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(2018-2019)
Al. DOLO
Consultant Formateur
Management des Organisations, Stratégie Et Ressources Humaines
Anthropologue Social
al.dolo@yahoo.fr
Management des Organisations_2018-2019
CHARITRE 3 : L’ORGANISATION
1. Les principes de base de l’organisation
2. Les différents types de structures et les configurations structurelles d’H. Mintzberg
3. Les caractéristiques de l’organisation
CHARITRE 4 : LA DIRECTION
1. Les styles de direction
2. Le leadership
3. Les différentes approches du comportement
CHARITRE 5 : LE CONTROLE
1. Les différents types de contrôle
2. Le processus de contrôle
3. Les différents niveaux de contrôle
CHARITRE 3 : La rationalité
INTRODUCTION GENERALE
Le management, en tant que discipline, est encore bien jeune par rapport à d’autres corps
académiques comme les mathématiques, la médecine ou la philosophie, et les historiens
commencent à peine à analyser son parcours.
Frederick Taylor (1856-1915) en est le représentant le plus connu, grâce en particulier à des
livres comme les Principes du Management Scientifique (1911).
L’objectif est de trouver, puis d’imposer, la meilleure manière de travailler («one best way»).
Taylor et ses disciples (parmi lesquels les époux Gilbreth, Henry L. Gantt et ses célèbres
diagrammes permettant de suivre l’avancée des projets,…) vont pour cela s’appuyer sur la
décomposition des actions en unités de base, et chercher à en optimiser les conditions de
réalisation tout en proposant les systèmes incitatifs les plus adaptés.
La période précédente est celle d’un management humaniste et prométhéen, sûr de lui,
conquérant. Mais les années 80 vont marquer un renversement et le management va entrer en
crise.
Par ailleurs, les consommateurs des sociétés occidentales ont souvent atteint un état de satiété,
et leurs goûts deviennent alors beaucoup plus fluctuants. Enfin, les aspirations démocratiques
sont toujours plus présentes, et les attentes individuelles face au travail de plus en plus
variées. Dans ce nouveau monde, le management doit se réinventer.
La complexité croissante du monde auquel doit faire face le manager s’explique en particulier
par l’explosion du nombre de parties prenantes qu’il entend servir : clients, fournisseurs,
collaborateurs, société…
Au regard des différents écrits sur le management, il ressort qu’il n’existe pas une définition
précise du management. Quand bien même que l’ensemble des théoriciens et praticiens du
management sont unanimes à reconnaître son importance dans toute organisation, la difficulté
de déterminer une définition précise du management qui soit acceptée par tous a amené Peter
Drucker, l’un des grands auteurs praticiens du management à affirmer que le management ne
peut être présenté que sous forme de fonction. « Ceci est lié à la nature vaste et assez floue
même du concept et du domaine d’action du management dans la société ».
Nous essayerons de cerner le management des entreprises en cinq (5) chapitres, à savoir dans
un premier les principales théories du management et ensuite par les quatre (4) grandes
fonctions du management : la démarche prévisionnelle ; l’organisation ; la direction et le
contrôle.
CHAPITRE 1
LES PRINCIPALES THEORIES DU MANAGEMENT
La théorie des organisations, qui naît au début du XXe siècle et se développe au cours des
années 1930, recherchera des modèles qui permettront d’avoir une meilleure organisation de
la production, mais aussi de meilleures performances pour l’entreprise.
La théorie des organisations trouve son origine, dans un premier temps, dans la réflexion de
praticiens de l’entreprise, qu’ils soient dirigeants ou ingénieurs, et par la suite, d’universitaires
qui appartiendront à diverses branches des sciences humaines, et qui s’intéresseront aux
comportements de l’individu. Cette démarche ouvrira la voie à la sociologie de l’entreprise.
Devenue une discipline scientifique autonome, la théorie des organisations, constituée d’un
ensemble de concepts, de méthodes et d’outils de gestion, regroupe plusieurs grands courants
de pensée, dont chacun offre une approche différente de l’organisation de l’entreprise.
