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FSJES - Salé

La crise de 2010

 Matière Finance et développement

 Master spécialisé : management


bancaire et finance international

 Encadré par Mme cherkaoui

 Réalisé par :
Bendehman bader

Essadki fatima zahra

Elmatar nawal

Lamri ossama
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La crise de 2010

SOMMAIRE :
INTRODUCTION

I. Origine de la crise 2010


1- la Chronologie de la crise aux États-Unis:

2- Les causes de la crise

a- Déclenchement de La crise financière aux Etats-Unis en août


2007 :

b- La titrisation des subprime :

c- l'effet des agences de notation (l’accélération de la crise):

3- Récapitulation :

II. La propagation de la crise :


1- Comment la crise des subprimes s’est étendue au monde entier :
2- Les premières banques touchées en Europe
3- L’évolution de la crise

III. LES CONSEQUENCES DE LA CRISE

1- Impact sur l’économie réelle


2- La panique gagne les marchés financiers en 2008
Finance et développement

3- Tentative de sauvetage
4- Les tendances 2010-2012 en Europe

CONCLUSION
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La crise de 2010

INTRODUCTION
Le terme crise financière s'emploie pour désigner un ensemble assez large qui
inclut notamment les crises du change, les crises bancaires et les crises boursières,
récurrentes dans l'histoire boursière. Mais le terme est également utilisé pour
désigner les crises de la dette publique ou des crises qui affectent un marché à terme,
voire un marché de produit agricole. Une crise financière peut concerner seulement
uel ues pa s, ou, i iti e da s u pa s, peut s te d e pa o tagio et de e i
internationale et ralentit ainsi l'économie mondiale. Si une crise financière ne
concerne dans un premier temps que les marchés financiers, son aggravation
conduira à des effets néfastes sur le reste de l'économie, entraînant une crise
économique, voire une récession. Ces effets sont généralement un resserrement du
crédit et donc une baisse de l'investissement, une crise de confiance des ménages.

La ise fi a i e puis o o i ue ui s est d elopp e depuis l t


s est d oul e e t ois te ps : elle a su essi e e t atteint les marchés, les banques
et l o o ie elle.

O est e effet pass d u p o l e de a h les su p i es et leu diffusio


via les produits structurés) à une crise financière (le marché des refinancements à
court terme) puis à une crise bancaire, laquelle a eu, à son tour, des répercussions
macroéconomiques. Dès lors, on peut justement s'interroger sur les raisons pour
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lesquelles une crise sur un segment de marché spécifique (le secteur des prêts
immobiliers à risque aux États-Unis) a suscité une contagion rapide à travers les pays
industrialisés pour devenir finalement une crise mondiale.

Dans ce cadre, ce rapport se p opose do d tudie da s :


 L’origi e de la rise de
 La propagation de la crise
 Les conséquences de la crise.
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La crise de 2010

I.
Origine de la crise 2010

Au ou s des de i es a es, l a o da e de li uidit , l affai lisse e t o latif


de la sensibilité au risque et les innovations financières ont conduit à une forte
augmentation de la distribution de crédit hypothécaire aux Etats-Unis, en particulier
da s ses o posa tes su p i e . Ce i a pe is u e p og essio se si le de la
proportion des ménages propriétaires de leur logement (64% en 1995, 69% 2006).
Les dits su p i e so t o se tis à des e p u teu s pou les uels le atio de
dette/revenu (D/R) dépasse 55% et/ou le ratio prêt/valeur du bien (P/V) excède 85%.

1. la Chronologie de la crise aux États-Unis:

 2001 : Crises de confiance sur la Bourse américaine (Bulle Internet, Attentats du


/ . La FED agit pa des aisses des tau d i t ts.

 2002-2004 : Invention de la subprime, crédit à taux bas pendant 2 ans (Le taux
di t t as pe et des a hats su le a h i o ilie , puis à tau a ia le e
fonction du taux du marché, pour les ménages qui présentent beaucoup de risque
de non remboursement. En cas de non remboursement, les biens immobiliers sont
saisis par la banque.

 2004 : apparition d'une forte inflation avec la hausse des prix du pétrole.
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 2004- : Hausse des tau d i t t de la FED.

