Petit Guide pour AIX 4.3.

Thiébaud Christophe

14 janvier 2003
2
Introduction

But :
Ce document présente un ensemble de commandes en lignes, concernant le système d’exploitation Unix
AIX 4.3.X, que j’ai voulu le plus exhaustif possible. Le regroupement des commandes de ce mémento en
catégories distinctes ainsi que la présence d’un index, facilitent le travail de recherche. Certaines de ses
commandes sont accompagnées d’un exemple et/ou d’une note explicative. Un second chapitre donne une
réponse à une dizaines de questions courantes portant sur l’administration d’un serveur AIX.
Ce document sera donc, je l’espère, une aide précieuse aux administrateurs AIX débutants et confirmés,
désireux de trouver rapidement la fonction d’une commande, sa mise en oeuvre, voir de résoudre un pro-
blème.

Note :
En ce qui concerne la première partie (mémento des commandes AIX), ce document s’inspire très large-
ment du fichier texte (en anglais) "AIX Command Crib Sheet", que l’on peut trouver à l’adresse suivante :
http ://www.mort.level5.net/johnr/howto/aix.txt

Conventions :
Exemple de présentation d’une commande :

– Description de la commande
nom de la commande avec ses principales options
Exemple : exemple avec un cas concret
Note : ajout d’une remarque sur l’utilisation d’une commande

Les renseignements à fournir par l’utilisateur sont placés entre parenthèses ! ! !

Par exemple : ls -la (nom_répertoire)

Contact :
Thiébaud Christophe
Administrateur Unix&Oracle chez Bull Services
eMail : christophe.thiebaud@free.fr

3
4
Table des matières

1 Mémento des Principales Commandes 7

1.1 Commandes Licences et Logiciels : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2 Commandes Terminaux et Affichages : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.3 Commandes Réseaux TCP/IP : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.4 Commandes Réseau NFS : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.5 Commandes Sauvegarde & Restauration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.5.1 Avec l’outils MKSYSB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.5.2 Avec la commande SAVEVG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.5.3 Avec la commande CPIO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.5.4 Avec la commande TAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.5.5 Avec les commandes d’archive AIX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.5.6 Sauvegardes & restaurations via le réseau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.6 Commandes de copies sur disquettes et bandes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.6.1 Disquettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.6.2 Bandes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.7 Commandes de l’éditeur VI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.8 Commandes Périphériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.9 Lecteurs de bandes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.10 Commandes Imprimantes/Queue d’impression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.11 Commandes Filesystème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
1.11.1 Les Volumes physiques (PV) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
1.11.2 Les Volumes groupes (VG) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
1.11.3 Les Volumes logiques (LV) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.11.4 Les Filesystèmes (FS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1.11.5 Mise en miroir d’un filesystème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1.12 Commandes Boot / Processeurs / Noyau : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
1.13 Commandes Système Dump . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
1.14 Commandes Espace de pagination (SWAP) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
1.15 Commandes Ordonnancement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
1.16 Commandes Sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
1.17 Commandes Utilisateurs&Environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
1.18 Commande Gestion des utilisateurs distants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
1.19 Commandes Inittab . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
1.20 Commandes ODM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
1.21 Commandes Gestion des erreurs et des logs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
1.22 Commandes Contrôle des ressources et tuning . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
1.23 Commandes Gestion des disquettes DOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
1.24 Commandes Courrier électronique avec Sendmail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
1.25 Commandes Diverses : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

2 L’administration d’un serveur AIX en 10 questions 31

2.1 Comment installer un patch : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
2.2 Comment mettre à jour un serveur de noms DNS et NIS : . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
2.2.1 Mise à jour d’un serveur de noms DNS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
2.2.2 Mise à jour d’un serveur de noms NIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
2.3 Comment installer les fonctionnalités client/serveur NFS : . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
2.4 Comment réduire l’espace de pagination par défaut : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

5
6 TABLE DES MATIÈRES

2.5 Comment modifier la configuration réseau d’un serveur AIX : . . . . . . . . . . . . . . . 33

2.6 Comment créer le miroir d’un groupe de volume : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
2.7 Comment réaliser plusieurs sauvegardes sur une même bande DAT : . . . . . . . . . . . . 35
2.8 Comment tracer l’activité d’un serveur ftp : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
Chapitre 1

Mémento des Principales Commandes

1.1 Commandes Licences et Logiciels :

– Affiche le nombre de licences utilisateurs courantes :
lslicense

– Change le nombre de licences utilisateurs :

chlicense -u (nombre)
Note : l’utilisation de ftp, rexec et rsh (sans le flag -i) ne requièrt aucune licence utilisateur.

– Retourne la version de l’OS :

oslevel
Exemple : pour un système AIX 4.3.3.0
4 3 3 0
Version Modification Release Niveau de maintenance
– Affiche les groupes de fichiers non upgradés (niveau<version de l’OS) :
oslevel (X.X.X.X)

– Affiche le chemin complet du programme :

whereis (nom_programme)

– Affiche des informations sur un éxécutable :

(numéro de version, date de compilation, ...)
what (nom_programme)

– Liste de tous les groupes de logiciels installés :

lslpp -L all

– Vérifie si un groupe de logiciels est installé :

lslpp -L (nom_groupe_logiciel)

– Liste des groupes de logiciels avec leurs fichiers respectifs :

lslpp -f

– Liste de l’historique d’installation des groupes de logiciels :

lslpp -ha

– Liste des groupes de logiciels auquels appartient le fichier :

lslpp -w (fichier) (/usr/bin/ls par ex.)

– Vérifie le "checksum" des fichiers installés :

lppchk -c

7
8 CHAPITRE 1. MÉMENTO DES PRINCIPALES COMMANDES

– Vérifie les liens symboliques :

lppchk -l

– Assistant d’installation Smitty :

/usr/sbin/install_assist

– Liste des fichiers des paquets de logiciels :

/usr/sys/inst.images/sys.bundles

– Clone le volume groupe actif rootvg sur le disque hdiskX :

alt_disk_install -c hdiskX

– Installe, applique et commit le fileset :

installp -ad (device) (fileset) (level)

– Retour à l’installation précédente :

installp -pad (device) (fileset) (level)
Exemple :
installp -pad /dev/rmt0 X11.base 4.3.3.0

– Supprime le fileset :
installp -u (fileset)

– Liste de tous les logiciels sur le périphérique :

installp -ld (device)

– Nettoie le système après une installation interrompue :

installp -C

1.2 Commandes Terminaux et Affichages :

– Répertoire contenant les informations sur les terminaux supportés :
/usr/share/lib/terminfo

– Affiche le numéro de tty/pty du terminal en cours :

tty

– Affiche le type de terminal en cours :

termdef

– Défini le type de terminal du tty donné :

chdev -l (device par ex /dev/tty1) -a term=vt100

– Ajoute une entrée "getty" dans /etc/inittab pour tty0 et démarre getty :
penable tty0

– Supprime l’entrée "getty" et arrête getty :

pdisable tty0
Note : penable/pdisable avec l’option -a valide l’ensemble des tty définis

– Défini la touche espace-retour (backspace key) pour les terminaux vt100 :

stty erase ˆ ?

– Affiche le tty de la console système :

lscons

– Change le tty de la console système :

chcons -a login=enable (device par ex /dev/tty1)
1.3. COMMANDES RÉSEAUX TCP/IP : 9

– Affiche des informations sur l’adaptateur (carte) graphique :

lsdisp

– Exemple :
Création des ports tty 0 à 7 sur l’adaptateur sa2 :
for i in 0 1 2 3 4 5 6 7
do
mkdev -c tty1 -t tty -s rs232 -p sa2 -w$i -a login=enable -a term=vt100
done

1.3 Commandes Réseaux TCP/IP :

– Résout la correspondance hostname <=> adresse IP :
host (ip ou hostname)

– Affiche le hostname :
hostname

– Défini le hostname jusqu’au prochain reboot :

hostname (hostname)

– Liste toutes les interfaces réseaux disponible/définie :

lsdev -Cc if

– Change le hostname de façon permanente :

chdev -l (device) -a hostname=(hostname)
Exemple : chdev -l inet0 -a hostname=chris

– Affiche les paramètres de la carte réseau :

ifconfig (nom de la carte)

– Active la carte réseau :

ifconfig (nom de la carte) up
Exemple :
ifconfig en0 inet 194.35.52.1 netmask 255.255.255.0 up

– Désactive la carte réseau :

ifconfig (nom de la carte) down

– Supprime la carte réseau de la liste des cartes réseaux :

ifconfig (nom de la carte) detach

– Création d’un alias IP pour l’interface loopback :

ifconfig lo0 alias (XXX.XXX.XXX.XXX)

– Ajoute un alias IP à la carte réseau :

ifconfig enX alias (ADRESSE_IP_ALIAS) netmask (MASQUE)