De grands auteurs comme Frederic Winslow Taylor (1856-1915) et Henri Fayol (1841-
1925), qui appartiennent à l’école classique des organisations, vont poser les premières bases
de la théorie moderne des organisations.
Depuis le début du XXe siècle, plusieurs écoles se sont succédé. Nous retiendrons, dans ce
chapitre, les grands courants de pensée qui ont marqué directement le monde de l’entreprise.
Au tournant du XXe siècle, avec l’émergence de la société industrielle marquée par l’exode
rural, on quitte progressivement le modèle fondé sur la tradition et la coutume, pour entrer
dans un modèle rationaliste conforté par l’essor des sciences et des techniques.
On abandonne le modèle de l’atelier pour celui de l’usine, qui doit trouver un nouveau mode
d’organisation de sa production pour intégrer la mécanisation du travail, la gestion des
effectifs, la concurrence et une demande croissante de produits standardisés.
L’école classique des organisations, fondée sur un courant de pensée empirique se référant à
la pratique de dirigeants d’entreprise et d’ingénieurs, se développe suivant deux axes :
scientifique et organisationnel.
L’entreprise est alors considérée comme une machine, dont les ouvriers sont l’un des rouages.
Organisation scientifique du
Frederic Winslow Taylor
travail (OST)
L’école des relations humaines se développe à la fin des années 1930, en réaction à l’école
classique rationaliste (déshumanisation du travail qui a réduit l’homme à l’état de machine,
salaire au rendement, cadences infernales…) qui montre ses limites à travers un absentéisme
important et une montée des conflits sociaux durs.
Il sera fondé sur le courant de pensée qualitatif, qui met l’homme au centre de sa réflexion en
lui rendant sa dignité et en donnant au travail un sens plus humain.
L’école des relations humaines permet de faire ressortir l’impact des facteurs psychologiques
sur la productivité des entreprises. Son initiateur, Elton Mayo (1880–1949), ne rejette pas
globalement les fondements de l’organisation taylorienne.
la notion de groupe ;
la responsabilisation de l’individu ;
l’intérêt donné au travail ;
la reconnaissance sociale des individus.
Il est aussi connu pour avoir théorisé "l’Effet Hawthorne"(appelé parfois "effet de
l'observateur") qui a été à l'origine du courant de recherche du "Mouvement du Potentiel
Humain".
Les expériences de Hawthorne ont débuté en 1923 sous l'impulsion de Franck Jewett
(responsable des laboratoires de la Western Electric) avec l'aide de deux ingénieurs du MIT.
Le sujet d'étude portait sur le rôle de l'éclairage sur la productivité des ouvrières. Ils se sont
aperçu, en faisant varier les paramètres que tous les groupes voyaient leur productivité
augmenter, même ceux dont la variation de l'éclairage était censée être néfaste aux conditions
de travail.
Elton Mayo, alors professeur à la Harvard Business School, prit en charge une série
d'études entre 1928 et 1932 pour comprendre les résultats obtenus précédemment par les
chercheurs dans l'usine Hawthorne. Afin de déterminer les facteurs modulant la productivité,
Mayo et son équipe de psychologues sélectionnèrent un groupe d'employées qu'ils firent
travailler dans différentes conditions de travail, pour compléter les résultats de la « Relay
Assembly Test Room ». Ils mirent en place deux nouvelles expérimentations. La première
appelée « Mica Splitting Test Room » était identique à la « Relay Assembly Test Room »,
sauf que le salaire était calculé sur des critères individuels (tout en conservant un mode de
calcul fixe). La seconde expérimentation était nommée la « Second Relay Assembly Test
Room ». Là, le salaire était calculé collectivement mais les ouvrières n'étaient plus isolées du
reste de l'atelier.
Sur le plan de la méthode expérimentale, le simple fait de participer à une expérience peut
être un facteur qui a une conséquence importante en termes de motivation. Le fait d'être
l'objet d'une attention particulière de la part de l'expérimentateur et le fait d'avoir été choisi
comme sujet de l'expérience peut contribuer à donner une meilleure estime de soi.
