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Année universitaire
2021/2022
Remerciements
Nous souhaitons avant tout remercier notre directeur du projet, ISSAM BAHJA, pour le temps
qu'il a consacré à nous apporter les outils méthodologiques indispensables à la conduite de cette
recherche. Son exigence nous a grandement stimulés.
Par ailleurs, nous adressons nos sincères remerciements à tous les professeurs, intervenants et
toutes les personnes par leurs paroles, leurs écrits, leurs conseils et leurs critiques qui ont guidé
nos réflexions et qui ont accepté de nous rencontrer et de répondre à nos questions durant notre
recherche.
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INTRODUCTION :
D’une autre part, le contrôle ne sert plus à s’assurer que, mais il se contente d’influencer.
Les objectifs atteints de manière efficace et efficiente ont laissé la place à la mise en œuvre de
la stratégie. Sans doute parce que, pour certains auteurs, les objectifs ne suffisent plus à définir
la stratégie, mais aussi peut-être parce que la performance ne peut plus être résumée par
l’efficience et l’efficacité.
C’est pour cela notre travail mène une étude sur toutes les méthodes de gestion des coûts
et leurs rôles dans l’amélioration de la performance de l’entreprise, d’un côté on va présenter
l’ensemble des méthodes, d’un autre côté on va voir les types de performance de l’entreprise
et la relation entre les deux et tout cela dans le cadre d’une analyse d’un cas pratique
3
SOMMAIRE
INTRODUCTION : ........................................................................................................................................................... 3
PARTIE 1 : ASPECT DU CONTROLE DE GESTION : ............................................................................................................ 5
INTRODUCTION ........................................................................................................ 41
CHAPITRE 3 : L’ENTREPRISE « AGI TECHNOLOGIES » .................................................... 42
Section 1 : Présentation de l’entreprise .............................................................................................................. 42
Section 2 : Enoncé du cas ................................................................................................................................... 42
CHAPITRE 4 : LA GESTION DES COUTS DANS L’ENTREPRISE « AGI TECHNOLOGIES» ............... 45
Section 1 : Les méthodes utilisées par l’entreprise ............................................................................................. 45
Section 2 : Comparaison et Résultat ................................................................................................................... 54
CONCLUSION GENERALE : ............................................................................................................................................ 56
BIBLIOGRAPHIE............................................................................................................................................................ 57
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Partie 1 : aspect du contrôle de gestion :
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Chapitre 1 : outils de contrôle de gestion et méthode des coûts
INTRODUCTION :
Le contrôle de gestion est une discipline ancienne mais qui, malgré une forte
institutionnalisation dans les entreprises, connaît depuis quelques années une
transformation profonde. Certaines pratiques se sont bureaucratisées et ont perdu de leur
pertinence, nécessitant de revenir aux sources du contrôle. En outre, l’attention des
praticiens s’est portée excessivement sur les outils malgré le fait que l’innovation soit
en panne de ce côté. Ce sont plutôt les modalités d’utilisation des outils du contrôle et
le design des systèmes de contrôle qui doivent retenir notre attention. En outre, de
nouveaux champs se sont ouverts au contrôle (RSE, management public, éthique…)
permettant d’enrichir le champ d’expertise du pilotage. Enfin, dans un contexte de
management financiarisé, le pilotage s’est déplacé du compte de résultat vers le bilan
des entreprises. Plus qu’une refondation technique autour de l’amélioration des outils,
nous plaidons dans ce livre pour une refondation articulée autour de nouvelles pratiques
(modalités d’usage et champs d’application) et de la prise en compte du contexte
organisationnel du contrôle (control mix et package de contrôle). En introduction, nous
commençons par nous intéresser aux définitions du contrôle, à l’ambiguïté des termes
utilisés pour le qualifier et à sa crise actuelle.
Le contrôle de gestion est l’ensemble des pratiques créatrices d’ordre et de sens reposant
sur l’exploitation de données chiffrées financières et non financières, visant à orienter
les comportements des acteurs (prise de décision, pilotage et coordination entre entités,
rétroaction et apprentissage)
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Section 1 : Définitions et outils de contrôle de gestion
Assurer la conformité entre les résultats des activités et les objectifs de l’organisation.
Actif : Dans la mesure où des actions de correction sont prises avant que les conséquences de
certaines décisions aient pu se faire sentir.
Réactif : Lorsque les résultats sont connus et définitifs et que la correction ne peut porter que
sur de nouvelles opérations
Le contrôle de gestion est défini comme le processus par lequel le dirigeant s’assure que les
ressources sont obtenues et utilisées avec efficacité et efficience pour réaliser les objectifs de
l’organisation.
Le contrôle de gestion ne peut se comprendre que dans une entreprise finalisée qui a des buts
et dans laquelle un processus de fixation d’objectifs a été mis en place au niveau des individus.
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Outils Du Contrôle De Gestion :
Le contrôle de gestion englobe de nombreux outils de gestion :
• L’analyse des coûts : est susceptible de s'appliquer à différents « objets de coûts et marges
» en fonction des objectifs poursuivis. Ainsi, l'analyse peut avoir pour objectif l'étude de la
rentabilité par produit, ou bien une étude de la rentabilité par centre de responsabilité.
