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L’importance de la comptabilité
Compétences relationnelles
• La planification bottom up
Moyen
terme
2-5 ans
Court terme
1 an
Résultats
estimés
J+1 à J+10
Contrôle Résultats
budgétaire réels
J+30 à J+…
SECTION 2:
LE CONTRAT
PROGRAMME
DÉFINITION ET TERMES
ESSENTIELS
La loi n°85-72 du 20 juillet 1985 relative à l’exercice de la
tutelle sur les entreprises publiques fait obligation à ces
dernières d’élaborer un contrat programme.
«Un engagement signé, d’une part, par le ministère de tutelle
au nom de l’Etat actionnaire et d’autre part par le président du
conseil au nom du conseil d’administration. »
Circulaire n°33 du 21 juin 1989
DÉFINITION ET TERMES
ESSENTIELS
Le contrat programme est alors un accord négocié entre l’Etat
actionnaire et l’entreprise publique qui fixe les droits et les
obligations des deux parties.
• Les obligations de l’entreprise publique consistent en la réalisation, dans
les meilleures conditions économiques et financières, d’une ou de
plusieurs missions.
• En contre partie, l’Etat est tenu d’instaurer le cadre optimal requis pour la
réalisation de la ou les missions de l’entreprise.
CONTENU
Le contrat programme synthétise une démarche ayant pour objet
l’élaboration d’un plan d’entreprise fixant pour une période de
cinq ans les objectifs de production et de productivité à
atteindre et les moyens à mettre en œuvre.
Le contrat programme doit comporter principalement :
Budget de production
Budget de trésorerie
Budget de production
Budget de trésorerie
Niveau prévisionnel
des ventes
PRINCIPE
Pour prévoir ses ventes l’entreprise utilise des informations:
Qualitatives (ligne de produits, type de clientèle…) ou quantitatives
(quantités vendu, chiffre d’affaires…);
Internes (statistiques, comptabilité générale, comptabilité de gestion,
…) ou externes (concurrence, part du marché, conjoncture, …);
Passées ou actuelles.
• au coût de la publicité ;
• …
BUDGET DES COÛTS DE DISTRIBUTION
• Pour faire une prévision de ces frais, il convient de distinguer:
• les coûts variables proportionnels au chiffre d’affaires;
• les coûts variables proportionnels au nombre de factures clients;
• les coûts fixes.
SECTION 3:
CONTRÔLE
BUDGÉTAIRE
INTRODUCTION
Le contrôle budgétaire consiste à vérifier la réalisation des
budgets pour agir.
Calculer les
Identifier les Prendre des
écarts entre
causes des mesures
réalisations
écarts correctives
et prévisions
QUELQUES RÈGLES
Écart sur chiffre d’affaires = chiffre d’affaires réel – chiffre d’affaires préétabli
Décomposition
Les écarts sur quantité a deux causes : le volume des ventes (écart sur
volume) et la structure des ventes (écart sur composition des ventes).
Les écarts sur volume et sur composition des ventes peuvent être
calculés pour chaque produit ou globalement (la décomposition par
produit présentant un intérêt limité)
ECART SUR CHIFFRE D’AFFAIRES
Ecart sur volume
Calcul global:
Écart sur volume
=
(quantité réelle – quantité préétablie)
*
prix de vente préétabli moyen
Calcul par produit:
Écart sur volume
=
(quantité réelle – quantité préétablie)
*
Composition préétablie
*
Prix de vente préétabli
ECART SUR CHIFFRE D’AFFAIRES
Ecart sur composition des ventes (mix)
Calcul global:
Écart sur composition des ventes
=
(prix de vente « composé » moyen – prix de vente préétabli moyen)
*
quantité réelle totale
NB: Le prix de vente « composé » moyen est un prix de vente moyen calculé avec les
quantités réelles et les prix de vente unitaires préétablis.
Calcul par produit:
Écart sur composition des ventes
=
(quantité réelle – quantité « composée »)
*
Prix de vente préétabli
NB: La quantité « composée » est la quantité obtenue en appliquant la composition
préétablie à la quantité réelle totale.
EXEMPLE
Données Réelles préétablies
Quantité PV CA Quantité PV CA
Produit 200 10 2000 180 11 1980
A
Produit 50 20 1000 60 18 1080
B
Total 250 3000 240 3060
ECART SUR MARGE
Ecart sur marge = marge réelle – marge préétablie
Marge réelle = prix de vente réelle – coût préétabli
On soustrait le coût préétabli et pas le coût réel car les commerciaux
ne sont pas responsables du coût de production. Il s’agit donc d’une
marge semi-réelle.
