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1. L’approche harmonisée de transfert de fonds (HACT) convenue par les agences et qui a été
approuvée par le Groupe des Nations Unies pour le développement durable (GNUDD) en 2014
remplace la précédente politique, adoptée en 2005. L’approche HACT révisée est le fruit des
leçons apprises lors de la mise en œuvre antérieure, des évaluations indépendantes et des
examens conjoints de la gouvernance menés au niveau des agences des Nations Unies. Le
document-cadre de l’approche HACT révisé est accessible sur le site du GNUDD. Le HACT révisé
(appelé ci-après « cadre HACT ») y compris les exigences spécifiques du PNUD, a été approuvé
par l’Administrateur Associé en vue de sa mise en œuvre au PNUD à compter du 1 er janvier
2015.
Justification :
2. Le cadre initial de HACT a été adopté pour la première fois en 2005 par le PNUD, l’UNICEF, le
UNFPA et le PAM, conformément à la résolution 56/201 de l'Assemblée générale des Nations
Unies sur l'examen triennal complet des activités opérationnelles de développement du système
des Nations Unies. Le cadre HACT représente un cadre opérationnel commun (harmonisé) pour
le transfert de fonds aux partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux (partenaires
institutionnels et partenaires techniques), que ces partenaires travaillent ou non avec un ou
plusieurs organismes des Nations Unies. L'objectif du cadre HACT est de favoriser un alignement
de l'aide au développement aux priorités nationales et de renforcer les capacités nationales en
matière de gestion et de redevabilité, tout en ayant comme objectif ultime le passage progressif
aux systèmes nationaux. Le cadre HACT est destiné à constituer un ensemble simplifié de
procédures de demande, de décaissement, de garantie et de rapport sur les fonds pour gérer
efficacement les risques, réduire les coûts des transactions et promouvoir le développement
durable de manière coordonnée.
Principaux changements et applicabilité du cadre HACT révisé :
3. Le cadre HACT révisé représente une transition de l'assurance de transfert des fonds découlant
des contrôles et audits au niveau des projets à une assurance dérivée des évaluations et audits
basés sur les risques / systèmes. Ce cadre réaffirme le passage d'une approche basée sur le
contrôle à une approche basée sur les risques. Le cadre révisé apporte un éclaircissement
supplémentaire sur l'activité d'assurance intégrée (audits financiers, audits de contrôle interne,
audits spéciaux, visites de programmatique et vérifications ponctuelles) à effectuer sur la base
des résultats des macro et micro-évaluations. En approuvant la mise en œuvre du cadre HACT
révisé dans les bureaux du PNUD, l’Administrateur associé a également engagé le PNUD à
respecter les éléments clés de ce cadre qui ont été convenus entre les Agences et qui sont les
suivants:
a. Cadre unique pour les transferts de fonds aux partenaires («PE») et aux parties
responsables («PR»): le cadre HACT est un outil de gestion basé sur les risques et doit être
l’unique cadre appliqué par le PNUD lors de transfert des fonds aux IP et aux PR.
4. Les éléments clés suivants ont été approuvés par toutes les agences des Nations Unies
participantes qui ont adopté le cadre HACT :
f. Co-Partenaires et agence chef de file : Pour les Co-partenariat, l'équipe de pays des Nations
Unies (UNCT) doit convenir sur organisme chef de file chargé de gérer les processus de
micro-évaluation et d'audit. L’agence chef de file devrait être celle qui transfère le plus de
fonds au partenaire (par rapport au budget global du cycle de programmation par pays de
chaque agence) et celle qui disposait de capacités internes suffisantes. Les coûts liés à
l'exercice du rôle d'organisme chef de file ne devraient pas être imputés aux autres
agences.
Tirer parti des activités d'assurance communes au niveau de l’équipe pays des Nations Unies (UNCT) :
5. Lorsque l'équipe pays des Nations Unies concernée en décide ainsi et que cela convient, les
bureaux du PNUD sont encouragés à rechercher la possibilité de collaborer avec les membres
intéressés de l'équipe de pays des Nations Unies pour la mise en œuvre d'activités d'assurance.
Celles-ci incluent, entre autres, un processus commun d’achat pour la sélection de Parties
Tierces pour les différentes activités requises d’assurance; tirer parti des accords à long terme
existants avec les agences partenaires des Nations Unies pour que des entreprises
professionnelles puissent conduire les activités d’assurance des partenaires spécifiques au
PNUD.
6. Dans le cadre global de HACT, voici les principes directeurs spécifiques du PNUD pour la mise en
œuvre du cadre HACT au PNUD :
b. Applicabilité : les procédures prescrites s'appliquent à tous les bureaux du PNUD (siège,
bureaux régionaux et bureaux de pays et projets) qui transfèrent des fonds aux partenaires
d'exécution non onusiens et aux parties responsables de la mise en œuvre des projets de
développement du PNUD.
c. Le seuil financier à appliquer pour la sélection des partenaires pour les micro-évaluations :
pour le PNUD, tout partenaire d’exécution ou partie responsable qui devrait recevoir des
transferts de fonds de plus de 150 000 USD par an est présumé présenter un Risque
significatif pour le PNUD et requiert une micro-évaluation HACT par un prestataire de
service tierce. Pour les partenaires qui sont censés recevoir des fonds en dessous du seuil de
150 000 USD par an, une micro-évaluation n’est pas requise, à moins que le bureau en juge
nécessaire en raison d’autres facteurs de risque, par exemple, le bureau n'a aucune
expérience préalable avec le partenaire ou lorsque l'environnement d'exploitation est
considéré à haut risque. Les bureaux sont fortement encouragés à effectuer une micro-
évaluation pour les partenaires qui sont en dessous du seuil annuel, mais qui sont censés
recevoir plus de 150 000 USD en espèces dans un cycle de programme.
