Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Kako Nubukpo
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
Distribution électronique Cairn.info pour De Boeck Supérieur.
© De Boeck Supérieur. Tous droits réservés pour tous pays.
La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les
limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la
licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie,
sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de
l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage
dans une base de données est également interdit.
Kako NUBUKPO 1
INTRODUCTION
Les dépenses publiques sont traditionnellement considérées comme un
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
facteur de stimulation de la croissance économique. En effet, conformément
à la logique keynésienne, les dépenses publiques peuvent exercer une influen-
ce contracyclique significative sur les variables fondamentales des économies,
notamment sur la consommation et l’investissement. De plus, dans les unions
monétaires, la politique budgétaire constitue le principal instrument de ré-
ponse aux différents chocs asymétriques qui peuvent affecter les économies
en absence d’un fédéralisme budgétaire, dans la mesure où la politique mo-
nétaire est commune à l’ensemble des pays.
Dans le cas spécifique de l’Union économique et monétaire ouest-africai-
ne (UEMOA) 2, regroupement de huit États ayant notamment en commun
l’usage du franc CFA et la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest
(BCEAO), l’accumulation des déficits budgétaires, leur caractère structurel
et les problèmes engendrés par une telle situation, à savoir le risque d’in-
soutenabilité de la dette publique et les effets d’éviction susceptibles d’en-
rayer les performances du secteur privé, ont conduit les autorités de l’Union
à édicter un certain nombre de recommandations aux États membres, en
matière de gestion des finances publiques. Ainsi, trois des quatre critères de
1. Économiste au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), Unité
de recherche « Politiques et Marchés », Montpellier (France). En poste à l’Institut d’économie rurale du Mali (IER), Program-
me Coton, Bamako. nubukpo@cirad.fr
2. L’UEMOA est composé de huit pays : Bénin, Burkina, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo.
223
■ Afrique contemporaine ■
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
REVUE DE LA LITTÉRATURE
3. Il convient de préciser que, pour des raisons de parcimonie, la revue de la littérature sera empirique et axée pour l’es-
sentiel sur les travaux qui se situent dans la lignée de l’article de Barro (1990) qui constitue une des premières prises en
compte explicites des dépenses publiques dans un modèle de croissance endogène.
224
■ Dépenses publiques et croissance des pays de l’UEMOA ■
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
rents types de taxes peuvent avoir des effets sur la croissance.
En effet, comme l’ont suggéré Tanzi et Zee (1997), les dépenses publiques
peuvent affecter le taux de croissance économique au moins par deux ca-
naux :
– directement, en augmentant le stock de capital de l’économie à tra-
vers, par exemple, l’investissement public en infrastructure (qui peut
être complémentaire de l’investissement privé) ou l’investissement des
entreprises publiques ;
– indirectement, en augmentant la productivité marginale des facteurs
de production offerts par le secteur privé, à travers les dépenses d’édu-
cation, de santé et d’autres services qui contribuent à l’accumulation
du capital humain.
Il faut noter en ce qui concerne le premier canal, que le capital public,
comme tout autre facteur de production, est sujet aux rendements margi-
naux décroissants. Il en découle que des dépenses publiques excessives en
infrastructures (par rapport à l’investissement privé) peuvent être inefficien-
tes. Dès lors, la détermination du ratio optimal de la formation du capital
public et privé devient une question centrale de la politique économique.
Par ailleurs, l’effet de l’investissement public sur l’investissement privé et la
croissance peut dépendre de la forme d’imposition utilisée pour le financer.
225
■ Afrique contemporaine ■
Par exemple, si les dépenses publiques en capital sont financées par une
hausse des impôts directs et une réduction de l’épargne privée, l’impact net
sur la croissance peut être négatif, en dépit d’un effet positif sur la produc-
tivité marginale du capital.
De manière générale, les évidences empiriques de la nature de la relation
entre les dépenses publiques et la croissance économique sont controversées.
Devarajan, Swaroop et Zou (1996), par exemple, n’ont pu mettre en éviden-
ce une relation significative entre la croissance et le niveau des dépenses
(mesuré par leur part dans le PIB).