– Ajoute/Supprime des routes pour d’autres réseaux ou hosts :

route (add/delete) (-net/-host) (destination) (passerelle)
Note : Pas de mise à jour de l’ODM, les modifications seront perdues au reboot du serveur
Exemple : route add -net 194.60.89.0 194.60.90.4

– Ajoute une route dans la configuration réseau de la base ODM :

chdev -l inet0 -a "net,-hopcount,1,-netmask,
(IP_NETMASK),(IP_DESTINATION),(IP_PASSERELLE)"
Note : Cette modification est permanente
10 CHAPITRE 1. MÉMENTO DES PRINCIPALES COMMANDES

– Affiche la table de routage :

netstat -rn

– Affiche la table de routage de la base ODM :

odmget -q "attribute=route" CuAt

– Affiche les routes défini dans la base ODM et le hostname :

lsattr -EHl inet0 ou
odmget -q "name=inet0" CuAt

– Rafraichi le processus inetd après un changement du fichier inetd.conf :

refresh -s inetd ou
kill -1 (PID du processus inetd)

– Affiche les statistiques des interfaces réseaux :

netstat -i

– Affiche l’état de l’ensemble des ports réseaux :

netstat -a

– Affiche les statistiques ethernet :

entstat -d (adaptateur ethernet par ex. en0)

– Affiche l’adresse MAC et IP des interfaces ethernet du cache arp :

arp -a

– Affiche toutes les options de paramétrages ethernet :

no -a
Note :
l’option -o est utilisée pour définir un paramétrage donné
no -o (option=valeur)
(cette valeur est réinitialisée par défaut au reboot)
l’option -d est utilisée pour définir par défaut tous les paramétrages
Exemple : no -o "ipforwarding=1"

– Affiche toutes les adresses IP des serveurs relais entre la source et la destination :
traceroute (hostname ou adresse_IP)
ping -R (hostname ou adresse_IP)

– Envoi d’un flot de paquets IP au hostname :

spray (hostname ou adresse_IP)

– Arrêt de tous les démons TCP/IP :

stopsrc -g tcpip

– Arrêt de tous les démons TCP/IP et nettoyage de tous les fichiers lock :
/etc/tcp.clean

– Démarre tous les démons TCP/IP :

/etc/rc.tcpip
Note : Ne pas utiliser startsrc -g tcpip car cela démarera tous les démons TCP/IP, incluant les démons
routed et gated (problèmes de sécurité)

– Trace les packets ethernet :

iptrace -i enX /tmp/fichier.log
ipreport -rns /tmp/fichier.log > /tmp/fichier_format.log
1.4. COMMANDES RÉSEAU NFS : 11

1.4 Commandes Réseau NFS :

– Liste des filesystèmes nfs exportés :
exportfs

– Exporte tous les filesystèmes présents dans le fichier etcexports :

exportfs -a

– Retire un filesystème exporté :

exportfs -u (filesystème)

– Configure et démarre les services NFS :

mknfs

– Arrête et dé-configure les services NFS :

rmnfs

– Création d’un répertoire NFS exportable :

mknfsexp -d (répertoire)

– Création d’un répertoire NFS montable :

mknfsmnt

– Montage d’un filesystème NFS :

mount (host_distant) :(fs_nfs_distant) (point_montage_local)

– Affichage des options NFS :

nfso -a

– Modifier une option NFS :

nfso -o (option=value)
Exemple : nfso -o nfs_use_reserved_port=1

1.5 Commandes Sauvegarde & Restauration

1.5.1 Avec l’outils MKSYSB
– Crée le fichier /image.data (à partir des versions 4.x) :
mkszfile -f

– Crée le fichier /fs.size (pour les versions 3.x) :

mkszfile -X

– Crée une image mksysb (image bootable du volume groupe rootvg) :

mksysb -i (périphérique par ex. /dev/rmt0)
Note : la commande mksysb ne sauvegarde pas les données au format raw ainsi que les filesystèmes
non montés

– Indique l’espace requis sous /tmp pour la création de l’image mksysb :

bosboot -qad (device)

1.5.2 Avec la commande SAVEVG

– Crée une image savevg (sauvegarde d’un volume groupe) :
savevg -f (périphérique ou fichier) -i (nom_VG)
Exemple : savevg -f /dev/rmt0 -i rootvg
– Restaure une image savevg :
restvg -q -f (périphérique ou fichier)
12 CHAPITRE 1. MÉMENTO DES PRINCIPALES COMMANDES

Note : S’assurer que la commande restvg est exécutée depuis /

– Crée un nouveau fichier vgname.data :

mkvgdata (nom_VG)

1.5.3 Avec la commande CPIO

– Sauvegarde d’un filesystème :
find (filesystème) -print | cpio -ocv > (fichier ou périphérique)
Exemple : find ./usr/ -print | cpio -ocv > /dev/rmt0

– Restauration d’un filesystème :

cpio -icdv < (fichier ou périphérique)
cpio -icdv < (fichier ou périphérique) ("fichiers ou répertoires à restaurer")
Exemple : cpio -icdv < /dev/rmt0 "tcpip/*"

– Liste du contenu d’une archive cpio :

cpio -ict < (fichier ou périphérique) | more

1.5.4 Avec la commande TAR

– Sauvegarde d’un filesystème :
tar -cvf (fichier ou périphérique) ("filesystème")
Exemple : tar -cvf /dev/rmt0 "/usr/*"

– Restauration d’une archive tar :

tar -xvf (fichier ou périphérique), restauration complète
tar -xvf (fichier ou périphérique) ("fichiers ou répertoires à restaurer")
Note : utiliser l’option -p pour restaurer avec les permissions originelles
Exemple : tar -xvf /dev/rmt0 "tcpip"

– Liste le contenu d’une archive tar :

tar -tvf (fichier ou périphérique)

1.5.5 Avec les commandes d’archive AIX

– Sauvegarde d’un filesystème :
find (filesystème) -print | backup -iqvf (périphérique)
Exemple : find /usr/ -print | backup -iqvf /dev/rmt0

– Sauvegarde par niveau incrémental :

backup -(niveau de 0 à 9) -f (périphérique) ("filesystème")
Note : 0 = sauvegarde complète
L’option -u met à jour le fichier /etc/dumpdates
Exemple : backup -0 -f /dev/rmt0 "/usr"

– Restauration d’un filesystème :

restore -qvxf (fichier ou périphérique)
restore -qvxf (fichier ou périphérique) ("fichiers à restaurer")
Note : utiliser l’option -d pour restaurer les répertoires
Exemple : restore -qvxf /dev/rmt0.1 "./etc/passwd"

– Liste le contenu d’une archive :

restore -qTvf (fichier ou périphérique)
Exemple :
restore -s4 -qTvf /dev/rmt0.1, liste le contenu d’une sauvegarde mksysb
1.6. COMMANDES DE COPIES SUR DISQUETTES ET BANDES : 13

1.5.6 Sauvegardes & restaurations via le réseau

– Sauvegarde locale (cpio) et enregistrement distant (host_dist) :
find (répertoire) -print | cpio -ocv | dd obs=32k | ...
rsh (host_dist) "dd ibs=32k obs=64k of=(périphérique)"

– Restauration/lecture (cpio) sur la machine distante :

dd ibs=64k if=(périphérique) | cpio -icvt

– Restauration/lecture (cpio) sur la machine locale depuis la machine distante :

rsh (host_dist) "dd ibs=64k obs=32k if=(périphérique)" | ...
dd ibs=32k | cpio -icvt

– Sauvegarde distante (cpio) et enregistrement local :

rsh (host_dist) "find /data -print | cpio -ocv | dd ibs=32k" | ...
dd ibs=32k obs=64k of=(périphérique)

– Idem précédement mais avec la commande tar :

tar cBf - . | rsh host_dist "dd ibs=512 obs=512 of=/dev/rmt0"

1.6 Commandes de copies sur disquettes et bandes :

1.6.1 Disquettes
– Copie depuis une disquette :
dd if=/dev/fd0 of=(fichier) bs=36b

– Copie sur une disquette :

dd if=(fichier) of=/dev/fd0 bs=36b conv=sync

1.6.2 Bandes
– Copie depuis une bande :
dd if=/dev/rmt0 of=(fichier)

– Copie sur une bande :

dd if=(fichier) of=/dev/rmt0

1.7 Commandes de l’éditeur VI

– Copie de X lignes au départ du curseur :
y(nombre X de lignes)y

– Supprime X lignes au départ du curseur :

d(nombre X de lignes)d

– Remplacement de la chaine de caractère xxx par yyy :

