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Brevet Technicien Supérieur

(BTS) Bâtiment

Promotion 2020 - 2022

CONCEPTION D’OUVRAGES DU BATIMENT – U42

Le FLEM
Dossier 2216

Candidat n°1 Lycée Saint Gatien La Salle


107 Rue de la Douzillere,
KALA-KALA First 37300 Joué-lès-Tours
U42 – Conception d’Ouvrages du Bâtiment kala-kala First

SOMMAIRE
1) C1 - ANALYSE DU PROJET....................................................................................................3
1.1) Présentation du projet................................................................................................3
1.2) Localisation du projet.................................................................................................5
1.3) État existant................................................................................................................7
1.4) Intervenants................................................................................................................8
1.5) Contraintes climatiques..............................................................................................9
1.6) Règlementations incendie........................................................................................10
1.7) Règlementations thermiques...................................................................................11
1.8) Règlementations acoustiques...................................................................................12
1.9) Règlementations PMR..............................................................................................15
2) C3 - ANALYSE STRUCTURELLE...........................................................................................18
2.1) Descente de charges sur la poutre...........................................................................21
2.2) Descente de charges sur le poteau...........................................................................26
3) C4 - ETUDE PERSONNEL....................................................................................................31
3.1) Étude thermique de l’appartement T4..........................................................................31
3.2) C4 Conclusion.................................................................................................................39
ANNEXES...................................................................................................................................40

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U42 – Conception d’Ouvrages du Bâtiment KALA-KALA First

1) C1 - ANALYSE DU PROJET
1.1) Présentation du projet

Il s’agit d’une résidence à usage de logements, elle est composée de 2 bâtiments. Les 2
bâtiments sont de type R+2+ Attique avec un parking au RDC.

Le projet consiste en la création d’espaces verts de 40 places de stationnement au RDC sous le


bâtiment et 14 places en surface.

Tous les logements seront certifiés RT 2012.

Bâtiment A :
Emprise au sol commune aux
bâtiments A et B : environ 1180.42m²
Structure : BA
Planchers : BA
Nombre de logement : 13
Nombre de niveau en élévations : 4

Plan de masse

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Bardage métallique aspect zinc

Enduit monocouche

Parement brique

Vitre

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1.2) Localisation du projet

Le projet « Le Flem » se situe en France, dans la ville de Caen : Caen est
une ville située dans le département Calvados qui correspond au
département 14. En région Basse-Normandie

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Il se situe dans le département du Calvados à Caen.

Il se situe dans la Rue des oserais.

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Le plan cadastral ci-dessus sert à identifier


les parcelles de terrain de toute la France.
Pour notre projet, sont terrain est
composer des parcelles : 428, 429, 434 et
435.
L’extrait cadastral nous indique que la
superficie du terrain est de 3320 m2.

1.3) État existant

Le terrain du projet Les Portes d’Olivet se situe dans le quartier de Saint Marceau au Sud de
la Loire à Orléans.
Il s’agit d’un ensemble de parcelles de 3320 m2 au total. Le site était exploité pour de
l’horticulture avec des plantations en extérieures et dans de grandes serres.

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Voici le terrain, vue depuis la rue des oserais avant la construction des Portes d’Olivet.

1.4) Intervenants

Maître d’ouvrage : LINKCITY Centre


2 rue du greffoir
BP 1827
45008 ORLEANS cedex Tel : 02 78 62 10 00

Maître d’œuvre : Cabinet BOArchitecture 44, Rue d’Illiers


45000 ORLEANS
Tél. : 02 38 43 02 58 - Email : archiblot@yahoo.fr

BET Fluides : BET CALLU


Rue Jacqueline Auriol
37700 LA VILLE AUX DAMES Tél : 02 47 50 91 16
Email : contact@betcallu.fr

BET VRD : ORLING VRD


82 Rue du Clos Pasquies
45 650 SAINT JEAN LE BLANC Tél : 02 38 56 14 97
Email : bet.vrd@orling.fr

Bureau de Contrôle et Coordonnateur de Sécurité :

APAVE Parisienne SAS


Monsieur Philippe LAURENT Agence d’Orléans

12 Chemin du Pont Cotelle CS 70006

45073 ORLEANS Cedex 2


Tél : 02 38 22 64 64 - Port : 06 50 03 53 57 FAX : 02 38 51 35 38
Email : philippe.laurent@apave.com

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1.5) Contraintes climatiques Carte des neiges

Carte des vents Carte sismique

Carte hors-gel

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1.6) Règlementations incendie

Dans les habitations collectives de la deuxième famille et dans les habitations de la troisième
famille A, les dispositions suivantes doivent être appliquées :
En partie haute de l'étage le plus élevé, la cage d'escalier doit comporter un dispositif fermé
en temps normal permettant, en cas d'incendie, une ouverture d'un mètre carré au moins
assurant l'évacuation des fumées.

