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SOMMAIRE

INTRODUCTION GENERALE….………………………………………………………………………….…2

I. PRESENTATION DE GEDEON…………………..………………………………………………..3
1. Appel de Gédéon…………………………………………………………………………….3
2. Mission de Gédéon…………………………………………..…………………………….4
II. LECON A TIRER DE L’HISTOIRE DE GEDEON...……………………………………………6
1. La cause de nos difficultés…………………....……………………………………….…6
2 Dieu appelle un esclave à devenir un libérateur………………………………6
3. Entrer dans la perspective de Dieu………………………………………………….7
4. La première qualité pour accomplir la mission : L’obéissance…….......9
5. La deuxième qualité pour accomplir la mission : la vigilance………..…10
6. Le but de la Mission : L’évangélisation…………………………………………11
CONCLUSION……………………………………………………………………………………………………12

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INTRODUCTION GÉNÉRALE

Le livre des Juges a trait à un temps de l’histoire d’Israël : celui de son installation
en Canaan. La période du désert, avec ses épreuves, est achevée, de même que la conquête
proprement dite, relatée dans le livre de Josué. Le livre des Juges retrace la prise de
possession progressive des terres, du nord au sud de Canaan. C’est cependant à nouveau
un temps d’épreuve, car les tribus d’Israël doivent faire face au danger que représentent
des populations locales encore bien présentes sur ce territoire. Ainsi, entre environ 1250 et
1205 avant notre ère, elles se dotent de chefs appelés « juges » dont le rôle n’est pas de
rendre la justice mais de mener la guerre et d’administrer le territoire. Ce sont en fait des
libérateurs, ou plus exactement des « sauveurs ». Le livre des Juges met en scène douze
juges, six « petits » et six « grands ». Avec Jephté et Samson, Gédéon fait partie des « grands
» dont les exploits sont plus largement rapportés. Nous allons prendre du temps ce jour
pour tirer quelques leçons sur la vie de Gédéon dont la biographie occupé trois (03) chapitre
dans le livre des Juges (du ch 6 au ch 8), afin de mieux appréhender le thème national de la
jeunesse : << ma jeunesse en mission face aux défis des derniers temps >>. Nous verrons
comment Dieu a formé cet homme qu’IL a utilisé dont IL nous a laissé l’histoire.
Dans cet exposé, nous allons commencer par présenter Gédéon à travers son
appel et sa mission pour ensuite débouché sur les leçons que nous pouvons tirer de son
histoire en rapport avec le thème national de la jeunesse.

