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El Badi & Ennakori
El Badi & Ennakori
THEME
À ma grande mère Hajja Fatima, qui n’a cessé de m’encourager tout au long de ma carrière. Que
Dieu te protège et te procure santé et longue vie
À mon frère SAAD avec qui je partage le sang, la caresse et la tendresse de nos parents. Que
Dieu te protège.
À mes amis AMINE, ANAS, MEHDI, HAMZA, OUALID, KARIM, SOUFIANE, ASMA,
FAYROUZ, ASMAA,CHAIMAA, IMANE ainsi que tous mes autres amis de l’EMI, du club
Los commandos, du groupe EAGLES pour les bons moments que nous avons partagés ensemble.
Je ne manque pas de faire part de cette dédicace aux grandes âmes de mes grands-pères : Haj
BRAHIM, HajMOHAMED , ainsi que ma grand-mère Hajja MERIEM que la mort les a
empêché d’assister à cet événement.
À mes amis Mouad, Ishak, Anwar,Mehdi, Oualid, R ashida, Sabah, Mouna, OUALID,
Tawfik, Chtaiti, Omamas, Sohayb, Hamza, Anas , Aissam, Youssef ainsi que tous mes autres
amis de l’EMI, du club Los commandos, pour les bons moments que nous avons partagés
ensemble.
Je ne manque pas de faire part de cette dédicace aux grandes âmes ma grand-mère Haja Fatna et
mon grand-père lhaj Bouchaib.
Nous tenons également à exprimer nos vifs remerciements et toute notre gratitude à
l’ensemble du corps professoral du département du génie des procédés industriels de l’Ecole
Mohammedia d’Ingénieurs
Nous adressons les vifs remerciements à Mr. BENALI, Mr. ABOU LHASSAN, Mr.
BELKIHEL pour leurs disponibilités, leurs aides et leurs orientations tout au long de cette
période.
Nos remerciements s’adressent à tout le personnel que nous avons contacté durant notre
stage au sein de l’atelier phosphorique, plus particulièrement tout le personnel de la salle de
contrôle de l’unité 04 NORD sans exception, auprès desquelles nous avons trouvé l’accueil
chaleureux, l’aide et l’assistance dont nous avions besoin, ainsi que toute personne qui contribué
de près ou de loin à l’élaboration de ce travail
Notre projet de fin d’études se place dans ce cadre. Il consiste à réaliser une étude de
faisabilité technico-économique de la substitution des échangeurs de chaleur à blocs – dont
les performances et disponibilités sont médiocres – par d’autres technologies d’échangeurs
de chaleurs. Pour ce faire, un diagnostic et état des lieux des anciennes lignes de
concentration ainsi qu’une étude comparative avec les nouvelles lignes ont été réalisé afin
de recenser les causes de défaillance et de se prononcer sur le choix du type d'échangeur à
retenir dans notre étude. Ainsi une étude technico-économique de l’échangeur choisi a été
réalisée avec l’adaptation de l’ensemble des conduites, pompe de circulation ainsi que
l’échangeur à plaques.
La solution proposée concerne la substitution de l’échangeur à blocs en graphite par un
échangeur tubulaire en alliage G-35 a montré une grande satisfaction avec un retour sur
investissement qui ne dépasse pas un an.
Our project of the end of studies takes place in this context. It consists in realizing a
technico-economic feasibility study of the substitution of heat exchangers with blocks -
among which the performances and the availability are mediocre - by other technologies of
heat exchangers. To do it, a diagnosis and inventory of old lines concentration and a
comparative study with the new lines were performed to identify the causes of failure and
to decide on the choice of the type retain in exchanger, our study. As a technical and
economic study of the selected exchanger was carried out with the adaptation of all ducts,
circulating pump and the heat exchange with plates.
The proposed solution concerns the substitution of the heat exchanger with blocks in
graphite by a tubular heat exchanger in alloy G-35 showed a big satisfaction with a return
on investment which does not exceed on one year.
يقع مشروع التخرج لدينا في هذا اإلطار.و يتوقف علي إجراء دراسة الجدوى التقنية واالقتصادية من استبدال
المبادالت الحرارية المكونة من عدة كتل -ذو األداء المتوسط -بغيرها من تكنولوجيات المبادالت الحرارية .للقيام
بذلك ،أجريت تشاخيص علي خطوط التركيز القديمة و مقارنتها مع الخطوط جديدة لتحديد أسباب الفشل واتخاذ قرار
بشأن اختيار نوع المبادل الحراري .كما أجريت بعد ذلك دراسة تقنية واقتصادية للمبادل الحراري المختار مع تكييف
جميع القنوات والمضخة و كذلك المبادل حراري باللوحات
G-35 الحل المقترح بشأن استبدال المبادل الحراري المكون من كتل الجرافيت بمبادل أنبوبي مصنوع من االشابة
أظهر ارضاء كبير مع عائد على االستثمار ال يتجاوز سنة واحدة.
INTRODUCTION GENERALE...........................................................................................................1
2.1.2 Un Bouilleur……………………………..…………………………………………………………..………………………...17
2.1.5Ballon à Condensats…………………………………………….……………………………………….……………..…..18
𝑚̇ : Débit massique
𝜆 : conductivité thermique
𝜌 : masse volumique
𝜇 : viscosité
Nt : Nombre de tube
Db : Diamètre du faisceau tubulaire
S : Surface
Sp : Section de passage
hi : Coefficient d’échange interne
hext : Coefficient d’échange externe
U : Coefficient d’échange global
Γ𝑣 : taux de condensation
N : Nombre de plaques
Csv : consommation spécifique en vapeur
VAN : Valeur actuelle nette
CF : Cash-flow
Le transport inutile d'eau contenue dans l'acide dilué entraîne un coût de transport
élevé.
La réalisation de certaines types d'engrais rend nécessaire la concentration de
l'acide phosphorique.
Cette concentration est généralement faite à une teneur de 54% en P2 O5 . Cette valeur est
fixée afin d'éviter les problèmes d’augmentation de viscosité, d’abrasion et de corrosivité
de l’acide.
Ceci dit, l’étape de concentration est l’une des étapes la plus névralgique de la chaîne de
fabrication de l’acide phosphorique. Ses performances influencent directement la qualité
du produit final. Cependant, cette section se heurte à des limitations qui affectent la
marche normale des équipements de l’unité causés essentiellement par les impuretés
présentes dans l’acide. Conscient de l’importance de l’amélioration continue et
l’optimisation de ses performances dans un marché de plus en plus compétitif, le groupe
Office chérifien des phosphates alloue une attention particulière aux performances de cette
unité.
C’est dans cette perspective que l’OCP a choisi de nous attribuer l’étude de faisabilité
technico-économique de la substitution des échangeurs à blocs utilisés dans les anciennes
lignes de concentration par d’autres technologies d’échangeurs bien plus performants et
fiables. Pour ce faire, on adoptera le plan suivant :
Dans le premier chapitre, une brève présentation de l’organisme d’accueil ainsi qu’une
description du procédé de fabrication d’acide phosphorique est réalisée, suivi par une
formulation de la problématique et de la méthodologie adoptée pour la résoudre.
Le troisième chapitre consistera en une étude comparative entre les échangeurs des deux
lignes de concentration de l’acide phosphorique. Cette comparaison réalisée selon les
critères de design, de productivité et de maintenance a permis de recenser les causes de
défaillance et de se prononcer sur le choix du type d'échangeur à retenir dans notre étude.
Le groupe OCP est le leader mondial en ce qui concerne l’industrie du phosphate et ses
dérivés, en effet il est le premier exportateur au monde de :
Minerai:
Le phosphate brut est exploité pour son contenu en phosphore. La teneur du phosphate
en phosphore, mesurée en pourcentage de 𝑃2 𝑂5 (pentoxyde de phosphore), détermine sa
qualité elle varie de 5% à 45%.
L’acide phosphorique :
Il est obtenu par réaction de l’acide sulfurique avec le calcium de phosphate. La teneur
moyenne du produit intermédiaire ainsi obtenu après concentration, est de 54%de 𝑃2 𝑂5.
Les engrais:
Il occupe une place particulière dans la production des engrais solides :
L’office produit quatre types d’engrais à partir de l’acide phosphorique: le DAP (qui est
l’engrais le plus courant), le TSP (engrais exclusivement phosphaté), le MAP (engrais
binaire à deux éléments fertilisants : phosphore et azote) et le NPK (engrais ternaire à base
d’azote, de phosphore et de potassium).
Le groupe est présent dans cinq zones géographiques du pays dont trois sites
d’exploitation minière qui sont :
Cet ensemble, qui s’étend sur 1.700 hectares, permet de produire chaque année 2
millions de tonnes 𝑃2 𝑂5 sous forme d’acide phosphorique, nécessitant la transformation de
7,7 millions de tonnes de phosphate extraits des gisements de Khouribga. Une partie de la
production est transformée localement en engrais, ainsi qu’en acide phosphorique purifié.
L’autre partie est exportée sous forme d’acide phosphorique marchand.
→ L’atelier sulfurique :
Composé de quatre unités de production DAP dont deux peuvent produire du TSP, MAP
et NPK, de capacité de 1500 tonnes par jour chacune.
