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(MESRSI)
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Secrétariat Général
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Sup’Management Burkina
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Directeur de Mémoire
M. Mafambi O. J. SOMBIE
Presenté par Professeur à Sup’Management Burkina
DEDICACE
Pour l’éducation et le grand amour dont ils nous ont entouré depuis notre naissance.
Et pour leurs patiences et leurs sacrifices.
REMERCIEMENT
Comme le dixit Albert Schweitzer : « La gratitude est le secret de la vie. L’essentiel est
de remercier pour tout. Celui qui a appris cela sait ce que vivre signifie. Il a pénétré le profond
mystère de la vie. ».
SIGGLES ET ABBREVIATIONS
ACS Adjunct
OS Operating System
Communication
Server
Interchange
Attachment
PBX Private Branch eXchange
BAC BACCALAUREAT
BD Base de données PC Personal Computer
convertisseur USB Universal Serial Bus
CAN
analogique-numérique
CDR Call Detail Report PSTN Public Switched Telephone
Network
Commande Line QOS Quality Of Service
CLI
Interface
convertisseur RFC Request For Comments
CNA
numérique-analogique
CONFIG Configuration RTC Réseau Téléphonique
Commuté
DML Data Manipulation RTCP Real-time Transport Control
Language Protocol
DSP Digital Signal RTP Real-time Transport Protocol
Processor
FXO Foreign exchange SCCP Skinny Call Control Protocol
office
RESUME
Ce mémoire a été rédigé à la suite d'un stage académique effectué du 01 Juillet 2017 au
30 Septembre 2017 au Ministère de la Femme, de la Solidarité Nationale et de la Famille. Ce stage
effectué à la fin de notre formation en cycle de Licence d’Ingénierie des Systèmes et Réseaux à
Sup’Management Burkina, nous a permis non seulement de nous imprégner des réalités du milieu
professionnel qu'est l'entreprise mais aussi et surtout de faire l'adéquation entre la pratique et la
théorie issue des enseignements reçus en matière de systèmes et réseaux.
La VOIP est une technologie qui s'impose progressivement dans tous les secteurs, elle
consiste à faire transiter les communications téléphoniques par le réseau IP. Elle est aujourd'hui de
plus en plus déployée au sein des grandes entreprises. Le développement de la VoIP est parti d'un
simple constat : comment faire en sorte d'utiliser les potentialités du réseau IP afin de téléphoner
moins cher (voire gratuitement) ? C'est dans le but de convergence sur les réseaux qu'est apparu le
protocole SIP issu des grands opérateurs réseaux. IL est souple et évolutif.
Mots clefs : Réseau local, LAN IP, Asterisk, Soft Phone, ToIP, VoIP, Protocol SIP.
ABSTRACT
This report was write following an academic internship conducted from 01 July 2017 to 30
September 2017 at the Ministry of Women, National Solidarity and Family. This internship, completed at
the end of our BSc in Networks and Systems Engineering from Sup'Management Burkina, allowed us to
not only be immerse in the realities of the professional environment that is the company but also and
especially match practice with theory from lessons learned in systems and networks.
VOIP is a technology that is gradually required in all sectors; it consists in passing the telephone
communications over the IP network. In addition, it is nowadays more and more deploy within big
companies. The development of VoIP started from a simple observation : how to make sure to use the
potential of the IP network to call cheaper (or even free)? It is for the purpose of convergence on networks
that appeared the SIP protocol from the major network operators. It is flexible and evaluative.
SOMMAIRE
SOMMAIRE
DEDICACE ..................................................................................................................................... i
REMERCIEMENT ......................................................................................................................... ii
SIGGLES ET ABBREVIATIONS ................................................................................................ iii
RESUME ........................................................................................................................................ v
ABSTRACT.................................................................................................................................... v
SOMMAIRE .................................................................................................................................. vi
LISTE DES FIGURES .................................................................................................................. ix
LISTE DES TABLEAUX............................................................................................................... x
INTRODUCTION GENERALE .................................................................................................... 1
I. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE.................................................................................. 3
I.1 PROBLEMATIQUE .......................................................................................................... 3
I.2 HYPOTHESE..................................................................................................................... 3
II. DELIMITATION DU SUJET ................................................................................................ 4
II.1 DELIMITATION SPATIAL ............................................................................................ 4
II.2 DELIMITATION TEMPORELLE ................................................................................... 4
II.3 METHODES ..................................................................................................................... 4
II.4 TECHNIQUES ................................................................................................................. 4
II.5 SUBDIVISION DU TRAVAIL ........................................................................................ 5
PREMIERE PARTIE ...................................................................................................................... 6
CHAPITRE I : PRESENTATION DE SUP’MANAGEMENT BURKINA .................................. 7
I. GENERALITES ...................................................................................................................... 7
II. ORGANISATION .................................................................................................................. 7
III. ORGANIGRAMME ............................................................................................................. 9
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCEUIL ................................... 10
I. LES MISSIONS ET ORGANIGRAMME DU MFSNF ................................................... 10
I.1 LES MISSIONS PRINCIPALES ..................................................................................... 10
I.2 LES MISSIONS SPECIFIQUES ..................................................................................... 10
I.3 ORGANIGRAMME ........................................................................................................ 15
II. ETUDE DE L’EXISTANT .................................................................................................. 15
DEUXIEME PARTIE ................................................................................................................... 17
INTRODUCTION GENERALE
Ainsi, la Voix sur IP apparait comme une solution miracle aux exigences de la
communication à moindre coût au sein des entreprises. La VoIP, plus qu’une technologie offre la
possibilité de fusion des réseaux IP (Réseaux informatiques) et téléphoniques(RTC) entraînant non
seulement une diminution de la logistique nécessaire à la gestion des deux réseaux, mais aussi une
baisse importante des coûts de communication ainsi que la possibilité de mise en place de
nouveaux services utilisant simultanément la voix et les données. Cette technologie permet entre
autre de faire transiter la voix sur des réseaux de données et est de plus en plus utilisée par de
nombreuses entreprises. En effet à la fin des années 1990, plusieurs sociétés ont travaillé sur la
mise en œuvre de la téléphonie sur Internet mais sans aucun succès. C’est qu’au début du 21ème
siècle que les exigences ont été satisfaites et cette technologie prometteuse a pu être mise en œuvre.
