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1 DTP 225.

1 - 2005

DTP 225. CLOTURES ET PORTAILS

DTP 225.1. GENERALITES

23 pages

1. DOMAINE D’APPLICATION

Les clôtures et portails ont pour fonction :

• de protéger le public contre les risques électriques engendrés par les installations du poste,

• de protéger les installations du poste contre les intrusions.

Le maître d'ouvrage doit donc définir le niveau de protection à réaliser (ou niveau de classement) et les
termes de l'évolution envisagée.

2. REGLEMENTATION

• Arrêté Interministériel de 17 mai 2001,

• Instruction Interministérielle CAB 745 du 8/01/1985,

• Norme NFP 06 -002 : Règles Neige et Vent,

• Norme NFC 13 -200 : Installations électriques à haute tension,

• Norme NFP 25 -362 : Fermeture pour baies libres et portails - Spécifications techniques – Règles de
sécurité,

• Norme NFP 25 -363 : Fermeture pour baies libres et portails - Composants de sécurité – Méthodes
d ‘ essais,

• Normes NF EN10223 : Fils et produits tréfilés en acier pour clôtures.

• Normes NF EN12978 : Portes et portails équipant les locaux industriels et commerciaux et les
garages – Dispositifs de sécurité pour portes motorisées.

3. DOCUMENTS DE REFERENCE RTE


Note : NA-ETUD-CNER-SATE-EX-04-00059 "Modalités d'application de la politique de protection des postes
électriques sensibles de RTE" (Diffusion Restreinte Protection).

4. CLOTURES

4.1. Généralités

Les différents types de clôtures se distinguent à la fois par le matériau utilisé et par la géométrie
adoptée.
Dans tous les cas, l'ouvrage comporte a minima une clôture extérieure de 2,60 m de haut surmontée
en général d’un bavolet.

Il est recommandé de respecter un entraxe des poteaux de clôture compris entre 2,00 m et 2,50 m.

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4.2. Choix du type de clôture


Il est fait en fonction du niveau de classement du poste et des dispositions prisent pour la protection
périmètrique adoptées.

• On recommande en standard une clôture grillagée (type Ts2 ou Ts3) ou pleine (type Ad2 ou
Ed2) afin de tenir compte de meilleures considérations d’insertion dans l’environnement.
• Pour les postes extérieurs entièrement ou partiellement sous enveloppes métalliques, une
clôture pleine est obligatoire.
• Pour les postes avec installations en bâtiment le type de clôture dépend essentiellement de
critères d’intégration dans l’environnement.

4.3. Tableau récapitulatif des caractéristiques des familles de clôtures

Designation Ts2 Ts3 Ad2 Ad3 Ed Cd Bd2 Bd3 D

Grillage Acier
Treillis soudé Béton
Nature Béton galvanisé, Grillage Almélec
galvanisé, plastifié esthétique
plastifié
Hauteur
partie 2,60 m 2,60 m 2,60 m 2,60 m 2,60 m 2,20 m 2,60 m 2,60 m 2,00 m
verticale
Bavolet Oui Non Oui Non Oui Oui Oui Non Non
Taille Maille
(approxim. en 50 x 100 50 x100 52 x 52 52 x 52 52 x 52 52 x 52
mm)

Hauteur totale 3,20 2,60 3,20 m 2,60 3,20 2,60 3,20 2,60 2,00

Réservée Zone
Utilisation Courante occasionnelle couloir de exceptionnelle Intérieure
détection poste

4.4. CLOTURE GRILLAGEE


Solutions Standards

4.4.1. CLOTURE PANNEAUX en Treillis Soudés

Ce type de clôture est installé en standard afin de contribuer à l’intégration paysagère tout en
limitant les risques d'intrusions et de vols.

Clôture type Ts2

D'une hauteur totale hors sol de 2,6 m, ce type de clôture (Ts2) est constituée de poteaux sans
jambes de force, supportant des panneaux élaborés à partir d’un treillis soudé, plastifié.

Les poteaux support des panneaux sont en acier galvanisé (intérieur/extérieur) et plastifié. Il sont
soit à encoches soit munis d’un système de fixation garantissant l’inviolabilité des panneaux. Les
poteaux sont implantés tous les 2,5 m environ. Les profilés utilisés pour leur réalisation sont à
déterminer au cas par cas en fonction des sollicitations de vent et de tension du panneau.

Le matériau choisi pour les profilés doit posséder une limite élastique minimale de 220 MPa, et une
bonne adaptation au scellement.

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Les panneaux grillagés sont de type soudé et défensif, galvanisés et plastifiés. Ils ont une taille de
maille verticale de 50 x 100 mm réalisées à partir de fils verticaux de 5 mm et de fils horizontaux de
6 mm. Exceptionnellement dans les zones à forts risques de dégradation et d'intrusion, il est
préférable de mettre en œuvre des panneaux ayant une maille plus dense de 76,2 mm x 12,7 mm
(maille horizontale).

Le soubassement de la clôture est réalisé au moyen de palplanches en béton armé semi-enterrées,


de 25 cm de haut minimum par rapport au sol fini. La partie enterrée est de 25 cm minimum, et
l'épaisseur minimum de la palplanche est de 4 cm environ.

Ce type de clôture est rehaussé d'un bavolet équipé de trois fis de ronce.

Pour ce qui concerne la mise à la terre de ce type de clôture, une remontée de terre doit être
réalisée tous les 25 m en partie basse et en milieu de panneau. La continuité équipotentielle entre
panneaux sera réalisée par mise en œuvre d'un système simple sur les réservations prévues par
les fabricants avant plastification.
Clôture type Ts3

Ce type de clôture diffère du type Ts2 par l’absence des bavolets sur les poteaux.

On se référera ( à l’exclusion des caractéristiques précitées) pour l’ensemble des spécifications à


celles du type Ts2.

Solutions clôture intérieure pour couloir de détections

4.4.2. TYPE DE CLOTURE Cd.

La clôture de type Cd est utilisée pour les couloirs de détection, elle est faite d'une partie verticale
de hauteur 2,20 mètres constituée par des poteaux acier galvanisé supportant un grillage tendu.

