spécifiques en
rapport aux causes liées à la baisse dudit chiffre d'affaires.

L'analyse des résultats des investigations en matière de recherche documentaire et d'entretien


permettra de mettre en évidence les freins à l'accroissement du chiffre d'affaires, de dégager
les forces et les faiblesses de l'entreprise afin de vérifier les hypothèses énumérées plus haut.

Aussi les outils informatiques tels que Microsoft Word, le Solveur d'Excel et les tris à plat
ont-ils été utilisés pour sortir les résultats illustrés par les tableaux et figures.

1.1. Méthodes d’exploitation des collecter des données

Le choix des nombreuses méthodes utilisées pour collecter des données halieutiques dépendra
des variables à mesurer, de leur provenance et des ressources disponibles. Dans bien des cas,
il existe une façon naturelle de collecter des variables déterminées.

Par exemple, la meilleure façon de collecter des variables relativement statiques comme la
longueur des navires ou la dimension des moteurs, consiste en un système d'enregistrement.
Des variables hautement dynamiques, comme la capture ou l'effort, seront plutôt recueillies au
moyen d'enregistrements quotidiens, tels que les journaux de bord.

La collecte des données devrait se faire à intervalles suffisamment fréquents pour satisfaire
aux objectifs de l'aménagement. Par exemple, les données concernant le suivi des stocks

43
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
doivent être collectées en permanence, tandis que les données sur les ménages peuvent l'être à
intervalles beaucoup plus éloignés.

En général, pour les données collectées fréquemment, il faudra probablement s'en remettre
aux données fournies par les pêcheurs ou par les agents du secteur. Les données collectées
moins fréquemment peuvent l'être par des agents recenseurs car les coûts de collecte sont
beaucoup plus bas.

Il existe de fortes relations entre les types de données, l'endroit où elles peuvent être obtenues
et les méthodes utilisables pour leur collecte. La présente section aidera à choisir les méthodes
de collecte en relation avec tel type et source de données et fournira quelques indications des
types de données qui peuvent être collectés simultanément.

Section 3 : Difficultés rencontrées

Toute recherche scientifique présente des difficultés qu’il faut vaincre pour pouvoir
continuer en effet, au cours de mes recherches, j’ai rencontré beaucoup de difficultés…
j’avoue que ce n’est pas du tout facile à écrire un mémoire, un ouvrage de cinquante pages où
toutes nos idées liées au sujet qu’on veut traiter doivent être rassemblées de manière
cohérente et harmonieuse.
Je commencerai par évoquer la difficulté concernant le choix du titre. Jusqu’à présent je l’ai
changé plusieurs fois… autant de fois, que lors de notre projet du mémoire, j’avais même
oublié quelle était la dernière version., à la suggestion de mon professeur, je l’ai modifié à
nouveau et jusqu’à présent il est resté le même et le manque de documentation que font face
les étudiants lors de cette période. Cette étude n’est pas encore faite au SENEGAL et les
sources dont on dispose n’arrive pas à aborder de façon spécifique le problème ceci pourrait
être à la base de certaines insuffisances dans l’inventaire documentaire critique.

D’autres difficultés ont été liées au choix des données à analyser. Le problème qui
s’est imposé était d’obtenir des informations auprès de la BOA car nous n’avons pas pu
rencontrer les chefs de département du secteur de l’entreprise choisie certains documents de la
BOA ne peuvent pas être mis à la disposition dans notre mémoire à cause de la concurrence.
Afin de trouver une solution à cette difficulté, j’ai suivi les précieux conseils de mon directeur
de mémoire qui m’a suggéré de consulter le site du Groupe de recherche apprentissage et
contexte, voir les recherches sur l’internet réalisées autour des sujets comme le Crédit
bancaire.
44
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
En même temps, je m’attends à ce que j’y retrouve des informations adaptées au
contexte spécifique afin d’être utilisée dans le travail.

Une autre difficulté rencontrée est la réalisation de l’état des lieux concernant mon
sujet. Jusqu’à présent j’ai trouvé peu de travaux qui ont été consacrés aux études liées à ma
recherche. Pourtant en continuant à chercher, j’espère réussir à trouver les données
nécessaires afin de finaliser mon travail.

Les difficultés majeures qui méritent d’être soulignées sont celles relatives au
physique car les travaux de recherche nécessitent bien souvent que le chercheur soit plein
d’énergie pour travailler sous stress, tension, et faire face aux difficultés de tous ordre à savoir
plusieurs corrections à effectuer ,longue attentes pour être reçu en rendez-vous par les
personnes ressources susceptibles de nous fournir des informations qui peuvent améliorer le
contenu de notre travail, le manque des moyens financiers et matériels c’est à dire le problème
de financement pour des déplacements vers la bibliothèque, problème de connexion et aussi
parfois problème de transport.

Je vais conclure par une note optimiste, en essayant de me convaincre que pour tout
problème il y a une résolution. Petit à petit, à force du travail et de la persévérance on peut
obtenir de bons résultats.

45
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
DEUXIEME PARTIE : CADRE ANALYTIQUE

46
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
Chapitre III : Procédure d’octroi de crédit aux entreprises

Les institutions bancaires sont devenues un acteur incontournable de l’économie dans


la mesure où elles agissent en tant qu’intermédiaire entre deux entités : celle qui aspire à un
financement et celle qui détient les fonds nécessaires. Ainsi, la première entité est désormais
capable de concrétiser ses projets via un crédit bancaire. Ce procédé représente le mode de
financement privilégié des entreprises afin de développer leur activité, surtout si nous
considérons que la plupart d’entre elles dispose d’une capacité d’autofinancement
insuffisante. Toutefois, nous devons préciser que le recours au crédit bancaire implique un
risque certain pour la banque : l’insolvabilité. Afin de réduire ce risque qui n’est pas
négligeable, elle examine minutieusement les demandes afin de détecter et d’apprécier les
éventuels risques.

La prise de risque d’un établissement de crédit commence dès l’entrée en relation avec les
entreprises et la formulation de besoins de financement. L’attribution d’un prêt ou son rejet
est soumise à une analyse financière approfondie et, le plus souvent, à l’accord du comité de
crédit ou du comité des engagements de l’établissement sollicité par le client.

Dans le cadre de l’analyse financière, les établissements de crédit s’intéresseront


aux bilans et compte de résultats mais aussi aux orientations prises par les dirigeants de
l’entreprise, et l’adéquation de ces orientations avec les potentialités propres à l’entreprise et à
son environnement.

Le crédit peut constituer un outil intéressant lorsqu'on le considère comme élément d'un plan
financier global. Il rend la vie plus agréable et permet la réalisation d'objectifs à long terme.
La présente brochure explique le processus d'octroi de crédit afin que vous puissiez établir
une cote de crédit favorable.

