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Progrès technologiques
1 Energies propres
Definition
A l’énergie solaire
A leur composition
B leur fonctionnement
C avantages et inconvénients
B Les éoliennes
Fonctionnement
Avantages et inconvénients
C la géothermie
Fonctionnement
Avantages et inconvénients
D la biomasse
E L’eau
La voiture hybride
Fonctionnement
Avantages/inconvénients
La voiture électrique
Fonctionnement
Avantages/inconvénients
A faire :
- étoffer un peu certaines parties sur l’énergie : ne pas se contenter du fonctionnement
et des avantages/contraintes, il faut étudier les différentes utilisations de cette énergie,
des chiffres, son état actuel, ses débouchés …
- Rajouter la biomasse, et l’eau.
- Faire une conclusion générale sur les énergies,
- Rajouter des graphiques ; des schémas, sans oublier des préciser les sources
- Un bilan des énergies actuelles et passées ?
Progrès technologiques
1) Energie propre
A) L’énergie solaire
Les panneaux solaires thermiques, appelés capteurs solaires thermiques ou simplement capteurs
solaires, qui convertissent la lumière en chaleur récupérée et utilisée sous forme d'eau chaude et les
panneaux solaires photovoltaïques, appelés modules photovoltaïques ou simplement panneaux
solaires, qui convertissent la lumière en électricité. Dans les deux cas, les panneaux sont
habituellement plats, d'une surface approchant plus ou moins le m² pour faciliter et optimiser la pose.
a)Leur composition
Panneaux photovoltaïques :
Les composants d'un système photovoltaïque dépendent de l'application considérée : habitation isolée
ou proximité d'un réseau, utilisation de batterie ou « au fil du soleil », convertisseurs de puissance. Il
existe plusieurs composants d'un système photovoltaïque :
• Les cellules solaires
Une cellule photovoltaïque est assimilable à une diode photosensible, son fonctionnement est basé sur
les propriétés des matériaux semi-conducteurs. La cellule photovoltaïque permet la conversion directe
de l'énergie lumineuse en énergie électrique. Son principe de fonctionnement repose sur l'effet
photovoltaïque.En effet, une cellule est constituée de deux couches minces d'un semi-conducteur. Ces
deux couches sont dopées différemment :
- Pour la couche N, apport d'électrons périphériques
- Pour la couche P, déficit d'électrons.
Ces deux couches présentent ainsi une différence de potentiel. L'énergie des photons lumineux captés
par les électrons périphériques (couche N) leur permet de franchir la barrière de potentiel et
d'engendrer un courant électrique continu. Pour effectuer la collecte de ce courant, des électrodes sont
déposées par sérigraphie sur les deux couches de semi-conducteur (cf. figure 1). L'électrode supérieure
est une grille permettant le passage des rayons lumineux. Une couche anti-reflet est ensuite déposée
sur cette électrode afin d'accroître la quantité de lumière absorbée.
- Les cellules poly cristallines (Elles sont élaborées à partir d'un bloc de
silicium cristallisé en plusieurs cristaux dont les orientations sont différentes.
Leur rendement est de l'ordre de 11 à 13% (cf. tableau1) mais elles
engendrent un coût de production moins élevé que les cellules
monocristallines.)
- Les cellules amorphes (Ces cellules sont composées d'un support en verre ou en matière synthétique
sur lequel est disposé une fine couche de silicium (l'organisation des atomes n'est plus régulière
comme dans un cristal). Leur rendement est de l'ordre de 5 à 10% (cf. tableau1), plus bas que celui des
cellules cristallines mais le courant produit est relativement bon marché. Elles sont appliquées dans les
petits produits de consommation : montres, calculatrices. Mais peu utilisées dans le cadre des
installations solaires. Cependant, elles ont l'avantage de mieux réagir à la lumière diffuse et à la
lumière fluorescente et donc, elles sont plus performantes à une température élevée.)
- Les cellules CdTe, CIS, CIGS ( Les technologies au CdTe, CIS et CIGS sont en cours de
développement ou d'industrialisation. En effet, Les cellules au CdTe sont à base de tellurure de
cadmium, matériau intéressant du fait de sa forte absorption. Cependant, leur développement risque de
freiner dû à la toxicité du Cadmium. Les cellules au CIS (CuInSe2) sont à base de cuivre, d'indium et
de sélénium. Ce matériau a la particularité d'être stable sous rayonnement. Elles ont d'excellentes
propriétés d'absorption. Les cellules au CIGS sont constituées des mêmes matériaux que celles au CIS
avec comme particularité l'alliage de l'indium au gallium. Ceci permet d'obtenir de meilleures
propriétés.)