Ce grillage possède les caractéristiques suivantes :

§ matériau : acier galvanisé, plastifié à mailles soudées,

§ diamètre minimal du fil d’acier : 3 millimètres,

§ dimension de maille : la surface de la maille ne doit pas dépasser 3000 mm2,

§ la hauteur des rouleaux de grillage nécessaire pour équiper la partie verticale des clôtures
est de 2,00 mètres, le grillage recouvre le soubassement sur 5 centimètres Ce
soubassement est une palplanche en béton armé de hauteur 50 centimètres et implantée à
la cote - 0,25 m.

La partie verticale est surmontée d’un bavolet de 0,80 m incliné à 45° vers I’extérieur qui supporte
trois fils de ronces artificielles (diamètre 2,7 millimètres en acier galvanisé).

La hauteur totale est d’environ 2,60 mètres.

Les poteaux de tension mis en place à chaque extrémité des rouleaux de grillage sont en acier
galvanisé plastifié et possèdent des jambes de force installées dans le plan de la clôture.

La fixation de la jambe de force ne doit pas être un point faible vis à vis de la corrosion.

Les poteaux intermédiaires sont disposés tous les 3 mètres sans jambe de force.

L’espacement entre poteaux dépend du type de profilé utilisé. Ces profilés seront à déterminer par
l’entreprise en fonction des sollicitations de vent et de tension du grillage. Il est vivement conseillé

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d’employer des profilés du commerce. Néanmoins, on évitera l’emploi de profilés creux dans les
régions à risque de gel.

Le grillage et les poteaux sont mis à la terre.

Solutions exceptionnelles

4.4.3. TYPE DE CLOTURE BD.

4.4.3.1. Type de clôture Bd2

La clôture de type Bd2 est à usage exceptionnel dans les zones de forte pollution marine et
atmosphérique. Elle est constituée d'une partie verticale de hauteur 2,60 m composée de poteaux
en alliage d’aluminium supportant un grillage plaqué.

La partie verticale est surmontée d’un bavolet de 0,80 m incliné de 45° vers l’extérieur qui supporte
trois fils de ronces artificielles (diamètre de 2,7 millimètres en acier galvanisé).

La hauteur totale de cette clôture est d’environ 3,20 mètres.

Le grillage de type tressé et défensif, est constitué de fil d’almélec de diamètre minimal 3
millimètres.

La surface de la maille ne dépasse pas 3000 mm2.

La hauteur des panneaux de grillage équipant la partie verticale des clôtures est de 2,50 mètres.
Surélevé de 10 cm par rapport au sol ce grillage recouvre les palplanches de soubassement sur 15
centimètres. Ces palplanches en béton armé de hauteur 50 centimètres sont implantées à la cote
moins 0,25 m.

Le grillage posé et non tendu se fixe sur les poteaux supports et les tubes tendeurs (au minimum
trois sur la hauteur) au moyen d’attaches. Tous ces éléments sont en alliage d’aluminium.

La jonction de deux rouleaux de grillage doit se faire sur un support, le serrage étant assuré par un
plat d’aluminium non démontable de l’extérieur.

Ces poteaux supports sont placés tous les deux mètres et ne possèdent pas de jambes de force.

Les profilés utilisés pour ces poteaux seront à déterminer par l’entreprise en fonction des
sollicitations de vent et des tensions pouvant exister dans le plan du grillage . Par souci de
résistance au gel, on évitera les profilés creux.

L’alliage d’aluminium choisi pour les profilés doit posséder une limite élastique minimale de 150
MPa et offrir des garanties de scellement.

Le grillage et les poteaux sont mis à la terre.

Le plan joint précise les dimensions à respecter.

4.4.3.2. Type de clôture Bd3

Ce type de clôture diffère du type Bd2 par l’absence des bavolets sur les poteaux et par une
profondeur enterrée du soubassement en palplanche à une côte variant de – 25 cm à – 40 cm par
rapport au niveau du sol.

On se référera ( à l’exclusion des caractéristiques précitées) pour l’ensemble des spécifications à


celles du type Bd2.

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4.4.4. TYPE DE CLOTURE D

L’utilisation de ce type de clôture est exceptionnelle et est réservé à la délimitation de zones à


l'intérieur d'ouvrage tel les zones d'installation des batteries de condensateurs pour ERD, les
zones d'installation d'inductances shunts 20 kV ( obligation pour ce cas, du respect de la zone de
protection des travailleurs égale à 500 µTesla) .

La clôture de type D comporte une partie verticale de hauteur 2,00 mètres constituée de poteaux
en alliage d’aluminium supportant un grillage plaqué. Ce type de clôture ne possède pas de
bavolet.

Le grillage de type tressé et défensif, est constitué en fil d’almélec minimum 3 millimètres. La
surface de la maille ne dépasse pas 3000 mm2.

La hauteur des panneaux de grillage équipant la partie verticale des clôtures est de 2,00 m.

Il n’y a pas de soubassement.

Le grillage posé et non tendu se fixe sur les poteaux supports et les tubes tendeurs (trois sur la
hauteur) au moyen d’attaches tous ces éléments sont en alliage d’aluminium.

La jonction entre des panneaux de grillage se fait sur un support, le serrage étant assuré par un
plat d’aluminium de dimensions 50 x 5 mm.

Ces poteaux supports sont placés tous les 2 mètres et ne possèdent pas de jambes de force.

Les profilés utilisés pour ces poteaux seront à déterminer par l’entreprise en fonction des
sollicitations de vent et de tension pouvant exister dans le plan du grillage.

L’alliage aluminium choisi pour les profilés doit posséder une limite élastique minimale de 150
MPa et offrir des garanties de scellement.

Le plan joint précise les dimensions à respecter.

4.5. CLOTURE BETON


Solutions occasionnelles

4.5.1. TYPE DE CLOTURE AD.

4.5.1.1. Type de clôture Ad2

La clôture de type Ad2 comporte une partie verticale de hauteur 2,60 m par rapport au sol. Elle est
constituée de poteaux et de palplanches en béton armé. L’ensemble est surmonté d’un bavolet de
0,80 m incliné de 45º vers l’extérieur, qui, en règle générale, supporte trois fils de ronces artificielles
(diamètre de 2,7 millimètres en acier galvanisé).

La hauteur totale de cette clôture est d’environ 3,20 m par rapport au sol fini (soit la piste, le
gravillon ou la terre).