Le monde est à présent prêt pour la Voix sur IP.
Plusieurs fournisseurs offrent certaines solutions qui permettent aux entreprises de migrer
vers le monde IP. Plusieurs autres solutions existent notamment dans l’open Source. Ainsi nous
avons décidé de prendre comme thème : « Etude et mise en place d’un réseau VoIP open source :
cas du mfsnf. ». Dans le souci de présenté un travail pertinent, nous allons aborder le sujet selon
trois grandes parties.
I. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE
I.1 PROBLEMATIQUE
I.2 HYPOTHESE
L'hypothèse est définie comme étant une proposition ou supposition, dont la véracité n'est
pas encore prouvée, formant le fondement du raisonnement ou le point de départ d'une enquête
plus poussée.
Comme proposition en rapport avec les préoccupations retenues, nous pourrions mettre
sur pied un système de communication de la voix sur IP.
A la question de savoir, si l'on peut fusionner le réseau informatique et téléphonique
commuté (RTC), nous disons que grâce à la Voix sur IP, l'entreprise pourra tout fusionner sur un
même réseau.
Nous dirons aussi qu'avec certains logiciels open sources, nous pouvons renouveler un
PABX traditionnel. Ces logiciels permettent de transformer un PC sous linux en un PABX
d'entreprise.
II DELIMITATION DU SUJET
Tout travail qui se veut scientifique doit être examiné dans le temps tout comme dans
l'espace, pour bien cerner le contour du sujet et faciliter notre démarche scientifique que nous
aborderons.
II.3 METHODES
Le recours à une ou plusieurs méthodes s'avère indispensable pour mener une étude
scientifique selon les exigences et la rigueur d'usage en vue d'aboutir à une issue heureuse.
« Le concept méthode » a été défini par plusieurs auteurs dont PINTO et GRAWITZ
comme étant : « l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à
étudier les vérités qu'elle poursuit, les démontre, les vérifie ».
Dans le cadre de notre projet, nous ferons usage de méthodes suivantes : la méthode
analytique et expérimentale, qui nous aidera à faire une analyse ainsi qu'une simulation de la
communication VoIP.
II.4 TECHNIQUES
La technique de recherche est définie comme : « un ensemble des procédés employés
pour obtenir un résultat déterminé ».
Ainsi, à l'aide de ces outils de collecte et traitement des données, il est possible à tout
lecteur de mener efficacement ses investigations.
Dans le cadre de notre étude, nous ferons usage des techniques suivantes :
Cette technique va consister à la récolte et à l'analyse des données émanant des différents
textes, ouvrages, sites internet, articles de revues et autres documents ayant des rapports plus ou
moins directs avec le thème de notre étude.
Cette technique nous a facilité la récolte des données auprès des personnes mieux
informées dans le domaine.
I. GENERALITES
SUP’MANAGEMENT BURKINA est un institut supérieur privé qui fait partie d’un groupe
(GROUPE SUP MANAGEMENT), un réseau d’école Universitaires Internationales, qui a son siège au
Maroc. Il est en collaboration avec d’autres instituts internationaux tels EUROAMERICAIN
INTERNATIONAL UNIVERSITY, EBS de Paris…implanté au Burkina Faso depuis l’année académique
2008-2009. L’institut supérieur privé SUP’MANAGEMENT BURKINA est situé à Gounghin en face de
la gare BURKINA Transport Inter au 2ème et 3ème étage de l’immeuble abritant la Société Générale du
Burkina Faso. Elle a pour vocation de former des cadres d’entreprise dans ses différentes entités. Elle
fonctionne sous le système LMD.
II. ORGANISATION
Sup’Management offre des formations supérieurs de niveau d’ingénieur reparties dans de deux
pôles :
Une école de Management qui s’articule autour de treize filières réparties sur deux cycles, en
cohérence avec le système LMD et les normes académiques internationales :
➢ Finance Management ;
➢ Marketing Communication ;
➢ Management International ;
➢ Transport et Logistique ;
➢ Communication d’entreprise.
Une école d’Ingénierie s’articulant autour de quatre filières réparties sur deux cycles, en
cohérence avec le système LMD et les normes académiques internationale :
➢ Ingénierie Informatique ;
III. ORGANIGRAMME
ASSEMBLE GENERALE
CONSEIL
SCIENTIFIQUE
DIRECTION GENERALE
ASSISTANT
SUIVI DES
STAGES DIRECTION DES ETUDES
La création du MFSNF est un acquis majeur qui traduit ainsi la volonté du Chef de l'Etat
de mettre en place un nouveau cadre de concertation de l'ensemble des interventions en faveur de
la femme et de la réduction des inégalités entre les sexes.
En matière de genre :
➢ de l'élaboration d'une loi sur l'égalité entre les hommes et les femmes au Burkina
Faso suite à la constitutionnalisation du genre ;
I.3 ORGANIGRAMME
Le MFSNF gère son infrastructure téléphonique par un PABX qui interconnecte les
téléphones internes et fournit la liaison vers une ligne classique pour des frais d’abonnement et de
maintenance assez élevé.
La voix sur IP, ou « VoIP » est l'acronyme de Voice over Internet Protocol. Elle est une
technique qui permet de communiquer par la voix via l’Internet ou tout autre réseau acceptant le
protocole TCP/IP. Cette technologie est notamment utilisée pour supporter le service de téléphonie
IP (« ToIP » pour Telephony over Internet Protocol). La voix sur IP regroupe l'ensemble des
techniques permettant de faire transiter de la voix sur un réseau informatique.
En fait, la téléphonie sur IP utilise la même méthode (processus) que pour la transmission
de l'information sur le réseau Internet. C'est-à-dire une fois la voix formatée, on peut la transmettre
sur un lien Internet commun ou encore l'envoyer sur des liens dédiés.