:g/xxx/s/xxx/yyy/

– Suppression du caractère "retour chariot" en fin de ligne :

sed ’s/(ctrl v ctrl m)/ /g’ fichier.old > fichier.new

Note : le caractère "retour chariot" s’obtient en appuyant successivement sur les touches "ctrl v" et
"ctrl m"
14 CHAPITRE 1. MÉMENTO DES PRINCIPALES COMMANDES

1.8 Commandes Périphériques

– Liste de tous les périphériques installés reconnu par le système :

lsdev -C ou
lscfg
Note :
l’option -v donne une liste détaillée
l’option -l est utilisée pour spécifier un périphérique
Exemple : lscfg -vl hdiskX

– Affiche le périphérique de boot système :

bootinfo -b

– Affiche la position de la clé :

bootinfo -k, 1=sécurité, 2=service, 3=normal

– Affiche la taille de la RAM (em Mo) :

bootinfo -r
lsattr -El sys0 -a realmem

– Affiche la taille du disque :

bootinfo -s (nom_disque)

– Affiche le type du serveur :

bootinfo -T

– Crée un fichier /dev/ :

mknod (périphérique) c (numéro majeur) (numéro mineur)
Exemple : mknod /dev/null1 c 2 3

– Liste de tous périphériques supportés par le système :

lsdev -P

– Syntaxe générale de la commande lsdev :

lsdev -(C or P) -c (classe) -t (type) -s (sous-type)

– Change un attribut de périphérique :

chdev -l (périphérique) -a (attibut)=(nouvelle valeur)
Exemple : chdev -l sys0 -a maxuproc=80

– Liste les attributs par défaut d’un périphérique :

lsattr -EH -l (périphérique) -D
Exemple : lsattr -EH -l sys0 -a modelname

– Change le statut d’un périphérique (disponible => défini) :

rmdev -l (périphérique)

– Supprime le périphérique de la base ODM :

rmdev -l (périphérique) -d

– Affiche les attributs de bus associés au périphérique :

lsresource -l (périphérique)

– Configure les périphériques du serveur :

cfgmgr
Notes :
l’option -i /dev/cd0 installe le driver si requis, depuis le cdrom
l’option -S est utilisée lorsque le nombre de disques est grand
l’option -l scsi0 force la configuration sur l’adaptateur scsi0
1.9. LECTEURS DE BANDES : 15

– Lance un menu diagnostique matériel :

diag
smitty diag
Note : l’option -d (périphérique) lance un diagnostique sur ce périphérique
– Affiche et contrôle la gestion de l’alimentation du système :
pmctrl -a

– Déconfigure la gestion de l’alimentation :

rmdev -l pmc0

– Configure la gestion de l’alimentation :

mkdev -l pmc0

1.9 Lecteurs de bandes :

– Syntaxe générale du périphérique rmt (lecteur de bande) :
rmt0.x, où x = A + B +C
A = densité 0 = haute 4 = basse
B = retension 0 = non 2 = oui
C = rewind 0 = oui 1 = non

– Avance de la bande de No archives :

tctl -f (lecteur de bande) fsf (No)

– Recul de la bande de No archives :

tctl -f (lecteur de bande) bsf (No)

– Rembobinage de la bande :
tctl -f (lecteur de bande) rewind

– Ejection de la bande :
tctl -f (lecteur de bande) offline

– Affiche le statut du lecteur de bande :

tctl -f (lecteur de bande) status

– Change la taille des blocs à 512 octets :

(4mm = 1024 ; 8mm = variable mais 1024 est recommandé)
chdev -l rmt0 -a block_size=512

– Affiche la taille des blocs d’une bande inconnue :

dd if=/dev/rmt0 bs=128k count=1 | wc -c

– Possibilité de boot du serveur via le lecteur de bande :

bootinfo -e, 1 = oui 2 = non

– Vérification de No fichiers de la bande :

tapechk (No)

1.10 Commandes Imprimantes/Queue d’impression

– Affiche/change le pilote d’impression :
splp (périphérique)
Exemple : splp /dev/lp0

– Défini la queue d’impression pour la session en cours :

export $LPDEST="(nom_queue)"
16 CHAPITRE 1. MÉMENTO DES PRINCIPALES COMMANDES

– Liste/change les attributs de l’imprimante virtuelle :

lsvirprt

– Affiche toutes les queues d’impression :

lsallq

– Supprime une imprimante virtuelle :

rmvirprt -q (nom_queue) -d (périphérique d’impression)

– Change la priorité d’un job dans une queue d’impression :

qpri -#(No_job) -a (nouvelle priorité)

– Affiche le status d’un job dans une queue :

qchk -A ou
lpstat

– Affiche le status d’un job dans une queue nommée :

lpstat -p (nom_queue)

– Annule un job d’une queue :

qcan -x (No_job) ou
cancel (No_job)

– Active une queue :

enq -U -P (nom_queue) ou
enable (nom_queue)

– Désactive une queue :

enq -D -P (nom_queue) ou
disable (nom_queue)

– Déplace un job d’une queue à une autre :

qmov -m (nouvelle_queue) -#(No_job)

– Démarre le sous-système qdaemon pour l’impression :

startsrc -s qdaemon

– Liste le statut du démon qdaemon :

lssrc -s qdaemon

– Arrête le sous-système qdaemon :

stop -s qdaemon

1.11 Commandes Filesystème

1.11.1 Les Volumes physiques (PV)
– Liste tous les volumes physiques (disques durs) :
lspv

– Liste un volume physique en détail :

lspv (nom_pv)

– Liste les volumes logiques (LV) d’un PV :

lspv -l (nom_pv)

– Liste l’utilisation des partitions physiques d’un disque :

lspv -p (nom_pv)
1.11. COMMANDES FILESYSTÈME 17

– Liste la table d’allocation des PP d’un disque :

lspv -M (nom_pv)

– Supprime un disque du système :

chpv -v r (nom_pv)

– Ajoute le disque supprimé au système :

chpv -v a (nom_pv)

– Change l’état allocatable du disque à oui/non :

chpv -a (y ou n) (nom_pv)

– Déplace tous les LV d’un PV à un autre du même VG :

migratepv (ancien_PV) (nouveau_PV) ou
replacepv (ancien_PV) (nouveau_PV), pour les versions >4.3.3
Note1 : la commande migratepv ne peut déplacer un LV partager sur plusieurs PV, utiliser à la place
les commandes cplv et rmlv
Note2 : si l’état du PV est "missing" mais que le disque est bon, utiliser varyonvg vg pour changer
l’état du PV en "active"

1.11.2 Les Volumes groupes (VG)

– Liste tous les volumes groupes :
lsvg

– Liste un volume groupe en détail :

lsvg (nom_VG)

– Liste tous les LV d’un VG :

lsvg -l (nom_VG)

– Liste tous les PV d’un VG :

lsvg -p (nom_VG)

– Liste tous les VG actifs :

lsvg -o

– Active un volume groupe :

varyonvg (nom_VG)
Note : l’option -f force le processus d’activation

– Active un volume groupe en mode maintenance :

varyonvg -s (nom_VG)
Note : les commandes LV peuvent être utilisées sur le VG, mais les LV ne peuvent être ouverts pour
des opérations I/O

– Désactive un volume groupe :

varyoffvg (nom_VG)

– Resynchronisation de la VGDA (Volume Groupe Descriptor Area), du contrôle des LV et de l’ODM :

synclvodm (nom_VG)
Note : l’option -v reconstruit le LVCB. Le volume groupe doit être activé avant d’exécuter cette com-
mande

– Crée un volume groupe :

mkvg -y (nom_VG) -s (taille PP) (nom_PV)
Exemple : mkvg -y datavg -s 4 hdisk1
18 CHAPITRE 1. MÉMENTO DES PRINCIPALES COMMANDES

– Supprime un volume groupe :



reducevg (nom_VG) (nom_PV)

Note : l’option -d supprime tous les LV présents sur les PV du VG

– Supprime la référence PVID d’un disque de la VGDA :

(lorsque le disque a disparu sans utiliser la commande reducevg)
reducevg (nom_VG) (PVID)

– Ajoute un nouveau disque au VG :

extendvg (nom_VG) (nouveau_PV)

– Exporte un volume groupe :

exportvg (nom_VG)
Note : on ne peut pas exporter un VG tant que la swap (paging space) est active. L’export supprime
l’entrée du VG dans l’ODM, les entrées dans /etc/filesystems, mais pas les points de montage

– Activation automatique d’un VG au reboot :

chvg -a y (nom_VG)

– Déverrouille un volume groupe :

chvg -u (nom_VG)

– Détail des informations du VG auquel appartient le PV :

lqueryvg -Atp (nom_PV)

– Importe un VG à partir d’un PV :

importvg -y (nom_VG) (nom_PV)
Notes :
Si nom_VG n’est pas renseigné, le VG importé se nommera VG00
Pour les versions postérieures à 4.3, le VG est automatiquement activé après l’import