Le soubassement de la clôture est réalisé aussi au moyen de palplanches en béton armé de


hauteur 50 centimètres et implantées à la cote - 0,40 m. Celle–ci n’est pas solidaire du massif. Le
plan joint précise les dimensions à respecter.

Les éléments préfabriqués de cette clôture doivent respecter le cahier des charges F.I.B.
(Fédération de l’Industrie du Béton).

4.5.1.2. Type de clôture Ad3

Ce type de clôture ne diffère du type Ad2 que par l’absence de bavolet sur les poteaux.

On se réfère pour l’ensemble des spécifications à celle du type Ad2.

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4.5.1.3. Type de clôture Ed

Les caractéristiques géométriques de ce type de clôture sont identiques à celles des clôtures Ad
(Ad2 ou Ad3).

Les charges de vent sont identiques à celles de la clôture Ad.

En outre les conditions de réception sont celles de l’annexe nº 3.

Cependant la partie verticale de cette dernière qui était de simples palplanches en béton sera
remplacée par des panneaux pleins plus esthétiques (ex. : gravillon lavé, coloré, rond ou
concassés ...)

Aucune clôture béton esthétique n’est normalisée car le choix dépend des contraintes
d’environnement local.

C’est pourquoi le maître d’œuvre fera appel aux services d’un architecte qui proposera
une solution esthétique tout en respectant les contraintes définies ci-dessus pour les
clôtures béton.

4.6. MUR DE TYPE F1


Le mur de type F1 est un mur en béton armé de 15 cm d’épaisseur minimum et d’une hauteur
nominale de 2,60 m.

En partie supérieure, il comporte un glacis incliné à 60º vers l’extérieur du poste.

En général, il est utilisé en pans d’environ 3 m de part et d’autre des portails.

Il remplace alors les piliers et peut intégrer le portillon, les fourreaux et les divers boîtiers (portier,
lecteur de badge ...).

En aucun cas ce mur n’est constitué de matériaux hourdés.

Il peut être préfabriqué ou coulé en place.

La fondation du mur est mise à une profondeur hors gel.

4.7. Tenue mécanique

Tous les éléments des clôtures (sections, épaisseurs, armatures, fondations ...) feront l'objet d'une
justification par note de calcul pour en assurer la tenue en prenant notamment pour hypothèse la
valeur de la pression du vent définie dans les règles “Neige et vent” en vigueur pour le site considéré.
En outre, on tiendra compte du poids du massif et de la clôture elle–même.

• La méthode de calcul à appliquer est la méthode du centre instantané de rotation (méthode du


CERIB).

• Il appartient à l’entreprise de vérifier la tenue mécanique des éléments de clôture et notamment par
l’application des règlements et DTU en vigueur (NV65 ; CM66 ; BAEL 91 ...).

• Parmi les charges, seront notamment prises en compte :

- le poids propre de la clôture,

- la tension du grillage,

- les surcharges d’éléments de protection périmétrique,

- sur les clôtures ajourées, l’opacification au vent d’1/9 de la surface d’un intervalle entre poteaux
(situation accidentelle).

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• La flèche à l’état limite de service ne doit pas dépasser 3 % de la hauteur hors sol du poteau au
sommet de celui–ci. Cette valeur est de 1 % pour les clôtures munies d’une protection périmétrique.

Pour des facilités de mise en oeuvre, les massifs pourront être de forme cylindrique. Pour les calculs, le
massif parallélépipèdique équivalent est le massif à base carrée et de côté “a”, tels que Ø étant le
diamètre du massif cylindrique.

Ø = 1,2a

Les cotes minimales des massifs parallélépipédiques de clôture sont fixées à 50 x 50 x80 cm.

Les bétons employés pour couler les massifs seront conformes aux prescriptions générales données
dans le fascicule correspondant.

4.8. Règles générales de mise a la terre des clotures

Les clôtures en béton ne sont pas mises à la terre.

La mise à la terre des clôtures métalliques est constituée par un câble de cuivre de section 75
millimètres carrés et enterré dans le plan du grillage à une profondeur de 50 centimètres par rapport au
sol fini. Ce câble de terre n’est pas relié au réseau de terre du poste. Il est continu sous l’ensemble
portail - portillon même lorsque celui–ci comporte un contrôle d’accès. Les exceptions concernent
certaines configuration de postes classés et les cas où une distance de 3 m ne peut être respectée
entre la clôture et une installation quelconque reliée à la terre du poste.

Une remontée du câble de terre sur le grillage est réalisée tous les 25 mètres.

Le respect des principes de mise à la terre entraîne la succession des étapes suivantes :

§ creusement, dans le plan de clôture, d’une tranchée étroite profonde de 50 centimètres et


élargissement de cette tranchée aux endroits prévus pour les supports,

§ déroulage du câble de cuivre en prévoyant une remontée tous les 24 mètres,

§ comblement de la tranchée jusqu’à la cote - 30 centimètres par rapport au sol fini, stabilisation
du sol et coulage des massifs des profilés supports. Le volume de ces massifs doit être
déterminé en considérant l’état du sol après les opérations de fouille et de stabilisation,

§ pose de palplanches de soubassement, du grillage, et mise à la terre de ce dernier,

§ dispositions particulières à appliquer aux clôtures de type Cd. Les poteaux d’extrémité, les
poteaux intermédiaires de ce type de clôture et le grillage doivent être raccordés au réseau
général de terre d’ une façon simple et rationnelle.

Afin d’améliorer la M.à.l.t. du grillage et des poteaux, deux contacts ponctuels par poteau sont
nécessaires.

Un contact grillage-poteau est à prévoir sur la partie supérieure de la clôture et un second contact
identique au précédent est à prévoir sur la partie inférieure.

Les schémas ci–dessous spécifient deux exemples de raccordements de M.à.l.t. des clôtures.