I.7. PABX
Un PABX (Private Automatic Branch eXchange) ou PBX en Anglais, est un
autocommutateur privé, utilisé dans les entreprises pour assurer les communications internes et le
lien avec le réseau téléphonique commuté global (Public Switched Telephone Network). Un PBX
est capable de redirigé les appels entrant vers un téléphone en particulier, ou de permettre aux
téléphones de choisir une ligne en particulier pour passer un appel. Comme un routeur sur internet
est responsable de rediriger les paquets de données d'une source vers une ou plusieurs destinations,
un PBX redirige les appels téléphoniques.
I.9. PASSERELLES IP
Les passerelles IP servent de liens entre les réseaux téléphoniques commutés (RTC) et les
réseaux IP. La passerelle de voix sur IP est spécifiquement conçue pour permettre aux messages
vocaux provenant d'un réseau téléphonique traditionnel d'être transmis sur un réseau utilisant le
protocole IP, tout en leur offrant la possibilité d'effectuer le chemin inverse.
II. FONCTIONNEMENT
De nombreuses années en arrière, nous avons découvert qu'il était possible de transmettre un
signal à une destination éloignée sous forme de données numériques. Avant la transmission, il faut
numériser le signal à l'aide d'un CAN (convertisseur analogique-numérique). Le signal est ensuite transmis,
et, pour être utilisable, doit être transformé à nouveau, par le récepteur, en un signal analogique, à l'aide
d'un CNA (convertisseur numérique-analogique). La VoIP fonctionne ainsi, par numérisation de la voix et
transmission dans des paquets de données, puis par reconversion des paquets numériques en voix à l'arrivée.
Le format numérique est plus facile à contrôler : on peut le compresser, le router, le convertir en
un nouveau format meilleur, et ainsi de suite ; nous avons également découvert que le signal numérique est
plus tolérant au bruit que l'analogique.
Les réseaux TCP/IP sont des supports de circulation de paquets IP contenant un en-tête (pour
contrôler la communication) et une charge utile pour transporter les données : la VoIP s'en sert pour
traverser le réseau et arriver à destination.
• Quantification, qui consiste à affecter une valeur numérique (en binaire) à chaque
échantillon.
• Plus les échantillons sont codés sur un nombre de bits important, meilleure sera la
qualité.
➢ Compression :
• Le signal une fois numérisé peut être traité par un DSP (Digital Signal Processor)
qui va le compresser, c’est-à-dire réduire la quantité d’informations nécessaire pour
l’exprimer.
➢ Habillage des en-têtes : Les données doivent encore être enrichies en informations
avant d’être converties en paquets de données à expédier sur le réseau.
➢ Restitution : Dès lors, la voix peut être retranscrite par le haut-parleur du casque,
du combiné téléphonique ou de l’ordinateur.
III. ARCHITECTURE
La VoIP étant une nouvelle technologie de communication, elle n'a pas encore de standard
unique. En effet, chaque constructeur apporte ses normes et ses fonctionnalités à ses solutions. Les
trois principaux protocoles sont H.323, SIP et MGCP/MEGACO. Il existe donc plusieurs
approches pour offrir des services de téléphonie et de visiophonie sur des réseaux IP. Certaines
placent l'intelligence dans le réseau alors que d'autres préfèrent une approche égale à égale avec
l'intelligence répartie à la périphérie. Chacune ayant ses avantages et ses inconvénients.
La figure 1 décrit, de façon générale, la topologie d'un réseau de téléphonie IP. Elle
comprend toujours des terminaux, un serveur de communication et une passerelle vers les autres
réseaux. Chaque norme a ensuite ses propres caractéristiques pour garantir une plus ou moins
grande qualité de service. L'intelligence du réseau est aussi déportée soit sur les terminaux, soit
sur les passerelles/ contrôleur de commutation, appelées Gatekeeper. On retrouve les éléments
communs suivants :
➢ Le routeur : permet d'aiguiller les données et le routage des paquets entre deux
réseaux. Certains routeurs permettent de simuler un Gatekeeper grâce à l'ajout de cartes
spécialisées supportant les protocoles VoIP.
➢ La passerelle : permet d’interfacer le réseau commuté et le réseau IP.
➢ Le PABX : est le commutateur du réseau téléphonique classique. Il permet de faire
le lien entre la passerelle ou le routeur, et le réseau téléphonique commuté (RTC). Toutefois, si
tout le réseau devient IP, ce matériel devient obsolète.
➢ Les Terminaux : sont généralement de type logiciel (software phone) ou matériel
(hard phone), le soft phone est installé dans le PC de l'utilisateur. L'interface audio peut être un
microphone et des haut-parleurs branchés sur la carte son, même si un casque est recommandé.
Pour une meilleure clarté, un téléphone USB ou Bluetooth peut être utilisé.
Le hard phone est un téléphone IP qui utilise la technologie de la Voix sur IP pour
permettre des appels téléphoniques sur un réseau IP tel que l'Internet au lieu de l'ordinaire système
PSTN. Les appels peuvent parcourir par le réseau internet comme par un réseau privé. Un terminal
utilise des protocoles comme le SIP (Session Initiation Protocol) ou l’un des protocoles
propriétaire tel que celui utilisée par Skype.
Les protocoles signalétiques, ont la charge de régir les communications, de déterminer les
appelés, de signaler les appelants, de gérer les absences, les sonneries etc... Mais aussi de négocier
quel codec pourra être utilisé.
Les protocoles de transport quant à eux, transportent l'information sur un réseau IP. Ce
type de protocoles est spécifique à la voix sur IP et aux applications nécessitant le transit de
l'information en temps réel comme par exemple, la vidéo conférence.
La Norme H323, SIP et MGCP, sont des normes dont les spécifications doivent être
respectées par les appareils de téléphonie sur IP pour assurer l'interopérabilité.
Notre étude sera basée sur les protocoles les plus utilisés : H.323, SIP et IAX2.
H.323 est en ensemble de protocole utilisé en voix sur IP. Il a été développé par l'Union
International des Télécoms (ITU). H.323 est une dénomination pour désigner un ensemble de
protocoles, qui peuvent être regroupé en trois catégories : signalisation, négociation et transport.