• L’analyse des écarts : L'analyse des écarts sur charges consiste à étudier les déviations
existantes entre les dépenses effectuées par l'entreprise (situation actuelle via le plan de
compte de la comptabilité analytique) et ses prévisions initialement fixées (via le plan de
budget) dans le but d'améliorer ces dernières ou de prendre des mesures correctrices.
• L’analyse des budgets et des plans : Lorsque votre entreprise est opérationnelle, il est
essentiel de planifier et de gérer de façon serrée son rendement financier. La création d'un
processus budgétaire est le moyen le plus efficace pour que votre entreprise, et ses finances,
restent sur la bonne voie.
• L’analyse de la valeur : est une méthode d'analyse des différentes composantes d'un produit
qui vise à appréhender leur impact sur la satisfaction du consommateur afin de pouvoir
éventuellement réduire les coûts de production. C'est une méthode rationnelle
d'optimisation d'un produit (ou d'un procédé ou d'un processus).
• Le contrôle de la qualité représente une procédure (ou une série de procédures) visant à
assurer la qualité d'un produit manufacturé. Dans cette optique, le produit doit satisfaire un
ensemble défini de critère de qualité et d'exigence client.
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Avantages Du Contrôle De Gestion :
En contrôle on peut trouver plusieurs avantages du contrôle de gestion mais les deux avantages
les plus importantes en contrôle de gestion
• Aux comportements des acteurs pour mieux les influencer par la mise en place d’un
ensemble cohérent de règles de conduite et de normes afin de limiter les risques de non
performance
Construire un coût c’est effectuer un regroupement de charges autour d’un critère pertinent qui
permette de répondre aux interrogations du décideur.
Un coût est défini comme la somme des charges relatives à un élément défini au sein du réseau
comptable.
Le choix des coûts à calculer se fait en fonction des activités de l’entreprise, de sa structure, de
ses objectifs de gestion et de pilotage.
Les différents types de coûts dépendent de la prise en compte des différents types de charges.
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2. Méthode de calcul des coûts :
Les couts complets est une méthode de calcul avancée permettant de déterminer le coût de
revient d’un produit vendu. Les coûts complets correspondent à la somme de tous les coûts liés
à la fabrication jusqu'à la vente d’un produit.
Une détermination pertinente des coûts complets est indispensable afin de fixer un prix de
vente, permettant d’une part d’être rentable et d'autre part d'analyser la compétitivité du prix
déterminé.
L’analyse des coûts complets, c’est déterminer en quelque sorte si le projet est à envisager ou
non.
a) Objectifs :
• Répartir ce programme de production entre les sites selon leurs différents coûts de
production.
• Rechercher les éléments où les réductions sont les plus rentables compte tenu des volumes
produits ; quels éléments sont les plus chers ? où peut-on faire des économies ?
b) Limites :
• Une limite de la méthode des coûts complets est l'emploi massif de la répartition des charges
indirectes ce qui aboutit à des effets de subventionnements masquant des différences de
profitabilité entre produits. La fixation de ces clefs est le principal reproche fait à la
méthode. En effet, elle suppose que les charges indirectes sont réparties de manière linéaire
selon les produits ce qui n'est pas le cas quand les produits sont hétérogènes. Cette
imprécision dans la méthode conduit à imputer plus de charges indirectes sur un produit et
1 par conséquent à alourdir son coût au profit d'un autre produit, selon le principe des vases
communicants.
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L'utilisation de cette méthode gagne par conséquent en pertinence quand le processus de
production est stable, le personnel est peu polyvalent, les produits sont standards car la
répartition des charges indirectes devient plus pertinente.
Centre d'analyse
Correspond à une division de l'unité comptable dans laquelle seront analysés des
éléments de charges indirectes avant leur imputation aux coûts des produits intéressés.
• L’affectation des charges pouvant directement être rattachées aux centres (charges semi
directes) ;
• La répartition entre les centres des autres charges qui les concernent (charges indirectes
au sens étroit) ;
Au terme de ces opérations, le coût total de chaque centre peut être imputé aux coûts de
production intéressés grâce au procédé de l'unité d'œuvre ou au procédé du taux de frais. Les
centres d'analyse sont des centres de travail ou des sections.
Méthode ABC :
La méthode ABC signifie (Activity BasedCoasting). C'est un outil d'analyse des coûts
par activité. Ce modèle de travail permet de diviser les différentes activités d'une entreprise
commerciale pour en analyser les coûts et dégager la rentabilité de chaque référence. Dans la
méthode ABC, on réfléchit ainsi chaque produit ou client consomme des activités qui sont
elles-mêmes génératrices de coûts. On va répartir les différentes références en groupes A, B et
C.
Il s'agit ensuite de faire le lien entre chaque activité et ses charges, puis de dégager un
inducteur de coût. Un inducteur de coût est un indice regroupant tous les produits et activités
induits par une référence donnée. Cette méthode a l'avantage de permettre une analyse par
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activité d'une entreprise et de faire ressortir ses points forts et ses points faibles. La méthode
ABC est souvent complétée de la méthode ABM (Activity Based Management) qui permet aux
managers d'agir ensuite en fonction des points soulevés pour définir objectifs, planification et
arbitrages.