1 L’année d’audit fait référence à l'année dont les dépenses auditées ont été effectués et non à l’année réelle de
l’audit.
f. Fréquence des audits : Pour les partenaires ayant un niveau de risque ajusté «faible» et un
niveau de risque ajusté «modéré», des audits de contrôle interne doivent être réalisés au
moins une fois tous les deux ans si les dépenses annuelles de plus de 200 000 USD par an ;
sinon, des vérifications ponctuelles doivent être effectuées lorsque les dépenses déclarées
sont plus de 50 000 USD. Pour les partenaires ayant un niveau de risque ajusté «significatif»,
des audits financiers doivent être conduits chaque année lorsque les dépenses déclarées
j. Exclusion générale de la mise en œuvre directe (DIM) et par les agences : le cadre HACT ne
s'applique pas aux projets du PNUD directement mis en œuvre (DIM) s'il n'y a pas de
transfert de fonds aux parties responsables ou des projets mis en œuvre par d'autres
Agences des Nations Unies.
k. Considération particulière pour la partie responsable dans les projets DIM: pour les projets
directement mis en œuvre par le PNUD, le bureau pays peut être appelé à sélectionner une
Partie Responsable, telle qu'une entité gouvernementale, en tant que partenaire dans la
mise en œuvre des activités d’un projet spécifiques, à l'aide d'une lettre d'accord (LOA) - voir
l. Considérations particulières relatives à l’appui au NIM par les pays : L’article 15.01 du
Règlement financier autorise le PNUD, lorsque ses capacités sont insuffisantes, à fournir aux
partenaires une gamme de services d’appui à l’appui de la mise en œuvre nationale des
activités de programme du PNUD, dans les limites fixées par le Conseil d’administration. Ceci
est connu sous le nom « L’appui du Bureau Pays au NIM ». Lorsque le niveau de risque
ajusté2 est jugé élevé ou significatif (voir le tableau 2), il peut être nécessaire d’adopter un
appui total du Bureau Pays au NIM en vertu duquel le PNUD exécuterait des activités
entièrement spécifiques dans le cadre du NIM, ou d’adopter la mise en œuvre directe
jusqu’à ce que le partenaire sera évalué comme ayant développé une capacité adéquate.
Dans les cas où l’appui total au NIM a été adopté, toutes les activités du projet seront mises
en œuvre par le PNUD et la HACT ne sera donc pas appliquée.
Définitions des termes clés : Vous trouverez ci-dessous les définitions des termes clés utilisés dans cette
stratégie :
7. Le niveau de risque ajusté est défini comme l'évaluation globale du risque dérivée du niveau de
risque de la micro-évaluation ajusté par d’autres informations disponibles y compris les résultats de
la macro-évaluation; expérience passée avec le partenaire, évaluations antérieures des capacités et
micro-évaluations par d'autres agences. Les raisons pour lesquelles le niveau de risque doit être
ajusté doivent être consignées par écrit et signées par le chef du bureau ou son représentant. Si un
problème qui a conduit à une cote de risque plus élevée (par exemple, l'absence de directives
2 Le niveau de risque ajusté est défini comme l'évaluation globale du risque dérivée de la micro-évaluation,
corrigée des autres informations disponibles, notamment : les résultats de la macro-évaluation ; expérience passée
avec le partenaire, évaluations de capacités antérieures et micro-évaluations par d'autres agences.
Activités d’assurance :
8. Il s'agit des activités planifiées utilisées pour déterminer si les fonds transférés au partenaire de
mise en œuvre ont été utilisés aux fins prévues et conformément au plan de travail annuel.
Les activités d’assurance dans le contexte de HACT comprennent:
a. Vérifications ponctuelles : Il s’agit des examens périodiques sur place, effectués pour évaluer
l'exactitude des états financiers relatifs aux transferts de fonds aux partenaires et l'état
d'avancement du programme (par le biais d'un examen des informations financières), et
pour déterminer s'il y a eu modification importante des contrôles internes. La vérification
ponctuelle n’est pas un audit; le volume des dépenses à contrôler est donc généralement
inférieur à celle qui serait entreprise lors d’un audit. Des vérifications ponctuelles doivent
être effectués avant la clôture opérationnelle et financière du projet afin de s'assurer que
les pièces justificatives sont toujours disponibles pour examen et que tout ajustement requis
dans Atlas est effectué.
b. Audit planifié : il s'agit d'un examen systématique et indépendant des données, déclarations,
enregistrements, opérations et performances d'un partenaire. Un audit programmé est soit
un audit de contrôle interne mené pour les Partenaires classés à risque « Faible » et «
Risque moyen », soit un audit financier qui doit être réalisé pour tous les autres Partenaires,
y compris les Partenaires non évalués.
9. Il s'agit des modalités pour le transfert de fonds aux partenaires de mise en œuvre et aux parties
responsables suivantes. Notez que le cadre HACT ne s'applique pas à la modalité
d’implémentation directe par l’Agence:
a. Transfert Direct de fonds (DCT) : selon cette modalité, le PNUD avance des fonds sur une
base trimestrielle au partenaire pour la mise en œuvre des activités de programme
convenues. Le partenaire à son tour rend compte des dépenses. Notez que l'enregistrement
10. Le questionnaire de micro-évaluation permet d’établir un niveau de risque global qui comprend
l’un des niveaux de risque suivants :
12. Il s’agit de l’entité qui est responsable de la bonne utilisation des ressources transférées par le
PNUD ainsi que de la mise en œuvre et de la gestion du programme conformément au plan de
travail. Les PE incluent :
a. Institutions gouvernementales ;
b. Organisations intergouvernementales (OIG) ;
c.Organisations de la société civile (OSC), y compris les organisations non
gouvernementales (ONG); et
d. Autres agences des Nations Unies.
