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Rapport D’Etude D’Impact

Environnement: Usine Almaden


Des Panneaux photovoltaïque
D’Al Hoceima.

Réalisé par :
 Amakran Aissa
 El kadari Abdessamie
 Lamchachti Mohamed
 El oualhani Marouan

Encadré par :

 Pr. CHAIMAE SAMMAR

Année universitaire
2021-2022
Plan
I. INTRODUCTION.
II. Description du projet.
1. Emplacement du projet
a. Situation géographique du projet
2. Critères de choix du site du projet
III. Contexte juridique et institutionnel :
1. Engagements au niveau international
2. Engagements à l’échelle nationale
3. Loi n°12-03 relative aux études d’impact sur
l’environnement :
a. Définition :
b. Objectifs :
c. La mise en œuvre de la loi 12-03 :
4. Cadre Législatif et règlementaire marocain
5. Principales conventions internationales
6. Cadre institutionnel marocain
a. Le Ministre de l’Energie, des Mines et du Développement
durable :
b. Le Ministère de l’Equipement, du Transport, de la
Logistique :
c. Le Ministère de l’intérieur :
d. Ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles
Technologies :
7. Organes de coordination
a. Conseil National de l‘Environnement :
b. Conseil Supérieur de l’Eau et du Climat
IV. DESCRIPTION ET JUSTIFICATION DU PROJET :
1. Contexte
2. JUSTIFICATION DU PROJET
V. DESCRIPTION DE L’ETAT DE REFERENCE DE
L’ENVIRONNEMENT :
1. MILIEU PHYSIQUE
2. MILIEU BIOLOGIQUE
3. MILIEU HUMAIN
VI. IDENTIFICATION ET EVALUATION DES IMPACTS
POTENTIELS :
1. EVALUATION DE LA SENSIBILITE DES ELEMENTS DU
MILIEU
2. Les impacts positifs
3. Les impacts négatifs
3.1. Impact sur milieu physique
3.2. Les impacts sur milieu biologique
3.3. Les impacts sur milieu humaine :
VII. Identification des mesures de compensation
et d’atténuation.
1. Minimiser les impacts eau.
2. La pollution liée aux eaux usées et pollution du sol.
3. Mesure d’atténuation des impacts sur l’aire.
VIII. PLAN DE SURVEILLANCE ET DE SUIVI ENVIRONNEMENTAL.
IX. CONCUSION
INTRODUCTION.

Le développement durable est un choix de


développement auquel le Maroc a souscrit au
même titre que la communauté internationale. Un
choix dicté au niveau national, non seulement par
la rationalisation de la gestion des ressources, gage
du développement socioéconomique futur du
pays, mais également et surtout en raison d’un
souci d’amélioration continue de la qualité de vie
du citoyen marocain. Le droit à un environnement
sain est, de ce fait, un principe fondamental de la
politique nationale en matière de Surtout de nos
jours, l'utilisation des énergies fossiles devient de
plus en plus une énigme aux décideurs politiques
surtout en Afrique ou bon nombre de sociétés
électriques dépendent de l'exploitation du pétrole.
De plus en plus à la nécessité d'assurer une
continuité de service, de maîtriser l'énergie. Parmi
cette alternative aux énergies fossiles, l'énergie
solaire photovoltaïque demeure la solution idéale
pour les contrées isolées ou en développement.
L'énergie solaire est la lumière et la chaleur émises
par le soleil qui sont exploitées par l'homme depuis
l'Antiquité à l'aide d'un ensemble de technologies
en constante évolution. Les techniques
d'utilisation de l'énergie solaire comprennent
l'utilisation de l'énergie thermique du soleil, que ce
soit pour le chauffage direct ou dans le cadre d'un
processus de conversion mécanique pour le
mouvement ou l'énergie électrique, ou pour
générer de l'électricité par des phénomènes
photovoltaïques à l'aide de panneaux
photovoltaïques, en plus des conceptions
architecturales qui compter sur l'exploitation de
l'énergie solaire, qui sont des techniques qui
peuvent contribuer de manière significative à
résoudre certains des problèmes les plus urgents
du monde aujourd'hui.
L'énergie solaire est une énergie propre et
renouvelable qui prend de plus en plus
d'importance sur le marché de l'énergie, aux côtés
d'autres énergies renouvelables dont la source est
le vent et la biomasse. Il a récemment connu une
baisse des coûts de production d'une manière qui
le qualifie pour concurrencer le pétrole et le gaz.