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I. PRESENTATION DE GÉDÉON

1. Appel de Gédéon

Les Israélites se détournèrent de l’Éternel, le Dieu de leurs pères, pour suivre


d’autres dieux (voir Jg 2,12). C’est cette situation et sa conséquence qui sont rappelées
avant l’entrée en scène de Gédéon (Jg 6,1). Madian, peuple nomade alors ennemi d’Israël,
faisait régulièrement main basse sur les récoltes et les réserves des Israélites, de même que
sur leurs troupeaux, les privant ainsi de tout moyen de subsistance. Un prophète leur est
alors envoyé pour leur rappeler tous les bienfaits de l’Éternel. Dieu reproche à Israël de
mettre sa confiance dans des divinités païennes et de ne pas avoir foi en sa parole.
C’est dans ce contexte qu’un jour vient s’asseoir l’ange de Dieu sous un arbre
sacré, un térébinthe, situé dans la ville d’Ophra et appartenant à un homme nommé Yoash,
du clan d’Abiézer. Le fils de Yoash, Gédéon, est occupé à mettre son blé à l’abri de Madian
quand l’ange de l’Éternel le salue (Jg 6,12). Gédéon réagit vivement : si « l’Éternel est avec
nous », comment expliquer le malheur d’Israël ? La réponse de Dieu est sans détours ; elle
ne donne pas d’explication, mais une mission : « Va avec la force qui t’anime et tu sauveras
Israël du pouvoir de Madian. N’est-ce pas moi qui t’envoie ? » (Jg 6,14). Gédéon voit de
réels obstacles à ce dessein : étant le plus jeune dans une famille qui appartient au clan le
plus faible en Manassé, comment pourrait-il sauver Israël ? Envahi du sentiment de sa
faiblesse devant la mission pour laquelle il a été choisi, Gédéon est tenté, comme Moïse (Ex
4,10), de se dérober. Mais Dieu lui donne l’assurance de son appui : « Je serai avec toi, et tu
battras Madian comme si c’était un seul homme » (Jg 6,16). Gédéon veut alors s’assurer
que cette parole est bien celle de Dieu. Il demande à recevoir un signe par le moyen d’une
offrande. Gédéon dispose sur un rocher le chevreau et le pain sans levain, selon les
indications de l’ange de Dieu. Celui-ci fait alors jaillir du rocher un feu qui consume les
présents et il disparaît. Devant cette manifestation, Gédéon s’effraie d’avoir vu l’ange de
Dieu face à face. Mais Dieu lui-même calme sa crainte en l’assurant qu’il ne mourra pas.
Gédéon bâtit alors un autel à cet endroit et le nomme : « l’Éternel Paix ! » (Jg 6,24).
Comme une première preuve de cette force nouvelle accordée à Gédéon, Dieu lui
demande de détruire l’autel érigé en l’honneur de Baal, d’en bâtir un pour l’Éternel son Dieu
et d’utiliser le bois de démolition du poteau sacré pour offrir en holocauste un taureau
provenant du troupeau de son père. Allant contre les habitudes cultuelles de sa famille et
de son clan, Gédéon exécute cet ordre de nuit. De fait, le danger était réel, puisque les
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hommes de la ville réclament sa mort à son père quand ils découvrent qu’il est l’auteur de
cette destruction. Mais son père intervient en sa faveur en affirmant que Baal, s’il est dieu,
doit pouvoir se défendre seul. L’exploit d’avoir renversé l’autel de Baal vaudra à Gédéon un
deuxième nom, Yerubbaal, « car, disait-on, “que Baal s’en prenne à lui, puisqu’il a détruit
son autel !” » (Jg 6,32)

