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Université A.MIRA-BEJAIA
Faculté de Technologie
Thème
Préparé par :
ISSADOUNENE Kamilia
KALI Fatima
BELHADI Dyhia
SASSANE Houda
BENAHMED Asma
Dirigé par :
Dr LEHOUCHE Hocine
.1.4.2.1. En discontinu………………………………………………………….......…3
1.4.2.2. En continu……..……………………………………………………….........3
1.8. Conclusion……………………………………….................………………….…….14
2.1. Introduction……………………………………….…...…………..…………....….…15
2.2. La régulation….……………………………………..…….…………………….....….15
...................................................................................................................................27
2.2.2.4.2.Choix du numérateur……………………………………….........…….30
Bibliographie
Liste des Figures
Figure(1.1):Réacteur continu…………………………………………..………………….....5
Figure (2.8) :La réponse de la commande PID en boucle fermée pour une consigne de 0.1...22
Introduction Générale
Dans le présent travail, nous étudions en simulation l’application d’une commande PID et
RST numérique appliquée sur un réacteur chimique continu parfaitement agité CSTR.
1
Chapitre 1
1.1 Introduction
Le réacteur chimique est le cœur de tout procédé chimique, il a un rôle très important et
incontournable dans l'industrie chimique. Les réacteurs sont des appareils conçus pour des
réactions chimiques, qui ont pour but de transformer des espèces en d'autres espèces avec des
caractéristiques et propriétés différentes. Plusieurs problèmes dans l’ingénierie et la science
peuvent être résolus aux termes d’équations différentielles. Une équation différentielle est une
équation où l’inconnue est une fonction, et qui se présente sous la forme d’une relation entre
cette fonction et ses dérivées.
Dans ce chapitre, on va aborder la définition d’un réacteur chimique, la classification ainsi les
différents types des réacteurs …Plus précisément on s’intéresse à l’étude et la modélisation du
réacteur parfaitement agité continu CSTR qui est le plus utilisé dans l’industrie.
Il existe des réacteurs de toutes tailles et de toutes formes. Dans les procédés continus, le
réacteur est en général construit sur mesure, en fonction des spécificités de la réaction. Dans les
procédés discontinus, on utilise des réacteurs polyvalents normés.
Les réacteurs sont construits en acier inoxydable (le plus courant), en émail (pour des réactions
avec des acides ou autres produits corrosifs), voire en titane ou en hastelloy pour des réactions
particulièrement corrosives.
La structure générale des réacteurs est une cuve avec un système de contrôle de température. Il
existe différentes configurations pour le contrôle de température :
2
Chapitre 1: Modélisation et simulation d’un un réacteur chimique continu parfaitement agité CSTR
procédé. Comme il n'est pas possible d'obtenir un taux de conversion de 100 %, un bon
dimensionnement permet de réduire les coûts de séparation et de réduire la quantité de déchets.
La classification des réacteurs chimiques repose sur des critères bien définis parmi toutes ces
caractéristiques, nous retiendrons en priorité la nature des phases en présence, en deuxième lieu
le mode de fonctionnement.
Systèmes monophasiques : Le milieu réactionnel est alors constitué par une phase
gazeuse ou une phase liquide.
Systèmes poly phasiques ou hétérogènes : Le milieu réactionnel est alors constitué d’une
manière générale par un fluide (gaz ou liquide) et un solide.
Un second critère pour notre classification sera en quelque sorte fixé par les exigences
pratiques de l’exploitation du processus chimique. Ainsi, on a le choix entre un mode de
fonctionnement discontinu et une opération réalisée en continu.
1.4.2.1 En discontinu
On qualifie parfois ces appareils de systèmes fermés, car durant le laps de temps pendant
lequel la réaction se déroule il n’y a pas de flux de matière entrant ou sortant du système, ce
type d’appareil a la faveur des industriels pour les opérations jugées très délicates et les petites
productions.
1.4.2.2 En continu
Les appareils de fonctionnant en continu, qualifiés de systèmes ouverts, sont dotés d’une
ou plusieurs entrées pour introduire les réactifs, et d’une ou plusieurs sorties par lesquelles les
produits de la transformation sont évacués.
A partir des critères évoqués dans le paragraphe précédent, on peut classer les divers réacteurs
rencontrés en pratique selon les deux caractéristiques principales qui ont été retenues :
3
Chapitre 1: Modélisation et simulation d’un un réacteur chimique continu parfaitement agité CSTR
Ces réacteurs sont appelés aussi réacteurs idéaux, car ils servent de modèle de base pour le
design de procédés chimiques. Ils sont définis par un certain nombre d'hypothèses qui facilitent
la modélisation du procédé.