Une commande située au rez-de-chaussée de l'immeuble, à proximité de l'escalier, doit


permettre l'ouverture facile par un système électrique, pneumatique, hydraulique,
électromagnétique ou électro- pneumatique (*). Dans le cas des habitations collectives de la
deuxième famille, cette commande peut également être réalisée par un système de
tringlerie.

Dans tous les cas, l'accès à ce dispositif de commande doit être réservé aux services
d'incendie et de secours et aux personnes habilitées.

En outre, dans les habitations de la troisième famille A, l'ouverture du dispositif doit être
asservie à un détecteur autonome déclencheur.

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Désignation Contrainte/Exigence Sécurité incendie

Voiles BA Pour ce faire il faut que les Coupe-feu 3H


voiles soit bien horizontale pour
les mettre en œuvre il faut
suffisamment de place /
Caractéristique mécaniques
importantes et sont
généralement utiliser aux
parties d’ouvrage fortement
solliciter.
Poteaux Le coffrage doit bien être Les poteaux sont résistent à
installé pour ne pas que le 1heure de feu, le diamètre de
béton le pousse / Le poteau ferraille est de 5 à 6 selon la
doit être fait ou il y a des taille
attentes pour que le béton soit
repris, il faut également que ça
ressorte en haut si besoin pour
une future reprise
Poutre Le coffrage doit bien être Les poutres résistent à
installé pour ne pas que le 1heure de feu, l'espacement
béton le pousse / Le poteau de ces cadres sera
doit être fait ou il y a des normalement de 20 à 30 cm ;
attentes pour que le béton soit mais il tombera à 10 ou 15 cm
repris, il faut également que ça aux extrémités de la poutre.
ressorte en haut si besoin pour
une future reprise

1.7) Règlementations thermiques

Carte de France RT 2012 de réglementation thermique :

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Chaque construction neuve doit respecter un certain niveau de performance énergétique. Ces
performances sont inscrites dans la réglementation thermique, RT2012, qui fixe des exigences de
résultats en matière de conception du bâtiment, de confort et de consommation d’énergie ainsi que
des exigences de moyens.

Le bâtiment est le secteur le plus gros consommateur d’énergie en France : il représente 42 % de
l’énergie finale totale et génère 23 % des émissions de gaz à effet de serre (GES). Cette
consommation pèse lourd sur les dépenses des ménages et le bilan énergétique de la France. Elle
présente des impacts significatifs sur le climat. Depuis la mise en place de la première réglementation
thermique (1974) et ce avant 2012, la consommation énergétique des constructions neuves avait été
divisée par 2. Le Grenelle de l'Environnement a divisé cet objectif de consommation à nouveau par 3
grâce à la réglementation thermique RT2012. Le plafond de consommation énergétique de
50 kWhep/m²an (calcul en énergie primaire) est devenu la référence dans la construction neuve. La
RT2012 permet de prendre le chemin des bâtiments à encore plus performants en 2020, où une
nouvelle réglementation énergétique et environnementale doit voir le jour.

La réglementation thermique 2012, tout comme la RT2005, exprime des exigences en énergie
primaire, à ne pas confondre avec l’énergie finale.

L’énergie finale (kWhEF) est la quantité d’énergie disponible pour l’utilisateur final.
L’énergie primaire (kWhEP) est la consommation nécessaire à la production de cette énergie finale.

Grâce à la carte de France des contraintes thermiques réglementaire, nous pouvons déterminer la
consommation autorisée dans notre en projet en kWh/m²/an.
En Indre-Et-Loire, nous nous situons en zone H2b, soit la consommation autorisée est de 60
kWh/m²/an.

1.8) Règlementations acoustiques

Pour limiter l’exposition des personnes au bruit, différentes réglementations existent dans le
domaine de l’acoustique des bâtiments. Celle-ci s'adresse à l'ensemble des parties-prenantes.

Le confort acoustique est un élément important de la qualité de vie dans un logement. Or, environ
54% des ménages vivant dans des villes de plus de 50 000 habitants se déclarent gênés par le bruit.
En effet, les sources de bruit sont multiples et les nuisances sonores peuvent entraîner une gêne, des
troubles de la vigilance, de l’attention, de l’apprentissage, et affecter la santé (stress, troubles du
sommeil, pathologies cardio-vasculaires…).

Afin de limiter l’exposition des personnes au bruit, différentes réglementations existent dans le
domaine de l’acoustique des bâtiments, et sont complémentaires, s’adressant aux Maîtres d’ouvrage
des bâtiments (caractéristiques acoustiques des bâtiments), aux Maîtres d’ouvrage des
infrastructures de transports routiers ou ferroviaires (création ou aménagement d’infrastructures),
aux occupants (bruits de voisinage).

