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y
2
:
➢ 2 modules longitudinaux : Ex et Ey
➢ 1 module de cisaillement : Gxy
➢ 1 constante élastique : (xy = yx . Ex / Ey)
3
b. Matériau isotrope
Dans le cas d’un matériau isotrope (en état de cisaillement pur), l’expression des
déformations relative est donnée par :
▪ y = (y / E) - (x / E)
E
Dans ce cas, il existe 3 coefficient élastique reliée par : G=
2 (1 + )
1 −𝜈 0
𝐸 𝐸
𝜀𝑥 𝜎𝑥
On peut l’écrire sous forme matricielle 𝜀𝑦 = −𝜈 𝐸 1
𝐸 0 x 𝜎𝑦
𝛾𝑥𝑦 𝜏𝑥𝑦
0 0 1
𝐺
4
2. Caractéristiques du mélange : Renfort - Matrice
En générale on a : M f + Mm = 1
En générale on a : V f + Vm = 1
5
c. Masse volumique d’un composite
Vrenfort Vm atrice
d’où : c = x renfort + x m atrice
volume total volume total
On aura alors : c = V f . f + Vm . m Or : Vm = 1 − V f
d’où : c = V f . f + (1 − V f ) . m
( )
H 1 m 2 = volume totale = volume totale
mof
volume des renforts f
volume total −1
or : = Vf
volume des fibres
Type
Mf H (mm)
renfort
Verre "E" 30 0,125
Exemple : Verre "R" 40 0,175
Kevlar 60 à 85 0,13
Carbone "HR" 50 à 80 0,13
7
3. Module d’élasticité d’un composite à fibres longues
unidirectionnelles
Fm
Sf Ff
Considérons un matériau composite à fibres continues alignées, de fraction volumique Vf des fibres
et Vm de la matrice.
Appliquons à ce composite une force Fc // aux fibres.
Cette force Fc est la somme de la force Fm s’exerçant sur la matrice et de la force Ff s’exerçant sur
les fibres :
Fc = Ff + Fm
Sous l’effet de ces deux forces, le composite se déforme, et on remarquera que la déformation du
Composite est égale à celle de la matrice et à celle du renfort :
8
❖ Hypothèses :
Fc ( F f + Fm )
c = =
Sc Sc
Ff Fm S S
or : f = et m = on en déduit alors : c = f . f + m . m
Sf Sm Sc Sc
Sf S
On a les fractions volumiques : = V f et m = Vm
Sc Sc
On obtient alors la règle des mélanges appliqués aux contraintes s’exerçant sur le
composite, la matrice et sur le renfort (fibres) :
c = f .V f + m .Vm = f .V f + (1−V f ) . m
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b. Comportement élastique – charge longitudinale
On va déterminé les différents modules d’élasticité pour une plaque orthotrope (c'est-à-dire une
plaque possédant des axes de symétrie tels que la direction longitudinal : ℓ (contrainte // aux fibres) et
la direction transversal : t (contraintes ⊥ aux fibres)), et z : qu’on appelle par définition les axes
d’orthotropie du pli.
z t
f = E f . f m = E m . m c = Ec . c
c = f = m
Et d’après la règle des mélanges appliquées aux contraintes s’exerçant sur le composite, matrice et renfort :
c = Vf f + (1 − V f ) m
10
D’après l’hypothèse iso déformation, on peut diviser chaque terme par sa déformation respective :
c f m
= Vf + (1 − V f )
c f m
c m f
Or, si déformation élastique : Ec = ; Em = ; Ef =
c m f
Iso contrainte : c = f = m =
11
L’allongement L du composite est égale : L = f .V f . Lo + m .Vm . Lo
L
La déformation εc du composite est donnée par : c = = f .V f + (1 − V f ). m
Lo
f m c
f = ; m = ; c =
Ef Em Ec
V f (1 −V f ) −1
Ec⊥ = +
E f Em
Em E f Em E f
Ec ⊥ = =
(1− V )E
Soit :
Vm E f + V f Em f f + V f Em
12
Remarque :
Les modules E// et E⊥ d’un composite à 50 % de fibres (par exemple) sont très différents. Un composite
uniaxial (ou toutes les fibres sont //) est excessivement anisotrope. En tissant des fibres à angle droit
(figure ci-dessous), en rend égaux les modules dans les directions 0° et 90° ; mais les modules à 45°
restent très faibles. L’isotropie est grosso modo rétablie en empilant des couches tournées à 45°, pour
obtenir un composite stratifié (comme le contreplaqué).
