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Module : Agroclimatologie.
1-Climat équatorial
11-Climat équatorial
Précipitations maximales
précipitations abondantes
et fréquentes.
2-Climat tropicale
La savane pendant la
La savane humide saison sèche
3-Climat désertique
Dans le désert du Sahara.
3-Climat désertique
Mais températures
minimales chaudes
3-Climat désertique
3-Climat désertique
Mais le désert, c’est aussi
4-Climat de mousson
Droits réservés
4-Climat de mousson
a-Climat océanique
Températures
maximales
Températures
minimales
Les températures sont douces toute l’année. Les saisons sont peu marquées.
b-Climat continental
Températures
maximales
c-Climat méditerranéen
Droits réservés
c-Climat méditerranéen
Températures
maximales Les précipitations sont
peu abondantes mais plus
importantes en hiver
Saison sèche
c-Climat méditerranéen
La garrigue dans le sud de la France
III. LES ZONES FROIDES
Dans les zones polaires nord et sud.
A proximité des cercles polaires
les rayons du soleil sont
obliques
1-Climat polaire
1-Climat polaire
Températures très souvent négatives.
Précipitations sous forme de neige.
Peu de précipitations
Températures maximales
Températures minimales
La toundra en
Alaska
Etat de l’eau dans le sol
1. La saturation :
Lorsque le sol est saturé, tous les pores (macropores et micropes) sont occupés
par de l’eau. Cet état d’humidité ne présente aucun intérêt pour la plante. S’il
perdure dans le temps, la plante meurt par asphyxie (manque d’oxygène)
Une première partie de l'eau est perdue tout de suite par gravité (évacuation de
l’eau occupant la macroporosité) vers les profondeurs par percolation, n'étant
pas retenue par les forces capillaires, c'est l'eau gravitaire. Cette quantité est
d'autant plus grande que la texture du sol est grossière (sable). On obtient alors
un sol ressuyé, c'est-à-dire un sol contenant le volume maximal d'eau qu'il peut
retenir compte tenu de ses caractéristiques de porosité, perméabilité.
3- L’humidité critique :
Au fur et à mesure que la plante pompe l’eau pour satisfaire ses besoins et le sol
évapore de l’eau sous l’effet du climat, la plante commence par utiliser la RFU
(réserve facilement utilisable équivaut environ les 2/3 de la réserve utile), puis
la RDU ( Réserve difficilement utilisable). La plante diminue alors son activité
d'évapotranspiration pour survivre. Il arrive un moment ou la plante n’arrive
plus à satisfaire ses besoins en eau (demande climatique), la force de succion de
la plante équivaut la force avec laquelle l’eau est retenue par le sol ; c’est le
point de rupture du lien capillaire ( la plante consomme alors en ETR) ; c’est
l’humidité critique (Hcritique). C’est le moment propice pour l’intervention par
les irrigations. La dose appliquée doit satisfaire la réserve facilement utilisable
RU = (HCC – H pF4.2) x da x Z
L'eau excédentaire descend vers la nappe phréatique, plus ou moins vite suivant
la perméabilité du sol, qui dépend de la texture du sol, mais également de sa
structure (sol tassé, sol ameubli ayant une bonne porosité, etc.). La capacité au
champ et la perméabilité sont des données très importantes pour l'irrigation : la
capacité intervient pour calculer la dose d'arrosage et la perméabilité pour
déterminer la vitesse d'arrosage.
Pour la majorité des plantes cultivées sous un climat tempéré, cela correspond à
une succion capillaire égale à pF = 4,2. ( pF = log10(-h) où h est la succion
capillaire exprimée en cm).
P + I - D + ou - R - E + ou - ΔS = 0
Avec :
ΔS : variation du stock d’eau (mm)dans le sol ( sur calcule sur profils
hydriques successifs par intégration trapézoïdale)
P : précipitations (mm)
ET : évapotranspiration (mm)
Q : eau de ruissellement (mm) ; négligeable sur parcelle irriguée.
D : eau drainée (mm) ; mesurée sur lysimètre.
E : Evaporation du sol et transpiration du végétal
En pratique, les variations d'eau sont mesurée sur une petite parcelle de
référence aménagée sous forme de bassin avec un appareil de mesure : le
lysimètre. Le lysimètre permet de mesurer (par pesée) la variation d'eau (Δ S)
(eau contenue dans le sol et les plantes). Le lysimètre permet également de
récupérer et mesurer l'eau drainée (D) vers le sous-sol. Les précipitations (P)
sont mesurées avec un pluviomètre.
ETM = Kc x ET0
Humidimètre à neutrons.
Lorsque la sonde est en place dans le sol, des neutrons rapides sont émis par la
source (mélange de americium et de beryllium) dans toutes les directions. Ils se
heurtent au noyau des divers atomes qui se trouvent sur leur trajectoire et voient
ainsi leur énergie cinétique et leur vitesse diminuer progressivement. Si le sol
présente une concentration d'atomes d'hydrogène suffisante, le ralentissement
des neutrons émis par la source se produit alors qu'ils se trouvent encore à
proximité de celle-ci. Les neutrons ralentis par collisions successives se
propagent dans des directions aléatoires, si bien qu'il se forme un nuage
neutronique dont la densité, est plus ou moins, constante. Une partie de ces
neutrons, qui dépendent de la concentration en atomes d'hydrogènes, sont
renvoyés directement en direction du détecteur en créant des impulsions. Le
nombre d'impulsions pendant un intervalle de temps est enregistré par un
compteur. La conversion de la valeur enregistrée par le compteur en une teneur
en eau se fait par le biais d'une courbe d'étalonnage. (teneur en eau en
abscisse, nombre de neutrons en ordonnées).
Cette technique a l'avantage de permettre des mesures rapides et répétées sur un
site sans perturbation du sol et avec une bonne précision.
Le potentiel hydrique
pF = log H
Le concept de l’évapotranspiration
- Évapotranspiration de référence (ETo)
Evapotranspiration réelle, dans les conditions réelles du terrain. L’ETR peut être
estimée, in-situ, par des mesures de la consommation réelle de la plante, via un
appareil de mesure de l’humidité du sol ; ex : humidimètre à neutrons par le
suivi des profils d’humidité et l’évaluation de la variation du stock d’eau dans le
sol. DS = stock initial - stock final.
Suivi de la consommation en eau via les profils d’humidité.
Bac « Colorado »