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La réglementation

La première réglementation acoustique des bâtiments d’habitation neufs (arrêté du 14 octobre 1969
relatif à l’isolation acoustique des bâtiments d’habitation) fixait des exigences d’isolation acoustique
entre logements, de bruits d’impacts, et de bruit d’équipements du bâtiment (tels que chaufferie,
ascenseurs, ventilation mécanique, etc…).
Ces exigences ont été renforcées par la réglementation suivante (arrêté du 28 octobre 1994 relatif
aux caractéristiques acoustiques des bâtiments d’habitation), et complétées par des exigences sur le
bruit des équipements individuels du bâtiment (chauffage, climatisation), sur le traitement
acoustique des parties communes (pose de revêtements absorbants), et sur l’isolement aux bruits de
l’espace extérieur.

La réglementation actuellement en vigueur (arrêté du 30 juin 1999 relatif aux caractéristiques


acoustiques des bâtiments d’habitation) a modifié celle du 28 octobre 1994 sur la forme
(changement du nom des indices, en conformité avec les normes européennes), mais le niveau des
exigences n’a pas été affecté.

L’attestation acoustique

Pour les bâtiments d’habitation dont le permis de construire est déposé à compter du 1er janvier
2013, les maîtres d’ouvrage ont l’obligation de fournir, à l’achèvement des travaux, à l’autorité ayant
délivré l’autorisation de construire une attestation de prise en compte de la réglementation
acoustique.
Cette obligation d’attestation acoustique est définie par le décret 2011-604 du 30 mai 2011 et par
l’arrêté du 27 novembre 2012 relatif à l’attestation de prise en compte de la réglementation
acoustique applicable en France métropolitaine aux bâtiments d’habitation neufs. Un modèle
d’attestation figure en annexe de cet arrêté.
L’attestation s’appuie sur des constats effectués en phases études et chantier, et, pour les opérations
d’au moins 10 logements, sur des mesures acoustiques réalisées à la fin des travaux de construction.
Un guide d’accompagnement « Comprendre et gérer l’attestation acoustique » (Janvier 2014) a été
élaboré afin de faciliter l’application de cette réglementation.

Les mesures acoustiques


La réglementation acoustique des bâtiments neufs comporte des exigences de niveaux
d’isolements des locaux aux bruits aériens, aux bruits de chocs, aux bruits d’équipements du
bâtiment, et d’absorption acoustique des circulations communes.
La vérification du respect de ces exigences requiert donc des mesures acoustiques in situ.
Un guide de mesures acoustiques (août 2014) a été rédigé pour les professionnels amenés à
effectuer ces mesures.
Il définit une méthodologie pour la réalisation de ces mesures pour les bâtiments situés en
France métropolitaine, lorsque la réglementation fait référence à ce guide.
C’est notamment le cas de la réglementation relative à l’attestation acoustique.

Les exemples de solutions acoustiques (ESA)

Un document « Exemples de solutions acoustiques - réglementation acoustique 2000 » a été élaboré


en accompagnement de la réglementation acoustique du 30 juin 1999. Ce document, n’a pas de
caractère réglementaire, par conséquent l’utilisation des exemples de solutions proposés n’a pas
valeur de respect de la réglementation. Ce document consiste en un guide d’aide à la conception. La

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version de janvier 2014 remplace celle de mai 2002 ; elle a été enrichie d’autres solutions et tient
compte de l’évolution des produits et des réglementations (thermique notamment).

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1.9) Règlementations PMR

Normes PMR : Définition

Les normes PMR définissent les critères d’accessibilité d’un bâtiment à une personne à mobilité
réduite. Quels sont les éléments à retenir ?

Quelles sont les normes d'accessibilité ?

1. Accessibilité fauteuil roulant

Depuis janvier 2015, ces normes handicapées impose que les bâtiments qui reçoivent du public
soient accessibles en fauteuil roulant. Elles définissent la largeur des portes PMR, la présence
obligatoire d’un élévateur ou d’un ascenseur ainsi que les dimensions d’une rampe d’accès PMR.

2. Accessibilité et sécurité personnes malvoyantes

Ces normes handicapées prévoient aussi une bande d’aide à l’orientation, qui protège des
obstacles dans les espaces publics.

3. Qualité de l’éclairage

Lorsque la lumière naturelle n’est pas suffisante, l’éclairage artificiel est soumis à une
réglementation PMR, qui définit la puissance lumineuse nécessaire en fonction du lieu à éclairer.

4. Sanitaires et WC

Les normes PMR en matière de sanitaire et WC régissent l’espace nécessaire pour qu’une
personne en fauteuil puisse utiliser les toilettes et le lavabo. Elles obligent aussi à positionner le
miroir à l’oblique et d’installer une poignée au mur.