La littérature empirique sur les effets de la composition des dépenses a
aussi produit des résultats mitigés. Barro (1997) a trouvé que les dépenses
publiques de consommation en pourcentage du PIB (calculées en déduisant
les dépenses de défense et d’éducation) étaient corrélées négativement à la
croissance. Au contraire, Devarajan, Swaroop et Zou (1996) ont mis en évi-
dence une relation positive entre les dépenses de consommation publique
(mesurée par les dépenses courantes en pourcentage des dépenses totales)
et la croissance économique. Caselli, Esquivel et Lefort (1996) ont aussi re-
levé l’existence d’un effet positif des dépenses publiques en pourcentage du
PIB (nettes des dépenses militaires et d’éducation) sur la croissance. Easter-
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
ly, Loayza et Montiel (1997) n’ont trouvé aucun effet significatif de la part
des dépenses publiques de consommation dans le PIB sur la croissance en
Amérique Latine.
226
■ Dépenses publiques et croissance des pays de l’UEMOA ■
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
1965-1990 était affectée significativement par la politique budgétaire (en plus
des ressources humaines, la démographie et une variable de rattrapage). De
faibles surplus de l’administration centrale tendaient à ralentir le taux de
croissance du revenu par tête dans la région. Pour leur part, Ojo et Oshikoya
(1995) ont montré, toujours dans le cas des pays sub-sahariens, qu’une haus-
se des dépenses publiques réduit la croissance du PIB par tête. Dans le cas
des pays de l’UEMOA, Ténou (1999) aboutit également au même résultat.
En considérant le ratio du déficit budgétaire plutôt que celui des dépenses
publiques de consommation, Ghura et Hadjimichael (1996) ont trouvé, pour
leur part, une relation négative et significative avec le taux de croissance du
PIB par tête.
En revanche, à l’aide d’un modèle à correction d’erreur, Morley et Perdikis
(2000), concluent, dans le cas de l’Égypte, à l’existence à long terme d’un
effet positif des dépenses publiques totales sur la croissance, notamment après
les réformes fiscales de 1974 et 1991. À court terme cependant, aucun effet
significatif n’a pu être mis en évidence.
Le manque de robustesse des évidences empiriques relatives à la relation
entre dépenses publiques et croissance, peut être lié en partie à la nature non
linéaire de la relation entre ces variables. Dans le modèle de Barro (1990),
la croissance augmente avec les impôts et les dépenses à des niveaux faibles
et baisse ensuite, à mesure que les effets distorsionnaires dépassent les effets
227
■ Afrique contemporaine ■
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
LE MODÈLE
La spécification empirique
4. Le montant optimal de dépenses publiques est défini comme le niveau de dépenses qui exerce l’impact positif le plus
élevé sur la croissance économique. Au-delà de ce montant, tout surcroît de dépenses publiques est source de gaspillage éco-
nomique (en termes de coût d’opportunités). Dans le cas des pays en développement, où il est généralement reconnu que le
montant des dépenses publiques est souvent en deçà des exigences requises pour enclencher et consolider le processus de
développement, la définition de la notion d’optimalité devrait inclure explicitement la qualité de la dépense publique.
228
■ Dépenses publiques et croissance des pays de l’UEMOA ■
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
Les variables du modèle
229
■ Afrique contemporaine ■
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
namisme de l’offre intérieure, accroissant ainsi la capacité de l’économie à
répondre à la demande étrangère. De plus, le processus d’accroissement de
la compétitivité qu’elle suggère, lequel s’ajoute aux gains en devises et à l’ac-
croissement de l’épargne nationale, peut s’avérer favorable à la croissance
économique. Il convient de noter que cette variable a été introduite dans
l’équation pour tenir compte de la spécificité des économies des pays de
l’Union qui sont de petites économies ouvertes.
INVPR (Investissement privé réel) : l’investissement privé est un facteur
de croissance, tant pour l’école néoclassique que la théorie keynésienne. De
plus, il est susceptible d’engendrer, conformément aux résultats récents des
modèles de croissance endogène (Guellec et Ralle, 1997), des effets d’exter-
nalités. En effet, l’investissement d’une entreprise permet à cette dernière
d’accroître non seulement sa propre production, mais aussi celle des autres
entreprises, du fait des externalités technologiques qu’il engendre. Des étu-
des empiriques relatives aux économies africaines (Ojo et Oshikoya, 1995 ;
Ghura et Hadjimichael, 1996), ont ainsi mis en évidence l’existence d’une
relation positive entre l’investissement et la croissance du PIB par tête.