 : Chute des p i de l i o ilie ,

 2007 : Augmentation des saisies immobilières aux États-Unis suite aux non
remboursements des subprimes.
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La crise de 2010

2. Les causes de la crise

a. Déclenchement de La crise financière aux Etats-Unis en août 2007 :

La crise débute à l'été 2007 à cause des "subprimes", des prêts hypothécaires
consentis à la classe moyenne américaine. En temps normal, un particulier qui
souhaite acquérir un appartement peut emprunter en fonction de son salaire et de sa
capacité à rembourser. Inconvénient du système : l'emprunt est proportionnel au
salaire. Si vous ne gagnez pas beaucoup, vous ne pouvez pas emprunter beaucoup,
donc vous ne pouvez pas acheter.
Comme solution Les banques Américaines ont donc créé des subprimes : vous
empruntez ce que vous voulez (même si le salaire n'est pas très élevé) mais c'est la
maison qui est en garantie. En clair, si vous ne pouvez pas rembourser, la banque
récupère la maison et la vend. Mais quand les prix de l'immobilier baissent, les
banques paniquent.

Caractéristique des subprimes :

U e des a a t isti ues ajeu es des dits su p i e est u ils so t da s leu


g a de ajo it à tau a ia le e i o % d e t e eu . Ces dits, appel s A‘M
(Adjustable-Rate Mortgages), prennent traditionnellement la forme « 1/29 » ou «
/ », est à di e des p ts do t la atu it o e e est de a s, o se tis à tau
fixe pour la première année (ou les deux premières années) et à niveau souvent plus
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bas que celui du marché (Initial rate discount ou Teaser rate), puis transformés pour la
période restante (28 ou 29 ans) en prêts à taux variable. Cette modification des taux
le eset a pou o s ue e d alou di la ha ge de la dette, su tout da s des
périodes de remontée des taux directeurs.
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La crise de 2010

 Remarque :

Aux États-Unis, les prêts subprime ont été octroyés par des courtiers qui n’étaient
pas des banques, et taie t do pas sou is à u e supe isio de la e ualit
que celle à laquelle ces dernières sont soumises. Certains véhicules financiers
spécifiques dits « SIV » (structured investment vehicles) jouaient un rôle similaire à
celui des banques, en empruntant à très court terme et en finançant des produits
structurés à long terme très rémunérateurs, réalisant ainsi, en période faste, des
fi es i po ta ts. Cepe da t, ils taie t pas sou is au es e ige es
gle e tai es ue les a ues et se so t et ou s da s l i possi ilit de se
refinancer et donc de poursuivre leur activité quand la liquidité s’est asséchée.

Ce g aphe ous o t e l aug e tatio des dits hypothécaires par catégories


(crédits subprime et autres crédits hypothécaires) entre l'année 2000 – 2006.

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 Le marché immobilier a connu au cours des dix dernières années une très forte
expansion aux Etats-Unis. Cette dynamique s'est traduite par une progression
soutenue et concomitante du crédit aux ménages et des prix de l'immobilier, dans un
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La crise de 2010

contexte macroéconomique caractérisé par une abondance de liquidités. Entre 2000


et , l e ou s des dits h poth ai es est ai si pass de illia ds de
dollars à près de 9800 milliards, soit un rythme de croissance de l'ordre de 13% par
an. Dans ce mouvement d'ensemble, la montée en puissance des crédits de basse
qualité, qualifiée de subprime, a été remarquable. Leur encours a été multiplié par
trois au cours de la même période, pour atteindre 1170 milliards de dollars à la fin de
la e , soit p s de % de l e ou s total des dits i o ilie s au
ménages.
Émissions de crédits immobiliers subprime (en mds de $)

700

600

500

400

300

200

100

0
1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Source : Inside Mortgage Finance


 Une très forte croissance des crédits hypothécaires et notamment des
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crédits subprimes, soutenue par des prix immobiliers en forte hausse


 Au sein des crédits subprimes, ceux émis récemment (2005-2007)
présentent une qualité inférieure
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La crise de 2010

Nombre de logement concernés par une procédure de saisie en Amérique :

800000

700000

600000

500000

400000

300000

200000

100000

0
1ere 2eme 3eme 4eme 1ere 2eme 3eme 4eme 1ere 2eme
trim trim trim
2006 2007 2008

 D ap s le g aphe o e a ue l aug e tatio du o e de loge e ts o e


par une procédure de saisie, qui a connu une augmentation à partir 3eme
trimestre de 2006 pour atteint un nombre de 739 714 au 2eme trimestre de 2008.
Cas de figure classique : un emprunteur ne rembourse plus, la banque décide donc
de vendre sa maison et de tout récupérer. Mais comme les prix de l'immobilier ont
baissé, la banque perd de l'argent sur la vente. C'est la crise des subprimes : certaines
banques qui avaient eu trop recours à ce type de prêt se sont retrouvés dans une
situation financière critique. Et plus de 2 millions de personnes se retrouvent ruinées
aux Etats-Unis, faute de pouvoir rembourser les emprunts.
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La crise de 2010