5. Portes et poignées de porte

Il existe de nombreuses exigences en ce qui concerne les dimensions des portes d’entrées et
d’urgence, l’espace de manœuvre nécessaire ou le débattement, le poids des portes, le repérage
des parties vitrées, du système de repérage électrique, etc. De même, les poignées de portes
doivent être « saisissables » et les boutons de déverrouillage doivent être clairement indiquées et
présenter un contraste avec l’environnement.

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6. Signalisation

Enfin, il convient de mettre en place une signalétique adaptée dans le logement pour PMR, dont
les règles dépendent de la distance prévue entre le lecteur et la signalétique.

 Si le lecteur se trouve à 1 m : lettres de 30 mm et logo de 50 mm

 S’il est à 2 m : lettres de 60 mm et logo de 100 mm

 S’il est à 5 m : lettres de 150 mm et logo de 250 mm

SDB
- Sanitaire
 La barre d’appui doit être entre 0,70 et 0,80m du sol 
 Le lave main doit être à hauteur maximale de 0,85m 
 La surface d’assise doit être située à une hauteur comprise entre 0,45 m et 0,55 m 
 Dans le cas d’une chaise encastrée, la cuvette doit être rallongée 
 Un espace de rotation d’au moins 150 cm à prévoir de la porte des sanitaires

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 L’espace libre en dehors de tout obstacle est de 0,80 x 1,30m.


 Les commandes de douche doivent être accessibles et faciles à manœuvrer pour une
personne ayant des difficultés* de préhension
 Les chambres

 La largeur du cheminement autour du mobilier et l’accès aux équipements est


au minimum de 0,90m.
 Un passage d’au moins 1,20m sur le petit côté du lit.
 Le plan de couchage doit être situé entre 0,40 et 0,50m de hauteur.

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 Une aire de rotation, libre de tout obstacle de 1,50m.

2) C3 - ANALYSE STRUCTURELLE
NGF = Le nivellement général de la France (NGF) constitue un réseau de repères altimétriques
disséminés sur le territoire français métropolitain continental, ainsi qu'en Corse, dont l'IGN a
aujourd'hui la charge.

De la profondeur conséquente et de l’immersion des sables argilo-graveleux denses.


En ce qui concerne les niveaux bas des projets, la présence de vestiges, la forte épaisseur de terre
végétale, la compressibilité des limons, et le caractère inondable de la zone, conduisent :
à exclure les conceptions en dallage sur terre-plein, et à retenir des conceptions en dalle portée par
les structures, avec création si nécessaire d’appuis intermédiaires, avec ou sans VS, pour les locaux
nobles (entrée, cages d’escaliers, etc.),
Pour les fondations de structure, plusieurs principes de fondations ont été examinés :

Solution 1 : semelles mixtes (semelles filantes ou isolées sur pieux de petites sections). Ce
premier principe de fondation consiste à concevoir des semelles isolées ou filantes ancrées à 1.3 m
sous TA (+93.6 NGF) reposant sur un réseau de pieux de petites sections (Ø310 mm ou 270 mm, de 5
à 9/10 m de fiche). Les semelles sont dimensionnées sur 100 % de la charge, avec une contrainte de
0.22 MPa. Les pieux de petites sections reprennent 80% de la charge pour limiter les tassements.
Sans les pieux des tassements de 1.0 cm à 1.4/1.6 cm sont attendus. Avec les pieux une réduction de
30 à 50 % est réaliste. Cette solution technique conduit à des sujétions de mise en œuvre liées au
terrassement en rigoles ou en puits des fondations en présence des pieux de petites sections, et à
leur liaisonnement avec ces derniers. Cette solution diffère de la solution semelles sur sols renforcés
par inclusions rigides, dont la mise en œuvre s’accompagne d’un matelas intercalaire toujours très
complexe de mise en œuvre.

Solution 2 : semelles filantes profondes rigidifiées avec condition de franchissement. Ce


deuxième principe de fondation est plus conventionnel, mais conduit à des volumes conséquents de
gros béton pour mobiliser les argiles limono-sableuses fermes qui apparaissent à partir de 1.8 m à 2.3
m de profondeur. De plus, tous les appuis seront linéarisés avec une condition de franchissement de

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2.5 m à 3.0 m. Localement les semelles seront croisées. Avec une contrainte 0.25 MPa aux ELS, des
tassements d’ordre centimétrique seront à considérer.