II. Description du projet :


1. Emplacement du projet :

1. Situation géographique du projet


Le site du projet se trouve dans la région de Tanger-Tétouan-
Al Hoceima, Basée à Al Hoceima, sur la côte mediteraneenne
au nord du Maroc, notre usine s’étend sur une superficie
d’environ 7000 m2 dédiée à la production et au stockage de
modules, et emploie une centaine de personnes
majoritairement issues de la région.
Equipée d’une ligne de production hautement performante et
certifiée au niveau européen, Almaden Morocco, produit des
modules bi-verre adaptés à tout type de climat.

2. Critères de choix du site du projet :


Ce projet participera à ;
 L’augmentation de la capacité d’accueil de la ville d’Al Hoceima
 Au relèvement de la qualité du service et des prestations offertes aux
clients la création d’emplois directs et indirects.
Equipement du projet :

EST2100 STRINGER À DOUBLE COURROIE

ECOLAM10 - LAMINATEUR AUTOMATIQUE


SIMULATEUR SOLAIRE A LEDS

III. Contexte juridique et institutionnel :


IV.
1. Engagements au niveau international :

Le Maroc s’est engagé au niveau international à utiliser l’étude


d’impact sur
l’environnement en adoptant lors de la Conférence de Rio :
• La Déclaration de Rio et l’Agenda 21 des Nations Unies ;
• La Convention sur la biodiversité ;
• La Convention sur la lutte contre la désertification
• Convention cadre sur les changements climatique.

2. Engagements à l’échelle nationale

• Loi n°11.03 relatives à la protection et à la mise en valeur de


l’environnement (articles 49 et 50).
• Introduit l’obligation d’établir une étude permettant d'évaluer
l'impact sur l'environnement du projet et sa compatibilité avec les
exigences de protection de l’environnement.
 la loi 12-03 relative aux études d’impact sur
l’environnement (EIE).
 la loi 13-03 relative à la lutte contre la pollution de
l’air

3. Loi n°12-03 relative aux études d’impact sur


l’environnement :

a. Définition :
étude préalable permettant d'évaluer les effets directs ou indirects
pouvant atteindre l'environnement à court, moyen et long terme suite
à la réalisation de projets économiques et de développement et à la
mise en place des infrastructures de base et de déterminer des
mesures pour supprimer, atténuer ou compenser les impacts négatifs
et d'améliorer les effets positifs du projet sur l'environnement.

b. Objectifs :

 Évaluer de manière méthodique et préalable les effets


éventuelles, directs et indirects, temporaire et permanent du
projet sur l’environnement ;
 Supprimer, atténuer et compenser les effets négatifs du projet ;
 Permettre à l’investisseur d’améliorer la compétitivité
internationale de son projet industriel ;
 d'informer la population concernée sur les impacts négatifs et
positifs du projet sur l'environnement ;

c. La mise en œuvre de la loi 12-03 :

 Décret relatif aux attributions et au fonctionnement du


comité national et des comités régionaux des EIE ;
 Décret concernant l’enquête Publique.
4. Cadre Législatif et règlementaire marocain :