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1. Poteau intermédiaire -
Boulon H, M8
(fourniture
Entreprise)

Enveloppe
Plaque de fixation Fil dénudé plastifiée
du grillage
Figure 2017.vsd-010505

2. Poteau d’extrémité -

Boulon

Enveloppe
plastifiée
Plaque de fixation
du grillage Fil dénudé
Figure 2018.vsd -010505

3. Poteau détecteur -

Boulons

Enveloppe
Plaque de fixation
Fil dénudé plastifiée
du grillage
Figure 2019.vsd -010505

Cas particulier - Mise à la terre par piquets

La mise à la terre par piquets n’est utilisée que pour les clôtures de type B et C. uniquement dans les cas
suivants :

a. les postes sous enveloppe métallique,

b. les postes d,

c. les postes "grand D" qui réalisent les conditions suivantes: la clôture a la forme d’un rectangle dont les
grands côtés sont parallèles aux connexions tendues ; ce parallélisme ne doit pas être supérieur à 130
mètres et le grillage des grands côtés du rectangle doit se trouver, en tout point, à une distance minimale
de 15 mètres de la connexion tendue la plus proche.

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La mise à la terre du grillage est réalisée, tous les 18 mètres, par des piquets de terre de diamètre 16
millimètres et de profondeur 1,50 mètres.

4.9. Matériaux

Les matériaux des différents éléments de la clôture et de la mise à la terre incluant les moyens de
raccordement et de fixation devront être choisis afin d'éviter les corrosion dues aux couples éléctrochimiques.

Nota :
• La boulonnerie ainsi que les plaques de fixation du grillage seront choisis préférentiellement en acier
galvanisé.

5. PORTAILS ET PORTILLONS

Nota :Pour les sites équipés d’un contrôle d’accès on consultera le fascicule : “Contrôle d’accès des postes -
création des badges”, pour les dispositions particulières liées à ces matériels.

5.1. GENERALITES

• Ces organes sont les parties mobiles de la clôture. Ils doivent en respecter les caractéristiques dans la
mesure du possible. En conséquence, dans le cas de clôtures pleines le portail sera plein. Il sera
ajouré si la clôture est grillagée. Le barreaudage est complété par un grillage dont la maille est la
même que celle du reste de la clôture.

• Les portails et portillons respectent la norme NFP 25 362. En particulier tous les portails sont
manoeuvrables par une seule personne.

5.2. FAMILLE DE PORTAILS ET PORTILLONS

• Le portillon est constitué d’un vantail pivotant sur des gonds supportés par un pilastre. Dans les zones
très venteuses, des portillons ajourés sur une clôture pleine sont tolérés.

• Le portail à la française est constitué de deux vantaux indépendants et pivotants vers l’intérieur du
poste. Ce type de portail est à éviter en tant que portail principal à cause du vent. Lorsqu’il est
verrouillé sa manœuvre doit être impossible de l’extérieur comme de l’intérieur.

• Le portail à refoulement latéral comporte un vantail unique disposé à l’intérieur du poste et ne gênant
pas l’ouverture du portillon. Ce type de portail est obligatoire dans les postes classés. Leur fermeture
est en général de type automatique (selon la NF P 25 362). Les portails à fermeture manuelle (selon
la NFP 25 362) seront privilégiés dans les postes peu fréquentés.

Deux options sont offertes :

• Le portail roulant est préféré pour les portées de plus de 8 m.

• Le portail autoportant est à privilégier dans les PCG et les régions fortement enneigés.

5.3. DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES

5.3.1. Généralités

• Lorsque le portail est fermé, la hauteur libre entre la membrure inférieure et le sol fini doit être
inférieure à 5 centimètres : il importe donc que ce sol soit horizontal et stable y compris dans
son refoulement.

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• Les barreaux ne devront pas être espacés de plus de 11 cm. Dans certaines régions un grillage
d’un mètre de hauteur sera installé en partie basse des portails barreaudés afin d’empêcher
l’accès des rongeurs.

• Le démontage des portails et portillons en particulier les gonds, ne doit pas être possible depuis
l’extérieur du poste.

• Tous les éléments des portails et portillons devront faire l'objet de plans de détail et
d'implantation ainsi que d'une note de calcul y compris pour les ouvrages de Génie-Civil.

• Les éléments métalliques seront assemblés par soudure en alliage d’aluminium peint, ou brut
selon le choix du Maître d’ouvrage ou métalliques, galvanisés ou métallisés, revêtus sur la
totalité des surfaces, en particulier les soudures, de zinc et éventuellement d’un revêtement
plastifié. Le revêtement devra être choisi en fonction des particularités du site (climat, pollution,
...).

• La conception de la structure devra permettre d’éviter la condensation dans les parties creuses
préjudiciables en cas de gel.

• L’installateur prend toutes dispositions pour que les portails et portillons soient livrés sur les
sites, préparés de façon à ne pas altérer la finition. En particulier, pour les postes de niveau 4,
les pilastres peuvent être préfabriqués en tôle d’acier galvanisé peint en inox poli ou en alliage
d’aluminium et précâblés en usine afin de permettre un montage et un réglage rapide. Leur
fixation sur platine en attente, prévue au génie civil, peut être réalisée par chevillage. Ces
pilastres encadrant portails et portillons seront dimensionnés sous la responsabilité de
l’entreprise.

5.3.2. Génie civil

• Des piliers ou des murs de type F1 encadrent portails et portillons. Leur dimensionnement et
celui de leur fondation sont à la charge de l’entreprise. Les piliers sont soit en béton armé
dimension 60 x 60 cm soit de dimensions réduites et en tôle d’acier ou aluminium et précâblés
en usine. Des réservations sont à prévoir pour recevoir :
- Les appareils d’éclairage encastrés.
- Le portier (P.C.G.), ou bouton d’appel (P.A.).
- Le bloc de présence (P.A.) coté intérieur et rendu inaccessible de l’extérieur.
- Une boite aux lettres (sur demande de l’exploitant).
- Les fourreaux pour les câbles.

Le bloc de présence contient les équipements suivants :

• Un bouton-poussoir de présence destiné à transmettre l’information “présence dans le poste”


vers le P.C.G.. Dans le cas de sites à plusieurs exploitants (RTE - EGD), chacun doit disposer
d’un bouton poussoir propre pour transmission des informations individuellement.

• Une lampe témoin de présence.

• Un bouton–poussoir destiné à la commande de l’éclairage des abords.

L’installation d’un téléphone, dans le coffret présence, peut être demandée par l’exploitant :

§ Quand la terre de clôture et la terre générale du poste qui est celle du portail sont séparées, un
mur de trois mètres de long intègre les piliers entre l’ensemble portillon portail et la clôture
détectrice. Le calcul de la fondation de ce mur en béton armé d’épaisseur 15 cm est de la
responsabilité de l’entreprise. Ces murs peuvent se substituer aux piliers.