13. Il s'agit de l'entité qui a été sélectionnée par le PE en vertu d'un accord écrit pour mener à bien
des activités de projet et / ou produire des résultats en utilisant le budget du projet. L'entité
peut être un ministère / une institution gouvernementale, une agence des Nations Unies, une
organisation intergouvernementale non onusienne, une ONG / OSC ou une entreprise du
secteur privé.
14. Les PR sont directement responsables devant le PE conformément aux termes de leur accord ou
du contrat signé avec le PE.
15. Voir le paragraphe 10 des directives du POPP Choix des parties responsables et des bénéficiaires
dans le POPP Gestion de programme et de projet (PPM) pour connaître les différents types
d'instruments juridiques utilisés par le PNUD pour engager une partie responsable.
Partenaire :
Exécution du programme :
17. Pour les activités de programme du PNUD menées dans le cadre du CPAP, l’exécution est définie
comme l’appropriation et la responsabilité générales des résultats du programme du PNUD au
niveau du pays. Le gouvernement, par l'intermédiaire de son agence de coordination, assume la
responsabilité du plan d'action du programme de pays (CPAP) avec le PNUD ou du plan d'action
du Plan-cadre des Nations Unies pour l'aide au développement (UNDAF). Toutes les activités
relevant du plan d'action CPAP / UNDAF sont donc exécutées au niveau national.
18. Par mise en œuvre, on entend la gestion et l’exécution d’activités de programme (ou de projets)
en vue d’atteindre des résultats précis, notamment l’achat et la fourniture d’intrants d’activité
de programme du PNUD et leur utilisation pour produire des extrants, comme indiqué dans un
document signé entre le PNUD et le partenaire de réalisation.
Procédures :
19. Le cadre HACT est composé de quatre processus interdépendants : (1) Macro-évaluation; (2)
micro-évaluation ; (3) Transfert de fonds, décaissements et rapports et (4) Planification et mise
en œuvre des assurances, vérifications ponctuelles, contrôles de la production programmatique
et audits spéciaux. Ces processus et les étapes de procédure associées sont également détaillés
dans le cadre HACT et référencés dans le tableau ci-dessous :
Vous trouverez ci-dessous une description générale des quatre processus HACT interdépendants et des
étapes de procédure associées, ainsi que des clarifications sur les concepts politiques clés introduits :
Section Organigram
Processus et sous-processus et
Personne ou dans le me dans le
Réf. tâches connexes décrits dans le
bureau responsable cadre de la cadre de la
POPP
HACT HACT
Niveau du pays
Coordonnat(eur)rice
résident(e) et
Section 7.2 à
4.1 Macro-évaluation coordonnat(eur)rice Graphique 2
7.14
inter-agences de la
HACT
Coordonnat(eur)rice
de la HACT pour les
partenaires
d’exécution non
communs.
Coordination pour les Section 7.15
4.2 Micro -évaluations Graphique 3
partenaires à 7.37
d’exécution
communs par le
Coordonnat(eur)rice
inter-agences de la
HACT
Macro-évaluation :
Objectif :
21. Le processus de macro-évaluation comprend les procédures suivantes : (1) solliciter une partie
tierce prestataire de service (2) mener une recherche documentaire (3) examiner les résultats
de l'évaluation (4) déterminer l'impact et les implications de l'évaluation sur la conception du
programme (5) documenter les décisions et risques identifiés. Voir la figure 2 de la section 7 du
document-cadre du GNUDD-HACT, reproduit ci-dessous. Les principales étapes de la procédure
sont décrites dans la matrice de responsabilité décrite :
23. Directives de mise en œuvre : Le chef du bureau du PNUD ou son représentant doit s'assurer
que:
a. Une macro-évaluation est entreprise une fois par cycle programmatique et par pays avant le
début d'un cycle de programme et est valable pour toute la durée du programme aux fins
énoncées ci-dessus, en notant que le pays et sa gestion des finances publiques évoluent
constamment. La macro-évaluation sert à assurer une prise en considération de
l'environnement de gestion des finances publiques (GFP), dans lequel les agences effectuent
des transferts des fonds aux partenaires. Il s’agit d’une analyse documentaire des
évaluations du système de GFP. La macro-évaluation ne doit pas être effectuée par une
équipe interne de l’ONU pour des raisons d’indépendance. La macro-évaluation peut
exploiter les évaluations disponibles effectuées par la Banque mondiale et d'autres
institutions (voir les exemples au paragraphe 7.4 du document-cadre HACT). Cependant, ces
évaluations ne remplacent pas la macro-évaluation requise par le cadre HACT, qui comporte
une liste de contrôle des risques spécifiques (voir l'annexe 2 de l'appendice 1 du document-
cadre HACT).
b. Le/la Coordonnat(eur)rice résident(e) des Nations Unies est chargé de plaider auprès du
gouvernement du programme pays et des principaux partenaires au développement pour
entreprendre une évaluation de la GFP si elle n’existe pas déjà.