– Active/Désactive la vérification du Quorum sur un VG :

chvg -Q (y/n) (nom_VG)

– Réorganise (défragmente) un LV :
reorgvg (nom_VG) (nom_LV)

1.11.3 Les Volumes logiques (LV)

– Liste le détail du volume logique :
lslv (nom_LV)

– Liste les PV sur lesquelles se trouve le LV :

lslv -l (nom_LV)

– Affiche plus de détails sur le LV :

lsattr -EHl (nom_LV)

– Crée un volume logique :

mklv (nom_VG) (nombre de PP) (nom_PV optionnel)
Note : l’option -y (nom_LV) permet spécifier le nom du LV

– Renomme un LV :
chlv -n (nouveau LV) (ancien LV)

– Change le nombre de PP maximum :

chlv -x (nombre) (nom_PV)
1.11. COMMANDES FILESYSTÈME 19

– Augmente la taille d’un LV :



extendlv (nom_LV) (nombre de PP)

– Supprime un LV :
rmlv (nom_LV)

– Copie d’un LV :
cplv -v (nom_VG de la copie) -y [nouveau LV) (nom_LV)

Note : il est préférable de démonté le FS avant de copier le LV, sinon un fsck sera necessaire pour
monter la copie du LV

– Copie d’un LV sur un LV existant :

cplv -e (nouveau LV) (ancien LV)

– Déplace un LV entre PV d’un même VG :

migratepv -l (ancien_PV) (nouveau_PV)

– Crée un volume logique de type jfslog :

mklv -y (nom_LV) -t jfslog (nom_VG) (nombre PP) (nom_PV optionnel)

– Initialise un LV pour une utilisation comme JFSlog :

logform (/dev/nom_LV)

– Affiche des informations détaillées sur le LV :

getlvcb -AT (nom_LV)

1.11.4 Les Filesystèmes (FS)

– Liste tous les filesystèmes :
lsfs
Note : l’option -q donne plus de détails

– Affiche les informations sur tous les FS au format CSV :

lsjfs

– Liste tous les FS montés :

mount

– Monte un filesystème :
mount (nom_FS ou nom_LV)
Note : l’option -a ou all permet de monter tous les FS

– Monte le périphérique cd0 sous /cdrom :

mount -r -v cdrfs /dev/cd0 /cdrom

– Crée un filesystème (sur un LV existant) :

crfs -v jfs -d (nom_LV) -m (point_montage) -A yes
Note1 : cette commande formate le LV, ajoute une entrée dans /etc/filesystems et crée le point de
montage si il n’existe pas
Note2 : utiliser l’option -v jfs2 pour générer un FS du type JFS2

– Crée un filesystème (avec création du LV) :

crfs -v jfs -g(nom_VG) -m (point_montage) -a size=(taille du FS) -A yes
Note1 : utiliser l’option -a log=/dev/log01 pour spécifier un JFSlog
20 CHAPITRE 1. MÉMENTO DES PRINCIPALES COMMANDES

Note2 : utiliser l’option -a bf=true pour le support des gros fichiers

– Active l’auto-montage automatique :

chfs -A yes (nom_FS)

– Change la taille du FS :
chfs -a size= (nouvelle taille_FS) (nom_FS)

– Change le point de montage d’un FS :

chfs -m (nouveau_point_montage) (nom_FS)

– Supprime un FS (et le LV correspondant) :

rmfs (nom_FS)

– Affiche l’état de fragmentation d’un FS :

defrag -q (nom_FS)

– Défragmente un FS :
defragfs (nom_FS)

– Vérifie l’intégrité d’un FS :

fsck (nom_FS)
Note : le FS doit être démonté ! ! !

– Restaure le superblock corrompu d’un FS :

fsck -p (nom_FS) ou
dd count=1 bs=4k skip=31 seek=1 if=/dev/nom_LV of=/dev/nom_LV

– Analyse et debug un filesystème :

fsdb (nom_FS)
Note : Le FS doit être démonté ! ! !
Exemple : Obtenir des informations sur l’un des répertoires d’un FS
# ls -id (nom_répertoire), obtenir le numéro d’inode du répertoire (numéro_inode)
# umount /point_montage_FS
# fsdb /point_montage_FS
# > (numéro_inode)i, affiche les informations sur le répertoire
# > a0b, pointe sur la première adresse du répertoire
# > p128(c|e), affiche 128 octets du répertoire au format caractère|décimal.

1.11.5 Mise en miroir d’un filesystème

– Crée un mirroir de LV :
mklv -y (nom_LV) -c(nb copie 2 ou 3) (nom_VG) (nombre de PP) (nom_PV optionnel)

– Crée une copie d’un LV sur un autre PV du même VG :

mklvcopy -s n (nom_LV) (nb copie 2 ou 3) (nom_PV)

– Supprime une copie de LV :

rmlvcopy (nom_LV) (No de copie 1 ou 2)
Note : en spécifiant le nom d’un PV, on limite la suppression à ce dernier

– Synchronise les copies de partitions logiques :

syncvg -p (nom_PV
syncvg -l (nom_LV
syncvg -v (nom_VG

– Mise en miroir de tous les LV d’un VG sur un nouveau PV :

mirrorvg (nom_VG) (nom_PV)
Note : le PV doit appartenir au même VG
1.12. COMMANDES BOOT / PROCESSEURS / NOYAU : 21

1.12 Commandes Boot / Processeurs / Noyau :

– Affiche la bootlist :
bootlist -m (normal ou service) -o

– Modifie la bootlist :
bootlist -m (normal ou service) (liste des périphériques de boot)

– Identifie le disque bootable :

bootinfo -b

– Spécifie le type de boot :

bootinfo -t

– Crée une image de boot complète sur un PV :

bosboot -a -d (/dev/nom_PV)

– Sauvegarde les données de l’ODM sur le périphérique de boot :

savebase -d (/dev/nom_PV)

– Affiche le disque contenant le BLV (Boot Logical Volume) :

lslv -m hd5

– Affiche le type de noyau utilisé (32 ou 64 bits) :

bootinfo -y

– Affiche toutes les extensions du noyau chargées :

genkex

– Affiche tous les processeurs :

lsdev -Cc processor

– Affiche les attributs du processeur 0 :

lsattr -EHl proc0
Note : en AIX 5.1L, la fréquence d’horloge du processeur est affichée

1.13 Commandes Système Dump

1. AIX >4.2.1 supporte le dump système au niveau de l’espace de pagination (SWAP)
2. AIX >4.3.3 supporte le dump système au niveau des mirroirs de l’espace de pagination
3. Le premier espace de dump doit être sous le VG "rootvg"
4. Le second espace de dump peut ne pas appartenir au VG "rootvg" à condition de ne pas être un espace
de pagination
– Liste la destination du dump courant :
sysdumpdev -l

– Estime la taille (en octets) du dump système :

sysdumpdev -e

– Affiche les informations relatives au dernier dump effectué :

sysdumpdev -L

– Lance un dump du système :

sysdumpstart -p (sur le périphérique de dump primaire)
sysdumpstart -s (sur le périphérique de dump secondaire)
Note1 : sur les machines MCA, le dump ne peut se faire qu’avec la clé en position "service" et en
appuyant sur le bouton "reset".
22 CHAPITRE 1. MÉMENTO DES PRINCIPALES COMMANDES

Note2 : à la fin du dump, le système est arrèté. Un code apparait sur l’afficheur 3-digits résumant

l’état du dump (voir tableau ci-dessous pour les principaux codes).

Note3 : au redémarrage du serveur, un menu propose de copier le dump sur une unité de sauvegarde
(bande, disquette) : un fichier tar est alors crée.

Code Signification
0c0 réussite du dump
0c1 erreur E/S durant le dump
0c2 dump en cours
0c5 erreur interne du dump

– Défini (de façon permanente) le périphérique de dump :

sysdumpdev -p (périphérique de dump) -P

– Analyse d’un fichier de dump :

# tar -xvf /dev/rmtX sous /tmp (par exemple)
# echo "stat//n status//n t -m" | crash /tmp/dump_file
Note : Si l’espace est suffisant, le système copie le dump sous /var/adm/ras.

– Copie le dump sur bande (utilise la commande tar) :

snap -gfkD -o devrmt0

1.14 Commandes Espace de pagination (SWAP)

– Affiche tous les espaces de pagination :
lsps -a

– Affiche la taille et le taux d’occupation de l’espace total de pagination :

lsps -s

– Active un espace de pagination :

swapon lvXX
Note : après création du volume logique lvXX comme volume de pagination.

– Désactive un espace de pagination :

swapoff lvXX (AIX 5.X uniquement)

– Ajoute un espace de pagination au système :

mkps -s(Nb de PP) -n -a (nom_VG) (sur un VG déterminé) ou
mkps -s(Nb de PP) -n -a (nom_VG) (nom_PV) (sur un PV déterminé)
Note : -n = ne pas activer la swap maintenant ; -a = active la swap au reboot.