Sur le plan de la méthode expérimentale, le simple fait de participer à une expérience peut
être un facteur qui a une conséquence importante en termes de motivation. Le fait d'être
l'objet d'une attention particulière de la part de l'expérimentateur et le fait d'avoir été choisi
comme sujet de l'expérience peut contribuer à donner une meilleure estime de soi.
Les besoins de sécurité concernent les régimes de prévoyance contre la maladie, la perte
d’emploi. Ils concernent aussi tout ce qui a trait à la protection des biens et des personnes.
Les besoins sociaux mettent en jeu les questions d’appartenance et d’acceptabilité que les
relations aux autres entraînent.
Les deux premiers niveaux correspondent à des besoins primaires. Les trois autres sont dits
secondaires.
Schématiquement, tant qu’un niveau de besoin n’est pas correctement satisfait, l’individu ne
visera pas la satisfaction du besoin placé immédiatement au-dessus. En conséquence, il devient
impossible à une organisation de faire appel à une motivation fondée sur un besoin insatisfait.
La notion de contingence réfute l’hypothèse classique qu’il existe une structure idéale.
L’efficacité d’une structure dépend de son environnement et des caractéristiques (ex :
stratégie, culture, taille, technologie…) de l’organisation. L’organisation est assimilée à un
système organique évoluant dans son écosystème.
La théorie de la contingence s’est développée entre les années 50 et 70. A la fin de la 2ème
Guerre Mondiale, l’on enregistre une forte croissance économique et les entreprises
s’engagent dans une recherche accrue de productivité.
La contingence est une situation où l’état d’un système est déterminé par la valeur de
paramètres internes et externes indépendants, voire contradictoires de ses objectifs. Par
extension, c’est une théorie qui met en valeur l’aptitude, la capacité à trouver une solution
pertinente à un problème donné, en fonction de tous les paramètres internes et externes à
l’organisation.
L'apparition du concept de système peut être expliquée en grande partie par la complexité
croissante des phénomènes économiques, sociologiques (modification des modes de vie,
phénomène de mondialisation…) et la multiplication des interactions entre ces différents
phénomènes. Les approches traditionnelles (on pense surtout à la logique cartésienne) seraient
insuffisantes pour maîtriser cette double évolution. Il devenait donc nécessaire de construire
une nouvelle approche scientifique qui aurait une vision plus globale des phénomènes
(l’analyse systémique).
Un système est un ensemble d'éléments reliés par un ensemble de relations. Le système est un
outil de modélisation permettant de représenter et d'analyser des complexes d'éléments
caractérisés par leur nombre élevé et un réseau de relations imbriquées (Forrester, 1965). La
notion de système n’est pas réellement novatrice en soi, la biologie et les sciences de
l’environnement ont été les premières à s’y référer (l’écosystème étudie l’environnement dans
sa globalité, le corps humain est mieux compris grâce à l’étude des relations entre les
différentes parties du corps). C’est cependant son application à l’entreprise qui est nouvelle
(exemple du management systémique). Ainsi lorsque l’on étend cette analyse des systèmes à
des systèmes plus complexes (phénomènes de structuration sociale), on est alors conduit en
économie à rejeter le concept d'équilibre ou à le dépasser tout simplement. On raisonne sur
des quantités en mouvement (et non plus dans un univers statique), il s'agit ici de comprendre
la cohérence et la persistance du système à travers le temps. Un découpage en sous-systèmes
(production, information) permettra de mettre en valeur les caractéristiques et les finalités de
cette nouvelle approche conceptuelle de l’entreprise.
(i) différents éléments qui le composent (avec les particularités suivantes : une grande
diversité et une grande complexité). Il peut s'agir d'éléments corporels (locaux,
machines, matières premières), d'éléments incorporels (fonds de commerce,
(iv) son état, c'est-à-dire l'ensemble des valeurs prises à une date donnée par les
éléments qui le composent (la culture d’entreprise est la valeur de référence du
système entreprise) ;
Il est également possible d'établir une typologie des systèmes sur la base de certaines
propriétés. Un système peut être concret (existence matérielle) ou abstrait (les éléments de ce
système sont des concepts ou des procédures ; finalisé (il est alors affecté d'un ou plusieurs
objectifs précis) ou non finalisé ; ouvert (il a des relations avec son environnement) ou fermé
(isolé du monde ambiant).