47
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
Section 1 : Présentation du processus d’octroi de crédit au sein de la BOA

Le crédit peut constituer un outil intéressant lorsqu'on le considère comme élément d'un plan
financier global. Il rend la vie plus agréable et permet la réalisation d'objectifs à long terme.
La présente brochure explique le processus d'octroi de crédit afin que vous puissiez établir
une cote de crédit favorable.

Le processus d’octroi de crédit est un processus complexe vu le nombre important des


intervenants et l’hétérogénéité de leurs rôles. Afin de comprendre les différentes étapes de ce
processus, j’ai effectué divers entretiens avec les responsables de la direction politique crédit
et gestion de portefeuilles. La figure suivante présente les six étapes qui composent le
processus crédit :

Tableau 01 : Le processus d’octroi de crédit

Source : Nous-même.

1. La prise de contact

Cette étape est déclenchée par l’expression du besoin d’un client (la demande de crédit). Elle
représente la phase la plus courte dans le processus de crédit, néanmoins elle est cruciale pour
la suite. En effet, le client pendant cette phase est à la recherche d’informations concernant les
produits de la banque, les types de crédit et la démarche d’octroi de crédit.

La banque joue un rôle important au cours de cette étape et notamment l’attaché commercial
qui est en relation directe avec le client. Donc, le chargé de clientèle à ce stade négocie avec
le client en essayant de lui proposer le produit le plus adéquat et qui répond le mieux à son

48
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
besoin. Après avoir bien identifier le besoin et sélectionner le produit adéquat, le chargé de
clientèle effectue une simulation de crédit pour donner une idée sur l’échéancier de
remboursement du crédit par le client. Une fois le client a accepté le remboursement de la
somme sur l’échéancier, il est appelé à fournir les documents nécessaires pour constituer son
dossier.

2. L’instruction du dossier

Pendant cette phase le chargé de clientèle, qui est généralement le chef d’agence, complète le
dossier de crédit par des documents de l’entreprise nécessaires pour la phase étude. Ces
informations vont être introduites par la suite au sein du logiciel RiskPro à l’aide de
l’interface dédiée à cette saisie.

3. L’étude du dossier

La phase d’étude est d’une importance majeure dans le processus de crédit au niveau de la
BAO. En effet, pendant cette étape le dossier de crédit est mis sous la loupe des spécialistes
de crédit pour donner leurs avis sur la possibilité d’octroi.

Il est important de souligner qu’il existe trois niveaux d’étude :

 Etude niveau point de vente


 Etude niveau de la direction régionale de crédit
 Etude niveau de la direction étude et crédit risque

Selon des règles de délégation de pouvoir basées sur le montant du crédit, la qualité des
garanties proposées et l’ancienneté du client, le dossier peut être étudié au sein de l’un des
trois niveaux présentés auparavant.

4. La phase de décision d’octroi du crédit

L'octroi de crédit par les banques joue un rôle clé dans l'évolution économique d'un pays.
Cette activité est coutumière des entreprises qui recourent à cette sorte de financement pour
développer leurs affaires. Pour le banquier, l'octroi de crédit correspond à une prise de risque :
celui de l'insolvabilité de l'emprunteur. Ainsi, l'organisation de la maîtrise du risque de crédit
a une importance particulière et doit reposer sur un certain nombre de principes et une
politique cohérente en matière d'étude des dossiers et de suivi des concours. La fonction crédit
est dès lors le pivot central de cette organisation et son processus doit permettre la maîtrise de
ce risque. La meilleure façon donc de se mettre à l'abri du risque de contrepartie, c'est de ne

49
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
prendre au départ que de bons risques. Par conséquent, c'est au stade de la décision que se
joue l'essentiel de la partie. Le banquier se doit donc de se doter d'une politique de crédit
rigoureuse et réunir plusieurs sources d'informations suffisamment fiables pour motiver et
justifier sa prise de décision.

Le pouvoir de décision appartient à des décisionnaires qui changent d’un dossier à l’autre
selon le montant du crédit. Le tableau ci-dessous montre les décisionnaires dans chaque entité
de la banque.

Tableau N° 02 : Les décisionnaires dans le processus crédit

Source : Nous même

Le processus de décision se base sur une analyse financière complète faite par les analystes à
l’aide du business plan donné par les entreprises et des données du secteur existant à la
banque. La décision comporte aussi l’utilisation d’un outil d’aide à la décision, qui est le
logiciel RiskPro.

5. La mise en place du crédit

Cette étape fait appel à plusieurs contrôles afin de garantir un niveau acceptable de risque
pour la banque. Elle se fait dans le point de vente ou dans le siège, au sein de l’une des
directions suivantes :

 La direction de l’administration de crédit


 La direction des garanties.

Cette phase comporte entre autre les vérifications suivantes :

 La vérification du respect des pouvoirs de délégation attribués au décisionnaire.


 La vérification du respect des conditions du crédit.

50
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
 La présence des différents documents nécessaires.

Cette étape sert aussi à finaliser les dossiers juridiques et elle représente dans la plupart des
cas la phase la plus longue du processus.

6. La phase de déblocage

Lors de cette phase, la secrétaire chargée de déblocage à la direction administration des


crédits reçoit l’accord pour déblocage de la direction des garanties. L’accord arrive finalement
au point de vente pour pouvoir effectuer un déblocage réel des fonds propres dans les 24
heures.

Section 2 : Analyse d’un dossier de crédit

L'analyse d'un dossier de crédit est faite à partir d'un certain nombre d'éléments que la société
devra respecter afin de lui permettre l'accès aux crédits. A cet effet, la société devra avoir un
compte commercial qui fonctionne déjà sans incident ou bien procéder à l'ouverture de
compte dans le cadre de la demande de crédit.

Aussi, il faut :

 Justifier son existence juridique par un récépissé, les statuts, le numéro du registre de
commerce, etc. 
 Faire une demande de crédit précisant : le nom de la société, son numéro de compte, le
type d'activité, le montant du fonctionnement, la garantie à proposer et l'objet du prêt.

Sont généralement annexés à la demande de crédit :

 Les états financiers de la société ;


 Le compte d'exploitation prévisionnelle ;
 L'étude technique du projet.

L'entreprise qui sollicite une ligne de crédit ou une augmentation de crédit fait en général
l'objet d'une étude de la BAO. Celle-ci recherche les motifs et le fondement de la demande par
le biais d'un service qui vérifiera également si les entrées espérées permettront d'assurer la
résorption permanente ou cyclique du concours demandé. Le montant du crédit peut varier en
fonction de l'entreprise, des besoins, de l'objet, de la garantie accordée et de la situation du
client vis-à-vis de la banque. Dans tous les cas, ce montant dépasse rarement un mois de
chiffre d'affaires toutes taxes comprises.