 Le a h de l i o ilie s est etou au ilieu de l a e . Ce ou e e t,


combiné au resserrement de la politique monétaire entrepris depuis le milieu de
la e , s'est t aduit pa u e aisse des p i su l i o ilie side tiel, u e
élévation des retards de paiement et une hausse des taux de saisie sur les crédits
subprime. Le fort biais haussier de la Federal Reserve observé entre mi-2004 et mi-
2006, qui a conduit les taux directeurs à passer de 1% à 5,25%, a constitué un
élément évident de fragilité pour les ménages débiteurs et donc pour la qualité de ces
créances. La montée en puissance des difficultés de paiement de nombreux ménages
a is e p il l uili e fi a ie de e tai s o ga is es de p ts. Des a teu s
majeurs spécialisés dans l o t oi de dits su p i e o t e o s ue e fait faillite, à
l i age de Ne Ce tu Fi a ial Co po atio e as ou d A e i a Ho e
Mo tgage I est e t Co po atio e août . La pleu de la ise a o duit la
Chambre des représentants à adopter, début octobre 2007, une série de nouvelles
mesures pour aider les ménages mis en difficulté par la crise. En décembre, un plan
d u ge e d aide au ages e dett s et e a s de faillite a t is e pla e pa
l Ad i ist atio a i ai e. Ce pla invite les banquiers à geler pour cinq ans les taux
di t t su e tai s p ts o se tis e t e ja ie et l t , e ui
permettra de laisser inchangées des mensualités qui avaient vocation à être
fortement augmentées.
b- La titrisation des subprime :

Pour tenter de limiter les risques de ces crédits, les banquiers ont eu recours à la
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titrisation. Ils ont transformé ces emprunts en titre sur les marchés boursiers.
Concrètement, si un particulier emprunte 1000 dollars, il doit en rembourser 1200
dollars à la banque avec les intérêts. Pour gagner plus rapidement de l'argent, les
banques ont émis des titres de dette, c'est-à-dire un papier donnant droit à ces 1200
dollars. Ces titres de dette se sont échangés sur les places boursières.

Les faillites de certains établissements de crédit ne peuvent expliquer la chute de la


bourse. En réalité, pour tenter de limiter les risques, la plupart des établissements de
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crédit avaient transformé ces emprunts en titres sur le marché de la bourse


(titrisation). Ces titres adossés se sont trouvés sur les marchés sans que personne ne
sa he ai e t s il e poss dait. Les fi a ie s a aie t l es tit es à di e s fo ds si
ie ue l o igi e des tit es de e ait floue. A fo e de e d e et de e e d e et
d ett e des tit es de dette su d aut es tit es de dettes, tout est de e u opa ue.

la fantastique expansion de la titrisation


la taille estimée du marché modial des Collateralised debt Obligation
(CDO), en milliards de dollars
2500

2000

1500

1000

500

0
1988 1990 1992 1994 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

 Ce graphe nous montre l'augmentation de la titrisation entre l'année 1988 – 2006,


d ap s le g aphe o e a ue ue l'aug e tatio a o e d s ais il a
connu une forte augmentation qui atteint presque 2000 milliards de dollars en
2006.
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La crise de 2010

Montant des émissions d'opération de titrisation (à l'exclusion des CDOs) aux Etats-
Unis et en Europe (en millions de dollars - source SIFMA)

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La crise de 2010

 Les principaux actifs titrisés en Europe correspondent au bilan des banques. En effet,
l'actif le plus représente, est le prêt hypothécaire, structure en RMBS. Nous
ett o s de ote da s u p e ie te ps le hiff e d issio de ui est
expliquée par le besoin en financement d'un certain nombre de banques
européennes (espagnoles et grecques). Ce volume de RMBS est expliqué par le
volume de prêt hypothécaire possédé par les banques et la familiarité des
investisseurs avec cette classe d'actif. Cette croissance est liée aux facteurs suivants :

o le produit est relativement standard (en terme d'actif et de passif) et


ressemble aux Pfand-briefe (premier marché obligataire européen), d où u e
grande liquidité ;

o un risque relativement faible, ou suppose faible, du au boom immobilier de


plusieurs pays ;

o des tau di t ts fai les, aug e ta t le e ou s au crédit par les


particuliers, et donc le volume des prêts origines.

c- l'effet des agences de notation (l’accélération de la crise):