Dans cette configuration du système, l’entreprise pourrait être associée à système organisé
(car doté d’une structure), dynamique (elle évolue en permanence), finalisé (existence
d’objectifs), ouvert (l’entreprise est en relation avec son environnement), et régulé (elle
s’adapte en permanence pour atteindre ses objectifs.
Chaque fonction de l’entreprise représentée par des services génère des échanges avec les
tiers ou des mouvements à l’intérieur de l’entreprise. La prise de décision dans l’entreprise
constitue l’essence même du processus de direction.
Les théoriciens tels I. Ansoff ou R. N. Anthony définissent trois niveaux de décision selon
leur horizon temporel :
Les décisions stratégiques concernent les orientations générales de la firme et ont une
implication sur le long terme ;
les décisions opérationnelles sont des décisions de court terme concernant les
opérations courantes de l’entreprise
Ces trois phases sont complétées par une dernière, essentielle au processus : l’évaluation.
C’est le contrôle et le bilan de l’opération ; si la décision est validée, elle se poursuit, sinon,
on reprend le problème à l’une ou l’autre des étapes en fonction des dysfonctionnements.
Pour H. Simon, la prise de décision s’effectue dans le cadre d’une rationalité limitée. Il
s’oppose au principe de rationalité parfaite pour développer le concept de choix réalisé par
des acteurs ayant une rationalité limitée ou procédurale. En effet, leur perception de
l’environnement est limitée par le temps ou l’abondance d’informations. Ils vont donc arrêter
leur décision en fonction de leurs propres aspirations, sur le choix qu’ils estiment satisfaisant,
et non sur un choix optimal au sens classique.
Cette théorie stipule que les marchés fixent les prix et les agents économiques se réfèrent à
eux pour leurs transactions commerciales : la réalité est plus compliquée et coûteuse, puisqu’il
faut trouver les clients, négocier, assurer une certaine qualité de la prestation, livrer la
marchandise…Ces opérations impliquent des coûts, consomment du temps et sont empreintes
d’incertitude. Selon ces auteurs la raison d’être de l’entreprise est la réalisation des économies
sur ces coûts appelés coûts de transaction
La délégation des droits décisionnels aux agents non propriétaires qui gèrent l’entreprise dans
un sens non conforme aux intérêts des propriétaires conduit à une relation d’agence principal
agent. Cette relation d’agence peut être étendue à tous les efforts de coopération (il n’y a pas
de relation principal-agent) et à l’ensemble des relations entre l’entreprise et ses parties
prenantes
Éléments fondamentaux :
L’allocation des droits décisionnels crée des relations d’agence et des problèmes d’agence
source de conflits d’intérêt et des couts d’agence. La relation d’agence est «un contrat par
Selon Jensen et Meckling (1992 ; p262), les couts d’agence représentent les couts résultant
des conflits d’intérêts représentent les couts résultant des conflits d’intérêts dans les situations
de coopération et sont égaux à la somme des couts de conception, de mise en œuvre et de
maintenance des systèmes d’incitation et de contrôle et de la perte résiduelle, c'est -à-dire à
gagner lié à la résolution imparfaite de ces conflits.
Le problème posé ne l’est pas plus uniquement en termes de maximisation de l’utilité pour le
principal sous une contrainte du seuil minimal d’utilité pour l’agent. Il s’agit de trouver des
mécanismes qui permettent de maximiser la rente de la coopération entre ces deux parties
pour assurer sa pérennité.
Il faut prendre en considération l’ensemble des relations avec toutes les parties prenantes de
l’entreprise. Cela peut expliquer, par exemple, que le conseil d’administration des entreprises
inclut simultanément les représentants des dirigeants, banquiers, voire certains clients et
fournisseurs.
Ainsi la gouvernance d’entreprise a permis, dans un premier temps, d’analyser les différents
mécanismes permettant de résoudre les problèmes de conflits qui naissent de la séparation des
fonctions.