Figure :
13
d. Module de cisaillement Gℓt du composite
La sollicitation permettant de mettre en évidence le module Gℓt est schématisé ci-dessous, avec les
déformations angulaires qu’elles occasionnent :
On rappelle que la direction ℓ : est la direction longitudinal (// aux fibres), et la direction t : est la direction
transversale (⊥ aux fibres).
Le tenseur des contraintes identique pour la matrice (m) et renfort (f) s’écrit alors :
0 lt 0
→ lt 0 0
m et f
0 0 0
0 lt 0
→ lt 0 0
m ou f
0 0 0
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1 + lt E
Avec d’après la loi de comportement : lt = lt = car : G =
E 2G 2 (1 + )
lt
soit : l = (1)
G
D’autre part, sur la figure ci-dessus, on observe :
lt (em + e f ) = lt em + lt e f
m+ f m f
em ef
Qui se réécrit on posant : = Vm et = Vf
e +e e +e
m f m f
lt = lt Vm + lt V f
m+ f m f
lt lt lt
et comme suite à la relation (1), on en déduit alors : = Vm + Vf
Glt Gm Gf
d’où on sort alors le module de cisaillement suivant le plan (ℓ,t) pour un composite unidirectionnel définit
par :
1
Glt = Gm
(1 − V ) + Gm V
f
Gf
f
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e. Coefficient du poisson ℓt du composite
La déformation traverse pour la matrice (m) et le renfort (f) s’écrit par la relation suivante :
t = − l = − . l
El
lt
m et f
(em + e f ) em e ef ef
t = =( m) + ( )
em + e f em + e f em em + e f e f
m+ f
em ef
= Vm + Vf = t Vm + t Vf
em ef
m f
Soit compte tenu d’une valeur l commune dans la fibre et dans la matrice :
− lt l = − m l Vm − f l V f
lt = V f f + Vm m
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f. Module d’Young, et constantes élastiques d’un pli pour une direction
quelconque (c'est-à-dire, cas ou les fibres font un angle ) :
t
y
x
ℓ
On a vue au début, que le tenseur de déformation et lié au tenseur de contrainte par les constantes
élastiques suivant les axes d’orthotropie (ℓ, t, z) et pourra s’écrire sous la forme :
1 tl
− 0
l El Et l
lt
0 t
1
t = −
El Et
lt
0 1 lt
0
Glt
Dans le cas quelconque, il est possible d’évaluer les modules précédents dans des directions autres
que le sens long ℓ et travers t. On peut exprimer les modules d’Young suivant les directions x et y
faisant un angle quelconque avec les directions ℓ et t.
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1 yx xy
−
x x
E Ey Gxy
xy 1 xy x
y = − y
E x Ey Gxy
xy y 1 xy
x
Ex Ey Gxy
On en déduit alors les constantes élastiques d’un pli dans une direction quelconque par :
−1
C 4 S 4 1
E X ( ) = + + 2 C 2 S 2 . − 2 tl
El Et Glt Et
−1
S 4 C4 1 xy
( ) E
2
S2
E y ( ) = + + 2 C 2 S 2 . − 2 tl ( ) = − 2 CS C − + C2 − S2 tl
−
1
El Et Glt Et G xy El Et t 2 Glt
xy
( ) E
2
C2
( )
−1
C2 − S2 2
1 1 ( ) = − 2 CS S − − C2 − S2 tl
−
1
G xy ( ) = + 4 C 2 S 2 . + + 2 tl G xy El Et t 2 Glt
Glt El Et Et
yx
( ) = tl (C 4 + S 4 ) − C 2 S 2 .
1 1 1
+ −
Ey Et l
E E t G lt
xy x xy x
Remarque : = et =
G xy Ex G xy Ex
18
Avec :
Remarque :
Les modules E// et E⊥ d’un composite à 50 % de fibres (par exemple) sont très différents.
Un composite uniaxial (ou toutes les fibres sont //) est excessivement anisotrope. En tissant des fibres à
angle droit, en rend égaux les modules dans les directions 0° et 90° ; mais les modules à 45° restent très
faibles. L’isotropie est grosso modo rétablie en empilant des couches tournées à 45°, pour obtenir un
composite stratifié (comme le contreplaqué).