Le fonctionnement et la valeur des produits structurés sont difficiles à comprendre


pou u i estisseu . Afi d e fa ilite la e te, les age es de otatio Mood s,
Standard & Poor’s ou Fitch Ratings) leur attribuent une note censée guider le choix des
investisseurs. Le non-remboursement des crédits subprime dont certains entraient dans
la composition de ces produits, a provoqué une dégradation de leur note et,
Finance et développement

naturellement, un mouvement de défiance des investisseurs. Ce facteur explique le


passage d u ph o e de a h à la ise a ai e da s la esu e où la aisse
de la valeur (notation) des produits structurés a provoqué, pour les véhicules (SIV) qui
les portaient à leur bilan, des difficultés de financement. Ces mêmes véhicules ont
alors tiré sur les lignes de liquidité bancaire qui leur avaient été octroyées. Les
banques ont alors repris à leur bilan (réintermédiation) les encours concernés, logés
dans ces véhicules, mettant en péril leur propre bilan. Enregistrés comptablement à
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La crise de 2010

leu aleu de a h , les a tifs o e s o t u leu alo isatio s effo d e ,


p o o ua t le et ait des i estisseu s et l e le he e t d u e le i ieu e t e
assèchement de la liquidité et baisse de la valorisation. Ces tensions ont exercé une
forte pression sur les fonds propres des banques qui ont réduit leur activité de prêts,
o duisa t au passage d u e ise fi a i e à u e ise de l’économie réelle.

 3 Note de fi d a e. Jalo s : e ote la plus asse et e ote la plus haute ;


point : note médiane. Entre parenthèses : nombre de banques. (sources :
Bloomberg ; Datastream; Markit.)

 XM= zo e eu o ; Eu = aut es pa s d Eu ope ; U“ = États-Unis


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La crise de 2010

3. Récapitulation :
a- schéma 1 :

b- Schéma 2 :

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La crise de 2010

II.
La propagation de la crise :
1. Comment la crise des subprimes s’est étendue au monde
entier :

La crise n'a pas tardé à traverser l'océan. Bien qu'il n'y ait pas en Europe
d'équivalent au marché subprime américain, ni de titrisation des prêts hypothécaires
d'une telle ampleur, les banques ou des organismes de placement européens
s'étaient largement fournis en titres adossés à du subprime auprès des banques
américaines. Ce poison du subprime a pu se diffuser à ce point dans les vaisseaux du
système financier, c'est pour cette raison les banques vont se méfier les unes des
autres et ne plus vouloir se prêter de l'argent entre elles. Cette crise de confiance des
marchés interbancaires va entraîner la faillite de certaines banques.

Les banques se prêtaient de l'argent entre elles sur le marché interbancaire. Mais
quand il y a une crise de confiance, c'est tout le système qui s'enraye. Pour éviter un
effondrement général et des faillites en cascade, la banque centrale "injecte" des
milliards, c'est-à-dire qu'elle permet aux banques de récupérer des liquidités à très
faible coût. Malgré cela, certaines banques se sont retrouvées asphyxiées très
rapidement : elles ont perdu des sommes importantes avec les subprimes, et elles
n'ont pas réussi à poursuivre leur activité de crédit car les autres banques, méfiantes,
ont refusé de leur prêter des liquidités pour faire face. De nombreuses banques se
Finance et développement

sont donc retrouvées dans des situations difficiles sous peine de disparaître.
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La crise de 2010

 Évaluations du secteur bancaire par le marché :

Finance et développement

1
Créances internationales consolidées des banques déclarantes BRI sur le secteur
bancaire.

2
LTRO = opérations de refinancement à plus long terme (longer-term refinancing
operations). Positions de bilan en fin de mois des banques centrales nationales vis-à-
vis des institutions financières monétaires des pays respectifs.
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1
Rapporté à l’indice boursier large ; moyenne trimestrielle ; moyenne 2003 = 100.
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La crise de 2010

2. Les premières banques touchées en Europe

Les premières banques touchées ont été les banques moyennes d'Europe.
En Allemagne, la banque IKB (Deutsche Industriebank ) a investie massivement sur le
marché des crédits immobiliers américains à risque, les subprimes, IKB a passé
plusieurs fois la faillite en 2007 qui a été sauvée par une intervention de Berlin. La
banque a en effet placé par l'intermédiaire le fonds d'investissement Rhineland, plus
de 17 milliards d'euros sur ce marché à risque. Comme beaucoup d'autres
établissements financiers, elle s'est faite piégée par la titrisation des crédits à risque.
Les subprimes, investissements à haut risque mais très rémunérateurs ont en effet
été insérés dans des produits financiers complexes où ils ont été mélangés à d'autres
prêts plus sûrs pour être revendus à des banques et des investisseurs du monde
entier. IKB a plus que d'autres acheté ces titres qui ont perdu une grande partie de
leur valeur quand le marché immobilier américain s'est retourné. La banque Sachsen
LB a également connu de grandes difficultés (elle s tait et ou e au o d de la
faillite e , ap s a oi sp ul et pe du des illia ds d eu os su le a h des
p ts h poth ai es da s l i o ilie su p i e au Etats-Unis. La banque a depuis
été rachetée par une autre banque régionale allemande, LBBW).
Au Royaume-Uni, c'est la banque Northern Rock qui a été la plus touchée n'est pas
victime d'investissements dans le subprime, mais ne parvient plus à refinancer les
crédits accordés aux particuliers. La machine s'emballe, puisqu'à l'annonce de ces
Finance et développement