INFL (Taux d’inflation) : le taux d’inflation dans les pays de l’UEMOA
entretient des relations ambivalentes avec le taux de croissance. En effet, la
part non négligeable de la production agricole dans la composition de l’of-
fre globale dans les pays sub-sahariens et l’impact déflationniste sur les biens
230
■ Dépenses publiques et croissance des pays de l’UEMOA ■
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
Les données couvrent la période 1965-2000 et proviennent de la base de
données statistiques de la BCEAO (BASTAT). Cependant, les données rela-
tives au taux brut de scolarisation secondaire ont été fournies par les tables
statistiques de la Banque mondiale (World Tables), en raison de leur indispo-
nibilité dans BASTAT.
Les estimations relatives à l’équation (2) ont été effectuées par pays, à
l’aide d’un modèle à correction d’erreur.
L’analyse graphique des séries suggère qu’elles ne sont pas stationnaires.
Elle met en évidence des ruptures structurelles, fréquentes sur une période
aussi longue. Les tests de stationnarité (Dickey-Fuller augmenté - ADF) effec-
tués sur ces différentes variables, sont résumés en annexe (cf. tableau 1). Ils
montrent que, pour toutes les variables concernées, les données sont sta-
tionnaires en différence première. Le degré de significativité est de 1 % ou
de 5 %.
5. La courbe de Phillips rend compte de l’arbitrage existant entre inflation et chômage : en effet, elle suggère qu’il est
possible d’obtenir un supplément de croissance économique devant se traduire par une baisse du chômage, par le biais
d’une politique monétaire expansionniste. La hausse du taux d’inflation, conséquence de la politique monétaire expansion-
niste, serait le prix à payer pour obtenir la croissance. Un tel enchaînement des mécanismes a été remis en cause par Phelps
et Friedman, puis Sargent et Wallace, qui montrèrent grâce à l’introduction des anticipations dites adaptatives, puis ration-
nelles dans les modèles keynésiens, l’absence d’arbitrage entre inflation et chômage. La réponse des nouveaux keynésiens
fut de réhabiliter la courbe de Phillips en passant par l’hypothèse d’imparfaite flexibilité des prix.
231
■ Afrique contemporaine ■
Pour les estimations, les variables ont été exprimées en logarithme et es-
timées selon un mécanisme de correction d’erreur (MCE), dans la mesure
où ces variables ne sont pas stationnaires (annexe, tableau 1) et sont cointé-
grées 6 (cf. annexe, tableaux 1, 2 et 3). Les procédures relatives à la méthode
en deux étapes de Engle et Granger, avec ses préalables (détermination du
nombre de relations de cointégration) et ses conséquences éventuelles (uti-
lisation d’un modèle vectoriel à correction d’erreur (VEC), en cas d’existence
de relation de cointégration > 1), sont souvent recommandées. Toutefois,
dans le cadre de cette étude, la méthode en une étape de Hendry, se révèle
également adaptée, du fait du caractère stationnaire des résidus de l’équation
de long terme (cf. annexe, tableaux 2 et 3 utilisant la table de MacKinnon).
Écriture de l’équation
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
a12.ITE(-1) + a13.INF(-1).
Avec les signes théoriques suivants :
a1>0, a2>0, a3 ?, a4>0, a5 >0, a6 ?, a7<0, a8>0, a9>0, a10 ?, a11>0,
a12>0, a13 ?
Dans cette expression, les coefficients a1 à a6 caractérisent la dynamique
de court terme, tandis que les coefficients a8 à a13 permettent de dériver
les comportements d’équilibre de long terme du taux de croissance du PIB
réel. Le coefficient a7 est le coefficient de correction d’erreur.
6. La cointégration consiste à établir un lien ou une relation dite d’équilibre de long terme entre une variable dépendante
y et des variables indépendantes X1, X2, …Xn.
