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Marché n° 20/17/TA
Sommaire
Sommaire ................................................................................................................................................. 1
Préambule ............................................................................................................................................... 9
Chapitre I. Objectifs et périmètre de l’étude ................................................................................. 10
I.1 Objectifs de l’étude ................................................................................................................... 10
I.2 Consistance de la sous-mission 1.2 de l’étude .......................................................................... 10
I.3 Aire de l’étude ....................................................................................................................... 10
Chapitre II. Présentation et données générales de la zone d’étude.............................................. 13
II.1 Cadre administratif ................................................................................................................ 13
II.2 Données physiques ............................................................................................................... 13
II.2.1 Climat ................................................................................................................................. 13
II.2.2 Géologie ............................................................................................................................. 15
II.2.3 Hydrogéologie et eaux souterraines ............................................................................ 16
II.2.4 Hydrologie et eaux superficielles ................................................................................. 17
II.3 Infrastructures ....................................................................................................................... 19
II.3.1 Electricité ........................................................................................................................... 19
II.3.2 Eau potable .................................................................................................................... 19
II.3.3 Assainissement liquide : ............................................................................................... 20
II.3.4 Télécommunication ....................................................................................................... 21
II.3.5 Autres infrastructures ................................................................................................... 21
II.4 Activités économiques .......................................................................................................... 22
II.4.1 Les services ........................................................................................................................ 22
II.4.2 L’industrie ...................................................................................................................... 22
II.4.3 Le tourisme ................................................................................................................... 24
II.4.4 L’artisanat ..................................................................................................................... 24
II.4.5 L’agriculture ...................................................................................................................25
II.4.6 L’élevage ........................................................................................................................25
Chapitre : Sommaire
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Mission I : Collecte des données, Analyse urbaine, Etude de la demande, Critères de conception et étude de prix
Sous-Mission I-2 : Collecte et analyse des données, étude de la demande, critères de conception et étude des prix 2
Actualisation du Schéma Directeur d’Eau Potable du périmètre de la gestion déléguée de Tanger
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Annexe 7 – Stabilisateurs
Annexe 10. Synoptiques des ouvrages préconisés par le SDEP 2002 – Réseau de distribution
d’eau potable de Tanger Assilah
Chapitre : Sommaire
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L'aire d'étude s'étend sur un vaste territoire d’une superficie totale de près de 66.464 ha et se
répartit en 127 secteurs de relève. Le plan suivant présente le découpage actuel des secteurs
commerciaux d’Amendis Tanger.
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La zone d’étude fait partie de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima qui s’étend sur une superficie
de 17 262 km2 et compte 3.557 milliers d’habitants (RGPH2 2014), soit une densité de 206 habitants
au km2 et une superficie représentant 2,43% du territoire national.
II.2.1 Climat
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La région s’inscrit dans le domaine du climat méditerranéen. Mais on ne peut se contenter de cette
affirmation trop générale. En effet, cette variante du climat méditerranéen présente une grande
hétérogénéité, résultat de trois éléments : l’altitude, la latitude et l’océan.
Les altitudes influent sur la distribution des précipitations. Placés sous la domination des
perturbations de l’anticyclone des Açores, les versants exposés aux vents d’Ouest ou du Sud-ouest,
ainsi que les hauts sommets sont bien arrosés alors que ceux orientés vers l’Est ou le Sud-Est
forment des espaces semi-arides.
L’ensemble du littoral est classé en zone humide ou sub-humide. Dans la région sub-humide, les
espaces situés à une altitude inférieure à 500 m connaissent un climat méso méditerranéen
accentué, avec moins de cinq mois secs et plus de 700 mm de pluies.
Sur les terres situées plus en altitude, les précipitations sont abondantes et peuvent dépasser 1000
mm/an tandis que les températures sont plus basses.
En général, les températures restent clémentes en hiver, douces en été aussi bien sur les côtes
qu’en altitude. Elles atteignent rarement 0°C au mois de janvier et les maxima les plus fréquents de
ce mois oscillent entre 14°C et 18°C. En été, l’atmosphère se réchauffe sensiblement, les
températures maximales les plus fréquentes en juillet oscillent autour de 26°C. Des pics de 32°C à
38°C peuvent être enregistrés quelques jours par an, mais leur fréquence demeure exceptionnelle.
Enfin, et en raison de la proximité du détroit, le secteur côtier est très venteux avec des courants
d’air de directions dominantes Est ou Ouest qui s’engouffrent par le couloir de Gibraltar.
Les précipitations varient généralement entre 500 et 1000 mm sur les zones des plaines et collines
de l´Ouest (Hachef, Tahadart, Ayacha, péninsule Tangéroise), du Sud (Plaine de Loukkos) et du
Nord (Smir, Martil, Amsa et Oued Laou).
Globalement, la lame d´eau précipitée sur la totalité de la zone est en moyenne 805 mm sur la zone
du Tangérois.
Les séries pluviométriques présentent des variations interannuelles qui se situent globalement Chapitre : Présentation et données générales de la zone d’étude
dans une fourchette allant de la moitié au double des moyennes observées. Au niveau saisonnier,
elles sont concentrées pendant la saison hivernale et sont quasi-absentes pendant l´été ; les mois
les plus secs sont juillet et août. En moyenne, on observe 40 à 80 jours pluvieux par an.
Les maxima pluviométriques se situent en général entre Novembre et Janvier. Les pluies maximales
moyennes journalières sont de l´ordre de 50 à 65 mm. Elles représentent environ 7% à 9% de la pluie
moyenne annuelle sur les bassins atlantiques, 7% à 12% sur les bassins méditerranéens Ouest et
atteignent une part de 15% sur les bassins méditerranéens Est ; Ce qui dénote du caractère orageux,
souvent violent des précipitations.
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Les précipitations enregistrées durant les 10 dernières années à Tanger Aérodrome sont données
dans le tableau suivant :
Tableau 2 : Précipitations annuelles à Tanger Aérodrome
II.2.2 Géologie
La zone de Tanger, qui fait partie du domaine rifain, est caractérisée par l’existence de plusieurs
unités géologiques, qui sont les suivantes :
Unité de Tanger ;
Unité de Melloussa ;
Unités de Béni-Idère et de Tisirène ;
Unité du Numidien par ses contreforts Nord Occidentaux ;
Unité du Habt ;
Unité de Charf El Akab.
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La zone est complétée par les plaines alluviales du quaternaire. Ce substrat géologique a produit
un pays aux collines douces et aux fonds de vallée recouverts d’alluvions.
À l’exception de la nappe de Charf El Akab, les autres nappes de la zone du projet n'ont
pratiquement pas fait l'objet d'études auparavant. En dehors de quelques rapports de fin de
travaux, la documentation est pratiquement inexistante. Le contexte géologique défavorable,
caractérisant l'étendue de la zone d’étude, empêche la constitution de réserves importantes
d’eau souterraine.
Les formations géologiques de la zone sont essentiellement constituées par des faciès
imperméables ou peu perméables. Seules la chaîne calcaire, les plaines, les vallées alluviales et
quelques petits bassins isolés, constituent des aquifères qui bénéficient de l’infiltration des eaux
de pluie. Ces éléments font que les réservoirs d’eau souterraine de la zone sont limités.
Du fait de la prédominance d’un faciès argilo-schisteux, les eaux issues des précipitations se
perdent pour l’essentiel en ruissellement et évapotranspiration. Seul le plateau du Charf el Akab
comporte une nappe significative.
Le bassin du Tangérois: contient la nappe de Charf El Akab et quelques bancs des grès numidiens
d’Assilah. D’autres nappes alluviales d’importance limitées sont également identifiées, tel le cas
de Ksar Sghir.
Volumes Volume
Entrées (Mm3/an) exploités Autres exploitable
Nappe Sorties (Mm3 /an) (Mm3/an)
Infiltration Infiltration Apport Pertes Drainage
Apport Agricole Evaporation
Total AEP Industriel Total vers la vers
EI PI AL oued directe
mer oueds
Tangérois
Charf El Aka b - 2.6 - - 2,6 2,6 - - 2,6 - - - 0 Chapitre : Présentation et données générales de la zone d’étude
La nappe de Charf El Akab qui s’étend sur une superficie d’environ 20 km2 est située à environ 17
km au Sud-Ouest de la ville de Tanger. Avec des apports par l'infiltration naturelle des pluies de
l'ordre de 2,6 Mm3/an, elle bénéficie périodiquement de quantités supplémentaires de recharge
artificielle des eaux traitées des oueds limitrophes. Cet aquifère a joué par le passé un rôle
primordial dans l’alimentation en eau potable de la ville de Tanger qui durant l’exceptionnelle
sècheresse a fourni plus de la moitié des volumes demandés à la ville.
Ce rôle de réserve stratégique dans le système d’AEPI des villes de Tanger et d’Assilah que joue
cette nappe, est renforcé par sa préservation contre les risques d’exploitation des carrières
pouvant la menacer et par un dispositif de recharge à partir des eaux superficielles, non
régularisées par les barrages.
La nappe souterraine Charf El Akkab est contrôlée par le réseau de surveillance de la qualité de
l’eau. D’une manière globale, les qualités azotée, organique et bactériologique sont bonnes à
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moyennes dans la majorité des nappes côtières méditerranéennes, alors que la qualité minérale
est dégradée par endroit, notamment dans les points situés à proximité du littoral.