difficultés les clients sont pris de panique et retirent en un week-end 2 milliards de


livres sterling.
En France, l'assureur Axa et le gestionnaire de fonds Oddo ont été contraints de geler
des fonds placés aux Etats-Unis. La Société Générale a quant à elle été doublement
touchée : la crise des subprimes et l'affaire Kerviel sont arrivées en même temps. BNP
Paribas, qui avait affirmé ne pas être touchée par la crise, a cependant dû bloquer
trois fonds d'environ deux milliards d'euros (moins de 1% des fonds).
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La crise de 2010

Des deux côtés de l'Atlantique et malgré les interventions répétées des banques
centrales, l'inflation est restée élevée et la crise financière n'a pas diminué.
3. L’évolution de la crise
a. 2007 - 2008
 8 février 2007 : HSBC1, a ue d i estisse e t o diale, a o e la première un
problème de liquidité suite aux non remboursements des subprimes.

 Juin 2007 : Bea “te s, a ue d i estisse e t a i ai e, fe e deu fo ds


d i estisse e t li s au a h i o ilie .

 29 octobre 2007 : Me ill L h, a ue d i estisse e t américaine, annonce 2


illia ds de $ de pe tes. D aut es a ues a o e o t des pe tes ide ti ues da s
les ois ui sui e t l a i ai e Bea “te s, la f a çaise “o i t G ale, la
suisse UBS, etc.).

 16 mars 2008 : Bear Sterns est sauvée de la faillite par la banque JPMorgan avec
l aide de l Etat a i ai .

 13 juillet 2008 : Annonce par Paulson du refinancement probable de Freddie Mac et


Fannie Mae, les deux fonds qui garantissent les hypothèques aux Etats-Unis.

7 septembre 2008 : Refinancement de Freddie Mac et Fannie Mae par la


nationalisation des deux fonds.

 15 septembre 2008 : Faillite, la p e i e d u e lo gue liste, de Leh a B othe s.


Merrill Lynch, en faillite également, est rachetée par la Bank of America.

 16
Finance et développement

septembre 2008 : Faillite d AIG, assu a es a i ai es, a het e pa l Etat


américain.

 26 septembre 2008 : Faillite de la première banque de détail, Washington Mutual,


rachetée par JPMorgan.

1
HSBC Holdings PLC (Hong Kong & Shanghai Banking Corporation) est une banque
britannique et l'une des plus grandes banques du monde. Son siège social est à Londres,
dans Canary Wharf.
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La crise de 2010

 30 septembre 2008 : Faillite de Dexia, refinancée par les pouvoirs publics belges et
français.

 3 octobre 2008 : Vote par le Congrès américain du Plan Paulson2 de sauvetage du


marché financier.

 6 octobre 2008 : Chute historique des cours du CAC40 et du Dow Jones, qui se
poursuivra toute la semaine.

 8 octobre 2008 : Les grandes Banques Ce t ales o t aiss leu s tau d i t tdu
commun accord.

 12 octobre 2008 : A o e pa l U io Eu op e e d u pla de sau etage du


marché financier.

 15 octobre 2008 : Vote pa le Pa le e t f a çais d u pla de sau etage des


banques.
b. 2008-2009

Novembre 2008 - mars 2009:

 Début novembre: sommet du G20 pour soutenir l'économie mondiale et réformer le


système financier.

 Annonce de plans de relance de l'activité dans tous les grands pays. La Chine
annonce en novembre un plan de 4 000 milliards de yuan (470 milliards d'euros). En
décembre, les chefs d'Etat européens approuvent un plan de relance de 200
milliards d'euros, constitué en fait essentiellement de la collection des plans
Finance et développement

nationaux (26 milliards d'euros pour le plan français). En février le Congrès


américain adopte le plan de relance de Barack Obama (790 milliards de dollars, soit
5,5% du PIB américain).

2
Le Plan Paulson, est l'une des mesures mises en place par les États-Unis à partir de
septembre 2008 pour faire face à la crise financière de 2008
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La crise de 2010

 La BCE se résout à baisser fortement ses taux, la Fed et la banque d'Angleterre


adoptant une politique de taux zéro.

 La situation des banques américaines reste extrêmement fragile. Les


recapitalisations et les garanties de dettes massives n'empêchent pas la chute des
cours des actions des banques.

 Le Trésor américain vient au secours de General Motors: à l'issue de plusieurs


renflouements, l'Etat deviendra actionnaire à 60% du constructeur américain en juin
2009. En France, le gouvernement propose de l'aide à Renault et PSA.