c. En tant que pratique exemplaire, le/la représentant(e) résident(e) du PNUD devrait plaider
auprès du CR et de l'UNCT pour que la macro-évaluation soit réalisée lors de la préparation
du bilan commun de pays, qui à son tour oriente la préparation du PNUAD. Cela inclut le
plaidoyer que l'équipe de pays des Nations Unies et le/la Coordonnat(eur)rice résident(e)
vérifient auprès de la Banque mondiale, qui est la principale source d'évaluation de la GFP, si
elle a été réalisée ; et s’il y a eu un plaidoyer pour réaliser cette évaluation.
d. Un point focal inter-agences HACT devrait être nommé et devrait rendre compte au CR de la
gestion du processus de macro-évaluation pour le compte du groupe de travail HACT à
créer, y compris la passation des marchés pour les prestataires de services au niveau du
pays (le cas échéant).
e. La macro-évaluation doit être réalisée par un prestataire de services qualifié, afin de garantir
son indépendance et de refléter les compétences techniques requises. Le bureau de pays
peut faire appel à des parties tierces qualifiées s’il existe un système d’ententes de services
établi au niveau national, régional ou mondial. Le recours à des prestataires de services
régionaux ou internationaux peut entraîner une plus grande cohérence des évaluations et
f. Le coût du prestataire de services tiers doit être partagé entre les agences mettant en
œuvre le cadre HACT au niveau de l'équipe de pays des Nations Unies, proportionnellement
au financement du cycle programmatique. L'accord de partage des coûts devrait être géré
par le point focal HACT et le point focal inter-agences au niveau de l'équipe de pays des
Nations Unies (le cas échéant).
g. Les résultats préliminaires de la macro-évaluation doivent être discutés avec toutes les
agences, à la fois pour en fournir un résumé et pour incorporer l'expérience et la
connaissance du pays spécifique à l'agence dans l'évaluation finale, le cas échéant. La
macro-évaluation finale doit être approuvée par le Coordonnat(eur)rice résident(e) au nom
de l'UNCT.
h. Si le PNUD est la seule agence qui exige une macro-évaluation, le PNUD discutera avec
l'UNCT pour s'assurer que l'évaluation est menée et, le cas échéant, sera par défaut l'agence
chef de file, chargée de recruter le fournisseur de services tiers pour la macro-évaluation.
i. Lorsque le prestataire de services finalise la macro-évaluation, chaque agence qui met est
en cours de mise en œuvre le cadre HACT doit documenter sa compréhension de
l'évaluation, la reconnaissance des risques identifiés et sa compréhension des effets
spécifiques à l'agence au niveau du pays, y compris la conception du programme.
m. Dans certains cas, il peut s'avérer évident qu'il ne sera pas possible d'effectuer une macro-
évaluation. Le cadre HACT reste applicable. Le bureau devrait continuer à plaider, comme
membre de l'équipe de pays des Nations Unies, en faveur d'une évaluation macro. Dans
l'attente de cette évaluation, le Bureau ne peut utiliser les institutions supérieures de
contrôle (SAI) que si le bureau s'est conformé aux instructions de l'OAI concernant la
confiance accordée à SAI et a rempli le questionnaire permettant d'évaluer la capacité de
SAI en référence dans la lettre d’appel d’audit annuel de l’OAI, comme indiqué au point k) ci-
dessus.
n. Dans certains cas, le gouvernement peut ne pas être en mesure ou ne pas vouloir soutenir la
macro-évaluation, et il n’existe aucun document pertinent traitant de la capacité du pays en
matière de gestion des finances publiques. Le bureau de pays devrait plaider auprès du
gouvernement et des partenaires de développement, tel que la Banque mondiale, en faveur
d'une évaluation de la gestion des finances publiques avant de passer à l'étape suivante.
o. En cas d'échec et si une étude documentaire par une tierce partie est également impossible,
en l'absence de macro-évaluation, le/la Coordonnat(eur)rice résident(e) (après consultation
de l'équipe de pays des Nations Unies, du bureau régional et du point focal de du siège du
PNUD) peut décider de procéder aux prochaines étapes de HACT. Dans ce cas, le/la CR
enregistrera dans le dossier les principales considérations ayant conduit à cette décision,
notamment les efforts déployés pour plaider en faveur d'une telle évaluation auprès du
gouvernement du programme. Pendant la phase de planification et d’exécution de la micro-
évaluation, le bureau devrait prendre en compte le fait qu’une analyse des risques au niveau
macro n’est pas disponible. Le bureau doit télécharger une note au dossier, signée par le
chef du bureau ou son représentant, dans la plateforme de suivi HACT expliquant les raisons
pour lesquelles une macro-évaluation n’a pas été effectuée (par exemple, absence
d’évaluations récentes de la situation du pays système de PFM) et quelles mesures le
bureau, à travers l’UNCT, prendra pour garantir la réalisation d’une macro-évaluation.
Micro-évaluations
Objectif :
3 Des directives sur l’évaluation d’une institution supérieure de contrôle (SAI) et le questionnaire sont disponibles
sur le site intranet de l’OAI.