II.2.4 Hydrologie et eaux superficielles
Les eaux de surface constituent l’essentiel des ressources en eau de la région. L’abondance et la
forte intensité des précipitations, la prédominance du faciès argileux et le relief accidenté
caractérisé par de fortes pentes, favorisent le ruissellement et limitent l’importance des réserves
souterraines. Le régime des cours d’eau est irrégulier et a un caractère torrentiel. Ainsi, les
écoulements se caractérisent par l’importance des débits spécifiques journaliers des crues et par
des débits d’étiage faibles ou nuls.
La ville de Tanger dispose d’un réseau hydrographique fortement ramifié et qui constitue un atout
avéré bien qu’il soit actuellement à l’origine de nombreux dégâts provoqués par le débordement
des différents cours d’eau.
Les importantes précipitations, l’absence d’aménagements adaptés, les fortes pentes ainsi que le
recul du couvert végétal étant des facteurs aggravants.
Oued M’ghogha, traversant les zones industrielles sur la route de Tétouan, et qui cause
des dégâts chaque année malgré l’installation d’une canalisation artificielle,
Oued Souani, qui est un affluent d’Oued M’ghogha,
Oued El Mellah,
Oued Lihoud et son affluent Oued Rahrah
Ces oueds se jettent tous dans la Méditerranée.
Oued Zitoun,
Oued Boukhalef,
Oued M’harhar,
Oued Gzenaya ou Boukadou,
Ces derniers jettent dans l’Océan Atlantique. Chapitre : Présentation et données générales de la zone d’étude
Les apports :
La zone du Tangérois est principalement constituée par les bassins atlantiques de trois oueds,
l’Oued Mhahar l’Oued Hachef et l’Oued Ayacha et des bassins méditerranéens de Tanger à Sebta.
Tableau 4: apports du bassin Tangerois (Source ABH Loukos)
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Figure 4 : Répartition des ressources en en eau superficielles par bassin (Source ABH Loukos)
Le bassin du Tangérois se caractérise par un ratio de l’ordre de 750 m3/an/hab, inférieur au seuil de
stress hydrique. Cette situation sera plus accentuée dans le futur en raison du développement
économique que connaît ce bassin, qui draine un flux migratoire important ;
Or, sous l’effet des changements climatiques probables, cette situation risque de s’amplifier. En
effet, dans les dernières décennies, la zone à l’instar du reste du Royaume a souffert d’une
aggravation des phénomènes extrêmes : des épisodes de sécheresses longues et sévères,
entrecoupés d’épisodes pluvieux plus violents que par le passé.
Qualité des eaux de surface Chapitre : Présentation et données générales de la zone d’étude
La qualité des eaux de surface est globalement bonne à l’exception de certains tronçons situés en
aval de rejets urbains ou industriels :
les rejets du centre de Dar Chaoui et de la conserverie de poissons dans l’oued Haricha,
juste en amont du barrage 9 Avril 1947 ;
les oueds Mghogha et Lihoud qui constituent le milieu récepteur de près de 80% des rejets
urbains de la ville de Tanger et des rejets industriels, des zones industrielles de Mghogha,
d’El Majd et de quelques unités situées à environ 5 Km en amont de la ville de Tanger. Ce
cours d’eau reçoit également le lixiviat émanant de la décharge du tronçon terminal. La
quasi-totalité de ces rejets est interceptée.
l’oued Boukhalef qui reçoit les rejets de la zone industrielle du même nom et de
l’agglomération de Gzenaya. La station d’épuration à boues activées pour le traitement de
ces rejets est fonctionnelle.
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En ce qui concerne l’indice trophique, les résultats du suivi de la qualité des eaux des différents
barrages de la zone montrent que les eaux des retenues sont qualifiées de bonnes à très bonnes,
et ne présentent pas en situation actuelle de problèmes de pollution. Les teneurs en «chlorophylle
a» mesurées au niveau des différentes retenues de barrages, sont en effet partout nulles.
L’analyse des résultats du suivi de la salinité des eaux de surface montre qu’elles sont globalement
conformes à tous les usages. Les valeurs de la conductivité sont toujours inférieurs à la norme de
2700 µs/cm, limite d’aptitude de l’usage pour l’irrigation sans restriction et pour la production d’eau
potable, à l’exception des eaux des oueds Lihoud, Mghogha et Souani en aval des rejets de la ville.
II.3 Infrastructures
II.3.1 Electricité
Le niveau élevé de la pluviométrie enregistrée dans la plupart des stations météorologiques qui y
sont implantées, confèrent à la Région Tanger-Tétouan un potentiel hydraulique de premier ordre.
En général, la production de l’eau potable provient du traitement des eaux superficielles et
souterraines.
L’état de mobilisation des ressources en eau superficielles et leurs différents usages sont
récapitulés dans le tableau ci-dessous :
Tableau 5 : Mobilisation des ressources en eau (Source ABH Loukos)
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L’Office National de l’Electricité et de l’Eau potable Branche Eau (ONEE Branche Eau) assure la
production de l’alimentation en eau potable des villes de Tanger et Assilah, ainsi que des localités
et douars avoisinants.
Les travaux de réalisation du barrage «Kharroub» ont été lancés, cet ambitieux programme vise à
renforcer et sécuriser, à l’horizon 2030, l’alimentation en eau potable de cette grande métropole
et de sa région.
Récemment, l’alimentation en eau potable de cette zone a été renforcée par un débit
supplémentaire de 1.400 litres par seconde à partir de la station El Hachef qui traite les eaux du
barrage du 9 Avril 1947. L’alimentation en eau potable de la région devra être renforcée à court
terme par la réalisation d’une station de traitement d’une capacité de 300 litres par seconde à partir
du barrage de Tanger Med.
La réalisation d’un système adducteur à partir du futur barrage Kharroub comportant une station
de pompage avec un débit de 1.700 litres par seconde et la pose de 32 kilomètres de canalisations
devra permettre, avec les installations existantes, de couvrir les besoins en eau potable de la ville
de Tanger et de ses environs à Moyen terme.
Par ailleurs, pour le renforcement de la production d’eau potable de la région de Tanger à long
terme, il est envisagé le recours aux eaux du futur barrage Ayacha (volume à régulariser de 29
Mm3/an).
Système du Port Tanger : ce système regroupe le réseau de collecte d’une grande partie de
la Commune de Tanger et la commune de Bahraouine. Les eaux usées de ces communes
sont acheminées vers la SPRET puis refoulées vers l’émissaire en mer.
Système de Boukhalef : ce système regroupe une partie de la Commune de Tanger et la
Commune de Gzénaya. Les eaux usées de ce système sont acheminées vers la station de
traitement de Boukhalef, dont les eaux épurées sont réutilisés pour l’arrosage des espaces
verts des complexes touristiques avoisinants,
Système Assilah Ville : ce système concerne la commune d’Assilah dont les eaux usées sont
acheminées vers deux points de rejet derrière le cimetière juif. Le complexe touristique
Marina Golf, situé au sud d’Assilah est doté d’une station de traitement. Les eaux usées de
la ville d’Assilah seront transférées à Tanger et les Communes Hjar Ennahl, Had El Gharbia
et Aaouama sont en cours d’équipement.
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II.3.4 Télécommunication
La position géographique idéale de la zone d’étude, située à une quinzaine de kilomètres seulement
de l'Espagne, avec le premier port voyageurs du Maroc, offre une infrastructure compétitive en
développement continu :
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• Tanger-Med : Symbole de ce renouveau, la création d’un port en eau profonde, «Tanger
Med » qui emploie 100.000 personnes. Ce positionnement stratégique de la ville sur l’un
des axes maritimes les plus fréquentés a assuré l’arrivée de nouvelles multinationales et de
nombreux investisseurs.
• Deux zones franches et une politique fiscale très avantageuse. A l’image de la politique
marocaine d’ouverture à la création d’entreprise, Tanger est aujourd’hui dotée de deux
zones franches : Tanger Free Zone et la zone franche de Tanger Med. Zones étant érigée en
place financière offshore, elles permettent une fiscalité attrayante pour l'investissement
(un statut fiscal particulier à travers une exonération de 50 % des impôts).
Sur le plan de la desserte aérienne, la région de Tanger –Tétouan-Al Hoceima est connectée au
réseau national et international par deux aéroports (Ibn Battouta à Tanger et Saniat R’mel à
Tétouan).
L’aéroport d’Ibn Battouta à Tanger est un aéroport international situé à Boukhalef, à 10 km au sud
de Tanger. Il a été complètement rénové. Inauguré en juillet 2008, il offre une capacité d’accueil
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d'un million de passagers par an, et doté d’une superficie de 12.000 m2. Cet aéroport est classé
quatrième aéroport national du Royaume.
Dans ce secteur, la ville de Tanger domine le reste du territoire par la multitude et la variété des
services qu’elle peut offrir.
II.4.2 L’industrie
Si l’industrie au Maroc est une activité essentiellement urbaine, elle est tangéroise au niveau de
cette région avec un poids déterminant (près de 25% des investissements et 20% des emplois
régionaux grâce à la restructuration de l’industrie et la hausse de la productivité qui ont permis une
augmentation de la production et des exportations).
« Dans le trio de tête des pôles industriels du Maroc, longtemps dominée par les secteurs industriels
traditionnels (agroalimentaire, métallurgie, etc.), la zone se recentre aujourd'hui de plus en plus
vers les métiers mondiaux du Maroc (automobile, aéronautique, etc.). Par ailleurs, le
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L'infrastructure industrielle se caractérise par de nombreuses zones dont certaines sont saturées
ou quasi saturées (Mghogha, Gueznaia, Al Majd, etc). La préfecture accueille par ailleurs la plus
grande zone franche au niveau national et bénéficiant d'une notoriété internationale : Tanger Free
Zone avec une base foncière de 900 Ha dont 345 Ha opérationnels, 37 000 emplois créés, 383
entreprises installées et 400 M Є d’investissements cumulés à fin 2007. » Source : Agence pour la
Promotion et le Développement du Nord.