7. Valeur du « t » de Student empirique entre parenthèses.
232
■ Dépenses publiques et croissance des pays de l’UEMOA ■
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
0,01 0,01
TBSS(-1)
(4,24) (1,91)
0,0007 0,002
ITE(-1)
(2,12) (7,41)
-0,004 -0,003 0,01 0,002
DEPPIB(-1)
(-2,21) (-2,73) (5,09) (2,56)
0,0003 0,021 0,1 0,057 0,31 0,087
LINVPR(-1)
(3,057) (2,35) (2,89) (6,20) (9,12) (4,58)
0,02 0,206 0,99 0,11 0,43 0,48
LPAC(-1)
(3,83) (5,52) (2,45) (3,94) (2,81) (4,83)
-0,0017 -0,002
INF(-1)
(-1,69) (-2,99)
0,22 -0,056 -
BN74
(-6,95) (-3,02)
0,12 -0,17
BN75
(8,91) (-5,17)
-0,11
BN79
(-6,60)
-0,10
BN80
(-7,07)
-0,12
BN81
(-4,03)
233
■ Afrique contemporaine ■
Côte
Bénin Burkina Mali Niger Sénégal Togo
d’Ivoire
-0,12 -0,085
BN82
(-3,49) (-2,605)
-0,109
BN84
(-4,31)
0,124 -0,06 -0,04
BN94
(2,90) (-2,91) (-2,15)
0,24 -1,10 -9,89 -3,48
C
(1,62) (-4,17) (-1,90) (-4,56)
-0,54 -0,40 -0,39 -0,65 -0,6
AR(1)
(-2,74) (-2,25) (-2,02) (-3,11) (-3,01)
R2 Ajusté 0,54 0,52 0,87 0,39 0,84 0,72 0,73
F 4,05 2,73 22,07 2,94 12,92 7,92 11,46
DW 1,68 2,50 2,32 1,98 2,05 2,25 1,87
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
1993) et du changement de parité du Franc CFA en 1994, c’est la prise en
compte du début du processus d’assainissement des finances publiques avec
les programmes d’ajustement structurel adoptés par les États de l’Union au
début des années 1980 (entre 1979 et 1983) qui explique la présence de va-
riables muettes dans certaines estimations.
1. a). À court terme, les dépenses publiques totales n’ont pas d’impact si-
gnificatif sur la croissance dans la majorité des économies de l’Union (Bénin,
Burkina, Mali, Niger, Togo). L’impact s’avère négatif en Côte d’Ivoire et au
Sénégal, pays dans lesquels les intérêts payés sur la dette publique sont re-
lativement élevés, ce qui grève une partie du montant répertorié au titre des
dépenses publiques totales susceptibles d’influer sur la croissance.
b). À long terme, l’impact des dépenses publiques totales sur la croissance
dans l’Union est fortement différencié par pays : il est négatif au Bénin et
au Niger, positif au Sénégal et au Togo, et non significatif au Burkina, en
Côte d’Ivoire et au Mali.
c). Au total, il ressort des estimations effectuées qu’en dehors du Sénégal
et du Togo pour le long terme, les dépenses publiques totales n’exercent pas
un effet positif sur la croissance des économies de l’UEMOA. Ce résultat va
dans le sens de ceux obtenus par Ojo et Oshikoya (1995), et Tanzi et Zee
(1997).
234
■ Dépenses publiques et croissance des pays de l’UEMOA ■
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
transmission et d’exercice de l’impact des dépenses publiques sur la crois-
sance. Ce constat, qui pourrait conduire à reconnaître un impact malgré
tout positif, des dépenses publiques sur la croissance, nécessite que soient
différenciés les impacts relatifs des dépenses de consommation et d’investis-
sement.