 La loi cadre n° 99-12 portant charte nationale de


l’environnement et du développement
durable promulguée par Dahir n° 1-14-09 du 4 joumada l
1435 (6 mars 2014).
 Cette loi-cadre fixe les objectifs fondamentaux de l’action
de l’Etat en matière de protection
de l’environnement et de développement durable. Elle a
pour but :
 De renforcer la protection et la préservation des
ressources et des milieux naturels, de la biodiversité
et du patrimoine culturel, de prévenir et de lutter
contre les pollutions et les nuisances.
 D’intégrer le développement durable dans les
politiques publiques sectorielles et adopter une
stratégie nationale de développement durable.
 D’harmoniser le cadre juridique national avec les
conventions et les normes
internationales ayant trait à la protection de
l’environnement et au développement
durable.
 De renforcer les mesures d’atténuation et
d’adaptation aux changements climatiques et de
lutte contre la désertification.
 De décider les réformes d’ordre institutionnel,
économique, financier et culturel en
matière de gouvernance environnementale.
 De définir les engagements de l’état, des collectivités
territoriales, des établissements
publics et sociétés d’Etat, de l’entreprise privée, des
associations de la société civile et des citoyens en
matière de protection de l’environnement et de
développement durable.
 D’établir un régime de responsabilité
environnementale et un système de contrôle
environnemental.
 La loi 12-03 relative aux études d'impact sur
l'environnement, promulguée par le Dahir n°1-
03-06 du 10 Rabii I 1424 (12 mai 2003), établissant la liste
des projets assujettis, la procédure
de réalisation et la consistance des études d'impact.
 La loi 36-15 sur l’eau révisée publiée au bulletin officiel en
date du 06/10/2016 ;
 La loi 28-00 relative à la gestion des déchets solides et à
leur élimination et ses décrets
d’application, telle que modifiée par la loi 23-12.
 la loi 13-09 relative aux énergies renouvelables.

5. Principales conventions internationales :


S’agissant de l’apport du Maroc à la protection de
l‘environnement au niveau international, il faut
souligner que ce dernier affiche une ferme volonté
politique de coopération en vue de protéger et
gérer l’environnement et participe activement à
l‘œuvre de codification du droit international de
l‘environnement.
 La convention sur la diversité biologique (dite de
RIO):
La Maroc a signé cette convention en 1995, et est entrée en
vigueur la même année. Cette convention traite des divers
aspects de conservation de la biodiversité. Selon l’article 14, les
signataires s’engagent à faire réaliser des études d’impact sur
l’environnement pour les projets ayant un effet négatif probable
sur la biodiversité, afin d’éviter ou de minimiser ces effets.

 La convention CMS (dite de Bonn) :


Le Maroc a signé cette convention en 1975, et elle est entrée en
vigueur en 1996. Cette convention traite la protection des
espèces migratrices, comprise dans un sens très large,
puisqu’elle englobe souvent des populations sédentaires,
d’espèces en partie migratrices

 La convention relative à la conservation de la vie


sauvage et du milieu naturel de l’Europe (dite de
BERNE) :
Le Maroc a adhéré à cette convention en avril 2001. Elle a comme
objectifs d’assurer la conservation de la flore et de la faune
sauvage et de leurs habitats, d’encourager la coopération entre
états dans ce domaine, et d’accorder une attention particulière
aux espèces (y compris les espèces migratrices) vulnérables ou
menacées d’extinction. Elle protège ainsi 703
espèces de flore sauvage et plus de 1000 espèces de faune
sauvage dont la
moitié environ est « strictement » protégée.
6. Cadre institutionnel marocain :
La gestion et la protection de l’environnement impliquent de
nombreuses institutions marocaines, dont le Département de
l’Environnement, l’institution principale de coordination, qui fait
partie du Ministère de l’Energie, des Mines et du Développement
Durable (MEMDD). La mission du Département de
l’Environnement consiste à élaborer et à mettre en œuvre la
politique nationale en matière d’environnement et de
développement durable et ce, par la mise en place d’outils et de
mesures efficaces, la mise en œuvre d’actions concrètes, la
promotion d’une culture de coordination et une démarche
favorisant une approche partenaire et programmatique.
6.1 Le Ministre de l’Energie, des Mines et du
Développement durable :