2. Mission de Gédéon

Après ces épreuves, la mission de libération contre Madian, Amaleq et d’autres


nomades peut commencer. La présence de Dieu auprès de Gédéon se manifeste alors de
façon décisive : il « revêt » Gédéon de son esprit (Jg 6,34). Gédéon convoque et réunit
l’ensemble des tribus appelées à combattre. Mais, au moment d’engager la bataille,
Gédéon veut encore s’assurer de la volonté de Dieu de sauver Israël par sa main et demande
un nouveau signe. Cette seconde vérification étant faite, Gédéon s’engage dans les
préparatifs du combat qui aura lieu à l’ouest du Jourdain, en suivant fidèlement les
directives de l’Éternel. Pour qu’Israël ne soit pas tenté de s’en attribuer seul la gloire, Dieu
ordonne des réductions successives des troupes. En premier, les hommes qui ont peur
doivent retourner chez eux. Pour les dix mille restants, il faut appliquer une sélection
inattendue : seuls ceux qui auront lapé l’eau avec leur main pourront combattre ; ceux qui
se seront agenouillés pour boire ne seront pas retenus. C’est ainsi qu’avec seulement trois
cents hommes, l’Éternel renouvelle l’assurance de livrer Madian dans la main de Gédéon.
Gédéon doit maintenant mener l’attaque. Pour signifier peut-être que la victoire
sera celle de Dieu, les seules armes utilisées seront des cors et des torches placées dans des
cruches vides. Aux trois cents hommes répartis en trois groupes autour du camp, Gédéon
commande de faire comme il le fait lui-même : sonner du cor, saisir les torches placées dans
les cruches brisées et crier : « Pour L'Eternel et pour Gédéon ! » (Jg 7,18). Tandis que les
hommes se tiennent sans bouger à l’extérieur du camp, la confusion est totale à l’intérieur.
L’Eternel donne alors une victoire complète à Gédéon et à ses hommes, sans qu’ils aient
même à combattre : « Pendant que les trois cents sonnaient du cor, l’Éternel fit que dans
tout le camp chacun tournait son épée contre son camarade. Tous s’enfuirent […] » (Jg
7,22). Dans le récit, ce moment décisif marque l’accomplissement de la mission pour
laquelle Gédéon avait bénéficié de l’aide de la puissance divine. La force qui était en lui s’y
était révélée de façon exceptionnelle. Après la victoire, il n’est plus fait écho d’intervention
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directe de l’esprit de Dieu. Mais la force de Gédéon se manifeste d’une autre façon, dans le
comportement d’un chef sage et avisé. Ainsi, il doit faire face aux revendications des
hommes d’Éphraïm qui lui reprochent amèrement d’avoir combattu sans eux : avec habileté
et fermeté, il met leur action en valeur en leur rappelant que c’est bien entre leurs mains
qu’ont été livrés deux chefs de Madian. Bien loin de s’attribuer le bénéfice de son propre
exploit et d’en tirer une gloire personnelle, Gédéon préfère le minimiser pour maintenir la
cohésion des tribus : « “Qu’ai-je pu faire en comparaison de vous ?” Sur ces paroles, leur
emportement contre lui se calma » (Jg 8,3).
Si, comme le souligne la lettre aux Hébreux, c’est la foi qui a porté l’action
héroïque de Gédéon, n’est-ce pas d’abord parce qu’il a accepté la révélation en lui d’une
force d’abord inconnue de lui ? Ayant établi sa confiance en l’Éternel, le Dieu qui libère, il a
été mené bien au-delà de ce qu’il aurait pu imaginer, pour coopérer à la victoire sur les
dangers qui menaçaient la vie de son peuple. Son histoire montre qu’une telle force peut
habiter l’ordinaire des jours aussi bien que les événements exceptionnels, à condition de la
recevoir et de faire confiance à la manière dont elle surgit dans la vie.

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II. LECON A TIRER DE L’HISTOIRE DE GEDEON

1. La cause de nos difficultés


Si les Israélites se retrouvent sous l’oppression des Madianites et des fils
d’Amalek, c’est pour une seule chose : ce qu’ils font déplaît profondément au Seigneur.
La leçon que nous enseigne ce récit est que le peuple de Dieu doit toujours se
souvenir qu’il n’est pas un peuple comme les autres. Il est un peuple mis à part, qui a été
racheté par Dieu et sur lequel Dieu a un droit de propriété. Dieu les a rachetés pour que,
dans la communion avec Lui, il devienne un peuple libre.
Il nous faut nous aussi apprendre de cette situation que monde dans lequel nous
vivons et qui nous entoure n’est pas fait que d’êtres humains. Il est aussi fait de faux dieux
qui font miroiter aux hommes d’innombrables fausses promesses de bonheur et de
prospérité. Ne les croyons pas ! Sachons, au contraire, que, même si c’est difficile, nous ne
pourrons jamais être plus heureux et bénis qu’en vivant avec Dieu, sous la conduite de Son
Esprit ! L’histoire d’Israël, comme celle du fils prodigue dans le Nouveau Testament, sont là
pour le dire. S’éloigner de Dieu, faire que d’autres choses (l’argent, le succès…) ou d’autres
personnes deviennent plus précieuses dans notre vie que Lui, c’est inévitablement faire son
propre malheur. Dieu veut être pour nous le bien et l’Être le plus précieux. Il nous a prouvé
Son amour en envoyant Jésus-Christ nous racheter de nos péchés et de notre servitude.
Que Dieu nous garde de la folie de croire que quelque chose ou quelqu’un puisse contribuer
à notre bien ou notre bonheur plus que Lui.