27. Directives de mise en œuvre : Le chef du bureau ou son représentant du PNUD doit s'assurer
que:
a. Pour le PNUD, tout partenaire d'exécution ou partie responsable qui devrait recevoir des
transferts de fonds de plus de 150 000 USD par an est présumé présenter un Risque
significatif pour le PNUD et nécessitera pas une micro-évaluation HACT par un prestataire de
services tiers qualifié. Sous le seuil de 150 000 USD par an, les micro-évaluations ne sont
requises que si, à la discrétion du bureau, une micro-évaluation est jugée nécessaire en
raison d’autres facteurs de risque. Par exemple, le bureau n'a aucune expérience préalable
avec le partenaire ou l'environnement d'exploitation est considéré à haut risque. La
plateforme de suivi HACT doit être utilisée pour générer le plan de micro-évaluation, sur la
base des budgets de projet établis dans Atlas par la mise en œuvre du code d’agent,
indiquant quels partenaires doivent être évalués et la date prévue pour l’évaluation.
c. La réalisation des micro-évaluations peut être prioritaire, mais elles doivent être terminées
avant les transferts de fonds à un partenaire. Lors de l'établissement des priorités des
partenaires pour les micro-évaluations, les informations pertinentes doivent être prises en
compte. Par exemple, les partenaires qui ont eu des micro-évaluations antérieures
négatives ou des opinions / constatations d'audit négatives doivent être classés par ordre de
priorité pour une micro-évaluation. Alternativement, le bureau peut avoir des défaillances
documentées dans des programmes antérieurs qui l'amènent à exiger une évaluation. Le
bureau peut, par sa propre initiative, inclure un partenaire pour réaliser une évaluation
basée sur d'autres facteurs de risque.
d. Les niveaux de priorité déterminent l'ordre dans lequel le PNUD exige que les micro-
évaluations soient effectuées. La micro-évaluation doit être effectuée avant que le
financement du programme ne soit fourni, par conséquent et généralement, la
hiérarchisation des priorités doit être basée sur la date de début prévisionnelle des activités
du programme. Lorsque deux programmes ou plus ont des dates de début similaires, la
hiérarchisation des priorités doit être basée sur le l’évaluation du coût du risque pour le
PNUD.
f. Les directives spécifiques du PNUD sur le niveau de risque et les activités d’assurance
correspondantes à réaliser pendant le cycle de programmation pour les partenaires non
évalués sont présentés à la section «Planification et mise en œuvre des activités
d’assurance» Paragraphe 41 (j).
g. Pour les partenaires partagés, chaque agence appliquera ses propres seuils de micro-
évaluation pour déterminer si une micro-évaluation est requise. Par conséquent, le PNUD
participera et partagera les coûts uniquement lorsqu'un partenaire atteindra le seuil de
micro-évaluation du PNUD. Dans le cas où les partenaires atteignent le seuil fixé pour 2
agences ou plus, l’agence qui a le transfert de fonds estimé le plus élevé aux partenaires
sera, par défaut, l’agence chef de file, chargée de la contractualisation du prestataire de
services tiers pour la micro-évaluation.
h. Dans certains cas, le PNUD peut ne pas participer à une évaluation d’un partenaire partagé
effectuée par un ou plusieurs des autres organismes, car elle n’a pas atteint le seuil du
PNUD. Le bureau de pays doit examiner les conclusions de l'évaluation réalisée par d'autres
agences, lorsqu'elles sont disponibles. Si des problèmes importants ayant un impact
potentiel sur le programme du PNUD ont été soulevés, le bureau du PNUD doit demander
conseil au responsable de la coordination HACT du siège du PNUD.
j. La micro-évaluation est effectuée par un prestataire de services tiers qualifié afin de garantir
son indépendance et de refléter les compétences techniques requises. Le bureau de pays
peut faire appel à des prestataires de services qualifiés s’il existe un système de services
d’ententes établi au niveau national, régional ou mondial. L'utilisation de prestataire de
services régionaux ou mondiaux peut entraîner une plus grande cohérence des évaluations
et une meilleure rentabilité par rapport aux achats effectués au niveau des pays. Le point
focal HACT du siège du PNUD est chargé de négocier des accords globaux à long terme avec
des prestataires de services qualifiés et de les communiquer aux bureaux pays du PNUD.
Lorsque les accords à long terme ne couvrent pas une région ou un pays spécifique, les
bureaux pays doivent engager directement des prestataires de services tiers qualifiés,
locaux ou régionaux, conformément aux directives habituelles du PNUD en matière d'achat.
k. Le point focal inter-agences désigné au niveau de l'équipe de pays des Nations Unies est
chargé d'aider les points focaux des agences HACT pour la coordination des micro-
évaluations avec les partenaires partagés. Ce point focal peut jouer un rôle de premier plan
dans le soutien de l'expert en passation de marché si la passation de marché du prestataire
tiers doit être partagée entre plusieurs agences. Pour les partenaires non partagés, les
bureaux devraient envisager la possibilité d’utiliser des contrats partagés avec d’autres
agences lorsque cela est rentable.
m. Le plan de micro-évaluation doit être généré à partir de la plateforme de suivi HACT et mis à
jour semestriellement. Le plan doit être approuvé par le chef du bureau pays ou son
représentant et téléchargé sur la plateforme de suivi HACT au plus tard fin de février et fin
juillet de chaque exercice financier. Le plan doit inclure tous les partenaires et indiquer
quels partenaires exigent une micro-évaluation (c’est-à-dire ceux qui atteignent le seuil de
de micro-évaluation 150 000 USD par an ) et la date de la micro-évaluation prévue ou la
n. Les micro-évaluations effectuées au début du cycle du programme sont valables pour toute
la durée du cycle du programme. Si l'évaluation a été effectuée au milieu du cycle, elle peut
s'étendre au cycle suivant du programme et sera valable jusqu'à 5 ans à compter de la date
d'achèvement. Les offices devraient exercer un pouvoir discrétionnaire raisonnable pour
déterminer s'il convient de procéder à une nouvelle évaluation à mi-cycle si le projet se
termine dans un court laps de temps. Par exemple, une micro-évaluation réalisée au début
de la quatrième année d'un cycle programmatique de pays de cinq ans sera valable jusqu'à
la fin de la troisième année du cycle programmatique suivant, sauf en cas de changement de
la structure de gestion du partenaire ou des processus et des procédures mentionnés ci-
dessus. Si des changements importants sont observés dans la structure de gestion
organisationnelle du partenaire ou dans les processus et les procédures relatifs au
programme, une nouvelle micro-évaluation peut être jugée nécessaire par l’agence au cours
du cycle programmatique.