 Secrétariat d’Etat auprès du ministre de l’énergie, des


mines et du développement durable chargé du
développement durable :
Ce secrétariat est actuellement chargé de coordonner les actions
du gouvernement en matière de sauvegarde de
l’environnement. Ses principales attributions lui confèrent un
rôle de coordination, de surveillance, de contrôle et de mise en
place d’un cadre juridique et institutionnel approprié au contexte
national.
Il traite des aspects intersectoriels des activités
environnementales tout en laissant les fonctions opérationnelles
aux ministères sectoriels d’offrir leurs services techniques au
secteur public, privé et aux collectivités locales
 Ministère de l’Energie, des Mines et du Développement durable -
chargé de l’Eau :
 La recherche et l'évaluation des ressources en eau ;
 La veille météorologique et l’information sur
l’évolution du climat ;
 La planification du développement des ressources en
eau ;
 La mobilisation et de transfert d’eau ;
6.2 Le Ministère de l’Equipement, du Transport, de la
Logistique :

Le Ministère de l’Equipement, du Transport et de la Logistique élabore


et met en œuvre, dans le cadre des lois et règlements en vigueur, la
politique du gouvernement dans les domaines routier, portuaire,
ferroviaire, aérien et maritime.
Il élabore et met en œuvre la politique du gouvernement en matière
de transports routier, ferroviaire, aérien et maritime. Il a en outre pour
mission de définir la politique du gouvernement en matière de sécurité
routière et de coordonner sa mise en œuvre.
6.3 Le Ministère de l’intérieur :
Le Ministère de l’Intérieur assure la tutelle des Collectivités Locales. La
charte communale a établi le principe de l’autonomie des communes
et des communautés urbaines en matière de gestion des déchets
solides, des infrastructures et de l’assainissement liquide. Leurs
budgets et leurs investissements sont toutefois soumis à l’approbation
et au contrôle du Ministère de l’Intérieur.
6.4 Ministère de l’Industrie, du Commerce et des
Nouvelles Technologies :
Le Ministère de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de
l'Economie Numérique est chargé de la conception et de la mise en
œuvre de la politique gouvernementale dans les domaines de
l’industrie, du commerce et des nouvelles technologies sous réserve
des attributions dévolues à d’autres départements ministériels par les
lois et règlements en vigueur.
A ce titre, le ministère est chargé de :
o Elaborer les stratégies de développement des secteurs de
l’industrie, du commerce, des nouvelles technologies et de
la poste, et leur déclinaison en programmes opérationnels.
o Piloter et mettre en œuvre les stratégies de
développement des secteurs de l’industrie, du commerce,
des nouvelles technologies et de la poste ;
o Contribuer à la gestion de la relation avec les institutions et
les organisations internationales et nationales dans les
secteurs de l’industrie, du commerce et des nouvelles
technologies ;
o Produire les statistiques et réaliser les études dans les
secteurs de l’industrie, du commerce et des nouvelles
technologies ;
o Promouvoir et développer l’innovation dans les domaines
de l’industrie et des nouvelles technologies ;
o Développer les partenariats, coordonner et mettre en
œuvre les programmes de coopération ;
o Promouvoir la qualité et la sécurité dans les secteurs de
l’industrie, du commerce et des nouvelles technologies ;
o Assurer la communication dans les secteurs de l’industrie,
du commerce et des nouvelles technologies.
7. Organes de coordination :

7/1 Conseil National de l‘Environnement :