Lors d'un appel, il est utilisé en premier lieu le protocole H.225 pour la signalisation de
l'appel. Puis vient le H.245 pour la négociation, et enfin le RTP pour le transport de la voix. Ces
trois protocoles sont de couches 5 et reposent sur le protocole TCP pour les deux premiers et UDP
pour le dernier.
terme (une URI ou un numéro de téléphone) et une adresse à court terme, typiquement une adresse
IP.
Le dernier élément très important d'une architecture SIP est le serveur proxy. Il relaye les
messages des User Agents à leur destination. Sa raison d'être est que les User Agent ne peuvent
pas toujours joindre directement les autres périphériques, notamment les User Agent hors de leur
réseau.
Les messages utilisés par SIP sont volontairement similaires à ceux utilisés par le HTTP.
Ils sont codés en ASCII et utilisent des codes proches de ceux du HTTP. Différents messages sont
utilisés par SIP, les plus importants étant les suivants :
Des codes de réponse : Des codes à trois chiffres, similaires à ceux du HTTP, sont
envoyés en réponse à un précédent message. Le premier chiffre détermine le type de réponse, les
deux suivants donnent une indication plus précise.
3xx - Redirection : une autre action auprès d'un autre équipement est nécessaire.
5xx - Erreur du serveur : le serveur n'a pas réussi à répondre correctement à la requête.
L'une des conséquences de cette convergence est que le trafic de voix et ses systèmes
associés sont devenus aussi vulnérables aux menaces de sécurité que n'importe quelle autre donnée
véhiculée par le réseau.
En effet SIP est un protocole d'échange de messages basé sur HTTP. C'est pourquoi SIP
est très vulnérable face à des attaques de types DoS (dénis de service), détournement d'appel, trafic
de taxation, etc.
Les deux protocoles SIP et H.323 représentent les standards définis jusqu'à présent pour
la signalisation à propos de la téléphonie sur Internet. Ils présentent tous les deux des approches
différentes pour résoudre un même problème.
H.323 est basé sur une approche traditionnelle du réseau à commutation de circuits. Quant
à SIP, il est plus léger car basé sur une approche similaire au protocole HTTP. Tous les deux
utilisent le protocole RTP comme protocole de transfert des données multimédia.
Au départ H.323 fut conçu pour la téléphonie sur les réseaux sans QoS, mais on l'adopta
pour qu'il prenne en considération l'évolution complexe de la téléphonie sur internet.
Les nouvelles versions de H.323 doivent tenir compte des anciennes versions pour
continuer à fonctionner. Ceci entraîne pour H.323 de garder un peu plus de codecs pour chaque
version. H.323 ne reconnaît que les Codecs standardisés pour la transmission des données
multimédias proprement dit alors que SIP, au contraire, peut très bien en reconnaître d'autres.
Ainsi, on peut dire que SIP est plus évolutif que H.323.
Pour initier une session SIP, la procédure est la suivante, les messages ne transitent pas
par un proxy mais sont envoyés directement au User Agent concerné. L'appelant envoie un
INVITE à l'appelé. Au moyen du protocole SDP, il indique dans sa requête quels médias il souhaite
échanger audio/vidéo) et les codecs qu'il prend en charge.
L'appelé lui indique qu'il traite la requête par un code de réponse "100 Trying". Une fois
la requête traitée, il envoie un code "180 Ringing" pour indiquer que le téléphone appelé est en
train de sonner. Les réponses 100 et 180 sont généralement envoyées à quelques millisecondes
d'intervalle seulement. Pour comprendre la réelle utilité du message "100 Trying", il faut
considérer le cas où l'appelé à besoin de plus de temps pour traiter la requête, par exemple s'il doit
demander une autorisation avant d'accepter l'appel.
Lorsque l'usager appelé répond, une réponse définitive est envoyée à l'appelant dans un
message "200 OK". Ce message contient des informations de sessions grâce à SDP. Contrairement
au SDP du message INVITE, celui-ci ne contient qu'un seul codec car l'appelé a choisi le plus
approprié dans la liste proposée par l'appelant.
L'appelant termine par un message ACK, indiquant que la session est établie et que les
deux parties sont maintenant en communication.
Figure 10 : Initialisation d’une communication SIP avec un serveur proxy (Source : https://goo.gl/QzJfj6 )
les extrémités de la ligne (téléphone ou central téléphonique). La signalisation comme les données
(la conversation vocale) sont transmises sur le même canal, par opposition à SIP qui utilise un
second canal (« out-of-band ») pour les flux de données (RTP) transportant la voix.
De plus, IAX2 permet à plusieurs appels d’être rassemblés dans un seul ensemble de
paquets IP, puisque qu'un seul paquet peut transporter des informations concernant plusieurs
appels en cours.
V. LES CODECS
La voix est ce qui permet aux humains d'échanger des informations, de communiquer, et de faire
passer des émotions. Il s'agit d'un phénomène physique complexe. Lorsque l'on parle, nous produisons un
ensemble de sons possédant des niveaux de fréquences différents (grave, médium, aigüe…).
Un son « pur » (diapason) possède une fréquence stable, et se représente par le biais d'une
sinusoïde. La voix, quant à elle, produit une multitude de fréquences à des vitesses très variées. Si on
affichait la discussion d'une personne grâce à un oscilloscope, cela produirait non pas une sinusoïde mais
un signal complexe, composé de plusieurs sinusoïdes de fréquences, d'amplitudes et de phases différentes.
La voix provoque donc une superposition de signaux sinusoïdaux, c'est-à-dire analogiques. Pour
l'envoyer sur un réseau TCP/IP (numérique), il va falloir convertir ce signal analogique en un signal
numérique en format PCM (Pulse Code Modulation), par exemple à 64 kb/s.
Une fois convertie, la voix, ainsi numérisée, doit être compressée grâce à un codec
(Codeur/Décodeur) pour l'insérer dans un paquet IP. Le codage doit offrir la meilleure qualité de voix
possible, pour un débit le plus faible possible et un temps de compression le plus court possible.