o. Le niveau de risque global de chaque partenaire doit être discuté avec ce dernier afin de
fournir des détails sur la justification du niveau de risque, les domaines à améliorer
(renforcement indirect des capacités) et l'impact que ces améliorations peuvent avoir sur les
niveaux de risque globaux et les activités d'assurance connexes. Les risques spécifiques
identifiés dans la micro-évaluation sont également intégrés aux activités et le cas échéant
aux journaux de gestion des risques au niveau national.
r. Les niveaux de risque globaux pour les partenaires nécessitant une micro-évaluation doivent
être reflétés dans le Plan de Micro-évaluation pour permettre leur suivi. Une fois que les
évaluations requises sont terminées, le PNUD évalue la répartition des niveaux de risque
afin d'assurer de leur cohérence avec l'approche fondée sur les risques. Si un nombre
important de partenaires sont identifiés comme présentant un Risque significatif ou élevé
(c'est-à-dire plus de 90% de l'ensemble des partenaires), le PNUD réévalue les micro-
évaluations réalisées et en discute avec son point focal au siège du PNUD afin de maximiser
les mesures d'assurance prenant en compte la capacité des bureaux individuels.
t. Lorsque des problèmes sont relevés lors des micro-évaluations menées, le bureau doit
documenter par écrit les problèmes et les mesures correctives envisagées. Cette
documentation doit être signée par le chef de bureau ou son délégué et téléchargée sur la
plate-forme de surveillance HACT. Reportez-vous au modèle de résumé des problèmes
importants et du plan d'action (micro-évaluation) pour documenter les problèmes
importants et les plans d'action correctifs. Pour les partenaires dont les transferts d'espèces
sont supérieurs ou égaux à 1 million de dollars par an, le modèle documenté (qui comprend,
entre autres, les détails des plans d'action corrective pour les problèmes importants
identifiés et le mécanisme de gestion des risques associé) devra être examiné par le bureau
régional pour les bureaux de pays, et le chef de bureau ou son délégué pour les bureaux
centraux et les unités indépendantes mettant en œuvre des projets de développement.
Objet :
28. Ce processus fournit des indications sur les modalités de transfert de fonds appropriées à
appliquer en fonction du niveau de risque ajusté découlant de la micro-évaluation, corrigé en
fonction des autres facteurs de risque.
30. Résultat clé : Les principaux résultats de ce processus sont les suivants :
a. Formulaire FACE dûment signé et approuvé.
b. Modalité de transfert de fonds mise en œuvre sur la base des résultats des
évaluations des risques du partenaire.
Directives :
31. Trois modalités de transfert de fonds sont disponibles dans le cadre HACT :
32. Lors de la sélection des modalités de transfert des fonds appropriées pour le partenaire, les
directives suivantes doivent être respectées. Tout écart proposé par rapport aux indications ci-
dessous sur les modalités de transfert des fonds requises par niveau de risque doit être discuté
avec le point focal HACT du siège. Pour plus de détail, veuillez également vous reporter au
tableau 3, Modalités de transfert des fonds fondé sur les niveaux de risque ajustés :
a. Pour les partenaires classés à faible risque, le choix de la modalité de transfert des fonds
(MC) est déterminé en fonction des besoins du programme, c'est-à-dire que les transferts
des fonds , les remboursements ou les paiements directs, ou une combinaison des trois sont
acceptables.
b. Pour les partenaires classés à risque modéré, le choix de la modalité de transfert des fonds
(MC) dépend des conclusions spécifiques ayant conduit à la notation du risque ajustée, à
savoir la micro-évaluation, ainsi que d'autres informations disponibles telles que les
résultats de la macro-évaluation, l'expérience Partenaire, informations sur les forces /
faiblesses spécifiques du partenaire et les capacités propres de l'agence. Par conséquent,
des transferts de fonds peuvent être appliqués à des domaines spécifiques évalués et jugés
solides, tandis que des paiements directs ou des remboursements s’appliqueraient aux
secteurs les plus faibles. Les paiements directs ne peuvent être utilisés que dans des
domaines spécialement évalués pour lesquels le cadre de contrôle interne du partenaire est
jugé adéquat.
c. Pour les partenaires considérés comme présentant un risque important, les transferts de
fonds ne sont pas viables. Les paiements directs ou les remboursements ne peuvent être
utilisés que dans des domaines spécialement évalués pour lesquels les contrôles internes du
partenaire ont été jugés adéquats dans le cadre de la micro-évaluation. Toutes les autres
activités doivent s'effectuer par le biais d'un appui total au NIM ; ou bien le programme
pourrait être envisagé pour une mise en œuvre directe du PNUD en vertu de laquelle le
bureau pays pourrait envisager de faire participer une partie responsable, telle qu'une
entité gouvernementale ou une ONG, en tant que partie responsable de la mise en œuvre
des activités de projet. Si le montant estimé des transferts des fonds à la partie responsable
dépasse 150 000 USD par an, une micro-évaluation et des activités de contrôle sur la partie
responsable seront nécessaires.
34. Les formulaires FACE doivent être accompagnés d'une estimation détaillée des coûts (ICE),
indiquant le budget d'activité détaillé, y compris le prix et les quantités. Cliquez ici pour le lien
vers le modèle ICE du PNUD.