La gouvernance d’entreprise est un cadre d’analyse qui englobe essentiellement les théories
contractuelles des organisations (théorie de l’agence et théorie des droits de propriété…) qui
partagent les mêmes hypothèses de l’économie néoclassique (rationalité substantive des
agents, efficience statique..) et les théories basées sur les compétences (théorie
évolutionniste, théorie basée sur les ressources…) qui visent à dépasser ces hypothèses et
proposer d’autres fondement de l’efficience de l’organisation.
On peut résumer la différence entre les approches contractuelles (la théorie de l’agence, la
théorie des droits de propriété, la théorie des contrats incomplets…) et les approches par les
compétences dans les points suivants :
rationalité substantive versus rationalité limitée : selon les approches par les
compétences, les firmes n’ont pas la possibilité de réaliser des calculs optimaux. Les
décideurs recourent à des solutions satisfaisantes. Dans ce contexte, les notions de routines
et habitudes guident les comportements humains dans des contextes particuliers.
allocation des ressources versus création des ressources : on abandonne dans les
approches par les compétences que les entreprises ont accès aux mêmes facteurs de
production. Par contre, les ressources sont largement spécifiques à la firme et ne peuvent
être acquis directement sur le marché. La croissance de la firme repose sur un processus
endogène de création des ressources (conditions d’apprentissage, routines…). Donc, la
création des ressources ne peut faire l’objet d’un contrat.
efficience statique versus efficience dynamique : alors que les approches contractuelles
privilégient l’efficience statique, les approches par les compétences se focalisent sur
l’efficience dynamique parce que les connaissances et les compétences, qui diffèrent d’une
entreprise à une autre, sont à la base de la performance de ces dernières.
Information versus connaissance : les conceptions contractuelles mettent l’accent sur les
problèmes informationnels au détriment des connaissances grâce à l’hypothèse de la
rationalité substantive des individus (la connaissance est envisagée comme un stock qui
résulte de l’accumulation des informations). Dans les approches fondées sur les
compétences, l’accent mis sur ces dernières est centrale. La connaissance est une capacité
d’apprentissage et une capacité cognitive. Donc, elle représente un ensemble subjectif qui
On peut rajouter l’élément suivant qui différencie l’approche par les compétences des
approches contractuelles :
une théorie de la production : l’approche par les compétences met l’accent sur les
problèmes de la production. Cette dernière n’est pas réduite à une simple combinaison
supposée efficace des facteurs de production. Cette approche analyse la production selon
deux dimensions essentielles :
3.1. Définition
Le management ou la gestion est au premier chef : l'ensemble des techniques d'organisation
des ressources mises en œuvre dans le cadre de l'administration d'une entité, dont l'art de
diriger des hommes, afin d'obtenir une performance satisfaisante. Dans un souci
d'optimisation, le périmètre de référence s'est constamment élargi.
A partir des trois éléments : idées, personnel et considérations matérielles qui sont les
éléments de base à partir desquels le manager fonctionne, les tâches suivantes, relatives à
chacune de ces trois dimensions sont exécutées.
3. Enfin, la gestion du personnel s’effectue à travers le leadership qui aura pour tâche
essentielle d’influencer les collaborateurs dans le sens de la réalisation des buts
désirés.
A partir de ces trois dimensions, le manager, pour exercer ses tâches de conceptualisation de
la pensée, d’administration et de leadership remplit deux types de fonctions fondamentales :
les fonctions continues et les fonctions séquentielles. Le tableau ci-dessous fait ressortir ces
différentes fonctions et leurs définitions pour les fonctions continues, plus les activités de
leurs définitions respectives pour les fonctions séquentielles.
Fonctions
Activités Définitions
séquentielles
Déterminer le résultat prévisible de la
Etablir des prévisions
ligne de conduite actuelle
Etablir les objectifs Déterminer les résultats désirés
Mettre au point les Décider quand et comment atteindre
stratégies les buts
Etablir, priorité, séquence et
Etablir un plan Programmer
chronologie des étapes
Faire un budget Affecter les ressources
Créer des standards pour Etablir les conditions qui doivent exister
la mesure des quand les fonctions fondamentales sont
performances bien remplies