Le tableau suivant présente les rendements typiques et théoriques que l'on peut obtenir avec ces
différentes technologies.
• Les batteries
Le stockage d'énergie dans les systèmes photovoltaïques autonomes est en général assuré par les
batteries. Celles-ci sont des éléments essentiels au bon fonctionnement des systèmes autonomes. Le
stockage d'énergie représente 13 à 15% des investissements initiaux sur une durée d'exploitation de
vingt ans. Elles sont de type plomb-acide (Deux électrodes de plomb et d'oxyde de plomb plongées
dans un électrolyte composé d'acide sulfurique dilué.) On utilisera des batteries dans le cas où la
demande de puissance est décalée par rapport au soleil. Le choix du type de batterie se fait d'après une
approximation de la puissance moyenne journalière et du temps de stockage nécessaire.
• Les convertisseurs
Il existe principalement les convertisseurs DC/DC qui fournissent à la charge une tension DC
différente de la tension générée par les panneaux et les convertisseurs DC/AC qui produisent une
tension alternative pour les charges correspondantes.
(DC/DC : Ces convertisseurs sont utilisés pour transformer la tension des batteries en une tension DC
différente pour alimenter une radio ou autres. Il y a deux types de convertisseurs actifs ayant un bon
rendement : le convertisseur vers le haut et le convertisseur vers le bas :
-Convertisseur vers le haut
DC/AC : Ce sont des onduleurs. Ils peuvent être utilisés pour alimenter une charge isolée mais aussi
pour raccorder un générateur photovoltaïque au réseau. La déformation de l'onde due aux
commutations est susceptible de produire des perturbations plus ou moins gênantes pour les cellules
photovoltaïques. Les normes de construction des panneaux intègrent donc les standards IEEE.Les
onduleurs peuvent être classés en générateurs produisant soit une onde sinusoïdale, soit une onde
carrée ou une onde dite pseudo-sinusoïdale. Le choix de l'onduleur dépendra des appareils qu'il devra
faire fonctionner.)
• Autres composants
Les derniers éléments indispensables au bon fonctionnement d'un système photovoltaïque autonome
sont les protections contre la foudre, les disjoncteurs et les fusibles. Comme les panneaux solaires sont
des équipements généralement coûteux, ils doivent être protégés pour éviter toute dégradation. Les
dangers sont multiples, perturbations induites par les commutations des convertisseurs de puissance.
Dans ce cas, on peut introduire des filtres de puissance pour éliminer les harmoniques,
fonctionnement en récepteur : les panneaux se détériorent rapidement quand ils absorbent de la
puissance. On peut utiliser des diodes pour empêcher le courant de circuler dans le mauvais sens ou
encor comme la foudre.
Il existe deux types de panneaux solaires thermiques : les capteurs à eau et les capteurs à air.
Dans les capteurs thermiques « à eau », l'eau ou plus souvent un liquide caloporteur, circule dans
des tubes munis d'ailettes en circuit fermé. Pour obtenir un meilleur rendement, l'ensemble est placé
dans une boîte vitrée isolante afin d'obtenir un effet de serre. Avec un ensoleillement important, et si
les besoins en eau chaude sont modérés, un simple réseau de tubes à ailettes peut suffire. Les ailettes,
qui forment ce qu'on appelle l'absorbeur, sont chauffées par le rayonnement solaire et transmettent leur
chaleur au liquide caloporteur qui circule dans les tubes. Les capteurs solaires à eau sont utilisés pour
produire de l'eau chaude sanitaire (ECS) dans un chauffe eau solaire individuel (CESI). C'est
actuellement la solution la plus rentable en termes de solaire. Les systèmes solaires combinés (SSC)
commencent à se développer. Ils ont pour objectif de produire de l'eau chaude sanitaire et de l'eau
chaude destinée à participer au chauffage du logement. Ces systèmes permettent d'économiser de
l'ordre de 350 kWh par an et par m² de capteurs 4.
