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La crise de 2010
Réalisé par :
Bendehman bader
Elmatar nawal
Lamri ossama
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La crise de 2010
SOMMAIRE :
INTRODUCTION
3- Récapitulation :
3- Tentative de sauvetage
4- Les tendances 2010-2012 en Europe
CONCLUSION
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La crise de 2010
INTRODUCTION
Le terme crise financière s'emploie pour désigner un ensemble assez large qui
inclut notamment les crises du change, les crises bancaires et les crises boursières,
récurrentes dans l'histoire boursière. Mais le terme est également utilisé pour
désigner les crises de la dette publique ou des crises qui affectent un marché à terme,
voire un marché de produit agricole. Une crise financière peut concerner seulement
uel ues pa s, ou, i iti e da s u pa s, peut s te d e pa o tagio et de e i
internationale et ralentit ainsi l'économie mondiale. Si une crise financière ne
concerne dans un premier temps que les marchés financiers, son aggravation
conduira à des effets néfastes sur le reste de l'économie, entraînant une crise
économique, voire une récession. Ces effets sont généralement un resserrement du
crédit et donc une baisse de l'investissement, une crise de confiance des ménages.
lesquelles une crise sur un segment de marché spécifique (le secteur des prêts
immobiliers à risque aux États-Unis) a suscité une contagion rapide à travers les pays
industrialisés pour devenir finalement une crise mondiale.
I.
Origine de la crise 2010
2002-2004 : Invention de la subprime, crédit à taux bas pendant 2 ans (Le taux
di t t as pe et des a hats su le a h i o ilie , puis à tau a ia le e
fonction du taux du marché, pour les ménages qui présentent beaucoup de risque
de non remboursement. En cas de non remboursement, les biens immobiliers sont
saisis par la banque.
2004 : apparition d'une forte inflation avec la hausse des prix du pétrole.
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2007 : Augmentation des saisies immobilières aux États-Unis suite aux non
remboursements des subprimes.
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La crise débute à l'été 2007 à cause des "subprimes", des prêts hypothécaires
consentis à la classe moyenne américaine. En temps normal, un particulier qui
souhaite acquérir un appartement peut emprunter en fonction de son salaire et de sa
capacité à rembourser. Inconvénient du système : l'emprunt est proportionnel au
salaire. Si vous ne gagnez pas beaucoup, vous ne pouvez pas emprunter beaucoup,
donc vous ne pouvez pas acheter.
Comme solution Les banques Américaines ont donc créé des subprimes : vous
empruntez ce que vous voulez (même si le salaire n'est pas très élevé) mais c'est la
maison qui est en garantie. En clair, si vous ne pouvez pas rembourser, la banque
récupère la maison et la vend. Mais quand les prix de l'immobilier baissent, les
banques paniquent.
bas que celui du marché (Initial rate discount ou Teaser rate), puis transformés pour la
période restante (28 ou 29 ans) en prêts à taux variable. Cette modification des taux
le eset a pou o s ue e d alou di la ha ge de la dette, su tout da s des
périodes de remontée des taux directeurs.
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Remarque :
Aux États-Unis, les prêts subprime ont été octroyés par des courtiers qui n’étaient
pas des banques, et taie t do pas sou is à u e supe isio de la e ualit
que celle à laquelle ces dernières sont soumises. Certains véhicules financiers
spécifiques dits « SIV » (structured investment vehicles) jouaient un rôle similaire à
celui des banques, en empruntant à très court terme et en finançant des produits
structurés à long terme très rémunérateurs, réalisant ainsi, en période faste, des
fi es i po ta ts. Cepe da t, ils taie t pas sou is au es e ige es
gle e tai es ue les a ues et se so t et ou s da s l i possi ilit de se
refinancer et donc de poursuivre leur activité quand la liquidité s’est asséchée.