 Au Royaume-Uni, les nationalisations bancaires se poursuivent avec Lloyds Banking


(après Northern Rock, Bradford & Bingley et RBS). De son côté, l'Etat allemand
engage la nationalisation d'Hypo Real Estate après de multiples mesures de
sauvetage.

 En mars, la Fed annonce qu'elle va acheter jusqu'à 300 milliards de dollars de bons
du Trésor à long terme au cours des six prochains mois, puis pour 750 milliards de
dollars supplémentaires d'obligations adossées à des crédits immobiliers, portant le
total de ces rachats à 1 250 milliards de dollars.

 Plan Geithner pour le rachat des créances douteuses des banques, associant l'Etat et
les investisseurs privés.

c. 2009-2010
Finance et développement

Avril 2009-mars 2010:

 Avril: réunion du G20 à Londres, qui se conclut par plusieurs dispositions sur la
régulation et les moyens des organisations multilatérales (le FMI voit ses ressources
triplées).

 La banque américaine Goldman Sachs est la première à renouer avec les bénéfices.
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La crise de 2010

 Juin: l'OCDE entrevoit la sortie de la récession pour les économies les plus
importantes.

 Le Trésor américain autorise dix des plus grandes banques du pays à rembourser les
aides reçues de l'Etat depuis l'automne, pour un total de 68 milliards de dollars.

 Septembre: le président de la Fed, Ben Bernanke, déclare que la récession aux Etats-
Unis est probablement terminée.

 Sommet du G20 à Pittsburgh. Les dirigeants se mettent d'accord sur de nouvelles


règles destinées à limiter le risque de crise financière.

 Octobre: plusieurs grandes banques françaises annoncent le remboursement des


participations de l'Etat prises dans le cadre du plan de soutien au secteur bancaire.

 Novembre: annonce de la restructuration de la dette de Dubaï World, principale


entreprise d'Etat de Dubaï.

 Janvier: par référendum, les Islandais refusent le plan visant à rembourser les
épargnants hollandais et britanniques suite à la faillite du système bancaire islandais
en 2008.

 Aux Etats-Unis, Barack Obama présente un projet de réforme bancaire, inspiré par
l'ancien président de la Fed, Paul Volcker. Il prévoit notamment d'interdire aux
banques de dépôts d'avoir une activité de trading pour compte propre et de détenir
Finance et développement

des fonds spéculatifs.

 A la mi-mars, la Bourse américaine avait regagné 70% par rapport à son point bas de
mars 2009.
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La crise de 2010

- Une crise fi a ière et a aire d’u e a pleur sans précédent depu

Finance et développement
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La crise de 2010

III.
LES CONSEQUENCES DE LA CRISE

1. Impact sur l’économie réelle

La crise de confiance entre les acteurs économiques et ses conséquences ont


conduit à un blocage du crédit interbancaire au resserrement et au renchérissement
des dits au ages et au e t ep ises d u e pa t et à la di i ution de la valeur
des a tifs i o ilie et fi a ie s d aut e pa t. Ce ui a f agilis les a ues, p ipit
la chute des indices boursiers et d p i l o o ie elle à travers de différents
canaux de transmission.
Si les Etats-Unis ont été les premiers touchés et craignent une récession, le reste du
o de a pas t pa g . La pleu de la essio da s les pa s d elopp s est
très manifeste compte tenu du fléchissement de la demande intérieure et de
l effo d e e t des e po tatio s. Les pa s e gents ont été, dans leur majorité à
l a i de la ise fi a i e e aiso de leu i t g atio li it e au s st e fi a ie
o dial. Ils o t toute fois pas t pa g s pa u e p opagatio de la ise
mondiale.
Le cas de la chine est très révélateur à ce titre. Ce pays dont la croissance
s ta lissait à deu hiff es su les de i es a es e ait, so PIB e p u te u
th e de p og essio de . % e , il e est de e pou l I de.
Le continent africain est plus vulnérable que la plupart des autres régions en
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aiso de sa pau et et de sa d pe da e à l ga d des e po tatio s des p oduits de


bases. La progression de son PIB ressortirait à 3.9% en 2010, soit des rythmes
insuffisants pour évoluer vers la réalisation des objectifs du millénaire pour le
développement.
Enfin la Crise a occasionnée une augmentation du nombre de chômeurs de 14
millions en 2008, nombre qui peut croitre au moins à 38 millions en 2010. Le plan de
relance mené par la plupart des pays penche largement en faveur du sauvetage des
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a ues et des du tio s d i pôts plutôt ue la atio d e plois et la p ote tio


sociale.