Un tel bilan est dit stationnaire (propriété du réacteur continu après sa phase de démarrage c'est-
à-dire dans sa phase de production), c'est-à-dire que la température ainsi que les concentrations
des composants du milieu ne changent pas avec le temps. Mathématiquement il en résulte :
Bilan de matière :
Bilan d’énergie :
4
Chapitre 1: Modélisation et simulation d’un un réacteur chimique continu parfaitement agité CSTR
Un tel bilan est dit transitoire, c'est-à-dire que les concentrations des composants du milieu
changent avec le temps. La température peut rester constante (réacteur isotherme) ou non.
Mathématiquement cela donne :
Bilan de matière :
dCi
V = Ri V (1.3)
dt
dT
mCp = UA(Tmanteau − Tréacteur ) + R(−∆r H)V (1.4)
dt
Mode isotherme :
5
Chapitre 1: Modélisation et simulation d’un un réacteur chimique continu parfaitement agité CSTR
Mode adiabatique :
dT
mCp = R(−∆r H)V (1.6)
dt
Bilan de matière :
dCi
= Ri (1.7)
dt
Bilan d’énergie :
dT
ṁ Cp = UdA (Tmanteau − Tréacteur ) + R (−∆r H)V (1.8)
dV
6
Chapitre 1: Modélisation et simulation d’un un réacteur chimique continu parfaitement agité CSTR
Bilan de matière :
dCi
V = R i V + V̇Ci,entrée (1.9)
dt
dT
mCp = UA(Tmanteau − Tréacteur ) + R(−∆r H)V
dt
+ ρCp V̇(Tentrée − Tréacteur ) (1.10)
Mode isotherme :
Mode adiabatique :
dT
mCp dt = R(−∆r H)V + ρCp V̇(Tentrée − Tréacteur ) (1.12)
Bilan de volume :
dV
= 𝑉̇ (1.13)
dt
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Chapitre 1: Modélisation et simulation d’un un réacteur chimique continu parfaitement agité CSTR
Dans la réalité, les hypothèses ne sont pas respectées et ceci d'autant plus si le réacteur est
volumineux. Ainsi, dans un réacteur de plusieurs milliers de litres, la température n'est pas
uniforme, ce qui engendre des profils de concentrations, car la vitesse de réaction, dépendante
de la température, n'est pas uniforme dans la masse réactionnelle.
Afin de mesurer l'idéalité d'un réacteur, il existe une technique, la distribution de temps de
séjour (DTS). Cette technique permet, via la mesure de la concentration d'un traceur à
différents endroits du réacteur, de comparer un réacteur avec les modèles ci-dessus et le cas
échéant de corriger le modèle pour tenir compte des déviations.
Parmi Les types le plus utilisé en industrie on trouve le réacteur continu parfaitement agité
CSTR détaillé ci-dessous :
Le modèle proposé par Henson et Seborg (figure1.4) est composé d’un système de
refroidissement sous forme de serpentin qui véhicule le liquide réfrigérant avec un débit qc à
une température d’entrée Tc0 ,il faut noter qu’à l’intérieur du réacteur se déroule une réaction
chimique exothermique (qui libère de l’énergie sous forme de chaleur).
Dans la pratique industrielle, les réacteurs parfaitement agités sont de simples récipients
cylindriques munis d’un dispositif d’agitation interne efficace ainsi que d’une tubulaire
d’alimentation et d’une tubulaire de soutirage qui permet d’évacuer le mélange réactionnel
contenant les produits de la réaction [2]. Ces réacteurs se caractérisent par une composition et
un état instantané du mélange réactionnel parfaitement uniforme dans tout le volume qui leur
sont offert. Cette condition est remplie si les réactifs ajoutés sont mélangés dans un temps
infiniment court [3].
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Chapitre 1: Modélisation et simulation d’un un réacteur chimique continu parfaitement agité CSTR
Dans ce type de réacteur le mélange réactionnel est agité soit par une circulation externe, soit
par une agitation mécanique[4].
Agitation par une circulation externe : Le mélange des réactifs avec le milieu réactionnel
est réalisé par une circulation externe qui se fait à l’aide d’une pompe.
Agitation mécanique : La cuve cylindrique sera menue d’un agitateur rotatif dont l’axe
moteur vertical sera généralement introduit par le sommet. Cet agitateur rotatif est
constitué d’un moteur imprimant par l’intermédiaire d’un arbre, un mouvement de
rotation à un mobile d’agitation qui brasse le fluide à agiter. Les agitateurs donc
différent par la forme du mobile, qui doit être adaptée à chaque cas.