Dans les capteurs thermiques « à air », de l'air circule et s'échauffe au contact des absorbeurs. L'air
ainsi chauffé est ensuite ventilé dans les habitats pour le chauffage ou dans des hangars agricoles pour
le séchage des productions.
c) Avantages et inconvénients
Ces panneaux solaires fournissent une énergie propre et inépuisable. Mais comme beaucoup
de processus industriels, la fabrication des panneaux solaires présente des risques pour
l'environnement, notamment en matière de réchauffement climatique.Cette fabrication (plus
transport, pose, etc.) nécessite en outre de l'énergie. Mesurée en nombre d'année de
production par le panneau, en 2004, le département Américain de l'Energie estimait cette
durée à 4 ans maximum. Les fabricants cherchent à réduire au maximum les coûts et les
besoin en matériau (silicium notamment), ce qui a incidemment pour effet de réduire la
consommation d'énergie sur le cycle de vie du panneau, réduisant la durée de remboursement
de l'énergie investie.
Du point de vue du bilan en dioxyde de carbone, sur un cycle de vie de 20 ans, l'émission de
CO2 par kWh électrique produit par un panneau photovoltaïque représente selon le type
considéré de 7 à 37% des émissions par kWh produit par une centrale thermique classique.
B) Les éoliennes
Une éolienne est un dispositif qui utilise la force motrice du vent. Cette force peut être utilisée
mécaniquement, dans le cas d'une éolienne de pompage, ou pour produire de l'électricité, dans le cas
d'un aérogénérateur. On parle de parc éolien ou de ferme éolienne pour décrire les unités de
productions groupées (installées à terre ou en mer).
Fonctionnement
Une éolienne permet de transformer l'énergie cinétique du vent en énergie électrique. Elle se compose
des éléments suivants :
Dans le cas des éoliennes produisant de l'électricité, un poste de livraison situé à proximité du parc
éolien permet de relier ce parc au réseau électrique pour y injecter l'intégralité de l'énergie produite.
Une éolienne utilisée pour fournir de l'électricité aux réseaux délivre des puissances importantes, de
l'ordre de 2 MW à l'intérieur des terres et de 5 MW en mer.
Certaines éoliennes produisent directement de l'énergie mécanique sans passer par la production
d'électricité, notamment pour le pompage de l'eau dans des lieux isolés. Ce mode de fonctionnement
correspond à celui des moulins à vent d'autrefois.
Avantage/inconvénient
L’énergie éolienne est une énergie renouvelable idéale car il s’agit d’une forme d’énergie indéfiniment
durable et propre, elle ne nécessite aucun carburant, elle ne crée pas de gaz à effet de serre (sauf si l'on
considère que ce type d'énergie est intermittent et nécessite l'utilisation de centrales thermiques
constamment au ralenti afin de réguler les variations imprévisibles de la production éolienne). Ceci est
vrai lorsque le nombre d'éoliennes est faible, car plus il y a d'éoliennes, plus ce problème s'autorégule
par foisonnement; le vent peut en effet ne pas être constant à un endroit donné, mais sur l'ensemble des
parc éoliens la production se rapproche d'une constante. Elle ne produit pas de déchets toxiques ou
radioactifs car une éolienne est constituée principalement de béton, de métal et de matière plastique.
Une éolienne est en grande partie recyclable car construite en acier. Après son temps de
fonctionnement (environ 20 ans), elle est entièrement démontable. On peut même si besoin retirer la
fondation en béton. Elle n'aura laissé aucun produit contaminant autour d'elle et pourra être facilement
remplacée. Chaque mégawatt-heure d’électricité produit par l’énergie éolienne aide à réduire de 0,8 à
0,9 tonne les émissions de CO2 rejetées chaque année par la production d’électricité d'origine
thermique.
Mais étant donné que le stockage de l'électricité en grandes quantités (de l'ordre du MWh) est encore
très difficile et coûteux à mettre en place, l'énergie éolienne ne peut être utilisée que comme énergie
d'appoint et ne pourra jamais subvenir à elle seule aux besoins en électricité (existants même en
l'absence de vent). Pour maintenir la production d'électricité lorsque l'énergie éolienne fait
défaut, il est nécessaire que le réseau électrique auquel un parc éolien est intégré soit composé
également de centrales électriques dites « secondaires », c'est-à-dire à démarrage rapide (par
exemple, centrales hydroélectriques ou thermiques).
c) la géothermie
La géothermie (du grec “Gê”, la terre, et “Thermie”, la chaleur) consiste à capter la chaleur de la
croûte terrestre pour produire du chauffage (température inférieure à 90°) ou de l’électricité
(température entre 90 et 150°).
la géothermie de basse énergie : géothermie des nappes profondes (entre quelques centaines et
plusieurs milliers de mètres) aux températures situées entre 30 °C et 100 °C. Principale utilisation : les
réseaux de chauffage urbain.
