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La culture : Savoir (règles et normes ) transmis par des institutions et valorisé par un groupe
particulier
- L’individu qui s’est approprié ces formes en s’y identifiant, acquiert une identité culturelle
L’interculturalité : l’interaction entre cultures différentes (fondée sur le dialogue, le respect…)
Le management interculturel : stratégie qui consiste à construire des articulations entre porteurs
de diff cultures afin de minimiser les conséquences des différences pour l’individu et l’e/se et
bénéficier des ressources qu’offre chaque culture
La culture de l’entreprise : c’est l’ensemble des manières de penser, de sentir et d’agir qui sont
communes aux membres d’une même organisation.
-La culture nationale est le principal facteur qui influence la culture de l’e/se.
La dimension à long terme concerne de sociétés attachées aux questions d’avenir, favorisent les
valeurs à vision LT (la persistance, l’épargne, la capacité d’adaptation…) La chine.
Les cultures à orientation court terme privilégient les valeurs liées au passé et au présent, comme
la constance, le respect de la tradition, le respect des obligations sociales.
6. L’indulgence vs la retenue :
- Rapport à la nature : Ils ont distingué entre trois principales relations de l’homme à la nature, à
savoir : la subjugation à la nature (la nature obeit à ces règles en tant qu’un être sensible),
l’harmonie avec la nature (relation orientée vers l’épanouissement perso et développement de
l’esprit) , la domination sur la nature ( maitriser et contrôler la nature).
- Relation au temps : Dans les cultures orientées passé (elles considèrent que le temps est un
droit naturel, c’est un cycle éternel recommençant, rien n’est perdu à jamais). Et d’autres
orientées futur (qui considère que le temps est précieux et rare, et qu’il faut planifier pour bien
en profiter, le gérer et l’organiser, que l’occasion se présente une seule fois).
- Attention accordée aux personnes ou aux tâches : Pour certaines cultures, la relation
existe dès que les équipes commencent de manière effective à réaliser en commun un
travail. Dans d’autres cultures, une relation de confiance doit exister avant que ne
commence le travail pour s’assurer de la loyauté du partenaire.
- Relation à l’autre : Dans le cadre de sa relation avec les autres, les individus peuvent, en
fonction de leur environnement culturel, adopter des attitudes différentes :
La soumission : une relation asymétrique entre dominant et dominé qui se soumet, C’est
une logique de domination.
La dépendance mutuelle (ou interdépendance) : j’ai besoin de toi comme vous avez besoin
de moi, C’est une logique de coopération.
L’indépendance : chaque individu est libre de ses actes et se doit s’assumer seul son
développement, C’est une logique de compétition.
Dans les cultures mono-chroniques, le temps est considéré comme une ressource qu’on ne
gaspille pas. Il est abordé et géré de manière linéaire. Il est divisé en séquences : il est planifié et
compartimenté, permettant à l’individu de traiter une seule action à la fois. (séquentiel)
Dans les cultures poly-chroniques, le temps est plus élastique. Ce n’est pas une donnée fixe.
Les individus réalisent plusieurs tâches à la fois. Ils ont donc des relations de coopération avec
les autres, concrétisée par un fort degré d’adaptation et d’ouverture. (synchrone)
Les situations de frictions interculturelles ne manquent pas au sein des équipes multiculturelles
La culture devient un outil d’analyse à travers lequel nous regardons et jugeons l’autre.
1- La catégorisation culturelle :
Un individu ne peut se concentrer sur les caractéristiques individuelles de chaque personne qu’il
rencontre. Il a donc recours à des catégories afin de simplifier la réalité. Dans sa relation avec
l’autre, l’individu va chercher à le catégoriser, càd le classer dans différentes classes (groupes) en
le jugeant sur un nombre limité de variables qu’il juge distinctives.
-La catégorisation permet d’aborder l’autre non pas en tant que personne prise dans sa spécificité
mais comme un membre d’une catégorie sociale donnée.
-Pour éviter une catégorisation figée, on doit procéder à une catégorisation souple.
Dans la relation avec l’autre, l’individu va donc analyser ce qui l’entoure, en distinguant le groupe
auquel il se rattache (endogroupes) des autres formations (exogroupes).
2- La comparaison et la hiérarchisation des valeurs :
Etablir une comparaison entre groupes a une signification précise pour l’individu
Elle permet de faire prendre conscience à l’individu de son appartenance à un groupe culturel
d’origine (endogroupe) et l’existence de groupes extérieurs (exogroupes).
Cette comparaison interculturelle peut avoir pour effets : - Créer une forme de discrimination à
l’égard des membres de l’autre groupe, - De dévaloriser les caractéristiques catégorielles de
l’autre groupe pour mieux valoir son propre système de valeurs.
3- L’exagération des distances culturelles :
C’est le cas lorsque deux groupes culturels sont en compétition. La compétition entre deux
groupes peut occasionner des changements de comportements et modifier durablement les
perceptions. Chaque individu va se recentrer sur ses propres valeurs et défendre son groupe.
Ce type de situation pourrait se traduire :
-Par la volonté de chacun d’accroitre l’autorité de son groupe culturel,
- La volonté de s’attribuer les réussites et reporter sur l’autre groupe les échecs
Effets sur les deux groupes en compétition : L’impression d’une menace continue sur les
intérêts de l’endogroupe, le développement de sentiments hostiles à l’égard de l’exogroupe , le
renforcement des liens de solidarité et de loyauté vis-à-vis de l’endogroupe, le développement de
stéréotypes négatifs envers l’exogroupe.
1) Les stéréotypes : sont fondés sur le principe de catégorisation. C’est des croyances
instantanées qu’on porte les uns sur les autres et qui consistent à voir tous les membres sans
distinction à travers des caractéristiques générales simplificatrices.
Problème : Ils donnent une image figée et incomplète des individus, donc on risque de juger
une personne sur la base d’un nbr limité d’informations
2) Les préjugés : Il signifie JUGER AVANT de connaitre la personne. Ce sont des jugements
qui s’appuient sur des évaluations généralisantes sans fondement empirique ou rationnel,
amenant de son environnement personne (famille, entourage) ou ses propres impressions.
Stéréotype : transmis / préjugé : d’après sa propre experience.
3) Les jugements de valeurs : Juger en se basant sur ses propres valeurs.
L’adhésion à des valeurs n’est pas tjrs rationnelle, elle résulte d’un mélange de raisonnement
et d’intuition dans lequel l’affectivité joue un rôle important. Les valeurs sont ordonnées,
hiérarchisées par importance relative.
Donc on ne peut pas se baser sur qlq chose de subjectif, affectif pour porter un jugement de valeur
≠ jugement de réalité (de fait : un énoncé qui décrit ce qui est)
Un jugement de valeur peut être acceptable en fonction de sa cohérence ou de
l’argumentation qui le justifie
Section 3 : Les conséquences des conflits culturels :
MAJORITE
Nomique Anomique
Evitement du conflit : normalisation
Contrôle du conflit (conformité à la
Anomique et consensus sur une position du
majorité)
compromis
Minorité
Création d’un conflit : Changement
Nomique dans la polarisation, Clivage du Innovation minoritaire
groupe