– Créer un espace de pagination avec la commande mklv :

mklv -b n -t paging -y lvXX (nom_VG) (Nb de PP) (nom_PV)

– Change les paramètres d’un espace de pagination (ES) lvXX :

chps -a n lvXX, inactive l’ES au reboot
chps -s(Nb PP) lvXX, augmente la taille de l’ES
chps -d(Nb PP) lvXX, diminue la taille de l’ES (uniquement sur AIX 5.x)

– Renomme un espace de pagination :

chlv -n (nouveau_nom) (ancien_nom)

– Supprimer un espace de pagination :

rmps lvXX
Note : lvXX doit d’abord être inactivé, puis le système doit être rebooté.

– Fichier contenant la liste des ES qui seront activés au reboot :

1.15. COMMANDES ORDONNANCEMENT 23

/etc/swapspaces


Note : il faut modifier l’entrée "swapon" dans le fichier /sbin/rc.boot si l’espace de pagination par
défaut (hd6) a changé. Il faut également lancer la commande :
bosboot -a -d /dev/hdiskX (contenant l’ES) avant de rebooter le serveur.

1.15 Commandes Ordonnancement

– Programme un job avec la commande "crontab" :
crontab -l, liste les entrées du crontab
crontab -e, édite les entrées du crontab
crontab -l > nom_fichier, enregistre dans un fichier la liste du crontab
crontab (nom_fichier), entre un crontab dans un fichier donné
crontab -r, supprime toutes les entrées du crontab
crontab -v, date de soumission de la dernière entrée du crontab

– Syntaxe de la commande "crontab" :

format d’une entrée crontab : "mm hh JJ MM JS commande"
avec : mm = minute (0 à 59), avec :
1. hh = heure (1 à 23)
2. JJ = jour du mois (1 à 31)
3. MM = mois de l’année (1 à 12)
4. JS = jour de la semaine ( 0 à 6=dimanche)
5. * = tout ; [a-b] = de a à b ; a,b = a et b
– Fichier contenant les utilisateurs autorisés à utiliser crontab :
/var/adm/cron/cron.allow

– Fichier contenant les utilisateurs interdits :

/var/adm/cron/cron.deny

– Répertoire contenant les entrées crontab des utilisateurs :

/var/spool/cron/crontabs

– Fichier de logs du crontab :

/var/adm/cron/log

– Programme un job avec la commande "at" :

at -l ou atq, liste les jobs en cours via "at"
at -r (No du job at) ou atrm, supprime un job en cours via "at"

– Syntaxe de la commande "at" :

at (now + X minutes, HH :MM, ...) puis [return]
commande ou script shell puis [CTRL D]
exemple : echo "shutdown -Fr" | at now + 1 minute

– Fichier contenant les utilisateurs autorisés à utiliser at :

/var/adm/cron/at.allow

– Fichier contenant les utilisateurs interdits :

/var/adm/cron/at.deny

– Répertoire contenant les entrées at des utilisateurs :

/var/spool/cron/atjobs
24 CHAPITRE 1. MÉMENTO DES PRINCIPALES COMMANDES

1.16 Commandes Sécurité

– Recrée/efface le fichier wtmp :
nulladm /var/adm/wtmp

– Liste les groupes de l’utilisateur :

groups (utilisateur)

– Affiche/modifie les groupes de process pour l’utilisateur en cours :

setgroups

– Modifie les permissions des fichiers/répertoires :

chmod -R abcd (nom_fichier) avec :
1. a = 4 (SUID) + 2 (SGID) + 1 (SVTX)
2. b = 4 (read) + 2 (write) + 1 (execute), permissions pour le owner
3. c = 4 (read) + 2 (write) + 1 (execute), permissions pour le groupe
4. d = 4 (read) + 2 (write) + 1 (execute), permissions pour les autres
5. l’option R entraine la récursivité du changement des droits
-rwxrwxrwx -rwxrwxrwx -rwxrwxrwx
Owner Group Others
-rwSrwxrwx = SUID -rwxrwSrwx = SGID drwxrwxrwt = SVTX
– Change le propriétaire d’un fichier/répertoire :
chown (nouveau_propriétaire) (nom_fichier)

– Change le groupe d’un fichier/répertoire :

chgrp (nouveau_groupe) (nom_fichier)

– Change le propriétaire et le groupe d’un fichier/répertoire :

chown (nouveau_propriétaire).(nouveau_groupe) (nom_fichier)

– Affiche les paramètres du masque par défaut :

umask

– Modifie les paramètres du masque par défaut :

umask abc, avec :
1. 7-a = droit par défaut en lecture de tout nouveau fichier
2. 7-b = droit par défaut en écriture tout nouveau fichier
3. 7-c = droit par défaut en exécution de tout nouveau fichier
Exemple : umask 022 donnera les droits suivants : 755.

– Crée un fichier password standard nommé fichier.txt :

mrgpwd > fichier.txt

– Change le mot de passe de l’utilisateur courant :

passwd

– Change le mot de passe d’un utilisateur :

pwdadm (nom_utilisateur)

– Vérifie la validité des authentifications locales :

pwdck -t ALL

– Liste tous les groupes du systèmes :

lsgroup ALL
1.17. COMMANDES UTILISATEURS&ENVIRONNEMENT 25

– Crée un nouveau groupe :



mkgroup (nom_groupe)

– Change les attributs d’un groupe :

chgroup (attribut=valeur,...) (nom_groupe)
Exemple : ajoute l’utilisateur bob au groupe info => chgroup users=bob info

– Supprime un groupe :
rmgroup (nom_groupe)

1.17 Commandes Utilisateurs&Environnement

– Change la description de l’utilisateur :
passwd -f ou
chfn (nom_utilisateur

– Change le shell de connection courant :

passwd -s ou
chsh (nom_utilisateur) (shell)

– Affiche les variables d’environnements :

env ou
printenv

– Affiche l’uid et le gid d’un utilisateur :

id (nom_utilisateur)

– Affiche l’utilisateur courant :

whoami ou
who -m

– Affiche le détail de tous les utilisateurs connectés au serveur :

who
Note : who -b affiche la date du dernier reboot du serveur.

– Affiche le nombre de connectés, le nombre de jours depuis le dernier reboot, et la charge du serveur :
uptime

– Liste tous les attributs d’un utilisateur :

lsuser (nom_utilisateur) ou ALL

– Liste un attribut d’un utilisateur :

lsuser -a (nom_attribut) (nom_utilisateur) ou ALL
Exemple : lsuser -a homme ALL

– Ajoute un nouvel utilisateur :

mkuser -a (nom_attribut) (nouveau_utilisateur)

– Change les attributs d’un utilisateur :

chuser (nom_attribut) (nom_utilisateur)
Exemple : chuser login=false bob, bloque la connection au compte de bob

– Supprime un utilisateur et toutes ses entrées dans les fichiers de sécurité :

rmuser -p (nom_utilisateur)

– Vérifie que toutes les entrées utilisateur sont corrects :

usrck -t ALL
26 CHAPITRE 1. MÉMENTO DES PRINCIPALES COMMANDES

– Affiche tous les processus en cours sur le LV :



fuser -u /dev/lvXX
Note : l’option -k détruit ces processus.

– Affiche le nombre maximum de processus par utilisateur :

lsattr -D -l sys0 -a maxuproc

– Change le nombre maximum de processus par utilisateur :

chdev -l sys0 -a maxuproc=(nombre_max)

– Change la langue par défaut pour le système ou un utilisateur :

chlang (langage, ex : C, fr_FR, en_GB)

– Bascule sur le compte d’un autre utilisateur :

su (nom_utilisateur)
Note : avec l’argument "-", l’environnement de cet utilisateur est passé au shell de connection.
– Affiche l’état de toutes les connections (actives et closes) au serveur :
last

1.18 Commande Gestion des utilisateurs distants

La commande "ruser" permet la gestion des utilisateurs distants.
– Ajoute une entrée au fichier /etc/ftpusers :
ruser -a -f (nom_utilisateur)
– Ajoute une entrée au fichier /etc/host.lpd :
ruser -a -p (hostname)
– Ajoute une entrée au fichier /etc/hosts.equiv :
ruser -a -r (hostname)

– Supprime une entrée du fichier /etc/ftpusers :

ruser -d -f (nom_utilisateur)
– Supprime une entrée au fichier /etc/host.lpd :
ruser -d -p (hostname)
– Supprime une entrée au fichier /etc/hosts.equiv :
ruser -d -r (hostname)

– Affiche toutes les entrées du fichier /etc/ftpusers :

ruser -s -F
– Affiche toutes les entrées du fichier /etc/host.lpd :
ruser -s -P
– Affiche toutes les entrées du fichier /etc/hosts.equiv :
ruser -s -R

– Supprime toutes les entrées du fichier /etc/ftpusers :

ruser -X -F
– Supprime toutes les entrées du fichier /etc/host.lpd :
ruser -X -P
– Supprime toutes les entrées du fichier /etc/hosts.equiv :
ruser -X -R

1.19 Commandes Inittab

– Passe en mode "single user" :
telinit S ou telinit 1

– Passe en mode "multi-user" :

telinit 2
1.20. COMMANDES ODM 27

– Re-actualise inittab :


telinit q

– Liste les entrées dans inittab (fichier /etc/inittab) :

lsitab -a
Note : la commande "lsitab tty1" liste l’entrée tty1 dans inittab.