2. DIEU appelle un esclave à devenir un libérateur

Gédéon est en train de battre du froment dans le pressoir. Cette attitude nous
montre combien l’oppression de Madian sur Israël était importante et forçait chacun à vivre
en victime, en esclave de la peur. Gédéon se cachait dans le pressoir pour tenter de récolter
un peu de céréales pour se nourrir. Lui et sa famille vivait dans la peur. Tout ce que Gédéon
faisait était empreint de cette réalité. C’est la peur et la crainte qui dirigeaient sa vie, ses
choix, sa manière de penser, TOUT.
Quand un problème, un ennemi domine dans notre vie, la peur qu’il génère
influence toute notre existence, et même notre identité. Gédéon avait intériorisé cette
situation comme sa réalité, à laquelle il ne pouvait rien changer. A ses propres yeux, il était

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esclave de Madian et de sa situation. Pourtant Dieu va venir et l’appeler « Vaillant Héros »
( v12).
Peut-être aujourd’hui c’est ton cas, tu te sens esclave et prisonnier d’une
situation, d’un ennemi. C’est la peur qui détermine tes choix, tes pensées, et ton identité.
Mais ce matin je veux proclamer la Parole de Dieu qui dit que tu es appelé à vivre une vie
victorieuse, tu n’es pas appelé à vivre dans la peur mais dans la confiance en celui qui t’a
appelé ! Dieu t’appelle à ne pas être déterminé par tes circonstances mais à trouver ta
véritable identité dans ce que Lui dit à propos de toi !
( Juges 6.14 ) « L’Éternel se tourna vers lui, et dit : Va avec cette force que tu as,
et délivre Israël de la main de Madian ; n’est-ce pas moi qui t’envoie ? »
 Dieu appelle Gédéon à la liberté afin de devenir un libérateur ! Quand Dieu
veut nous bénir ce n’est pas pour un but égoïste. Ce que Dieu te donne, il
t’appelle à la partager autour de toi et à en faire profiter les autres, afin qu’eux
également saisissent la victoire, la vérité, le salut en Dieu !
Tes victoires en Christ, sont le terreau de la foi de ceux qui t’observe, la preuve qu’eux aussi
peuvent être affranchi de ce qui les opprime et vivre libres en Christ.
Dieu nous appelle à la vie éternelle et pas à la survie. Es-tu en mode survie ? Laisse le
Seigneur te montrer qu’il y a plus, qu’il y a mieux, que les choses peuvent être différentes.
Laisse-Le t’interpeler par sa Parole ! Laisse le t’amener dans sa perspective des choses !
Laisse-le t’amener à entrer dans ta véritable identité.

3. Entrer dans la perspective de DIEU

On peut voir que la Parole que Gédéon reçoit n’est pas tout de suite accueillie
comme elle le devrait. Il n’est pas tout de suite prêt à accueillir cette vérité.
Il se fie à ce que ses yeux constatent depuis longtemps.
( Juges6.13 ) « si l’Éternel est avec nous, pourquoi toutes ces choses nous sont-elles arrivées ?
Et où sont tous ces prodiges que nos pères nous racontent, quand ils disent : L’Éternel ne
nous a-t-il pas fait monter hors d’Égypte ? Maintenant l’Éternel nous abandonne, et il nous
livre entre les mains de Madian ! »
Nous pouvons entendre ce que Dieu dit sans pour autant y mettre du crédit parce
que nos yeux constatent une autre réalité. Mais Dieu parle de réalités spirituelles qui parfois
ne sont pas encore visibles, mais pourtant bien réelles. Il y a peut-être bien des choses que