Zone industrielle de Mghogha : crée au début des années 80, elle constituait, avec ses 140
ha la première grande zone de Tanger regroupant de multiple unités industrielles et offrant
près de 30 000 emplois. Toutefois, cette zone connait un fléchissement au niveau de
l’industrie du textile et du prêt à porter concurrencée par l’Asie et la Turquie.
La zone industrielle Al Majd, elle occupe une superficie de 22,7 ha, repartie sur près de 118
unités.
Tableau 6 : Caractéristiques des zones industrielles de Mghogha et Al Majd (Source : Plan d'aménagement de Tanger)
Confection –Textile 57 30
Chimie – Parachimie 14 10
IMME* 17 20
Agroalimentaire 8
Autres 4 40
Chapitre : Présentation et données générales de la zone d’étude
Totale 100 100
La zone industrielle de Gzénaya située dans la commune de Gzénaya a été créée en 1996 et
abrite près de 500 lots voués à la petite et moyenne industrie générant ainsi près de 35 000
emplois.
Les zones franches de Tanger sont constituées de la zone franche du Port de Tanger créée
en 1962 dans l’aire portuaire de Tanger, la zone franche aéroportuaire à proximité de
l’aéroport international de Tanger et la nouvelle zone réalisée à proximité de l’usine Renault
de Melloussa (Jouamaa) destinée à renforcer les zones franches existantes. Dénommée
Tanger automotive City cette zone est en majorité destinée à l’automobile et s’étend sur
une superficie de 500 ha.
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II.4.3 Le tourisme
• la zone de la baie
• la médina de Tanger
• la zone de Charf Laâquabe
• le littoral atlantique de la ville de Tanger (vers Cap Spartel)
• le littoral de Kouass Briech
• la médina et les plages d’Asillah
Chapitre : Présentation et données générales de la zone d’étude
II.4.4 L’artisanat
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L’activité artisanal dans la préfecture de Tanger Assilah, liée le plus souvent au tourisme est
concentrée dans l’agglomération de Tanger. Elle représente près de 3600 artisans préfigurant
l’ensemble des métiers (bijouterie, marqueterie, maroquinerie etc..). En parallèle il existe dans les
communes rurales de la préfecture un artisanat répondant aux besoins quotidiens des populations
locales. L’importance du secteur artisanal lié au secteur touristique reste fondamentale pour le
revenu d’une frange de la population concentrée dans Tanger et Assilah.
II.4.5 L’agriculture
Les superficies agricoles utiles pour les provinces Fahs-Anjra et préfecture Tanger Assilah restent
encore très faibles. Les superficies irriguées sont de l’ordre de 5 300 hectares et la superficie non
irriguée est de 61 000 ha. Concernant la province de Tanger, la superficie reboisée (en ha) est de
138 ha située dans sa totalité à la province Fahs Anjra.
II.4.6 L’élevage
La zone de Tanger présente les conditions adéquates pour l’élevage ovin et caprin, utilisant
principalement les parcours. Dans les zones irriguées, l’élevage ovin a connu une croissance
considérable suite à la grande production fourragère et aux chaumes des zones irriguées, ainsi qu’à
l’importation de races pures à vocation laitière et aux processus d’amélioration par hybridation des
races locales.
Tableau 8 : Effectif cheptel
Ce secteur représente une activité d’appoint non négligeable notamment grâce à sa contribution
dans la mobilisation d’une importante main d’œuvre principalement au niveau des communes
rurales côtières où l’agriculture n’est pas un secteur florissant. Toutefois, ce secteur demeure Chapitre : Présentation et données générales de la zone d’étude
artisanal et sous équipé.
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III.1 Introduction
La collecte et la mise à jour des différentes données de base constitue la première étape dans
l’étude du schéma directeur. Cette tâche a pour objectif de réunir toutes les données nécessaires à
la réalisation des différentes missions de l’étude.
Le présent chapitre n’est nullement destiné à reproduire intégralement toutes les sources de
données qui ont été consultées ou utilisées pour les besoins du schéma directeur. En plus il y a lieu
de noter que la collecte des données se fait de manière continue tout au long des missions et sous
missions du Schéma Directeur.
Ces données concernent :
Délimitation de l’aire de l’étude
Données urbanistiques et démographiques
Statistiques d’exploitation (techniques et commerciales)
Description du mode de fonctionnement du système d’alimentation en eau potable.
Installations de distribution concernées par l’étude et leurs caractéristiques
Cartographie des réseaux à modéliser, et plans de délimitation des secteurs de relève
L’aire d’étude est définie dans les termes de références. Le schéma directeur eau potable s’applique
à une zone déterminée par le périmètre délégué dans l’annexe 3 du contrat de concession. Cette
zone comprend 8 communes, dont : Tanger, Assilah, Gzénaya, Aquouass Briech, Had AI Gharbia
(Lkhaloua), Al Bahraoyine, Hjar Ennhal et Aouama.
Les données urbanistiques (SDAU et différents plans d’aménagement urbain) ainsi que les données
démographiques (différents recensements et différentes projections démographiques) ont été
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o Parc compteur ;
o Sectorisation actuelle (délimitation, macrocompteurs et vannes limites)
Des équipes de l’IC procèdent actuellement en collaboration avec les agents d’Amendis aux visites
et contrôle de ces ouvrages et équipements.
o Maintenance du réseau ;
o Evolution du parc compteur ;
o Exploitation des stations de pompage ;
o Tarifs ;
o Volumes d’eau achetés à l’ONEE Branche Eau ;
o Statistiques de consommation ;
o volumes mis en distribution dans le réseau par étage ;
o volumes facturés par type de consommateur et secteur de relève ;
o mesures permanentes débits pression ;
o paramètres de modulation de pression ;
o sectorisation et débits de nuit ;
pompage ;
III.2.1 Production
L’approvisionnement en eau potable de Tanger et Assilah est assuré à la fois par des ressources
souterraines et superficielles. Les installations de traitement, de refoulement et de transport des
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eaux traitées en tête du réseau sont gérées par l’ONEE-Branche Eau (Cf. plan du système
d’approvisionnement en eau de Tanger Assilah en annexe 1).
a) Ressources superficielles :
L’approvisionnement en eau potable de Tanger et Assilah est assuré à partir des eaux superficielles
des oueds El Hachef et M’harhar. Ces eaux sont régulées et traitées respectivement par :
Barrage 9 Avril
Le barrage 9 avril 1947, situé à Dar Chaoui avec une retenue de 300 millions de m3, et la station de
traitement El Hachef d’une capacité de production de 2 x 1.400 l/s.
Les eaux traitées au niveau de l’usine d’El Hachef sont refoulées ensuite vers le réservoir de mise
en charge "El Goulssa" de capacité 1.200 m3, puis gravitairement vers le complexe hydraulique de
Charf El Akab au Nord et le réservoir El Ouch au Sud au niveau de la ville d’Assilah.
Les adductions d’eau brute du barrage 9 avril à la station El Hachef disposent d’une capacité
maximale de 3600 l/s. Cette capacité est tributaire du niveau d’eau dans le barrage. Un nouveau
projet de surpression pour garantir cette capacité en cas de baisse de niveau de la retenue est lancé
par l’ONEE (mise en service prévue fin 2019).
Les adductions d’eau potable de la station de traitement au complexe Charf El Akab via
Le barrage Ibn Batouta situé à Sebt Zinat avec une retenue de 35 millions de m3, et la station de
traitement Bougdour d’une capacité de production de 950 l/s.
L’adduction d’eau brute entre le barrage et la station de traitement se fait par lâchers d’eau dans
l’Oued Mharhar. Un Appel d’Offre est en cours pour les travaux de canalisation de cette adduction
via une conduite d’eau brute DN1200 de capacité 1000 l/s.
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L’adductions d’eau potable de la station de traitement au complexe Charf El Akab se fait via 4
conduites d’une capacité totale de 950 l/s.
L’ONEE dispose aussi d’une adduction depuis la station de traitement vers Tanger Med de capacité
300 l/s et alimentant actuellement l’Usine Renault, Automative city, Charafate et les zones rurales
riveraines.
b) Ressources souterraines :
Les eaux souterraines alimentant la ville de Tanger sont pompées dans la nappe de Charf El Akab.
Elle est constituée d’un réservoir souterrain quasi-étanche d’un volume utile de l’ordre de 20 Mm3.
L’alimentation de cet aquifère s’effectue par des apports naturels estimés à 2 Mm3/an en moyenne
et des injections artificielles dans des fosses et failles aménagées à cet effet.
Il est à rappeler que le rôle de cette nappe était plus important avant la construction du barrage 9
avril 1947, quand la station de traitement El Hachef travaillait au fil de l’eau : Injection maximale du
surplus de production pendant la période pluvieuse, et exhaure du complément de production
pendant la période de forte consommation.
L’exploitation des eaux de la nappe est opérée par pompage sur des forages assurant un débit
d’exhaure pouvant atteindre 700 l/s au maximum. Elle est composée de deux nappes superposées,
sur une superficie de 20 km². Cette nappe renferme :
Les eaux produites et destinées à l’AEP de Tanger convergent vers le complexe hydraulique Charf
El Akab pour être acheminées vers les réservoirs de tête du réseau de distribution d’Amendis. Ce
complexe est situé à 15 km de Tanger.
Le complexe hydraulique de Charf El Akab est constitué de deux parties : l’ancien complexe et le
nouveau, dont chacun abrite un ensemble de stations de pompage et de réservoirs.