Il existe plusieurs techniques de codage, chacune étant mesurée de façon totalement subjective
par une masse de population prise au hasard. Elle doit noter chaque codage par un chiffre de 1 à 5 (1 =
Insuffisant - 5 = Excellent). Cette technique s'appelle le MOS.
VI.1. AVANTAGES
Différentes sont les raisons qui peuvent pousser les entreprises à s’orienter vers la VoIP
comme solution pour la téléphonie. Les avantages les plus marqués sont :
➢ Réduction des coûts : En effet le trafic véhiculé à travers le réseau RTC est plus
couteux que sur un réseau IP. Réductions importantes pour des communications internationales en
utilisant le VoIP, ces réductions deviennent encore plus intéressantes dans la mutualisation
voix/données du réseau IP intersites (WAN). Dans ce dernier cas, le gain est directement
proportionnel au nombre de sites distants.
➢ Standards ouverts : La VoIP n’est plus uniquement H323, mais un usage multi
protocoles selon les besoins de services nécessaires. Par exemple, H323 fonctionne en mode égale
à égale alors que MGCP fonctionne en mode centralisé. Ces différences de conception offrent
immédiatement une différence dans l'exploitation des terminaisons considérées.
➢ Un réseau voix, vidéo et données (à la fois) : Grace à l’intégration de la voix
comme une application supplémentaire dans un réseau IP, ce dernier va simplifier la gestion des
trois applications (voix, réseau et vidéo) par un seul transport IP. Une simplification de gestion,
mais également une mutualisation des efforts financiers vers un seul outil.
➢ Un service PABX distribué ou centralisé : Les PABX en réseau bénéficient de
services centralisés tel que la messagerie vocale et la taxation. Cette même centralisation continue
à être assurée sur un réseau VoIP sans limitation du nombre de canaux. Il convient pour en assurer
une bonne utilisation de dimensionner convenablement le lien réseau. L'utilisation de la VoIP met
en commun un média qui peut à la fois offrir à un moment précis une bande passante maximum à
la donnée, et dans une autre période une bande passante maximum à la voix, garantissant toujours
la priorité à celle-ci.
VI.2. LIMITES
➢ Vol : les attaquants qui parviennent à accéder à un serveur VoIP peuvent également
accéder aux messages vocaux stockés et même au service téléphonique pour écouter des
conversations ou effectuer des appels gratuits aux noms d’autres comptes.
➢ Attaque de virus : si un serveur VoIP est infecté par un virus, les utilisateurs
risquent de ne plus pouvoir accéder au réseau téléphonique. Le virus peut également infecter
d’autres ordinateurs connectés au système.
CONCLUSION
I. DEFINITION
Le logiciel libre a fait une incursion remarquée dans le monde de la téléphonie, par le
biais de solutions PC-PBX (un ordinateur de type PC muni de cartes d'interface spécifiques)
tournant sous Linux (ou un autre système libre) et équipées de logiciels Open source comme
Asterisk, Yate, VOCAL, etc. Nous décrivons ici les forces et faiblesses de ces différentes
plateformes afin de choisir en fonction des besoins exprimés, la solution qui sera implémentée.
I.2. ASTERISK
Asterisk est un PABX logiciel libre, multiplateforme, publié sous licence GPL par Mark
Spencer de la société Digium. Asterisk permet, entre autres, la messagerie vocale, la conférence,
les serveurs vocaux, la distribution des appels. Asterisk implémente les protocoles H.323 et SIP,
ainsi qu'un protocole spécifique nommé IAX (Inter-Asterisk eXchange). Ce Protocol IAX permet
la communication entre client et serveur Asterisk ainsi qu'entre deux serveurs Asterisk. Asterisk
peut également jouer le rôle de registrar et passerelle avec les réseaux publics (RTC, GSM, etc.).
Asterisk est un système flexible grâce à sa structure interne constitué de quatre APIs
(Application Programming Interface) spécifiques autour du « central core system ». Celui-ci manie
les connexions internes du PBX en faisant abstraction des protocoles, des codecs, des interfaces
téléphoniques et des applications (d'où la possibilité d'utiliser n'importe quel hardware et n'importe
quelle technologie).
Le cœur contient 5 moteurs ayant chacun un rôle essentiel et critique dans les opérations
:
Cette déclinaison d'Asterisk est destinée à être intégré au sein de très petites structures
comme les réseaux domestiques. L'objectif de cette distribution est de simplifier l'intégration d'un
serveur de téléphonie sur IP et de proposer une version light d'Asterisk sous forme de package.
Cette plate-forme d'Asterisk est une déclinaison destinée à permettre la mise en œuvre de
la solution Asterisk sous Windows pour les allergiques à Linux. Cette déclinaison dispose des
mêmes fonctionnalisées que ses homologues sous linux.
I.3. SIPXECS
SipXecs est une solution IPBX gratuite pouvant être mise en œuvre au sein
d'infrastructure de différentes tailles. Elle peut être intégrée dans des infrastructures de très petites
tailles à des infrastructures allant jusqu'à 6000 d'après les développeurs de la communauté. Ce
produit a pour particularité de supporter uniquement le protocole SIP.
SipXecs doit sa création à la société Pingtel Corp qui réalisa le développement du produit
en 1999. Ce produit a été développé à partir des langages C/C++ et basé sur une interface
d'administration WEB afin de réaliser la gestion des différents services offerts par le produit tel
que le plan de numérotation, les utilisateurs ou bien les téléphones. Il permet une intégration
complète d'un système de messagerie unifié pour Microsoft Outlook.
I.4. CALLWEAVER
CallWeaver est un IPBX qui a été développé autour du projet Asterisk. Ce produit est
basé sur une licence de type GPL. CallWeaver est capable de s'interfacer sur plusieurs types de
réseaux, tel que le raccordement à un réseau téléphonique traditionnel ou IP. Ce produit a été conçu
de sorte à ce qu'il puisse gérer un ensemble de protocoles de signalisation de Voix sur IP (H.323,
IAX2, MGCP, SIP...). CallWeaver permet d'administrer le serveur, comme une interface web plus
simple pour les adeptes de l'interface graphique.