51
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
De ce fait, à la réception du dossier, le responsable chargé de clientèle commerciale juge la
pertinence du projet. Si le dossier est pertinent, il le présente au responsable du service-
banque qui sera chargé à son tour de l'affecter à un rédacteur. Si c'est un ancien client, le
rédacteur vérifiera d'abord l'état de ses engagements et sera ensuite chargé du montage du
dossier.

Le montage du dossier comporte quatre points fondamentaux :

 La mention des différentes lignes de crédits sollicitées.


 Leur durée et le taux de référence appelé taux de base bancaire (9%) plus une marge
ne dépassant pas 5% et qui pourra varier en fonction du client, c'est-à-dire de sa
relation avec sa banque, du montant du crédit et bien d'autres éléments.
 Une Taxe sur les Opérations Bancaires (TOB) qui est de 17% et qui est destinée à
l'Etat.

Cependant, le constat que l'on fait généralement est que la plupart des dossiers fournis par les
entreprises n'était pas fiable et/ou complet.

Dans tous les cas, la banque est obligée de faire sa propre analyse avec les éléments fournis
par le client en procédant à des modifications (établissement de compte prévisionnel par
exemple) au fur et à mesure que le rédacteur fait l'étude.

Un certain nombre d'éléments est nécessaire pour une meilleure analyse d'un dossier.

Il s'agit :

 Du diagnostic culturel, juridique et fiscal ;


 De l'analyse de l'activité et de sa rentabilité ;
 Du diagnostic de la situation financière ;
 De l'appréciation des garanties proposées ;
 Du point sur les relations bancaires.

Dans cette étude, on a choisi de ne pas dévoiler le nom de la société ni les noms des
dirigeants, de même pour les noms des entreprises clientes en raison de la confidentialité des
données. De ce fait, on va les donner des noms virtuels bien que les chiffres soient réelles.

On va donc voir la procédure d’octroi d’un crédit au sein de la BAO.

52
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
En effet l’analyse d’un dossier de crédit chez la BOA passe par 3 étapes :

 Analyse qualitative.
 Analyse financière.
 Analyse comportementale.

1. Présentation de l’entreprise

La société « X » et une SARL au capital de 150.000.000 FCFA géré par Mr « Y »


représentante exclusive de la marque Sénégalaise de prêt à porter et de lingerie fine « Koro »,
son activité étant le commerce de prêt à porter, en effet elle exploite dans ce cadre 50 point de
vente dans le Sénégal.

2. Objet du crédit

La société « X » a demandé un crédit de 50.000.000 FCFA remboursable sur 3 ans avec un


taux d’intérêt de 9%, pour la restructuration de sa situation financière et sa diversité.

3. Analyse qualitative

L’analyse va être présentée sous forme d’un tableau qui représente en effet une grille
d’évaluation de l’entreprise, à chaque rubrique on attribuera une note sur 5 pour en déduire à
la fin la note qualitative qui nous servira pour la suite à la décision d’octroi de crédit.

53
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
Tableau N° 03 : L’évaluation d’entreprise

Source : Nous même

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THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
Source : Nous même

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THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
Note qualitative = 𝑁𝑜𝑡𝑒𝑠 / 5

Note qualitative = 3.6

4. Analyse financière

Figure N° 01 : Evolution du CA et des Cash-flows

Source : Nous même

Le chiffre d’affaire de l’entreprise X a inscrit une évolution appréciable de 33% en 2020 par
rapport à 2019, il s’avère que la société a pu résister impeccablement à la crise qui a secoué
l’économie nationale.

Les cash-flows ont évolués entre 2019 et 2021, ce qui permet un remboursement aisé des
crédits contractés et à contracter.

Figure N° 02 : Evolution du FR et BFR

Source : Nous même

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THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
Le FR évolue en dents de scie mais reste positive entre 2019 et 2020, ce qui implique que la
situation financière de l’entreprise demeure saine et solide.

Le BFR étant positive est inférieur au FR, mais entre 2019 et 2020 le BFR à succéder le FR à
cause de l’augmentation des montants dédiés aux fournisseurs (8.820.000 FCFA en 2020
contre 1.773.000 FCFA en 2018 et 1.445.000 FCFA en 2019), ceci prouve l’objet de demande
de crédit, en effet les fournisseurs ont réclamé de nouvelles exigences de paiement ce qui
aggravé le débit en compte (dépassement du montant autorisé). Approfondissant maintenant
l’étude par une analyse des soldes d’intermédiaire de gestion (SIG).

 Analyse par les soldes intermédiaires de gestion (SIG)

Tableau N° 04: Analyse financière par les SIG

Source : Nous même

Interprétations : la valeur ajoutée a augmenté année à une autre, soit une augmentation de
39% en 2019 par rapport à 2018 et de 5% entre 2019 et 2020, la diminution est dû suite à
l’augmentation des charges, de plus la valeur de l’entreprise et l’augmentation de la richesse
sont représentés par le taux de valeur ajouté étant considérable soit 31% en 2021 ce qui donne
bonne impression de l’entreprise.

La marge brut d’exploitation considère une évolution entre 2019 et 2020 ce qui implique que
l’entreprise bénéficie d’une rentabilité économique d’exploitation favorable.

La marge net a vu une augmentation considérable en 2019 soit 11% par rapport à 2018 ce qui
implique que la rentabilité nette de l’entreprise est satisfaisante, mais celle-ci a diminué en
2020 pour arriver à 2% ceci est expliqué par l’augmentation des charges financière (passant

57
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
de 124.000.000 FCFA en 2019 à 292.000.000 FCFA en 2020), mais la rentabilité net reste
positive ce qui encore favorable à l’entreprise.

 Analyse par les ratios

Tableau N° 05 : Analyse financière par les ratios

Source : Nous même

Interprétation des ratios : Le ratio de solvabilité étant positive est supérieur à 20%
(norme usuelle), ce qui favorise le remboursement du crédit à contracter.

Le ratio d’endettement net est supérieur à 1, en effet il a évolué entre 2019 et 2021 pour
arriver à 1.9, ceci explique l’objet de demande de crédit (restructuration de la situation
financière de l’entreprise).

Le ratio d’indépendance financière à long terme permet de mesurer la possibilité de


l’entreprise à se financier par ces propres moyens (>50% norme usuelles), d’après le tableau,
le ratio étant supérieur à 50% pour les 3 années, ce qui est appréciable.

Le ratio de liquidité général permet de mesurer la capacité de l’entreprise à régler ses dettes à
CT (>1 norme usuelle), d’après le tableau ce ratio est supérieur à 1 pour les 3 années. Ceci
étant favorable pour la banque.