La capacité de production de l’ancien complexe (vers route de Rabat) est de 2 640 l/s (9 500 m3/h).
La capacité de production du nouveau complexe (vers Aouama et les Réservoirs Aouama/BMK) est
de 2600 l/s.
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Pour Tanger
Pour Assilah
L’adduction de la ville d’Assilah est assurée par le réservoir de Goulsa par le biais de deux conduites
DN400 qui aboutissent vers le réservoir El Ouch d’Aendis (2 200 m3 – 59 mNGM).
III.2.2 Distribution
Amendis assure la distribution de l’eau potable au sein du périmètre délégué par le biais d’un
ensemble d’infrastructures qui comprend principalement :
Le relief de l’agglomération tangéroise est très accidenté, avec des côtes qui varient de manière
On distingue :
Le système d’alimentation en eau potable de Tanger est organisé en plusieurs zones de distribution
qui peuvent être sommairement décrites comme suit :
Partie Sud alimentée par des piquages sur l’adduction ONEE- Branche Eau entre le
complexe Charf El Akab et les réservoirs de tête de Tanger. C’est le cas pour :
La zone industrielle de Gzenaya desservie gravitairement à partir du réservoir
5 000m3 – 73 mNGM.
La zone franche TFZ, desservie gravitairement à partir des réservoirs 2x5500 m3 –
46 mNGM.
Le pôle urbain Ibn Batouta desservie gravitairement à partir du réservoir 20 000 m3
– 79 mNGM.
La zone Gzenaya alimentée par pompage et le réservoir 200 m3 – 206mNGM
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Hjar Nhal est alimenté par pompage depuis un piquage sur l’adduction ONEE- Branche Eau
depuis le complexe de Charf El Akab
Assilah et Had Gharbia sont desservies par piquage sur les conduite 2xDN 400 ONEE-
Branche Eau qui longent l’ancienne route d’Assilah, à partir du réservoir Goulssa :
o Centre Had Gharbia: par le biais d’une station de pompage (carrefour Ouled
Antar) qui refoule vers le réservoir surélevé situé au centre (200 m3).
o Commune Aquass Briech : par le biais d’une extension à partir du piquage
Ouled Antar, et qui continue le long de la RN 1 pour desservir les nouveaux
complexes balnéaires.
o Assilah : le relief régulier est situé entre les côtes 60-65 m NGM et 0 m NGM
pour les plages. L’arrivée ONEE aboutit directement dans le réservoir El Ouch
(2 200 m3 - 59 m NGM) qui surplombe la ville d’Assilah.
L’alimentation se fait gravitairement à partir de ce réservoir et également à
partir du réservoir Lahlou (600 m3) pour le centre-ville et la médina. La partie
sud est alimentée par le réservoir Assilah Sud (1 500m3 – 83 mNGM) et la zone
située le long de la RN 1 (au pied du réservoir El Ouch) est desservie par
surpression directe dans le réseau.
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III.2.3 Réservoirs
37 réservoirs de distribution et bâche d’aspiration sont actuellement en service, totalisant un
volume global de l’ordre de 187 363 m3 :
Le compte rendu de visite de ces réservoirs fera l’objet de la mission 2. Ils seront également intégrés
dans le modèle du réseau, et leur comportement hydraulique (fluctuation des hauteurs d’eau) fera
également l’objet de mesures pendant la campagne.
La chloration par l’eau de Javel se fait par 4 stations de javellisation fonctionnant par pompe
doseuse au niveau des réservoirs Had Gharbia, M’nar, ZI Gzenaya et Briech.
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Les caractéristiques principales des stations de chloration sont récapitulées dans le tableau de
l’annexe 6.
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Total général 738 196,2 8 311,4 28 398,9 78 333,5 46 959,5 132 481,4 1 173 388,4 2 206 069,3
Dans le cadre de mission 2, le travail de collecte de données se poursuit actuellement pour la mise
Ces appareils ont font l’objet actuellement d’une vérification systématique de leur état mécanique
et de leur fonctionnement. Leur localisation ainsi que les réseaux stabilisés concernés ont été bien
identifiés.
Les caractéristiques techniques collectées relatives à ces équipements sont données en annexe 7.
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Ils sont gérés par le service d’exploitation eau qui possède ainsi tout l’historique de ces compteurs.
L’analyse de la fiabilité globale de ce parc de compteurs sera faite dans le cadre de l’audit du
macrocomptage (mission 2).
L’analyse de la fiabilité globale de ce parc de compteurs sera faite dans le cadre de l’audit du
microcomptage (mission 2).
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Ainsi et sur la base de ce patrimoine et du patrimoine actuel, les travaux réalisés depuis le SDEP de
2002 sont :
Le Schéma Directeur d’Eau Potable réalisé en 2002 par SEURECA a permis d’estimer l’évolution du
développement urbain et des besoins en eau, et sur cette base, de préconiser les travaux de
renforcement et d’extension à réaliser sur le réseau de distribution.
a) Demande en eau du SDEP 2002
L’évaluation de la demande en eau a permis de dégager deux enseignements majeurs :
La desserte était surestimée dans les études antérieures et donc dans le contrat de gestion
déléguée. En effet, les enquêtes réalisées ont permis d’établir que le taux de desserte en 2002
était d’environ 64% alors que le contrat de concession prévoyait 84% au démarrage de la
concession. Il en résulte que la population à brancher au réseau était plus importante que
prévu.
La demande future en eau potable répondant à une population plus nombreuse que prévue
dans le contrat de concession et l’obligation de brancher la totalité des ménages ont été plus
importants.
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En plus de cette évolution considérée comme « moyenne », trois autres variantes ont été calculées :
Haute, Basse et Très basse.
Ces données sont confrontées aux résultats de la présente étude dans le chapitre Demande en eau.
Ces informations ont été transmises à l’ONEE Branche Eau pour dégager et mobiliser des
ressources complémentaires pour la satisfaction des besoins jusqu’à l’horizon 2027.
Depuis cette date, l’ONEE a réalisé plusieurs ouvrages (renforcement des adductions et
dédoublement de la station d’El Hachef) portant la capacité de production actuelle à 4,75 m3/s.
Le tableau ci-dessous récapitule les débits équipés au niveau des ressources en eau alimentant
actuellement en eau potable la zone de Tanger.
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Tanger
l’étage bas de Tanger (représentant près de 60% des volumes mis en distribution) devait être divisé
en trois étages :
Un étage Très Bas (altitudes 25 à 0 m NGM) piloté par un nouveau réservoir projeté à Tanja
Balia (40 000 m3 – 59 mNGM) au sommet de la colline de Tanja Balia.
Un étage Bas (altitudes 45 à 25 m NGM) piloté par les réservoirs de tête et dont l’axe majeur
de transport Béni Makada-Dar Tounsi-Etage Très Bas serait renforcé.
Les réservoirs de tête de cet étage (Beni Makada et Branes) continueraient à recevoir une
grande partie de l’eau fournie à l’agglomération de Tanger par l’ONEE Branche Eau
moyennant le renforcement de la capacité de stockage de Branes (+ 20 000 m3 à l’horizon
2 027).
Les adductions à la sortie de ces réservoirs transiteraient les débits nécessaires vers les
zones de distribution : leur renouvellement s’accompagnerait des renforcements de
capacité de transit nécessaires.
Le fonctionnement du réservoir de Val Fleury serait modifié. Il serait utilisé comme un
réservoir de régulation et abandonnerait son rôle de simple cheminée d’équilibre
permettant d’assurer une pression minimale en extrémité de l’étage bas. Des
aménagements ont été prévus au réservoir de Val Fleury afin que tous les débits destinés à
la station de pompage Boubana transitent à travers sa cuve.
Un étage haut (altitudes 75 à 45 m NGM) piloté par les réservoirs projetés de l’étage haut
et alimentés par pompage à partir des réservoirs de tête (Mesnana 110 à partir de Branes et
Partie Ouest
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Des renforcements de réseau ont été également programmés pour assurer une desserte
convenable du Plateau Mershan dont l’alimentation souffrait de sous-dimensionnement des
réseaux de desserte.
Partie Est
Cette zone connaissait une forte progression de sa consommation en eau. Cette augmentation
trouvait sa justification dans l’extension du réseau et la mise en service du réservoir et de la station
de pompage de Feddane Chappo ainsi que dans la construction de nombreuses villas sur la
commune de Bahraouine qui domine la baie de Tanger.
Les infrastructures du système d’eau potable de ces zones devaient être renforcées (capacités de
l’ensemble des réservoirs, toutes les stations de pompage et les conduites de transport).
Assilah
La partie surpressée du réseau d’Assilah devait être étendue et desservie par un nouveau réservoir
projeté sur le point haut de l’extension urbaine au sud.
Le réservoir prévu à la côte 83 m NGM qui desservirait les extensions urbaines au sud d’Assilah
devait être alimenté par l’adduction ONEE Branche Eau moyennant une station de pompage qui
permettrait d’atteindre la côte 83 m NGM en extrémité d’adduction.
Une station de pompage prévue attenante au réservoir sud prévu desservirait les zones
d’urbanisation prévues où l’altitude dépasse 50 m NGM.
En amont d’Assilah, le réseau de la commune de Briech devait être divisé en un étage haut qui
continuerait à être alimenté directement par l’adduction ONEE Branche Eau et un étage bas suite à
la mise en place d’un stabilisateur de pression sur la conduite d’alimentation aux alentours de la
cote 40 m NGM. A terme cet étage devait être doté d’un futur réservoir à la cote 47 m NGM.
