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Références du
devoir

Matière : Histoire-Géographie
Code de la matière : 07HG03
N° du devoir : 2
(tel qu’il figure dans le fascicule devoirs)
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Indicatif : 2049006724
Nom : Nguyen Goument
Prénom : Nathan
Ville de résidence : Dammartin-En-Goële
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SUJET : Le leadership américain de 1945 à 2009

Nous allons étudier le leadership américain au travers de la problématique


suivante : Comment les Etats Unis ont exercé leur leadership dans le monde
depuis 1945.

Le document que nous allons étudier est un extrait du discours de Barack


Obama, Président des États-Unis de 2009 à 2017, lors de la réception du prix Nobel de
la paix à Oslo le 10 décembre 2009. Il y résume l’influence des États-Unis sur le
monde depuis 1945. Nous étudierons donc les principales influences des États-Unis
sur le monde, dans un premier temps de 1945 à 1991, puis de 1991 à 2001, à partir de
2001 et enfin à partir de 2009. Nous décrirons ensuite les principaux moyens
d'influences des États-Unis sur le monde par les biais du Soft Power et du Hard Power,
mais également le contrecoup de leur puissance.

Le leadership américain s’impose dès la fin de la Seconde Guerre Mondiale,


évoquée par Barack Obama par ces mots "dans le sillage d'une telle destruction". Les
États-Unis ont triomphé des forces de l'Axe. Ils se placent comme leader d'un monde
en paix mais dévasté. Barack Obama enchaîne avec ces mots : "avec l'avènement de
l'ère nucléaire..." Il évoque là le projet Manhattan d’Oppenheimer et ses résultats : les
deux bombes nucléaires qui ont frappé Hiroshima et Nagasaki au Japon en 1945,
offrant aux États-Unis une victoire rapide sur l’empire du soleil levant, mais plaçant le
monde face à une menace sans précédent. Barack Obama dit donc ceci : "le monde
avait besoin d’institutions afin de prévenir une autre guerre mondiale", puis "les États-
Unis ont conduit le monde à la construction d’une architecture destinée à maintenir la
paix". Il évoque là la conférence de San Francisco, organisée par les États-Unis, et qui
mènera à la création de l’Organisation des Nations Unies et à son entrée en vigueur
officielle le 24 octobre 1945. Cette institution dont les États-Unis ainsi donc co-
fondateur et membre permanent, sera la garante de la paix, des droits de l’Homme et
de la garantie du droit international pour les décennies à venir. Le président américain
y fait référence : "des mécanismes gouvernant les règles de la guerre, et des traités
pour protéger les droits de l’homme, prévenir le génocide et limiter les armes les plus
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dangereuses". Mais Barack Obama mentionne également le plan Marshall, grande
stratégie Américaine ayant un but multiple : La reconstruction de l’Europe par le biais
d’un financement sous la forme de dons et de prêts, la désaturation du marché
Américain que la marche forcé pendant la guerre à conduit au bord de la crise, mais
également "l’endiguement" de la montée en puissance de l’idéologie communiste en
Europe. Ce dernier objectif est l’expression de la doctrine Truman. L'URSS voit cela
comme une attaque et la Guerre Froide commence. Les États-Unis deviennent le rival
de l'URSS dont ils incarnent les valeurs opposés : démocratie contre dictature,
capitalisme contre communisme.