Le procédé de production d'acide phosphorique par voie humide est le procédé le plus
utilisé dans l'industrie vu son faible cout de revient. Le procédé est basé sur l'attaque de la
roche du phosphate par un acide fort (Acide sulfurique, acide chlorhydrique ou nitrique).
Ainsi pour des températures élevées, on a formation de sulfate de calcium sous forme
d'anhydre CaSO4 du à la diminution de la teneur en eau. Inversement, si la température
diminue, la teneur en eau cristallisée avec le sulfate de calcium augmente.
Pour des températures moyennes, on a formation d'une forme hémi-hydrate instable. Pour
des températures basses, on a formation d'une forme di-hydrate stable.
Pour le procédé adapté par l'atelier phosphorique dans Maroc Phosphore III & IV, on
travaille à une température d'environ 80 °C pour produire un acide 29 % en P2 O5, on aura
ainsi formation de sulfate de calcium di-hydrate stable.
Ce procédé est celui adapté à l'atelier phosphorique à Maroc Phosphore III & IV et
caractérisé par une cristallisation sous forme de gypse stable facile à séparer. L'acide
produit est d'une teneur de 28 et 32 % en P2 O5 et l'attaque par l'acide sulfurique concentré
se fait à une température entre 70 et 85 °C par le biais de la réaction suivante :
Les unités d’acide phosphorique du complexe chimique de l'OCP à Jorf Lasfar sont
destinées à produire 4000 Tonnes par jour de P2 O5 à partir du phosphate provenant de
Khouribga.
Depuis 1996 une nouvelle stratégie a été instaurée dans le but d’augmenter la capacité de
production des lignes en adoptant un Revamping des unités d’attaque-filtration existantes
ce qui a permis d’augmenter la capacité à environ 4800 tonnes P2 O5 par jour.
Le broyage du phosphate est une opération de fragmentation du phosphate brute issu des
gisements de Khouribga afin de réduire sa granulométrie à ≤ 400 𝜇𝑚 afin d'augmenter la
surface d'attaque pour avoir un bon rendement d'attaque.
Au premier lieu, le phosphate brut est stocké dans une trémie qui comporte un extracteur
vibrant, réglable en débit, qui a pour rôle d'alimenter un transporteur à bande, à la jetée du
transporteur un déférailleur est installé pour retirer les pièces métalliques contenues dans
les phosphates.
La bande déverse par la suite le produit dans un élévateur à godet, le produit est ensuite
repris par une bande distributrice vibrante. le refus des cribles est dirigé par gravité vers le
broyeur, le produit broyé est acheminé vers l’élévateur pour rejoindre le phosphate brute
afin d’être dirigée à nouveau vers les cribles (procédés Rhône Poulenc).
Le produit fini qui a traversé les cribles est repris par un aéroglisseur qui le verse dans un
second élévateur à godets. Le produit est acheminé par un transporteur qui alimente en
priorité l’unité d’attaque. Le surplus est récupéré dans un silo de stockage.
1.2.2.2 Attaque-filtration :
Cette unité a pour but la fabrication de l'acide phosphorique 29% par le biais de l'attaque
du phosphate issue de l'unité de broyage par de l'acide sulfurique 98,5% ainsi que de
l'acide de retour moyen (acide phosphorique de 18 à 22 % en P2 O5 ) suivi d'une filtration
sous vide de la bouillie.
Le filtrat obtenu finalement est envoyé vers l'unité de stockage et clarification et le gypse
est rejeté vers la mer.
Le Flow-sheet de l'unité Attaque-Filtration suivant le procédé Rhône Poulenc est dans (l’annexe
A Figure 1.5)
L'acide 29% clarifié est acheminé par la suite vers un bac intermédiaire avant son
pompage vers l'unité de concentration.
Le Flow-sheet de l'unité stockage et clarification de l'acide 29 % est dans (l’annexe A Figure 1.6)
Le principe de la concentration est de diminuer la quantité d'eau contenu dans l'acide par
évaporation, par conséquent la teneur en P2 O5 va augmenter.
A la sortie de l'échangeur, l'acide 29% est introduit à la boucle avec une température de
50 °C et d'un débit de 40 m3 ⁄h qui ne représente que 2% du débit de circulation et ce afin
d'avoir une homogénéité thermique dans le bouilleur.
L'acide est acheminé par la suite vers le bouilleur où il se vaporise sous une dépression
de 60 Torrs et une température de 86 °C. Le niveau d'acide est maintenu constant par un
trop-plein directement raccordé à la pompe de production d'acide 54% qui l'envoie vers le
stockage d'acide 54% où il subit les mêmes opérations de clarification que celles de l'acide
29%. Un filtre à panier est installé en amont de l'échangeur afin de le protéger contre les
morceaux de fluosilicates.
Les gaz dégagés constitués principalement de vapeur d’eau et dérivés de fluor sont
collectés dans des condenseurs à ruissellement où la vapeur d’eau est condensée en contact
d'un film d’eau de mer. Les condensats sont évacués vers les égouts et les incondensats
vers l'atmosphère.
La bâche alimentaire :
La bâche alimentaire est une enceinte cylindrique horizontale calorifugée contre toute
perte de calories. Elle reçoit les condensats secondaires provenant de l'échangeur d’acide
phosphorique par l’intermédiaire des ballons de condensats associés avant d’être refoulé
vers le préchauffeur et par suite vers le transformateur. Elle assure la marche continue de
transformateur.
Le transformateur :
Le refroidisseur :
Ballon de régulation :
C’est une virole cylindrique posée verticalement qui a pour but le maintien d’un niveau
de condensât bien déterminé pour éviter le passage du vapeur primaire vers le pré
chauffeur par suite vers la centrale, comme il assure aussi une bonne condensation de la
vapeur primaire.
1.3.1 Problématique :
1.3.2 Méthodologie :
Le présent chapitre met l'accent sur les problèmes liés aux équipements faisant partie de
l’installation de concentration telle que : le bouilleur, l’échangeur de chaleur, le filtre à
panier en donnant tout d'abord les paramètres de marche de chaque équipement et les
vérifier par des bilan massiques et thermiques globaux de l'unité, et analyser par la suite les
différents problèmes rencontrés dans le cycle de production et par la suite classer les
équipements selon leurs contributions dans ces derniers.
L'échangeur de chaleur utilisé pour le réchauffage de l'acide dans l'ancienne ligne est un
échangeur à blocs, composé de 13 blocs en graphite percés de tubes radiales où passe la
vapeur basse pression qui provient du transformateur et de tubes axiales (courants croisés)
par lequel passe l'acide de circulation .
2.1.2 Un bouilleur :
Réservoir sous forme de cylindre terminé par un cône à la partie inférieur, fabriqué en
acier ordinaire briqueté au fond.
Lavage des gaz évacués par le bouilleur, les paramètres sont les suivants :
Récupération des condensats sortants de l'échangeur ainsi que de renseigner sur l'état de
marche de l'échangeur par les paramètres suivants :
Niveau condensat : 30 à 60 %
Conductivité : 1 à 24 μS⁄cm
le suivi de la conductivité des condensats est d'une importance considérable car il permet
de détecter les cas de fuite d'acide au circuit vapeur qui causera l'endommagement des
conduites du circuit vapeur, ainsi au cas de fuite au sein de l'échangeur (échangeur fuyard),
le système déclenche l'alarme d'arrêt de l'unité et déverse les condensats pollués vers les
égouts.
Pompe centrifuge qui assure la circulation de l'acide au sein de la boucle, ses paramètres
de marches sont :
La chute de ce dernier paramètre indique que la circulation de l'acide se fait mal, c'est à
dire que l'échangeur est encrassé qui impose un lavage.