Les schémas de l’annexe 10 présentent les principaux ouvrages préconisés par le SDEP 2002.
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A noter qu’Amendis a réalisé depuis cette date des études sectorielles pour actualiser le programme des
travaux et l’adapter sur certaines zones qui ont connu un devellopement important. Ces études ont permi
de réaliser ou de programmer de nouveaux ouvrages (réservoirs, pompages et réseaux) qui ont enrichis le
patrimoine d’eau potable d’Amendis au-delà des préconisations du SDEP 2002.
Le réservoir de Tanja Balia n’a pas pu être réalisé à ce jour pour des raisons de disponibilité du
foncier (terrain occupé actuellement par un terrain de sport de proximité). Les débits injectés
depuis l’étage Bas vers l’étage Très Bas continuent à transiter en grande majorité par le réseau
modulé issu du réservoir de Bni Makada. La station de pompage de Tanja Balia continue à desservir
la colline de Tanja Balia.
La zone est actuellement renforcée par le réservoir d’Aouama Gharbia (27 000 m3–85 mNGM)
réalisé en 2016 moyennant une liaison avec l’étage très bas.
Le transfert entre le réservoir de tête Branes et réservoir Val Fleurin est assuré par deux conduites
DN 500 qui présentent plusieurs anomalies :
La première de Bonna se trouve en pleine chaussée et à des profondeurs très faibles (juqu’à
Le SDEP de 2002 a préconisé de les substituer par une nouvelle conduite DN700 sur environ 4,7 km.
Ces travaux n’ayant pas pu être réalisés sont toujours d’actualité surtout que la zone résidentielle
desservie et son mode d’alimentation en plusieurs étages rend l’exploitation de ce système très
vulnérable.
Cette zone est équipée d’un ancien réservoir surélevé (Donabo - 367 m3) desservi par une conduite
de refoulement DN200 depuis le réservoir Sidi Amar et qui se trouve actuellement sous des socles
en béton de l’éclairage public.
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Le SDEP de 2002 avait prévu de renforcer la capacité du réservoir de Sidi Amar (+15 000 m3) et de
poser :
Une nouvelle conduite de refoulement en DN400 entre les réservoirs Place Cadi et Sidi Amar.
Une nouvelle conduite de refoulement en DN300 entre les réservoirs Sidi Amar et Donabo.
Ces travaux programmés n’ont pas pu être réalisés à ce jour à la fois pour des contraintes de voirie
et de foncier disponible. L’étude sectorielle de Jbal El Kebir de 2008 a prévu une extension de 1000
m3 du Réservoir Donabo qui n’a pu être réalisée à ce jour pour des problèmes fonciers.
Vu l’extension importante de la zone desservie, incluant le projet Star Hill et le douar Médiouna, le
problème reste toujours posé et l’alimentation du réseau devra être revue en fonction de
l’implantation d’une nouvelle réserve à réaliser.
Dans le SDEP 2002 un renforcement important des ouvrages du système Est a été préconisé pour
faire face au développement urbain et touristique attendu dans cette zone. Ces travaux ont été
complétés par les préconisations de l’étude sectorielle de la zone M’nar et concernent
principalement le renforcement des capacités actuelles de stockage de Mnar, Nouinouich1 et 2 et
Feddan Chappo.
La réalisation des ouvrages préconisés a été partielle (extension des réserves de Malabata, M’nar,
Nouinouich2 et Sania) et le reste a été retardé dans sa planification pour des problèmes fonciers.
L’exploitant présage une insuffisance à court terme de ce système dont le maillon faible est au
niveau du réservoir Nouinouich1. Les axes d’améliorations attendus à court terme par l’exploitant
sont :
La desserte de toute la zone dont les cotes sont inférieures à 45 m NGM est faite à partir du
réservoir existant de Gzenaya 1.
La desserte de la zone dont les cotes sont comprises entre 45 et 80 m NGM est faite à partir
d’un nouveau réservoir à la cote (3000 m3 - 100 mNGM).
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Pour la zone non dominée par le réservoir projeté, la desserte sera faite par installation d’un
sur-presseur à vitesse variable au niveau de celui-ci.
L’extension du réservoir Gzenaya ZI (2x4000 m3)
Le renforcement des réseaux et les extensions pour les zones en cours de développement
Pour les ouvrages principaux, les travaux sont planifiés par Amendis pour l’horizon 2018-2026.
Prolongement de la conduite DN 600 qui prend origine du réservoir Branes pour l’alimentation
d’une grande partie de cette zone.
Un réservoir semi-enterré dénommé Khandak Gour 105 projeté à la cote 105 m NGM et affecté
à la desserte de la zone Cap Spartel.
A partir du réservoir projeté Khandak Gour 105, une reprise dessert un second réservoir calé à
la cote 205 m NGM. Ce réservoir est prévu pour alimenter la partie de Jbel El Kébir limitrophe
du côté Nord à la zone naturelle de protection.
la desserte d’une partie de la zone Sud-Est par surpression à partir du réservoir de Mesnana
haut à la cote 142 mNGM.
La desserte du reste de la partie Sud-Est gravitairement à partir de Mesnana 142.
la partie haute qui englobe le projet Star Hills, le douar Mediouna et toute la frange Nord de
l’aire de l’étude (zone résidentielle et touristique), sera desservie à partir du réservoir DONABO.
Ce schéma de desserte a été réalisé dans son ensemble par Amendis hormis l’extension du réservoir
Le schéma de desserte retenu consiste à desservir en cascade les réservoirs suivants à partir de la
station Riad Malabata :
- Le réservoir Nouinouich 1 avec une extension de la réserve existante (+2 500 m3)
- Le réservoir projeté Omerta et implanté à la cote 210 NGM entre Nouinouich 1 et Nouinouich
2 (1 500 m3),
- Le réservoir Nouinouich 2 avec une extension de la réserve existante (+1 000 m3)
- Le réservoir de Feddan Chapo alimenté par surpression à partir du réseau avec une
extension de la réserve existante (+500 m3)
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- A partir de la station Riad, il a été préconisé de refouler vers un réservoir projeté à la cote
100 NGM au bord de la route qui mène vers Ksar Sghir (réservoir Cap Tinjis 2x 4000 m3).
- A partir de ce réservoir, une reprise est prévue pour la desserte du réservoir de M’nar.
- Le réservoir dénommé Royal Résort projeté au Nord du centre de M’nar à la cote 240 (2500
m3) sera alimenté par refoulement à partir du réservoir de M’nar.
Le réservoir Cap Tingis a été réalisé (tranche de 3500 m3), les autres réservoirs et extensions sont
prévues par Amendis à court terme (Réservoir Omerta, extension Nouinouich 1, Sania et Mnar) et
à moyen terme pour le reste.
- La desserte de la zone du littoral sera assurée par le réservoir projeté Ibn Battouta – 1ere
tranche 20 000 m3 + 2de tranche 35 000 m3). Plusieurs ouvrages sont prévus pour alimenter
un nouveau réservoir de capacité 30 000 m3 à une cote radier 85 NGM pour la desserte de
la zone et le secours de la ZI route de Tétouan.
Mission I : Collecte des données, Analyse urbaine, Etude de la demande, Critères de conception et étude de prix
Sous-Mission I-2 : Collecte et analyse des données, étude de la demande, critères de conception et étude des prix 43
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un deuxième stockage d’une capacité de 2 000 m3 à une cote radier de 120 NGM
un réseau d’adduction de 4,7 km et l’extension du réseau de distribution sur 20 km en
plusieurs tranches en fonction du développement de cette zone.
Le nouveau réservoir de Aouama Gharbia 85 (27 000 m3) est actuellement en service et le maillage
avec la route de Tétouan est en cours. Le réservoir Aouama 120 (2 000 m3) est prévu à court terme
(procédure d’acquisition en cours).
la desserte de la partie haute du réservoir Lahlou à partir du réservoir El Ouch avec son
extension (+ 1000 m3)
la desserte du reste de la zone (partie au Sud du réservoir Lahlou) à partir du réservoir Assilah
Sud
le renforcement du réseau et son extension pour les parties en cours de développement
Il a été préconisé de renforcer la réserve au niveau du site du réservoir El Ouch qui est le point de
livraison ONEE et offre une sécurité de desserte de la ville d’Assilah, notamment en cas de panne
ou casse sur l’adduction ONEE
Mis à part les travaux de renforcement préconisés, l’extension du réservoir El Ouch est prévue par
Amendis en deux phases entre 2019 et 2026. Le réservoir Drhalienne a été réalisé en 2015 pour
l’alimentation d’Assilah Nord (500 m3 réalisés et le terrain permet une extension de + 1500 m3).
La zone A sur la rive droite de l’oued Mghora comportant le quartier Ain Mechlaoua et la
zone industrielle au nord du quartier Ikhlas. Cette zone sera alimentée à la fois par
l’extension du réservoir Ikhlass existant (+2 000 m3 – 72 mNGM) et par un nouveau
réservoir projeté sur la rive droite de l’oued (réservoir A - 500 m3 – 72 mNGM). Les deux
réservoirs seront liés par un pompage et la partie haute de cette zone sera alimenté par une
surpression à vitesse variable.
La zone B sur la rive droite de l’oued Mghora (Lakharb) sera alimentée par un réservoir
projeté (réservoir B - 2 000 m3 – 125 mNGM) et son étage haut alimenté par surpression.
La zone C sur la rive gauche de l’oued (Bni Ouassine) dont la partie basse sera alimentée à
partir du réservoir B, l’étage moyen de la zone sera alimenté par un nouveau réservoir
projeté (réservoir C - 1 000 m3 – 190 mNGM) et la partie haute alimentée par surpression à
partir du réservoir C.
