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Références du
devoir

Matière : S.V.T
Code de la matière :07SN02
N° du devoir : 4
(tel qu’il figure dans le fascicule devoirs)
Pour les devoirs de langues étrangères,
précisez LV1, LV2 ou LV3 :

Vos coordonnées

Indicatif : 2049006724

Nom : Nguyen Goument


Prénom : Nathan
Ville de résidence : Dammartin-En-Goële
Pays (si vous ne résidez pas en France) : France

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Nom du professeur correcteur :

NOTE :

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Partie 1 : Question de synthèse

La reproduction sexuée implique de nombreux mécanismes complexes telles


que la méiose et la fécondation en vue de garantir le maintien du caryotype de
l’espèce. Néanmoins, il arrive que des anomalies surviennent et engendrent
de graves conséquences sur la descendance. Nous verrons dans un premier
temps les mécanismes de la reproduction sexuée, pour ensuite étudier les
origines de ses anomalies, et finalement comment elles affectent la
descendance.

 I] Mécanisme de la reproduction sexuée :

              A] La Méiose :

La méiose est un processus qui permet le passage de la phase diploïde à la


phase haploïde afin de former les gamètes (spermatozoïdes et ovules). Elle
est composée de deux divisions successives à laquelle précède une
réplication d’ADN afin de passer de chromosomes à 1 chromatide à 2
chromatides. La première division de méiose est une division réductionnelle
qui permet à partir d’une cellule-mère de 2n chromosomes à 2 chromatides
l’obtention de 2 cellules-filles de n chromosomes à 2 chromatides. Ensuite, la
seconde division de méiose est une division équationnelle et permet à chaque
cellule-fille d’obtenir 2 cellules de n chromosomes à 1 chromatide.

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Schéma 1 : Les principales étapes de la méiose

Les gamètes produits par un individu possèdent des combinaisons alléliques


différentes. Cela est assuré par les brassages chromosomiques qui
permettent la diversité génétique. En début de méiose, les paires de
chromosomes homologues portent chacun une combinaison d'allèles
spécifiques. Les chromatides des chromosomes homologues appariés
peuvent alors former des chiasmas, c’est-à-dire des zones de contact qui
permettent un échange de matériel génétique. Ce brassage
intrachromosomique est nommé crossing-over et intervient en prophase 1.
Ensuite, lors de la métaphase 1, les chromosomes homologues se

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répartissent de manière aléatoire et équiprobable de part et d’autre du plan


équatorial de la cellule. Ainsi, les allèles de gènes situés sur deux
chromosomes différents peuvent s’associer de quatre manières, c’est le
brassage interchromosomique. Lors de l’anaphase 1, les chromosomes
homologues se disjoignent, c’est-à-dire que chaque chromosome à 2
chromatides s’éloigne de son homologue et migre vers un pôle. Puis,
finalement, lors de la télophase 1, la cellule se divise en 2 cellules-filles
contenant chacune n chromosomes à 2 chromatides.

Schéma 2 : Phases de la 1ère division de méiose

Ensuite, la seconde division de méiose débute par la prophase 2, qui peut


parfois être absente. Les chromosomes à 2 chromatides sont condensés. Ils
se placent alors dans le plan équatorial de la cellule lors de la métaphase 2.
Ensuite, en anaphase 2, les 2 chromatides d’un chromosome se disjoignent et
s’éloignent en direction des pôles, pour finalement former 2 cellules de n
chromosomes à 1 chromatide en télophase 2.

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Schéma 3 : Phases de la 2nde division de méiose

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             B] La fécondation :

La fécondation permet le passage de la phase haploïde à la phase diploïde


par la rencontre d’un gamète mâle et d’un gamète femelle. Par conséquent, la
méiose et la fécondation sont deux étapes complémentaires de la
reproduction sexuée qui participent au cycle de développement des
mammifères.

Schéma 4 : Cycle de développement des mammifères

En effet, la méiose, associée à la fécondation, permet le maintien du


caryotype d’une espèce au fil des générations. Cependant, il arrive que des
anomalies surviennent au cours de son déroulement.

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II] Les origines des anomalies de la reproduction sexuée :

A] Les anomalies de la première division de méiose :

Une anomalie du cycle de reproduction peut se produire dès la première


division de la méiose. En effet, les deux premières étapes de la première
division de méiose se déroulent normalement. Cependant, lors de l’anaphase
1, il arrive que les deux chromosomes à 2 chromatides homologues migrent
vers le même pôle de la cellule-mère. Par conséquent, une des cellules-filles
possède les deux chromosomes à 2 chromatides homologues au lieu d’un, et
l’autre aucun. On obtiendra alors en fin de seconde division de méiose, 2
gamètes avec un chromosome surnuméraire, et 2 gamètes avec un
chromosome manquant.

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Schéma 5 : Les anomalies de la 1ère division de méiose

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B] Les anomalies de la seconde division de méiose :

Des anomalies du cycle de reproduction peuvent également apparaître lors de


la seconde division de méiose. En effet, la prophase 2 et la métaphase 2 se
déroulent normalement jusqu’à l’anaphase 2, où les chromatides d’un même
chromosome ne se disjoignent pas et entraînent leur migration vers le même
pôle. Cela a pour conséquence, lors de la télophase 2, la formation d’une
cellule-fille ayant un chromosome supplémentaire et une cellule-fille étant
dépourvue d’un chromosome.