La géothermie de très basse énergie : géothermie des faibles profondeurs aux niveaux de
température compris entre 10 °C et 30 °C. Principales utilisations : le chauffage et la climatisation
individuelle par dispositifs thermodynamiques généralement fonctionnant à l’électricité, d'où le terme
électro-thermodynamique, appelés plus communément « pompes à chaleurs aérothermiques » (puisant
dans l'air extérieur) et « pompe à chaleur géothermique »
Par rapport à d’autres énergies renouvelables, la géothermie de profondeur (haute et basse énergie),
présente l’avantage de ne pas dépendre des conditions atmosphériques (soleil, pluie, vent). C’est donc
une source d'énergie quasi-continue car elle est interrompue uniquement par des opérations de
maintenance sur la centrale géothermique ou le réseau de distribution de l'énergie. Les gisements
géothermiques ont une durée de vie de plusieurs dizaines d'années (30 à 80 ans en moyenne).
Fonctionnement
Tout se joue grâce au changement d'état, quand un fluide passe de l'état liquide à l'état gazeux, et
inversement.
Un long tuyau de polyéthylène ou de cuivre gainé de polyéthylène est enterré dans le jardin. On fait
circuler dedans un liquide, qui se réchauffe un peu au contact de la terre. Comme ce liquide a la
propriété de se mettre à bouillir à très basse température, il passe alors de l'état liquide à l'état gazeux.
Cette vapeur est comprimée par un compresseur situé dans la maison. Le simple fait de la comprimer a
pour effet d'augmenter sa température. Elle est alors conduite à un condenseur qui la refait passé à
l'état liquide. Lors de ce changement d'état, il se dégage à nouveau de la chaleur, qui est transmise à
l’eau de chauffage (radiateur, planché chauffant, ...). Le liquide continue son cycle, et après s'être
détendu, repart en circuit fermé rechercher de la chaleur dans la terre du jardin.
Il existe trois sortes de systèmes horizontaux :
Le fonctionnement des machines thermodynamiques (ici la PAC) est fondé sur la capacité des fluides
frigorigènes à se vaporiser et se condenser à température ambiante. Le fluide frigorigène le plus utilisé
pour la géothermie est le fluide R-134a. Sa composition chimique : hydrofluorcarbone ou H_F_C de
formule : CH2F-CF3
*La pompe à chaleur est un appareil thermodynamique qui prélève la chaleur dans l'environnement
(air, eau, sol) et la transfère à
un niveau de température
plus élevé dans votre
logement.
1 le capteur : c’est un circuit de tuyauteries enterrées transportant un fluide frigorigène qui capte les
calories emmagasinées par la terre. Ce fluide a une température d’évaporation très basse, et passe donc
de l’état liquide à l’état gazeux dans ce circuit enterré.
2 le compresseur : le fluide à l’état gazeux est aspiré puis compressé par le compresseur pour en
augmenter la température. Ce dernier est associé à un groupe permettant la régulation et la sécurité de
système complet (l’ensemble est aussi appelé « générateur »).
Avantage /inconvénient
Les pompes à chaleur utilisent à 75% une énergie renouvelable, ce qui les classe dans les
systèmes de chauffage subventionnés à 50% par un crédit d'impôt pour les particuliers. Sans
être 100% énergie renouvelable (30% de l'énergie consommée est électrique), la pompe à chaleur
aérothermique est beaucoup plus propre qu'une chaudière fuel ou un chauffage tout électrique
alimentés par des centrales nucléaires ou des centrales thermiques très polluantes et génératrices de
gaz à effet de serre. Mais l’inconvénient sonore d'il y a encore quelques années n'existe plus. En effet,
grâce aux progrès sur les PAC aérothermiques de dernière génération le bruit de fonctionnement est
très faible.
a) Le vélo électrique
Le VAE est un vélo qui comporte une assistance électrique. Cette assistance a pour objectif de
fournir un complément au pédalage. Elle est constituée d'un moteur, de batteries, d'un
contrôleur et de capteurs.