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tu as entendues de la part de Dieu et de sa parole et pourtant tu doutes car tes yeux, jusque-
là, constatent autre chose.
 Tu entends parler de victoire, de liberté, de changements, tu peux même le
lire dans sa Parole, mais tu constates dans ton quotidien que cela n’est pas
visible. Comme si Dieu était absent, comme s’il avait laissé tomber pour toi.
La mentalité d’esclave et de victime de Gédéon l’empêche de voir au-delà des apparences.
La peur et la souffrance l’empêchent d’envisager qu’il puisse en être autrement, que ce
n’est pas Dieu qui les a abandonné mais que c’est eux qui ont abandonné le Seigneur et
donner accès à l’ennemi par leur péché.
Mais il est écrit au verset 14 « L’Éternel se tourna vers lui et dit »
Malgré la difficulté de Gédéon, avec patience Dieu se tourne vers Lui. Dieu veut se révéler
à Lui. Gédéon va se rendre compte que celui qui lui parle n’est pas n’importe qui. Il va
progressivement changer de perspective et comprendre que la source de tous ces
changements, de cette victoire, ce n’est pas Lui mais celui qui lui parle. « Je serais avec toi
et tu battras Madian comme un seul homme » ( Juges6.16 )
Ce matin Dieu se tourne vers toi et veux que tu réalises que c’est lui qui te parles,
il est avec toi pour vaincre tes ennemis. Il veut être la source de ta victoire ! IL veut que tu
changes ta perspective et que tu entres dans sa perspective !
En Lui, Tu n’es plus un esclave, ni une victime, mais en Jésus, tu es victorieux, c’est
ton identité ! Tu es libre et puissant de sa puissance pour vivre libre du péché et aider les
autres à saisir la véritable liberté en Christ par ta foi et ton témoignage.
Alors qu’il commence à entrer dans la perspective de Dieu, Gédéon va dire à Dieu :
( Juges6.17 ) « Gédéon lui dit : Si j’ai trouvé grâce à tes yeux, donne-moi un signe pour
montrer que c’est toi qui me parles ». IL va alors préparer une offrande et la présenter au
Seigneur (v18 et suivants).
C’est dans l’adoration que Gédéon va pouvoir rejeter l’incrédulité et recevoir la
pleine révélation de la présence de Dieu pour Lui. C’est dans l’adoration qu’il s’est
abandonné et a ainsi permis au Seigneur de changer sa perspective à propos de lui et de sa
situation.
C’est dans l’adoration, que tu dois confronter la réalité de tes yeux avec les
réalités de la Parole de Dieu. Dieu veut se révéler à toi et enflammer ton cœur !
 L’adoration ça coûte quelques choses ! Gédéon vit un temps de famine. Mais
il va offrir un chevreau et des pains fait avec le peu de farine qu’il a réussi à
mettre de côté ! Es-tu prêt à t’approcher de Dieu et à lui offrir le peu que tu
as vraiment comme une offrande ? Je ne parle pas d’argent ou de farine. Je
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parle de toi ! Es-tu prêt à t’abandonner entre ses mains ? À lui confier ta vie
toute entière ? Si tu es prêt à faire ça alors le Seigneur fera jaillir un feu ! Un
feu nouveau !
Il n’y a pas d’onction sans abandon de soi !
Quand Gédéon expérimente la présence de Dieu, il prend peur (Juges6.22) Mais
le Seigneur va le rassurer car contrairement aux fausses idoles, la communion avec le
Seigneur est source de vie et d’abondance et non de mort. Le Seigneur ne nous accable pas
pour notre incrédulité mais veut nous en délivrer !

4. La première qualité pour accomplir la mission : L’OBEISSANCE

C’est formidable ! Le Seigneur nous appelle, il se révèle et suscite la foi. IL nous