Pour assurer un bon fonctionnement des réacteurs chimiques (CSTR), il est nécessaire de
comprendre leurs caractéristiques dynamiques. Une bonne compréhension de ces derniers
permettra de modéliser le système de manière à le contrôler efficacement.
Bilan de masse :
dCa Q −E
= (Ca0 − Ca (t)) − k 0 Ca (t) exp ( ) (1.14)
dt V RT(t)
Bilan énergétique :
dT Q −E −k3
= V (T0 − T(t)) − k1 Ca (t) exp (RT(t)) + k 2 qc (t) (1 − exp (q )) (Tc0 − T(t)) ( 1.15)
dt c (t)
Avec :
∆Hk0 ρc Cpc ha
k1 = ,k 2 = , k3 = ρ
ρCp ρCp V c Cpc
9
Chapitre 1: Modélisation et simulation d’un un réacteur chimique continu parfaitement agité CSTR
Les variables d’état, d’entrée et de sortie du CSTR sont représentées comme suit :
x(t) = [x1 (t), x2 (t)]T = [Ca (t), T(t)]T , u(t) = qc (t), y(t) = Ca (t).
ẋ (t)=f(x(t), u(t))=
−104
1 − x1 (t) − k 0 x1 (t) exp ( )
| x 2 ( t) |
(1.16)
| −104 −k 3 |
350 − x2 (t) + k1 x1 (t) exp ( ) + k 2 u(t) (1 − exp ( )) (350 − x2 (t)
x 2 ( t) u ( t)
On peut remarquer que le modèle n’est pas dans une forme affine parce que la commande (u(t))
n’apparait pas linéairement en (1.17). Selon le cahier de charge du CSTR on aura :
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Chapitre 1: Modélisation et simulation d’un un réacteur chimique continu parfaitement agité CSTR
Pour une simulation en boucle ouverte on doit connaitre a priori le débit du liquide réfrigérant
qc ,afin de calculer ce dernier pour différentes valeurs de concentration (Ca ), on procède comme
suit :
En régime permanent :
On a :
dCa dT
=0 ; =0
dt dt
Q −E
(Ca0 − Ca (t)) − k 0 Ca (t)exp ( )=0 (1.16)
V RT(t)
Q E k3
(T0 − T(t)) − k1 Ca (t)exp (− ) + k 2 qc (t) (1 − exp (− )) (Tc0 − T)
V RT(t) q c ( t)
k3
+ k 2 qc (t) (1 − exp (− )) (Tc0 − T(t)) = 0 (1.17)
q c ( t)
Les résultats pour les différentes valeurs de consigne sont mentionnés dans le tableau suivant :
11
Chapitre 1: Modélisation et simulation d’un un réacteur chimique continu parfaitement agité CSTR
1
concentration Ca (mol/l)
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 50 100 150 200 250 300
temps(s)
0.16
concentration Ca (mol/l)
0.14
0.12
0.1
0.08
0.06
0.04
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
temps(s)
12
Chapitre 1: Modélisation et simulation d’un un réacteur chimique continu parfaitement agité CSTR
440
420
température(K)
400
380
360
température du CSTR
consigne
340
0 50 100 150 200 250 300
temps(s)
D’après la figure (1.6), on remarque que pour des concentrations de 0.08, 0.09et 0.1 mol/l, la
sortie du réacteur chimique (CSTR) est proche de la consigne avec un régime transitoire
acceptable, par contre pour des concentrations de 0.13 et 0.14 mol/l, le régime transitoire
devient très important jusqu’à atteindre un régime périodique pour une concentration de 0.14
mol/l. Au-delà on remarque que la sortie du réacteur CSTR diverge (comme le montre la figure
(1.5)), ce qui illustre que le CSTR est de nature instable.
La figure (1.7) nous montre que la température au sein du réacteur, atteint des valeurs très
éloignées de la température consigne, cela est due à la non linéarité du réacteur. Ceci justifie le
régime transitoire important et le régime périodique à la sortie du réacteur. D’où la nécessité
d’une commande, afin de surmonter la non linéarité et l’instabilité du réacteur CSTR. Dans
notre travail on s’intéresse à la commande PID et RST numérique qu’on va aborder au chapitre
2.
13
Chapitre 1: Modélisation et simulation d’un un réacteur chimique continu parfaitement agité CSTR
1.8 Conclusion
Ce chapitre constitue une étude bibliographique assez générale sur les réacteurs chimiques.
Différents types des réacteurs chimiques ainsi que leurs critères de classification ont été
présentés. En effet, ces critères permettent de définir un certain nombre de catégories de
réacteurs idéaux utilisés pour représenter le comportement des réacteurs réels.