De par son mandat, il est appelé à jouer un rôle déterminant dans
l’élaboration et l’exécution de la politique gouvernementale en
matière de protection de l’environnement. Composé des ministères
impliqués dans la protection de l’environnement, ses attributions sont
essentiellement :
 Préserver l’équilibre écologique du milieu naturel ;
 Prévenir, lutter contre les pollutions et réduire les
nuisances de toutes sortes ;
 Améliorer le cadre et les conditions de vie
Le Conseil a été à l’origine du projet de loi cadre pour la Protection de
l’Environnement en 1985.
7/2 Conseil Supérieur de l’Eau et du Climat
Cet organe placé sous la présidence de sa majesté la Roi Mohamed VI,
a été créé en 1981 et chargé de définir la politique nationale dans le
domaine de l’eau. Ses prérogatives consistent essentiellement à :
 Formuler les orientations générales de la politique
nationale de l’eau ;
 Examiner la stratégie nationale en matière de la
connaissance du climat et de son impact sur les ressources
en eau ;
 Examiner les plans directeurs d’aménagement des bassins
hydrauliques en accordant une importance particulière à la
répartition de l’eau entre les usagers ;
 Examiner tout projet de texte relatif à la législation de
l’eau.
 Le Conseil regroupe tous les ministères concernés. Celui de
l’Equipement assure l’organisation des activités et le
Secrétariat
7/3 Comité national et comités régionaux d’études
d’impact sur l’environnement
Il est institué, auprès de l’autorité gouvernementale chargée de
l’environnement, un comité national et des comités régionaux
d’études d’impact sur l’environnement. Ces comités ont pour mission
d’examiner les études d’impact sur l’environnement et de donner leur
avis sur l’acceptabilité environnementale des projets. Les formalités
de création du comité national et des comités régionaux, les modalités
de fonctionnement et les attributions desdits comités sont fixées par
voie réglementaire.

IV. DESCRIPTION ET JUSTIFICATION DU


PROJET :
Contexte :
Aux paysages évasifs et maisons somptueuses d'Al Hoceima s'est
ajoutée depuis peu une touche technologique de taille. En effet, la
capitale cultur- elle du Rif abrite désormais la plus grande usine de
fabrication de pan- neaux photovoltaiques à l'échelle du continent
africain. , et L’usine s’étend sur environ 7000 𝑚2, Et il est considéré
leader mondial de la fabrication des panneaux solaire verre/verre de
haut de gamme. Depuis plus de 10 ans, Almaden travaillé sur des
technologies spéciales pour créer des panneaux solaires aptes à être
certifié comme étant les plus durables et les plus efficaces sur le plan
électrique pour projets commerciaux et résidentiels. Comprenant une
zone de production et d’entrepôt et employant une main-d’œuvre
locale d’environ 100 personnes pour superviser l’opération.
Le bâtiment présente non-seulement architecture moderne pionnière
mais également un concept unique d'énergie. Avec plus de 700 𝐾𝑊𝑝
d’énergie photovoltaïque installée, c’est l’un des bâtiments les plus
éco énergétiques au monde Ainsi, le Royaume du Maroc est devenu.
Une partie importante de la puissance requise par la production est
produite par l'installation Almaden en toiture
1. JUSTIFICATION DU PROJET ;

Le Maroc a adopté en 2009 la stratégie énergétique du Royaume.


Cette stratégie est axée sur l’amélioration de la sécurité énergétique
et l’atténuation des effets sur le changement climatique, tout en
assurant l’accès à l’énergie pour tous. Pour relever le défi de la sécurité
énergétique, du développement durable et de la compétitivité, le
gouvernement marocain a formulé une nouvelle stratégie énergétique
axée sur 5 piliers. Les objectifs de cette stratégie sont :

 La sécurité énergétique ;
 La disponibilité de l’électricité à moindre coût pour tous les ménages
et toutes les entreprises ;
 La gestion de la demande d’électricité
 La promotion de l’expertise nationale et le développement d’un
savoir-faire technologique ;
 La protection environnementale et l’atténuation du changement
climatique ;