Autres paramètres :
Densité d'acide 29% entrant : 1,28
Densité d'acide 54% sortant : 1,66
1 2
Acide phosphorique 29 % P2 O5
Unité de concentration
Acide phosphorique 54 % P2 O5
Eau évaporée
Avec une rendement industriel de l'unité de 𝛈 = 𝟗𝟗, 𝟖%, le débit massique entrant de
P2 O5 est de :
𝑃𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é 13,75
𝑚̇ 1𝑃 = = = 13,78 𝑇⁄ℎ (2.2)
2 𝑂5 𝑅𝑒𝑛𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 0,998
𝑚̇𝑃2 𝑂5 13,78
𝑚̇ 1𝐴𝑐𝑖𝑑𝑒 29% = = = 47,52 𝑇⁄ℎ (2.3)
𝑥𝑃2 𝑂5 0,29
Compositions Teneurs
𝐏𝟐 𝐎𝟓 𝟐𝟓% − 𝟐𝟗%
𝐇𝟐 𝐎 𝟔𝟏, 𝟖% − 𝟔𝟓, 𝟖%
𝐒𝐎𝟑 𝟏, 𝟓%
𝐅 𝟏, 𝟔%
𝐃𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬 𝟐, 𝟏%
On a vu dans le chapitre précédent que les réactions secondaires qui se produisent suite à
l'attaque du phosphate par l'acide sulfurique :
H + + F − → HF (1)
En prenant une teneur en SiO2 de 2,5% [1] en acide phosphorique et pour une base d’une
mole la réaction (2) nous donne le débit massique de H2 SiF6 dans l'acide entrant :
1,6
𝑚̇ 1𝐹 = × 𝑚̇ 1𝐴𝑐𝑖𝑑𝑒 29% = 760,32 𝑘𝑔⁄ℎ (2.5)
100
𝑀HF
𝑚̇ 1𝐻𝐹 𝑟é𝑎𝑔𝑖 = × 6𝑚̇ 1𝐻 𝑆𝑖𝐹 = 689 𝑘𝑔⁄ℎ (2.6)
𝑀H2 SiF6 2 6
𝑀F
𝑚̇ 1𝐹 𝑟é𝑎𝑔𝑖 = × 𝑚̇ 1𝐻𝐹 𝑟é𝑎𝑔𝑖 = 654,55 𝑘𝑔⁄ℎ (2.7)
𝑀HF
Puisque le fluor est réparti en HF etH2 SiF6, alors le débit massique en HF est :
𝑀HF
𝑚̇ 1𝐻𝐹 = × 𝑚̇ 1𝐹 𝑛𝑜𝑛 𝑟é𝑎𝑔𝑖 = 111,34 𝑘𝑔⁄ℎ (2.9)
𝑀F
Les débits des autres composés sont déduits par leurs teneurs par la relation suivante :
2.2.1.2 Calcul des débits massiques des composants de l'acide 54% sortant (ligne 2):
Par la suite on va calculer les débits massiques des différents éléments dans l'acide 54%
sortant :
2
𝑚̇ 𝐴𝑐𝑖𝑑𝑒 54%
= d54% × Production = 25,47 T⁄h = 25470 kg⁄h (2.11)
Une analyse d'un flacon d'acide 54% sortant que nous avons réalisé au laboratoire
centrale de Maroc Phosphore III et IV a donné une teneur moyenne en fluor de
𝑥𝐹 = 1,22%
𝑚̇ 2𝐹 = 𝑥𝐹 × 𝑚̇ 𝐴𝑐𝑖𝑑𝑒
2
54%
= 318,37 𝑘𝑔⁄ℎ (2.12)
𝑀HF
𝑚̇ 2𝐻𝐹 𝑟é𝑎𝑔𝑖 = × 6𝑚̇ 2H SiF
𝑀H2 SiF6 2 6 𝑀𝐻2 𝑆𝑖𝐹6
⇒ 𝑚̇ 2H SiF = × 𝑚̇ 2𝐹 𝑟é𝑎𝑔𝑖 (2.13)
𝑀F 2 6 6𝑀 F
𝑚̇ 2𝐹 𝑟é𝑎𝑔𝑖 = × 𝑚̇ 2𝐻𝐹 𝑟é𝑎𝑔𝑖
{ 𝑀HF
𝑀𝐻2 𝑆𝑖𝐹6
⇒ 𝑚̇ 2H = × (𝑚̇ 2𝐹 − 𝑚̇ 1𝐹 𝑛𝑜𝑛 𝑟é𝑎𝑔𝑖 ) (2.14)
2 SiF6 6𝑀F
𝑚̇ 2H = 268,55 𝑘𝑔⁄ℎ
2 SiF6
Les analyses faites sur la composition des gaz évaporés au bouilleur montrent que les
quantités en HF et SiF4évacuées sont stœchiométriques [1], ainsi le débit d'acide
fluorhydrique HF reste constante :
2.2.1.3 Calcul des débits massiques des composants de la buée (gaz évaporés dans le
bouilleur):
𝑀SiF4 𝑀SiF4
𝑚̇ 3SiF = × 𝑚̇ 3H SiF = × (𝑚̇ 1H SiF − 𝑚̇ 2H SiF )
4 𝑀H2 SiF6 2 6 𝑀H2 SiF6 2 6 2 6
2𝑀HF
𝑚̇ 3HF = × 𝑚̇ 3H SiF = 112 𝑘𝑔⁄ℎ (2.16)
𝑀H2 SiF6 2 6
Les débits massiques des composants de la buée se déduisent aisément à partir des débits
massiques de ces composants à l'acide 29% entrant et l'acide 54% sortant de la boucle par
la relation suivante :
𝑚̇ 3𝑥 = 𝑚̇ 1𝑥 − 𝑚̇ 2𝑥 (2.17)
Les débits des différents composants sont récapitulés dans le tableau suivant.
Débit (𝑘𝑔⁄ℎ)
Compositions Acide 29% Acide 54% Buée
P2 O5 13780 13754 26
H2 O 31268 9802 21465
SO3 712 712 _
H2 SiF6 827 268 _
HF 111 111 112
SiF4 _ _ 403
Divers 821 821 _
Total 47520 25470 22007
Ce tableau montre que notre bilan massique est bien vérifié et que l’erreur est de
voisinage de 0,09% qui peut être dû à l’incertitude de calcul ceci est bien prévu parce que
ce bilan est basé sur les points de fonctionnements nominaux .
Buée(𝑄𝑏 , 𝐻𝑏 )
Acide Acide
29 % (𝑄𝑒 , 𝑇𝑒 , 𝐶𝑃,𝑒 ) 54 % (𝑄𝑠 , 𝑇𝑠 , 𝐶𝑃,𝑠 )
𝑇0 : la température de référence = 25 °𝐶
𝑄𝑒 = 831600 𝐾𝑐𝑎𝑙/ℎ
2
𝑄𝑠 = 𝑚̇ 𝐴𝑐𝑖𝑑𝑒 54%
× 𝐶𝑃,𝑠 × (𝑇𝑠 − 𝑇0 ) (2.20)
Le flux thermique des gaz sortants du bouilleur est calculé comme suit :
𝑇𝑏 : la température de la buée = 87 °𝐶
𝑄𝑏 = 13658803 𝐾𝑐𝑎𝑙/ℎ
𝐾𝑐𝑎𝑙
Les pertes thermiques sont fixées par le constructeur sur = 3500 𝑡𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑃 [6]
2 O5
Ainsi :
Celle-ci est
ainsi :
2𝑚̇ 𝑃
2 O5
𝑚̇ H = . 𝑀H3 PO4 (2.22)
3 PO4 𝑀𝑃2 O5
La chaleur de réaction libérée par le fluor est donnée par [12] par :
∆𝐻𝑟 (F) = 0,8 Kcal/mol sur la moyenne de l'entrée et sortie en fluor de l'acide
𝑚̇ 1F + 𝑚̇ 2F
𝐷F = . ∆𝐻𝑟 (F) = 22709 kcal/h (2.24)
2𝑀𝐹
𝑚̇ 3H 𝑚̇ 3SiF
2 SiF6 4
𝐷H2 SiF6 = . ∆𝐻𝑟 (H2 SiF6 ) = . ∆𝐻𝑟 (H2 SiF6 ) = 227952 kcal/h (2.25)
𝑀H2 SiF6 𝑀SiF4
→ 𝑄𝑣 − 𝑄𝑐 = 𝑄𝑏 − 𝑄𝑟é𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 + 𝑄𝑠 − 𝑄𝑒 + 𝑃𝑡ℎ
Où :
On a ainsi :
𝐻𝑐 = 105,1 𝐾𝑐𝑎𝑙⁄𝑘𝑔
𝐻𝑣 = 661,34 𝐾𝑐𝑎𝑙/𝑘𝑔
Ainsi :
Ainsi pour produire 13,75 𝑇𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠 de 𝑃2 𝑂5 , il faut fournir 23,5 tonnes de vapeur ce qui
𝑇 𝑣𝑎𝑝
est équivalent à une consommation spécifique en vapeur 1,7 𝑇 𝑃2 𝑂5
La chaleur fournit par la vapeur secondaire BP est celle absorbée par l'acide de
circulation au sein de l'échangeur, ainsi :
où :
Ainsi :
𝑚̇ 𝑣𝑎𝑝𝑒𝑢𝑟 (𝐻𝑣 − 𝐻𝑐 )
𝑚̇ 𝑐𝑖𝑟𝑐𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 = = 4350981 𝑘𝑔⁄ℎ (2.29)
𝐶𝑝,𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒 ∆𝑇
𝑚̇ 𝑐𝑖𝑟𝑐𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
𝑄𝑐𝑖𝑟𝑐𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 = = 2189 𝑚3 ⁄ℎ
𝜌𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒 54%
Pour juger la part de contribution de chaque problème cité ci-dessus nous nous proposons
de réaliser une analyse des historiques de l’unité de concentration, objet de notre travail sur
la base des données de l’année 2014.
Les paramètres disponibles et étudiés sont : les arrêts mécaniques, la fréquence de lavage
des échangeurs et la réduction de cadence des concentrateurs).
L’analyse approfondie globale nous indique que durant cet exercice le manque à produire
est de 401896 tonne P2O5 ce qu’est équivalent à 21% de la production totale du même
exercice.
Les différents historiques utilisés sont détaillés dans l’annexe 3
A partir de la base de données de l’exercice 2014 nous avons pu ressortir les résultats
dans le tableau ci-après.
Transformateur
4%
Echangeur
Bouilleur 54%
21%
Ainsi, il est clair que l'échangeur de chaleur présente la grande part dans l'indisponibilité
de la marche
A partir de l'analyse de l’exercice réalisé en 2014 nous avons pu extraire les heures de
lavages réalisés. Elles sont données dans le tableau ci-après :
Cependant il existe plusieurs autres causes externes à l'unité de concentration qui jouent
un très grand rôle dans la réduction de la cadence de l'installation. Parmi lesquels on en
cite la qualité variable de l'acide entrant fournit par les unités d'attaque-filtration, la
diminution de la pression la vapeur primaire issue de la centrale thermique, ainsi que la
diminution du débit de l'eau de mer etc. ...