-Les capteurs : Le capteur détecte l'action de pédalage de l'utilisateur de vélo électrique. Ce capteur
est composé de deux parties : une fixe et un mobile qui tourne avec le pédalier. C'est ce capteur qui va
contrôler la vitesse de rotation du pédalier, mais aussi son sens de rotation ; et transmettre ces deux
informations au calculateur fixé à l'intérieur du cadre. Ce calculateur, en fonction des informations
reçues et analysées, va envoyer une information au variateur afin de délivrer proportionnellement du
courant au moteur. L'assistance au pédalage est donc activée et fonctionne dès les premiers tours de
roues.
-Les batteries : différents types de batteries sont utilisées pour les VAE :
les batteries au plomb (Pb) .C'est la technologie la plus éprouvée, celle employée par l'industrie
automobile. A la seule différence que dans une batterie de vélo à assistance électrique, l'ensemble
acide + eau est sous forme gélatineuse, ce qui permet de la manipuler sans contrainte.C'est une batterie
qui ne nécessite pas de précautions d'emploi particulières, qui ne coûte pas cher, qui ne comporte
quasiment aucun effet mémoire et qui a un taux d'auto décharge relativement faible (5 à 10% par
mois).Mais elle est sensible aux variations de température, et elle est lourde, environ 9 Kg pour une
batterie de vélo électrique. Contrairement aux idées reçues, la technologie Plomb n'est pas la plus
polluante. Son recyclage est très bien maîtrisé. Une batterie est constituée de plastique, d'acier et
d'acide sulfurique. L'acide sulfurique et le Plomb sont récupérés. L'acide sulfurique est purifié et
réutilisé, car très demandé par l'industrie chimique. Quant au Plomb, de nos jours, on n’extrait
quasiment plus de minerai. La consommation étant relativement faible, l'essentiel provient du
recyclage. Le plastique, lui, suivra le chemin du recyclage habituel.Ce qui fait, qu'une batterie Plomb
est recyclée à plus de 90% !
Elle supporte en moyenne 300 à 350 cycles de charge à 100%.Il faut la stocker pleine et la recharger
au minimum tous les 3 mois.Le prix d’une batterie gel Plomb est d'environ 150€.
les batteries au nickel comprenant les Nickel Cadmium (Ni-Cd) et les Nickel Metal Hydrure
(Ni-Mh) . L'avantage, en matière d'environnement, des batteries d'accumulateurs NiMH est
l'absence de cadmium et de plomb, deux matériaux très polluants. En outre elles possèdent de
meilleures performances ainsi qu'une absence d'effet mémoire (L'effet mémoire est rencontré sur
des batteries qui ne supportent pas la surcharge et qui se déchargent par élément, du plus au moins
chargé). Soit, uniquement les batteries Nickel ancienne génération Hormis le nickel (sous forme
d'hydroxyde) de l'électrode positive, les accumulateurs NiMH utilisent comme électrolyte
hydroxyde de potassium (potasse - KOH) ainsi qu'un alliage hydrurable à base lanthane (terre
rare) et de nickel de type LaNi5. Une solution d’ Leurs fabrication et recyclage doivent
néanmoins être effectués très soigneusement, par exemple l’hydroxyde de potassium réagit
violemment avec l’eau, il est irritant et corrosif pour la peau, les yeux, les voies respiratoires
et digestives. Deux fois moins lourdes, en moyenne, que les batteries Plomb. Une batterie Ni-Mh est
également plus puissante (2,1 V. par éléments, contre 1,2 V. pour une batterie Plomb) et a une durée
de vie supérieure à une batterie plomb.Elle est par contre un peu plus chère.
les batteries au lithium comprenant les Lithium-Polymères (Lipo) et les Lithium-ion (Li-ion)
Un accumulateur lithium est une technologie de stockage d'énergie de la famille des
accumulateurs électrochimiques, dont la réaction est basée sur le lithium. On distingue la
technologie Lithium métal où l'électrode négative est composée de lithium métallique
(matériau qui pose des problèmes de sécurité), et la technologie lithium ion, où le lithium reste
à l'état ionique grâce à l'utilisation d'un composé d'insertion aussi bien à l'électrode négative
(généralement en graphite) qu'à l'électrode positive (dioxyde de cobalt, manganèse, phosphate
de fer). Les accumulateurs lithium polymère sont une alternative aux accumulateurs lithium-
ion, ils délivrent un peu moins d'énergie, mais sont beaucoup plus sûrs.