Solution 3 : radier sur sol renforcé par inclusions rigides. Cette troisième solution technique
consiste à concevoir un radier sur sols renforcés (par inclusions rigides), voire un radier brosse (sur
pieux de petites sections). Sans pieux ou inclusions et pour les cotes projets de +94.8 NGF, des
tassements de 2 à 3 cm sont attendus. Avec pieux ou inclusions des tassements d’ordre
centimétrique sont réalistes.
Après analyse et concertation, la solution 1 a été rejetée.
Il convient donc de garder la solution 2 et 3 qui sont la semelle filante
En période de pluie soutenue ou de remontée de nappe, la faisabilité de fondations peut être remise
en cause.

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U42 – Conception d’Ouvrages du Bâtiment KALA-KALA First

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U42 – Conception d’Ouvrages du Bâtiment KALA-KALA First

Éléments Illustration Description


Appelée également semelle ponctuelle, son nom lui vient de sa position : elle est isolée par rapport aux
autres éléments de fondation. L’utilisation du terme « ponctuelle » fait également référence à la capacité de
Semelle isolée Coulé en place cette semelle de fondation à reprendre des charges ponctuelles.

La semelle filante est un élément structurel qui permet de reprendre les charges linéaires des éléments du
Semelle Filante Coulé en place bâtiment et cette semelle est en béton armé.

Le radier est une dalle de bêton superficielle qui sert à repartir les charges et procure donc une meilleure
Radier Coulé en place stabilité d’assise à la construction.

Les éléments préfabriqués du balcon seront liaisonnés avec la dalle de compression coulé sur les-pré dalles
Balcon Préfabriqué qui sera à couler. Des aciers en attente seront incorporés aux éléments préfabriqués, ils seront ainsi
liaisonnés aux nappes treillis soudées afin de liaisonner la dalle et les éléments préfabriqué.

Cette dalle est armée afin d’augmenter la résistance mécanique de la structure.


Dalle pleine Coulé en place

Le voile de refend permet de soutenir la structure du bâtiment, son rôle est donc essentiel pour la solidité de
Voile BA en soubassement Coulé en place la construction. Dans notre cas, les voiles de refends sont préfabriqués et liaisonnées avec le plancher afin
d’assurer une rapidité d’exécution.
Le voile de refend permet de soutenir la structure du bâtiment, son rôle est donc essentiel pour la solidité de
Voiles en BA Coulé en place la construction. Dans notre cas, les voiles de refends sont préfabriqués et liaisonnées avec le plancher afin
d’assurer une rapidité d’exécution.

Un plancher est un ouvrage plan séparant les niveaux d’une habitation. Il a pour fonction de supporter et
transmettre les charges aux éléments porteurs d’un bâtiment (murs, poteaux).
Planchers Coulé en place

L’escalier permet une facilité et régularité de pose. Des aciers disposés en attente dans nos voiles seront
ainsi liaisonnés avec notre escalier.
Escalier Préfabriqué

Rebord périphérique placé au dernier niveau d'un bâtiment, au-dessus de la terrasse ou du point bas de la
toiture, réalisé en maçonnerie, en béton armé ou par prolongement du bardage métallique.
Acrotères Coulé en place

Les linteaux mis en place seront préfabriqués pour une facilitée de pose et ainsi un gain de temps dans
l’avancement du chantier. Les linteaux positionnés sur des appuis d’une longueur de 20 cm minimum.

Linteau Coulé en place

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U42 – Conception d’Ouvrages du Bâtiment HUT Killian

2.1) Descente de charges sur le

La descente de charges et le principe de distribution et de transfert des charges dans une


structure, dont l’objectif étant de connaitre la répartition et les cheminements des dites
charges sur l’ensemble des éléments porteurs de la structure.

Toute structure étant soumise à des charges gravitationnelles le cheminement des efforts
s’effectue du niveau le plus haut (Toiture) vers le niveau le plus bas (fondation).
G (T) = Charge permanente.
g (m3) = Charge permanente par m3.
q (kN/m²) = Charge d’exploitation en fonction du type de bâtiment.
S (Kg/m²) = Charge des neiges.

R+3 R+2 R+1 RDC


g = 30.73 kN g = 36.33 kN g = 36.08 kN g = 23.48 kN
q = 5.27 kN q = 7.22 kN q = 7.22 kN q = 7.22 kN
s = 1.58 kN

Le TOTAL des charges permanentes est de 126.62 kN/m.


Le TOTAL des charges d’exploitation est de 26.93 kN/m.
Le TOTAL des charges climatique est de 1.58 kN/m.

Donc la poutre va subir un poids total de 155.13 kN/m.