§ La longrine supportant le rail d’un portail roulant à refoulement latéral est dimensionnée sous la
responsabilité de l’entreprise. Il est pour cela tenu compte des convois lourds qui la
franchissent, des déformations du sol sous l’action du gel. Le rail est non saillant et l’eau doit
pouvoir s’évacuer. Dans tous les cas de figure un seuil maçonné sert de pas de porte.

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5.3.3. Equipements électriques

Sauf mention contraire du C.C.T.P., l’entreprise doit équiper le portillon des dispositifs
suivants :

• Une gâche électrique avec entrée par presse-étoupe (2 conducteurs de section 1,5 millimètre
carré, sous gaine thermoplastique). Sa tension d’alimentation alternative est de 20 volts,

• un ressort d’ouverture de porte, solidaire ou non de la gâche électrique,

• un contact de feuillure unipolaire se fermant dès le début de l’ouverture de la porte, placé en


boîtier étanche avec entrée de câble par presse-étoupe (2 conducteurs de section 1,5 millimètre
carre sous gaine thermoplastique).

Sa tension d’alimentation continue est de 48 volts (éventuellement 127 volts). Il appartient à la


classe B2a de la norme HN 45 S 25.

Le raccordement électrique de la gâche et du contact de feuillure font partie de l’installation


électrique du poste.

Les divers équipements électriques du portail doivent assurer un isolement de 2 kilovolts à 50 Hz


entre parties actives et masse.

Nota .. Dans le cas d’installation d’un portail automatique, pour les dispositions liées a
l’équipement électrique et à la sécurité on se reportera au fascicule “Contrôle d’accès des
postes - création des badges”.

5.3.4. Equipements de sécurité

Les règles de sécurité définies dans la norme NFP 25 362 d’octobre 1992 conduisent à équiper
chaque portail des dispositifs suivants :

• deux jeux de cellules photo–électriques. Elles sont situées à 0,40 m et 1,20 m du sol côté
intérieur et côté extérieur. Ces cellules ne sont opérantes que pendant la fermeture du portail.
La présence d’un objet dans le faisceau d’une de ces cellules provoque l’arrêt immédiat du
portail. Il ne reprendra sa fermeture que lorsque le champ entre les faisceaux sera libre.

• un feu tournant : qui peut être situé sur le portail ou sur l’un des poteaux guides du portail. Il doit
se déclencher 2 secondes avant tout mouvement du portail et être actif pendant tout le
déplacement. Il est visible de part et d’autre du portail.

• des palpeurs
Un palpeur situé sur la tranche du portail. Ce palpeur ne doit être opérant que lors de la
fermeture du portail selon la séquence suivante : arrêt de la fermeture pendant 3 à 4
secondes puis ouverture complète et définitive du portail.
Deux palpeurs sur les poteaux guides actifs uniquement lors de l’ouverture du portail selon
la séquence suivante. Arrêt de l’ouverture pendant 3 à 4 secondes, fermeture du portail sur
quelques centimètres pour permettre un éventuel décoincement puis arrêt définitif.
Deux palpeurs sur les poteaux guides actifs uniquement lors de la fermeture du portail selon
la séquence suivante. Arrêt de la fermeture pendant 3 ou 4 secondes, ouverture du portail
sur quelques centimètres pour permettre un éventuel décoincement puis arrêt définitif.
Les palpeurs sur les poteaux guides qui ne sont nécessaires que pour les portails
barreaudés doivent être installés après avoir examiné les risques de coincement lors de
l’ouverture ou de la fermeture.
• une bande de garde : une aire de 20 cm de part et d’autre du portail fera l’objet d’un marquage,
sous forme de bandes obliques alternées en jaune et noir.

Pour les portails existants, les cellules photo–électriques, le feu tournant et le palpeur situé sur la
tranche du portail doivent être systématiquement installés.

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12 DTP 225.1 - 2005

5.3.5. Mise à la terre des portails et portillons

Influence du mode d’ouverture

Pour un portail pivotant, les masses des deux vantaux doivent être reliées par un câble de cuivre
de section 75 millimètres carrés enterré pour le passage sous la route lourde.

Pour un portail à refoulement latéral , la partie mobile du portail se trouve mise à la terre par
l’intermédiaire de ses dispositifs de roulement et de guidage. On s’assurera que l’ensemble des
pièces intéressées est conducteur. Ces dispositifs sont reliés par un câble de cuivre de section 75
millimètres carrés enterré pour le passage sous la route lourde.

Influence de la clôture associée

Lorsqu’il n’y a pas nécessité de mettre le portail à la terre générale du poste :

• Si la clôture associée est mise a la terre par câble enterré, le câble de cuivre situé sous le
portail assure la continuité du circuit.

• Si la clôture associée est mise à la terre par piquets, ou si elle est du type béton, les deux
extrémités du câble de cuivre situé sous les portails sont reliées à des piquets de terre
dimensionnés conformément à la note de calcul du circuit de terre.

Remarque : mise à la terre des équipements du portails.

Si la motorisation du portail est prévue il y a alors lieu de respecter certaines règles énumérées ci-
après.

Tous les coffrets, boîtiers ou masses métalliques des divers équipements électriques doivent être
reliés à la terre du portail.

Dans le cas où cette terre est indépendante de celle du poste, la référence du potentiel des câbles
d’alimentation est le réseau général de terre du poste. Un défaut peut donc porter ces câbles à un
potentiel élevé par rapport à la terre locale du portail.

Il faut donc prendre les précautions suivantes :

• le blindage éventuel des câbles d’alimentation et d’information, relié par ailleurs au réseau
général de terre du poste, ne doit pas atteindre le portail ; il faut donc le retirer sur une longueur
de 3 mètres avant le portail,

• les divers équipements électriques doivent assurer un isolement de 2 kilovolts à 50 Hz entre


parties actives et masse, soit par construction, soit par transformateur d’isolement,

• les diverses réparations effectuées sur les équipements électriques du portail doivent l’être
après avoir déconnecté les câbles en liaison avec l’intérieur du poste.

5.3.6. Signalétique

Des plaques d’information (0,65 m x 0,65 m), dont les textes sont précisés par le maître d’ouvrage.,
sont installées sur les piliers, sur les vantaux ou sur le portillon côté extérieur au poste,
conformément au guide Charte Graphique « Définition et conditions d’utilisation de l’identité
visuelle » de RTE.