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THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
Le délai moyen d’encaissement des clients est inférieur aux délais de règlement des
fournisseurs, ceci est favorable, mais les délais de règlement des fournisseurs ont augmenté
par rapport à 2020 (44% entre 2018 et 2019). Ceci est considéré comme non bénéfique à
l’entreprise en vue de l’accumulation de là ce qui a engendré une déstructuration au niveau du
bilan avec l’augmentation de la dette fournisseurs et d’où l’augmentation du BFR, ce qui
implique que les emplois d'exploitation de l'entreprise sont supérieurs aux ressources
d'exploitation et l'entreprise doit donc financer ses besoins à court terme soit à l'aide de son
excédent de ressources à long terme (fonds de roulement) qui est inférieur au BFR en 2021
(objet du crédit), soit à l'aide de ressources financières complémentaires à court terme et d’où
la demande de crédit.

Conclusion : Le dépouillement des documents comptables afférents aux trois derniers


exercices de la société « X » nous permet de relever les faits saillants suivants :

 Une situation financière équilibrée avec un excédent de ressources stables (416 MF en


2019, 744 MF en 200 et 377 MF en 2021).
 Un portefeuille client insignifiant (44.000.000f en 2019 et 87.000.000f en 2020) étant
donné que les vente se font au comptant.
 Un endettement à CT en évolution continue porté de 1000 M. en 2019 à 1910 M. en
2019 puis 2253 M. en 2020 (dont respectivement 882 M. et 1773 M. et 1445 M. des
crédits fournisseurs) représentant respectivement 29%, 43,8% et 44,5% du CA.
 Un niveau d’activité en croissance continu (évolution CA).

Enfin pour attribuer une note financière à l’entreprise, il suffit d’entrer les états financiers de
l’entreprise X sur le logiciel Risk Pro où un programme qui était manipulé par des statisticiens
de la BAO permet la notation financière des entreprises.

Note financière = B1 (Risque satisfaisant)

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THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
5. Analyse comportementale

L’analyse comportementale passe par trois étapes :

1) Centrale des risques

En effet avant l’octroi de crédit, une vérification du comportement de l’entreprise au niveau


du système bancaire doit être prise en considération. Pour cela la banque centrale autorise à
toutes les banques d’accéder sur un logiciel propre à la BC pour vérifier l’historique des
entreprises au niveau du système bancaire.

L’analyse ne nous a signalé aucun recours au contentieux de l’entreprise, mais des


remboursements de crédits avec quelque jour de retard, ce qui n’affecte pas énormément
l’image de l’entreprise au niveau du système bancaire.

2) Point des engagements

Après l’analyse du point d’engagement, j’ai pu extraire les informations les plus importantes :

Tableau N° 06 : Analyse du point d’engagement

Nature du crédit Authorization 06/05/14


Crédit par caisse 100 549
FED import 330 396
CMT investissement 2415 1751
Source : Nous même

 On remarque que l’entreprise « X » à dépasser son autorisation pour le crédit par


caisse soit (449 MF), ceci est expliqué par les importantes investissements faite ces
trois derniers exercices.
 On remarque que le cout du crédit FED import (crédit obtenu pour l’importation des
marchandises de l’étranger) a augmenté (augmentation du taux change en raison de la
crise qui a affecter l’économie nationale).
 L’entreprise a un crédit d’investissement qui n’est pas encore réglé.

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THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
3) Mouvement du compte

Tableau N° 07 : Mouvement du compte

Période MVT MMM SDM Ratio


(Mouvement (Mouvement (Solde débiteur (MMM/SDM)
annuel) moyen moyen)
mensuel)
2019 4818 396 82 483%
2020 5620 461 226 204%
2021 6908 568 199 285%
2022 2783 668 715 93%
Source : Nous même

 On remarque que l’entreprise « X » expose un bon mouvement de compte qui évolue


d’une année à une autre (19% entre 2019 et 2020 et 15% entre 2020 et 2021), ce qui
confirme la bonne image de l’entreprise
 Le ratio (MMM/SDM) est positif pour les 4 exercices, ce qui signifie que le compte de
l’entreprise est toujours créditeur.

Conclusion : Le système nous fournis une note comportementale de :

Note comportementale = C

4) Avis de la direction risque

En combinant les trois notes (note qualitative, note financière et la note


comportementale) le système délivre une note totale de B1 (risque satisfaisant).

Compte tenu des éléments suivants :


 Le développement continu de l’activité de la société « X », en CA passé de 34.350.000
FCFA en 2019 à 43.470.000fcfa en 20120 pour se situer à 51.680.000fcfa en 2021.
 La consistance du mouvement confié, qui a atteint 56.200.000 FCFA en 2019,
69.080.000 FCFA en 2020 et 29.110.000 FCFA en 2021.
 Les perspectives prometteuses de l’affaire.
 L’analyse financière par les ratios financiers étant favorable.
 La note totale de B1 (risque satisfaisant)

Et afin de débloquer cette situation, nous sommes d’avis favorable pour l’octroi d’un crédit à
l’entreprise « X ».

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THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
Section 3 : Méthodologie d'analyse d'un dossier de crédit au sein de la BOA

L’analyse des éléments du bilan pour juger la solvabilité de l’entreprise.

1) L'analyse du bilan

L'analyse du bilan s'intéresse surtout aux fonds propres et au fonds de roulement qui permet
d'apprécier la rentabilité et la solvabilité de l'entreprise. Le bilan informe aussi le banquier sur
les engagements de l'entreprise avec d'autres institutions.

L'examen des capitaux propres vérifie si les dirigeants de l'entreprise maintiennent un rapport
satisfaisant entre l'évolution des capitaux propres et l'endettement. En effet, lorsque ce rapport
est positif, il met en relief l'indépendance financière d'une entreprise.

2) Fond de Roulement

Selon la règle fondamentale de finance, les ressources stables financent les emplois stables
(actif immobilisé).

L'idéal voudrait que le fond de roulement soit positif.

3) Besoin en Fond de Roulement

Il représente le volume réel des capitaux circulants à financer. Ce sont les ressources
financières à dégager afin de couvrir les engagements à court terme (exploitation) de
l'entreprise. Ce solde doit être négatif.

4) Trésorerie Nette

Tout déséquilibre entre le fond de roulement et le besoin en fond de roulement affecte la


trésorerie.

Lorsque la trésorerie est négative, cela signifie que le fond de roulement ne parvient pas à
financer le besoin en fond de roulement.

Au niveau de l'entreprise, ceci se traduit par un recours de financement à court terme pour
assurer le financement de son cycle d'exploitation.

62
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
Lorsque la trésorerie est positive, le fond de roulement est suffisant pour couvrir les besoins
du cycle d'exploitation et assez pour dégager un excédent de trésorerie. Et parfois, elle indique
un état de surliquidité révélateur d'absence d'une véritable politique stratégique ou d'un sous-
emploi des capitaux.