A partir de 1991, l’URSS s’effondre : "la guerre froide s'est terminée lorsque
des foules en jubilation ont fait tomber un mur." Barack Obama évoque la chute du
mur de Berlin le 9 novembre 1989, événement qui marque une génération toute entière
et sera le signe précurseur de l’effondrement de l’URSS. Les États-Unis sont
maintenant la première puissance mondiale sans équivoque, on utilise le terme
“hyperpuissance” pour la désigner. Ils deviennent les "Gendarmes du monde", luttant
pour la liberté et la justice. Barack Obama le dit : "Les États-Unis ne vacilleront
jamais dans leur engagnement en faveur de la sécurité internationale.". On peut citer
leur engagement dans la guerre du Koweit en 1991 avec l'accord unanime de l'OTAN
ou encore leurs interventions pour les accords d'Oslo (1991) et de Dayton (1995).
C’est à cela que Barack Obama fait référence lorsqu’il dit "À de nombreux égards, ces
efforts ont été couronnés de succès". Il tempère cependant le succès des États-Unis
dans cette mission : "des guerres terribles ont eu lieu et des atrocités ont été
commises", évoquant ainsi les nombreux génocides qui ont ponctué l’histoire récente
et qui ont été reconnu comme tel par l’ONU. Nous citerons notamment le massacre
des kurdes en Irak entre 1988 et 1989, le Massacre de Sabra et Chatila 1982 ou
génocide des Tutsis au Rwanda en 1994. Enfin, les États-Unis sont également les
principaux instigateurs du libre échange et de la mondialisation du commerce,
aboutissement de leur idéologie capitaliste. Il y voit là un moyen d’assurer la paix
dans le monde, comme le dit Barack Obama : "Le commerce a recousu la plupart des
parties du monde.".

Le XXIème marque un virage dans la politique extérieure des États-Unis :


"dans la première décennie d’un siècle nouveau, cette vieille architecture ploie sous le
poids de nouvelles menaces". L’élément déclencheur est de nature terroriste : l'attaque
sur le World Trade Center le 11 septembre 2001 marque profondément les américains,
les États-Unis se révèlent vulnérables et perdent leur statut de nation intouchable. La
riposte est immédiate : ils interviennent immédiatement en Afghanistan en 2001 sous
le motif de la guerre anti-terroristes, puis en Irak en 2003 sous le motif de guerre
préventive. Les États-Unis se forgent une image de nation belliqueuse, agissant contre
l’avis des autres nations quand il s’agit de servir leurs propres intérêts. D’autres
menaces font agir les États-Unis. Barack Obama parle de "la prolifération nucléaire",
évoquant le programme nucléaire Iranien qui poussa les Américains à faire pression
sur ce pays pour tenter de mettre fin à leurs agissements. Barack Obama mentionne
également "la résurgence de conflits ethniques", il parle ici des nouveaux génocides du
XXIème siècle, tel que les massacres du Darfour au Soudan en 2004.

Le 20 janvier 2009, Barack Obama devient Président des États-Unis, le


gouvernement américain change à nouveau diamétralement d’orientation politique.
Barack Obama instigue de nouvelles mesures pour la paix et pour redorer l'image des
États-Unis auprès du monde : "l’Amérique ne peut pas agir dans l’isolement". Il
s'engage donc à fermer Guantanamo, et retirer ses troupes d'Irak et d'Afghanistan. Il
souhaite aussi également faire évoluer le commerce dans le monde : “elle doit
englober la sécurité économique et l'ouverture de possibilités”. L’économie
mondialisée est fragile, comme l’a prouvé la crise économique de 2007. Mais Barack
Obama est persuadé qu’elle est garante de la stabilité du monde : "la paix réelle […]
doit aussi mettre à l’abri du besoin.".

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Concentrons-nous désormais sur les principaux moyens d’influences des
États-Unis, mais également sur le revers de leur puissance.
Le premier moyen d’influence des États-Unis est le Soft Power aussi appelé
rayonnement culturel. Commençons par rappeler que l’Anglais est la langue la plus
étudiée au monde, la langue internationale par excellence, contribuant ainsi au
rayonnement de la culture Américaine, de "l’American Way of Life". Cette culture est
notamment portée par la machine Hollywoodienne. Les États-Unis sont détenteurs
d’avantages technologiques significatifs. Ils ont notamment gagné la course à l’espace
et ont inventé Internet. Création dont il garde le contrôle grâce à l’ICANN mais qui a
également permis l’avènement des sociétés du GAFAM (Google, Apple, Facebook,
Amazon et Microsoft), qui contribuent à porter l’influence Américaine dans le monde.
Cette influence se retrouve également dans le milieu de la santé, avec la fondation de
l’Organisation Mondiale de la Santé le 7 avril 1948.