Cette signalisation est complétée par la pose de plaques de “sécurité” (dangers électriques,
secours aux blessés, etc.) conformes aux règlements en vigueur et aux prescriptions du Groupe
E.D.F.

Pour les P.C.G., un prébalisage extérieur est implanté sur le bas côté de la route d’accés principal
(celui-ci se présente sous la forme d’un totem de 2,5 m de haut). L’installation de totems identiques
à l’entrée des postes asservis 400 kV peut être admise sur demande de l’exploitant lors de la
construction de l’ouvrage.

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13 DTP 225.1 - 2005

5.4. entretien et maintenance

Le portail est doté obligatoirement d’un carnet d’entretien consignant les avaries et les visites d’entretien
(NF P25 362).

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14 DTP 225.1 - 2005

ANNEXE 1

CALCUL DES CHARGES DE VENT S’APPLIQUANT AUX CLOTURES ET AUX PORTAILS

Les clôtures des postes n’étant pas des ouvrages électriques (soumis à l’arrêté technique), on respecte les
règlements issus des directives communes à savoir : les règles NV 65 (édition avril 2000) et annexes, le CM 66 et
le BAEL 91.

1. CALCUL DES PRESSIONS DE VENT (N.V. 65)


Zone q10 Vitesse du vent
1 50 daN/m² 103 km/h
— Pressions de base normales 2 60 daN/m² 113 km/h
q10 (NV 65 – Chapitre 3) 3 75 daN/m² 126 km/h
4 90 daN/m² 138 km/h
5 120 daN/m² 160 km/h

Pour certaines stations et les cantons limitrophes, des majorations aux pressions ci-dessus doivent être
appliquées (consulter le règlement Neige et Vent).

— Effet de site k
(NV 65 – Chapitre 3)
On prend le site normal k = 1.
Pour les sites protégés ou exposés, on utilisera les coefficients du règlement neige et vent.

— Effet de hauteur
(NV 65 – Chapitre 3) Clôture* Ts1 Ad2 Bd2 Cd
qH H + 18 α 0,82 0,82 0,82 0,81
α= = 2,5
q10 H + 60
Pour des constructions en bordure immédiate du littoral on adoptera : T = 1

— Effet de dimension d
(NV 65 – Chapitre 3) Clôture* Ts2 Ad2 Bd2 Cd
On prend une dimension d’ensemble δ 0,92 0,92 0,92 0,90
L = 3 m pour Cd2
L = 2 m pour Ad2 ou Bd2

— Effet de traînée Ct Clôture* Ts2 Ad2 Bd2 Cd


(NV 65 – Chapitre 3) Ct 1,03 1,30 1,03 1,05
Pour les panneaux pleins on respecte

H
le graphe avec ≤ 010
.
1
Sp
Pour le grillage on calcule =
S
avec l’effet rond

Zone Ts2 Ad2 Bd2 Cd


— Pression effective q
1 39 49 39 38
q =αkδ Ct q10 en daN/m2 2 47 59 47 46
3 59 74 59 58
4 70 89 70 69
5 94 118 94 92

(*) Pour les clôtures Ts 2, Ed2 et Cd1 on prendra respectivement les valeurs de Ts1, Ad2 et Cd2.

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15 DTP 225.1 - 2005

2. CALCUL DES CHARGES DE SERVICE

Pour le calcul à l’état limite de service (ELS) (voir CM 66 ou BAEL 91) on applique le chargement suivant :

G + W avec G = poids propre de la superstructure (il peut être négligé)


W = vent base normal des règles NV 65

Les règles de service sont donc :

pour les efforts CS = q x Sp en daN Sp(*)= surfaces pleines


pour les moments MS = Cs x d en daN.m d = bras de levier

Ts2 Ad2 Bd2 Cd

Zone CS MS CS MS CS MS CS MS

1 33 43 255 331 33 43 32 36

2 40 52 307 399 40 52 39 43

3 50 65 385 500 50 65 49 54

4 60 78 463 602 60 78 59 65

5 80 104 614 798 80 104 78 86

Dans cette hypothèse “état limite de service” on devra vérifier :


— que la flèche ne dépasse pas 1 % de la hauteur sous charge,
— que, pour le béton seulement, il y a refermeture des fissures après déchargement.

3. CALCUL DES CHARGES ULTIMES S’APPLIQUANT AUX FONDATIONS

Pour la calcul à l’état limite ultime (voir le CM 66 ou BAEL 91) on applique le chargement suivant :

1,35 G + 1,5 W avec G = poids propre (il peut être négligé)


W = vent de base normal NV 65, en charpente métallique
= 1,2 x vent base normal NV 65, en béton armé.

Les charges de limite ultime sont donc :

pour les efforts Cu = 1,5 CS en charpente métallique


exprimés en daN = 1,8 CS en béton armé.

pour les moments Mu = 1,5 MS en charpente métallique


exprimés en daN.m = 1,8 MS en béton armé.

(*) Sp = 0,85 m² en Ts1


Sp = 5,20 m² en Ad2
Sp = 0,85 m² en Bd2
Sp = 0,85 m² en Cd2

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16 DTP 225.1 - 2005

Ts2 Ad2 Bd2 Cd2

Zone Cu Mu Cu Mu Cu Mu Cu Mu

1 50 65 459 596 50 65 48 54

2 60 78 553 718 60 78 59 65

3 75 98 693 900 75 98 74 81

4 90 117 833 1084 90 117 89 98

5 120 156 1105 1436 120 156 117 129

Dans cette hypothèse “état limite ultime” on ne doit pas atteindre la ruine du poteau.

En charpente métallique on ne dépasse pas la limite élastique de l’acier (voir CM 66).

En béton armé on respecte la démarche du BAEL 91 c’est–à–dire, soit la limite de traction des aciers, soit celle
de compression du béton.

Attention : Les charges exposées ci–dessus ne concernent que celles dues au vent, il convient de rajouter les
autres charges à prendre en compte :
— le poids propre de la clôture lorsqu’il est significatif,
— la tension du grillage,
— les surcharges d’éléments de protection périmétrique,
— sur les clôtures ajourées, l’opacification au vent d’1/9ème de la surface d’un intervalle entre
poteaux (situation accidentelle).