L’inducteur
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Les 5 étapes de mise en place
Etape 1 :
L’identification des activités :
Etape 2 :
L’affectation des ressources aux activités :
Affectation de toutes les charges aux différentes activités qui représentent les ressources de
fonctionnement de l'activité.
Etape 3 :
Le choix des inducteurs :
Etape 4 :
Regroupement des activités et le calcul des coûts unitaires des inducteurs :
L’existence d’inducteurs communs aux activités permet le regroupement des activités. Les
coûts unitaires des inducteurs sont calculés par le rapport : Volume des ressources / volume de
l’inducteur
Etape 5 :
La détermination des coûts de revient complets à base d’activités :
Les coûts de revient complets par la méthode des coûts à base d’activités s’obtiennent en
incorporant les charges directes et les charges indirectes des centres de regroupement imputées
aux coûts au prorata des inducteurs utilisés
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Objectifs :
La méthode ABC présente l'avantage d'affecter de manière plus précise les coûts aux
produits sans procéder à une répartition des coûts indirects à l'aide d'une unité de mesure
souvent arbitraire (par exemple, les heures machines). Une meilleure connaissance des
processus permet de dégager les forces et faiblesses d'une organisation à la mise en place de
cette méthode.
Limite :
Malgré tous ses avantages, la méthode des coûts par activité a aussi ses limitations. A
côté des succès, beaucoup d'entreprises rencontrent des difficultés lors de l'implantation de la
méthode, par manque de ressources appropriées, En termes de ressources humaines et de
supports informatiques, essentiellement, ou en raison d'une résistance des personnes. Si
l'entreprise constate que le coût d'un produit est trop élevé, il devient compliqué de savoir quoi
couper lorsque les frais fixes et variables sont tout mélangés. Un bon nombre de frais fixes sont
des frais de périodes ou de structure, et peuvent rarement être comprimés. Toute cette fonction
d'analyse et de choix relève de la phase additionnelle appelée Activity-Based Management ou
Gestion des activités. Quant à la prise de décision stratégique c'est-à-dire prix de vente,
quantité, etc., elle est difficilement applicable avec cette méthode car on ne peut plus retracer
le point mort ni la contribution marginale (marge contribuant à payer les frais fixes).
La méthode des « Coûts Cibles » consiste à déterminer pour un produit quelconque un « coût
objectif » à ne pas dépasser en raison du prix imposé par le marché et de la marge bénéficiaire
prévue et définie par l’entreprise.
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Fonctionnement de la méthode des coûts cibles
• Proposition d’un coût cible pour le produit complet en fonction d’un niveau d’exigence.
Analyser le marché
1
Le coût estimé
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Choix de solutions
4 technologiques et
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Etape 1 :
Analyser le marché :
Il s’agit d’effectuer des études de marché et de définir, à partir des orientations stratégiques
de l’entreprise et des positions des concurrents, l’objectif visé en termes de prix de vente et de
caractéristiques du produit pour le segment considéré. (La responsabilité des hommes du
marketing est ici prédominante).
Etape 2 :
• Définir le prix de vente : le prix de vente futur du produit à lancer sera en général imposé
par le marché
Etape 3 :
• Le coût estimé du produit, l’entreprise estime le coût qu’elle est capable de réaliser
• Comparer le coût estimé avec le coût cible et viser à réduire l’écart entre les deux
N.B. : L’entreprise doit donc mettre en œuvre un plan d’action visant à réduire cet écart
Etape 4 :
Techniques d’optimisation :
• Le « kaizen de coût » consiste à mettre en œuvre des actions de réduction permanente des
coûts.
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Méthode du coût unité valeur ajoutée :
La méthode UVA est une méthode de calcul de coûts de revient complets d’origine
française qui constitue une alternative intéressante face à d’autres méthodes plus connues telles
que « les centres d’analyse » ou « les coûts par les activités ».
Ses objectifs
La méthode U.V.A. est une méthode de calcul de coûts complets. Toutefois, sa portée
est plus large :
2
• Le choix de l’activité de base
5 • Cout UVA
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L’analyse des postes :
Méthode des sections homogènes : les sections homogènes puis les centres d’analyse
pour la méthode des centres d’analyse
Le taux du poste. Il s’agit d’identifier les ressources consommées par les différents postes et
non pas de répartir les charges de l’entreprise entre les postes.
Le taux de l’article est obtenu en additionnant le coût de chaque opération utile à produire
l’article de base.
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Chapitre 2 : L’impact des coûts sur la performance
INTRODUCTION :
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Section 1 : Définitions et typologies de la performance
1. Définition de la performance :
Le concept de performance peut être défini pour une entreprise, comme étant le niveau de
réalisation des résultats par rapport aux efforts engagés et aux ressources consommées. Le
concept de performance s'appuie largement sur les notions d'efficacité et d'efficience. La
performance est, par ailleurs, relative à la vision de l'entreprise, sa stratégie et ses objectifs.