En Tonne P2O5
Mois Prod. réalisée Prod. Prévue Manque à produire
L'analyse de ces trois problèmes nous a mené à déceler les principales causes de ces
grandes pertes qui sont synthétisé dans le tableau suivant
L'analyse de ce diagramme nous montre que 80% du manque à produire est causé par
20% des causes qui sont : (l’échangeur de chaleur, le manque de vapeur et d'acide 29%
entrant et le bouilleur). En éliminant les causes externes (Manque vapeur et acide 29%
entrant) qui sont indépendantes de l'atelier de concentration, il est clair que la grande part
des problèmes est due à l'échangeur de chaleur à bloc qui ne donne pas satisfaction.
Conclusion :
Après avoir montrer l'importance des problèmes causés par l'échangeur de chaleur à
blocs causant la condamnation à l'arrêt d'installation, le présent chapitre s'inscrit dans le
cadre d'une étude comparative visant l'évaluation des performances à savoir le design la
productivité et la maintenance des deux types d'unités l’une avec échangeur à blocs et
l’autre avec échangeur tubulaire. Ce qui permettra à la fois de recenser les causes de
défaillance des performances, et de se prononcer sur le choix du type d'échangeur à retenir
dans notre étude.
Introduction :
Dans les industries chimiques l’échangeur de chaleur est un élément indispensable. En
effet la quasi-totalité de l’énergie thermique utilisée transite au moins une fois par un
échangeur de chaleur.
Plusieurs paramètres influencent sur le choix d’un échangeur de chaleur dont on cite : la
température, la pression des fluides, l’agressivité de ces fluides ainsi que sa maintenance
3.1.1 Classification des échangeurs de chaleur [2] :
Parmi les critères de classement des échangeurs de chaleur il y a :
Classement selon la technologie :
Les principaux types sont les suivants :
À plaques, tubulaire et à blocs
Classement selon le mode de transfert de chaleur :
Les trois modes de transfert de chaleur sont:
Conduction, convection, rayonnement
Classement fonctionnel
Lors de son passage dans l’échangeur le fluide peut changer la phase comme il peut
rester dans la même phase. On rencontre alors les différents cas suivants :
- Les deux fluides ont un écoulement monophasique ;
- Les deux fluides ou l’un des deux a un écoulement avec changement de phase
cas des évaporateurs ou des condenseurs
Classement suivant la nature du matériau de la paroi d’échange
On retiendra deux types de paroi :
les échangeurs métalliques
les échangeurs non métalliques
3.1.1.1 Échangeurs tubulaires [8] :
Ce type d'échangeurs est le plus répandu dont les tubes représentent le constituant
principal de la paroi d’échange. On peut en distinguer plusieurs catégories
Echangeur monotube
Echangeur coaxial
Echangeur multitubulaire, existant sous quatre formes :
Echangeur à tubes séparés:
Echangeur à tubes rapprochés
Cet échangeur est constitué d’une calandre, fabriqué généralement en acier ordinaire,
enveloppe un faisceau tubulaire.
L'un des fluides circule à l'intérieur des tubes et l'autre autour d’eux, à l'intérieur de la
calandre. Les matériaux utilisés dans les tubes dépendent des fluides choisis; les plus
utilisés sont les aciers inoxydables, le cuivre, le laiton, le graphite et le verre ou les
matières plastiques. Ils sont montés selon deux dispositions possibles :
Le pas triangulaire et le pas carré.
- La disposition en pas carré offre une plus grande facilité de nettoyage la
- La disposition en pas triangulaire est plus compacte, donc plus économique.
On ajoute en général des chicanes dans la calandre, qui jouent trois rôles, elles
constituent des promoteurs de turbulence et améliorent le transfert à l'extérieur des tubes
ainsi que la rigidité du faisceau.
Dans le cas d’un transfert de chaleur monophasique, il est utile d’augmenter la vitesse du
fluide afin d’améliorer le coefficient d’échange. La vitesse est d’autant plus élevée que les
chicanes sont rapprochées. Mais un compromis doit être trouvé pour avoir simultanément
un coefficient global d’échange thermique et des pertes de pression acceptables. Les
chicanes sont de même matériau que la calandre.
Les plaques possèdent une surface ondulée selon un schéma bien précis pour but de créer
un flux turbulent pour assurer un meilleur transfert de chaleur, et permet également de
canaliser les fluides. Le fluide se déplace, par exemple, du coin inférieur droit vers le coin
supérieur gauche de la plaque.
Les avantages de cet échangeur sont :
- il est peu coûteux vu sa simplicité et facilement adaptable par ajout et retrait de
plaques afin d'augmenter ou réduire la surface d'échange..
- La surface en contact avec l'extérieur est réduite au minimum, ce qui se traduit
par une limitation des pertes ainsi que le profil des plaques assurent un flux
turbulent qui permet un excellent transfert de chaleur.
Parmi Les inconvénients de l’échangeur à plaques nous citons :
- Une limitation du nombre de passage des fluides entre les plaques due au perte de
charge, car cette perte de charge ne peut être compensée par une pression d'entrée
des fluides élevée vu qu’elle peut causerait des fuites au travers des joints placés
entre les plaques.
- La différence de températures entre les deux fluides ne doit pas être trop grande
pour éviter la déformation des plaques que ce soient par dilatation ou par
contraction de ces dernières
Dans la partie suivante, nous allons faire une étude comparative de ces deux types
d'échangeurs utilisés dans les deux unités (l'ancienne et la nouvelle ligne), en se basant sur
les critères suivants:
Cette comparaison des échangeurs va se baser sur les côtés : design, procédés et
maintenance
Le fournisseur utilise pour la fabrication des deux types des échangeurs cité ci-dessus le
matériau du Graphilor qui est un matériau à base de graphite renforcé de fibres de carbone
Le tonnage en P2O5 produit par heure est utilisé comme critère pour comparer les
échangeurs utilisés à l’ancienne unité de concentration et la nouvelle. Faire une
comparaison à l’aide des données actuelles n’a aucun sens dû à beaucoup de différences ,
notamment la durée de fonctionnement, le design, les paramètres externes notamment, la
qualité d’acide entrant ainsi que la pression de vapeur primaire.
Nous allons nous baser dans notre comparaison sur les productivités actuelles et
nominales de chaque type d’échangeur, l’étude sera faite sur un échelon de l’ancienne
CAP et un échelon de la nouvelle.
a- L’ancienne CAP
Des recherches ont été effectuées par le centre de recherche du groupe OCP [1] sur des
échantillons de dépôts prélevés des tubes de l'échangeur à blocs. Les résultats de l'analyse
des spectres de rayon X sont regroupés dans le tableau suivant :
Ainsi, les analyses montrent que le dépôt encrassant l'échangeur de chaleur est constitué
essentiellement de sulfates de calcium et de fluosilicates.
Afin de mieux confirmer ces résultats une étude de solubilité du sulfate de calcium a été
réalisée par Taperova et Shulgina [11] sur l'évaluation de la teneur en sulfate de calcium
pour trois solutions de teneur en P2 O5 de 32%, 38% et 43% pour une variation de
température entre 20 et 90°C. Figure (3.7)
Les courbes de la figure ci-dessus montrent que pour une température fixe, la solubilité du
sulfate de calcium passe par un maximum pour une teneur en P2O5 de 32%, puis elle
diminue quand celle-ci augmente. D'où l'intérêt d'avoir un acide circulant au sein de la
boucle le plus concentré possible.
b) Causes de l'encrassement :
En effet, à sa sortie de l'échangeur de chaleur à blocs, l'acide 54% circulant est mélangé
avec l'acide 29% entrant à l'entrée du bouilleur. Ce qui engendre un état de sursaturation
causant la précipitation instantanée des impuretés contenus dans l'acide 29%. Ce
phénomène est plus prononcé après la chute de température de l'acide à la sortie du
bouilleur.
Ainsi il paraît clairement que la qualité d'acide 29% favorise de façon importante le
phénomène d'encrassement.
Conditions d'exploitation:
D'où le rôle du bac de désursaturation, où séjourne l'acide dilué dans une durée de 24
heures, se refroidie ce qui favorise la conjugaison des impuretés solubles en éléments
solides. L'acide désursaturé est par la suite décanté avant d'être introduit dans l'atelier de
concentration.
Le problème qui se manifeste dans ce cas est l'indisponibilité d'une ligne de stockage,
chose qui oblige l'exploitant à envoyer la production de la ligne correspondante vers le
stockage de la ligne voisine, ce qui a pour effet la réduction du temps de séjour de l'acide
dans le désursaturateur, et par conséquent le passage d'une quantité importante d'impuretés
qui va endommager les circuits et équipement de l'atelier concentration et plus
particulièrement l'échangeur.