I.5. FREESWITCH
FreeSwitch est une solution Open source de téléphonie sur IP, sous une licence MPL
(Mozilla Public License), développé en C. Elle permet la mise en place de communications vers
un téléphone virtuel via un commutateur virtuel. Freeswitch peut être utilisé comme un simple
commutateur, un PBX, une passerelle ou un serveur d'applications IVR (Interactive Voice
Response) en utilisant des scripts ou des fichiers XML permettant d'automatiser certaines tâches
et de développer de nouveaux services.
GNU Bayonne2 permet de développer des applications IVR (Interactive Voice Response)
grâce à un simple langage de script. La version 1.x gère la VoIP grâce au couplage avec le logiciel
GNU SIP Stack. GNU Bayonne se décline sous deux versions :
Bayonne est basé sur le projet ACS (Adjunct Communication Server). Le projet ACS a
été repris par le projet GNU qui œuvre pour développer un système d'exploitation et des logiciels
complètements gratuits basés sur Unix. Le nom Bayonne vient du nom du célèbre pont qui relie la
ville de Bayonne dans le New Jersey avec l'île de Staten Island dans l'état de New York. L'auteur
a ainsi voulu montrer que son logiciel était un pont entre le monde de l'informatique et le monde
de la téléphonie. Bayonne ne possède pas de fonction IP-PBX dans sa version 1. La version 2,
prend en compte cette fonctionnalité. Ce projet étant peu suivi par la communauté Internet, il est
très difficile donc de trouver de la documentation. Actuellement GNU Bayonne est un projet de
petite envergure mais il a le mérite d'avoir fait partie des précurseurs dès 1998.
Le fonctionnement de GNU Bayonne repose sur plusieurs composants que l'on doit lui
associer pour pouvoir l'exploiter et le mettre en place.
Bayonne dispose d'un interpréteur de scripts qui peut être étendu grâce à des applications
TGI (Telephony Gateway Interface), c'est-à-dire une Passerelle d'Interfaçage Téléphonique
permettant de simplifier l'intégration de GNU Bayonne.
La solution peut être utilisée aujourd'hui complètement sous GNU/Linux avec une variété
grandissante de matériels téléphoniques compatibles. Bayonne est portable et peut être compilé
sur la plupart des systèmes d'exploitation.
GNU Bayonne se caractérise par la multitude de services qu'il offre, notamment GNU
Bayonne2 qui utilise le protocole SIP et H.323 offrant des services avancés IP, bien connu des
solutions PBX Open source. Certains utilisateurs de Bayonne avouent que sa configuration est
difficile à mettre en place.
La seconde étape consiste à compiler et installer GNU Bayonne2 puis, les modules et
enfin les fichiers de configuration pour les différents services que vous souhaitez mettre en place
pour configurer vos services.
I.7. YATE
YATE est un logiciel créé par une communauté originaire de Roumanie, le nom donné à
la solution est un acronyme signifiant Yet Another Telephony Engine. Il a été développé en C++
par la société Null Team qui a été fondée en 2004, après quelques années d'expérience dans le
domaine de la téléphonie et de la création de logiciel. Yate se distingue sous deux versions :
YATE1 et YATE2.
Le coût de réalisation de cet projet s’élève à dix millions quatre cents milles franc CFA
(10.470.000 FCFA) comme détaillé dans le tableau ci-dessous. En effet cette somme servira à
l’achat d’un serveur, d’un disque de stockage, d’écouteurs avec microphone et à la main d’œuvre
pour l’installation et la configuration d’Asterisk sur le serveur.
Dans cette partie, on montrera les étapes d’installation et de configuration d’Asterisk sous
le système d’exploitation UBUNTU SERVER 16.10, ainsi que l’installation et la configuration de
X-Lite et Zoiper qui sont des téléphones VoIP soft phone, freeware.
➢ Les clients SIP : Sont des machines sur lesquelles nous avions installé le système
d’exploitation Windows pour les ordinateurs avec un client X-Lite et un système
d’exploitation Android pour le smartphone avec un client Zoiper.
➢ Machine serveur : Sur laquelle installé un système d’exploitation Linux Ubuntu,
et le Serveur de VoIP, Asterisk.
➢ Firewall : Un firewall software est installé dans la machine serveur pour limiter
l’accès.
➢ Ensuite on télécharge la version que nous voulons et on l’installe. Dans notre cas nous
téléchargerons la version 14.6.2 :
Nous allons en profiter pour installer les sons français pour Asterisk au format μ-law.
Dans Core Sound Package nous allons cocher la case CORE-SOUNDS-FR-ULAW avec
la touche Espace puis appuyez sur Echap pour retourner à l’écran précédent.
#make
#make install
#make samples
#make config
Pendant le make install il est important d’être connecté à internet pour pouvoir télécharger
les package de langue FR sélectionnés.
Après toutes ces commandes, l’installation est terminée nous pouvons maintenant lancer
Asterisk à l’aide de la commande suivante pour qu’Asterisk démarre automatiquement au démarrage
du système :
Une fois Asterisk démarré on peut vérifier le bon fonctionnement à l’aide de la commande
qui sert à afficher la console d’Asterisk. Si on obtient les lignes suivantes c’est que notre Asterisk est bien
installé et fonctionne bien.
Ce qu'il faut savoir pour commencer, 4 éléments essentiels composant un système basé
sur Asterisk doivent être configurés :
➢ Les utilisateurs (nom, mot de passe, authentification...)
➢ Le matériel (le serveur, les cartes de communication...)
➢ Le plan de numérotation nommé dial plan (les règles de routage des appels)
HAIDARA ABDOUL NASSER 49
ETUDE ET MISE EN PLACE D’UN RESEAU VOIP OPEN SOURCE : CAS DU MFSNF
Après avoir bien installé Asterisk nous pouvons maintenant configurer nos différents
utilisateurs. Cette configuration peut se faire dans le fichier users.conf ou directement dans le
fichier sip.conf pour le protocole de signalisation SIP. Dans notre cas nous avons édité directement
le fichier sip.conf. Pour pouvoir édité ce fichier il faut ouvrir le fichier avec un éditeur de texte
nano par exemple : sudo nano /etc/asterisk/sip.conf
Dans ce fichier nous pouvons définir les paramètres généraux des utilisateurs en ajoutant
ces lignes à la fin du fichier :
[general]
hasvoicemail = yes
hassip = yes
hasiax = yes
callwaiting = yes
threewaycalling = yes
callwaitingcallerid = yes
transfer = yes
canpark = yes
cancallforward = yes
callreturn = yes
callgroup = 1
pickupgroup = 1
nat = yes
Ces lignes permettent de définir des paramètres tels que la boite vocale, le transfert
d’appel, la mise en attente et autres.