– Crée une nouvelle entrée dans inittab :

mkitab (détails de l’entrée)

– Modifie une entrée existante dans inittab :

chitab (détail de l’entrée existante)
Exemple : chitab "tty1 :2 :respawn :/usr/bin/getty /dev/tty1"

– Supprime une entrée dans inittab :

rmitab (par exemple tty1)

1.20 Commandes ODM

– Liste des données dans l’ODM :
odmget
Exemples :
odmget -q "name=lp1" CuDv | more, affiche les infos sur lp1 de la base de donnée pré-définie.
odmget -q "name=lp1" CuAt | more, affiche les infos sur lp1 de la base customisée.
odmget -q "name=inet0" CuAt | more, idem précédent mais pour inet0.

– Crée une classe d’objet d’après une description :

odmcreate

– Supprime une classe d’objet :

odmdrop

– Ajoute une entrée dans l’ODM :

odmadd
Exemple :
odmget -q "name=lp1" CuAt > lp1.CuAt, exporte les infos ODM dans un fichier txt.
odmadd lp1.CuAt, import les infos ODM depuis un fichier txt.

– Supprime une entrée de l’ODM :

odmdelete
Exemple : odmdelete -o CuAt -q "name=lp1"

– Change des données de l’ODM :

odmchange

– Affiche les champs d’une classe d’objet de l’ODM :

odmshow (nom_classe)
Exemple : odmshow CuAt

1.21 Commandes Gestion des erreurs et des logs

– Affiche les attributs du journal des erreurs :
/usr/lib/errdemon -l

– Active la journalisation des erreurs :

/usr/lib/errdemon
28 CHAPITRE 1. MÉMENTO DES PRINCIPALES COMMANDES

– Arrête la journalisation des erreurs :



/usr/lib/errstop

– Affiche un résumé du rapport des erreurs systèmes :

errpt
Note1 : l’option -a affiche un rapport détaillé.
Note2 : l’option "-N nom_ressource" permet de n’afficher que les erreurs de cette ressource.
Note3 : les classes d’erreurs sont : H=hardware ; S=Software ; O=Information ; V=Undetermined

– Supprime toutes les erreurs du fichier des logs d’erreur :

errclear (nb jours)

– Supprime toutes les entrées d’erreur d’une classe donnée :

errclear -d (nom_classe) (nb jours)
Note : cette commande efface toutes les entrées plus vieilles que le nombre de jours spécifié en para-
mètre. Pour effacer toutes les entrées, utiliser 0 en paramètre.

– Entre un message au niveau du rapport des erreurs :

errlogger "... mon message ..."

– Liste tous les logs définis dans la base de données alog :

alog -L

– Affiche le contenu du log :

alog -o -t (type_log)
Exemple : alog -o -t boot.

– Copie le contenu d’un fichier dans un log :

cat /repertoire/fichier.log | alog -q -t (type_log)

1.22 Commandes Contrôle des ressources et tuning

– Affiche un rapport sur les statistiques de la mémoire virtuelle :

vmstat [(nom_disque)] (intervalle) (nb de stat.)
Exemple : vmstat hdisk0 5 20

– Affiche le nombre de fork (d’interruption par périphérique) depuis le reboot du serveur :

vmstat -f (-i)

– Affiche un rapport sur les statistiques E/S des disques :

iostat -d (nom_disque) (intervalle) (nb de stat.)

– Affiche un rapport sur les statistiques E/S et CPU des tty :

iostat -t (intervalle) (nb de stat.)
Exemple : iostat hdisk0 5 20

– Affiche les pourcentages d’occupation de tous les CPU :

sar -u -P ALL 10 10

– Affiche les paramètres du "gestionnaire de mémoire virtuelle" :

/usr/samples/kernel/vmtune

– Donne une image de l’utilisation de la mémoire globale :

svmon -G
1.23. COMMANDES GESTION DES DISQUETTES DOS 29

1.23 Commandes Gestion des disquettes DOS

– Liste le contenu d’une disquette :
dosdir
dosdir (nom_répertoire)

– Copie un fichier d’une disquette sur le répertoire courant :

dosread -D /dev/fd0 REPERTOIRE/NOM_FIC_DOS nom_fic_unix
Note : l’option -D est facultative pour le périphérique fd0.

– Ecrit un fichier sur une disquette :

doswrite -D /dev/fd0 (nom_fic_unix) (nom_fic_dos)

– Supprime un fichier sur une disquette :

dosdel (nom_fic_dos)

– Formatte une disquette dos :

dosformat

1.24 Commandes Courrier électronique avec Sendmail

– Mise à jour de la base des alias à partir du fichier /etc/aliase :
sendmail -bi ou
newaliases

– Affiche le contenu de la queue des mails :

sendmail -bp ou
mailq

– Execute la queue de sendmail maintenant :

sendmail -q

– Affiche la version, les paramètres de compilation et les informations système de sendmail :

sendmail -bt -d0.4 < /dev/null

– Fichier de configuration de sendmail :

/etc/sendmail.cf

– Arrête le démon sendmail :

stopsrc -s sendmail

– Démarre le démon sendamil :

startsrc -s sendmail "-bd -q30"

– Redémarre le démon sendmail (relecture de la configuration) :

refresh -s sendmail ou
kill -1 (PID sendmail)

1.25 Commandes Diverses :

– Compression d’un fichier (efficace avec les fichiers txt) :
compress -c file file.Z


– Conversion d’un fichier binaire en ASCII pour un transfert par mail :

uuencode (nom_fichier_in) (nom_fichier_extracté) > (nom_fichier_out)

– Extraction d’un fichier encodé en fichier binaire :

uudecode (nom_fichier_encodé)
30 CHAPITRE 1. MÉMENTO DES PRINCIPALES COMMANDES

Exemples :


uuencode maymap maymapext > maymap.enc

uudecode maymap.enc = maymapext


– Liste des fichiers avec leur numéro d’inode :

ls -i

– Liste de tous les fichiers (à utiliser si "ls" est corrompu/absent) :

echo *

– Change la time-zone dans le fichier /etc/environment :

chtz (timezone par ex. GMT0BST)

– Change le langage dans le fichier /etc/environment :

chlang (langage par ex. fr_Fr)

– Désactive les logins graphiques :

/usr/dt/bin/dtconfig -d

– Active les logins graphiques :

/usr/dt/bin/dtconfig -e

– PID du processus dtlogin en cours :

/var/dt/Xpid

– Affiche les messages de la console sur un autre écran (ou dans un fichier) :
swcons (/Rep/fichier.log)
Exemple : swcons /dev/tty3, ou swcons /tmp/console.out

– Modifie (de façon permanente) l’affichage des massages de la console :

chcons (/Rep/fichier.log)
Exemple : chcons -a login=(enable|disable) /dev/ttyX

– Récupère la configuration intégrale du système :

snap -a
Note : cette commande crée l’arborescence /tmp/ibmsupt, organisée par thèmes.
Chapitre 2

L’administration d’un serveur AIX en

10 questions

2.1 Comment installer un patch :

Avant toute installation de patch, il est conseiller de se référer au fichier d’installation l’accompagnant,
afin de suivre les précautions d’usage à prendre.
La liste des tous les patchs installés est obtenue avec la commande suivante : lslpp -l all
Voici la démarche à suivre :
1. Pour l’installation :
Sous SMIT, choisir
"Software installation and maintenance"
"Install and update software"
"Install/update from all available software"
> entrer la source : bande, cdrom, répertoire d’acceuil (input device)
> entrer la liste des patchs à installer (software to install)
Si l’on désire pouvoir annuler l’installation, définir les options à :
’COMMIT software updates’ ’no’
’SAVE replaced files’ ’yes’

2. Pour la restauration du précédent niveau de patch :

Sous SMIT, choisir
"Software installation and maintenance"
"Maintain installed software (ou software maintenance and utilities)"
"Reject applied software updates (use previous version)"
> entrer le nom du logiciel patché
(conserver les options de restauration par défaut)