Pour l'ancienne CAP, un suivi de différents paramètres d'un même échelon a été réalisé le
long d'un cycle de production de 137 heures afin de montrer l'impact du phénomène
d'encrassement sur les paramètres de marche
Figure 3.8 Courbe d'évolution de la pression de vapeur secondaire durant un cycle de production
La diminution de surface d’échange en gardant le même débit de vapeur exige une réduction de
production de l’acide 54%, ce que signifie une augmentation de la consommation spécifique.
Où :
𝐴, Surface d'échange
Dans le cas nominal, 𝑄é𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔éa été déterminé dans le bilan thermique et qui est égal à :
∆𝑇𝑔 − ∆𝑇𝑝
∆𝑇𝑚 = ∆𝑇𝑔
(3.3)
𝑙𝑛(∆𝑇 )
𝑝
Pour illustrer cet effet, nous avons réalisé un suivi de l'évolution de ce coefficient le
long d'un cycle de production d'un échelon. Les résultats obtenus sont donnés dans le
tableau suivant :
Temp. entrée 77 76 77 78 75 77 76
acide en (°C)
Temp. sortie 86 85 87 87 86 86 85
acide en (°C)
∆𝑻𝒎 en (°C) 33,53 36,6 35,61 37,79 41,18 43,16 44,7
𝑸é𝒄𝒉𝒂𝒏𝒈é en (kcal/h) 19383097 18899100 21107400 18824400 18753520 18581629 18450900
Figure 3.11 Courbe d'évolution du coefficient d'échange global le long d’un cycle de
production
Vu que le débit de vapeur est fixe, alors la productivité dépend de la variation du titre
de l’acide entrant à la boucle, la figure ci-après montre comment varie le titre de l’acide
durant le cycle de production des échelons déjà cités:
- l’ancienne CAP
Figure 3.12 Courbe d'évolution du titre de l’acide en P2O5 pour l'ancienne ligne durant un
cycle de production
- La nouvelle CAP
Figure 3.13 Courbe d'évolution du titre de l’acide en P2O5pour la nouvelle ligne le long du
cycle de production.
- l’ancienne CAP
- La nouvelle CAP
Après avoir montré que la productivité est influencé par les paramètres : La pression de
vapeur secondaire, dû à l’encrassement, le titre d’acide entrant et la pression de vapeur
primaire, nous avons mené une étude de sensibilité paramétrique à l'aide de l'outil
La 1ère étape: Introduction des données des paramètres de marches (pression de vapeur
primaire, pression de vapeur secondaire et titre d'acide) et celles de la productivité.
Figure 3.16 Introduction des données des paramètres de marche sur STATGRAPHIC
La 2ème étape : Choix du modèle statistique de régression multiple, avec comme variable
dépendante la productivité. Celle-ci doit être exprimée en fonction des autres variables observés
dites indépendantes, variables d’entrées étudiées, Dans notre cas, on a choisi le modèle suivant:
2
𝑌𝑖 = 𝑎0 + ∑ 𝑎𝑖 𝑋𝑖 + ∑ 𝑏𝑖 2 𝑋𝑖
𝑖 𝑖
Avec :
a0, ai, bi : des constantes
Xi : variables de l’entrée
Yi : la sortie
On remarque que toutes les P-value sont supérieurs à 5% donc le modèle est non satisfaisant
puisqu’on choisi un intervalle de confiance de 95%.
Toute les P-values sont inférieurs à 0,05 ce que signifie que le modèle est valable
Même remarque pour les P-value sauf la constante, on possède par la suite la même régression
mais cette fois sans constante.
La 4ème étape : Les modèles valables sont les modèles où toutes les P-value de la table
ANOVA sont inférieurs à 0,05 avec un degré de confiance de 95%.
Afin de trancher pour le meilleur modèle, on applique le TEST DE FISHER qui consiste à
comparer les ratios des variances des modèles valables deux par deux :
- Modèle 1 et 2 :
𝜎1 0,0863201
= = 0,46 > 𝐹0,05 (4,3)
𝜎2 0,185932
- Modèle 1 et 3 :
- Modèle 2 et 3 :
𝜎2 0,185932
= = 2,15 < 𝐹0,05 (3,4)
𝜎3 0,0863006
Prod = 7,9028 × P. vap. sec + 1,63 × Titre. Acide + 1,197 × P. vap. sec 2 − 0,0275 × Titre. Acide2 (3.4)
Dans ce cadre, nous allons comparer la maintenabilité des deux échangeurs à la base
des critères de disponibilité, de méthode et des procédures d'entretien et de lavage
Cette opération concerne les deux échangeurs principalement dans le cas où une fuite
de l’acide dans le côté condensats est détectée.
a- L’échangeur à bloc :
b- l'échangeur tubulaire :
Après avoir arrêté l'installation, on procède a repérer le ou les tubes défaillantes, par la
suite on démonte les deux chambres d’extrémité, et on répare les tubes incriminés par
bouchage sans avoir à démonter tout l'échangeur.
Lorsque le nombre des tubes bouchés dépasse 10% des tubes, il y'a lieu à remplacer le
faisceau tubulaire de l'échangeur [1]. L’arrêt engendré par cette procédure est de 24 à 48
heures, soit une moyenne de 36 heures.
Le manque engendré par cet échangeur est de loin inférieur à celui causé par
l’échangeur à blocs
3.2.3.2 Disponibilité
100
90
80
70
60
50
40 Ancienne ligne
30
20 Nouvelle ligne
10
0
Figure 3.19Suivi du taux de disponibilité des deux lignes durant l'exercice 2014
L’analyse du suivi de la disponibilité des deux lignes montre que la nouvelle ligne, avec
une moyenne de disponibilité de 84 % , est plus satisfaite que les anciennes lignes dont la
moyenne de disponibilité ne dépasse pas 70%.
a- L'échangeur à bloc
Normalement le nettoyage des tubes de l'échangeur côté acide se fait, sans démontage
de l'appareil, avec une fréquence de 15 heures de lavage après un cycle de production de
168 heures de marche.
b- L'échangeur tubulaire
Les avantages et les inconvénients de chaque échangeur sont récapitulés dans le tableau
ci-après
Avantages Inconvénients
Lourdeur des travaux de
maintenance (démontage-essai
Possibilité d'échanger que le hydraulique..) qui condamne
bloc défaillant par un bloc neuf l'installation à un arrêt de 5 jours
L’échangeur
au lieu d'échanger tout le au minimum.
à blocs
faisceau tubulaire comme c'est L'augmentation de la fréquence de
le cas de l'échangeur tubulaire. lavage dû à l'encrassement
prématuré de l'échangeur et la
longue durée de lavage qui s'étale
à 15 heures
Facilité de l'opération de Fragilité des tubes nécessitant de
lavage et d'entretien par grandes précautions lors de
bouchage des tubes défaillants l'opération de nettoyage et par
sans démontage de l'échangeur conséquent un temps de nettoyage
L’échangeur
engendrant un temps d'arrêt plus elevé
tubulaire
minime. le bouchage des tubes se fait au
détriment de la surface d'échange
qui subit une diminution
progressive.
Il est clair que l’échangeur à blocs cause des heures de lavage plus importantes que l’échangeur
tubulaire, ces heures de lavage se traduit par un manque à produire remarquable
Pendant toute la durée de leur fonctionnement, la marche des échangeurs à blocs a été
handicapée par un certain nombre de problèmes qui causent l’arrêt de production et qui
sont :
Fuites internes
38%
Figure 3.20 Répartition des anomalies constatées sur les échangeurs en graphite
b- Echangeur tubulaire
Le tableau ci-après résume les heures de l’arrêt ainsi que le manque de production dû aux
problèmes mécaniques pour les deux types d’échangeurs pour l'exercice 2014:
Conclusion :
Etant donné que l'ancienne CAP est encore exploitable, nous avons essayé d'analyser les
points faibles afin d'améliorer les performances à savoir : le problème d'encrassement
prématuré, le surplus de lavage, la lourdeur des opérations d'entretien et maintenance de
l'échangeur une fois déclaré fuyard
Ainsi, afin de remédier à ces problèmes, l'idée est venu de substituer les échangeurs à
blocs graphite par un échangeur tubulaire, vu son efficacité, utilisant un matériau autre
que le graphite de même performance coté résistance dans les milieux corrosifs et
conductivité thermique et de résistance et rigidité mécanique plus grande que celle du
graphite.
C'est dans ce cadre que vient l'idée de substituer les échangeurs à blocs graphite dans les
anciennes lignes par une autre technologie d’échange
Pour ce faire, on va tout d'abord présenter les alliages métalliques qui ont prouvés leurs
aptitude à résister aux conditions cités ci-avant, par la suite on va choisir l'alliage optimale
(point de vue performance technique et coût le moins onéreux). Puis, on aura à choisir une
∆𝑇 optimale entre l’entrée et la sortie de l’échangeur avant d’entamer le dimensionnement
de notre échangeur de chaleur tubulaire ainsi que son adaptation à l'unité de concentration,
(modification au niveau de l’échangeur à plaque, les conduites, et la pompe de circulation.
Le choix du matériau utilisé pour la solution proposée d’échangeur a été à base sur
plusieurs essais laboratoires réalisé par plusieurs chercheurs
Depuis des décennies, la recherche a été poussé tant au niveau laboratoire qu'au niveau
industriel afin de développer des alliages métalliques ayant une bonne capacité à la
résistance contre la corrosion aux environnements d'acide phosphorique concentré. Ces
alliages ont été largement utilisés - particulièrement en USA - pour la fabrication des tubes
des échangeurs de chaleur utilisée pour réchauffer l'acide dans les boucles de concentration
[10].