C'est dans ce sens que la performance d'une entreprise peut se mesurer sous différents angles,
on parle de performance commerciale, financière, organisationnelle, etc.
Objectifs
Ressources Résultats
(Moyens)
Efficience
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La pertinence : Mesure selon laquelle les objectifs de l'action de développement correspondent
aux attentes des bénéficiaires, aux besoins du pays, aux priorités globales, aux politiques des
partenaires et des bailleurs de fonds. La pertinence d'un projet d'infrastructure se mesure à
travers les objectifs envisagés par celui-ci. Ces objectifs doivent répondre correctement aux
problèmes identifiés ou aux besoins réels des bénéficiaires. En d'autres termes, la pertinence
est une appréciation de l'adéquation du projet avec les problèmes qu'il est censé résoudre. Elle
consistera ici à confronter les problèmes identifiés lors du diagnostic (les problèmes ayant
conduit à la formulation du projet) aux objectifs du projet d'action l'adéquation d'un projet à
son environnement mesurera sa pertinence.la pertinence d'un projet peut être définie comme sa
capacité à réaliser les objectifs qui lui sont assigné. Mesurer la pertinence d'un projet revient
donc à mesurer ses risques de défaillance par une évaluation.
Enfin la définition d'une méthode d'élaboration des projets incluant des tests de pertinence.
L'auteur souligne également qu'Il serait nécessaire de distinguer deux types de tests de
pertinence.
L’efficacité : c'est la mesure selon laquelle les objectifs de l'action de développement ont été
atteints, ou sont en train de l'être, compte tenu de leur importance relative. Cependant, une
mesure de l'efficacité peut également être réalisée de façon indépendante ou comme faisant
partie de la gestion générale d'un projet. Après analyse des résultats, cette unité peut aider à
définir des actions correctives pour mieux atteindre les objectifs en fixant des seuils d'alerte ou
en replanifiant les activités afin d'atteindre ses objectifs et voir si ses résultats bénéficient bien
aux populations et groupes cibles.
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L’efficience : C'est la mesure selon laquelle les ressources (fonds, expertise, temps, etc.) sont
converties en résultats de façon économe.
Dans les projets d'infrastructure, l'efficience est cet indicateur de la performance qui met en
relation résultats et moyens : les finalités de l'action sont laissées de côté. La question n'est plus
de savoir si l'on a réussi à faire ce que l'on désirait, mais si l'atteinte des résultats s'est faite de
manière optimale, c'est-à-dire sans gaspillages. L'analyse des résultats peut inciter à
redimensionner les moyens utilisés, compte tenu des résultats obtenus. Les axes d'analyse
consistent à jouer sur la flexibilité du budget, envisager le redéploiement du personnel ou la
réorganisation des services.
L'efficience est définie par les économistes de deux manières (Jackson, 1982) :
• L’efficience technique, qui renvoie au coût par unité produites (la collecte d'une tonne de
déchet, l'heure d'enseignement dans le secondaire...)
• L'efficience allocative, qui renvoie au degré d'alignement des services sur les préférences
des usagers. La première définition Ben El Arbi SABBAR est la plus communément admise
(Tomkins, 1987).
Elle concerne l'utilisation rationnelle des moyens mis en œuvre en mesurant la balance entre
le coût des investissements et les résultats obtenus. Afin de mieux appréhender la stature de
l'infrastructure, le Comité d'aide au développement (CAD).
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2. Types de performance :
Performance Financière :
▪ Le ROE (Return On Equity) : ce ratio mesure la rentabilité financière des capitaux apportés
par les propriétaires de l'entreprise. C'est le rapport entre le résultat net et les capitaux propres.
▪ L'EVA (Economic Value Added) : ce ratio permet de mesurer la création de valeur pour
l'actionnaire. C'est la différence entre le résultat opérationnel et les capitaux investis.
Performance économique :
• La compétitivité-prix : désigne la capacité d'un produit à attirer des clients au détriment des
produits concurrents du fait de son prix. Sa mesure permet de situer la place de l'entreprise
sur le marché par rapport à ses concurrents.
• La compétitivité hors-prix : désigne la capacité d'un produit à attirer des clients au détriment
des produits concurrents du fait des éléments indépendants du prix.
Elle est obtenue grâce à des éléments comme la qualité des produits, l'innovation, le service,
le design
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Performance organisationnelle :
- La flexibilité de la structure.
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Performance stratégique et concurrentielle :
« Les sociétés qui sont arrivées à un leadership global au cours des vingt dernières années
ont toutes débuté avec des ambitions qui étaient sans proportion avec leurs ressources et
capacités. Mais elles ont utilisé une obsession de gagner à tous les niveaux d'organisation et
elles ont entretenu cette obsession au cours des dix ou vingt ans au cours desquels elles ont
conquis ce leadership global. Nous appelons cette obsession stratégique intenté »
La performance est alors celle du maintien d'une « distance » avec les concurrents au travers
d'une logique de développement à long terme entretenue par une forte motivation (base du
système de récompense) de tous les membres de l'organisation.