Après avoir passé en revue les différents types des réacteurs chimiques, on a étudié le réacteur
parfaitement agité continu, ainsi on a présenté son modèle mathématique dans le but de simuler
son comportement en boucle ouverte.
14
Chapitre 2
2.1 Introduction
La régulation (ou asservissement) consiste à agir de façon à ce que une mesure soit égale à
une consigne. Si l’on cherche à atteindre une consigne, on parlera de poursuite ou
asservissement ; si l’on cherche à éliminer des perturbations pour qu’une valeur reste constante,
on parlera de régulation. L’industrie utilise des systèmes d’asservissement ou de régulation :
que ce soit pour gérer le débit d’un fluide dans une conduite, la température d’un produit, la
hauteur d’un niveau de cuve…etc.
La plupart des boucles d’asservissement mettent en œuvre le correcteur PID. Bien que
relativement facile à régler, le PID ne permet pas, toujours, d’obtenir les performances requises,
en particulier sur les systèmes :
2.2 La régulation
Le but de la régulation est de maintenir l'état stable, conforme à ce qui est prévu, dans le
fonctionnement d'une machine ou l'état d'un système.
*Action proportionnelle(P)
Plus l’action est grande (K grand), plus l’erreur statique est réduite,
Plus l’action est grande, plus les oscillations sont importantes durant le régime
transitoire
Un excès d’action (k très élevé) conduit à l’instabilité du système.
15
Chapitre 2 :La Commande PID et RST numérique: Application sur un réacteur chimique continu
parfaitement agité CSTR
*Action intégrale(I)
PlusTd est grand plus l’action dérivée est forte,Td très forte permet de :
L’action dérivée est limitée par un excès d’action qui peut conduire à l’instabilité du
système
Plusieurs implémentations des calculs sont possibles .On distingue les structures Série,
Parallèle et Mixte d’action qui peut conduire à l’instabilité du système.[
16
Chapitre 2 :La Commande PID et RST numérique: Application sur un réacteur chimique continu
parfaitement agité CSTR
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Chapitre 2 :La Commande PID et RST numérique: Application sur un réacteur chimique continu
parfaitement agité CSTR
Dans cette section, les trois structures des contrôleurs PID analogiques, sont discrétiser par
la méthode d’Eluer arrière. Par conséquent, leurs fonctions de transfert numériques équivalentes
et leurs équations récurrentes sont calculées, et leurs schémas fonctionnels correspondants sont
présents.
U(z) T Z Td Z − 1
Cpid (z) = = K p [1 + ] [1 + ] (2.1)
E(z) Ti Z − 1 T Z
Cette fonction de transfert peut être écrite:
r0 + r1 z −1 + r2 z −2
Cpid = (2.2)
1 − z −1
L’équation récurrente correspondante est donnée par:
Ti+Td
Avec : k′p =k p Ti
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Chapitre 2 :La Commande PID et RST numérique: Application sur un réacteur chimique continu
parfaitement agité CSTR
Cette structure, apparaissant sous forme de schéma fonctionnel dans la figure suivante :
r0 + r1 z −1 + r2 z −2
Cpid (z) = (2.5)
1 − z −1
* Un schéma fonctionnel:
On définie:
1
Cpid (P) = k p [1 + + Td P] (2.7)
Ti P
Elle est non causale, par contre ca version numérique est causale:
U(z) T Z Td z − 1
Cpid (z) = = K p [1 + + ] (2.8)
E(z) Ti Z − 1 T z
r0 + r1 z −1 + r2 z −2
Cpid (z) = (2.9)
1 − z −1
L’équation récurrente de structure est donnée par:
On définit:
20
Chapitre 2 :La Commande PID et RST numérique: Application sur un réacteur chimique continu
parfaitement agité CSTR
T Td Td Td
r0 = k p [1 + T + ] , r1 = −k p [1 + 2 ] et r1 = k p
i T T T
Cette variante est dite forme non filtrée. En fait il est préférable pour réaliser un contrôleur PID
numérique, de prendre la forme filtrée suivante:
T z N(z − 1)
Cpid (z) = k p [1 + + ] … (2.11)
Ti z − 1 [1 + N Td] z − 1
T
On peut écrire aussi la forme de transfert de (2.9) sous la forme réduire suivante:
r0 + r1 z −1 + r2 z −2
Cpid (z) = (2.12)
(1 − z −1 )(1 + s1 z −1 )
Avec:
Td T T
S1 = , r0 = k p [1 + − Nsi ] , r0 = k p [s1 [1 + + 2N] − 1] et
Td +NT Ti Ti
r2 = −k p s1 (1 + N)
21
Chapitre 2 :La Commande PID et RST numérique: Application sur un réacteur chimique continu
parfaitement agité CSTR
2.2.1.4 La commande PID appliquée sur le réacteur chimique continu parfaitement agité
Après avoir lancé le Tuning, ce dernier nous a permis de trouver les paramètres de régulateur
PID suivant :
P=0
I=169.4037
D=0
Les résultats de la simulation :
0.2
0.15
0.1
0.05
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
temps (s)
Figure (2.8) : La réponse de la commande PID en boucle fermée pour une consigne de 0.1
Commentaire
On remarque que la réponse suit la consigne après un dépassement très important, ce dernier
est dû au fait que le système simule un bon moment en boucle ouverte puis il passe à la
simulation en boucle fermée. D’où la nécessité d’utiliser d’autres techniques de commandes
plus avancées, comme la commande RST Qu’on abordera dans la suite de ce chapitre
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Chapitre 2 :La Commande PID et RST numérique: Application sur un réacteur chimique continu
parfaitement agité CSTR
Figure (2.9) : Schéma du principe d’un système asservi par un régulateur RST
T(z −1 ) R(z −1 )
U (z ) = Y ( z ) − (2.15)
S(z −1 ) C S(z−1 )
23
Chapitre 2 :La Commande PID et RST numérique: Application sur un réacteur chimique continu
parfaitement agité CSTR
B(z −1 ) B(z −1 )
Y= U ( z ) + V(z) + W(z) (2.16)
A(z −1 ) A(z −1 )
Réécrivons (2.15) et (2.16) sous une forme allégée, leurs arguments étant implicites :
SU = TYC − RY (2.17)
AY = BU + BV + AW (2.18)
ASU = AT YC − ARY
AT BR AR
U= YC − V− W (2.19)
AS + BR AS + BR AS + BR
BT BS AS
Y= YC + V+ W (2.20)
AS + BR AS + BR AS + BR
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Chapitre 2 :La Commande PID et RST numérique: Application sur un réacteur chimique continu
parfaitement agité CSTR
On cherche de la loi de commande u(k) de la forme RST ci-dessus, telle que le système
bouclé ait une fonction de transfert modèle [8]:
Bm (z −1 )
Fm ( z ) = (2.21)
Am (z −1 )
BT
Y ( z) = Y (z) (2.22)
AS + BR C
Donc il faut réaliser
BT Bm
= (2.23)
AS + BR Am
B(z −1 ) B + (z −1 )B−1 (z −1 )
G (z) = = + −1 − −1 (2.24)
A(z −1 ) A (z )A (z )
B(z −1 ) et A(z −1 )contiennent tous les zéros de G(z), respectivement tous ses poles que l’on
décide de ne pas compenser ;
1. les zéros et les pôles de G(z) extérieurs au cercle unité figureront obligatoirement
dans ces deux polynômes de même, le terme de retard pur éventuelz −d sera obligatoirement
incorporé à B − (z −1 ); la justification de ces exigences apparaitra un peu plus loin ;
2. certains zéros et/ou certains pôles, bien que situés à l’intérieur du cercle unité, pourront
aussi, dans certaines circonstances qui seront analysées ultérieurement être Placés
avantageusement dans ces deux polynômes
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Chapitre 2 :La Commande PID et RST numérique: Application sur un réacteur chimique continu
parfaitement agité CSTR
Définition
Un système bouclé est stable de manière interne si tout signal borné injecté en n’importe quel
point de la boucle engendre un signal borné en tout autre point.
Théorème
Un système bouclé est stable de manière interne si toute fonction de transfert reliant deux points
externes quelconques de la boucle ne possède que des pôles à partie réelle strictement négative
(cas de systèmes continus) ou situés à l’intérieur du cercle unité (cas des systèmes discrets).[8]
Dans les compensations de pôles et de zéros qui vont suivre, on s’interdira donc toute
compensation qui conduirait à mettre en défaut la stabilité interne du système bouclé.