235
■ Afrique contemporaine ■
Côte
Bénin Burkina Mali Niger Sénégal Togo
d’Ivoire
Coefficients de court terme
-0,008 -0,028 -0,027 -0,01 -0,005
D(CGPIB)
(-2,70) (-5,55) (-3,46) (-5,43) (-2,23)
0,005 0,003
D(INVGPIB)
(1,99) (2,79)
0,10 0,08 0,06
D(LINVPR)
(5,36) (7,66) (5,5)
0,0006
INF
(2,92)
0,009
D(TBSS)
(1,99)
2,28 2,27
D(LPAC)
(2,27) (3,62)
Coefficients de long terme
-0,022 -0,09 -0,26 - 0,97 -0,33 -0,46 -0,51
LPIBR(-1)
(-4,53) (-4,53) (-5,68) (-6,82) (-6,78) (-4,82) (-5,27)
-0,002 -0,03 -0,015
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
CGPIB(-1)
(-2,30) (-4,14) (-4,93)
INVGPIB 0,008 0,002 0,005 0,002
(-1) (5,71) (1,97) (1,99) (2,46)
0,004 0,15 0,039 0,14 0,003
LINVPR(-1)
(5,25) (4,67) (3,01) (3,30) (4,88)
0,001 0,001 0,002 0,0008
ITE(-1)
(6,67) (4,26) (4,63) (1,80)
0,028 0,18 0,82 0,14 0,17 0,39
LPAC(-1)
(3,87) (5,43) (6,14) (6,77) (5,05) (4,61)
0,006 0,02
TBSS(-1)
(5,75) (4,42)
-0,25 -0,09
BN73
(-10,81) (-4,08)
-0,137 0,12 -0,18 -0,08
BN75
(-6,06) (12,98) (-6,46) (-3,51)
-0,15
BN79
(-7,34)
-0,12
BN80
(-7,54)
-0,06
BN81
(-3,02)
-0,07
BN82
(-9,40)
236
■ Dépenses publiques et croissance des pays de l’UEMOA ■
Côte
Bénin Burkina Mali Niger Sénégal Togo
d’Ivoire
-0,154 -0,08
BN83
(-8,19) (-3,85)
-0,88 -6,29 -2,53
C
(-4,02) (-4,79) (-3,98)
-0,45 -0,58 -0,53 -0,64
AR(1)
(-2,11) (-4,39) (-2,16) (-4,07)
R2 Ajusté 0,78 0,46 0,87 0,64 0,85 0,76 0,81
F 13,86 4,5 22,30 7,66 18,15 12,74 14,48
DW 2,11 2,07 2,09 2,22 2,22 2,12 1,86
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
2. Les dépenses d’investissement public ont un impact positif, essentiel-
lement à long terme, sur la croissance des économies de l’UEMOA :
– en effet, l’impact s’est révélé positif et significatif à long terme au Bur-
kina, en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Togo ;
– néanmoins, à court terme, l’impact positif de l’investissement public
sur la croissance ne s’est révélé significatif qu’au Bénin et au Burkina.
3. En outre, il convient d’insister (cf. supra, 3e partie) sur l’impact positif et
significatif ressorti de la deuxième série d’estimations, du taux brut de scola-
risation secondaire et de la population active sur la croissance des économies
de l’Union. Ces résultats mettent en exergue l’importance des investisse-
ments, notamment publics, dans l’éducation afin de conforter la croissance
à long terme des économies de l’UEMOA.
237
■ Afrique contemporaine ■
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
tir d’une comparaison internationale et d’une estimation sur données de panel
couvrant la période 1990-1997, que la bonne gouvernance (mesurée par le
degré de corruption et la qualité de la bureaucratie) a un impact positif sur
l’efficacité des dépenses publiques d’investissement. Cette efficacité est me-
surée par le gain sur la croissance du PIB, de l’augmentation des dépenses
publiques de santé.
3. En tout état de cause, les résultats obtenus par les théoriciens de la crois-
sance endogène (cf. supra, première partie) montrent l’impact généralement
positif des dépenses publiques d’investissement, notamment dans les infras-
tructures de transport, de santé et d’éducation, sur la croissance économique.
Le rôle de producteur d’externalités positives, joué par ces investissements
publics, met en lumière la difficulté à estimer de manière fine l’impact réel
de telles dépenses sur la croissance et, surtout, la période à partir de laquelle
il convient d’évaluer cet impact. De plus, l’existence de non-linéarités dans
l’apparition des effets, positifs ou négatifs, des dépenses publiques sur la crois-
sance, conduit à nuancer les recommandations de politique économique is-
sues des études empiriques disponibles à l’heure actuelle. L’impact positif
exercé par le taux brut de scolarisation secondaire sur la croissance de la ma-
jorité des économies de l’UEMOA, devrait inciter les pouvoirs publics de
l’Union à consacrer aux dépenses d’éducation, une place importante dans
les dépenses publiques.