3. Pour la validation définitive du patch :

Sous SMIT, choisir
"Software installation and maintenance"
"Maintain installed software (ou software maintenance and utilities)"
"Commit applied software updates (remove saved files)"
> entrer le nom du logiciel patché

2.2 Comment mettre à jour un serveur de noms DNS et NIS :

2.2.1 Mise à jour d’un serveur de noms DNS
1. Mettre à jour les entrées "addr_IP nom" dans le fichier /etc/hosts
2. Activer la prise en compte des modifications de /etc/hosts au niveau des maps DNS
# /usr/samples/tcpip/addrs.awk /etc/hosts > /etc/named.nom_domaine.rev
# /usr/samples/tcpip/hosts.awk /etc/hosts > /etc/named.nom_domaine.data

31
32 CHAPITRE 2. L’ADMINISTRATION D’UN SERVEUR AIX EN 10 QUESTIONS

3. Arrêter le démon named



# stopsrc -s named > /dev/null

4. Redémarrer le démon named
# startsrc -s named > /dev/null

2.2.2 Mise à jour d’un serveur de noms NIS

1. Modifier les entrées "addr_IP nom" dans le fichier /etc/hosts
2. Lancer la commande make sous /var/yp
# /usr/bin/make hosts

2.3 Comment installer les fonctionnalités client/serveur NFS :

1. Installation du package bos.net.nfs.client (et bos.net.nfs.server) :
Chargement du CDROM 1/2 d’installation AIX
Sous SMIT
"Installation et maintenance logicielle"
"Installation et mise à jour de logiciels"
"Installation et mise à jour du dernier niveau des logiciels"
> choisir bos.net => Network file system client et server

2. Après installation des packages, toujours sous SMIT :

Lancement des démons NFS :
"Processes & Subsystems"
"Subsystems"
"Start a Subsystem"
> le démon portmap doit être activé sur le client ET le serveur
Sur le client : rpc.mountd, statd, lockd, et biod
Sur le serveur : rpc.mountd, nfsd
Configuration d’un serveur NFS (sous SMIT) :
"Communications Applications and Services"
"NFS"
"Network File System (NFS)"
"Configure NFS on This System"

3. Export d’un répertoire sur le serveur :

# vi /etc/exports
> /répertoire_local -rw=host_distant,root=host_distant,access=host_distant
# exportfs -a (prise en compte des changements dans /etc/exports)

4. Monter un répertoire distant sur le client :

# mount -v nfs serveur_distant :/répertoire_distant /répertoire_local

5. Visualiser les répertoires montés par NFS :

# showmount -d => liste des répertoires montés par les clients

2.4 Comment réduire l’espace de pagination par défaut :

1. Déterminer le nombre d’espace de pagination dont dispose votre système :
# lsps -a
Si le système possède plusieurs espaces de pagination, passer directement à l’étape 3.
L’espace de pagination par défaut s’appelle : hd6.
2. Vérifer le nombre de partitions physiques (PP) disponibles sous rootvg :
# lsvg -p rootvg
2.5. COMMENT MODIFIER LA CONFIGURATION RÉSEAU D’UN SERVEUR AIX : 33

Créer un espace de pagination temporaire avec la commande suivante (X = nombre de PP pour l’es-


pace de pagination) :
# mkps -s X -a rootvg
Vérifier la création du nouvel espace de pagination (normalement paging00) avec lsps -a.
3. Changer les caractéristiques de l’espace de pagination par défaut (hd6) pour le rendre inactif au
prochain reboot :
# chps -a n hd6
Editer le fichier /sbin/rc.boot et modifier la ligne "swapon /dev/hd6" en "swapon /dev/pagingXX"
(où XX est le numéro de l’un des espaces de pagination vu en phase 1 ou crée en phase 2).
4. Déterminer quel est le boot disque :
# lslv -m hd5
ATTENTION : Ne pas procéder plus avant si le système est un client /usr, un client diskless ou un
client dataless.
5. Actualiser au niveau du disque de boot la nouvelle configuration swap :
# bosboot -a -d /dev/hdiskX (hdiskX = disque de boot)
6. Rebooter le serveur :
# shutdown -Fr
7. Vérifier le périphérique de dump :
# sysdumpdev -l
l’espace de pagination hd6 est le périphérique de dump par défaut. Il ne peut être supprimer en tant
que tel.
Supprimer l’espace de pagination hd6 en tant que périphérique de dump (primaire ou secondaire) :
# sysdumpdev -P -p /dev/sysdumpnull
8. Supprimer et recréer l’espace de pagination hd6 avec une taille inférieure :
# rmps hd6
# mklv -y hd6 -t paging rootvg (Nb LP)
Il faut reconstruire un espace hd6 car certains scripts (hard-coded) activent l’espace /dev/hd6.
9. Editer le fichier /sbin/rc.boot
modifier la ligne "swapon /dev/pagingXX" en "swapon /dev/hd6
10. Activer l’espace de pagination hd6 au reboot du serveur :
# chps -a y hd6
11. Actualiser au niveau du disque de boot la nouvelle configuration swap :
# bosboot -a -d /dev/hdiskX
12. Désactiver au reboot l’espace de pagination temporaire (pagingXX) :
# chps -a n pagingXX
13. Rebooter le serveur :
# shutdown -Fr
14. Supprimer l’espace de pagination temporaire :
# rmps pagingXX
15. Pointer le périphérique de dump par défaut à nouveau sur hd6 (si modification à l’étape 8) :
# sysdumpdev -P -p /dev/hd6

2.5 Comment modifier la configuration réseau d’un serveur AIX :

1. Modification de la configuration avec mise à jour de l’ODM :
# /usr/sbin/mktcpip -h’hostname_serveur’ -a’adresse_ip’ -m’masque_ip’
-i’enX’ -n’adresse_ip_dns’ -d’nom_domaine’ -g’adresse_ip_routeur’ -t’N/A’
Vérifier la prise en compte des modifications :
lsattr -EHl enX
lsattr -EHl inet0
2. Modification de la configuration sans mise à jour de l’ODM :
Editer le fichier /etc/rc.net :
# vi /etc/rc.net
mettre en commentaire les lignes :
/usr/lib/methods/definet »$LOGFILE 2>&1
34 CHAPITRE 2. L’ADMINISTRATION D’UN SERVEUR AIX EN 10 QUESTIONS

/usr/lib/methods/cfginet »$LOGFILE 2>&1

décommenter et modifier les lignes :
/bin/hostname nom_serveur »$LOGFILE 2>&1
/usr/sbin/ifconfig lo0 inet loopback up »$LOGFILE 2>&1
/usr/sbin/ifconfig enX down
/usr/sbin/ifconfig enX inet ‘hostname‘ netmask adresse_masque up »$LOGFILE 2>&1
/usr/sbin/route add default adresse_ip_passerelle »$LOGFILE 2>&1
/usr/sbin/route add -net adresse_ip_réseau -netmask adresse_ip_masque adresse_ip_serveur
»$LOGFILE 2>&1
/usr/sbin/route delete -net adresse_ip_réseau -netmask adresse_ip_ancien_masque adresse_ip_serveur
»$LOGFILE 2>&1
Editer le fichier /etc/hosts :
# vi /etc/hosts
ajouter la nouvelle correspondance IP :
adresse_ip_serveur hostname_serveur
Rebooter le serveur :
# shutdown -Fr 0

2.6 Comment créer le miroir d’un groupe de volume :

Nous considèrerons le cas d’un volume groupe composé d’un unique disque (ce cas est facilement
transposable à un volume groupe composé de plusieurs volumes physiques).
1. Ajouter un volume physique (hdiskX) au volume groupe (VG) :
# extendvg -f ’VG’ ’hdiskX’
2. Lancer la création du miroir sur le disque hdiskX :
# mirrorvg ’-m’ VG hdiskX (ou alors avec la commande "smit mirrorvg")
Cette étape peut être longue ! ! !
3. Remarques importantes pour le miroring du volume groupe "rootvg" :
– Le volume logique de boot "hd5" doit être physiquement au même emplacement que sur le premier
disque (c’est à dire sur la première partition physique).
– Jusqu’à la version 4.3.3, l’espace de pagination hd6 ne peut plus être utilisé comme zone de cliché
(dump). Il faut donc créer un volume logique dédiéi, de type sysdump, pour cet usage (voir étape
4).
– Il faut modifier la liste des périphériques de chargement (la bootlist) pour permettre le reboot sur
le disque miroir en cas de crash du disque principal :
# bootlist -m normal nom_PV_rootvg nom_PV_miroir
4. Créer et valider une zone de vidage : Depuis AIX 4.1, le volume logique de vidage par défaut est
"hd6". Ce dernier ne plus servir de zone de vidage (pour les versions antérieures à 4.3.3) lorsque
"rootvg" est en miroir. Il faut donc créer une zone de vidage spécifique.
Evaluer la taille nécessaire au futur volume logique de dump (par exemple hd7) :
# sysdumpdev -e
Créer le volume logique hd7 :
# mklv -y’hd7’ -t’sysdump’ -a’e’ rootvg (nb_PP)
Valider la nouvelle zone de vidage système :
# sysdumpdev -P -p /dev/hd7
Prendre en compte la nouvelle configuration du disque :
# bosboot -a -d nom_PV_rootvg
5. Remplacer un disque :
Supprimer les copies "miroir" du disque :
# unmirrorvg VG nom_PV_défecteux
Retirer le disque du volume groupe :
# reducevg rootvg nom_PV_défecteux
Retirer le disque de la base ODM :
# rmdev -l nom_PV_défecteux
Changer le disque physiquement (à chaud ou après arrêt du système)
Détecter le nouveau disque (inutile si reboot du serveur) :
# cfgmgr -l scsiX
2.7. COMMENT RÉALISER PLUSIEURS SAUVEGARDES SUR UNE MÊME BANDE DAT : 35