La performance à long terme est donc associée à la capacité à remettre en cause des
avantages acquis pour éviter l'échec d'un bon concept, à la définition d'un système de volonté
visant le long terme et à la capacité de l'entreprise à trouver des sources de valeur créatrices de
marge.
Mettant l'accent sur la qualité de la stratégie, et donc du stratège, axée sur la compréhension de
l'environnement, cette approche a eu spontanément tendance à identifier la performance
globale à la compétitivité.
Performance sociale :
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Section 2 : L’impact des coûts sur la performance
• Déterminer des coûts prévisionnels considérés comme normaux pour une activité normale.
Pour les charges directes, il s’agit essentiellement des matières premières (MP) et de la main
d’œuvre directe (MOD). Les principes d’évaluation sont les suivants :
Il convient :
o De déterminer les écarts sur coût et sur quantité (matières premières, main d’œuvre).
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✓ Principe :
Abréviations utilisées :
• CR : Coût Réel
• QR : Quantité Réelle
• CP : Coût Préétabli
• QP : Quantité Préétablie.
✓ Remarques :
- Les matières premières sont à la fois des charges directes et des charges variables.
Sur charges directes (MOD) :
✓ Principe :
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• Un écart entre le taux horaire réel et le taux horaire préétabli.
Abréviations utilisées :
▪ L’écart sur taux horaire est calculé par rapport au temps réel.
▪ Les charges de main d’œuvre sont à la fois des charges directes et des charges variables.
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Article : MEVELLEC P. ET EVRAET S. 1991
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Sur charges Indirectes :
Dans la méthode traditionnelle dite des « coûts complets », les charges indirectes sont
réparties et analysées dans les différents « centres d’analyse » sous la forme du « tableau de
répartition des charges indirectes » à l’aide de « clés de répartition ».
Ainsi, pour les charges indirectes : Coût préétabli = Coût de l’unité d’œuvre préétabli x Nombre
d’unités d’œuvre préétabli L’évaluation du coût standard d’unité d’œuvre nécessite :
L’élaboration d’un tableau prévisionnel des charges indirectes selon la méthode du budget
flexible, adapté aux différents niveaux d’activité.
✓ Principe :
A l’intérieur du niveau d’activité les charges fixes restent identiques. L’équation du budget
flexible est de la forme : f(x) = ax + b
Le coût standard de l’unité d’œuvre (CSUO) pour chaque niveau d’activité est donc obtenu par
la fonction : a + b/ x
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Dans laquelle :
Comme pour les charges directes, il est nécessaire de faire référence à l’activité normale
du centre et au coût préétabli pour les charges indirectes.
Certaines expressions déjà utilisées pour l’analyse des écarts sur les charges
directes sont présentes pour l’analyse des écarts sur les charges indirectes :
Écart global.
Écart sur volume.
Écart total.
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Ecart total
Ecart Global
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Relation entre les 3 écarts :
Cet écart peut être rapproché de l’écart sur coût, et en particulier de l’écart sur coût
des facteurs de production.
Si l’écart est positif, il est donc défavorable. S’il est négatif, il est donc favorable.
L’activité réelle peut être inférieure à l’activité normale. Dans ce cas la totalité des
charges fixes n’a pu être imputée à la production du fait de la sous-activité.
L’écart sur activité correspond donc à l’écart sur imputation des charges fixes (voir
méthode de l’imputation rationnelle des charges de structure).
Si l’écart est positif, il est donc défavorable. S’il est négatif, il est donc favorable.
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Cet écart peut être retrouvé, pour vérification, de la façon suivante :
E/A = Coût fixe préétabli de l’unité d’œuvre x (Activité Normale - Activité Réelle)
d’analyse. Si l’écart est positif, il est donc défavorable. S’il est négatif, il est donc
favorable.
Vérification :
Interprétation :
Cet écart traduit la différence entre le montant des charges indirectes réellement constaté
pour le centre d’analyse et le coût préétabli adapté à l’activité réelle (ou budget flexible).
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➢ Ecart sur Activité :
Il est dû à une différence entre le budget prévu pour l’activité réelle constatée et le coût
préétabli correspondant à la même activité. L’écart concerne l’imputation des charges
fixes. Son origine se situe par une différence entre l’activité réelle et l’activité normale.
Il est encore appelé « coût d’imputation rationnelle ».
36
Article : MEVELLEC P. ET EVRAET S. 1991
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2. L’impact des écarts sur la performance
Si on trouve des écarts favorables sur CA ; ça nous traduira que le résultat est positif et
automatiquement la performance financière va s’évoluer en cas contraire l’entreprise
aura des problèmes financiers.
• L’impact des écarts sur charges directes :
Si l’entreprise arrive à bien gérer ses prix d’achat de matière première, elle aura toujours
des écarts positifs et elle aura toujours sa compétitivité vis-à-vis au prix de vente et par
la suite la performance économique et concurrentielle de l’entreprise va se développer.
➢ Main d’œuvre :
La MOD représente une charge importante pour n’importe quelle entreprise c’est pour
cela l’entreprise qui s’est bien contrôlée et gérée ses salaires en laissant la même
satisfaction du personnel et qui peut avoir toujours ou souvent des écarts favorables à ce
niveau donc c’est une entreprise performante socialement.