La première conséquence de ceci est que B − ne peut pas être un facteur de AS + BR,car cela
entrainerait, d’après (2.19), que les fonctions de transfert partielles U⁄Yc et U⁄W possèdent des
pôles instables. D’après (2.23) il faut donc que B − divise Bm :
′
Bm = B − Bm (2.25)
2.2.2.3.4 Compensation des pôles et des zéros du procédé que l’on a choisi de compenser
B + Pourra par contre être un facteur de AS + BR (compensation permise) ; comme il est déjà
en facteur dans le deuxième terme de cette somme, il devra alors aussi l’être dans le premier, et
donc diviser S :
S = B +S ′ (2.26)
Pour la même raison, A+ peut être un facteur de AS + BR; comme il est déjà en facteur dans le
deuxième terme de cette somme, il devra alors aussi l’être dans le premier, et donc diviser R :
R = A+ R′ (2.27)
B− T B− B′m
= (2.28)
A+ (A− S′ +B− R′ ) Am
Soit :
T A+ B′m
= (2.29)
A− S′ +B− R ′ Am
26
Chapitre 2 :La Commande PID et RST numérique: Application sur un réacteur chimique continu
parfaitement agité CSTR
A− S ′ + B − R′ = A0 Am (a)
{ + ′
(2.30){
T = A 0 A Bm (b)
Remarque
𝐴𝑋+𝐵𝑌+𝐶 (2.31)
Ou A, B et C sont des polynômes donnés, tandis que X et Y sont les inconnues (polynômes).
1 − az −1
Pour annuler l’erreur permanente d’ordre n vis-à-vis d’une entrée de perturbation, il faut que
la fonction de transfert de la partie de la chaine directe située entre la sortie du comparateur et
le point d’application de la perturbation comporte au moins n+1 pôles en z=1(n+1
intégrateurs).[8]
Dans l’hypothèse ou la partie de A−1 qui est concernée en possède déjà un nombre l (classe
du procédé vis-à-vis de cette entrée de perturbation), on introduira le nombre d’intégrateurs
manquants, soit = n + 1 − l , via le terme S. On posera donc :
S = (1 − z −1 )m Sl (2.32)
Ou plutôt, comme
S = B + S ′ :S ′ = (1 − z −1 )m Sl′ (2.33)
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Chapitre 2 :La Commande PID et RST numérique: Application sur un réacteur chimique continu
parfaitement agité CSTR
On peut démontrer qu’une équation du type (2.17) possède une solution si, et seulement si le
PGCD de A et B divise également C ; En d’autres termes toute simplification éventuelle
effectuée, A et B doivent être premiers entre eux.
Soient n, m et l les degrés respectifs en z −1 des polynômes A (z −1 ), B(z −1 ) et C(z −1 ),et soient
p et q les degrés en z −1 (inconnus) des deux polynômes X(z −1 ) et Y(z −1 ) cherchés.
( a0 + a1 z −1 + ⋯ + an z −n ) (x0 + x1 z −1 + ⋯ + xp z −p ) + ( b0 + b1 z −1 + ⋯ + bm z −m ) ( y0 +
y1 z −1 + ⋯ + yq z −q ) =(c0 + c1 z −1 + ⋯ + cl z −1 ) (2.35)
a0 x0 + b0 y0 = c0 (2.36)
a1 x0 + a0 x1 + b1 y0 + b0 y1 = c1 (2.37)
a2 x0 + a1 x1 + a0 x2 + b2 y0 + b1 y1 + b0 y2 = c2 (2.38)
Ce qui s’écrit plus commodément sous la forme matricielle suivante (matrice de Sylvester) :
a0 0 … … 0 b0 0 … … … … 0
c0
a a0 ⋱ ⋮ b1 b0 ⋱ ⋮ ⋮
| 1 |
a2 a1 ⋱ ⋱ ⋮ b2 b1 ⋱ ⋱ ⋮ x0 |⋮|
⋮
⋮ a2 ⋱ ⋱ 0 ⋮ b2 ⋱ ⋱ ⋱ ⋮ | | ⋮
|⋮ ⋮
⋮ ⋱ ⋱ a0 bm ⋮ ⋱ ⋱ ⋱ ⋱ ⋮ | ⋮
xp
ma x{n + p , m + q} an ⋮ ⋱ a1 0 bm ⋱ ⋱ ⋱ 0 |y | = | ⋮ |
0
|0 an a2 ⋮ 0 ⋱ ⋱ b0 | ⋮ cl
⋮ 0 ⋱ ⋮ ⋮ ⋮ ⋱ b1 ⋮ | | 0
⋮ ⋮ ⋱ ⋮ ⋮ ⋮ b2 yq |⋮|
| | ⋮
0 … ⋯ ⋯ an ⋮ ⋮ ⋱ ⋮
0
{ 0 … … … 0 0 … … … … 0 bm
𝑙+1 𝑞+1
28
Chapitre 2 :La Commande PID et RST numérique: Application sur un réacteur chimique continu
parfaitement agité CSTR
Il suffit que {𝑛 +p, m+𝑞} = p +𝑞 +2 et 𝐴 et 𝐵 soient premiers entre eux pour que cette matrice
soit inversible.[8]
Bm (z −1 )
Fm (z −1 ) = (2.39)
Am (z −1 )
Si l’on veut que le système bouclé ait approximativement le comportement d’un système du
2ème ordre, on choisira son polynôme caractéristique comme suit:
Am (z −1 ) = P1 (z −1 )P2 (z −1 ) (2.40)
Où:
±jωn Te √1−ζ2
𝑧1 , z̅1 = e−ζ ωnTe e = e−ζωn Te (cosωn Te √1 − ζ2 ± jsinωn Te √1 − ζ2
P2 (z −1 )contient les r-2 pôles supplémentaires z3,…. ,𝑧𝑟 qu’il faut rendre négligeables
pour que le système bouclé soit approximativement équivalent au système défini par
P1 (z −1 ).