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Le marché immobilier a connu au cours des dix dernières années une très forte
expansion aux Etats-Unis. Cette dynamique s'est traduite par une progression
soutenue et concomitante du crédit aux ménages et des prix de l'immobilier, dans un
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700
600
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0
1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
800000
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0
1ere 2eme 3eme 4eme 1ere 2eme 3eme 4eme 1ere 2eme
trim trim trim
2006 2007 2008
Pour tenter de limiter les risques de ces crédits, les banquiers ont eu recours à la
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titrisation. Ils ont transformé ces emprunts en titre sur les marchés boursiers.
Concrètement, si un particulier emprunte 1000 dollars, il doit en rembourser 1200
dollars à la banque avec les intérêts. Pour gagner plus rapidement de l'argent, les
banques ont émis des titres de dette, c'est-à-dire un papier donnant droit à ces 1200
dollars. Ces titres de dette se sont échangés sur les places boursières.
2000
1500
1000
500
0
1988 1990 1992 1994 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Montant des émissions d'opération de titrisation (à l'exclusion des CDOs) aux Etats-
Unis et en Europe (en millions de dollars - source SIFMA)
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Les principaux actifs titrisés en Europe correspondent au bilan des banques. En effet,
l'actif le plus représente, est le prêt hypothécaire, structure en RMBS. Nous
ett o s de ote da s u p e ie te ps le hiff e d issio de ui est
expliquée par le besoin en financement d'un certain nombre de banques
européennes (espagnoles et grecques). Ce volume de RMBS est expliqué par le
volume de prêt hypothécaire possédé par les banques et la familiarité des
investisseurs avec cette classe d'actif. Cette croissance est liée aux facteurs suivants :
3. Récapitulation :
a- schéma 1 :
b- Schéma 2 :
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II.
La propagation de la crise :
1. Comment la crise des subprimes s’est étendue au monde
entier :
La crise n'a pas tardé à traverser l'océan. Bien qu'il n'y ait pas en Europe
d'équivalent au marché subprime américain, ni de titrisation des prêts hypothécaires
d'une telle ampleur, les banques ou des organismes de placement européens
s'étaient largement fournis en titres adossés à du subprime auprès des banques
américaines. Ce poison du subprime a pu se diffuser à ce point dans les vaisseaux du
système financier, c'est pour cette raison les banques vont se méfier les unes des
autres et ne plus vouloir se prêter de l'argent entre elles. Cette crise de confiance des
marchés interbancaires va entraîner la faillite de certaines banques.
Les banques se prêtaient de l'argent entre elles sur le marché interbancaire. Mais
quand il y a une crise de confiance, c'est tout le système qui s'enraye. Pour éviter un
effondrement général et des faillites en cascade, la banque centrale "injecte" des
milliards, c'est-à-dire qu'elle permet aux banques de récupérer des liquidités à très
faible coût. Malgré cela, certaines banques se sont retrouvées asphyxiées très
rapidement : elles ont perdu des sommes importantes avec les subprimes, et elles
n'ont pas réussi à poursuivre leur activité de crédit car les autres banques, méfiantes,
ont refusé de leur prêter des liquidités pour faire face. De nombreuses banques se
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sont donc retrouvées dans des situations difficiles sous peine de disparaître.
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Créances internationales consolidées des banques déclarantes BRI sur le secteur
bancaire.
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LTRO = opérations de refinancement à plus long terme (longer-term refinancing
operations). Positions de bilan en fin de mois des banques centrales nationales vis-à-
vis des institutions financières monétaires des pays respectifs.
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Rapporté à l’indice boursier large ; moyenne trimestrielle ; moyenne 2003 = 100.
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Les premières banques touchées ont été les banques moyennes d'Europe.
En Allemagne, la banque IKB (Deutsche Industriebank ) a investie massivement sur le
marché des crédits immobiliers américains à risque, les subprimes, IKB a passé
plusieurs fois la faillite en 2007 qui a été sauvée par une intervention de Berlin. La
banque a en effet placé par l'intermédiaire le fonds d'investissement Rhineland, plus
de 17 milliards d'euros sur ce marché à risque. Comme beaucoup d'autres
établissements financiers, elle s'est faite piégée par la titrisation des crédits à risque.