Dans les années 80, les premiers essais au niveau industriel ont été réalisés sur les aciers
inoxydables qui ont données des prestations médiocres, tant au point de vue résistance à la
corrosion qu'au niveau de la conductivité thermique très faible. C'est la raison pour
laquelle des producteurs d'alliages à base de Nickel - élément connue par sa grande
résistance à la corrosion - ont travaillé sur le développement d'alliages capables d'être
utilisés dans les milieux phosphoriques. Ces alliages ont démontré une très bonne
résistance à la corrosion que les aciers inoxydables. Mais pas aussi bon pour assurer une
durée de vie acceptable pour un échangeur de la boucle de concentration.
Pour pallier à ce problème, les études se sont poursuivies sur cette gamme d'alliage. C'est
ainsi qu'un nouveau alliage a été développé par la société HAYNES International au début
des années 2000 avec le nom de : Hastelloy G-35® [13].
L'alliage Hastelloy G-35 est un alliage à base de Nickel avec un haut pourcentage en
Chrome (33%). Ce dernier améliore la résistance à la corrosion dans les environnements
oxydants. A cela s'ajoute un pourcentage de 8% de molybdène qui protège l'alliage contre
Le tableau suivant présente les compositions chimiques des différents alliages métalliques
déjà utilisés dans les environnements phosphoriques :
Alliage Ni Cr Fe Mo W Cu Mn Si C
Sanicro 28 31 27 35,6 3,5 - 1,2 1 0,7 0,015
Alloy 31 31 27 32,8 6,5 - 1,2 1,2 0,3 0,015
Uranus B6 34 20 40,5 2,2 - 3,3 - - -
Alloy 43 30 15 5,5 2,5 2 1,5 0,8 0,03
G-30
Alloy 55,25 33 2 8 0,6 0,3 0,25 0,6 0,02
G-35
Le tableau montre que l'alliage G-35 est membre de la famille des alliages Ni-Cr Mo et
comporte plus de Nickel, chrome et molybdène que tous les autres alliages déjà utilisés
dans ce domaine.
Afin de réaliser une comparaison entre les différents alliages et trancher pour l'alliage le
mieux adapté, une série d'essais laboratoire ont été réalisé. Le premier essai[13] a été
réalisé par la société de production d'alliages métalliques Haynes International sur des
échantillons d'acide phosphorique de teneur 36%, 48% et 54% en P2O5 à une température
de 80 °C et une durée de 96 heures. Les résultats sont illustrés dans la figure ci-après :
La figure montre la grande résistance que possède l'alliage G-35 contre la corrosion et
l’abrasion pour lequel la vitesse de corrosion ne dépasse pas 0,1 mm⁄an.
Pour le graphite, une étude électrochimique [14] a été réalisé en traçant la courbe de
polarisation du graphite dans de l'acide phosphorique dans les mêmes conditions
industriels (Acide 54% à 80°C). Cette courbe est donnée par la figure suivante :
𝑀. 𝑖𝑐𝑜𝑟𝑟
𝑉𝑐𝑜𝑟𝑟 =
𝜌. 𝑛. 𝐹
Où :
n : nombre de valence = 2
Il s'avère ainsi que l'alliage G-35 présente une résistance à la corrosion (0,1mm/an)
beaucoup mieux que celle du graphite (0,19mm/an).
L'alliage G-35 montre une meilleur prestation par rapport aux autres alliages, cette bonne
performance est dû essentiellement au grand pourcentage en chrome que possède l'alliage,
en effet les tests réalisés [13] sur quelques alliages ont montré l'effet de la teneur en
chrome sur la vitesse de corrosion, pour un acide phosphorique 43% à une température de
90 °C. Les résultats sont donnés par la courbe ci-après :
Figure 4.4 Figure illustrant la vitesse de corrosion des différents alliages en fonction du
pourcentage massique en Chrome
Afin de mieux comparer les différents alliages, un outil de calcul PREn (Pitting
Resistance Equivalent Number) [16] a été mis en place comme mesure pratique de la
résistance contre la corrosion par piqûres à travers la composition de ces alliages. Les
éléments qui ont une influence significative sont le chrome, le molybdène et l’azote. La
formule qui quantifie leur contribution respective est la suivante :
Le calcul pour les différents alliages est donné dans le tableau ci-après :
Alliages PREn
Uranus B6 28
AlloySanicro 28 38
Alloy G-30 48,2
Hastelloy G-35 59,5
Les valeurs du PREn de chaque alliage donnent une idée sur la haute résistance de
l'alliage G-35 à la corrosion localisée.
On peut alors considérer l'alliage Hastelloy G-35 comme matériau fiable et performant
pour la fabrication des tubes des échangeurs de chaleur de la boucle de concentration
d'acide phosphorique.
A base des analyses sur l’historique de maintenance des échangeurs de l'ancienne ligne
nous avons pu constater que les blocs souffrant les plus du problème d'encrassement sont
les blocs de tête, TABLEAU (5.2). Ceci est dû à un régime de température élevé à la tête
de l'échangeur qui atteint 86 °C, le diagramme de NORDENGREEN à la figure (1.3)
montre qu'à la concentration de 54% en P2 O5 de l'acide et au delà d'une température de
Notre choix, s’est porté sur une différence de ∆𝑇 = 3°𝐶 valeur adopté par des références
scientifique [13]
Une fois ∆𝑇 est changé le calcul du débit circulant s’avère nécessaire, en effectuant un
effectuant un bilan thermique sur le bouilleur
Buée 𝑄𝑏
Acide 54%
Bouilleur
Acide 54%
circulant𝑄𝑐𝑖𝑟1
produit 𝑄𝑝𝑟𝑜𝑑
On a:
𝑄29% = 𝑚̇ 1𝐴𝑐𝑖𝑑𝑒 29% 𝐶𝑃,29% (𝑇𝑒 − 𝑇0 ) = 1280 × 45 × 0,7 × (50 − 25) (4.2)
= 1008000 𝑘𝑐𝑎𝑙 ⁄ℎ
= 13415860 𝑘𝑐𝑎𝑙 ⁄ℎ
Puisque :
Néanmoins il est nécessaire de récupérer l'énergie contenue dans ces condensats vers la
centrale, ainsi afin d'éviter les pertes de matière au sein de la bâche où règne la pression
atmosphérique (condensats à 113,5 °C), il est indispensable de refroidir ces condensats à
une température inférieure strictement à 100°C. L’unité comporte déjà un échangeur à
plaque en titane qui refroidit les condensats sortant du bas de l'échangeur à blocs à 100 °C
à une température de 95 °C par un débit d'eau de mer. Ainsi, un redimensionnement de
l'échangeur à plaque titane s'avère nécessaire.
Nous avons adopté la méthode LMTD, puisqu’on dispose déjà des températures d’entrée
et de sortie des fluides et fournit par la suite la surface d'échange.
L’acide phosphorique est un fluide très corrosif donc il va circuler à l’intérieur des tubes et
la vapeur d’eau dans la calandre.
La vapeur d’eau est un fluide propre qui n'encrasse pas la calandre d'une manière
importante, ainsi on n’aura pas besoin d'une disposition carrée pour les tubes. On va
adopter alors un pas triangulaire pour les tubes parce qu’elle représente un coefficient
d’échange convectif plus élevé, ainsi que sa compacité et son faible coût économique.
