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EPREUVE DE LA SEMAINE DU 04 MAI 2020

EPREUVE : P.C.T.
Série :D Durée : 4heures

Compétence disciplinaire : CD1


Elaborer une explication d’un fait ou d’un phénomène de son environnement naturel ou construit en mettant en œuvre les modes de raisonnements propres à la physique, chimie et
à la technologie.
Compétence transversales : Utiliser le vocabulaire approprié et soigner la qualité de la langue

A // CHIMIE ET TECHNOLOGIE
Contexte
Au cours d’une séance d’intégration, les élèves d’une classe de terminale scientifique sont invités à :
- déterminer le pKa de couples acide/base
- étudier la cinétique d’une transformation chimique
Support
❖ Détermination de pKa de couples acide/base
Toutes les solutions sont à 25°C ; pKe = 14.
On donne en g.mol-1 : M(C) = 12; M(O) =16; M(Na) = 23; M(H) = 1.
On dispose à cet effet :
- D’une solution S1 de pH = 7,90 obtenue en dissolvant une masse m = 1,36 g de méthanoate de sodium
dans V1 = 2,00 L d’eau.
- D’une solution S2 de pH = 4,25 et de volume V2 = 1,00 L, contenant : 0,20 mol d’acide méthanoïque;
0,10 mol d’acide benzoïque et 0,20 mol d’hydroxyde de sodium.
On dispose également, des solutions suivantes de même concentration C = 5.10-3 mol.L-1 : SB d’hydroxyde de
sodium (NaOH) ; SA d’acide chlorhydrique HCl.

❖ Modélisation d’une cinétique chimique


On considère la réaction lente entre les ions peroxodisulfate S2 O8 2− et les ions iodure 𝐼 − , réaction totale dont
l’équation-bilan s’écrit : S2 O8 2− + 2𝐼− → 2𝑆𝑂4 2− + 𝐼2
Pour étudier la cinétique de cette réaction, on mélange à la date t = 0, un volume V 1 = 500mL de la solution de
peroxodisulfate de potassium (2𝐾 + + S2 O8 2− ) de concentration molaire C1 = 0,02mol.L-1 avec un volume V2
= 500mL de solution d’iodure de potassium (𝐾 + + 𝐼 − ) de concentration molaire C2 = 0,03 mol.L-1. L’évolution
de la formation du diiode est suivie dans le temps.
𝛼
La concentration instantanée en diiode peut être modélisée par l’expression mathématique [𝐼2 ] = 𝛼 −
1+𝛼𝛽𝑡
où 𝛼 et 𝛽 sont des constantes à déterminer et t le temps. A l’état final, on supposera que t est suffisamment
grand.
Par une méthode appropriée on a pu déterminer la concentration molaire en diiode à différentes dates. Les
résultats ont permis de tracer la courbe ci-dessous.
Tâche : Elaborer des explications.
1.
1.1. Faire le bilan quantitatif des espèces chimiques présentes dans la solution S1 puis montrer que le pka1
du couple acide méthanoïque/ion méthanoate est 3,79.
1.2. Déterminer la concentration molaire des espèces chimiques de la solution S2. Calculer le pka2 du couple
acide benzoïque/ ion benzoate.
1.3. Calculer le volume de SB ou de SA à ajouter à 30 mL de S1 pour obtenir une solution tampon dont le pH
est strictement égal au pKa du couple acide-base correspondant.
2.
2.1. Calculer la concentration initiale des réactifs puis préciser le réactif limitant.
2.2. Déterminer graphiquement la vitesse instantanée de formation du diiode à t 0 = 0min et à t1 = 20min. En
déduire celle de disparition des ions iodure à ces mêmes dates.
2.3. Définir et déterminer le temps de demi-réaction.
3.
3.1. Définir la vitesse de formation instantanée du diiode puis établir son expression en fonction de 𝛼, 𝛽 et du
temps t.
3.2. Calculer la concentration du diiode formé à la fin de la réaction. En déduire les valeurs des constantes 𝛼
et 𝛽.
3.3. Déterminer la valeur des concentrations des différentes espèces chimiques à la date t 1 = 20min.

B // PHYSIQUE ET TECHNOLOGIE
Contexte
Pour tester chez ses apprenants, le degré d’appropriation des connaissances liées au champ magnétique, au
mouvement d’un solide dans un champ de pesanteur et aux oscillations mécaniques, un professeur des PCT
les a conviés à l’étude des situations 1, 2 et 3.
A propos de la situation 1, Gado un apprenant affirme qu’aucune des intensités de courant proposées ne peut
faire prendre à l’aiguille aimantée la direction privilégiée normale à l’axe du solénoïde.
La situation 2 est relative au saut d’un sauteur qui glisse sur un toboggan. Assou, un autre apprenant pense
que lorsque le sauteur quitte le toboggan en C, il parvient à éviter sa chute dans la flaque d’eau en atterrissant
sur la plateforme FE.
La situation 3 est consacrée à la l’étude d’un pendule élastique.
Support
❖ Situation 1 : champ magnétique créé par un
solénoïde
Le solénoïde comporte N = 500 spires régulièrement
enroulées sur une longueur L = 5cm. L’axe du solénoïde fait
un angle aigu 𝛼 = 60° avec le méridien magnétique.
Perméabilité du vide : μ0 = 4π.10-7 (en unité SI)
La composante horizontale du champ magnétique terrestre :
Bh= 2,5. 10-5 T
Intensités proposées : I1 = 0,5mA ; I2 = 1,0mA ; I3 = 1,5mA