35. Un partenaire désigné sera responsable de la certification de l'exactitude des données fournies
dans le formulaire FACE. Généralement, il s’agit de la même personne qui signe le plan de
travail. La certification comprend (1) l’assurance que la demande de financement indiquée
correspond aux dépenses prévues estimées conformément au plan de travail, et que les
formulaires d’estimation des coûts détaillés (ICE) sont joints (2) l’assurance que les dépenses
réelles pour la période de référence ont été décaissées conformément au plan de travail et
d’estimation des coûts détaillés (ICE) ont été approuvées au préalable; (3) Confirmer que les
documents comptables justificatifs seront mis à la disposition du PNUD pour une période de
sept ans.
36. Le chef du bureau pays ou son représentant est chargé(e) de renforcer les concepts du
formulaire FACE et de veiller à ce que le personnel de programme du PNUD ne modifie pas le
modèle fourni ou ne demande la documentation au partenaire, sauf si cela est jugé nécessaire.
Les suggestions pour améliorer le formulaire FACE peuvent être coordonnées par le point focal
HACT ou le point focal inter-agences. L’examen et l’approbation des formulaires FACE doivent
être documentés par les bureaux pays du PNUD et nécessitent des vérifications dans les
domaines suivants :- (1) certification appropriée des formulaires FACE par le fonctionnaire
autorisé du partenaire ; (2) liquidation au moins 80 % des avances précédemment émises ; (3)
vérification de la conformité, avec le plan de travail annuel, des activités, des budgets et des
montants déclarés; (4) comparaison des dépenses engagées avec le plan de travail annuel ; (5)
37. L'agent de programme, l'agent financier et le gestionnaire approbateur doivent surveiller les
signaux d'alarme potentiels de fraude lors de l'examen des demandes et des rapports de
transferts d'argent des partenaires et pendant les activités de suivi et d'assurance du projet.
Veuillez consulter paiements directs (POPP) pour obtenir des conseils sur les signaux d'alarme
potentiels. En cas d'absence d'explication adéquate sur la transaction frauduleuse suspectée,
elle doit être signalée au superviseur ou au chef de bureau concerné ou à son délégué..
Objectif :
38. Les activités d’assurance ont pour objectif de déterminer si les fonds transférés aux partenaires
ont été utilisés aux fins prévues et conformément au plan de travail. La planification et la mise
en œuvre appropriées des activités d’assurance font partie intégrante du cadre HACT. Il est
utilisé pour déterminer si les fonds transférés à un partenaire ont été et sont utilisés aux fins
prévues. L'assurance est obtenue en effectuant les vérifications ponctuelles, et les audits
programmés comme indiqué dans le plan d'assurance.
39. Ce processus comporte deux phases, à savoir (i) la planification des activités d'assurance et (ii) la
mise en œuvre des activités d'assurance. Au stade de la planification de l’assurance, les
principales étapes de la procédure sont les suivantes : (1) Examen des résultats des micro-
évaluations (2) Générer un plan d’Assurance à partir de la plateforme de suivi HACT (identifiant
les activités d’assurance à mener au cours de l’année pour chaque partenaire qui devrait
recevoir 50 000 USD (ou plus) par an de la plateforme de suivi HACT) (3) Le chef du bureau pays
ou son représentant approuve le plan d’activité d’Assurance et (4) Télécharger le plan d’activité
d’Assurance approuvé dans la plateforme de suivi HACT ou une autre plateforme désignée par le
point focal HACT du PNUD. Au cours de la phase de mise en œuvre de l’assurance, les étapes
clés de la procédure sont les suivantes : (5) Solliciter le prestataire de services tiers pour réaliser
les activités d’assurance prévues et identifier le personnel qualifié du PNUD qui peut effectuer
des contrôles ponctuels en dessous du seuil de micro-évaluation ; demander l'approbation
écrite du Bureau pour le personnel identifié (6) Transmettre les résultats de l’activité
d’assurance réalisée sur la plateforme de suivi HACT ou sur une autre plate-forme désignée par
le point focal HACT du PNUD. (7) Effectuer un examen de la mise en œuvre du plan d’assurance.
(8) Assurer le suivi des conclusions de la vérification des produits programmatiques, des
examens périodiques sur place (vérifications ponctuelles) et des audits spéciaux et programmés.
(9) Mettre à jour, annuellement, le Plan d’Assurance pour tenir compte des résultats des
activités terminées. Voir les figures ci-dessous, reproduites des figures 4 et 5 du cadre HACT.
40. Directives de mise en œuvre : Le chef du bureau pays ou son représentant doit s'assurer que :
a. Le plan d'assurance annuel est généré à partir de la plateforme de suivi HACT et mis à jour
semestriellement. Il reflète les dates prévues pour les contrôles ponctuels des partenaires
qui devraient recevoir 50 000 USD ou plus par an. Le plan doit être approuvé par le chef du
bureau pays ou son représentant et téléchargé sur la plateforme de suivi HACT au plus tard
à la fin des mois de février et de juillet de chaque année.