Dans le cas ou les fibres sont ⊥ à la force de traction, on ne tire pas partie du module d’élasticité élevé
des fibres, comme on peut le voir sur la figure ci-dessous :
Figure :
19
3. Résistance à la rupture d’un composite unidirectionnel
ℓ
20
l C − 2 CS x
2
S2
2
t = S C2 2 CS 0
CS − CS
lt (
C2 − S2 )
0
C4
2
S4 C S2 2
C S
2 2
x 2 + − + 1
l2 lt2
2
l t
rupture rupture rupture rupture
On aura alors l’expression de la contrainte maximale x que l’on peut exercer sur le pli suivant une
direction faisant un angle avec la direction ℓ :
1
x =
rupture
4 4
C S 1 1 2 2
+ 2 + − 2 .C S
l2 t lt2 l
rupture rupture rupture rupture
21
Avec : C = Cos et S = Sin
Remarque :
Si x est une traction, alors l rupture et t rupture sont des contraintes limites en traction, en effet :
quand = 0° ; x rupture = l rupture
quand = 90° ; x rupture = t rupture
Lorsque varie on note une décroissance rapide de la résistance quand on s’écarte de la direction
des fibres.
❖ Résistance au cisaillement
xy
x
22
Pour l’état de cisaillement pur représenté sur la figure ci-après, on aura d’une manière analogue :
l C − 2 CS 0
2
S2
2
t = S C2 2 CS 0
CS − CS
lt (
C2 − S2 ) xy
l = − 2CS xy
d’où : t = 2 CS xy en reportant dans l’expression du critère de rupture de Hill-Tsai :
( )
lt = C − S xy
2 2
xy2
4 C 2 S 2
+
4C S 2 2
−
4C S 2 2
+
(
C − S
2 2
)
1
lt2
2 2 2
l t l
rupture rupture rupture rupture
On aura alors l’expression de la résistance au cisaillement xy que l’on peut exercer sur le pli suivant
une direction faisant un angle avec la direction ℓ :
1
xy =
(C )
rupture
2 2
2
−S 2 1
+ 4C S
2 2
+ 2
2
2
t
lt
l
rupture rupture rupture
23
4. Exemples
z ℓ
Remarque :
La contrainte de rupture en compression suivant la direction // aux fibres est inférieure à
la contrainte de rupture en traction à cause du phénomène de "micro flambement" des fibres dans
la matrice.
24
Verre Kevlar Carbone
Module d’élasticité Eℓ (// aux fibres) (en MPa) 45.000 85.000 134.000
25
b. Unidirectionnels «hautes performances »
Les unidirectionnels qui figurent dans le tableau ci-dessous sont à Vf = 50 % de fibres de bore en volume.
Remarque : Le composite Bore / Aluminium cité ci-dessus, fait partie des composites à matrice métalliques.
Verre
Carbone de Silicium
Type de Renforts (fibres)
Exemple : Alumine
Autres Céramiques
Magnésium et ses alliages
Matrices Aluminium
Céramiques
26
Mécanismes de rupture des composites
27
La rupture des fibres intervient lorsque la
contrainte de traction σf dans une fibre atteint
la contrainte à la rupture σfu de la fibre.
σf = σfu Rupture
Le processus de rupture dépend : fibre
• de la contrainte à la rupture des fibres,
• de la capacité de la matrice à absorber
l'énergie libérée,
• des propriétés de l'interface fibre-matrice.
(a) (b)
28
σm = σmu Rupture
transverse
La fissuration transverse de la matrice se
produit lorsque la contrainte en traction σm
dans la matrice atteint la contrainte à la rupture
σmu de la matrice.
Rupture
La fissuration longitudinale de la matrice se m = mu longitudinale
produit lorsque la contrainte de cisaillement m
dans la matrice atteint la contrainte en
cisaillement à la rupture mu généralement au
voisinage d’une fibre.
29
La rupture par décohésion de l’interface fibre – matrice, se produit lorsque la contrainte de
décohésion en cisaillement de l'interface τd est inférieure à la contrainte en cisaillement à la
rupture mu .