Budget de production
Budget de trésorerie
Salon Chambre
Prix vente unitaire 5000 3000
Coût variable unitaire 3750 2400
OPTIMISATION SOUS
CONTRAINTES
Dans la réalité, il est fréquent d’avoir à optimiser l’utilisation de
plusieurs ressources rares. Lorsque le choix de production se
limite à 2 produits, il est possible de résoudre le problème
graphiquement, sinon il faut faire appel à la programmation
linéaire ou au calcul matriciel (méthode du simplexe).
PROGRAMMATION LINÉAIRE
Le programme linéaire est une technique qui permet d’estimer le
programme de production optimal.
Un programme linéaire est composé:
• De variables positives ou nulles qui sont inconnues ( le nombre de produits à
fabriquer par exemple);
• D’une fonction économique à optimiser représentée par une équation
correspondant soit à un résultat à maximiser (la marge sur coût variable par
exemple) soit à un coût à minimiser;
• De contraintes traduites par des inéquations linéaires qui expriment:
o Le nombre de produits maximal ou minimal à fabriquer ou à vendre;
o La consommation de facteurs rares de production
Eléments X Y Maximum
Nombre maximal à fabriquer 10 000
Consommation de matière par unité
•Matière première 6 Kg 10 Kg 150 000 KG
•Heure machine 3 heures 2 heures 42 000 heures
PROGRAMMATION LINÉAIRE
II. Résoudre un programme linéaire par la méthode
graphique:
Le programme linéaire peut être représenté graphiquement
lorsqu’il n’existe que deux variables.
Le graphique permet de visualiser:
• Chaque contrainte correspondant à un demi plan délimité par une droite;
• La zone d’acceptabilité des contraintes représentée par un polygone;
• Le point optimum qui se situe à l’intersection de deux droites ou sur un
des sommets du polygone .
PROGRAMMATION LINÉAIRE
Le programme linéaire peut être représenté graphiquement
lorsqu’il n’existe que deux variables.
1. Tracer un plan où chaque axe correspond à une variable.
2. Tracer les droites représentant les contraintes.
3. Mettre en évidence la zone d’acceptabilité. La zone
d’acceptabilité (ou domaine des solutions acceptables) est
l’ensemble des solutions possibles. C’est la partie du plan
qui respecte les contraintes.
PROGRAMMATION LINÉAIRE
4. Rechercher la meilleure solution: il y a deux méthodes:
La méthode énumérative (ou méthode du recensement
des sommets)
Pour chaque sommet du polygone de la zone d’accessibilité, on
calcule la valeur de la fonction économique. La meilleure solution
correspond au point qui maximise cette fonction (ou minimise, selon
l’objectif).
La méthode des droites parallèles
On trace la droite qui correspond à la fonction objectif et on la déplace
parallèlement.
Objectif Meilleure solution
Maximisation Le point de la zone d’acceptabilité le plus éloigné de l’origine.
Minimisation Le point de la zone d’acceptabilité le moins éloigné de
l’origine.
SECTION 2:
BUDGETISATION DE LA
PRODUCTION
BUDGET DE PRODUCTION
La budgétisation de la production permet aux différents
responsables de la fonction de production de chiffrer le
programme de production et de le ventiler en plusieurs budgets
selon les besoins de l’entreprise.
Par centre de
Par produit à
responsabilité ou Par client
fabriquer
de production
BUDGET DE PRODUCTION
Les différents budgets de production peuvent être consolidés et
soumis à la direction générale pour approbation conjointement
au budget général des ventes afin d’en vérifier la cohérence.
Le chiffrage des budgets de production s’effectue en coût
standards ou en coûts préétablis de production; soit d’après la
méthode classique des coûts complets, soit d’après la méthode
des coûts à base d’activités, en distinguant:
• Les charges directes; ce qui permet de connaître pour chaque ventilation
les matières à consommer et le coût budgété de la main d’œuvre directe.
• Les charges indirectes de production comprenant des charges variables
ou fixes; ce qui permet de connaître pour chaque ventilation les charges
indirectes de production.
SECTION 3:
CONTRÔLE
BUDGÉTAIRE
PRINCIPE
Le contrôle budgétaire de la production consiste à confronter:
• les coûts constatés pour la production réelle, provenant de la comptabilité
de gestion (coût de production par produit, par activité, stocks de
produits,…);
• aux prévisions issues des budgets.