113,5°C 78,74°C
Condensat
Ainsi :
(113, 32 – 78,74) − (113, 32 − 76)
T lm = 113,32 –78,74 = 35,92 °𝐶 (4.11)
𝑙𝑛 ( )
113,32 −76
L'échangeur est de type tubes-calandre flottant à 1 passe coté tubes et calandre, ainsi 𝐹 =
1
𝑈0 = 700 𝑊 ⁄𝑚2 . °𝐶
𝑁𝑡 1
𝐷𝑏 = 𝑑𝑒𝑥𝑡 ( )𝑛1 (4.15)
𝐾1
Les constantes 𝐾1 et 𝑛1 sont donnés dans le tableau (annexe A)
Pour le cas étudié:
𝐾1 = 0,319 et 𝑛1 = 2,142 → 𝐷𝑏 = 1,718 𝑚
Le diamètre de la partie enlevée des chicane pour 𝐷𝑏 = 1,718 𝑚 est donné par la
figure (annexe A) et vaut : 84 𝑚𝑚
D’où un diamètre de la calandre de : 𝐷𝑠 = 1,718 + 84. 10−3 = 1, 80𝑚
b) Calcul du coefficient du transfert à l’intérieur des tubes :
Pour le calcul des corrélations, il faut calculer la vitesse d'écoulement au sein des tubes :
𝜋(𝑑𝑖𝑛𝑡 )2
Section de passage de l’acide : 𝑆𝑝 = = 0,001 𝑚2 (4.16)
4
Nombre de tubes : 𝑁𝑡 = 1114
Surface d’écoulement totale : 𝑆 = 𝑁𝑡 × 𝑆𝑝 = 1,14 𝑚2 (4.17)
𝑉𝑐̇
Vitesse linéaire de l’acide : 𝑢 = 3600×𝑆 = 1,18 𝑚⁄𝑠 (4.18)
𝑝
𝜇 0,14 𝜆𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒
ℎ𝑖 = 𝐽ℎ 𝑅𝑒. 𝑃𝑟 0,33 ( ) . (4.19)
𝜇𝑤 𝑑𝑖𝑛𝑡
Où :
𝐽ℎ : Facteur de friction côté tubes
𝜇𝑤 : viscosité au niveau des parois
𝜌 𝑢𝑑𝑖𝑛𝑡
𝑅𝑒 = = 13606,06 (4.20)
𝜇𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒
𝐶𝑝,𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒 . 𝜇𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒
𝑃𝑟 = = 23,2 (4.21)
𝜆𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒
𝐿
Le facteur de friction côté tubes est calculé connaissant le ratio : 𝑑
𝑖𝑛𝑡
𝐿
On a = 110,83 (4.22)
𝑑𝑖𝑛𝑡
Le calcul du coefficient de transfert côté calandre ℎ𝑒𝑥𝑡 se fait à l’aide des dépendant de la
valeur de 𝑅𝑒𝑐 :
4Γ𝑣
𝑅𝑒𝑐 = (4.23)
𝜇𝐿
où :
𝑊𝑐
Γ𝑣 = (4.24)
𝜋𝑁𝑡 𝑑𝑖𝑛𝑡
avec :
Γ𝑣 = 0,027 kg⁄m. s
Re𝑐 = 390,5
Le calcul donne :
h𝑐 = 7217,65 W⁄m2 . °C
d) Coefficient global
Le coefficient d'échange global se calcule par la formule suivante :
𝑑 −1
1 1 𝑑𝑒𝑥𝑡 . ln ( 𝑑𝑒𝑥𝑡 ) 𝑑𝑒𝑥𝑡 𝑑𝑒𝑥𝑡
𝑈=( + + 𝑖𝑛𝑡
+ + ) (4.26)
h𝑐 ℎ𝑒𝑛𝑐𝑟𝑎.𝑒𝑥𝑡 2λG35 𝑑𝑖𝑛𝑡 × ℎ𝑖 𝑑𝑖𝑛𝑡 × ℎ𝑒𝑛𝑐𝑟𝑎.𝑖𝑛𝑡
Les coefficients d'encrassement côté vapeur et côté acide sont tabulés (annexe 6):
Encrassement coté vapeur :ℎ𝑒𝑛𝑐𝑟𝑎.𝑒𝑥𝑡 = 11630 𝑊 ⁄𝑚2 °𝐾
Ainsi :
𝑈 = 850,76 𝑊 ⁄𝑚2 °𝐾
Après plusieurs itérations sur Excel (annexe 7) :
On obtient
𝑈 = 795 𝑊 ⁄𝑚2 °𝐾 pour 𝑈0 = 800 𝑊 ⁄𝑚2 °𝐾
𝑈−𝑈0
Avec une erreur relatif de: = 0,6 %
𝑈0
Pour des raisons de design de l'échangeur tubulaire, on fixera le même nombre de tubes, le
diamètre intérieur et extérieur déjà trouvé ci-avant
L'acide
Température de l’acide à l’entrée : 𝑇1 = 78,74 °𝐶
La vapeur surchauffée
Température à l’entrée : 𝑇′1 = 155 °𝐶
Température à la sortie : 𝑇′2 = 113,5 °𝐶
Enthalpie de vapeur à 𝑇′1 : ℎ1′ (𝑇 ′1 ) = 2781,4 𝑘𝐽⁄𝑘𝑔
Enthalpie de vapeur à 𝑇′2 :ℎ2′ (𝑇′2 ) = 2695,2 𝑘𝐽⁄𝑘𝑔
Masse volumique moyenne : 𝜌 = 0,87 𝑘𝑔⁄𝑚3
Viscosité : 𝜇 = 1,34. 10−5 𝑘𝑔⁄𝑚. 𝑠
Capacité thermique : 𝐶𝑝 = 2,05 𝑘𝐽⁄𝑘𝑔. °𝐾
Conductivité thermique : 𝜆 = 2,8. 10−5 𝑊 ⁄𝑚. °𝐾
Donc l’énergie cédée par cette vapeur qu’est calculé par l’équation (4.9) est de
𝑄 = 1867179,6 𝑘𝐽⁄ℎ
Vapeur Acide
155°C 78,95 °C
(155 –78,95)−(113,5−78,74)
Selon l’équation (4.11) Tlm = 155 –78,95
= 52,65 °C
𝑙𝑛 ( )
113,5−78,74
Le coefficient de transfert côté tubes reste constant, ainsi selon l’équation (4.26):
𝑈 = 291,87 𝑊 ⁄𝑚2 °𝐾
D'où la surface provisoire de :
Q
𝐴= = 33,74 𝑚2 (4.12)
𝑈. ∆𝑇𝑙𝑚
Correspondant à une longueur de :
𝐴
𝐿2 = = 0,35 𝑚 (4.27)
𝜋𝑁𝑡 𝑑𝑒𝑥𝑡
Ainsi les caractéristiques finales de notre échangeur en gardant une marge de sécurité de
15% de surface d’échange valeur recommandé par [15’] sont récapitulé dans le tableau ci-
après:
Position Verticale
T° d'acide à l'entrée 76°𝐶
T° d'acide à la sortie 79°𝐶
Débit d'acide 4862 𝑚3 ⁄ℎ
Epaisseur du tube 3 𝑚𝑚
Nombre de chicanes 6
Donc
∆𝑃𝑡 = 0,075 𝑏𝑎𝑟
Où :
𝐺𝑠
𝑢𝑣 =
𝜌
On a : 𝑅𝑒 = 1028,72
Donc
∆𝑃𝑡 = 0,2 𝑏𝑎𝑟
De la même façon, on calcule les pertes de charges dans la partie refroidissement de la
vapeur :
On obtient :
Coté calandre : ∆𝑃𝑡 = 0,0168 𝑏𝑎𝑟
Côté tubes : ∆𝑃𝑡 = 0,0629 𝑏𝑎𝑟
On pourrait ainsi négliger les pertes de charges au niveau de l’échangeur.
Le design de notre échangeur ainsi que son dimensionnement a été confirmé avec une
différence de 7 tubes, qui constitue 1,1% du nombre total des tubes moyennant le
simulateur HTRI (annexe 11)
Données :
Débit condensats: ṁh = 21762 kg⁄h
Capacité calorifique condensats:Cph = 4,24 kJ⁄kg°C
Capacité calorifique eau de mer :Cpc = 4 kJ⁄kg°C
Température condensats à l’entrée : The = 113,5 °𝐶
Température condensats à la sortie : Ths = 95 °𝐶
Température eau de mer à l’entrée : Tce = 20 °C
Température eau de mer à la sortie : Tcs = 32 °C
Viscosité thermique des condensats : μh = 1,08. 10−3 kg⁄m. s
Viscosité thermique de l'eau de mer : μc = 2,87. 10−4 kg⁄m. s
Conductivité thermique des condensats : k h = 0,56 W⁄m°C
Conductivité thermique de l'eau de mer : k c = 0,68 W⁄m°C
Longueur des plaques : 𝐿 = 1 𝑚
Epaisseur des plaques : 𝑒 = 3 𝑚𝑚
Diamètre hydraulique des plaques : 𝐷𝑒 = 6 𝑚𝑚
∆Tlm = 78,2
1 1 𝑒 1 1 1
= + + + + (4.37)
𝑈 ℎℎ λ ℎ𝑐 hencra.h hencra.c
où :
𝑈 = 216,52 𝑊 ⁄𝑚2 . °𝐶
Calcul de la surface d’échange 𝐴 :
𝑄
𝐴= = 28,32 𝑚2 (4.38)
𝑈. ∆𝑇𝑙𝑚 . 𝐹
Diamètre hydraulique 6 𝑚𝑚
L'échangeur à plaque en titane qu'on dispose déjà au sein de l'unité comporte des plaques
de même caractéristique que les plaques choisit lors du dimensionnement ci-avant, au
nombre de 130 plaques, ainsi on aura ajout de 76 plaques pour assurer le refroidissement
des condensats.
Pour un fluide de densité1660 𝑘𝑔⁄𝑚3 , Simpson (1968) dans [15] recommande une
vitesse optimale de𝑣 = 2,4 𝑚⁄𝑠.
4𝑉̇
𝑑=√ = 847 𝑚𝑚 (4.40)
𝜋𝑣
𝐷 (𝑚) 0,7
𝐿 (𝑚) 5,386
𝑉𝑚 (𝑚⁄𝑠) 3,5
Re 781948,78
Λ 0,010
ΔP (Pa) 835,77
Conduite de circulation :
𝐷 (𝑚) 0,85
𝐿 (𝑚) 10,362
𝑉𝑚 (𝑚⁄𝑠) 2,38
Re 643957,82
Λ 0,011
ΔP (Pa) 639,35
Convergent (b)
D2 0,13 647,56
K=( − 1)²sin(α)
D1
Coude arrondi (c ) 0,32 1549,96
Coude arrondi (d) α 1,847. D 7
K = (0,131 + )2
π R 0,43 2066,6
Rétrécissement brusque (e )
D1 0,04 409
K=( − 1)²
D2
ΔP2 = 7867,62 𝑃𝑎
𝑄1 𝑛1 𝑄2 𝑛1
= → 𝑛2 = (4.46)
𝑄2 𝑛2 𝑄1
Donc : 𝑛2 = 1050 𝑡𝑟⁄𝑚𝑛
𝐻 = 15,5 + 1,5
= 17𝑚
- Un débit de 4862 𝑚3 ⁄ℎ
- Une vitesse de 1050 𝑡𝑟⁄𝑚𝑛
- une hauteur manométrique de18 𝑚.