Les subprimes, investissements à haut risque mais très rémunérateurs ont en effet
été insérés dans des produits financiers complexes où ils ont été mélangés à d'autres
prêts plus sûrs pour être revendus à des banques et des investisseurs du monde
entier. IKB a plus que d'autres acheté ces titres qui ont perdu une grande partie de
leur valeur quand le marché immobilier américain s'est retourné. La banque Sachsen
LB a également connu de grandes difficultés (elle s tait et ou e au o d de la
faillite e , ap s a oi sp ul et pe du des illia ds d eu os su le a h des
p ts h poth ai es da s l i o ilie su p i e au Etats-Unis. La banque a depuis
été rachetée par une autre banque régionale allemande, LBBW).
Au Royaume-Uni, c'est la banque Northern Rock qui a été la plus touchée n'est pas
victime d'investissements dans le subprime, mais ne parvient plus à refinancer les
crédits accordés aux particuliers. La machine s'emballe, puisqu'à l'annonce de ces
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Des deux côtés de l'Atlantique et malgré les interventions répétées des banques
centrales, l'inflation est restée élevée et la crise financière n'a pas diminué.
3. L’évolution de la crise
a. 2007 - 2008
8 février 2007 : HSBC1, a ue d i estisse e t o diale, a o e la première un
problème de liquidité suite aux non remboursements des subprimes.
16 mars 2008 : Bear Sterns est sauvée de la faillite par la banque JPMorgan avec
l aide de l Etat a i ai .
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HSBC Holdings PLC (Hong Kong & Shanghai Banking Corporation) est une banque
britannique et l'une des plus grandes banques du monde. Son siège social est à Londres,
dans Canary Wharf.
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30 septembre 2008 : Faillite de Dexia, refinancée par les pouvoirs publics belges et
français.
6 octobre 2008 : Chute historique des cours du CAC40 et du Dow Jones, qui se
poursuivra toute la semaine.
8 octobre 2008 : Les grandes Banques Ce t ales o t aiss leu s tau d i t tdu
commun accord.
Annonce de plans de relance de l'activité dans tous les grands pays. La Chine
annonce en novembre un plan de 4 000 milliards de yuan (470 milliards d'euros). En
décembre, les chefs d'Etat européens approuvent un plan de relance de 200
milliards d'euros, constitué en fait essentiellement de la collection des plans
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Le Plan Paulson, est l'une des mesures mises en place par les États-Unis à partir de
septembre 2008 pour faire face à la crise financière de 2008
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En mars, la Fed annonce qu'elle va acheter jusqu'à 300 milliards de dollars de bons
du Trésor à long terme au cours des six prochains mois, puis pour 750 milliards de
dollars supplémentaires d'obligations adossées à des crédits immobiliers, portant le
total de ces rachats à 1 250 milliards de dollars.
Plan Geithner pour le rachat des créances douteuses des banques, associant l'Etat et
les investisseurs privés.
c. 2009-2010
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Avril: réunion du G20 à Londres, qui se conclut par plusieurs dispositions sur la
régulation et les moyens des organisations multilatérales (le FMI voit ses ressources
triplées).
La banque américaine Goldman Sachs est la première à renouer avec les bénéfices.
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Juin: l'OCDE entrevoit la sortie de la récession pour les économies les plus
importantes.
Le Trésor américain autorise dix des plus grandes banques du pays à rembourser les
aides reçues de l'Etat depuis l'automne, pour un total de 68 milliards de dollars.
Septembre: le président de la Fed, Ben Bernanke, déclare que la récession aux Etats-
Unis est probablement terminée.
Janvier: par référendum, les Islandais refusent le plan visant à rembourser les
épargnants hollandais et britanniques suite à la faillite du système bancaire islandais
en 2008.
Aux Etats-Unis, Barack Obama présente un projet de réforme bancaire, inspiré par
l'ancien président de la Fed, Paul Volcker. Il prévoit notamment d'interdire aux
banques de dépôts d'avoir une activité de trading pour compte propre et de détenir
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A la mi-mars, la Bourse américaine avait regagné 70% par rapport à son point bas de
mars 2009.