PRINCIPE
Analyser des Écarts sur charges directes
écarts sur coûts
préétablis
significatifs Écart sur charges indirectes
• Écart global;
• Sous-écart.
L’écart total correspond à la différence entre le coût constaté et
le coût préétabli de la production prévue. Il est analysée en deux
écarts:
• Écart global;
Ecart global Coût réel de la Coût préétabli de la matière Si écart positif, il faut
(EG) matière
consommée
- consommée pour la
production réelle
décomposer l’écart pour
en rechercher les causes.
Sous-écart Erreur de prévisions
sur volume Volume de Volume de Coût préétabli de
de production réel
- production la matière pour un
préétabli produit
production
(E/V)
LES ÉCARTS SUR MATIÈRES
Nature de Calcul Interprétation des
l’écart écarts défavorables
Sous-écart Qualité défectueuse.
sur quantité Quantité réelle Quantité de Mise au rebut excessive.
de matière -
de la matière matière préétablie Coût préétabli de Consommation excessive.
consommée consommée par la matière pour un
consommée par produit produit produit
(E/Q)
Ecart global Coût constaté de Coût préétabli de la main Si écart positif, il faut
(EG) la main d’œuvre
- d’œuvre pour la production décomposer l’écart pour
constatée
en rechercher les causes.
Sous-écart Erreur de prévisions
sur volume Volume de Volume de Coût préétabli de
de -
production réel production
préétabli
la main d’œuvre
pour un produit
production
(E/V)
LES ÉCARTS SUR MAIN D’ŒUVRE
Encadrement inefficace.
Sous-écart Evolution des salaires, des
Nombre d’heures
sur taux Taux horaire Taux horaire charges sociales.
réel pour la
horaire réel
- préétabli production
Heures supplémentaires
non prévues.
(E/C) constatée
Quantité Prix
Matière 4 20
MOD 2 90
• Écart global;
• Sous-écart.
L’écart total correspond à la différence entre le coût constaté du
centre et le coût préétabli de la production prévue (budget du
centre). Il est analysée en deux écarts:
• Écart global : permettant de mesurer l’efficacité avec laquelle le responsable
du centre a utilisé ses moyens ;
• Sous-écart sur volume de production: mesure les erreurs de prévision des
quantités de produits qui ne peuvent être imputées aux responsables
opérationnels de la production.
LES ÉCARTS SUR CHARGES
INDIRECTES
L’écart global est égal à la différence entre le coût constaté et le
coût préétabli adapté à la production réelle. Il est analysé en
trois sous-écarts:
• Sous-écart sur rendement ou sur consommation d’unités d’œuvre;
Budget de production
Budget de trésorerie
Taux de possession =
LES COÛTS ET PARAMÈTRES DE LA
GESTION DES STOCKS
Le coût de pénurie (ou coût de rupture)comprend les coûts liés
à la rupture de stock: perte d’un client, conséquence sur l’image
de l’entreprise, réduction accordée, livraison fractionnée, retard
de production (si matière …) Il est difficile à évaluer.
Coût de gestion des stocks
=
coût de passation + coût de stockage + coût de pénurie
Coût d’approvisionnement
=
coût d’achat + coût de gestion des stocks
LES COÛTS ET PARAMÈTRES DE LA
GESTION DES STOCKS
Stock moyen =
Stock moyen = =
LES COÛTS ET PARAMÈTRES DE LA
GESTION DES STOCKS
Stock d’alerte (ou stock critique ou point de commande) : est
le stock à partir duquel il faut passer commande. C’est le stock
permettant de faire face aux consommations pendant le délai de
livraison.
Stock de sécurité : est le stock destiné à faire face aux
imprévus, pour éviter la rupture de stock. Le délai de sécurité
est la période pendant laquelle le stock de sécurité permet de
satisfaire la demande.
On distingue parfois le stock d’alerte du stock critique. Dans ce
cas:
Stock d’alerte=stock critique minimal + stock de sécurité
Stock à partir duquel il faut Pour faire face aux Pour parer aux imprévus
passer commande consommations pendant le délai
de livraison
QUEL DOIT ÊTRE LE NIVEAU DE
STOCK?
Un stock faible diminue le coût de stockage mais augmente le
coût de passation.
Les exigences sont contradictoires. Il s’agit de trouver un
niveau de stock permettant de les concilier.
Le modèle de Wilson est un modèle de gestion des stocks
sans pénurie qui a pour objectif de minimiser le coût de gestion
des stocks.