Second moyen d'influence des États-Unis, le Hard Power décrit la puissance


militaire et économique d'un état. Les États-Unis assoient leur force militaire par de
nombreuses alliances comme l'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) en
1949 et l'ANZUS (Australia, New Zealand, United States) en 1951. Les États-Unis ont
tissé un réseau d'alliances sur tous les continents. Pour leur puissance économique les
États-Unis peuvent compter sur l’Organisation Mondiale du Commerce) fondée en
1995 ou sur le New York Stock Exchange, plus grande place boursière au monde.
Barack Obama encourage le commerce dans son discours et lui donne une place
prépondérante dans la reconstruction du monde. Leur puissance économique est
renforcée par la Banque Mondiale fondée en 1944 et assurée par l'hégémonie du
dollars au travers du monde. La monnaie des échanges internationaux est le dollars,
des Pays adoptent le dollars comme monnaie officielle. Tant que les États-Unis
gardent le contrôle de leur monnaie, ils s’assurent donc une forte prise sur le marché
mondiale.

Mais la puissance des États-Unis a un prix. Cette puissance économique est


fragile, et le pays a traversé de nombreuses crises économiques, entraînant le monde
dans leur sillage. On peut notamment citer la crise des subprimes de 2007 qui a causé
une explosion du nombre de sans-abris au sein du pays. Barack Obama dit ceci dans
son discours : "Des milliards d’êtres humains sont sortis de la pauvreté.", mais les
États-Unis sont un des pays ayant les plus grandes inégalités pauvre/riche au monde.
Cela contraste avec la suite de son discours : "Les idéaux de la liberté et de
l'autodétermination, de l'égalité et de la règle du droit ont progressé tant bien que
mal.". Ce pays où la ségrégation raciale fait encore rage, voit ses disparitées sociales
accentuées par une couverture santé quasi-inexistante qui creuse encore plus
profondément le fossée entre les différentes classes. Les grandes villes font face à la
violence des laissés pour compte et à des tueries en masse qui posent la question du
port des armes à feu. Un autre des problèmes inhérents des États-Unis est sa forte
disparité politique entre les deux principaux partis, les Démocrates et les Républicains,
qui provoque des changements majeurs dans la politique du pays d'un mandat à l'autre.

Les États-Unis font également face à de nombreuses difficultés extérieures.


Leurs interventions unilatérales au Moyen-Orient après le 11 Septembre 2001 leur
construisent une réputation belliqueuse et donnent naissance à un mouvement
antiaméricaniste extrêmement virulent au Moyen Orient.
De plus, leur refus de ratifier la convention sur la Cour Pénale Internationale en 1998
et le protocole de Kyoto en 1997 contribue également à leur donner une image
autocentrée et qu'ils ne servent que leurs intérêts. Enfin, les États-Unis doivent faire
face à de nouvelles puissances émergentes, telle que la Chine, pays au près duquel les
États-Unis s’endettent fortement.

On peut conclure que le leadership américain s'est exprimé de nombreuses


manières à travers le temps : par la puissance militaire, la puissance économique, la
puissance technologique, par la voie de la diplomatie et par le rayonnement culturel.
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Mais le statut d’hyperpuissance des États-Unis s’effrite face aux nouvelles puissances
émergentes et aux nouvelles menaces. Le système capitaliste montre ses limites et
révèle un tableau très contrasté sur le plan social.
Barack Obama reçoit ainsi le prix Nobel de la Paix au début de son mandat,
avant d’avoir réellement put infléchir la direction politique de son pays, lui qui se
présente pourtant comme un "chef de guerre" d'un nouveau genre dans les années qui
suivirent, comme le montre sa stratégie de guerre économique très agressive ou encore
l'assassinat de Ben Laden en 2011.

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