238
■ Dépenses publiques et croissance des pays de l’UEMOA ■
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
CONCLUSION
Les dépenses publiques sont dans un certain nombre de cas indispensa-
bles, notamment en ce qui concerne le financement des activités régaliennes
des États (sécurité, éducation, santé), mais elles peuvent également se révé-
ler d’une utilité contestable. De ce fait, le principal enseignement de la pré-
sente étude est que les dépenses publiques peuvent favoriser la croissance
des économies de l’UEMOA lorsqu’elles sont destinées aux investissements,
mais sont également susceptibles de la freiner quand elles privilégient la
consommation.
Un tel constat pose deux problèmes, d’une part, celui du seuil au-delà du-
quel les dépenses de consommation, indispensables au fonctionnement des
administrations publiques, deviennent nuisibles à la croissance économique
et, d’autre part, celui de la destination effective des engagements de dépen-
ses effectués.
Ces préoccupations (cf. supra, commentaires des résultats) expliquent pour
une large part l’insistance des bailleurs de fonds sur la nécessité d’une ges-
tion saine et transparente des finances publiques par les représentants des
pouvoirs publics des pays de l’UEMOA. Ainsi, il sera plus aisé de déterminer
pour chaque pays le montant minimal de dépenses publiques de consom-
mation et d’investissement nécessaire au soutien de son activité économique
239
■ Afrique contemporaine ■
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
d’être posée, dans un contexte de raréfaction des sources de financement
des dépenses. En effet, si la dépense publique est indispensable dès lors que
le fonctionnement des marchés privés ne permet pas d’atteindre l’objectif
social collectif, notamment du fait de ce qu’il est convenu d’appeler « les dé-
faillances du marché », il n’en demeure pas moins indispensable de veiller à
son utilisation effective dans les secteurs prioritaires pour la croissance à
long terme et le développement que sont l’éducation, la santé, les infras-
tructures de transport et, de manière générale, les dépenses sociales. L’op-
tique de la présente étude a été de privilégier l’impact macro-économique
des dépenses publiques. Une attention particulière devrait être portée sur
les aspects microéconomiques et sectoriels, afin de réaliser une évaluation
exhaustive de l’impact des dépenses publiques sur la croissance des écono-
mies de l’UEMOA.
BIBLIOGRAPHIE
AGENOR, P.-R. (2000), L’économie de l’ajustement et de la croissance, Mimeo, Washington,
Banque Mondiale, 2000, 848 p.
ASCHAUER, D.-A. (1989), “Does Public Capital Crowd out Private Capital?”, Journal
of Monetary Economics, vol. 24, n° 7, p. 171-188.
240
■ Dépenses publiques et croissance des pays de l’UEMOA ■
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
EASTERLY, W., LOAYZA N. et P. MONTIEL (1997), “Has Latin America’s Post Reform
Growth been Disappointing?”, Journal of International Economics, n° 43, novem-
bre, p. 287-311.
GHURA, D. et M. HADJIMICHAEL (1996), “Growth in Sub-Saharan Africa”, IMF Staff
Papers, vol. 43, n° 3, p. 605-631.
GUELLEC, D. et P. RALLE (1997), Les nouvelles théories de la croissance, Paris, La Décou-
verte, coll. « Repères ».
JAMISON, D. et L. LAU (1982), Farmer Education and Farm Efficiency, Baltimore,
J. Hopkins University Press.
KHAN, M. et M. KUMAR (1997), “Public and Private Investment and the Growth Pro-
cess in Developing countries”, Oxford Bulletin of Economics and Statistics, n° 59, fé-
vrier, p. 69-88.
KNIGHT, M., LOAYZA, N. et D. VILLANUEVA (1993), “Testing the Neoclassical Theory
of Economic Growth”, IMF Staff Papers, n° 40, septembre, p. 512-541.
KONE, S. (1998), « L’impact des politiques monétaire et budgétaire sur la croissance
dans les pays de l’UEMOA », Document d’étude et de recherche, DER/98/03, BCEAO,
juin.
LOGOSSAH, K. (1994), « Capital humain et croissance économique : une revue de la
littérature », Économie et Prévision, n° 5, vol. 116, p. 17-34.