donne l’onction afin que nous soyons équipés pour commencer à expérimenter la victoire
en son Nom. Mais tout cela ne servira à rien sans une chose très importante : L’obéissance.
Le soir même, le Seigneur va demander à Gédéon d’agir.
«La nuit suivante, l’Éternel dit à Gédéon : Prends le jeune taureau de ton père, le
second, celui de sept ans. Démolis l’autel de Baal qui est à ton père et abats le poteau sacré
voué à la déesse Ashéra qui est dressé à côté. Puis tu bâtiras un autel bien aménagé à
l’Éternel ton Dieu au sommet de cette colline. Tu prendras le second taureau et tu l’offriras
en holocauste, en utilisant comme combustible le bois du poteau sacré que tu auras abattu.»
( Juges6.25-26 )
La foi nous pousse toujours à l’action sans quoi ce n’est pas la foi.
Il va lui demander de renverser les autels dédiés aux idoles qui appartiennent à
son père.
Dans la vie on a souvent tendance à blâmer les autres pour nos problèmes. Si
quelques choses ne va pas c’est à cause des autres… Mais dans le Royaume de Dieu, quand
on règle les problèmes, on commence par regarder chez soi.
 Avant de s’attaquer aux ennemis extérieurs, il faut s’attaquer aux ennemis
intérieurs et à tout ce qui dans notre vie exerce une influence néfaste en nous
séparant de notre communion avec le Seigneur. Si vous vous consacrez au
Seigneur, il ne tardera pas à vous montrer ce qui doit être renversé et rétabli !

 Pour cela prend du courage car changer peut susciter des réactions vis-à-vis
de ceux qui nous entourent. Pourquoi tu arrêtes de sortir en boite ? Pourquoi
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tu arrêtes de regarder ce genre de film ? Tu sais plus t’amuser ! Certains
même, seront violents et vous diront : Pourquoi tu nous juges ? Alors que vous
ne les jugez pas, mais vos changements mettent en lumière leur propre péché
et leurs propres idoles.

 Gédéon va le faire de nuit. Tu n’as pas besoin d’étaler ta consécration au grand


jour, en disant haut et fort ce que tu as décidé de faire pour Dieu, de comment
tu vas lui obéir. Leurs résultats se verront d’eux-mêmes. IL vaut mieux une
obéissance silencieuse que des paroles sans actions.

 Ton obéissance c’est ce qui permet à Dieu de réellement changer les choses
d’abord dans ta vie et après autour de toi.

 Peut-être même que tu pourrais penser que suivre Dieu t’apporte plus de
problème que tu en ai déjà. Mais c’est une pensée limitée ! Il faut accepter de
confronter ce qui nous rend esclave et misérable pour pouvoir s’en affranchir.
Dieu est notre force et nous accompagne dans ce processus de sanctification.

5. La deuxième qualité pour accomplir la mission : LA VIGILANCE

Dans le choix des soldats pour la bataille, 9700 hommes s’agenouillaient pour
boire, la tête penchée vers l’eau. Cette position les rend très vulnérables à l’ennemi car elle
les empêche de voir en arrière. Les 300 autres s’accroupissent et puisent de l’eau avec une
main et l’amènent à la bouche pour la laper comme un chien. Ainsi, ils pouvaient quand
même rester aux aguets et ainsi voir si l’ennemi s’approchait. Ce sont ces 300 hommes qui
furent choisis par Dieu car ils n’étaient pas seulement courageux mais également vigilants.
Sommes-nous vigilants ? L’apôtre Pierre nous exhorte en disant : « Soyez sobres,
veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera
». (I Pierre 5 : 8) Il y a tellement de distractions autour de nous qu’il peut être très facile de
se laisser aller, d’abaisser un peu nos standards chrétiens. Qu’il n’en soit pas ainsi mes frères
et sœur mais relevons-nous et soyons vigilants, les yeux fixés sur le Seigneur Jésus qui nous
donne la victoire sur toutes les puissances du Mal.