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U42 – Conception d’Ouvrages du Bâtiment KALA-KALA First

Bâtiment B

Tableau de descente de charges : R+3


R+3
Charges permanentes g
Désignation Longueu Largeur Hauteur Charges Unité Total
r (m) (m) (m) (kN)
Chape 1.00 3.51 1.38 kN/m² 4.84
Dalle haute 1.00 3.51 3.50 kN/m² 12.29
R+3
Voile R+3 1.00 0.20 2.72 5.00 kN/m² 13.6
Total 30.73
(kN) :
Charge d’exploitation
Désignation Longueu Largeur Hauteur Charges Unité Total
r (m) (m) (m) (kN)
Logement 1.00 3.51 1.50 kN/m² 5.27
Total 5.27
(kN) :
Charge climatique
Désignation Longueu Largeur Hauteur Charges Unité Total
r (m) (m) (m) (kN)
Logement 1.00 3.51 0.45 kN/m² 1.58
Total 1.58
Zone d’influence (kN) :

2.31 m 1.00 m

1.00 m

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U42 – Conception d’Ouvrages du Bâtiment KALA-KALA First

Bâtiment B
Tableau de descente de charges : R+2

Charges permanentes g
Désignation Longueu Largeur Hauteur Charges Unité Total
r (m) (m) (m) (kN)
Chape 1.00 4.81 1.38 kN/m² 6.64
Dalle haute 1.00 4.81 3.50 kN/m² 16.84
R+2
Voile R+2 1.00 0.20 2.57 5.00 kN/m² 12.85
Total 36.33
(kN) :

Charge d’exploitation
Désignation Longueu Largeur Hauteur Charges Unité Total
r (m) (m) (m) (kN)
Logement 1.00 4.81 1.50 kN/m² 7.22
Total 7.22
(kN) :

Zone d’influence

2.31 m 2.31 m

1.00 m

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U42 – Conception d’Ouvrages du Bâtiment KALA-KALA First

Bâtiment B
Tableau de descente de charges : R+1

Charges permanentes g
Désignation Longueur Largeur Hauteur Charges Unité Total
(m) (m) (m) (kN)
Chape 1.00 4.81 1.38 kN/m² 6.64
Dalle haute 1.00 4.81 3.50 kN/m² 16.84
R+1
Voile R+1 1.00 0.20 2.52 5.00 kN/m² 12.6
Total 36.08
(kN) :

Charge d’exploitation
Désignation Longueu Largeur Hauteur Charges Unité Total
r (m) (m) (m) (kN)
Logement 1.00 4.81 1.50 kN/m² 7.22
Total 7.22
(kN) :

Zone d’influence

2.31 m 2.31 m

1.00 m

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U42 – Conception d’Ouvrages du Bâtiment KALA-KALA First

Bâtiment B

Tableau de descente de charges : RDC

Charges permanentes g
Désignation Longueur Largeur Hauteur Charges Unité Total
(m) (m) (m) (kN)
Chape 1.00 4.81 1.38 kN/m² 6.64
Dalle haute 1.00 4.81 3.50 kN/m² 16.84
RDC
Total 23.48
(kN) :

Charge d’exploitation
Désignation Longueu Largeur Hauteur Charges Unité Total
r (m) (m) (m) (kN)
Logement 1.00 4.81 1.50 kN/m² 7.22
Total 7.22
(kN) :

Zone d’influence

2.31 m 2.31 m

1.00 m

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2.2) Descente de charges sur le poteau

La zone d’influence de poutre que le poteau reprend est de : ( 6.90/2 ) + ( 3.60/2 ) + 0.50 =
5.75m

La charge que le poteau reprend est de 5.75 x 155.13 = 892 kN .

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3) C4 - ETUDE PERSONNEL

3.1) Étude thermique de l’appartement T4

Le bâtiment B possède une isolation thermique intérieure

Isolant coté intérieure


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Il est construit en béton


La résistance thermique d'un matériau (sa capacité à isoler) ne doit pas
toujours être un facteur déterminant, notamment dans le cas des maisons
traditionnelles (parpaings, briques). Par exemple, il est d'usage de comparer
la brique et le parpaing en annonçant : "la brique isole 5 fois mieux que le
parpaing !". Ce n'est pas tout à fait exact, même si cela reste vrai en valeur
absolue : R (parpaing 20 cm) = 0.23 m².K/W.

Je propose trois isolations pour notre projet :