• L’impact des écarts sur charges indirectes :
Si l’entreprise réalise des écarts favorables sur charges indirectes cela veut dire qu’elle
est performante sur l’aspect organisationnel, elle gère bien ses centres.
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Conclusion :
Après l’explication de l’ensemble des méthodes de gestion de coûts ainsi de
l’ensemble de types de performance de l’entreprise et la relation entre les deux, nous
procédons à appliquer tout cela dans un cas pratique.
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Partie 2 : Cas pratique :
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Introduction
Cette partie va traiter un cas pratique qui rassemble les principales méthodes de gestion
des coûts les plus utilisés au sein des entreprises en faisant une comparaison vis-à-vis
aux résultats trouvés qui va tout simplement nous donner une vue globale sur la
performance de l’entreprise comme on va traiter l’analyse par les écarts pour savoir les
problèmes des produits déficitaires de la société.
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Chapitre 3 : l’entreprise « AGI TECHNOLOGIES »
AGI Technologie
La société AGI, société de loisirs est une PME qui commercialise du matériel de golf :
clubs, sacs, chaussures et accessoires. Elle exerce son activité de négoce sur tout le
territoire marocain et exporte même en France.
Section 2 : Enoncé du cas
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Informations extraites de la comptabilité analytique
Au cours de l’année 2015, 1000 chariots ont été fabriqués et vendus dont 836 modèles
« Fun ». Les prix de vente unitaires hors taxes ont été de 122 DH pour le modèle « Fun
» et de 311 DH pour le modèle « Pro » Il n’y a eu ni stock initial, ni stock final de
chariots.
Les chariots sont assemblés à partir de diverses fournitures (tubes d’aluminium, roues,
visserie, moteurs, batterie, etc) regroupées en six catégories (trois communes aux deux
types de chariots et trois spécifiques en modèle classique).
Ces fournitures sont achetées auprès de cinq fournisseurs (deux communs aux deux
types de chariots et trois spécifiques au modèle électrique). Elles représentent un
montant de 18,30 DH pour le modèle « Fun » et un montant de 49,60 DH pour un modèle
« Pro ».
L’entreprise travaille sans stocks de fournitures, s’approvisionnant au fur et à mesure de
ses besoins.
Le montage des chariots nécessite 0,5 heure de main-d’œuvre directe pour un chariot
classique et 1,5 heure pour un chariot électrique. Le coût d’une heure de main d’œuvre
directe est de 24,40DH.
Charges indirectes selon la méthode des centres analyse
Elles s’élèvent à 89 764,20 DH pour l’année 2015 et se répartissent comme suit :
- Approvisionnement : 11 716,6 DH
- Assemblage : 62 748 DH
- Distribution : 15 299,60 DH
On a retenu comme unités d’œuvre ou assiette de frais :
• 1 dh d’achat et 1 dh de vente, respectivement pour les centres Approvisionnement et
Distribution.
• 1 heure de main d’œuvre directe pour l’atelier d’assemblage.
Ses choix sont essentiellement dictés par un souci de facilité et de rapidité de calculs.
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Analyse des charges indirectes selon la méthode ABC :
L’analyse approfondie que vous avez menée vous a permis de distinguer les activités
réalisées dans chaque centre et d’en chiffrer le coût pour l’année 2015.
Pour le centre Approvisionnement
- Négociation commerciale : 5850 DH
- Gestion des commandes : 2929,15 DH
- Gestion des composants : 2937,45 DH
Pour le centre Assemblage
- Montage manuel : 12 549,60 DH
- Montage automatisé : 31 374 DH
- Contrôle qualité : 18 824,40 DH
Pour le centre distribution
- Administration : 9179 ,30 DH
- Expédition : 6120, 30 DH
Les inducteurs de couts
• Négociation commerciale : Le fournisseur
• Gestion des commandes : Le montant d’achats
• Gestion des composants : La catégorie de fournitures achetée
• Montage manuel : L’heure de MOD
• Montage automatisé : L’heure de machine
• Contrôle qualité : Le chariot contrôlé (avec prise en compte d’un coefficient
d’équivalence pour les chariots électriques)
• Administration : Le cout de production des chariots vendus
• Expédition : Le poids des chariots livrés
Information complémentaire
L’assemblage automatisé a nécessité 1328 heures machine ; à raison de 0,75 heure par
chariot “Loisir“ le reste des heures ayant été consommé par les chariots “intense“
Le contrôle qualité est exhaustif et un chariot électrique, compte tenu de sa
sophistication et des normes de sécurité, nécessite un contrôle plus poussé qui requiert