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17 DTP 225.1 - 2005

Règles NV 65 – CARTE DES ZONES DE VENT

Carte des zones de vent issue du règlement Neige et Vent 65 (édition 2000)

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18 DTP 225.1 - 2005

Départements appartenant à plusieurs zones : découpage selon les cantons **


Aude Bouches-du-Rhône
Zone 4 Coursan, Durban –Corbières, Ginestas, Zone 3 Arles (tous cantons), Châteaurenard,
Lézignan-Corbières, Narbonne(tous Peyrolles en Provence, Saintes Maries de la
cantons), Sigean Mer, Saint Rémy de Provence, Tarascon
Zone 3 Capendu, lagrasse, Mouthounet, Peyrriac-
Minervois, Tuchan
Zone 2 Autres cantons Zone 4 Autres cantons
Corse du Sud Haute-Corse
Zone 4 Bonifacio, Figari, Levie, Porto-Vecchio Belgodère, Calenzana, Calvi, Castifao-
Morosaglia, Corte, L’Ile-Rousse, Niolu-
Omessa, Venaco

Zone 3 Autres cantons Autres cantons


Côte-d’Or Côtes-d’Armor
Zone 2 Aignay-le-Duc, Baigneux-les Juifs, Zone 4 Bégard, Belle-Isle-en-Terre, Bourbiac, Callac,
Châtillon-sur-Seine, Laignes, Montbard, Gouarec, Guigamp, Lannion, Lanvollon,
Montigny-sur Aube, Précy-sous-Thil, Lézardieux, Maël-Carhaix, Paimpol, Perros-
Recey-sur-Ource, Saulieu, Semur-en- Guirec, Plestin-les Grèves, Plouagat,
Auxois, Venarey-les-Laumes, Vitteaux Plouaret, Plouha, Pontrieux, La Roche-
Derrien, Rostrenen, Saint-Nicolas-du-Pélem,
Tréguier
Eure Hérault
Zone 3 Beuzeville, Cormeilles, Pont-Audemer, Zone 3 Béziers (tous cantons), Capestang, Olonzac,
Quillebeuf-sur-Seine, Saint-Georges-du- Saint-Chinian, Saint-pons-de-Thomières
Vièvre, Thiberville
Zone 2 Autres cantons Zone 2 Autres cantons
Ille-et-Vilaine Loire-Atlantique
Zone 2 Argentré-du-Plessis, Bain-de-Bretagne, Zone 2 Aigrefeuille-sur-maine, Ancenis,
Châteaubourg, Grand-Fougeray, La Châteaubriant, Clisson, Derval, Ligné,
Guerche-de-Bretagne,Janzé, Retiers, Le Moisdon-la-Rivière, Nort-sur-Erdre, Nozay,
Sel-de-Bretagne, Vitré (tous cantons) Riaillé, Rougé, Saint-Julien-de-Vouvantes,
Saint-Mars-la-Jaille, Vallet, Varades
Zone 3 Autres cantons Zone 3 Autres cantons
Manche Morbihan
Zone 4 Barneville-Carteret, Beaumont-Hague, Zone 4 Le Faouët ; Gourin, Guémené-sur-Scorff
Bricquebec, Cherbourg (tous cantons),
Equeurdreville-Hainneville, Montebourg,
Octevill, Les Pieux, Quettehou, Sainte-
Mère-Eglise, Saint-Pierre-Eglise, Saint-
Sauveur-le-Viconte, Tourlaville, Valognes
Zone 3 Autres cantons Zone 3 Autres cantons
Nord Pas de Calais
Zone3 Bergues, Bourbourg, Coudekerque- Zone3 Ardres, Audruicq, Berck, Boulogne-sur-Mer
Branche, Dunkerque (tous cantons), (tous cantons), Calais (tous cantons),
Grande-Synthe, Gravelines, Hondschoote, Campagne-lès-Hesdin, Desvres, Etaples,
Wormhout Guînes, Hucqueliers, Marquise, Montreuil,
Outreau, Le Portel, Samer
Zone 2 Zone 2
Pyrénées-Orientales Bas-Rhin
Zone 2 Mont-Louis, Olette, Saillagouse Zone 2 Bischwiller, Bouxwiller, Drulingen, Haguenau,
Zone 3 Arles-sur-Tech, Céret, Prades, Prats-de- Lauterbourg, Marmoutier, Niederbronn-les-
Mollo-la-Preste, Saint-Paul-de-Fenouillet, Bains, La Pettite-Pierre, Sarre-Union,
Sournia, Vinça Saverne, Seltz, Soultz-sous-Forêts,
Wissembourg, Woerth
Zone 4 Autres cantons Zone 1 Autres cantons
Seine-Maritime Somme
Zone 2 Bacqueville-en Creux, Bellencombre, Zone 2 Abbeville (tous cantons), Ailly-le-haut-
Blangy-sur-Bresle, Bolbec, Cany-Barville, Clocher, Ault, Crécy-en-Pnthieu, Friville-
Caudebec-en Caux, Criquetot-l'Esneval, Escarbotin, Gamaches, hallencourt,
Dieppe (tous cantons), Doudeville, Moyenneville, Nouvion, Rue, Saint-Valery-
Envermeu, Eu, Fauville-en –Caux, sur-Somme
Fécamp, Fontaine-le-Dun, Goderville,
Gonfreville-l'Orcher, Le Havre (tous
cantons), Lillebonne, Londinières,
Longueville-sur-Scie, Montivilliers,
Offranville, Ourville-en-Caux, Pavilly, Saint-
Romain-de-Colbosc, Saint-Valery-en Caux,
Tôtes, Valmont, Yerville, Yvetot
Zone 2 Autres cantons Zone 2 Autres cantons

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19 DTP 225.1 - 2005

Var Vaucluse
Zone 2 Aups, Callas, Comps-sur-Artuby, Zone 2 Bollène, Valréas
Draguignan, Fayence, Fréjus, Le Muy,
Saint-Raphaël, Salernes, Tavernes
Zone 3 Barjols, Besse-sur-Issole, Brignoles, Zone 4 Bonnieux, Cadenet, Cavaillon, L'Isle-sur-la-
Collobrières, Cotignac, Cuers, Grimaud, Sorgue, Pernes-les-Fontaines
Lorgues, Le Luc, Rians, La
Roquebrussanne, Saint-Tropez
Zone 2 Autres cantons Zone 2 Autres cantons
Vendée Vaucluse
Zone 3 Beauvoir-sur-Mer, Challans, L'Ile-d'Yeu,
Palluau, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Saint-
Jean-de-Monts
Zone 2 Autres cantons
** selon le découpage administratif de la France au 1er janvier 1999 –INSEE- Code officiel géographique 1999 13é édition

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20 DTP 225.1 - 2005

ANNEXE 2

1. PRELIMINAIRE

Cette méthode vise à chercher la rotation du massif en considérant la déformation du sol proportionnelle à
l’effort appliqué. Nous limitons cette rotation à 1 % de flèche au sommet du poteau. Le calcul néglige les effets
du frottement et fait abstraction de la couche superficielle de terrain sur 40 cm de profondeur.