❖ Situation 2 : le mouvement d’un sauteur.


Un toboggan géant ABC, est constitué comme suit :
AB est rectiligne ; BC est circulaire, de centre I et de rayon
̂ est tangent en B à AB et en C à la droite
IB = IC = r. L’arc 𝐵𝐶
CD. L’espace entre O et F donne accès à une flaque d’eau
(zone hachurée).
Le sauteur de masse m, assimilé à un point matériel S, part du
point A sans vitesse initiale et quitte le toboggan en C. On
désigne par h l’altitude du point A par rapport à l’horizontale
passant par D et par z celle Un sauteur S sur le toboggan à
l’instant t.
On donne : h = 20m ; CD = L = 5m ; FD = 2m ; α = 11° ;
𝑔 = 10 𝑁/𝑘𝑔.
L’angle que fait CD avec l’horizontale (OD) est α. (a) (b) (c)
i
❖ Situation 3 : caractéristiques d’un pendule élastique. ℓo
ℓe
Un pendule élastique vertical est constitué d’un ressort à spires non F -Xm
jointives de raideur k et de masse négligeable, auquel est accroché un a0
O
solide de masse m = 250g. Le ressort s’allonge alors de a0 dans sa
position d’équilibre. P Xm
À partir de cette position d’équilibre du solide, on étire le ressort
verticalement puis on le lâche. Le système effectue alors des Pendule élastique vertical x
oscillations libres de part et d’autre de sa position d’équilibre d’une
amplitude 𝑥𝑚 et d’une pseudo-période T.
A l’origine des dates, le solide passe par sa position d’équilibre en allant dans le sens négatif.
Le schéma ci-dessus représente le dispositif :
(a) Ressort à vide (longueur ℓ0)
(b) Ressort à l’équilibre : phase statique (longueur ℓe)
(c) Ressort en oscillation : phase dynamique
La position du centre d’inertie G du solide est repérée par son
abscisse x dans le repère (O, i ).
A l’aide d’un dispositif approprié on mesure la vitesse instantanée
v du solide pour différentes élongations x. Les résultats
expérimentaux ont permis de tracer la courbe v2 = f(x2).
Référence des énergies potentielles de pesanteur : plan horizontal
passant par le centre d’inertie du solide dans sa position
d’équilibre.
Prendre g = 10N/kg

Tâche : Elaborer des explications


1-
1.1. Représenter l’orientation de l’aiguille aimantée avant et pendant le passage d’un courant électrique dans
le solénoïde. Nommer alors la face 1 (voir figure).
1.2. Prendre position par rapport à l’affirmation de Gado.
1.3. Le champ magnétique terrestre étant négligé, dire ce qui se passerait si on inversait le sens de passage
du courant électrique dans le solénoïde.
2-
2.1. Appliquer le principe de conservation de l’énergie mécanique au système (S, Terre) pour montrer que la
vitesse du sauteur sur le toboggan à un instant t est donnée par la relation : v 2 = 2g. (h − z).
2.2. Donner les caractéristiques du vecteur vitesse 𝑣𝐶 du sauteur en C.
2.3. Faire l’étude du mouvement du sauteur après le point C dans le repère (C, i , j ) puis prendre position
par rapport à la pensée de Assou.

3.
3.1. Exprimer l’allongement a0 en fonction de ℓ0 et de ℓe puis établir la relation entre m, g, k et a0. Pour un
oscillateur non amorti, établir, par une méthode énergétique, l’équation différentielle vérifiée par l’abscisse x du
centre d’inertie du solide. Justifier que dans le cas présent, une solution de cette équation
est 𝑥 = 𝑥𝑚 cos (𝜔0 𝑡 + 𝜑) pour 𝜔0 bien déterminé.
3.2. Justifier théoriquement l’allure de la courbe en établissant l’expression de v 2. En déduire la pulsation 𝜔0 ,
l’amplitude 𝑥𝑚 , la loi horaire du mouvement et la constante de raideur k du ressort.
3.3. En réalité, l’amplitude du mouvement ne reste pas constante. Le mouvement est alors qualifié de
pseudopériodique. Justifier comment évolue l’amplitude du mouvement au cours du temps.

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