Une trésorerie nulle indique un équilibre entre le FR et BFR ; ceci équivaut à la situation
d'une entreprise équilibrée. Il faut dire que ce cas reste inexistant dans les dossiers étudiés par
la banque.

5)  Le compte de résultat

Le compte résultat restitue le niveau de l'activité ainsi que la structure des coûts. Il est le
support de l'analyse de performances économiques et financières de l'entreprise, donnant les
points clés de cette appréciation que sont le chiffre d'affaires et l'analyse des agrégats
suivants : La valeur ajoutée (VA), l'excédent brut d'exploitation (EBE), le résultat
d'exploitation (RE), le résultat net (RN) et la capacité d'autofinancement (CAF).

Le chiffre d'affaires est évidemment un élément clé de l'évolution de la rentabilité de


l'entreprise, car il correspond à la somme des ventes des marchandises et de la production
vendue de biens et services. Son évolution permet de mesurer le dynamisme commercial de
l'entreprise.

L'analyse de la Valeur Ajoutée (VA) permet à la banque d'évaluer la nouvelle richesse créée
par l'entreprise et destinée à rémunérer ses différents facteurs de production : l'Etat, le
Personnel, les créanciers, les actionnaires.

Valeur Ajoutée = Production de l'exercice + chiffre d'affaires - les Consommations

Ainsi la valeur ajoutée permet de juger la performance interne de l'entreprise.

L'Excédent Brut d'Exploitation est la ressource que l'entreprise tire de son activité courante
avant toute influence de sa structure de financement et avant dotation aux comptes de
provisions et d'amortissements. Il est donc un instrument de mesure des performances
économiques de l'entreprise.

Ainsi la valeur ajoutée permet de juger la performance interne de l'entreprise.

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THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
L'Excédent Brut d'Exploitation est la ressource que l'entreprise tire de son activité courante
avant toute influence de sa structure de financement et avant dotation aux comptes de
provisions et d'amortissements. Il est donc un instrument de mesure des performances
économiques de l'entreprise.

EBE = VA + Subventions d'exploitation - Impôts et taxes - charges de personnel

L'Excédent Brut d'Exploitation qui n'est pas influencé par la politique d'amortissement et de
provision de l'entreprise ou par la politique de financement, sera souvent utilisé pour effectuer
des comparaisons avec d'autres entreprises du même secteur.

L'Excédent Brut d'Exploitation permet de mesurer la capacité de l'entreprise : à rémunérer les


capitaux empruntés puisqu'il permet de faire face aux charges financières, à maintenir et
développer l'outil de production, à travers les dotations aux amortissements, à couvrir les
risques au moyen des dotations pour dépréciation d'éléments d'actif et les provisions pour
risques et charges, à dégager un autofinancement.

Le résultat d'exploitation représente les performances de l'entreprise en termes de rentabilité


commerciale et industrielle. Il est la différence entre les produits d'exploitation et les charges
d'exploitation et s'exprime par la relation suivante :

Résultat d'Exploitation = EBE + autres produits - autres charges + reprises - dotation


aux amortissements et provisions d'exploitation uniquement

Indépendant de la politique financière et fiscale de l'entreprise et prenant en considération les


aspects négligés par l'Excédent Brut d'Exploitation comme l'usure de l'outil de production et
la dépréciation des actifs réalisables, il est très utile pour la banque.

La banque recourt de moins en moins à la notion de résultat net qui, essentiellement théorique
mesure l'enrichissement de l'entreprise au cours d'un exercice. En effet, le résultat net n'est pas
toujours très significatif pour le banquier dans la mesure où il dépend de la politique
d'amortissement de l'entreprise.

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, le banquier va plus s'intéresser à la capacité


d'autofinancement (CAF), considérée comme un véritable indicateur de performance de
l'entreprise.

64
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
La capacité d'autofinancement (CAF) constitue un flux potentiel de trésorerie qui doit
permettre à l'entreprise de faire face aux dépréciations de valeur de son outil de production,
aux besoins de financement de sa croissance et de rémunérer ses actionnaires.

La capacité d'autofinancement est un élément important de mesure des performances de


l'entreprise, de son aptitude à rémunérer les capitaux investis et de ses possibilités de faire
face aux charges de remboursement d'emprunts.

La CAF se calcule soit à partir de l'Excédent Brut d'Exploitation (méthode soustractive), soit à
partir du résultat de l'exercice (méthode additive).

Elle mesure ainsi la capacité de l'entreprise à : couvrir ses risques par les dotations aux
provisions, financer ses investissements et son développement en préservant l'indépendance
financière de l'entreprise, rembourser les crédits accordés par les banques, rémunérer les
associés (dividendes),

Les banques, en comparant la CAF aux montant des dettes financières, mesurent la capacité
de remboursement de l'entreprise. Celles-ci sont attentives à l'évolution du ratio
suivant : dettes financières / CAF

Ce ratio indique la capacité de l'entreprise à rembourser ses dettes. Un ratio égal à trois par
exemple indique que l'entreprise met trois ans à se libérer.

6) La Garantie

Elles constituent un gage de remboursement du crédit alloué. Selon la nature du crédit


sollicité par le client, le créancier définit le type de sûreté qu'il doit apporter pour y accéder.

De plus, la structure qui sollicite le crédit est d'autant plus petite que les préteurs s'entourent
de précautions pour prévenir le risque de non remboursement.

Lorsqu'il s'agit de crédit objectif c'est-à-dire destiné à financer une opération, le problème de
la garantie est simultanément réglé par le bien que le crédit a permis d'acquérir (crédit-bail par
exemple).

65
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
Par contre lorsqu'il s'agit de crédit subjectif, destiné à financer l'activité de manière globale de
l'entreprise, le créancier s'entoure de garanties.

Les garanties sont constituées de sûretés personnelles (cautionnement) et de sûretés réelles


(gage, hypothèque, nantissement).

Les entreprises considèrent que les garanties exigées par les banques sont souvent excessives
et contraignantes pour elles.

BOA utilise une série de pratiques pour atténuer le risque de crédit. Le moyen traditionnel
pour atteindre ce but est de demander des garanties pour toute avance de fonds, ce qui est une
pratique courante dans la profession. La banque a mis en place des directives pour 1'
acceptation de types spécifiques de garanties ou des éléments pouvant atténuer le risque de
crédit. Les principaux types de garanties pour les avances et prêts sont :

 Les hypothèques sur des maisons résidentielles,


 Le nantissement d'actifs (stocks, matériel, créance),
 Le nantissement d'instruments financiers (titres et obligations).