Le modèle de Wilson repose sur certaines hypothèses (limites
du modèle): l’avenir est connu et certain, la pénurie n’est pas
admise (il n’y a pas de rupture de stock), la consommation est
régulière pendant la période et les tarifs sont constants.
LE MODÈLE DE WILSON
Le coût de stockage est minimum si la dérivée du coût total de stockage par
rapport au nombre de commandes est nulle. Soit:
CT= * Cs + Cp * N
Avec:
N=nombre de commandes par an
Q= quantité commandée ou économique
Cp= coût de passation unitaire
Cs= coût de stockage unitaire.
La cadence d’approvisionnement optimal (N*) est égale à :
N*= Q*=
EXEMPLE
Consommation annuelle en quantité 10 000 Kg
Prix d’achat unitaire 10DT/kg
Coût de passation d’une commande 300DT
Coût de stockage 5%
Coût de passation annuelle 300 N
Coût de stockage annuelle = 5% * stock moyen en valeur
= 5% * [10 000/ (N*2)] * 10
Coût de gestion = coût de passation + coût de stockage ( car la
pénurie n’est pas admise)
SECTION 2:
LE BUDGET DES ACHATS
MÉTHODE
I. Etablir le planning des approvisionnements
L’objectif est de planifier les dates de commandes, les quantités
à commander et le niveau du stock en tenant compte du stock
disponible, du délai de livraison et du délai de sécurité.
Tout d’abord, il faut déterminer les premières dates:
• Date de rupture= date à laquelle, en l’absence de livraison, le stock sera
égal à zéro;
• Date de livraison= date de rupture – délai de sécurité;
Décaissements Ressources
Date Montant Interne Externes
Autofinancement Augmentation … Emprunt Subvention …
de capital
LE CONTRÔLE BUDGÉTAIRE DES
INVESTISSEMENTS
Deux types de contrôle sont effectué à deux moments différents:
Causes des écarts défavorables
Analyse des Délais non respectés,
écarts sur augmentation du temps de
délais réalisation, travaux
supplémentaires non prévus…
Contrôle du
budget pendant Analyse des
Augmentation des prix, travaux
la durée de écarts de
supplémentaires non prévus…
réalisation de montants
l’investissement Retard dans la mise à disposition
de moyens de financement
Analyse des externe (subvention, emprunt) ou
écart de internes (défaillance d’un
financement associé); trésorerie insuffisante
due à une détérioration des
conditions d’exploitation.
LE CONTRÔLE BUDGÉTAIRE DES
INVESTISSEMENTS
Les actions correctives des écarts défavorables peuvent
conduire l’entreprise
Causes des écarts défavorables
Contrôle de la La rentabilité est calculée à partir des
rentabilité à la chiffres réels et des mêmes critères afin
réception de d’analyser:
l’investissement •La fiabilité des prévisions
•La pertinence des critères de choix utilisés
CONTRÔLE DE GESTION
Chapitre VII:
BUDGETISATION DE LA
TRESORIE
Budget des ventes
Budget de production
Budget de trésorerie
Budgets Budget de
partiels trésorerie
proprement dit
Budget de la
Budget des Budget de Budget des
situation de
encaissements TVA décaissements
trésorerie
Décaissements d’exploitation
Budget des Achat comptant
approvisionnements Paiements fournisseurs
Eléments des mois précédents Salaires et charges sociales
Budget de production TVA à décaisser, impôt sur les sociétés
Budget de TVA et bilan Autres décaissements
Budget des autres charges (charges financières, redevances versées
…)
Total décaissement d’exploitation
Encaissements hors exploitation
Budget des investissements Investissements
Budget de financement Remboursements d’emprunts
Données du bilan Dividendes
Total décaissements hors exploitation
Total des décaissements
BUDGET DE TRESORERIE
Le budget de trésorerie synthétise les budgets partiels et permet
de déterminer la situation de trésorerie à la fin de chaque mois:
Budget de production
Budget de trésorerie
Contrôle de la
comptabilité du Vérifier si le système budgétaire mis en place répond
système budgétaire
aux objectifs stratégiques qui ont été fixés. Dans le cas
avec la stratégie
globale de contraire, un réexamen des objectifs peut être envisagé.
l’entreprise
• Pour témoigner d’une anomalie, d’une dégradation ou d’un écart par rapport à
l’objectif ;
• Pour concentrer l’action sur l’urgent et l’essentiel.