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Considérant 3 : rappel de la règle de droit sur l’office du juge pour contrôler l’acte
Question de la proportionnalité de la sanction : si ce n’est pas une faute on ne se
soucie pas de savoir si elle est proportionnée
Qualification juridique de la faute disciplinaire
Rappel de la règle de droit : de Darran considérant 5 de principe
Types de contrôle :
- Normal
- Restreint : erreur manifeste d’appréciation
- Proportionnalité : contrôle de la situation juridique des faits
- Contrôle maximal : contrôle que l’on exerce sur les polices administratives
lorsqu’elles viennent restreindre nos libertés protégées
On regarde si la mesure est nécessaire, adaptée et proportionnée (APRIM).
Contrôle le plus important.
Adaptée : la mesure est-elle efficace
Nécessaire : était-on obligée de prendre ces mesures ? Mesures moins attentatoire
possible ?
Proportionnée : dommages et cout subis sont moins forts que les troubles que l’on
souhaite éviter.
- Bilan cout avantage : arrêt ville nouvel Est : déclaration d’utilité publique qui va
mener à l’expropriation d’un projet d’utilité publique.
- Sanction disciplinaire : contrôle moins important
Le juge effectue un contrôle normal puisque l’on parle des sanctions disciplinaires et non
pas les erreurs « manifestes ».
Solution : Reprise de la JP de 1953 Tessier sur la faute
Solution : reprise de Dahan sur la sanction
Qualification de la sanction :
C’est un arrêt d’espèce : reproche de ne pas avoir respecté les règles de comptabilité
publique.
Considérant 5 : Mme A a bien commis une faute du fait de sa position de directrice du
CCAS, notamment jugé par la cour des comptes qui avait déjà réglé cet arrêt.
Elle ne pouvait ignorer le fait reproché notamment.
D’autres agents soient au courants n’a pas d’influence sur la qualification des faits sur la
faute.
Proportionnalité :
- Initiative (?)
- Connue et tolérée (?)
- Ancienneté de l’agent (?)
- Pas de profit personnel (valable)
- Pas la seule (?)
- Sanction : révocation : sanction la plus grave (valable)
Relever que c’était la sanction la plus grave par rapport aux faits est complètement
logique.
JP qui applique le même contrôle de proportionnalité on prend en compte Dahan
Ces critères ne sont pas transposables dans d’autres affaires
Aboutit à avoir des contrôles in concreto et dégagé in concreto
Construction du plan :
- Arrêt d’application de Dahan et Tessier
- Critique s’agissant des critères utilisés in concreto
- Si on les utilisait in abstracto cela mène soit à une insécurité juridique soit ces
critères ne seraient pas tous pertinents
- Donne un grand pouvoir d’appréciation pour le juge revient dans les faits à un
contrôle d’opportunité
- Critères pertinents : gravité de la sanction, pas de profit personnel de l’activité et
pas perte de la poursuite de l’intérêt général pour financer le service
- Question de la nécessité de l’appréciation in concreto : on ouvre peut-être la voie
de l’insécurité juridique et la protection des agents : mal nécessaire
Si dans l’arrêt il n’y a pas la question de recevabilité ne pas faire de sous partie de la
recevabilité sur le REP, il faut aller directement à ce que pose dans l’arrêt en l’espèce sur la
proportionnalité.
Problématique : Cet arrêt illustre que la protection des droits fondamentaux et des
individus se fait à l’encontre de la sécurité juridique.
Le fait que des espèces de sous contrôle de proportionnalité empêche d’avoir de vrais
critères comme celui du contrôle maximal.
Plan :
Question de la recevabilité,
Distinction entre les 3 contrôles