Selon la Direction des Risques, les emprunts Bancaire à long terme accordes à des grandes
entreprises sont en principe moins risques ; par contre, le risque est plus élevé pour les crédits
aux particuliers ou les crédits individuels. Par conséquent, pour limiter plus le risque de
pertes, la banque peut demander des garanties supplémentaires a une contrepartie dès que les
indicateurs de dépréciation de l'encours sont mis à jour.

66
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
CHAPITRE IV : Diagnostic des procédures d’octroi de crédit de la BOA

Nous présenterons ici la démarche à suivre pour l’aboutissement des travaux de


recherche. L’objectif de notre étude est l’analyse de la procédure d’octroi de crédit au niveau
de la BOA et les différentes étapes qui la caractérisent. Ainsi pour y arriver il a fallu adopter
une méthodologie de collecte d’informations nécessaires. Ainsi ce chapitre-ci présent dans
section 1 appréciation des enquêtes sur la procédure d’octroi de crédit et les différentes étapes
caractérisant la procédure d’octroi de crédit à la BOA et dans un second temps, il analyse les
conditions de vérification des hypothèses de recherche ainsi que nos suggestions et leurs
conditions de mise en œuvre.

Section 1 : Appréciation des enquêtes sur la procédure d’octroi de crédit

A. Collecte des données

La collecte des données est le processus permettant de réunir les données indispensables à une
étude ou une recherche. Elle permet de recueillir l’information ou de répertorier celle
existante. Dans le cadre de notre étude nous avons procédé à la collecte des données
secondaires et par entretient directe.

 Collecte de données secondaires

Les données secondaires sont celles qui existent déjà et qui ont seulement besoin d’être
localisées. Leur collecte consiste à compiler des informations ou des données à partir des
sources appropriées. Pour les avoir il a fallu visiter les bibliothèques, et certains sites de
recherche. Ces données sont complétées par les informations reçues à la BOA. Il s’agit
essentiellement des données contenues dans le deuxième chapitre.

 Entretien directe

Il est question, par cette méthode de parvenir à mettre en œuvre des processus fondamentaux
de communication et d’interaction humaine. Ces processus nous ont permis de recueillir les
informations sur les différentes étapes qui caractérisent la procédure d’octroi de crédit. Les
entretiens sont réalisés auprès du chargé de clientèle et le chef d’agence de la BOA.

67
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
B. Les outils d’analyse des données

L’analyse et traitement des données sont faits manuellement et les résultats ont été présentés
dans ce chapitre. L’analyse des différents résultats nous a permis d’articuler et d’argumenter
les différentes idées contenues dans ce travail de recherche.

Nous avons eu a utilisé des outils tel que : Le guide d’entretien, La description des étapes
d’octroi de crédit à la BOA Sénégal et la présentation de la durée des dossiers de crédit.

C. Condition d’octroi de crédit

Pour obtenir de prêt à la BOA, l’emprunteur doit remplir les conditions ci-après :

 Etre de bonne moralité ;


 Avoir un compte pack salarial à la BOA ;
 Avoir un emploi permanant ;
 Avoir une domiciliation irrévocable de salaire à la BOA signé par son employeur ;

Par ailleurs, l’emprunteur doit fournir toutes les renseignements nécessaires le concernant
ainsi que des personnes à contacter en cas de besoin au chargé de clientèle.

D. Les pièces à fournir pour les dossiers de prêt

A ce stade, après un entretien bien nourrir avec le CC sur (le montant du crédit, l’assurance-
crédit, la durée de remboursement ainsi que le taux d’intérêt), et après savoir mise d’accord
l’emprunteur fournie au CC les pièces telle que :

 La copie légalisée de sa carte d’identité valide ;


 Contrat de travail (pour les civils) ;
 Copie légalisée de la fiche de paie récente ;
 Le certificat de validité de service (CVS) signé (pour les corps armés) ;
 Une demande manuscrite adressée au chef d’agence, mentionnant le montant demandé
et le but du prêt ;
 Une copie de la domiciliation irrévocable signée par l’employeur ;

68
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
Après le montage du dossier, le chargé de clientèle contacte le client pour la signature
d’autres documents :

 La fiche de renseignement du client ;


 Le tableau d’amortissement du crédit ;
 La fiche d’assurance du crédit ;
 Le billet à ordre (BO) ;
 Convention de prêt

E. Présentation de la procédure d’octroi de crédit

Cette partie présentera les étapes d’un dossier de prêt afin d’apporter une appréciation de cette
procédure.

a) Description des étapes d’octroi de crédit à la BOA Sénégal

Après le montage des dossiers le chargé de clientèle (CC) donne son avis et envoi le dossier
au chef d’agence (CA) qui après vérification du dossier donne son avis, après le dossier est
scanné et photocopié avant d’être envoyé à Dakar par la poste, au Directeur zone (D-zone) qui
donne son avis ou accord compte tenu du montant du crédit et envoie au service de risque
(SR) comme son nom l’indique le risque est chargé de la vérification juridique des pièces
fournies par le client ainsi que la capacité de recouvrement du client afin d’écarter toute
éventualité de non recouvrement de l’emprunt. Il a le pouvoir de rejeter ou non le dossier de
prêt.

Enfin, après avoir donné son accord le risque envoie le dossier au service de gestion
administratif du crédit (GAC) pour la mise en place du dossier et le déblocage des fonds dans
le compte du client.

69
THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
Seuil de décision des différents acteurs

Source : Information reçu au près du chef d’agence

b) Présentation de la durée des dossiers de crédit

En effet, plusieurs paramètres retardent le processus des dossiers de crédit. Le temps d’envoi
des dossiers après leurs montages retarde plus le processus d’octroi de crédit, Mais après la
mise en place de suivi directement au niveau d’agence un dossier du crédit peut faire
maximum deux jours à 1 semaines pour la mise à la disposition des fonds au clients.

Par rapport à la longue procédure d’octroi du crédit

Tableau : Avis du personnel sur la longue procédure d’octroi du crédit

Eléments Nombre de Question 7 Total


Effectifs 10 Clients 7
Fréquence 70% 70%
Source : Réalisé par nous même à partir des résultats de notre entretien.

Au terme de notre entretien avec le personnel, les agents estiment que la longue procédure
d’octroi de crédit est due au traitement et analyse des dossiers, car les dossiers au-delà de
1.000.000F CFA sont envoyés à la direction pour accord.

c) La Présentation des résultats de l’enquête

Nous présentons ici les résultats issus des données des enquêtes envoyées aux clients
bénéficiaire de crédit bancaire au niveau de la BOA Sénégal.

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Tableau : Comment avez-vous connut BOA ?

Source : Réalisé par nous même à partir des résultats de notre enquête.