Si l’on désire au contraire que le système bouclé ait une réponse approximativement de type 1er
ordre, on choisira un seul pôle dominant :P1 (z −1 ) = 1 − a1 z −1
Où: a= e−Te /τ
29
Chapitre 2 :La Commande PID et RST numérique: Application sur un réacteur chimique continu
parfaitement agité CSTR
Noter que si la synthèse a été faite en puissances négatives de z, cette dernière condition est
automatiquement satisfaite par la prise en compte de la précédente. En effet, un retard du
procédé apparait sous la forme du terme z −d au numérateur de la fonction de transfert. Or ce
terme z −d fait tendre |G(z)| vers zéro lorsque |z| → ∞: il peut donc être donc considéré comme
un zéro extérieur au cercle unité, d’ordre de multiplicité d, et doit donc de ce fait figurer
dansB − (z −1 ) , comme annoncé au § 2.2.2.3.2, du fait de (2.25) il sera donc automatiquement
incorporé à Bm .
Du fait que dans le cas générale les polynômes T et R ne sont pas égaux, l’introduction
d’un nombre d’intégrateurs adéquat dans le polynôme S ne suffit pas à rendre nulle la différence
entre la consigne et la sortie, en régime permanent, c’est-à-dire à faire en sorte que
ε(k) = yc (k) − y(k) tend vers zéro quand k→ ∞. deux cas sont à considérer:
Si l’on désire simplement annuler permanente d’ordre zéro vis-à-vis de l’entrée de consigne,
donc assurer un gain en continu égale à l’unité pour le système bouclé, il faudra faire en
sorte que:
Bm (1)
Fm ( 1 ) = =1 (2.41)
Am (1)
Am (1)
′
Bm = b′0 = (2.43)
B m (1)
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parfaitement agité CSTR
Le polynôme T est alors déterminé par la relation (2.30) (b) du paragraphe synthèse de la loi de
′
commande RST, qui devient simplementT = Bm , dans le cas de la compensation des zéros du
+
procédé seuls (A = 1) si l’on a choisi en outre A0 = 1.
Bm
ε(z) = yc (z) − y(z) = [1 − Fm (z)]Yc (z) = (1 − ) Y (z) … (2.38)
Am c
L’erreur d’ordre n résultant de l’application d’une consigne de la formeYc (z) = k n γ(k), qui
a pour transformée en z:
Yc1
Yc (z) = (2.44)
(1 − z −1 )n+1
A m − Bm Yc1
ε(z) = (2.45)
Am (1 − z −1 )n+1
Am −Bm Yc1
lim ε(k) = lim[(1 − z −1)ε(k)] = lim [ ] (2.46)
k→∞ z→1 z→1 Am (1−z−1 )n
Pour que cette erreur s’annule en régime permanent, il faut et il suffit que Am − Bm
contienne (1 − z −1 )m avec m ≥ n + 1 en facteur. Posons donc:
Am − Bm = (1 − z −1 )n+1 L (2.47)
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Chapitre 2 :La Commande PID et RST numérique: Application sur un réacteur chimique continu
parfaitement agité CSTR
(1 − z −1 )n+1 L + Bm = Am (2.48)
′
Soit, avec Bm = B − Bm
′
(1 − z −1 )n+1 L + B − Bm = Am (2.49)
𝑞𝑐,𝑖𝑛𝑖𝑡 = 97.264 𝑙 ⁄𝑚𝑖𝑛 ,𝐶𝑎,𝑖𝑛𝑖𝑡 = 0.08 𝑚𝑜𝑙 ⁄𝑙 ,𝑇𝑖𝑛𝑖𝑡 = 443.309(°𝐾) ,nous donne les résultats
présentés dans les figures (2.10 ;2.11 ;2.12).