Mission I : Collecte des données, Analyse urbaine, Etude de la demande, Critères de conception et étude de prix
Sous-Mission I-2 : Collecte et analyse des données, étude de la demande, critères de conception et étude des prix 44
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L’alimentation du secteur route de Tétouan sera assurée à partir d’un piquage sur la conduite DN
600 à partir duquel des refoulements et de nouvelles stations de pompage permettront la desserte
des réservoirs projetés.
L’extension du réservoir Ikhlas et les nouveaux ouvrages projetés sont programmés par Amendis
en deux phases entre 2018 et 2023. Le réseau d’adduction est réalisé, les stations de pompage vers
B et C sont en cours de travaux, et les terrains sont en cours d’acquisition pour les réservoirs
projetés.
Mission I : Collecte des données, Analyse urbaine, Etude de la demande, Critères de conception et étude de prix
Sous-Mission I-2 : Collecte et analyse des données, étude de la demande, critères de conception et étude des prix 45
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Le type de logement occupé par les ménages à la date de référence du RGPH 2014 se présente
Typologie d'habitat
Population
Villa Appartement Maison marocaine habitat sommaire Logement de type rural
Assilah 31147 4,8 4,9 70,6 18,5 0,6
Bni Makada 386191 1,7 10,1 87,0 0,5 0,0
Charf-
Mghogha 201122 3,9 7,3 86,9 0,8 0,2
Charf-Souani 117557 3,3 17,4 78,5 0,2 0,1
Tanger-
Médina 243082 5,4 35,6 57,2 1,5 0,3
Gueznaia 23601 4,2 4,2 84,7 5,6 1,3
Aquouass
Briech 4993 1,9 0,0 52,3 1,9 42,8
Had Gharbia 12274 0,6 0,0 29,0 0,2 69,5
Laaouama 8013 2,6 0,0 78,5 3,0 14,2
Hjar Nhal 9792 1,9 0,0 81,9 0,9 14,7
Bahraouine 8465 1,5 0,0 72,1 0,6 25,1
Mission I : Collecte des données, Analyse urbaine, Etude de la demande, Critères de conception et étude de prix
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Le type de logement dominant dans cette zone est la Maison Marocaine (logement mixte-
économique) avec une proportion de 74,8%. Il est suivi par les Appartements (16,5%), les Villas (3,3%)
et enfin les autres type d’habitat rural ou dispersé.
La région de la zone d’étude est considérée comme l’une des régions les plus peuplées du Maroc
avec une densité forte (221,5 habitants/km².)
Tableau 14: Densité démographique - Milieu urbain (Source : RGPH 2014)
DENSITE
POPULATION
COMMUNES SUPERFICIE/ Ha MOYENNE
(RGPH 2014)
(hab/Ha)
Assilah 3 313 31 147 9,40
Beni Makada 3 060 386 191 126,21
Charf Mghogha 5 225 201 122 38,49
Charf Souani 500 117 557 235,11
Tanger Medina 7 640 243 082 31,82
Gzenaya 6 800 23 601 3,47
TOTAL 26 538 1 002 700 37,78
DENSITE
POPULATION
COMMUNES SUPERFICIE/ Ha MOYENNE
(RGPH 2014)
(hab/Ha)
Qouass Briech 6 100 4 993 0,82
Had El Gharbia
La baisse du nombre moyen de personnes, par ménage, dans le temps, est un phénomène quasi
universel, qui découle de facteurs sociaux et des changements de mode de vie des populations.
C’est ainsi qu’au niveau du Maroc urbain, dans son ensemble, la taille moyenne des ménages est
passée de 5,3 en 1994, à 4,2 personnes, 20 ans plus tard, en 2014. Dans la même période, au niveau
de la zone d’étude (qui est essentiellement urbaine), la variation à la baisse de la taille moyenne du
ménage se faisait pratiquement selon le même rythme et dans des proportions similaires, avec une
taille moyenne du ménage passant de 5,18 en 1994, à 3,98 en 2014.
Mission I : Collecte des données, Analyse urbaine, Etude de la demande, Critères de conception et étude de prix
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La zone d’étude est couverte par une multitude de documents d’urbanisme avec des stades
d’homologation plus ou moins avancés.
Pour appréhender l’évolution de l’urbanisation de la ville de Tanger il est nécessaire de relever les
différents points négatifs qui caractérisaient l’espace urbain recensés dans le SDAU de 1998 :
La croissance urbaine incontrôlée et incohérente à travers la périphérie de la ville.
L’occupation de zones dont l’agriculture et le paysage ont une grande valeur et ayant des
contraintes naturelles (pentes supérieures à 15%), toujours au niveau des zones périphériques.
Sur la base de ce diagnostic, le SDAU avait préconisé l’ouverture à l’urbanisation des aires nouvelles
dans le but d’absorber la croissance démographique projetée et d’établir un équilibre fonctionnel
dans l’urbanisation future de l’agglomération :
Extension de la plaine de M’ghogha
Extension Sud-Ouest. Route de l’aviation-Boukhalef.
Renforcement de l’anneau Sud de l’agglomération.
Nouveau centre à Gzenaya
Nouveaux développements dans la commune d’El Bahraouine à Nouinouich et de
Aouama
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Répartition fonctionnelle de l’utilisation du sol : usage résidentiel, usage
touristique, usage industriel, réserves pour équipements, etc…
Sauvegarde des aires non constructibles : naturelles, inondables, boisements
Front de mer en tant qu’élément urbain identificateur de la ville
Transfert de la gare ferroviaire à l’Est.
Amélioration du niveau de couverture en équipements sociaux
Mise en œuvre des schémas Directeurs d’eau potable et d‘assainissement liquide
Déplacement de la décharge publique
Maitrise des érosions des sites
Limitation et restriction des usages des sites naturels
Cette vision du SDAU a certes été respectée dans ces grandes lignes, mais avec l’arrivée de grands
projets structurants, au niveau de la Région et de la préfecture de Tanger Assilah, l’urbanisation de
la ville de Tanger, sa périphérie et par extension l’aire concernée par la présente étude, a été
affectée par des changements d’orientation considérables. Un nouveau SDAU est en cours.
Plusieurs grands projets verront le jour au niveau des communes et arrondissements de la zone
d’étude :
ZONE 1
Représentant le cadre bâti de la Médina dominé par l’habitat traditionnel avec une occupation du
sol qui a atteint sa saturation.
ZONE 2
Regroupant l’arrondissement de Souani et Tanger-médina, le type d’habitat est majoritairement
résidentiel (Mixte économique, immeubles) qui est appelé à se densifier verticalement avec un
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horizon de saturation de l’occupation du sol des secteurs de relève prévu à court terme pour
l’arrondissement de Souani et à moyen et long termes pour le reste.
Il est à noter qu’au sein de l’arrondissement de Tanger-médina, la partie ouest (Cap-Spartel)
constitue une zone d’extension horizontale à caractère particulier par rapport à la zone. La
saturation de cette partie est prévue à long terme.
ZONE 3
Regroupant les terrains nouvellement ouverts à l’urbanisation des Arrondissement de Mghogha et
Bni Makada, avec un horizon de saturation des secteurs de relève à long terme.
ZONE 4
Regroupant les terrains affectés aux zones d’intérêt industriel dont l’horizon de saturation des
secteurs de relève est prévu majoritairement à long terme: Gzenaya et Aouama.
ZONE 5
Constituée de la ville d’Assilah à vocation touristique et culturelle, du littoral de Aquouass Briech à
intérêt touristique avec un horizon de saturation situé généralement à long terme.
ZONE 6
Constituée par les commune rurales à vocation agricole, avec un horizon de saturation situé à long
terme ; Il s’agit des communes rurales de Had Al Gharbia, Hjar Nhal et Bahraouine.
Les données du RGPH 2014 nationales, régionales et de la zone d’étude se présentent comme suit :
RGPH 2014
Désignation Nombre de Observations
Population (hab)
ménage
Accroissement par rapport à 2004 (hab) :
3.956.534
Taux d’accroissement global 2004-2014 : 13,2%
Maroc 33 848 242 7 313 806 Taux d’accroissement annuel moyen (période
intercensitaire 2004-2014) : 1,25%
Taux d’accroissement annuel moyen (période
intercensitaire 1994-2004) : 1,38%
10,51% de la population totale du pays
Région Tanger- cinquième des régions
3 556 729 799 124
Tétouan-Al Hoceima Taux d’accroissement annuel moyen (période
intercensitaire 2004-2014) : 1,49%
Taux d’accroissement annuel moyen (période
Préfecture de intercensitaire 2004-2014) : 3,13%
1 065 601 266 738
Tanger-Assilah
30% de la population de la région
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Les données démographiques de la zone d’étude selon les 3 derniers recensements 1994, 2004 et
2014 se présentent comme suit :
Tableau 18: Population et taux d’accroissement issus des résultats des RGPH (Source : RGPH 1994, 2004 et 2014)
Recensement TAAM
Commune
1994 2004 2014 1994/2004 2004/2014
Population Urbaine
Assilah (M) 24588 28217 31147 1,39% 0,99%
Bni Makada (Ar) 144154 238382 386191 5,16% 4,94%
Charf-Mghogha (Ar) 108577 141987 201122 2,72% 3,54%
Charf-Souani (Ar) 105882 115839 117557 0,90% 0,15%
Tanger-Médina (Ar) 138534 173477 243082 2,27% 3,43%
Gueznaia 3187 23601 22,17%
Total Urbain 521735 701089 1002700 3,00% 3,64%
Population rurale
Aquouass Briech 4294 4132 4993 -0,38% 1,91%
Had AI Gharbia (Lkhaloua) 14810 12946 12274 -1,34% -0,53%
Al Bahraoyine 7258 10501 8465 3,76% -2,13%
Hjar Ennhal 18744 15512 9792 -1,87% -4,50%
Laaouama 10286 20541 8013 7,16% -8,98%
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Hypothèse ‘’haute’’ : tendances observées avec une légère réduction sauf pour les
communes Aouama et Hjar Ennhal où des taux relativement élevés ont été adoptés (rythme
élevé à moyen).