Ainsi, le Maroc a décidé de mettre en œuvre le Plan Solaire Marocain


qui vise la construction d’une capacité de production électrique de 2
GW à partir d’énergie solaire d’ici 2020 et réduire ainsi la dépendance
énergétique du pays La présente étude d’impact environnemental et
social concerne le projet de la réalisation de la centrale solaire de al
Hoceima de 100 MW de puissance extensible.
Les principaux objectifs de la centrale solaire de AL Hoceima (Almaden)
sont :
 Conception des modules minces – ultrafins, ultralégers: Aucun cadre,
verre thermiquement trempé de 2 mm utilisé exclusivement comme
protection de l’avant et de l’arrière du module.
 Poids léger: seulement 12 kg/m2 grâce au verre thermiquement
trempé de 2mm.
 Coûts d’expédition réduits: 38 panneaux par emballage. Solidité
démontrée: Certifié pour supporter des vents forts de 2400 Pa et des
poids de neige de 5400 Pa.
 Rendement énergétique à long terme: la technologie anti-
réfléchissante de Nano-revêtement d’Almaden garantit des
performances exceptionnelles.
 Pas de microfissures: Pas de microfissures en cas de conditions
difficiles de transport, de manipulation ou d’installation ainsi que
pendant la durée de fonctionnement.
 Sans PID: Garantie exempte de PID (dégradation potentielle induite).
 Augmentation du rendement électrique: Fabriqué avec POE
(encapsulant de polyolefine) augmentation du rendement électrique
et de la durée de vie.
 Protection contre l’incendie Classe A: Pas de points chauds,
backsheets. Longue durée de vie: Durée de vie de +30 ans.

a. Effet sur l’économie nationale ;


Ce projet tient une place importante dans l’économie de notre pays
car il crée des valeurs ajoutées augmentant le Produit Intérieur Brut
(PIB). En effet, la création de valeurs ajoutées est le meilleur moyen de
développer l’économie d’un pays comme le Maroc. Une autre
contribution de ce projet dans l’économie nationale est le paiement
d’impôts et taxes, augmentant les recettes fiscales de l’Etats.

X. DESCRIPTION DE L’ETAT DE REFERENCE DE


L’ENVIRONNEMENT :

1. MILIEU PHYSIQUE ;
Topographie et géologie

Elle est située à 18 km au sud de la ville d'Al Hoceima, dans la région


du Rif.
La région d’Ait kamra est caractérisée en majorité de 45% de plaines
plates, et de 45% de plateaux, et de 10% de la zone montagne.

2. MILIEU BIOLOGIQUE

a. La faune :
La faune de la zone d’étude est caractérisée par la diversité ; On y
trouve des sangliers qui entraînent des dégâts importants sur les
cultures, et du renard ainsi que d’autres animaux plus commun tels
que:
Les rapaces et les oiseaux. Une grande diversité des insectes existe
également : coléoptères, hyménoptères, lépidoptères, etc.
b. La flore :
La zone d’études contient des espèces forestières telles que le
genévrier, le pinastre, le chêne et le caroubier. Et elle est également,
connue par les arbres fruitiers d’Amandier, Olivier, Figuier, et Noyer.
Les herbes présentes au niveau des jachères et des incultes sont très
diversifiées. Il s’agit de plusieurs plantes médicinales et aromatiques
dont on mentionne les noms vernaculaires tels qu’ils ont été cités par
la population : Fliou, Chih, Fadiss, Azir, Zaâtar

3. MILIEU HUMAIN

a) Cadre administratif :

Le terrain support du projet relève du territoire de la région de Tanger-


Tétouan-Al Hoceima.
La zone d’étude du projet fait partie du territoire de la province de AL
HOCEIMA .La province d’Al Hoceima couvre une superficie de
3550Km², c.-à-d22.2% de la superficie régionale. Elle est constituée de
cinq municipalités et de quatre cercles qui englobent 17 caïdats
contenant 31 communes rurales.