Résultats de simulation :
Afin d’avoir une meilleure connaissance sur les performances de la commande RST
en boucle fermée appliquée au CSTR, nous avons considéré trois cas. Dans le
premier cas on fait varier la consigne de 0.08 jusqu'à 0.15mol/l puis de 0.15 jusqu’à 0.08mol/l
avec un pas complet 0.07mol/l. Dans le deuxième cas, on fait varier la consigne comme le
premier cas, mais cette fois-ci avec un pas de 0.025mol/l. Dans le troisième cas, on fait varier
la consigne de 0.08 jusqu'à 0.15mol/l puis de 0.15 jusqu’à 0.08mol/l avec un très petit pas de
0.005mol/l
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Chapitre 2 :La Commande PID et RST numérique: Application sur un réacteur chimique continu
parfaitement agité CSTR
Réponse de la commande RST pour Ca=0.08 mol/l jusqu'à Ca=0.15 mol/l avec un pas complet (0.07mol/l)
0.18
variation de la consigne
0.16 réponse de la commande RST
0.14
0.12
Ca(t) mol/l
0.1
0.08
0.06
0.04
0.02
0
35 40 45 50 55
temps(s)
(a)
signal de commande
50
40
30
20
10
qc(t)
-10
-20
-30
-40
-50
200 300 400 500 600 700 800 900 1000 1100 1200
temps (s)
(b)
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parfaitement agité CSTR
Deuxième cas : la variation de la consigne de 0.08 à 0.13mol/l avec un pas de 0.025 mol/l
0.12
0.11
0.1
0.09
0.08
40 45 50 55 60 65 70 75
temps (s)
(a)
signal de commande de la commande RST avec Ca= 0.08 jusqu'àCa= 0.13mol/l avec un pas de 0.025 mol/l
15
10
0
qc(t)
-5
-10
-15
-20
280 300 320 340 360 380 400 420 440 460 480
temps (s)
(b)
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Chapitre 2 :La Commande PID et RST numérique: Application sur un réacteur chimique continu
parfaitement agité CSTR
Troisième cas : la variation de la consigne de 0.08 à 0.15 mol/l avec un pas de 0.005
mol/l
Réponse de la commande RST pour Ca=0.08 mol/l jusqu'à Ca=0.15 mol/l avec un pas de 0.005 mol/l
0.16
variation de la consigne
0.15 Réponse de la commande RST
0.14
0.13
Ca(t) mol/l
0.12
0.11
0.1
0.09
0.08
(a)
signal de commande
1
qc(t)
-1
-2
-3
-4
500 550 600 650 700 750 800 850
temps(s)
(b)
De la figure (2.10.a), on constate que le régime transitoire est important par rapport à
celui de la figure (2.11.a) dont le pas est 0.025 mol/l, car les paramètres identifiés du
CSTR ne convergent pas rapidement, mais après un certain dépassement.
De la figure (2.11. a), on remarque que la réponse en concentration est améliorée par
rapport à celle du premier cas. Mais, il y a toujours des dépassements très importants.
Ainsi, on remarque que la consigne ne dépasse pas 0.13 mol/l. Cela est dû à la
commande RST qui ne peut pas s’adapter à des variations très grandes de la consigne.
Dans le troisième cas, on remarque une bonne poursuite de la consigne, ainsi qu’un
régime transitoire très petit avec un léger dépassement de 0.005 mol/l. Cela est dû au
fait que la commande RST répond pour des variations très petites de la consigne.
Le signal de commande dans le troisième cas est beaucoup amélioré par rapport à celui
de deuxième et premier cas.
2.3 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté les définitions de base et la structure du régulateur
RST et PID, Les résultats obtenus avec la simulation sous Matlab/Simulink, avec
l’application de la commande PID et RST numérique , montre l’apport de cette technique
dans l’amélioration des performances en qualité de stabilité, rapidité et précision.
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Conclusion Générale
Conclusion Générale :
Dans deuxième chapitre nous avons donné une idée générale sur les systèmes asservis par
les régulateurs PID. L’action associée au régulateur PID permet une régulation optimale en
associant les avantages de chaque action, Dans un régulateur PID, il existe plusieurs façons
d’associer les paramètres P, I et D. En effet, le régulateur PID peut avoir une structure série,
parallèle ou mixte.
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BIBLIOGRAPHIE
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[6] A.Hamaloui «Implémentation et test en temps réel d’un bloc régulateur RST sur Le
procédé industriel de régulation CE177» Mémoire de fin d’études, Université de Oum El
Bouaghi, 2017
[7] Emmanuel Godoy, Eric Ostertag « Commande numérique des systèmes Approches
fréquentielle et polynomiale », ellipses, 2003.
[8] O. Ben kherif « Etude Comparative en Simulation entre un Régulateur PID Classique et
un Régulateur PID Intelligent » Mémoire de fin d’études, Université de MSILA , 2016