- Laine de verre
- Laine de roche
- Laine de bois

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Laine de verre

Laine de roche

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- La laine de roche

Composée de pierre volcanique, la laine de roche est l’un des isolants thermique et
acoustique les plus performants pour l’habitat. De la famille des laines minérales, elle est
utilisée en panneaux, en rouleaux ou en vrac.
Des caractéristiques performantes
La laine de roche est fabriquée à partir d'une pierre volcanique : le basalte. Elle possède
d’excellentes propriétés :
 Thermique - Son coefficient de conductivité thermique, ou "lambda λ", se situe entre
0,033 et 0,040 Watt par mètre-Kelvin (W/m.K). Plus le "lambda" est petit, plus le
matériau est isolant.
Ne sont considérés comme isolant, que les produits dont le "lambda" est inférieur à 0,065
W/m.K.
Par exemple, celui du parpaing ou des briques oscillent entre 0,5 et 2 W/m.K.
        La laine de roche est utilisée dans les bâtiments les plus performants thermiquement.
 Acoustique - Sa structure permet d’affaiblir les nuisances sonores, notamment les
bruits aériens et les impacts.
 Ecologique - Elle est fabriquée à partir de roche volcanique, le basalte, et peut être
recyclée. Elle permet d’économiser plus de 100 fois l’énergie qu’il a fallu pour la
fabriquer. Elle limite les émissions des gaz à effet de serre des bâtiments qu’elle isole.
 Incombustible - Elle peut résister à une chaleur de plus de 1 000 °C et ne dégage pas
de substances toxiques. La laine de roche est particulièrement recherchée pour la
protection incendie des bâtiments.

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- La laine de verre

La laine de verre est l'un des isolants les plus utilisés en France. Fabriquée à partir de sable et
de verre recyclé, elle est disponible sous différentes formes (rouleaux, panneaux ou en vrac)
pour de nombreuses applications.
Des caractéristiques performantes
La laine de verre est constituée de produits naturels et recyclés : du sable et du verre
récupéré.
Elle est :
 Ecologique - Elaborée à partir de verre recyclé à 60 % en moyenne, elle permet
d’économiser plus de 100 fois l’énergie qu’il a fallu pour la fabriquer. En réduisant
l'utilisation d'énergie pour le chauffage, elle limite les émissions des gaz à effet de
serre des bâtiments qu’elle isole.
 Thermique - La laine de verre ne conduit pas la chaleur. Son coefficient de
conductivité thermique, ou "lambda λ", se situe entre 0,030 et 0,040 Watt par mètre-
Kelvin (W/m.K). Plus le "lambda" est faible, plus le matériau est isolant.
Ne sont considérés comme isolant, que les produits dont le λ est inférieur à 0,065 W/m.K.
Par exemple, celui du parpaing ou des briques oscille entre 0,5 et 2 W/m.K.
        La laine de verre permet d’obtenir toutes les résistances thermiques nécessaires pour
les bâtiments les plus performants.
 Acoustique - Sa structure permet d’affaiblir tout type de bruits : chocs, voisinage,
extérieurs...
 Economique - Constituée de matériaux courants, elle bénéficie d’un coût peu élevé.
 Incombustible - Elle n'alimente pas l'incendie, limite la propagation des flammes et
peut résister à une chaleur de plus de 600 °C.

Des utilisations adaptées à toutes les situations


La laine de verre est proposée sous différentes formes, revêtues ou non : rouleaux,
panneaux et flocons (vrac).
Facile à transporter et à stocker, la laine de verre convient parfaitement pour l'isolation des
toitures, combles, toitures-terrasses, murs, sols, plafonds… Quels que soient l'habitation et
le confort d'isolation recherché, il existe un produit en laine de verre adapté à la situation.
La laine de verre a une durée de vie généralement identique à celle du bâtiment. Tout au
long de sa vie, elle ne s'affaisse pas, elle conserve durablement son épaisseur et par
conséquent ses performances d'isolation. Ce qui est garanti par la certification ACERMI.
De par leurs qualités techniques (thermiques, acoustiques…) et leurs qualités
environnementales, les laines de verre sont un partenaire incontournable des projets inscrits
dans la démarche HQE.

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- Laine de bois
La laine de bois est un isolant écologique et naturel très performant fabriqué à base de fibres
de bois. Ce matériau présente d'excellentes qualités d'isolations thermique et acoustique et
participe à l'amélioration de la performance écologique de l'habitat. Le secteur de l'isolation
lui réserve depuis plusieurs années une place de plus en plus importante sur les chantiers
que ce soit pour l'isolation intérieure ou l'isolation par l'extérieur.
La laine de bois est un très bon isolant thermique (conductivité thermique allant de 0,036 à
0,042 W/mK).
Elle est également appelée fibre de bois, paille de bois ou bien frisure de bois.