Tableau 1 : Caractéristiques administrative de la province d’Al Hoceima.

Province Nbre de cercles Nbre de communes


municipalités Communes territoriales
AL HOCEIMA 4 5 31

Ceci étant, le cadre administratif qui concerne la zone d’étude est


constitué dans region Ait Kamra.
b) Population et ménages ;

 Population :

Selon le recensement général de la population et de l’habitat en2014,


d’Al Hoceima est de 399654 habitants, dont 399418 marocains et 236
étrangers.
De ce fait, elle représente 11,2% de la population de la Région Tanger-
Tétouan-Al Hoceima et 1,2% de la population marocaine.
Tableau 2:Population légale selon le RGPH 2014
Milieu de Résidence Urbain Rural Ensemble

Province d’Al Hoceima 137 369 262 285 399 654

Région Tanger - 2 131 725 1 425 004 3 556 729


Tétouan-Al Hoceima
Maroc 20 432 439 13 415 803 33 848 242

Province/Région (%)
6,4 18,4 11,2

Province/Maroc (%) 0,7 1,9 1,2

c) Activités économiques :
La Zone qui a été commercialisée en 2011, connait une faible
attractivité, à savoir que le taux d’occupation ne dépasse pas 37% et
la majorité des projets implantés qui se lèvent à 19 projets sont à
caractère commercial avec une représentativité de 37%, suivi par
l’Industrie Chimique et Para-Chimique, l’Industrie Métallique et
Mécanique et manufacturière avec un de 16% pour chaque secteur.
Quand, au secteur agroalimentaire projeté comme secteur porteur
dans la zone, il occupe le dernier rang avec une représentativité de
15%.

V. IDENTIFICATION ET EVALUATION DES


IMPACTS POTENTIELS :
L'impact environnemental désigne l'ensemble des changements
qualitatifs, quantitatifs et fonctionnels de l'environnement (négatifs
ou positifs) apportés par un projet, un processus, un procédé, un ou
des organismes des concepts et un à ou « fin de vie ». Cette partie
a pour objectif d'identifier, d'analyser et d'évaluer l'ampleur des
impacts environnementaux de la société Almaden sur les différents
écosystèmes en présence.

1. EVALUATION DE LA SENSIBILITE DES ELEMENTS DU


MILIEU

L'identification des impacts est faite en mettant en relation les


sources d’impacts, tant en phase de construction qu’en phase de
mise en eau et d'exploitation, avec les composantes du milieu
récepteur. Cette mise en relation prend la forme d’une grille où
chaque interrelation identifiée représente un impact probable d’un
élément du projet (source d’impact) sur une ou plusieurs
composantes du milieu. Les sources d’impacts se définissent
comme l’ensemble des activités prévues lors des périodes de
Construction, de repli du chantier, de mise en eau, d’exploitation.

2. Les impacts positifs


Ci-dessous un tableau récapitulatif de quelques impacts positifs
pouvant être générés par un projet d’Almaden et des mesures de
bonification qui peuvent valoriser ces impacts.

Impacts positifs Mesures de renforcement

Économiques + Contribution au développement + Création de postes d’emploi et


économique de la région. activités annexes pour la gestion
environnementale.
+ Amélioration de la compétitivité
industrielle (Qualité et coût des + Optimisation des coûts de
produits). gestion de l’environnement.
Environnementaux + Amélioration de la gestion + Installations communes de tri, et
déchets. de valorisation ou traitement des
+ Meilleure organisation des déchets.
activités industrielles.
+ Compatibilité des activités
+ Amélioration de l’esthétique et
industrielles.
l’intégration dans le paysage.
+ Création d’espaces verts, de
ceinture d’arbres, traitement
paysager.
Sociaux + Réduction du chômage. + Amélioration de l’infrastructure,
des équipements collectifs.
+ Amélioration du niveau de vie
et du cadre de vie de la population + Emploi de la main d’œuvre
locale. locale.
3. Les impacts négatifs