LUCAS, R. (1988), “On the Mechanics of Economic Development”, Journal of Mone-
tary Economics, n° 22, p. 3-42.
241
■ Afrique contemporaine ■
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
BCEAO, juin.
242
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
ANNEXES
BÉNIN
Empirique Théorique de retards Constante Trend Empirique Théorique de retards Constante Trend
LPIBR 4,79 - 1,95 1 non non - 5,96 - 3,52 1 oui oui I(1)
DEPPIB 0,22 - 1,95 0 non non - 5,97 - 3,53 0 oui oui I(1)
CGPIB - 0,60 - 1,95 0 non non - 4,14 - 3,52 0 oui oui I(1)
INVG-
0,32 - 1,95 0 non non - 5,11 - 2,95 0 oui non I(1)
PIB
INF - 4,49 - 2,95 0 oui non I(0)
ITE - 1,65 - 1,95 0 non non - 4,55 - 3,52 3 non non I(1)
LPAC 2,30 - 1,95 5 non non - 9,02 - 3,55 1 oui oui I(1)
Dépenses publiques et croissance des pays de l’UEMOA ■
TBSS 0,28 - 1,95 1 non non - 2,46 - 1,95 0 non non I(1)
LINVPR 0,82 - 1,95 2 non non - 5,89 - 2,95 0 oui non I(1)
243
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
244
Tableau 1 – (suite) – Burkina Faso - Test de racine unitaire (ADF)
FASO
Valeur Nombre Avec Valeur Nombre Avec Conclusion
BURKINA
Empirique Théorique de retards Constante Trend Empirique Théorique de retards Constante Trend
LPIBR 7,63 - 1,95 0 non non -7,35 - 3,52 0 oui oui I(1)
■
DEPPIB 0,49 - 1,95 1 non non - 6,88 - 2,93 1 oui non I(1)
CGPIB - 0,16 - 1,95 0 non non - 6,07 - 1,95 0 non non I(1)
INVGPIB 0,12 - 1,95 1 non non - 6,73 - 2,93 1 oui non I(1)
INF - 3,08 - 2,95 1 oui non I(0)
ITE - 0,92 - 1,95 5 non non - 3,17 - 2,95 5 oui non I(1)
LPAC 1,69 - 1,95 5 non non - 6,80 - 3,55 1 non non I(1)
Afrique contemporaine ■
TBSS 1,11 - 1,95 1 non non - 2,77 - 2,61 2 oui non I(1)
LINVPR - 0,73 - 1,95 0 non non - 5,005 - 1,95 1 non non I(1)
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
CÔTE
Nombre Nombre
D’IVOIRE
Empirique Théorique de retards Constante Trend Empirique Théorique de retards Constante Trend
LPIBR - 1,35 - 1,95 2 non non - 2,13 - 1,95 2 non non I(1)
DEPPIB 0,16 - 1,95 0 non non - 6,52 - 3,52 0 oui oui I(1)
CGPIB - 0,45 - 1,95 5 non non - 2,30 - 1,95 4 non non I(1)
INVGPIB - 0,74 - 1,95 0 non non - 5,26 - 1,95 0 non non I(1)
INF - 3,83 - 2,93 0 oui non I(0)
ITE - 0,44 - 1,95 1 non non - 5,68 - 3,52 0 oui oui I(1)
LPAC 16,77 - 1,95 0 non non - 6,15 - 3,54 0 oui oui I(1)
TBSS 2,40 - 1,95 2 non non - 5,63 - 3,54 1 oui oui I(1)
LINVPR 0,04 - 1,95 1 non non - 4,62 - 1,95 0 non non I(1)
Dépenses publiques et croissance des pays de l’UEMOA ■
245
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
246
Tableau 1 – (suite) – Mali - Test de racine unitaire (ADF)
MALI
Nombre Nombre
Empirique Théorique de retards Constante Trend Empirique Théorique de retards Constante Trend
LPIBR 3,82 - 1,95 0 non non - 5,84 - 2,95 0 oui non I(1)
■
DEPPIB 1,25 - 1,95 1 non non - 8,26 - 2,95 0 oui non I(1)
CGPIB - 1,59 - 1,95 0 non non - 6,40 - 2,63 1 non non I(1)