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2. La panique gagne les marchés financiers en 2008


La plupart des économistes pensaient que le gros de la crise était passé début
2008. Une fois que la crise des subprimes est bien identifiée, que les banques ont
revendu ces titres à risques, la crise financière était sur le point de se terminer après
un dernier soubresaut fin 2007. Mais la crise est repartie de plus belle en février 2008
quand les banques ont arrêté leurs comptes annuels. Les pertes se sont avérées plus
importantes que prévu : entre la chute de l'immobilier, la crise des subprimes, les
soubresauts de la bourse qui ont fait chuter les cours, les pertes d'actifs se sont
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montées à plusieurs dizaines de milliards de dollars pour certaines banques.


Dès lors, la crise financière qui était d'abord une crise bancaire va se transformer en
krach boursier. A chaque mauvaise nouvelle ou publication des comptes d'une
banque, le titre de la banque chute sur les marchés financiers. Les banques ont alors
des pertes colossales, et comme en 2007, peinent à trouver des liquidités. Vue la
situation de crise, comme en 2007, les banques ne se font plus confiance et le marché
interbancaire se grippe. Certains établissements de crédit ont donc vu leur valeur
boursière chuté en quelques semaines. Par exemple, AIG (numéro 1 de l'Assurance) a
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La crise de 2010

perdu 45% de sa valeur en une semaine et 79% sur un an. Lehman Brothers, la
quatrième banque d'affaires de Wall Street, a perdu 45% de sa valeur en une seule
journée et 94% sur un an. Jamais des chutes aussi vertigineuses n'avaient été
constatées depuis la crise de 1929.

En Europe Malgré les interventions répétées de la BCE pour éviter une crise de
liquidité, la défiance sur le marché interbancaire est aussi forte voire plus forte qu'aux
Etats-Unis. Cette défiance semble justifiée. En effet, si les banques américaines sont
les plus touchées par la crise des subprimes, les banques européennes ont aussi
souffert: UBS a perdu 18,7 milliards de dollars, le Crédit agricole 4,8, HSBC 3,4,
Deutsche Bank 3,1, la Société Générale 3 (indépendamment des conséquences de la
fraude qui y a été commise) et Barclays 2,7. Ces pertes ont conduit certaines d'entre
elles à se recapitaliser pour disposer des moyens nécessaires à leur développement.
Plusieurs fonds souverains ont contribué à cet effort de recapitalisation comme
Government of Singapore Investment Corporation (GSIC) entrée au capital d'UBS en
apportant 11 milliards de dollars, ou China Development Bank et GSIC injectant 11,5
milliards de dollars dans Barclays.
En outre, le recul des marchés financiers a été plus fort encore en Europe qu'aux
Etats-Unis. De juin 2007 à janvier 2008, la bourse de Paris a perdu 33%, celle de
Londres 21% et celle de Francfort 25%. Des situations de mini-krach ont même été
observées le 21 janvier 2008 : Paris a reculé de 6,8%, Londres de 5,5% et Francfort de
7,2%. Ces chiffres pourraient laisser penser que le plus difficile est passé. Cependant,
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les craintes de plus en plus fortes de récession aux Etats-Unis et de ralentissement en


Europe continuent à orienter les indices boursiers américains et européens à la
baisse, ce d'autant plus qu'ils restent à des niveaux très élevés par rapport à 2003:
+61% pour New York, +97 % pour Paris, +73 % pour Londres et +206% pour Francfort.
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Devant la crise immobilière et financière, les risques de ralentissement de l'économie


et la contraction du crédit, les banques centrales ont réagi différemment. En
particulier, la Fed a baissé ses taux de 2,25 points entre septembre 2007 et janvier
2008 (dont 1,25 point au cours du mois de janvier) tandis que la BCE laissait ses taux
inchangés. De son côté, la Banque d'Angleterre a commencé à baisser ses taux
progressivement en décembre. Cette divergence des politiques monétaires a suscité
des critiques de part et d'autre.

En effet, les variations des taux d'intérêt ont été moins prononcées au cours de
ces dernières années et la situation dans la zone euro est moins préoccupante qu'aux
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Etats-Unis. Le risque est celui d'un ralentissement prononcé de l'économie et non


d'une récession. En outre, la stabilité des prix reste l'objectif principal de la BCE. Dans
un contexte où l'inflation a dépassé 3,2% en rythme annuel en janvier 2008, son
comité de politique monétaire reste donc prudent, d'autant que les revendications
salariales ont augmenté tandis que la productivité n'a pas accéléré significativement.
À court terme, le maintien des taux à leurs niveaux actuels semble donc un moyen de
concilier ce dilemme entre inflation et croissance.