Contrairement aux autres technologies, les accumulateurs Li-ion ne sont pas liés à un couple
électrochimique. Tout matériau pouvant accueillir en son sein des ions lithium peut être à la
base d'un accumulateur Li-ion. Ceci explique la profusion de variantes de cette technologie,
face à la constance observée avec les autres couples. Il est donc délicat de tirer des règles
générales sur cette technologie. Les marchés de fort volume (électronique nomade) et de
fortes énergies (automobile, aéronautique) n'ayant pas les mêmes besoins en termes de durée
de vie, de coût ou de puissance.
-Le contrôleur : intègre les paramètres qui qualifient le comportement du vélo en fonction du
profil utilisateur choisi par le constructeur. Il régule la consommation de courant et pilote le
moteur dans ses différentes phases de fonctionnement : démarrage, régime continu,
accélération... à partir des informations transmises par les capteurs.
b) Voiture hybride
Une automobile hybride est un véhicule faisant appel à plusieurs sources d'énergie distinctes pour se
mouvoir.
Fonctionnement
Il existe un principe général de fonctionnement qui consiste à faire fonctionner soit le moteur
électrique :
Une machine électrique est un dispositif électromécanique permettant la conversion d'énergie
électrique en travail ou énergie mécanique. La plupart des machines électriques fonctionnent grâce au
magnétisme, mais il existe aussi des machines électrostatiques ou utilisant l'effet piézoélectrique. Les
machines électriques produisant une énergie électrique à partir d'une énergie mécanique sont appelées
dynamos, alternateurs ou générateurs suivant la technologie utilisée. Les machines électriques
produisant une énergie mécanique à partir d'une énergie électrique sont appelées des moteurs. Toutes
les machines électriques étant réversibles, la distinction moteur/générateur ne se fait que sur l'usage
final de la machine. Les moteurs rotatifs produisent un couple par un déplacement angulaire tandis que
les moteurs linéaires produisent une force par un déplacement linéaire.
soit le moteur thermique : La pression haute peut être obtenue par chauffage : production de chaleur
par combustion d'un carburant, l'ensemble pouvant alors constituer une machine à combustion externe
ou interne.
*Pile à combustion : Alors qu’une pile classique transforme directement de l’énergie chimique en
énergie électrique avec un fonctionnement discontinu, la pile à combustible vise à transformer de
l’énergie chimique en énergie électrique, mais de façon continue et avec des combustibles de moindre
coût, citons la pile à combustible hydrazine-oxygène, au méthanol...
La réaction de fonctionnement d'une pile à hydrogène se résume à : 2 H2 (g) + O2 (g) = 2 H2O (l)
La force électromotrice (la tension à courant nul) théorique produite est de 1,23 V pour une pile
fonctionnant à 25 °C avec de l'oxygène et de l'hydrogène purs à 1 bar. En pratique, la tension fournie
par une pile débitant un courant électrique évolue généralement entre 0,5 et 0,8 V : cette perte de
potentiel trouve son origine dans différents phénomènes physiques qui se produisent au niveau des
électrodes, de l'électrolyte et des dispositifs de distribution des réactifs et d'évacuation des produits
(chutes ohmiques et tensions de contact.
On peut trouver sur le marché des voitures avec des niveaux d’hybridation différents. Il existe
notamment :
La Micro Hybrid, c’est le niveau le plus bas d’hybridation caractérisée par le stop and start qu’on
peut trouver dans les Citroën C2 et C3. Ce concept technologique remplace les fonctions du démarreur
et de l’alternateur d’une voiture classique et il consiste en la mise à l’arrêt du moteur essence lorsque
le véhicule s’immobilise par exemple à un feu rouge ou dans les embouteillages. Cela permet une
diminution de la consommation de carburant en conduite urbaine.
La Mild Hybrid est une hybridation supérieure à la première. Equipé d’un système nommé urban
Hybrid et du système stop and start. Le freinage est régénératif et l’énergie ainsi dégagée par le
freinage et la décélération est stockée dans des batteries. On retrouve ces technologies dans les
modèles présentés par BMW, Ford ou Honda.
L’hybride série est une voiture électrique équipée d’un groupe électrogène. Le moteur essence
sert à alimenter un générateur électrique et les batteries servent à stocker l’énergie dégagée par le
freinage et la décélération. La Chevrolet Volt prévue pour l’année 2010 sera équipée de cette
hybridation. La pile à combustible est pressentie pour remplacer le moteur générateur dans les futures
voitures hybrides.
