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TD 5 suite de la correction 

Irrecevable = examine pas la requête

Problématique : le juge administratif peut-il


-Qualification des faits
- Proportionnalité des faits

Considérant 1 : faits


Considérant 2 : recevabilité car la requérante avait attaqué l’administration et
l’administration devait soutenir que la décision ne faisait pas grief car elle n’était que
confirmative.
 Nécessité d’une décision qui fait grief
 Cour d’appel estime que c’est le cas : recevable
Recevabilité : éviter de développer

Considérant 3 : rappel de la règle de droit sur l’office du juge pour contrôler l’acte
 Question de la proportionnalité de la sanction : si ce n’est pas une faute on ne se
soucie pas de savoir si elle est proportionnée
 Qualification juridique de la faute disciplinaire
Rappel de la règle de droit : de Darran considérant 5 de principe

Types de contrôle :
- Normal 
- Restreint : erreur manifeste d’appréciation
- Proportionnalité : contrôle de la situation juridique des faits

3 types de contrôle de proportionnalité :

- Contrôle maximal : contrôle que l’on exerce sur les polices administratives
lorsqu’elles viennent restreindre nos libertés protégées
On regarde si la mesure est nécessaire, adaptée et proportionnée (APRIM).
Contrôle le plus important.
Adaptée : la mesure est-elle efficace
Nécessaire : était-on obligée de prendre ces mesures ? Mesures moins attentatoire
possible ?
Proportionnée : dommages et cout subis sont moins forts que les troubles que l’on
souhaite éviter.

- Bilan cout avantage : arrêt ville nouvel Est : déclaration d’utilité publique qui va
mener à l’expropriation d’un projet d’utilité publique.
- Sanction disciplinaire : contrôle moins important

Le juge effectue un contrôle normal puisque l’on parle des sanctions disciplinaires et non
pas les erreurs « manifestes ».
Solution : Reprise de la JP de 1953 Tessier sur la faute
Solution : reprise de Dahan sur la sanction

Qualification de la sanction :
C’est un arrêt d’espèce : reproche de ne pas avoir respecté les règles de comptabilité
publique.
Considérant 5 : Mme A a bien commis une faute du fait de sa position de directrice du
CCAS, notamment jugé par la cour des comptes qui avait déjà réglé cet arrêt.
Elle ne pouvait ignorer le fait reproché notamment.
D’autres agents soient au courants n’a pas d’influence sur la qualification des faits sur la
faute.

Proportionnalité :
- Initiative (?)
- Connue et tolérée (?)
- Ancienneté de l’agent (?)
- Pas de profit personnel (valable)
- Pas la seule (?)
- Sanction : révocation : sanction la plus grave (valable)

 Appréciation in concreto et non pas in abstracto

Relever que c’était la sanction la plus grave par rapport aux faits est complètement
logique.
JP qui applique le même contrôle de proportionnalité on prend en compte Dahan
 Ces critères ne sont pas transposables dans d’autres affaires
 Aboutit à avoir des contrôles in concreto et dégagé in concreto

 Potentiel insécurité juridique

Soit les critères sont transposables


Soit ce problème est évité mais le problème qui se pose est l’insécurité juridique.

Construction du plan :
- Arrêt d’application de Dahan et Tessier
- Critique s’agissant des critères utilisés in concreto
- Si on les utilisait in abstracto cela mène soit à une insécurité juridique soit ces
critères ne seraient pas tous pertinents
- Donne un grand pouvoir d’appréciation pour le juge revient dans les faits à un
contrôle d’opportunité
- Critères pertinents : gravité de la sanction, pas de profit personnel de l’activité et
pas perte de la poursuite de l’intérêt général pour financer le service
- Question de la nécessité de l’appréciation in concreto : on ouvre peut-être la voie
de l’insécurité juridique et la protection des agents : mal nécessaire
Si dans l’arrêt il n’y a pas la question de recevabilité ne pas faire de sous partie de la
recevabilité sur le REP, il faut aller directement à ce que pose dans l’arrêt en l’espèce sur la
proportionnalité.

I)Un arrêt d’application d’une solution protectrice pour les agents

A) Tessier : application d’une solution constante de la qualification de faute


B) Dahan : Confirmation d’une solution nouvelle/récente de la proportionnalité
de la sanction
-> contrôle entier de la proportionnalité (CE dame cache lièvre 1978)

II) Une solution inévitable vers un contrôle d’opportunité

A) Des critères d’une pertinence inégale


B) Une appréciation nécessairement intransposable

Problématique : Cet arrêt illustre que la protection des droits fondamentaux et des
individus se fait à l’encontre de la sécurité juridique.
Le fait que des espèces de sous contrôle de proportionnalité empêche d’avoir de vrais
critères comme celui du contrôle maximal.

Plan :

Question de la recevabilité,
Distinction entre les 3 contrôles

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