Remarque : Un test d'arrachement d'un monofilament enchâssé dans une matrice donne une
évaluation de τd,
30
Figure : a b
Propagation de la rupture dans le cas
d'une forte adhérence fibre-matrice.
c d
Après initiation de la fissure, la propagation de la rupture diffère suivant la nature de l'interface fibre-
matrice. Dans le cas d'une adhérence fibre-matrice élevée, la rupture sera initiée, soit par rupture des
fibres, soit par rupture de la matrice, induit en front de fissure des concentrations de contraintes
conduisant à une propagation de la rupture successivement dans les fibres et dans la matrice figure (a). La
rupture observée est de type fragile figure (b). Il est également possible d'observer un pontage, par rupture
longitudinale de la matrice ou par décohésion fibre-matrice, de deux fissures initiées dans des zones
différentes figures (c) et (d).
31
Décohésion
fibre-matrice
Figure :
Propagation de la rupture dans le cas
direction de propagation
d'une faible adhérence fibre-matrice.
de la fissuration
Dans le cas d'une faible adhérence fibre-matrice, la propagation transverse de la fissuration peut être
schématisée de la manière suivante. En tête de fissure, la rupture de la matrice traverse les fibres, sans
qu'il y ait rupture de ceux ci, mais avec décohésion de l'interface fibre-matrice. Dans certains cas, les
concentrations de contraintes en tête de fissure peuvent conduire à une décohésion fibre-matrice avant
rupture transverse de la matrice
32
Figure :
Surfaces de rupture dans le cas
d'une faible adhérence fibre-matrice
La fissure continuant de progresser, les fibres rompues sont extraites de la fissure au fur et à mesure de
la progression. Le pontage des fissures transversales peut se faire par propagation de la rupture à
l'interface fibre-matrice, conduisant à un profil de la surface de rupture plus ou moins en escalier.
33
4. Comportement en traction d’un composite à fibres continues
et alignées
Considérons une matrice et un renfort ayant tous les deux un comportement fragiles. Appliquons la
Règle des mélanges relatifs aux contraintes.
Pour une déformation donnée du composite, on obtient ainsi la contrainte c dans le composite.
La résistance à la traction Rm c du composite est alors aisément déduite de la règle des mélanges :
R mc = V f . Rmf + (1 − V ).
f m
34
Contrainte Contrainte
Fibre
Rmf
Ef
f
Composite Rm c
c Ec Matrice
Em m
m
Af = Ac
c = f = m Déformations Déformations
Puisque la matrice à un comportement purement élastique, on peut grâce à la loi de Hooke exprimé m
en fonction du module d’Young E m de la matrice et de l’allongement final A f du renfort :
Rmc = V f . Rmf + (1 − V ). E
f m . Af
35
b. 2ème cas : Matrice ductile et Renforts fragiles
Un 2ème cas rencontré chez beaucoup de composite est celui ou la matrice à un comportement ductile,
c'est-à-dire elle commence à se déformer plastiquement avant que le renfort ne soit rompu.
Dans un tel cas, leur courbe de traction (contrainte - déformation ) ressemble alors à celle (en trait
gras) (voir figure). La courbe de traction du composite présentera une limite d’élasticité déduite de la règle
des mélanges appliquées pour la valeur de la déformation correspondant à la limite d’élasticité de la
matrice :
Rec = V f . f + (1 − V f ). Re m Or : f = E f . f = E f . em
courbe contrainte/déformation d’un composite à fibre continue (en trait gras). On voit comment
il est lié aux courbes des fibres et de la matrice (en trait fin). Au pic de résistance, les fibres
sont sur le point de rompre. 36
( )
La courbe contrainte / déformation est linéaire, de pente E Ec // = V f . E f + 1 − V f . Em jusqu’au début
de la déformation plastique dans la matrice. Par la suite l’essentiel de la charge supplémentaire est
supporté par les fibres, qui contiennent leur déformation élastique jusqu’à ce qu’elles cassent. Lorsque
cela se produit, la contrainte diminue jusqu’à m (très proche de la limite d’élasticité de la matrice).
Rmc = V f . Rmf + (1 − V f ) . m
Pour calculer Rm c on exige alors de connaître la valeur de la contrainte m plastique existant dans la
matrice à l’instant de la rupture du renfort.
On note que la variation de cette résistance en fonction de la fraction volumique de fibre, est
représentée par une droite (la droite ascendante).