Ce tableau nous montre que 27 clients soit 21,09% l’ont connu par affichage, 30 clients soit
23,43 % ont connu BOA par la télévision ,21 clients soit 16 ,40 % par Radio et la majorité ,50
clients soit 39,06 % l’ont connu de bouche à oreille. Donc la majeure connaissance de BOA
s’est faite de bouche à oreille.

Tableau : Comment avez-vous qualifié l’accueil qui vous a été réservé le premier jour ?

Source : Réalisé par nous même à partir des résultats de notre enquête.

Il ressort de ce tableau que 60 clients soit 46,87% qualifient leurs premiers accueils mauvais
contre 68 clients soit 53,12% qui estiment que leurs accueils ont été chaleureux. On en déduit
que l’accueil de la BOA n’est pas encore bon suffisamment.

Tableau : Est-vous satisfait de la procédure d’octroi de crédit de la BOA ?

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Source : Réalisé par nous même à partir des résultats de notre enquête.

Selon des données de ce tableau sur 128 clients interrogés 48 sont au rang du 1er et 2eme
crédit, 43 au rang du 3e et 4e crédit et 45 sont à plus de 5e crédit. De ce même tableau il
ressort que 51 clients estiment être satisfaits de la procédure d’octroi de crédit contre 77 qui
affirment non satisfait.

Tableau : Quelle appréciation faites-vous de la prestation de la BOA ?

Source : Réalisé par nous même à partir des résultats de notre enquête.

A la lecture du tableau, on constate que 75 clients soit 58 ,59 % trouvent la prestation de la


BOA bonne et 48 clients soit 37,5% la jaugent acceptable contre 5 clients soit 3 ,90 % qui
jugent qu’elle est mauvaise. La prestation de la BOA est bien vue par la majorité de ces
clients. Donc BOA peut faire l’effort de fournis une meilleure prestation à ces clients.

Tableau : Avez-vous fait l’expérience avec d’autres Banque ?

Source : Réalisé par nous même à partir des résultats de notre enquête.

Il ressort de ce tableau que 95 clients soit 74,21% des clients de la BOA se sont aventurés vers
d’autres institutions. Mais 33 clients soit 25,78% ont reconnu ne pas avoir fait l’expérience
dans d’autres institutions de micro finance. Ces clients qui ont reconnu avoir aventurier vers

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BISIC, ECOBANK, SGBS et la Banque Islamique. 0n retient que la majorité des clients de la
BOA n’apprécient pas sa politique d’octroi de crédits.

Tableau : Est-ce que la durée de déblocage des crédits vous permet-elle de venir
renouveler un autre emprunt ?

Source : Réalisé par nous même à partir des résultats de notre enquête.

De ce tableau il ressort que 90 des clients interrogés affirment que la durée de déblocage de
crédits ne leur permet pas de venir renouveler un autre emprunt soit 70,31% et 38 des clients
interrogés affirment que la durée de déblocage des crédits leur permet de venir renouveler
emprunt.

Tableau : Quel rang de crédit êtes-vous au niveau de la BOA ?

Source : Réalisé par nous même à partir des résultats de notre enquête.

La lecture de ce tableau montre que 50 clients interrogés sur 128 sont à leurs premiers essais
de crédit soit un pourcentage de 39,06, 35 clients soit 27, 34% sont à leurs deuxièmes essais et
25 clients soit 20%. On retient de ce tableau que les clients de la BOA se limitent à leur
premier crédit. Ils ne bénéficient pas au fil des années un renouvellement de leurs crédits.

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THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
Section 2 : Les forces et Faiblesses

Nous tenterons de faire ressortir dans la matrice de synthèses, les forces et faiblesses
inhérentes à l’analyse interne. Cette démarche nous permettra ensuite de formuler nos
suggestions.

Tableau : Forces et faiblesses de la BOA Sénégal

Force de la BOA Faiblesse de la BOA


- L’implantation des agences sur tout le -L’insuffisance du personnel ;
territoire national. -Personnel peu équipé en outil informatique ;
- Diversité des crédits mis en place lors de la - Nombre élevé des dossiers de crédit ;
rentrée scolaire. -Lenteur dans la procédure de
- Disponibilité de l’épargne planifiée renouvellement de crédit ;
digitalisée. - Absence de motivation pour un
- Existence de manuel de procédure de prêt et remboursement anticipé du montant octroyé ;
de gestion de crédit - Aucun membre du personnel n’est chargé
- Existence de garanties réelles ou morales de l’accueil des clients ;
- Une proximité avec la banque BANK - Aucun programme spécifique pour
- Possibilité des clients de rembourser les identifier l’ordre d’arriver des clients.
crédits avant l’échéance - Existence des impayés
- Fonctionnement régulier du comité de
crédit
- Existence d’un analyste de crédit
- Disponibilité d’un Retrait Déplacé
- La numérisation des clients sur leur base de
données.

Section 3 : Les recommandations

Après avoir étudié les critères essentiels intervenant dans la prise de décision dans le milieu
bancaire, il conviendrait d'émettre quelques propositions concernant l'accès au crédit pour les
entreprises surtout pour les petites et moyennes entreprises.

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THEME : Le crédit bancaire et la performance des entreprises Présenté par Mademoiselle MBOU Graziella
En effet, on constate souvent que les demandes de crédit émanant des petites et moyennes
entreprises sont, la plupart du temps, rejetées par les banques. Pourtant, on observe une
surliquidité due au fait qu'elles n'allouent à l'économie qu'une faible part des liquidités
collectées.

En vue d’une amélioration de la politique d’octroi de crédits sur la fidélisation de la clientèle,


nous suggérons :

 Que la fiche d’évaluation soit réduite en matière de demande d’information sur le


client.
 Que les étapes de la politique soient dans l’ensemble adaptées au contexte
socioéconomique dans lequel se trouve le client.
 Que les fonds de garantie et de dépôts de garantie qui constituent parfois des obstacles
aux clients soient revus
 Que les actions à l’endroit de la communication soient augmentées à savoir :
 Pratiquer le sponsoring dans les activités culturelles ; sportives ;
 Les affichages ; la publicité à la télévision dans différentes langues et à des créneaux
pouvant attirer l’attention de la cible visée et des annonces à la radio.
 Que l’ensemble de sa démarche marketing soit organisée, planifiée et contrôlée dans le
but d’orienter rapidement et à tout moment son action commerciale vers la satisfaction
réelle et durable de la clientèle ;
 Que la BOA revoir sa durée de déblocage des fonds afin de permet aux clients d’avoir
vite accès aux crédits
 Que la BOA rende la prestation plus rapide aux guichets en responsabilisant les taches
aux personnes plus compétentes.
 Que la BOA réduise le temps d’attente de la clientèle.
 Que la BOA accélère le temps de traitement des dossiers de demande de prêt.