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III.
LES CONSEQUENCES DE LA CRISE
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perdu 45% de sa valeur en une semaine et 79% sur un an. Lehman Brothers, la
quatrième banque d'affaires de Wall Street, a perdu 45% de sa valeur en une seule
journée et 94% sur un an. Jamais des chutes aussi vertigineuses n'avaient été
constatées depuis la crise de 1929.
En Europe Malgré les interventions répétées de la BCE pour éviter une crise de
liquidité, la défiance sur le marché interbancaire est aussi forte voire plus forte qu'aux
Etats-Unis. Cette défiance semble justifiée. En effet, si les banques américaines sont
les plus touchées par la crise des subprimes, les banques européennes ont aussi
souffert: UBS a perdu 18,7 milliards de dollars, le Crédit agricole 4,8, HSBC 3,4,
Deutsche Bank 3,1, la Société Générale 3 (indépendamment des conséquences de la
fraude qui y a été commise) et Barclays 2,7. Ces pertes ont conduit certaines d'entre
elles à se recapitaliser pour disposer des moyens nécessaires à leur développement.
Plusieurs fonds souverains ont contribué à cet effort de recapitalisation comme
Government of Singapore Investment Corporation (GSIC) entrée au capital d'UBS en
apportant 11 milliards de dollars, ou China Development Bank et GSIC injectant 11,5
milliards de dollars dans Barclays.
En outre, le recul des marchés financiers a été plus fort encore en Europe qu'aux
Etats-Unis. De juin 2007 à janvier 2008, la bourse de Paris a perdu 33%, celle de
Londres 21% et celle de Francfort 25%. Des situations de mini-krach ont même été
observées le 21 janvier 2008 : Paris a reculé de 6,8%, Londres de 5,5% et Francfort de
7,2%. Ces chiffres pourraient laisser penser que le plus difficile est passé. Cependant,
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En effet, les variations des taux d'intérêt ont été moins prononcées au cours de
ces dernières années et la situation dans la zone euro est moins préoccupante qu'aux
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3. Tentative de sauvetage
Face à ce qui s'apparente à une faillite généralisée, les banques centrales et les
Etats tentent de venir en aide à tous les établissements les plus fragiles pour éviter
des faillites qui auraient des conséquences très importantes sur l'économie réelle.
Trois sorties de crise sont exploitées :
Les banques centrales injectent de nouveau des liquidités pour que ces
banques puissent emprunter. Mais cette solution a des limites : la création monétaire
doit être fortement encadrée sinon, il y a un risque très élevé d'inflation. Les prix
pourraient s'envoler et accélérer ainsi la propagation de la crise dans l'économie
réelle.
Les banques centrales volent au secours de certaines banques en
récupérant à leur compte les titres dépréciés, comme les subprimes. C'est ce qu'a fait
la banque centrale américaine en mars pour sauver la banque d'investissement Bear
Stearns. La banque centrale américaine a récupéré 29 milliards d'actifs toxiques
(dépréciés et peu surs) et facilité la reprise de Bear Stearns par une autre banque JP
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peut sauver toutes les banques en difficulté : d'abord parce que cela coûte des
milliards de dollars aux contribuables, et ensuite parce que cela donnerait de très
mauvais signes aux marchés financiers, qui auraient l'impression de bénéficier d'une
certaine impunité. A quoi bon assainir le système si les Etats sont prêts à aider
toute le monde à coût de plusieurs centaines de milliards de dollars ? Voilà
pourquoi le Trésor américain a refusé de voler au secours de la banque Lehman
Brothers, qui a donc fait faillite.
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CONCLUSION
appris, par exemple, que les banques ont mal géré leur liquidité, au niveau national
diversifiées, ni maîtriser leurs coûts. Une autre leçon de la ise est ue l opa it des
bilans a largement biaisé les analyses de risque, retardant ainsi la prise de conscience
dans la récession.
Ces enseignements ont non seulement influencé la perception des banques par les
marchés et les analystes, mais aussi conduit les autorités à prendre de nouvelles