L’approche adoptée lors de la conception, la construction et


l’exploitation d’une usine conditionne dans une large mesure la
nature et l’ampleur des impacts négatifs environnementaux et
sociaux qui seront générés. Il est admis que plutôt la dimension
environnementale est prise en considération dans le cycle du
projet, mieux seront les résultats obtenus, notamment en
matière de coûts pouvant être générés, par l’atténuation ou la
compensation des impacts environnementaux ou/et de
durabilité de l’investissement. Les sections suivantes, abordent
les principaux impacts négatifs liés à la conception de la usine et
ceux générés par la suite lors des phases des travaux et
d’exploitation et de maintenance d’un projet de Almaden. Il est
par contre difficile de cerner les impacts négatifs d’une
éventuelle phase de fermeture de l’usine. Cette phase
concernerait plutôt les parcelles industrielles à titre individuel et
sera traitée dans la Directive spécifique aux unités industrielles.

3.1. Impact sur milieu physique :

 L’impact sur l’eau :


 Effluents acides, basiques.
 Réduction des précipitations sous les modules.
 Impacts liés aux eaux usées.
 Ruissellement de l’excès d’engrais et pesticides.
 L’impact sur l’aire :
o L'effet de serre :
+ Fabrication global: 70 g CO2 eq/kWh.
+ Emission spécifique de gaz à effet de serre: CF4
(traitement du gaz à 70 %).
o Emissions atmosphériques :
+ Emission de gaz chlorés.
+ Emission d'oxydes de soufre et d'azote, provoquant les
pluies acides.
 L’impact sur sole :
o Érosion du sol par les travaux de terrassement et
de construction ;
o Introduction d’espèces envahissantes avec
l’apport de remblais ;
o Pollution par des fuites de réseau
d’assainissement;

3.2. Les impacts sur milieu biologique :

 La destruction de l’écosystème locale à cause de la pollution


(aire, eau, sol) ;
 Diminution de l’espace vert naturel ;
 Obstacle et changement de direction de la migration des espèces
migrantes ;
 Modifient ou confisquent des biotopes pour certaines espèces ;

3.3. Les impacts sur milieu humaine :

 Le déplacement de la population (l’exode rural)


 Nuisances sonores et olfactives

VI. Identification des mesures de compensation


et d’atténuation.
1. Minimiser les impacts eau.
Réduction des consommations par optimisation des procédés et
réutilisation.
2. La pollution liée aux eaux usées et pollution du sol.
 Assurer des entretiens réguliers de la station de traitement des
eaux usées ;
 Effectuer des analyses périodiques des eaux traitées avant leur
réutilisation ;
 Assurer par des entretiens réguliers le bon fonctionnement du
réseau de collecte.
3. Mesure d’atténuation des impacts sur l’aire
 Le carburant utilisé soit de bonne qualité ;
 Traitement des émissions gazeuses ;
 Utilisation des appareilles (système de chauffage et de
climatisation) ont une bonne conformité environnementale ;
 Implantation des espaces vides.
4. Atténuation des impacts liés à la nature
 Protéger les espèces vivantes en risque d’extinction ;
 Traitement des eaux contaminé avant l’évacuer dans la
nature.
 Diminution de la hauteur d’établissement et colonne
Electrice.
VII. PLAN DE SURVEILLANCE ET DE SUIVI
ENVIRONNEMENTAL

La prévision des impacts environnementaux d’un projet ainsi que


l’applicabilité des mesures d’atténuation
proposées, sont toujours soumis à un certain degré d’incertitude.
De manière à pallier à celles-ci, un
programme de surveillance environnementale ainsi qu’un
programme de suivi environnemental sont à
préparer et à intégrer au projet, préalablement à la phase de
construction de l’infrastructure

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