Nous pouvons ainsi ajoutez nos utilisateurs à la suite des paramètres généraux :
Jusque-là tous nos utilisateurs sont bien inscrits mais ils ne peuvent pas passez d’appel.
Pour qu’ils puissent passer des appels et en recevoir nous devons éditer le fichier
extensions.conf avec la commande sudo nano /etc/asterisk/extensions.conf
Une fois le fichier ouvert on ajoute ces lignes à la fin
Pour mettre en place une boite vocale commençons par éditer le fichier voicemail.conf
avec la commande sudo nano /etc/asterisk/voicemail.conf
Maintenant nous allons éditer le fichier extensions.conf pour configurer deux choses :
➢ Le fait qu’au bout d’un certain temps Asterisk bascule sur la boite vocale de
l’utilisateur si celui-ci ne répond pas
➢ Création d’une extension pour créer le numéro qui servira à consulter la boite
vocale.
Cette ligne permet donc de basculer sur la boîte vocale de l’utilisateur appelé s’il n’y a
pas de réponse au bout de 20 secondes. Expliquons la ligne :
exten => : On déclare l’extensions _5XXX : Toujours les numéros de 5000 à 5999
2 : Priorité VoiceMail : On lance l’application Voicemail
${EXTEN}@work : On récupère le numéro mis en variable et on se connecte à la boite
vocale associé du contexte work (comme précisé dans le fichier voicemail.conf)
Nous avons aussi rajouté la ligne suivante :
exten => 500,1,VoiceMailMain(${CALLERID(num)}@work)
Cette ligne sert à mettre en place un numéro pour que nos utilisateurs puissent consulter
leurs boîtes vocales.
exten => : On déclare l’extension
500 : On déclare le numéro 500 comme numéro de messagerie
1 : Priorité
VoiceMailMain : On appelle l’application VoiceMailMain
${CALLERID(num)} : On récupère le numéro de l’utilisateur qui appelle pour se
connecter à sa boîte vocale
@work : on est toujours dans le contexte work
A partir de maintenant, si l’on fait un reload de notre serveur Asterisk nous pouvons
déposer des messages vocaux entre nos utilisateurs et faires en sortes qu’ils consultent leurs
messagerie en composant le 500.
• blindxfer qui permet de définir les touches pressées pour initialiser un transfert «
aveugle » sachant qu’Asterisk supporte les transferts aveugles avec les protocoles H.323 et SIP.
• atxfer qui permet de définir les touches pressées pour initialiser un transfert supervisé
Le Parking Call est la possibilité de mettre en attente une personne sur un numéro de
parking, c’est à dire que vous transférez cette personne sur un numéro qui lui est attribué, dès lors
il vous suffit de rappeler ce numéro à partir de n’importe quel poste pour reprendre l’appel. Pour
la mise en place du parking d’appel il faut ajouter ces lignes au fichier features.conf :
Et ensuite dans le fichier extensions.conf on ajoute la ligne ci-dessous dans le contexte work :
Si vous transférez un appel au numéro 700 notre interlocuteur sera mis en attente avec un
numéro situé entre 701 et 720, une voix nous dira quel numéro est attribué à notre interlocuteur.
Nous pouvons faire un transfert aveugle ou supervisé pour la mise en parking.
III.4. CONFERENCE
Avec Asterisk, on peut facilement mettre en place des conférences. Chaque utilisateur
peut donc entrer dans un espace de communication dédié contenant plusieurs utilisateurs sans
vraiment de limite autre que matériel et pratique. Une conférence à 60 utilisateurs ne doit pas être
aisément compréhensible.
Un administrateur est chargé de gérer chaque conférence. Il peut ainsi décider de mettre
certains utilisateurs sous silencieux ou de les retirer de la conférence. Un mot de passe peut-être
définit à la conférence ainsi seul les utilisateurs détenant le mot de passe peuvent accéder à la
conférence. Un système d'annonce d'utilisateurs, un compteur d'utilisateurs, mode discours, mode
écoute sont des options que l’on peut ajouter aux conférences.
Pour mettre en place la conférence, nous devons tout d’abord configurer « meetme.conf »
et modifier le plan d’appel dans le fichier extensions.conf.
Ensuite nous allons migrer vers le dossier où se trouvent les sources d’Asterisk
#cd /usr/src/asterisk/asterisk-14.6.2
Une fois dans le dossier, nous exécuterons les commandes suivantes pour afficher le menu
:
#./configure
#make menuselect
Et enfin on exécute les commandes suivantes pour recompiler Asterisk avec meetme :
#make
#make install
#service asterisk start
Nous allons rajouter trois extensions dans ce fichier pour chaque salle de conférence
créée.
Avec une utilisation importante et pour une gestion plus facile des appels, Asterisk permet
de placer les enregistrements CDR (Call Detail Report) dans une base de données MySQL.
On crée la base de données asterisk et la table CDR, des index sont créés pour
l'optimisation de la base :
X-Lite est le soft phone qui sera utilisé sur le système d’exploitation Windows. Il est
téléchargeable sur son site officiel : www.counterpath.com.
Pour créer un nouvel utilisateur SIP il faut cliquer sur soft phone ensuite sur Account Setting
et enfin sur Add. On remplit les champs suivants en fonction des informations misent dans notre fichier
sip.conf.
Zoiper est le soft phone qui sera utilisé sur le système d’exploitation Android. Il est
téléchargeable sur playstore.