Hypothèse ‘’basse’’ : tendances observées avec une réduction importante (rythme faible à
moyen).
Hypothèse ‘’moyenne’’ : tendances observées avec une réduction moyenne (rythme
moyen)
Traitement du projet de la ville Mohammed VI « Tanger Tech » comme entité à part. Les
données présentées au moment du lancement de ce projet ont été adoptées
Le tableau suivant présente les hypothèses et le résultat de de la projection de la population.
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Figure 5: Confrontation des populations projetées avec les études existantes Chapitre : Rappel des résultats de la sous mission I.1 (Urbanisme et démographie)
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Hypothèse Retenue
Commune 1994 RGPH 2004 RGPH 2014 RGPH Population (hab)
Les plans de l’aire d’étude comportant les secteurs de relève avec leur délimitation ont été
superposés avec les plans des secteurs de contrôles. Cette superposition a permis la répartition
géographique des secteurs de contrôle dans les secteurs de relève. Ainsi la population et le nombre
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de ménage recensés en 2014 sont répartis entre les différents secteurs de relève. La population
2017 de chaque secteur de relève est estimée à partir de l’analyse urbaine et de la population 2014
avec les taux d’accroissement démographique adoptés pour les différentes communes.
L’évolution de l’occupation du sol aux différents horizons de l’étude est donnée dans le rapport de
la sous-mission I-1.
Pour la projection des ménages, les taux de baisse du nombre de personnes par ménage
« décohabitation » du SDAU de 2017 ont été globalement retenus. Cette baisse est répartie
globalement de façon homogène sur tous les secteurs.
Pour les zones saturées, le nombre de logements est en théorie stable, nous avons retenu une
faible progression du nombre de ménages qui a pour effet une légère baisse des populations de
ces secteurs saturés. Les taux des zones rurales suivent les mêmes tendances que les secteurs
urbains avec un décalage dans le temps.
Il résulte de cette approche que le nombre de ménages pourrait passer de 262 909 en 2014 à 616
000 en 2040. Ceci représente 353 091 ménages supplémentaires à accueillir dans la zone d’étude à
l’horizon 2040. La poursuite des tendances récentes conduirait ainsi à doubler le nombre de
ménages à accueillir. Ces résultats s’inscrivent dans les projections du SDAU 2017.
Mission I : Collecte des données, Analyse urbaine, Etude de la demande, Critères de conception et étude de prix
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V.1 Introduction
Le présent chapitre a pour objet l’estimation de la demande en eau à court, moyen et long termes.
Pour la définition des paramètres et des hypothèses de base servant à l’établissement des
prévisions des besoins en eau potable à court, moyen et long termes, des ratios dégagés à partir
des statistiques seront reconduits avec des ajustements jugés nécessaires. Trois hypothèses seront
établies haute, basse et moyenne.
Il sera procédé à la détermination de la demande en eau globale de l’aire d’étude pour les différents
horizons. Cette demande sera utilisée pour établir le bilan besoins ressources.
Chapitre : Besoins en eau
Ensuite cette demande sera déclinée pour les 2 systèmes actuels de l’approvisionnement en eau
potable de l’aire d’étude à savoir :
Marché n° 20/17/TA
Lors de la sous mission I.1 relative à l’analyse urbaine et démographique, la population a été répartie
par secteur de relève. En plus des zones homogènes ont été définies. Une approche sera faite pour
répartir et estimer les besoins en eau pour ces secteurs de relève et sera requise pour :
De même, une analyse de sensibilité des besoins en eau potable, qui aura pour objectif de simuler
l’impact de certains paramètres influents sur l’évolution des besoins en eau potable, sera effectuée.
Parmi les paramètres influents de base, qui seront examinés, on citera en particulier :
Evolution de la population
Les dotations en eau potable
V.2 Définitions
AMENDIS dispose de 2 grands moyens pour distribuer l’eau à ses clients : des branchements
individuels pour la majorité du périmètre de gestion, et des bornes fontaines pour quelques zones
dont la desserte par le réseau est en cours ou programmée, les deux sont approvisionnés par la
même eau.
Taux de couverture : Il permet d’évaluer si l’infrastructure d’approvisionnement en eau potable est
généralisée et tout citoyen peut être desservi.
Parfois le réseau de distribution d’eau n’est pas généralisé à cause des contraintes topographiques
et/ou des contraintes budgétaires et/ou des contraintes liées à la limitation des ressources en eau.
Taux de desserte : Le taux de desserte selon le contrat de gestion déléguée est calculé selon la
formule suivante :
Td = (nombre de clients particuliers x nombre de personnes par ménage)/population totale
Le ratio appelé personnes/ménage ou ratio personnes/foyer est le ratio officiel publié par la
Direction des Statistiques relevant du HCP.
Chapitre : Besoins en eau
Ce taux prend en compte les ménages abonnés au service et correspond à la "desserte par
branchement individuel", par opposition à tout autre mode de desserte y compris les bornes
fontaines.
En fait, on peut proposer au minimum 2 définitions du taux de desserte :
- La desserte par branchement individuel
Mission I : Collecte des données, Analyse urbaine, Etude de la demande, Critères de conception et étude de prix
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- La desserte totale (y compris les bornes fontaines) qui cerne l’ensemble du champ
d’intervention d’AMENDIS, et qui pourrait s’appliquer plutôt aux zones rurales.
La tarification appliquée par AMENDIS Tanger distingue les principales catégories suivantes :
Il s’agit, en principe, des abonnés domestiques raccordés au réseau de distribution d’eau potable
de la zone d’étude, mais qui intègrent aussi une catégorie intermédiaire entre les usagers
domestiques et industriels, qui ne se distinguent pas des abonnés domestiques, c’est à dire les
cafés, stations de service, bureaux, boutiques, …. Il s’agit généralement des activités
professionnelles où l’usage de l’eau ne fait pas partie du procédé de fabrication.
La prise en compte de ces activités, au niveau de la consommation domestique n’a pas d’impact
Chapitre : Besoins en eau
Les données de cette catégorie ont servi de base pour le calcul des ratios (taux de branchement et
dotations) des abonnés domestiques branchés.
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Les industriels :
Cette catégorie regroupe les consommateurs industriels pour lesquels l’eau entre dans le processus
de fabrication. Les données de ces catégories serviront pour le calcul des dotations des abonnés
industriels.
Les hôtels :
Cette catégorie regroupe les établissements hôteliers. Les données de ces catégories serviront
pour le calcul des dotations des abonnés Hôtels.
Les abonnés administratifs :
Cette catégorie englobe toutes les administrations, services publiques et les établissements
scolaires.
L’affectation de la consommation dans cette catégorie dépend en fait, du statut de l’abonné et non
de l’usage de l’eau. Ainsi, la catégorie des administrations recouvre de nombreux usages qui ne
sont pas tous liés à des activités administratives. Il conviendra donc de souligner que les dotations
unitaires qui seraient extraites de la consommation administrative comprendront une composante
non administrative, mais qui leur est liée.
Les abonnés administratifs préférentiels :
Cette catégorie englobe les fontaines publiques, les Skayati et les bornes de puisage. Cette
catégorie concerne en partie la population non branchée (bornes fontaines et Skayati).
Les évolutions des volumes d’eau distribués et consommées, au niveau de la zone d’action
d’Amendis Tanger, sont récapitulées dans les tableaux suivants, et illustrées par les graphiques, ci-
après.
Chapitre : Besoins en eau
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50 000 000
40 000 000
30 000 000
20 000 000
10 000 000
0
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Figure 6: Evolution des volumes consommés
Pendant les dix dernières années, le volume consommé a enregistré un accroissement continu avec
un taux moyen annuel de l’ordre de 4%. Les plus fortes augmentations de 8,2% et 6,2% ont été
Chapitre : Besoins en eau
enregistrée respectivement entre 2008 et 2009 et entre 2013 et 2014. Les efforts d’Amendis Tanger
en termes de généralisation de l’accès à l’eau potable expliquent ces évolutions remarquables.
Le volume consommé réparti entre les deux systèmes de distribution Tanger et Assilah se présente
comme suit :
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Sous-Mission I-2 : Collecte et analyse des données, étude de la demande, critères de conception et étude des prix 61
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Tableau 23: Evolution des volumes consommés par système en m3 (Tanger et Assilah)
60 000 000
50 000 000
40 000 000
30 000 000
20 000 000
10 000 000
-
2 012 2 013 2 014 2 015 2 016 2 017
Système Assilah
1 600 000
1 400 000
1 200 000
1 000 000
800 000
600 000
400 000
200 000
Chapitre : Besoins en eau
-
2 011 2 012 2 013 2 014 2 015 2 016 2 017
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Particuliers (dont
Année personnel Administratif (dont
Amendis) locaux Amendis) Préferentiel Industriel Hôtels Total
2 008 82% 6% 6% 5% 1% 100%
2 009 80% 7% 6% 6% 1% 100%
2 010 81% 6% 6% 6% 1% 100%
2 011 82% 6% 6% 5% 1% 100%
2 012 81% 5% 7% 5% 1% 100%
2 013 82% 5% 8% 5% 1% 100%
2 014 82% 5% 8% 5% 1% 100%
2 015 82% 5% 8% 4% 1% 100%
2 016 83% 5% 8% 4% 1% 100%
2 017 83% 4% 8% 4% 1% 100%
La production d’eau potable est assurée totalement par l’ONEE Branche Eau. Les volumes d’eau
Chapitre : Besoins en eau
achetés par Amendis auprès de l’ONEE Branche Eau correspondent à peu près aux volumes
distribués. Les volumes distribués évoluent quasiment dans les mêmes proportions que les
volumes consommés.