b. La planification des activités d’assurance doit être guidée par plusieurs facteurs ; (1) les
évaluations des capacités HACT, qui identifient les risques au niveau macroéconomique
(macro-évaluation) et les risques au niveau des partenaires (micro-évaluation), et (2) la
capacité du bureau pays à mettre en œuvre des activités d’assurance ;
c. Les activités d’assurance comprennent : (1) des examens périodiques sur place (vérification
ponctuelle) des registres financiers des transferts de fonds du partenaire ; et (2) Des audits
programmés et des audits spéciaux (contrôle financier ou interne) des registres financiers
du partenaire et des systèmes des contrôles internes de la gestion financière liés au
programme;
d. Des examens périodiques sur site (contrôles ponctuels) doivent être effectués par un
prestataire de services tiers pour les Partenaires. Contrôles ponctuels pour les partenaires
en dessous du seuil de micro-évaluation, le contrôle ponctuel peut être effectué par le
personnel interne lorsqu'une approbation écrite est requise des bureaux régionaux
respectifs pour les bureaux de pays et du chef de bureau ou de son représentant pour les
bureaux centraux et les bureaux indépendants qui mettent en œuvre le développement
projets. Les bureaux et les bureaux indépendants donnent leur approbation après avoir
confirmé que le personnel interne est indépendant du projet et possède une expérience,
une qualification et une indépendance pertinentes. Pour éviter les conflits d'intérêts et
l'auto-évaluation, le personnel du PNUD n'est pas autorisé à effectuer des contrôles
ponctuels sur les projets dont il est responsable. Reportez-vous à l'annexe IX du cadre HACT
de l'UNSDG pour plus d'informations sur le contrôle ponctuel effectué par le personnel du
PNUD.
e. Si un bureau pays choisit d’effectuer des audits financiers pour un partenaire, il ne sera pas
tenu d’effectuer des examens périodiques sur place (vérifications ponctuelles) pendant
l’année de l’audit. La décision d’effectuer des audits financiers au lieu d’examens
périodiques sur place (vérifications ponctuelles) devrait être reflétée dans le plan
d’assurance ;
g. Lors de l’élaboration du Plan d’Assurance pour chaque partenaire, le point focal HACT
devrait examiner le tableau 2 pour connaître les directives spécifiques du PNUD concernant
la portée, la fréquence et les types d’activités d’assurance requises pour chaque partenaire,
en fonction du niveau de risque ajusté de ce dernier. Tout écart proposé par rapport aux
indications du tableau 2 sur les activités d’assurance requises par le niveau de risque ajusté
devrait être discuté avec le point focal du siège. La couverture des activités d'assurance doit
commencer à partir de la période du dernier contrôle ou audit ponctuel effectué ;
h. Lors de l'élaboration du plan d'activité d'assurance pour chaque partenaire, le point focal
HACT doit se référer à la section 9.11 et à l'annexe V du cadre HACT du GNUDD. Les bureaux
pays peuvent générer des plans d’assurance à partir de la plateforme de suivi HACT du
PNUD si toutes les informations requises ont été renseignées ;
i. Les transferts des fonds au partenaire ne doivent pas dépasser 150 000 USD par an
pour tous les projets et plans de travail ;
k. Le point focal HACT devrait veiller à ce que les activités prévues dans le plan d’assurance
soient achevées et la plateforme de suivi HACT mise à jour pour refléter les résultats ;
l. Lorsqu'il y a des problèmes notés à partir des activités d'assurance menées, le bureau doit
documenter par écrit les problèmes notés et les mesures prises, par exemple, un
changement dans la cote de risque du partenaire, planifier des activités d'assurance
supplémentaires, etc. et cela doit être signé par le chef du bureau ou son / son représentant
et téléchargé sur la plate-forme de surveillance HACT. Reportez-vous au modèle de résumé
des problèmes importants et du plan d'action (assurance) pour documenter les problèmes
importants et les plans d'action correctifs. Pour les partenaires dont les transferts
monétaires sont supérieurs ou égaux à 1 million de dollars par an, le modèle de
documentation (qui comprend entre autres les détails des plans d'action corrective pour les
problèmes importants identifiés et le mécanisme de gestion des risques déployé) devrait
être examiné par le bureau régional pour les bureaux de pays et le chef de bureau ou son
délégué pour les bureaux centraux et les unités indépendantes qui mettent en œuvre des
projets de développement. Les problèmes qui ont été mis en évidence par les activités
d'assurance (contrôles ponctuels et audits), y compris les audits financiers, comme requis
dans la lettre d'appel annuelle d'audit de l'OAI, doivent être traités de manière satisfaisante.
Tout problème d'audit OAI HACT ouvert depuis plus de 6 mois et répertorié dans CARDS
devra être suivi par le bureau régional.
m. Lorsque des problèmes sont constatés au cours de la mise en œuvre du projet ou que des
vérifications ponctuelles ou des activités de surveillance du programme sont menées, le
bureau doit documenter par écrit les problèmes constatés et les mesures prises, par
exemple, la modification du niveau de risque du partenaire, planifier des activités
d’assurance supplémentaires, etc. et celles-ci doivent être signées par le chef du bureau
pays ou son représentant et téléchargés sur la plateforme suivi HACT. Lorsque les problèmes
constatés concernent la validité des dépenses déclarées, le responsable de programme
doit :
n. Lorsqu’ils envisagent de modifier le niveau risque d’un partenaire, les bureaux pays doivent
examiner l’opportunité de modifier la modalité de transfert de fonds à mi-parcours et / ou
d’appliquer d’autres étapes de certification qui pourraient être possibles dans ces cas. Le/la
représentant(e) résident(e) prend une décision de gestion sur l’approche pratique à adopter
tout en minimisant les risques pour le PNUD ;
Avertissement: Ce document a été traduit de l'anglais vers le Français. En cas de divergence entre cette
traduction et le document original en Anglais, le document original en Anglais prévaudra.
Disclaimer: This document was translated from English into French. In the event of any discrepancy
between this translation and the original English document, the original English document shall prevail.
Procédures POPP pour demander des transferts de fonds et rendre compte des décaissements’
Annexes A-D