3. Tentative de sauvetage
Face à ce qui s'apparente à une faillite généralisée, les banques centrales et les
Etats tentent de venir en aide à tous les établissements les plus fragiles pour éviter
des faillites qui auraient des conséquences très importantes sur l'économie réelle.
Trois sorties de crise sont exploitées :
Les banques centrales injectent de nouveau des liquidités pour que ces
banques puissent emprunter. Mais cette solution a des limites : la création monétaire
doit être fortement encadrée sinon, il y a un risque très élevé d'inflation. Les prix
pourraient s'envoler et accélérer ainsi la propagation de la crise dans l'économie
réelle.
Les banques centrales volent au secours de certaines banques en
récupérant à leur compte les titres dépréciés, comme les subprimes. C'est ce qu'a fait
la banque centrale américaine en mars pour sauver la banque d'investissement Bear
Stearns. La banque centrale américaine a récupéré 29 milliards d'actifs toxiques
(dépréciés et peu surs) et facilité la reprise de Bear Stearns par une autre banque JP
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Morgan. Là encore, cette solution a des limites. La banque centrale américaine ne


peut effacer d'un seul coût des milliards de perte pour chaque banque en difficulté.
Le gouvernement américain tente de sauver certains établissements
pour éviter un effondrement de tout le système bancaire. Par exemple, Freddie Mac
et Fannie Mae, deux géants américains du crédit hypothécaire, ont été placés sous la
tutelle du gouvernement. Le trésor américain va dépenser 200 milliards de dollars
pour sauver ces deux établissements. Seulement, le gouvernement américain ne
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peut sauver toutes les banques en difficulté : d'abord parce que cela coûte des
milliards de dollars aux contribuables, et ensuite parce que cela donnerait de très
mauvais signes aux marchés financiers, qui auraient l'impression de bénéficier d'une
certaine impunité. A quoi bon assainir le système si les Etats sont prêts à aider
toute le monde à coût de plusieurs centaines de milliards de dollars ? Voilà
pourquoi le Trésor américain a refusé de voler au secours de la banque Lehman
Brothers, qui a donc fait faillite.

Actuellement de nombreuses banques sont dans des situations difficiles. Le


gouvernement américain tente de convaincre le congrès de voter un plan de
sauvetage de 700 milliards de dollars. Les marchés financiers sont toujours aussi
volatiles, la confiance n'est pas revenue. Tout ceci va avoir des conséquences sur
l'économie réelle en France et en Europe : les banques vont durcir les conditions de
crédit pour les particuliers (les prêts immobiliers sont plus difficiles à obtenir) et pour
les entreprises (les investissements vont se ralentir). Le capitalisme financier connaît
donc l'une des plus graves crises depuis le krach boursier de 1929.

Cette crise frappe par sa rapidité et son enchaînement : la crise immobilière


américaine s'est transformée en crise financière et bancaire, elle-même entraînant
une crise économique mondiale avec des risques de récession aux Etats-Unis, en
Europe et partout ailleurs. Signe que la crise est sérieuse, la croissance française ne
devrait être que de 1% en 2008, et les chiffres du chômage sont très mauvais au mois
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d'août : il y aurait entre 30 000 et 40 000 demandeurs d'emploi en plus. Il faut


remonter à 1993 pour trouver une hausse aussi brutale du taux de chômage en
France.
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4. Les tendances 2010-2012 en Europe

 Croissance économique faiblement positive


 Pas de baisse significative du chômage
 Des déficits publics encore élevés dans les pays qui « peuvent se le permettre
 Un environnement très difficile dans les pays forcés de corriger leurs déficits
pu li s G e, Po tugal, Espag e…
 Une dichotomie entre PME et grandes entreprises

 Mise e pla e d u e le i ieu d flatio / oissa e fai le


 Incapacité à contenir la dette publique
 Aversion au risque structurellement forte des agents économiques

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CONCLUSION

La crise financière récente a transmis plusieurs messages clairs aux

intervenants du marché et aux autorités chargées de la stabilité financière. Elle leur a

appris, par exemple, que les banques ont mal géré leur liquidité, au niveau national

et inte atio al, et u elles o t pu i s assu e des sou es de e e u sta les et

diversifiées, ni maîtriser leurs coûts. Une autre leçon de la ise est ue l opa it des

bilans a largement biaisé les analyses de risque, retardant ainsi la prise de conscience

de l i suffisa e des ola ts de fo ds p op es. Et les diffi ult s ui o t attaqué les

a ues o t, e fi de o pte, fait su i d i po ta tes pertes aux actionnaires et

au a ie s, pa al s l i te diatio fi a i e et plo g l o o ie o diale

dans la récession.

Ces enseignements ont non seulement influencé la perception des banques par les

marchés et les analystes, mais aussi conduit les autorités à prendre de nouvelles

mesures qui constitueront les od les a ai es d ap s-crise.


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