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- Fabrication

La laine de bois est présente en vrac mais c'est surtout sous forme de panneaux flexibles ou
semi-rigides que ce matériau est utilisé.
La fabrication des panneaux en laine de bois s'intègre dans une démarche de
développement durable : totalement recyclables et issus de l'exploitation de forêts gérées
durablement (à partir de bois non traité et sans ajout de colles et autres produits). En plus
des rémanents de bois, les déchets des scieries sont la matière première du panneau de
bois. Parmi ces derniers, on trouvera les résidus d'essence de bois (épicéa, mélèze, sapin ou
pin) et de lignines. Ces résidus sont alors déchiquetés, puis étuvés avec un apport de vapeur
d'eau sous pression. Une fois étuvés, ils seront défibrés. Les fibres obtenues, tendres ou
dures en fonction de l'apport en eau, par ce processus sont mélangées à l'eau afin de
faciliter la presse et la découpe finale en panneaux. Ces panneaux sont ensuite passés dans
des séchoirs, à une température comprise entre 160 et 200 °C afin d'en réduire l'humidité.
On ajoute, à ces fibres naturelles, au taux de 25 %, du polyester qui apporte l’aspect
matelassé de la laine de bois. Il est possible que les producteurs ajoutent d'autres matières
isolantes synthétiques tels que le polyester cité ci-dessus ou d'autres fibres végétales telle
que le chanvre ou le lin.
Le procédé de fabrication de la laine de bois en vrac est le même. Les fibres ne subiront ni
pressage ni découpe puisque ce processus n'aura lieu qu'en cas de fabrication des panneaux.
La fabrication pour une utilisation à destination de l'agro-alimentaire nécessite l'aptitude au
contact alimentaire. Par conséquent pour certaines fabrications, la laine de bois provient de
bois spécialement choisis pour une production destinée à cette industrie.

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- Propriétés

Comme mentionné précédemment, la laine de bois est un matériau 100 % naturel,


recyclable et biodégradable. C’est un fixateur naturel de carbone qui lutte efficacement
contre l’effet de serre. La matière première provient de forêts gérées durablement. C'est le
cas pour les produits ayant le label FSC et PEFC.
La laine de bois est un matériau permettant l'isolation de l'intérieur comme de l'extérieur. Il
permet ainsi de protéger contre le froid mais aussi contre la chaleur de l'été. Pour qu'un
isolant soit efficace en hiver, il faut qu'il empêche la chaleur de s'échapper trop rapidement
vers l'extérieur. Cette performance se traduit par son coefficient de conductivité thermique.
Plus ce coefficient est élevé, plus le matériau aura tendance à laisser la chaleur s'échapper et
moins il sera efficace en tant qu'isolant. Avec un coefficient de conductivité thermique de
valeur moyenne 0,038 W/mK, la laine de bois est considérée comme un très bon isolant en
hiver. De plus, la capacité d'un matériau à accumuler de la chaleur pendant une certaine
durée traduite par l'inertie thermique. Cette caractéristique lui permet de restituer la
chaleur à l’intérieur des bâtiments plus tardivement et va donc pouvoir retarder l’entrée de
chaleur dans l’habitat l’été (déphasage). Ce déphasage atténue les seuils extrêmes de
température.
Le bois, dès son état naturel est un excellent absorbeur de bruit. La laine de bois et ses
produits dérivés, les panneaux de fibres de bois présentent de bonne caractéristique pour
l'isolation phonique contre les bruits aériens aussi bien que contre les bruits d'impact.
La laine de bois présente une autre propriété importante liée à la régulation de l'humidité.
Cette propriété se traduit par un coefficient de résistance à la diffusion de vapeur d'eau. Plus
ce coefficient est élevé, moins le matériau sera perméable à la vapeur d'eau. Pour une laine
végétale telle que la laine de bois, ce coefficient est environ égal à 2. Plus concrètement, cela
signifie que la vapeur d'eau traverse un panneau de fibre de bois 2 fois plus lentement
qu'une couche d'air de même épaisseur. La valeur faible du coefficient pour ce matériau
indique que cet isolant est très perméable à la vapeur d'eau et donc un faible taux
d'humidité est stocké.

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3.2) C4 Conclusion

Pour conclure, je vais choisir la Laine de verre car elle est élaborée à partir de verre recyclé à
60 % en moyenne, elle permet d’économiser plus de 100 fois l’énergie qu’il a fallu pour la
fabriquer. En réduisant l'utilisation d'énergie pour le chauffage, elle limite les émissions des
gaz à effet de serre des bâtiments qu’elle isole.
Pour sa capacité thermique car la laine de verre ne conduit pas la chaleur. Son coefficient de
conductivité thermique, ou "lambda λ", se situe entre 0,030 et 0,040 Watt par mètre-Kelvin
(W/m.K). Plus le "lambda" est faible, plus le matériau est isolant.
La laine de verre permet d’obtenir toutes les résistances thermiques nécessaires pour les
bâtiments les plus performants.
 Acoustique - Sa structure permet d’affaiblir tout type de bruits : chocs, voisinage,
extérieurs...
 Economique - Constituée de matériaux courants, elle bénéficie d’un coût peu élevé.
 Incombustible - Elle n'alimente pas l'incendie, limite la propagation des flammes et
peut résister à une chaleur de plus de 600 °C.

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ANNEXES
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