Mission I : Collecte des données, Analyse urbaine, Etude de la demande, Critères de conception et étude de prix
Sous-Mission I-2 : Collecte et analyse des données, étude de la demande, critères de conception et étude des prix 64
Actualisation du Schéma Directeur d’Eau Potable du périmètre de la gestion déléguée de Tanger
Groupement
Marché n° 20/17/TA
Système Système
Année Global Evolution
Tanger Assilah
2005 39 281 190 1 594 311 40 875 501
2006 40 416 386 1 584 938 42 001 324 2,8%
2007 40 765 379 1 512 879 42 278 258 0,7%
2008 41 599 259 1 563 812 43 163 071 2,1%
2009 44 605 851 1 579 120 46 184 971 7,0%
2010 46 796 880 1 557 293 48 354 173 4,7%
2011 49 731 737 1 637 307 51 369 044 6,2%
2012 50 376 140 1 769 450 52 145 590 1,5%
2013 52 885 597 1 840 456 54 726 053 4,9%
2014 56 203 025 1 966 276 58 169 301 6,3%
2015 58 159 695 1 945 487 60 105 182 3,3%
2016 59 335 543 1 986 229 61 321 772 2,0%
2017 62 935 171 2 067 700 65 002 871 6,0%
moyenne 3,8%
70 000 000
60 000 000
50 000 000
40 000 000
30 000 000
20 000 000
10 000 000
0
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Chapitre : Besoins en eau
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Groupement
Marché n° 20/17/TA
2 000 000
1 500 000
1 000 000
500 000
0
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Les volumes distribués dans le système de Tanger représentent plus de 96% du volume global
distribué alors que les volumes distribués dans le système d’Asilah ne dépassent pas les 4 %.
A l’instar des volumes consommés, pendant les dix dernières années, le volume consommé a
enregistré un accroissement continu avec un taux moyen de 3,8%. La plus forte augmentation de
7% a été enregistrée entre 2008 et 2009.
Volume
Volume
Année Consommé rendement %
distribué (m3)
(m3)
2005 40 875 501 32 018 212 78,33%
2006 42 001 324 32 778 899 78,04%
2007 42 278 258 33 153 315 78,42%
2008 43 163 071 34 150 328 79,12%
2009 46 184 971 36 957 608 80,02%
2010 48 354 173 38 882 350 80,41%
2011 51 369 044 40 295 502 78,44%
2012 52 145 590 41 789 901 80,14%
Chapitre : Besoins en eau
Mission I : Collecte des données, Analyse urbaine, Etude de la demande, Critères de conception et étude de prix
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Groupement
Marché n° 20/17/TA
Pendant les 10 dernières années le rendement oscille entre 78 et 81 %. En 2002, le rendement était
de 65,7% alors que le rendement actuel dépasse 79%, ce qui peut être qualifié de très bon et
témoigne des efforts réalisés par Amendis Tanger pour améliorer puis maintenir une bonne
performance du réseau. A ce titre, on peut citer les principales actions menées pour atteindre cette
performance :
Mise en place systématique de compteurs pour tous les usagers et modernisation du suivi
de la clientèle (Système d’information clientèle en place)
Chapitre : Besoins en eau
Marché n° 20/17/TA
Cependant le rendement semble atteindre un pallier depuis 2011 autour de 79,5%, malgré les efforts
déployés qui permettent à peine de maintenir cette performance.
Le rendement actuel reste encore inférieur aux objectifs du contrat de gestion délégué qui sont
rappelés ci-dessous :
Année 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026
Taux de
rendement 80,50% 81,00% 81,00% 81,50% 81,50% 81,50% 82,00% 82,00% 82,00% 82,00%
(%)
Pour atteindre ces objectifs ambitieux à l’horizon du contrat de gestion, il faudra développer un
plan d’action qui va au-delà des efforts actuels et nécessitera de renforcer les moyens
d’exploitation et d’investissement.
Ce plan d’action sera décliné à l’issue de la phase II de la présente étude à l’issue des missions de
diagnostics physique et hydraulique du réseau.
Pendant les 6 dernières années les rendements de système de Tanger varient entre 78% et 80% avec
une moyenne de 79,4% et les rendements du système d’Asilah varient entre 77% et 81 % avec une
moyenne de 79,9%.
L’évolution du nombre des clients, par catégorie, au niveau de la zone d’action d’Amendis Tanger,
Chapitre : Besoins en eau
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Groupement
Marché n° 20/17/TA
300 000
250 000
200 000
150 000
100 000
50 000
0
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
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Groupement
Marché n° 20/17/TA
Il ressort du tableau et des graphiques ci-dessus, que le nombre total d’abonnés est passé de 132
838 en 2005 à 306 549 abonnés en 2017, soit une moyenne de 14 476 abonnements
supplémentaires par an.
Pour ce qui est de la structure de l’effectif des abonnés, il ressort qu’en moyenne :
99 % des abonnés sont des particuliers domestiques ; A noter que cette catégorie
d’abonnement comprend aussi les commerces de proximités (patentés). L’analyse de la base
de données clients électricité montre que ces derniers représentent environ 5% du nombre total
d’abonnés.
0.85 à 1 % sont des administrations et des préférentiels ;
Moins de 0,05 % sont des abonnés industriels et des hôtels ;
L’augmentation du nombre d’abonnés est principalement liée à l’évolution des abonnés
domestiques.
Chapitre : Besoins en eau
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Groupement
Marché n° 20/17/TA
Total des
Année
Abonnés
Tanger Assilah
300 000
250 000
200 000
150 000
100 000
50 000
0
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Tanger Assilah
Le poids des abonnés du système de Tanger par rapport à l’ensemble des abonnés de la zone
d’Intervention d’Amendis Tanger est passé de 94% en 2005 à 96% en 2017.
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Groupement
Marché n° 20/17/TA
Le rapport du nombre d’habitants par le nombre total d’abonnés est en constante baisse sur la
période 2005 – 2017, passant de 5,9 en 2005 à 3,7 en 2017. Cette évolution est un facteur révélateur
de l’augmentation du taux de branchement associé à une diminution de la taille des ménages.
Le taux de couverture du réseau peut être déterminé après les opérations de vérification et mise à
jour de la cartographie du réseau (objet de la mission 2).
Néanmoins, les données collectées montrent que ce taux de couverture avoisine les 99% dont
quasiment 100% en milieu urbain et évolue progressivement pour la partie rurale pour atteindre une
couverture complète au terme du contrat de gestion déléguée.
Le taux de desserte selon le contrat de gestion déléguée est calculé selon la formule suivante:
Td = (nombre de clients particuliers x nombre de personnes par ménage)/population totale
Chapitre : Besoins en eau
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Groupement
Marché n° 20/17/TA
Nombre de Ta ux de
Abonnés Popul a ti on Popul a ti on
Année pers onnes des s erte des
pa rti cul i ers des s ervi e Tota l e
par ména ge pa rti cul i ers
2 005 131 428 4,63 608 512 789 070 77,12%
2 006 137 049 4,56 624 943 814 195 76,76%
2 007 148 351 4,48 664 612 840 120 79,11%
2 008 159 814 4,41 704 780 866 870 81,30%
2 009 170 449 4,34 739 749 894 472 82,70%
2 010 183 230 4,27 782 392 922 952 84,77%
2 011 196 364 4,2 824 729 952 340 86,60%
2 012 210 907 4,12 868 937 982 663 88,43%
2 013 225 359 4,05 912 704 1 013 952 90,01%
2 014 244 739 3,98 974 061 1 046 237 93,10%
2 015 266 124 3,91 1 040 545 1 075 289 96,77%
2 016 286 240 3,84 1 099 162 1 105 148 99,46%
2 017 303 661 3,73 1 132 656 1 135 836 99,72%
Le taux de desserte des particuliers a bondit ces dix dernières années de 77% à plus de 99,7% en
concordance avec les objectifs de la gestion déléguée du périmètre d’Amendis Tanger.
Tb. = (Nb. de branchements domestiques x Nb. de personnes par branchement) / Popul. Totale
Le nombre de personnes, par branchement, est calculé à partir de la taille des ménages et du
nombre moyen de ménages, par branchement.
Le Plan Directeur de l’Eau SEM - EWI Maroc réalisé pendant les années 90 applique à la taille
des ménages un "taux de cohabitation" de 1,16 en moyenne, ce taux pouvant aller jusqu’à
1,62 dans certaines zones géographiques fortement urbanisées.
Chapitre : Besoins en eau
Selon le SDEP 2002 le nombre de personnes par branchement était de 5,6 et devait
atteindre 5,2 en 2012 et 4,5 en 2027. Les statistiques disponibles et en particulier les
recensements de 2004 et 2014 font ressortir que le taux de cohabitation moyen pris en
compte dans le SDEP 2002 est de 1.2 ménages par branchement.
Mission I : Collecte des données, Analyse urbaine, Etude de la demande, Critères de conception et étude de prix
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