Il existe aussi l’hybride branché qui peut être aussi de série ou parallèle. Une voiture équipée de
cette hybridation peut être branchée sur le réseau électrique pour une utilisation purement électrique
sur des trajets courts. La future Chevrolet Volt pourra rouler sur une distance de 60 Km sans dépenser
une seule goute d’essence. Le moteur thermique prend le relais dès que les batteries sont vides.
Avantage /inconvénient
Ce type de motorisation diminue de 10 à 50 % la consommation des véhicules suivant l'utilisation (la
conduite urbaine offrant les gains les plus spectaculaires et la conduite autoroutière les plus faibles) et
permet également de limiter les émissions polluantes proportionnelles à la consommation de
carburant. La motorisation hybride est donc particulièrement intéressante pour les taxis et elle
commence à être appliquée aux autobus aux États-Unis, en Europe et au Japon. Mais les
accumulateurs électrochimiques de ces véhicules n'auraient pas une durée de vie aussi longue que le
véhicule lui-même, il faudrait donc changer ceux-ci une ou plusieurs fois avant le recyclage total du
véhicule, ce qui entraînerait un surcoût de maintenance et une obligation importante de recyclage pour
le fabricant. Cependant, les marques proposant les systèmes hybrides comptent ceux-ci dans la
garantie générale du véhicule (par exemple 8 ans ou 160,000 km pour la Prius en France, 8 ans et
kilométrage illimité (999 999 km) pour la Honda Civic IMA). La voiture hybride a ses détracteurs.
Certains fabricants comparent les économies en carburant induit par une motorisation hybride à
l’économie provoquée par le passage de l’essence au diesel. Le diesel étant de plus en plus répandu,
surtout en Europe, ces fabricants semblent rechigner à promouvoir l’hybride. La parade à cette
argumentation qui met de côté l’aspect écologique est d’associer le moteur électrique à un moteur
diesel.
c) Voiture électrique
Fonctionnement
Une voiture électrique est une automobile mue par la force électromotrice de moteurs électriques,
alimentée par une batterie d'accumulateurs. ( Une batterie d'accumulateurs ou généralement une
batterie, est un ensemble d'accumulateurs électriques reliés entre eux de façon à créer un
générateur de courant continu de la capacité et de la tension désirée. Ces accumulateurs même
s'ils sont seuls sont parfois appelés éléments de la batterie. On appelle ainsi batteries les
accumulateurs rechargeables destinées aux appareils électriques et électroniques).
En l'état actuel de la technologie les batteries permettent difficilement d'assurer une autonomie
suffisante, et nécessite des temps de recharges long (plusieurs heures). Certains véhicules électriques
sont donc munis de générateurs électriques internes : moteur thermique classique assurant selon la
situation une partie de la traction ou une fonction de groupe électrogène (véhicule "hybride"), pile à
combustible ou autre groupe électrogène, éventuellement des panneaux solaires intégrés à la
carrosserie pour des véhicules spécialement économes.
Avantage/inconvénient
A l'utilisation, une voiture électrique ne produit pas de gaz polluants ni gaz à effet de serre, est peu
bruyante, ne consomme pas d'énergie à l'arrêt (ce qui est important en contexte urbain).Cependant,
cela reste un objet technique source potentielle de pollutions dans le cadre de sa fabrication, et c'est
évidemment un véhicule routier avec ce que cela implique comme impact environnemental (nécessité
d'un réseau de routes, parkings et autres infrastructures, couteux, consommateur d'espace et facteur de
fragmentation écologique, roadkill, pollution lumineuse, par les voies éclairées plus que par l'éclairage
embarqué).Spécifiquement, le véhicule électrique pose la question écologique à propos des
accumulateurs (production, recyclage, et élimination), et, selon le cas, de la pile à combustible et du
carburant d'icelle, ou de la production d'électricité supplémentaire.
La nature et l'ampleur de ces pollutions dépendent principalement du type d'énergie primaire utilisé
pour produire l'électricité (ou le carburant pour la pile à combustible) destiné au véhicule. Le bilan
écologique est très différent selon la propreté de l'énergie primaire utilisée, sachant que tout le spectre
est possible (charbon, éolien, gaz, hydraulique, nucléaire, pétrole, solaire...), et que cela peut dépendre
tant de la saison que du mode de recharge (rapide de jour ou lente de nuit, en hiver ou en été, la
production électrique sollicitée n'est pas la même).