4. Rotation du massif -

Fz 0

M0 u
θ
F0 u

40 cm

D1
b
a

Figure 2024-.vsd - 260705

2. UNITES DE REFERENCES

q : pression admissible du sol.


K : module de Westergaard.
Fz0 : poids de la super–structure rapportée au niveau du sol au centre du massif.
F0u : effort horizontal ultime de renversement au niveau du sol.
M0u : moment ultime de renversement au niveau du sol.
Pm : poids propre du massif.
D : profondeur enterrée du massif (cm).
D1 : hauteur utile du massif (D - 40 cm).
h : hauteur du massif D1 < H < D (cm).
a,b : côtés du massif (cm).

3. CALCUL

Excentricité de la charge e.

Elle s’exprime par :


D1
M 0u + F0u (h - )
2
e =
Pm + Fz0

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21 DTP 225.1 - 2005

On compare e à : 3
D13 + b
6 b²

1er cas
3
D3 + b
e ≤ 1
6 b²

Le centre de rotation est à l’extérieur du massif. Celui–ci est donc autostable.

On vérifie :

2ème cas Pm + Fz0 3Fz0 be


q ≥ +
ab a (D13 + b 3 )

Le centre de rotation est à l’intérieur du massif. La face intérieure du massif est en partie décollée.

On cherche les coordonnées de x0 et Y0.

5. Centre de rotation à l’intérieur du massif -

y
y
M0 u
F0 u

P1
Pm
D1 h
x0
y0
x P3 x

P2
Figure 2025.vsd -260705

Le modèle repose sur le principe selon lequel les déplacements correspondant à la rotation du massif
mobilisent des réactions du sol proportionnelles à ces déplacements.

Le coefficient de proportionnalité K est le module de WESTERGAARD dont la valeur est fonction de la nature
du sol.

La valeur de l’angle de rotation θ exprimé en radians est obtenue par résolution de l’équation suivante dans
laquelle ν = θ

Cette équation est obtenue en écrivant l’égalité des moments dus aux actions extérieures et ceux résultant de
la butée des terres.

b 2(Fz0 + Pm
K a D 13 ν 3 - 12(Pm + Fz0 ) (e - ) ν = 4 (Pm + Fz0 )
2 aK

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22 DTP 225.1 - 2005

avec K (daN/cm3) : module de WESTERGAARD

q (radians) : angle de rotation.

La position du centre de rotation est déterminée par :

b 2 Fz0
x0 = -
2 aK θ
et

D1 F0u
y0 = -
2 D1 a K θ

et les pressions exercées sur le sol sont :

P1 = K θ (D1 - y0 )

b
P2 = K θ ( - x 0 )
2

et :

P3 = K θ y0
On vérifie alors :

ì 3 / 4 P1 ü
ï ï
q ≥ max de í 3 / 4 P2 ý
ï ï
î 3 / 4 P3 þ

Le massif est alors suffisant.

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23 DTP 225.1 - 2005

ANNEXE 3

CONDITIONS DE RECEPTION SUR SITE DES ELEMENTS DE CLOTURES

1. CARACTERISTIQUES D’ASPECT

L’acquéreur se réserve le droit de refuser à la réception sur chantier, tout élément qui comporterait des défauts
visibles importants :

§ manque de matière,
§ manque de rectitude,
§ voiles,
§ armatures affleurant la surface du béton,
§ éléments cassés.

2. ESSAIS DESTRUCTIFS DES POTEAUX

§ Lots de contrôle

La fourniture est divisée en lots de 500 poteaux au plus provenant d’une même fabrication. Une fourniture
ou une fraction de moins de 500 compte pour un lot.
§ Echantillon

Il est prélevé par lot deux échantillons :

- 1er échantillon : 1 poteau

- 2ème échantillon : 2 poteaux

§ Choix et marquage

L’acquéreur (ou son représentant) effectue le prélèvement sur site en présence, éventuellement, du
fournisseur. Les trois poteaux sont affectés d’une marque permettant de les identifier.

§ Interprétation des résultats, conditions d’acceptation ou de rejet d’un lot

Les essais de réception ne portent que sur l’état limite ultime (déformations plastiques). Les charges à
appliquer sont celles précisées dans l’annexe 1, à savoir Cu et Mu.

La réception est prononcée au vu des résultats du plan d’échantillonnage double par attribut :

— le poteau du premier échantillon est scellé dans un massif coulé,

— le lot est accepté si la charge de rupture effective du poteau du 1er échantillon est supérieure à la
charge conventionnelle de déformation plastique,

— le lot est refusé si la charge effective de rupture est inférieure à 0,8 fois la charge conventionnelle.

Si la charge effective de rupture est comprise entre 0,8 et 1 fois la charge conventionnelle. il est
procédé à l’essai des deux poteaux du 2ème échantillon :

- les 2 poteaux du 2ème échantillon sont alors mis en place comme indiqué précédemment,

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24 DTP 225.1 - 2005

- le lot est accepté si la charge de rupture effective des deux poteaux est supérieure à la charge
conventionnelle,

- le lot est refusé dans l’hypothèse contraire.

§ Variante

— L’essai destructif peut être réalisé par un dispositif où le poteau est maintenu à sa base par un montage
mécanique. Cet essai peut être effectué en usine avant expédition sur site et nécessite la présence de
RTE.

— Le rapport d’essai comprenant la description du dispositif choisi et les résultats obtenus devra être
remis à RTE par l’Entreprise.

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