Ainsi, on n’aura pas à changer de pompe pour assurer le nouveau débit, mais il suffira de
changer de poulie menée de la pompe.
Le moteur tourne à une vitesse de 1450 𝑡𝑟⁄𝑚𝑛et le diamètre de la poulie menante du
moteur est de 350 𝑚𝑚.
Ainsi, la relation vitesse-diamètre entre les poulies menant et menée est donnée par :
𝐷𝑚𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡𝑒 𝜔𝑚𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡𝑒 = 𝐷𝑚𝑒𝑛é𝑒 𝜔𝑚𝑒𝑛é𝑒 (4.47)
𝐷𝑚𝑒𝑛é𝑒 = 483 𝑚𝑚
On aura donc à changer la poulie actuelle contre une poulie d’un diamètre standard de
485 𝑚𝑚.
N.P.S.H (Net Positive Suction Head) ou Hauteur de charge nette absolue, est une mesure
permettant de quantifier la hauteur manométrique d'aspiration disponible pour éviter la
cavitation.
a- NSPH disponible
b- NSPH requis
Il est donné par le fabricant de la pompe sous la forme d'une courbe donnant le NPSH
requis, en mètre de liquide, en fonction du débit. En effet il n’ya pas de cavitation quand :
NSPHreq < NSPHdisp
Vu l’indisponibilité de la NPSH requis de la pompe nous nous sommes fiés à une valeur
approximative donnée par un mécanicien expérimenté qui est de 12 m
D’où : NSPHdisp = 14,36m > NSPHreq = 12m, Donc la pompe ne représente pas le
problème de cavitation
Recommandations :
Vu la durée de stage nous n'avons pas été amené à réaliser d'autres solutions que l'on
trouve très utiles afin d'améliorer l'état de marche de l'unité de concentration d'acide
phosphorique et qu'on donne en recommandations de projets d'études au futur :
Les inhibiteurs d'encrassement sont des substances chimiques ayant pour rôle la
retardation de la précipitation des impuretés au niveau de la boucle de concentration.
Pour mieux montrer l'effet de tel additifs, des expériences réalisés [5] ont montré l'effet
de l'ajout d'un pourcentage de 0,5 % en poids de charbon actif directement au minerai du
phosphate, sur la précipitation des impuretés contenues dans l'acide phosphorique. les
résultats sont données sur le tableau suivant :
Le lavage des échangeurs est une opération très importante dans le cycle de
production. Un échangeur de chaleur mal lavé se manifeste par une montée rapide en
pression de vapeur à l’entrée de l’échangeur dès le démarrage en production, ce qui
entraîne une chute de cadence et par conséquent de productivité de l'échelon.
Ce phénomène se présente quand le précipité est très dur et difficile à enlever avec un
simple lavage à l’eau chaude à une température de85°C. S'ajoute à cela qu'une grande
partie des composantes chimiques des dépôts d'encrassement sont insolubles dans l’eau
chaude. Ce qui rend le lavage par l'intermédiaire de ce dernier inefficace.
la durée du cycle est passée d'une durée de 120 heures à une durée 168 heures.
la productivité passe d'une valeur de 11 𝑇(𝑃2 𝑂5 )/ℎ à 13,75 𝑇(𝑃2 𝑂5 )/ℎ
Conclusion
Dans la première partie nous avons pu choisir l’alliage G35. Ce dernier est le plus
convenable vu ses caractéristiques physico-chimiques.
Pour cela nous allons commencer par le calcul du gain annuel escompté par l’installation
des appareils, ensuite nous déterminerons le coût d’investissement pour évaluer la
rentabilité du projet.
Données :
Le gain escompté donc par la nouvelle solution est : 540 × 7552 = 4078080 Dhs/an
Csv 1,85 1,98 1,9 2,2 2 2,1 1,9 2 1,8 2 2,2 2 1,99
Mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Moyenne
Ainsi, le gain total escompté par la nouvelle solution est de : 𝟏𝟏. 𝟗𝟎𝟏. 𝟔𝟔𝟖, 𝟒𝟕 𝐃𝐡𝐬
Pour le calcul du coût d’investissement il faut estimer le prix de toutes les modifications
faites dans le circuit.
Le prix de l’échangeur est estimé dans "Chauvel, Alain" par la relation suivante :
Avec :
i. Détermination de fd :
Notre échangeur est de type tête flottant à un seul passe côté calandre, donc de types AES
ainsi :
fd = 1,00
iii. Détermination de fp :
Ainsi : fp = 1,00
iv. Détermination fT :
Ainsi : fT = 1,00
v. Détermination de fm :
Ainsi : fm = 4,00
Le prix de base de l'échangeur en fonction de la surface d'échange est donné par la figure
(l’annexe A) :
Nous aurons besoin d'ajouter 76 plaques en titane à notre échangeur, équivalentes à une
surface d'échange :
Ainsi :
Le prix corrigé dans le cas des plaques de titane est le même que le prix de base.
Les charges de maintenances sont évoluées à 2% des prix des équipements, ainsi :
I = 5620523,78 DHs
Investissement de l′équipement
Amortissementannuel = (5.1)
Durée de vie
L'échangeur Tubulaire en Hastelloy G-35 possède une durée de vie de 12 ans, ainsi son
amortissement annuel est estimé :
4214745
A1 = = 351228,75 DHs (5.2)
12
Les plaques en titane possèdent une durée de vie de 15 ans, ainsi leur amortissement
annuel est estimé :
95572,44
A2 = = 6371,5 DHs (5.3)
15
Les conduites en SVR possèdent une durée de vie de 15 ans, ainsi leur amortissement
annuel est estimé :
1200000
A3 = = 80000 DHs (5.4)
15
La valeur actuelle nette (VAN) est utilisé pour déterminer si un investissement est
rentable ou non. Elle Est définie comme étant la déférence entre l’investissement initial et
la somme des cash-flows actualisés. Elle est calculée par la formule suivante :
n
CF
VAN = ∑ −𝐼 (5.6)
(1 + t)−i
i=1
I : L'investissement global
Si la VAN du projet est supérieure à zéro, on considère le projet comme étant rentable
pour cette période de temps. Si la VAN du projet est inférieure à zéro, on considère que le
projet n’est pas rentable pour cette période de temps.
CF = (G − A) × (1 − τ) + A (5.7)
Où :
A : Amortissement annuel
Le calcul donne :
Le tableau suivant contient les calculs effectués pour les cash-flows actualisés relative à
chaque année de la période :
I
TRI = = 0,66 ans = 8 mois (5.9)
CF
Conclusion :
A partir de ces deux analyses vient l’idée de substituer l’échangeur à bloc par un
échangeur tubulaire dont les tubes sont en alliage G35. Ce dernier présente des avantages
sans égal et beaucoup mieux satisfaisant par rapport au graphite.
Après le choix de matériau nous avons pu extraire les causes d’encrassements et c’est la
raison pour la quelle le choix de ∆𝑇 dans l’échangeur s’est porté sur 3°C. Le
dimensionnement et la vérification de la solution par le logiciel commercial HTRI,
l’adaptation de la boucle ainsi que des recommandations pour améliorer la marche de
l’unité a été le sujet de la dernière partie du quatrième chapitre. Une étude économique a
été essentielle pour montrer la rentabilité de la solution en calculant le retour sur
investissement qu’est évalué à huit mois.
I
Annexe 1
Eléments Critères suivis Principaux effets
II
Annexe A
III
Figure : Flow-sheet de l'unité Attaque-Filtration suivant le procédé Rhône Poulenc
IV
Figure :Flow-sheet de l'unité stockage et clarification de l'acide 29 %
V
Figure 3 Algorithme de dimensionnement des échangeurs :
VI
Figure : Courbe donnant le diamètre de la partie enlevée des chicanes
Figure: Courbe donnant le facteur de friction côté tubes en fonction du nombre de Reynolds
VII
Figure : Courbe donnant le facteur de friction côté calandre en fonction du nombre de Reynolds
VIII
Figure : le facteur de correction en fonction du nombre de l'efficacité de l'échangeur
IX
Figure : Prix de l'échangeur tubulaire en fonction de la surface d'échange
X
Annexe 2
XI
Annexe 3
XII
Annexe 4
XIII
Annexe 5
Annexe : Diamètre standard des tubes, selon « Perry’s Chemical Engineer’s 8th edition »
XIV
Annexe 6
XV
Annexe 7
XVI
Feuille de calcul : Dimensionnement condenseur
XVII
Feuille de calcul : coefficient d’échange externe du refroidisseur
XVIII
Feuille de calcul : Dimensionnement du refroidisseur
XIX
Annexe 8
XX
Annexe 9
XXI
Annexe 10
XXII
Annexe 11
XXIII