Ajouter le nouveau disque au volume groupe :

# extendvg -f VG nom_PV_neuf
Refaire le miroir (mirrovg)

2.7 Comment réaliser plusieurs sauvegardes sur une même bande

DAT :
Ces solutions s’appuient sur le non-rembobinage de la bande à la fin d’une opération d’écriture/lecture,
en utilisant le périphérique /dev/rmtX.1.
Voici quelques illustrations de sauvegardes multiples sur bandes :
– Solution n1 : Sauvegarde d’un filesystème sur une machine distante (host)
1. Autoriser l’accés root (sans mot de passe ! ! ! ATTENTION) au serveur distant :
Editer le fichier /.rhosts sur le serveur distant et ajouter la ligne :
nom_serveur_local root
Activer les fonctions de commandes à distance r* dans /etc/inetd.conf :
shell stream tcp nowait root /usr/sbin/rshd rshd
# refresh -s inetd
2. Sauvegarder un filesystème (depuis le serveur local) :
# /etc/rdump -c -b 56 -f(nom_serveur_distant) :/dev/rmtX.1 -u -(niveau de sauvegarde) ...
/répertoire_à_sauvegarder, ou depuis un autre serveur
# rsh nom_serveur_local /etc/rdump -c -b 56 -f(nom_serveur_distant) :/dev/rmtX.1 -u ...
-(niveau de sauvegarde) /répertoire_à_sauvegarder
# tctl -f /dev/rmtX rewind
3. Restaurer le filesystème :
# restore -qvxf /dev/rmtX.1 -s(no archive)
– Solution n2 : Sauvegarde de plusieurs filesystèmes sur un serveur local
1. Sauvegarder les filesystèmes :
# backup -c -b 56 -(niveau de sauvegarde) -uf /dev/rmtX.1 /nom_FS1
...
# backup -c -b 56 -(niveau de sauvegarde) -uf /dev/rmtX.1 /nom_FSX
# tctl -f /dev/rmtX rewind
2. Vérifier (lister) le contenu des archives ainsi crées :
# restore -t -s(no archive) -f /dev/rmtX.1 » /tmp/liste.fichiers_archive
...
# tctl -f /dev/rmtX rewind
Note1 : no archive = position relative de l’archive par rapport à la position de la tête de lecture.
de la bande.
Note2 : niveau de sauvegarde = 0 (FULL) à 9 (INC).
– Solution n3 : Sauvegarde de l’ensemble des filesystèmes montés d’un serveur
# DATE=‘date | awk ’{print $6 $2 $3}’‘
# mount | grep jfs | cut -c27- | cut -d" " -f1 | ...
xargs -i backup -(niveau de sauvegarde) -uf /dev/rmtX.1 { } > /tmp/$DATE.backup

2.8 Comment tracer l’activité d’un serveur ftp :

1. Editer le fichier /etc/syslog.conf et ajouter les lignes :
daemon.debug /tmp/daemon.log
daemon.info /tmp/daemon.log
2. Créer le fichier /tmp/daemon.log :
# touch /tmp/daemon.log
3. Rafraichir le démon syslogd (prise en compte du changement de configuration :
# refresh -s syslogd
4. Editer le fichier /etc/inetd.conf et modifier le ligne ftp :
ftp stream tcp nowait root /usr/sbin/ftpd ftpd -dl
36 CHAPITRE 2. L’ADMINISTRATION D’UN SERVEUR AIX EN 10 QUESTIONS

5. Rafraichir le démon inetd :



# refresh -s inetd
Toutes les connexions (et tentatives), les dates, ainsi que les opérations effectuées (commandes
lancées) seront enregistrées dans le fichier de log défini dans /etc/syslog.conf (ici /tmp/daemon.log).
Index

alog, 28 env, 25
alot, 28 errclear, 28
arp, 10 errdemon, 27
at, 23 errlogger, 28
atq, 23 errpt, 28
atrm, 23 errstop, 28
exportfs, 11
backup, 12 exportvg, 18
bootinfo, 14, 15, 21 extendlv, 19
bootlist, 21 extendvg, 18
bosboot, 11, 21
fsck, 20
cancel, 16 fsdb, 20
cfgmgr, 14 fuser, 26
chcons, 9, 30
chdev, 8, 9, 14, 15, 26 genkex, 21
chfn, 25 getlvcb, 19
chfs, 20 groups, 24
chgroup, 25
chgrp, 24 host, 9
chitab, 27 hostname, 9
chlang, 26
chlicense, 7 id, 25
chlv, 18, 22 ifconfig, 9
chmod, 24 importvg, 18
chown, 24 installp, 8
chps, 22 iostat, 28
chpv, 17 ipreport, 10
chsh, 25 iptrace, 10
chuser, 25
chvg, 18 kill, 10
cpio, 12, 13
cplv, 19 last, 26
crash, 22 logform, 19
crfs, 19 lppchk, 7
crontab, 23 lpstat, 16
lqueryvg, 18
dd, 13, 15 lsallq, 16
defrag, 20 lsattr, 10, 14, 18, 21, 26
defragfs, 20 lscfg, 14
diag, 15 lscons, 8
disable, 16 lsdev, 9, 14, 21
dosdel, 29 lsdisp, 9
dosdir, 29 lsfs, 19
dosformat, 29 lsgroup, 24
dosread, 29 lsitab, 27
doswrite, 29 lsjfs, 19
lslicense, 7
enable, 16 lslpp, 7
enq, 16 lslv, 18, 21
entstat, 10 lsps, 22

37
38 INDEX

lspv, 16
refresh, 10
lsresource, 14 reorgvg, 18
lssrc, 16 replacepv, 17
lsuser, 25 restore, 12
lsvg, 17 restvg, 12
lsvirprt, 16 rmdev, 14
rmfs, 20
mailq, 29 rmgroup, 25
migratepv, 17, 19 rmitab, 27
mirrorvg, 20 rmlv, 19
mkdev, 15 rmlvcopy, 20
mkgroup, 25 rmnfs, 11
mkitab, 27 rmps, 22
mklv, 18–20, 22 rmuser, 25
mklvcopy, 20 rmvirprt, 16
mknfs, 11 route, 9
mknfsexp, 11 ruser, 26
mknfsmnt, 11
mknod, 14 sar, 28
mkps, 22 savebase, 21
mksysb, 11 savevg, 11
mkszfile, 11 sed, 13
mktcpip, 33 sendmail, 29
mkuser, 25 setgroups, 24
mkvg, 17 snap, 22, 30
mkvgdata, 12 splp, 15
mount, 11, 19 spray, 10
mrgpwd, 24 startsrc, 10, 16
stop, 16
netstat, 10 stopsrc, 10
newaliases, 29 stty, 8
nfso, 11 su, 26
no, 10 svmon, 28
nulladm, 24 swapoff, 22
swapon, 22
odmadd, 27 swcons, 30
odmchange, 27 synclvodm, 17
odmcreate, 27 syncvg, 20
odmdelete, 27 sysdumpdev, 21
odmdrop, 27 sysdumpstart, 21
odmget, 10, 27
odmshow, 27 tapechk, 15
oslevel, 7 tar, 12, 13
tctl, 15
passwd, 24, 25 telinit, 26
pdisable, 8 termdef, 8
penable, 8 traceroute, 10
ping, 10 tty, 8
pmctrl, 15
printenv, 25 umask, 24
pwdadm, 24 uptime, 25
pwdck, 24 usrck, 25

qcan, 16 varyoffvg, 17
qchk, 16 varyonvg, 17
qmov, 16 vi, 13
qpri, 16 vmstat, 28
vmtune, 28
rdump, 35
reducevg, 18 what, 7
INDEX 39

whereis, 7

who, 25
whoami, 25