INVGPIB 0,64 - 1,95 1 non non - 7,7 - 2,95 0 oui non I(1)
INF - 4,67 - 3,56 0 oui oui I(0)
ITE - 1,33 - 1,95 5 non non - 3,77 - 2,96 4 oui non I(0)
LPAC 18,45 - 1,95 0 non non - 5,76 - 3,54 0 oui oui I(0)
Afrique contemporaine ■
TBSS 0,97 - 1,95 2 non non - 1,97 - 1,95 2 non non I(1)
LINVPR 0,87 - 1,95 2 non non - 3,19 - 2,95 1 oui non I(1)
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
NIGER
Empirique Théorique de retards Constante Trend Empirique Théorique de retards Constante Trend
LPIBR 1,23 - 1,95 0 non non - 6,03 - 2,93 0 oui non I(1)
DEPPIB - 0,07 - 1,95 0 non non - 8,19 - 3,52 0 oui oui I(1)
CGPIB 0,21 - 1,95 0 non non - 7,75 - 3,52 0 oui oui I(1)
INVGPIB - 0,94 - 1,95 0 non non - 8,28 - 1,95 0 non non I(1)
INF - 4,19 - 2,93 0 oui non I(0)
ITE - 0,25 - 1,95 0 non non - 7,25 - 1,95 0 non non I(1)
LPAC 21,53 - 1,95 0 non non - 4,04 - 3,55 2 oui oui I(1)
TBSS 0,80 - 1,95 2 non non - 6,21 - 1,95 1 non non I(1)
LINVPR 1,23 - 1,95 0 non non - 6,03 - 2,93 0 oui non I(1)
Dépenses publiques et croissance des pays de l’UEMOA ■
247
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
248
Tableau 1 – (suite) – Sénégal - Test de racine unitaire (ADF)
SÉNÉGAL
Empirique Théorique de retards Constante Trend Empirique Théorique de retards Constante Trend
LPIBR 4,10 - 1,95 2 non non - 3,74 - 3,55 3 oui oui I(1)
■
DEPPIB - 1,47 - 1,95 0 oui non - 6,71 - 1,95 1 non non I(1)
CGPIB - 0,49 - 1,95 0 non non - 7,07 - 3,54 0 oui oui I(1)
INVGPIB - 0,23 - 1,95 0 non non - 6,28 - 3,55 1 oui oui I(1)
INF - 4,57 - 3,55 0 oui oui I(0)
ITE - 0,67 - 1,95 3 non non - 4,28 - 3,55 2 oui oui I(1)
LPAC - 6,49 - 1,95 5 non non - 5,20 - 3,57 5 oui oui I(1)
Afrique contemporaine ■
TBSS 1,37 - 1,95 1 non non - 3,92 - 3,54 0 oui oui I(1)
LINVPR 3,25 - 1,95 1 non non - 7,01 - 3,54 0 oui oui I(1)
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
TOGO
Nombre Nombre
Empirique Théorique de retards Constante Trend Empirique Théorique de retards Constante Trend
LPIBR 2,62 -1,95 0 non non -6,41 -3,54 0 oui oui I(1)
DEPPIB -0,36 -1,95 0 non non -6,79 -3,53 0 oui oui I(1)
CGPIB -0,162 -1,95 0 non non -6,52 -3,53 0 oui oui I(1)
INVGPIB -1,34 -1,95 0 non non -7,08 -3,53 0 oui oui I(1)
INF -4,69 -2,95 0 oui non I(0)
ITE -1,44 -1,95 1 non non -5,49 -2,95 5 oui non I(1)
LPAC 4,51 -1,95 5 non non -4,68 -2,96 4 oui non I(1)
TBSS 0,71 -1,95 3 non non -2,30 -1,95 2 non non I(1)
LINVPR -0,09 -1,95 0 non non -7,46 -1,95 0 non non I(1)
Dépenses publiques et croissance des pays de l’UEMOA ■
249
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)
250
Tableau 2 – Stationnarité des résidus (table de MacKinnon) (équation 1 : modèle avec les dépenses publiques totales)
EN DIFFÉRENCE
EN DIFFÉRENCE
Afrique contemporaine ■
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 14/02/2022 sur www.cairn.info via BCEAO (IP: 41.219.12.38)