Pour créer un nouvel utilisateur SIP il faut cliquer sur Config ensuite sur Comptes puis sur
Ajouter un compte ensuite sur Manual configuration et enfin sur SIP et on remplit les champs
suivants en fonction des informations mis dans notre fichier sip.conf.
Cas 1 : Si au bout de 20s Haidara Nasser ne répond pas Ouattara Ali est directement redirigé vers
la Boite Vocale de Haidara Nasser.
Cas 2 : S’il répond les deux peuvent communiquer et Haidara Nasser peut faire un transfert
d’appel soit en appuyant sur ## ou sur ** et en composant le numéro de la personne à qui il veut transférer
ou composer le 700 directement pour mettre l’appel dans un parking.
Cas 3 : Dans le cas ou Haidara Nasser n’a pas répondu à l’appel il pourrait éventuellement
consulter sa boite vocale en composant le 500 et en tapant le mot de passe de sa boite vocale.
CONCLUSION
Dans ce chapitre nous avons installé et configuré le serveur Asterisk. Nous avons mis en plan
certains fonctionnalités d’Asterisk telle que : l’Appel, le transfert d’appel, la mise en attente, la boite vocale,
etc…Nous avons aussi créé une base de données pour l’enregistrement des logs. Et pour terminer nous
avions installé les soft phones.
CONCLUSION GENERALE
Au cours de ce projet, nous avons travaillé sur des logiciels open sources pour aboutir à
une plateforme VOIP à base d’Asterisk riche en services de téléphonie sur IP et facilement
extensible.
L’objectif de ce projet, après avoir établi des études sur la voix sur IP, est de mettre en
place un réseau VoIP. L’étude consiste à effectuer des simulations d’appel téléphonique via le
réseau local du MFSNF entre deux clients et mais aussi de mettre en place une salle de conférence
téléphonique.
Dans une première étape, nous nous sommes intéressés à l’étude de cette technologie avec
ses différents protocoles et standards. Et dans une seconde étape, nous avons installé et configuré
une solution de VoIP utilisant le serveur Asterisk et de deux clients (x-lite et zoiper). Ce qui nous
a donc permis de vérifier que grâce à la Voix sur IP, l'entreprise pourra fusionner son réseau
téléphonique et son réseau informatique sur un même réseau. Nous avons aussi pu constater
qu'avec certains logiciels open sources, nous pouvons renouveler un PABX traditionnel. Ces
logiciels permettent de transformer un PC sous linux en un PABX d'entreprise.
Ce projet a été une expérience fructueuse qui nous a permis de mieux s’approcher du
milieu professionnel. Cette expérience nous a permis de savoir comment gérer et optimiser le
temps dans le but d’en profiter au maximum.
BIBLIOGRAPHIE
.
[1] Cours Administration des Systèmes Unix, 3eme année Sup’Management Burkina, Année
Scolaire 2016-2017. Professeur : Mr KABORE Rodrigue.
[2] Asterisk : La téléphonie d'entreprise libre, Editeur : Eyrolles, Collection : Cahiers de l'Admin,
Nombre de pages : 288 pages, Date de parution : 10/12/2009. Auteur : Philippe Sultan
WEBOGRAPHIE
[ii]https://kevinpoiraud.files.wordpress.com/2015/05/installer_un_serveur_voip_asterisk_et_ses
_clients.pdf , consulté le 16 octobre 2017 à 01h10mn
[iii] http://www.asteriskdocs.org/en/3rd_Edition/asterisk-book-html-
chunk/installing_how_to_install_it.html , consulté le 17 novembre 2017 à 02h20mn
[v] http://pf-
mh.uvt.rnu.tn/620/1/%C3%89tude_et_Mise_en_place_d'une_Solution_VOIP_S%C3%A9curis%
C3%A9e.pdf, consulté le 21 novembre 2017 à 20h22mn
ANNEXE
ASTERISK SIPXECS CALL WEAVER FREESWITCH BAYONNE YATE
Scripting, CLI, Scripting, Scripting, CLI, Scripting CLI, Scripting, CLI, Scripting, CLI,
Configuration Interface web, Interface web, Interface web, fichier Interface web, Interface web Interface web, fichier
fichier de fichier de de configuration .txt fichier de de configuration .txt
configuration txt configuration txt configuration XML
DEDICACE ..................................................................................................................................... i
REMERCIEMENT ......................................................................................................................... ii
SIGGLES ET ABBREVIATIONS ................................................................................................ iii
RESUME ........................................................................................................................................ v
ABSTRACT.................................................................................................................................... v
SOMMAIRE .................................................................................................................................. vi
LISTE DES FIGURES .................................................................................................................. ix
LISTE DES TABLEAUX............................................................................................................... x
INTRODUCTION GENERALE .................................................................................................... 1
I. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE.................................................................................. 3
I.1 PROBLEMATIQUE .......................................................................................................... 3
I.2 HYPOTHESE..................................................................................................................... 3
II DELIMITATION DU SUJET ................................................................................................. 4
II.1 DELIMITATION SPATIAL ............................................................................................ 4
II.2 DELIMITATION TEMPORELLE ................................................................................... 4
II.3 METHODES ..................................................................................................................... 4
II.4 TECHNIQUES ................................................................................................................. 4
II.4.1 LA TECHNIQUE DOCUMENTAIRE ...................................................................... 5
II.4.2 LA TECHNIQUE DE L'INTERVIEW ...................................................................... 5
II.5 SUBDIVISION DU TRAVAIL ........................................................................................ 5
PREMIERE PARTIE ...................................................................................................................... 6
CHAPITRE I : PRESENTATION DE SUP’MANAGEMENT BURKINA .................................. 7
I. GENERALITES ...................................................................................................................... 7
II. ORGANISATION .................................................................................................................. 7
III. ORGANIGRAMME ............................................................................................................. 9
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCEUIL ................................... 10
I. LES MISSIONS ET ORGANIGRAMME DU MFSNF ................................................... 10
I.1 LES MISSIONS PRINCIPALES ..................................................................................... 10
I.2 LES MISSIONS SPECIFIQUES ..................................................................................... 10
I.3 ORGANIGRAMME ........................................................................................................ 15