trois fois plus de temps qu’un chariot classique. Pour le contrôle, un chariot “intense“
est donc considéré comme équivalent à trois chariots “loisir“
Un chariot « Loisir » pèse 5 KG, alors qu’un chariot « intense » pèse 15 KG
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Chapitre 4 : la gestion des coûts dans l’entreprise « AGI TECHNOLOGIES»
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Coût d'achat
Classique Électrique
Eléments Q CU M Q CU M
Charges
Directs
Achat 836 18,3 15298,8 164 49,6 8134,4
Charges
Indirectes
Approvisio 15298,8 0,5 7649,4 8134,4 0,5 4067,2
nnement
TOTAL 836 27,45 22948,2 164 74,4 12201,6
Coût de production
Classique Electrique
Eléments Q CU M Q CU M
Charges directes
Consommation 836 27,45 22948, 164 74,4 12201,6
2
MOD 418 24,4 10199, 246 24,4 6002,4
2
Charges
Indirectes
Assemblage 418 94,5 39501 246 94,5 23247
Total 836 86,9 72648, 164 252,75 41451
4
Cout de revient
CLASSIQUE Electriqu
es
Eléments Q CU M Q CU M
Charges
Directes
Chariot 836 86,9 72648,4 164 252,75 41451
vendus
Chgs
indirectes
Distribution 101992 0,10 10199,2 51004 0,10 5100,4
Total 836 99,1 82847,6 164 283,85 46551,4
Résultat
Classiques Électriques
Chiffre d'affaire 101992 51004
Cout de revient 82847,6 46551,4
Résultat analytique 19144,4 4452,6
Résultat global 23597
46
Méthode ABC
Classiq Électriq
ue ue
Coût de d'achat Q PU Mont Q PU Mont
Charges directes
Fournitures 836 18,3 15298,8 164 49,6 8134,4
Charges indirectes
Négociation commercial 2 835,7143 1671,4286 5 835,714 4178,57
Gestion des commandes 15298,8 0,125 1912,35 8134 0,125 1016,8
Gestion des composants 6 326,3833 1958,3 3 326,383 979,15
Total 836 24,92928 20840,879 164 87,2495 14308,9
47
Classiq Électriq
ue ue
Coût de production Q PU Mont Q PU Mont
Charges directes
Consommation 836 24,9293 20840,9 164 87,2495209 14308,9214
MOD 418 24,4 10199,2 246 24,4 6002,4
Charges indirectes
Montage manuel 418 18,9 7900,2 246 18,9 4649,4
Montage automatisé 627 23,625 14812,9 701 23,625 16561,125
Contrôle qualité 836 14,175 11850,3 492 14,175 6974,1
TOTAL 836 78,473 65603,5 164 295,70699 48495,9464
Classiqu Électriq
e ue
Coût de revient Q PU Mont Q PU Mont
Charges directes
Chariots Vendus 836 78,473 65603,5 164 295,70699 48495,9464
Charges indirectes
Administration 65603 0,0805 5277,8 48495,946 0,0805 3901,50028
43
Expédition 4180 0,9217 3852,84 2460 0,9217 2267,46054
Total 836 89,394 74734,1 164 333,32260 54664,9073
8 5
Résultat
Classique Électrique
CA 101992 51004
CR 74734,1 54664,90725
RA 27257,9 -3660,907251
RG 2359
7
48
❖ L’analyse par les écarts :
Classique
Réel Prévisionnel
Q vendues 836 850
Prix de vente 122,00DH 117,00DH
Quantité produites 836 850
Consommation unitaire 1,5 1
Prix unitaire 18,30DH 14,50DH
MOD 0,5 0,75
Taux horaire 24,40DH 25,00DH
Charges directes 33 147,40DH 28 262,50DH
Charges indirectes 75 042,87DH 80 450,00DH
CA 101 992,00DH 99 450,00DH
Total Consommation 108 190,27DH 108 712,50DH
Résultat -6 198,27DH -9 262,50DH
E/Resultat 3 064,23DH
E/CA 2 542,00DH
E/Consomation -522,23DH
E/Charges directes 4 884,90DH
E/Charges indirectes -5 407,13DH
E/Consommation -522,23DH
E/Résultat 3 064,23DH
❖ -1 638,00DH
❖ E/Q
❖ 4 180,00DH
❖ E/P
❖ 2 542,00DH
❖ E/CA
49
E/Volume = (Vr-Vp)*(Qup*Pup) -203,00DH
E/Prix = ( Pr-Pp)*Qtr 4 765,20DH
E/Q = (Qur*Vr-Qup*Vr)*Pp 6 061,00DH
E/MP 10 623,20DH
Contrôle 22 948,20DH 12 325,00DH
E/MP 10 623,20DH
50
Pour la machine Electrique
Electrique
Réel Prévisionnel
Q vendues 164 159
Prix de vente 311,00DH 295,00DH
Quantité produites 164 159
Consommation unitaire 1,75 2,25
Prix unitaire 49,60DH 48,12DH
MOD 1,5 1
Taux horaire 24,40DH 23,00DH
Charges directes 20 237,60DH 20 871,93DH
Charges indirectes 14 721,20DH 12 654,85DH
CA 51 004,00DH 46 905,00DH
Total Consommation 34 958,80DH 33 526,78DH
Résultat 16 045,20DH 13 378,22DH
E/Résultat 2 666,98DH
E/CA 4 099,00DH
E/Consommation 1 432,02DH
E/Charges directes -634,33DH
E/Charges indirectes 2 066,35DH
E/Consommation 1 432,02DH
E/Résultat 2 666,98DH
E/Q 1 475,00DH
E/P 2 624,00DH
E/CA 4 099,00DH
51
E/Volume =(Vr-Vp)*(Qup*Pup) 541,35DH
E/Prix = (Pr-Pp)*Qtr 424,76DH
E/Q = (Qur*Vr-Qup*Vr) *Pp -3 945,84DH
E/MP -2 979,73DH
Contrôle 14 235,20DH 17 214,93DH
E/MP -2 979,73DH
52
53
a) Section 2 : Comparaison et Résultat
Par rapport à la méthode des coûts complets (Centre d’analyse) et la méthode ABC :
Selon la méthode ABC et la méthode des coûts complets (centre d’analyse) on voit que
le résultat d’un des produits est déficitaire c’est pour cela qu’on a mené une autre étude
d’analyse des écarts pour déceler le problème de ce résultat positif.