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6. Le but de la Mission : L’EVANGELISATION

Après avoir rangé sa vie nous devons obéi à l’injonction de Jésus-Christ Christ qui
nous demande de faire des nations des disciples. Ce qui fera ta force, n’est ni ta personne,
ni la capacité d’influence que tu es capable d’exercer sur les autres. Ce qui fera ta force,
c’est que Dieu est avec toi. Et parce qu’Il est avec toi, rien ne pourra ni te nuire ni te résister
si c’est Lui qui t’envoie ! « Je suis avec toi » ou « C’est Moi qui t’envoie » est, et a toujours
été, le secret qui a permis aux hommes les plus faibles et les plus incompétents de relever
les défis auxquels Dieu les appelait dans la foi.
Tout au long de notre existence, nous nous retrouvons avec des missions, que
Dieu nous confie, et qui ne semblent pas faite pour nous, qui semblent être hors de notre
portée, pour lesquelles nous ne sommes pas faites, et l’on aimerait bien qu’il y ait quelqu’un
d’autre, de plus compétent, pour le faire à notre place. Mais quand c’est Dieu qui nous le
demande, il faut avoir confiance en le fait que, comme pour Gédéon, malgré notre faiblesse,
malgré notre petitesse, et même grâce à notre faiblesse et notre petitesse, Dieu peut agir
en notre faveur, agir à travers nous, nous aider à vaincre ces épreuves.
Gédéon souffrait, avec le peuple de Dieu, du châtiment divin. Il faut que le
serviteur sente quel est l’état de son peuple à l’époque où il vit, afin de pouvoir répondre à
la pensée de Dieu lorsqu’il l’appelle. Celui qui réalise le triste état du peuple vivra dans
l’humilité. De nos jours, un véritable discernement spirituel ne se manifeste pas par la
simple critique des péchés ou des erreurs qui se constatent, mais beaucoup plus par une
douleur et une humiliation réelles en face de son état actuel. Si quelqu’un critique sans
jamais s’identifier lui-même avec le péché et la honte du temps présent, il ne pourra jamais
être employé pour délivrer les personnes de leur esclavage. Pourquoi ? Parce que la critique
ne fait pas intervenir Dieu, ni n’amène à pleurer sur son péché.

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CONCLUSION

Es-tu prêt à laisser Christ changer ta mentalité et ton regard sur TOI et sur la
situation que tu traverses ? Pas de victoire sans un changement de perspective. Vaillant
Héros ne veut pas dire victoire constante sur les événements, mais entrer toujours plus dans
les plans et la proclamation de la victoire de Christ sur les ténèbres. Es-tu prêt à regarder le
problème en face avec le regard de Dieu au lieu du regard de la peur ? Tu es un vaillant
héros en Christ ! Tu as en Christ le pouvoir de changer les choses. Offre toi tout entier, laisse
le t’enflammer, te renouveler et te sanctifier, proclame ses promesses à propos de toi et de
tes ennemis. Laisse-le te conduire dans la victoire !
Dieu a toujours eu le même projet : délivrer le peuple des croyants de toutes leurs peurs
et oppressions et amener les non-croyants à l’accepter comme leur Sauveur et Seigneur
. Sa bienveillance se traduit concrètement par un désir de composer avec l’humain. Si Dieu
a décelé une force cachée chez Gédéon, il sait voir en nous ce qu’il y a de meilleur pour le
faire fructifier, au bénéfice d’un grand nombre. L’expérience de Gédéon nous apprend
encore que le regard que L’Éternel porte sur l’humain est merveilleux. Dieu regarde au
cœur et non à nos capacités intellectuelles. Dieu a vu sa vaillance. Jadis, on prônait cette
maxime : « à cœur vaillant, rien d’impossible ». Seuls ceux qui croient à l’impossible le
verront s’accomplir. Tout n’a pas été parfait dans la vie de Gédéon, mais Dieu a décelé en
lui une force cachée, et il a utilisé la vaillance de son cœur. Si nous le laissons pénétrer nos
vies, il en sera de même pour chacun de nous. Nelson Mandela disait : « Cela semble
toujours impossible, jusqu’à ce qu’on le fasse ». Avec Dieu, c’est encore plus vrai… Gédéon
a fait la démonstration que l’impossible est à la portée de celui ou celle qui place sa foi en
Dieu. Le plus grand signe que l’Éternel bienveillant a donné à notre humanité chancelante
est le suivant : rendre possible l’impossible par amour.

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