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Conclusion générale

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La satisfaction des clients nécessite des investissements. Ainsi, Ia banque BAO
engage des ressources pour y arriver car son objectif principal est de faire des résultats positifs
et surtout de rester Leader sur le marché. A cet effet, nous avons effectué des recherches et
études auprès de cette banque car eIIe relève d’une importante capitale dans Ie financement
d’un investissement.

Un compromis doit être recherché par Ia banque entre Ia satisfaction des clients et
Ia recherche de bénéfice dans Ia gestion de ses ressources, car s’il y a déséquilibre entre ces
deux notions, soit Ies clients iraient chez ses concurrents, soit Ia banque risque d’avoir des
résultats négatifs.

Ainsi, l’anaIyse faite nous a permis de soulever quelques problèmes d’ordre généraI ou
d’autres facteurs de déblocage à l’accès aux crédits aux entreprises. Pour contribuer donc à
l’amélioration des critères d’octroi de crédits de Ia BOA, nous avons avancé à Ia banque
quelques recommandations. A noter aussi que depuis Ia promotion de crédit aux particuliers,
non seulement Ie taux a été réduit.

Concernant Ies problèmes d’ordre interne à Ia banque, nous avons proposé Ie recrutement, Ia
stimulation de Ia motivation du personnel, le renouvellement des matériels informatiques. De
plus, une bonne organisation et une bonne maîtrise du facteur temps pourront permette aux
agents de Ia banque de bien atteindre l’objectif prédéfini par Ia Direction GénéraIe.

Le fonds de notre étude qui est I’anaIyse d’octroi de crédits aux entreprises nous a permis
d’avancer quelques solutions aux problèmes constatés. Aussi, concernant les conditions
d’octroi qui est un peu tendu, iI faut que Ia banque révise quelques-uns de ces critères. De
pIus, Ia formation d’une délégation de pouvoir au sein de l’agence est nécessaire afin d’éviter
Ia lenteur de Ia circulation d’un dossier de crédit. A Ia fin de notre étude, quelques

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préventions au risque de non remboursement est proposé pour I ’existence des risques propres
aux entreprises.

A travers notre thème : « Le crédit bancaire et la performance des entreprises : cas de la


BANQUE OF AFRICA », nous avons pu conclure que prêter c’est Ie métier du banquier et
c’est même Ie moyen de fidéliser Ies clients et d’attirer les prospects.

Par ailleurs, étymologiquement, le mot crédit veut dire « confiance ». Nous espérons que Ie
présent mémoire contribue à Ia mise en confiance entre la banque et son client. Un contrat de
confiance se trouve à la base d’un climat de confiance. Nos propositions visent à aIIéger Ies
procédures tout en garantissant un cadre de négociation saine pour l’intérêt des deux parties.

En résumé, ayant une bonne image de marque, on peut dire que Ia BOA présente un avenir
meiIIeur tant en ressources qu’en empIois et toujours prêt à soutenir ses clients.

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Bibliographie

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A. Ouvrages

Droit Bancaire : Auteur Jerome-lasserre

Banque et Matière première : Auteur David Leboiteux et Fabien Constant

Techniques bancaires 2021 : Auteur Philippe Monnier, Sandrine Mahier-Lefrançois 

B. Web graphie

https://www.eyrolles.com/Entreprise/Livre/banque-et-matieres-premieres-9782850340215/

https://fdsp.ummto.dz/bitstream/handle/ummto/11267/M%c3%a9moire%20Final.pdf?sequence=1&isAllowed=y

https://fr.wikipedia.org/wiki/Types_de_cr%C3%A9dits_bancaires

https://www.budgetbanque.fr/banque/differents-types-banques

https://www.cairn.info/revue-projectique-2017-2-page-93.htm

https://www.researchgate.net/profile/Jean-Yves-Saulquin/publication/
228917046_EVA_performance_et_evaluation_bancaire/links/54b7cd9b0cf28faced607df2/EVA-performance-et-
evaluation-bancaire.pdf

https://media.africaportal.org/documents/djimasra1.pdf

https://www.researchgate.net/profile/Georges-Gloukoviezoff/publication/
237828957_La_relation_bancaire_avec_la_clientele_des_particuliers_revue_de_la_litterature_Quatrieme_volet_
L'exclusion_bancaire_des_particuliers/links/55d4648f08ae7fb244f623c6/La-relation-bancaire-avec-la-clientele-
des-particuliers-revue-de-la-litterature-Quatrieme-volet-Lexclusion-bancaire-des-particuliers.pdf

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bank_of_Africa

https://bank-of-africa.net/accueil/a-propos/historique/

https://bank-of-africa.net/accueil/a-propos/gouvernance/

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https://bank-of-africa.net/fondation/nos-actions/

ANNEXES

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82
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Table des Matières
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83
DEDICACE………………………………………………………………………………....... i

REMERCIEMENT...………………………………………………………………………...ii

SOMMAIRE…...……………………………………………………………………………. iii
INTRODUCTION…………………………………………………………………………… 1

PREMIERE PARTIE : APPROCHE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE………5

Chapitre 1 : Notion sur la banque et le crédit bancaire ………………………………………. 6

Section 1 : Généralités sur la banque et le crédit bancaire ……………………………………7

Section 2 : Les différents types de banque et du crédit bancaire ……………………………10

Section 3 : La notion du risque bancaire …………………………………………………….11

Section 4 : L’accès des entreprises aux crédits bancaire …………………………………… 11

Section 5 : Définition des concepts …………………………………………………………. 12

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Chapitre 2 : Approche Méthodologique ..…………………………………………………….28

Section 1 : Présentation du cadre de l’étude ………………………………………………...28

Section 2 : Méthodes et techniques d’investigations ………………………………………..39

Section 3 : Difficultés rencontrées …………………………………………………………..44

DEUXIEME PARTIE : CADRE ANALYTIQUE ………………………………………..45

CHAPITRE 3 : Procédure d’octroi de crédit aux entreprises ………………………………..46

Section 1 : Présentation du processus d’octroi de crédit au sein de la BAO ………………...46

Section 2 : Analyse d’un dossier de crédit …………………………………………………...51

Section 3 : Méthodologie d’analyse d’un dossier de crédit au sein de la BAO ……………...62

CHAPITRE 4 : Diagnostic des procédures d’octroi de crédit de la BOA …………………...66

Section 1 : Appréciation des enquêtes sur la procédure d’octroi de crédit ………………….66

Section 2 : Les forces et Faiblesses …………………………………………………………..72

Section 3 : Les recommandations …………………………………………………………....73

CONCLUSION GENERALE ……………………………………………………………...75

BIBLIOGRAPHIE ………………………………………………………………………….78

ANNEXE …………………………………………………………………………………….81

TABLE DES MATIERES ………………………………………………………………….83

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