Partie 2

Exercice 1

On définie : -U par “présence d'une tache colorée”


-u par “coloration uniforme”
-N par “sabots fusionnés”
-n par “sabots normaux”

Males u // u ; n // n
Femelles U // U ; N // N Porcelets U // u ; N // n

Les porcelets F1 hétérozygote pour les gènes de la couleur du corps et de la


fusion des sabots ayant une tache colorée et des sabots fusionés,on en
déduit que les allèles T et F sont dominants.

Males F1 U,u;N,n
Femelles U // u ; N // n U // u ; n // n u // u ; N // n u // u ; n // n
u,u;n,n

Les probabilités d'obtenir chacun de ces caryotypes en génération F'2 est de


25%.
Les porcelets T,u;F,n sont de phénotype “présence d'une tache colorée” et
“sabots fusionnés”, il y en a 32 sur 132 ce qui fait environ 24% des porcelets.
Les porcelets T,u;n,n sont de phénotype “présence d'une tache colorée” et
“sabots normaux”, il y en a 33 sur 132 ce qui fait 25% des porcelets.
Les porcelets u,u;F,n sont de phénotype “coloration uniforme” et “sabots
normaux”, il y en a 34 sur 132 ce qui fait environ 26% des porcelets.
Les porcelets u,u;n,n sont de phénotype “coloration uniforme” et “sabots
fusionnés”, il y en a 33 sur 132 se qui fait 25% des porcelets.
Les résultats obtenues coincident avec les résultats théoriques.
À l'aide des résultats de croisements, on observe que les caractères “couleur
du porc” et “fusion des sabots” ne semblent pas liés. En effet, les quatres
phénotypes sont équiprobables, alors les deux gènes étudiés sont sur deux
paires de chomosomes. Ils sont indépendants.
Si on avait obtenu quatre phénotypes en proportions non équiprobables (les
phénotypes parentaux plus fréquents que les phénotypes recombinés) alors
les deux gènes étudiés auraient été sur la même paire de chromosomes.

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Exercice 2

Les cnidaires sont des organismes aquatiques possédants des filaments


urticants leur permettant notamment de capturer des proies. Ils forment les
coraux lorsqu’ils vivent en colonies. Nous allons montrer, grâce à l’étude de
documents, en quoi l’association algue/cnidaire illustre un mécanisme de
diversification des êtres vivants sans modification du génome.

Les cnidaires, lorsqu’ils vivent en colonies, présentent une couleur jaune-


brune en présence d’une algue unicellulaire : la Zooxanthelle. Cependant, en
absence de ce deuxième organisme, les coraux sont de couleur blanche.
D’après l’image au microscope (document 1), il semblerait que les
Zooxanthelles vivent au sein du tissu des cnidaires, pris dans les filaments
urticants. Grâce à l’étude du document 2, qui représente les effets de la
présence des Zooxanthelles sur l’absorption ou le rejet des ions ammonium
(NH4+) et phosphate (PO43-), on remarque qu’en présence de Zooxanthelles,
le cnidaire présente un flux négatif en NH4+ et en PO43-, qui se traduit par
une absorption des ions plus élevée que leur rejet. En revanche, en absence
de Zooxanthelles, le cnidaire présente un flux positif en ions NH4+ et PO43-,
qui se traduit par une absorption des ions plus faible que leur rejet.
On constate donc que la présence de Zooxanthelles permet une absorption
plus élevée en ions NH4+ et PO43- par les cnidaires et donc un bénéfice au
fonctionnement de son organisme. On peut par ailleurs supposer que la
différence de flux en ions induit un changement d’acidité, et par conséquent le
changement de la couleur observée des cnidaires.

Nous avons étudié l’activité photosynthétique de la Zooxanthelle en présence


et en absence d’un broyat de cnidaires à l’aide d’un marquage au carbone 14
(document 3). Le premier graphique représente la radioactivité fixée en
fonction du temps. On remarque qu’en absence du cnidaire, la Zooxanthelle
possède une radioactivité fixée très faible qui démontre une activité
photosynthétique très réduite. En revanche, en présence du broyat de
cnidaires, la Zooxanthelle possède un niveau de radioactivité fixée beaucoup
plus élevée qui démontre une forte activité photosynthétique.
Le deuxième graphique représente la radioactivité rejetée dans le milieu en
fonction du temps. On remarque qu’en absence du cnidaire, la Zooxanthelle
rejette de la radioactivé dans le milieu pendant 1 heure, puis s’estompe. Cela
montre une activité respiratoire limitée dans le temps. En revanche, en
présence du broyat de cnidaires, la Zooxanthelle rejette une radioactivité
assez élevée dans le milieu pendant 10 heures, qui démontre une activité
respiratoire constante.
On peut donc en conclure que la présence du cnidaire permet à la
Zooxanthelle une activité photosynthétique et respiratoire stables et durables
dans le temps.

À la suite de l’étude de documents, on constate des bénéfices pour les deux


organismes grâce à l’association de la Zooxanthelle dans les filaments du
cnidaire. En effet, la présence de la Zooxanthelle permet au cnidaire une
meilleure absorption des ions NH4+ et P043-. Et la présence du cnidaire
permet à la Zooxanthelle une activité photosynthétique et respiratoire. On
peut donc en déduire une symbiose, où les deux organismes sont en étroite
collaboration.
Ces mécanismes de coopération participent à la diversification du vivant. En
effet, cette association bénéfique et durable entre ces deux organismes

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d’espèces différentes permet une adaptation à leur environnement et illustre


donc bien un mécanisme de diversification des êtres vivants sans
modification du génome.

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