Après l’établissement des écarts sur charges directes, on a remarqué qu’il n’y a pas de
problème au niveau de la matière première répartie en 3 sous-écarts : Un sous-écart sur
Volume qui est négatif, un sous-écart sur Quantité positif (défavorable) et un sous-écart
sur Prix positif (défavorable). L’écart sur MOD est également réparti sur 3 sous-écarts :
Un sous- écart sur Volume négatif, un sous-écart sur Quantité négatif (favorable) et un
sous-écart sur Prix négatif (favorable), enfin l’écart sur Charges directes positif
(défavorable) et l’écart sur Charges indirectes négatives (favorable). Donc l’écart sur
l’ensemble des Charges est négatif mais qui reste favorable. En d’autres termes
l’entreprise a consommé moins de charges qu’elle n’a prévues.
L’écart sur Quantité vendues (CA) est négatif (défavorable). Cependant, l’écart sur Prix
de vente est positif (favorable) alors l’écart sur CA positif (favorable) cela signifie que
L’entreprise a réalisé le Chiffre d’Affaires qu’elle s’était fixé d’atteindre pour ses
chariots puisque au niveau de ces deux-derniers, on a un écart favorable.
54
Ecarts sur le Résultat
L’écart sur CA positif (favorable) et l’écart sur l’ensemble des Charges négatif
(favorable) résultent sur un écart sur Résultat positif favorable.
Ecarts sur le Chariot Electrique
Après l’établissement des écarts sur charges directes, on a remarqué qu’il n’y a pas de
problème au niveau de la matière première répartie en 3 sous-écarts : Un sous-écart sur
Volume qui est positif, un sous-écart sur Quantité négatif (favorable) et un sous-écart
sur Prix positif (défavorable). L’écart sur MOD est également réparti sur 3 sous-écarts :
Un sous-écart sur Volume positif, un sous-écart sur Quantité positif (défavorable) et un
sous-écart sur Prix positif (défavorable), enfin l’écart sur Charges directes négatif
(favorable) et l’écart sur Charges indirectes négatif (favorable). Donc l’écart sur
l’ensemble des Charges est positif mais qui reste défavorable. En d’autres termes
l’entreprise a consommé plus de charges qu’elle n’a prévues.
L’écart sur Quantité vendues (CA) est positif (favorable). Cependant, l’écart sur Prix de
vente est positif (favorable) alors l’écart sur CA positif (favorable) cela signifie que
l’entreprise a réalisé le Chiffre d’Affaires qu’elle s’était fixé d’atteindre pour ses
chariots puisque au niveau de ces deux-derniers, on a un écart favorable.
Ecarts sur le Résultat
L’écart sur CA positif (favorable) et l’écart sur l’ensemble des Charges positif
(défavorable) résultent sur un écart sur Résultat positif favorable.
Conclusion :
Le cas nous a présenté pratiquement la différence entre la méthode des coûts complets
(centre d’analyse) et la méthode ABC et comme nous allons vu il y’ a une différence
par rapport aux résultats analytiques, la méthode ABC est toujours plus proche de la
réalité c’est pour cela l’entreprise a gardé cette méthode même si elle est coûteuse.
Pour les écarts l’entreprise a bien prévu ses charges pour les deux chariots même si la
consommation au niveau du chariot électrique est déficitaire, elle a négocié un meilleur
prix de vente qui a pu compenser l’augmentation des charges. L’entreprise a dégagé
un résultat positif.
55
Conclusion générale :
56
Bibliographie
57
TABLE MATIERES
INTRODUCTION : .............................................................................................................................................. 3
PARTIE 1 : ASPECT DU CONTROLE DE GESTION : ............................................................................................... 5
INTRODUCTION ............................................................................................... 41
CHAPITRE 3 : L’ENTREPRISE « AGI TECHNOLOGIES » ........................................... 42
Section 1 : Présentation de l’entreprise ................................................................................................42
Section 2 : Enoncé du cas ......................................................................................................................42
CHAPITRE 4 : LA GESTION DES COUTS DANS L’ENTREPRISE « AGI TECHNOLOGIES»....... 45
Section 1 : Les méthodes utilisées par l’entreprise ...............................................................................45
Section 2 : Comparaison et Résultat .....................................................................................................54
CONCLUSION GENERALE : .............................................................................................................................. 56
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................................................. 57
58