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En premier lieu l’auteur expose son point de vue en développant implicitement la notion
d’individualisme. Il voit la société démocratique comme un groupe d’hommes égaux mais qui
n’existent que « pour eux-mêmes » (l.10) et « pour eux-seuls » (l.10). Selon lui ces derniers voient en
la démocratie le moyen de satisfaire leurs désirs et leurs passions sans être contraint par un pouvoir
arbitraire reposant sur un seul homme. Ces plaisirs qu’il qualifie de « petits et vulgaires » (l.5 à l.6)
dont les hommes « emplissent leur âme » (l.6) les rendent égoïstes qu’ils en oublient la notion de
patrie. En effet les hommes pensent à leur bien être individuel, sont hypnotisés par la satisfaction de
leurs désirs et n’appartiennent plus à un groupe mais appartiennent à eux-mêmes, que « du moins,
ils n’ont plus de patrie » (l.11).
Dernièrement, Alexis de Tocqueville fait le lien entre la démocratie et les deux instincts
contradictoires de l’homme d’un côté l’homme ressent le « besoin d’être conduit » (l.24) vers une
direction dans laquelle aller qu’il partage avec « l’envie de rester libre » (l.24). Un problème ce pose
lorsque l’homme cherche à satisfaire ces deux aspects qui l’habitent car il « s’efforce de les satisfaire
à la fois tous les deux » (l.26). Pour y remédier la démocratie est un pouvoir puissant et qui laisse la
possibilité aux hommes de le constituer, de le choisir, elle semble être la solution parfaite.
Assurément selon Denis DIDEROT le bien fait de ce système politique réside dans la force « Le
consentement des hommes en société est le fondement du pouvoir. Celui qui s’est établi que par la
force ne peut subsister que par la force ». Autrement dit l’homme accepte plus facilement l’état de
tutelle s’il « choisit son lui-même son tuteur » (l.29). Le peuple dirige le peuple et le peuple contraint
le peuple.