Très généralement, les fibres se rompent avant la matrice. Une fois les fibres rompues, la contrainte
augmente jusqu’à un second maximum fixé par la résistance à la rupture de la matrice. Par conséquent
celle-ci se comporte alors comme une matrice contenant une fraction volumique V f de trou (ou de vide,
puisque les fibres ne supporte plus la contrainte après être rompues). Pour une telle matrice, la variation
de sa résistance à la traction en fonction de cette fraction volumique est représentée par cette 2ème droite :
Rmc = (1 − V ). R
f mm
37
C’est la courbe descendante à gauche de la figure.
La figure montre qu’une trop faible fraction de fibres fait plus de mal que de bien, et il faut dépasser une
fraction volumique critique de fibres, V f pour voir la résistance augmenter.
Figure : L’évolution du pic de résistance avec la fraction volumique de fibres. Il faut dépasser
une fraction volumique seuil pour que le composite soit plus résistant que sa matrice.
38
On constate donc, qu’il existe une fraction volumique minimale " V f min" au dessous de laquelle le
composite aura la résistance à la traction la plus faible est inférieure à celle de la matrice :
Rmm − m
V f min =
Rmf + Rmm − m
On peut aussi définir la fraction volumique critique de fibres au dessus de laquelle le composite aura
une résistance à la traction au moins égale ou supérieure à celle de la matrice :
Rm m − m
Fraction volumique critique V
f pour que Rmc Rmm : V f =
Rm f − m
Pour les composites à matrice polymères, la valeur de la fraction volumique critique V f est
généralement faible (quelque %).
Par contre pour les composite à matrice métallique, V f peut être supérieure à 10 % (selon les
propriétés mécaniques de la matrice et du renfort).
39
Exemples
40
Résistance à la traction transversale de 3 composites courants
41
❖ Composites à fibres alignées :
✓ Essentiellement anisotropes.
42
43
5. Comportement en traction d’un composite à fibres courte
(discontinues) et alignées
Sous l’effet de la contrainte, la matrice et la fibre se déforment élastiquement. Toutefois, tous les
éléments de volume ne se déforment pas également de la même manière, puisque la matrice et le
renfort n’ont pas la même rigidité il y’a donc apparition d’une cission dans la matrice, en particulier à
l’interface "matrice - renfort" (apparition des franges (lignes) de déformation aux alentours de la fibre
Franges (ondes) de déformation dans la matrice aux alentours de la fibre due à la charge de traction appliquée.
44
❖ Propriétés mécaniques dépendent :
❖ Transfert de charge
La contrainte dans une fibre courte n’est pas constante sur toute la longueur de cette fibre. Elle atteint
une valeur maximale dans la partie centrale de la fibre, puis décroît jusqu’à la valeur zéro sur une
certaine longueur à chacune des extrémités de la fibre.
Résistance et rigidité renforcées si fibre de longueur minimale ℓc , avec (ℓc = longueur critique de la
fibre).
La contrainte moyenne supportée par une fibre est alors : Rmf , (car la force axiale sur la fibre est
2
maximale à la demi longueur de la fibre, (voir figure), et le pic de résistance est :
Rm f
m = V f . + (1 − V f ). Rem
2
46
Remarque :
La force agissante sur la fibre, augmente de zéro à son extrémité jusqu’à la valeur :
x
F = d dx = d
m m
x
0
La force juste suffisante pour casser la fibre est : (Force = Contrainte x Section) :
d2
Fc = Rm f
4
En égalant ces deux forces : F = Fc
47
❖ Propriétés influencées par disposition des fibres dans la matrice.
❖ Importance de l’orientation, de la concentration et de la répartition des fibres.
48
6. Composites à fibres courte (discontinues) et orientées
aléatoirement
51
❖ Composites à grosses particules céramique-métal.
❖ Particules très dures de céramique réfractaire (WC ou Tic) liées par une matrice
métallique (Co ou Ni).
❖ Dans certains cermets, la fraction volumique des particules est > 90% ➔ excellente
résistance à l’abrasion.
54
❖ Constitués de deux couches d’un matériaux très résistant entre lesquelles est intercalé
un cœur d’une matière moins dense, moins résistante et moins rigide.
❖ Faces fabriquées en alliages d’Al, en polymères renforcés par des fibres, en Ti, en
acier et contreplaqués.
❖ Deux fonctions :
➢ Confère une rigidité permettant de résister aux forces de cisaillement dans les
plans perpendiculaires aux faces.
56
5. Comportement des composites en compression longitudinale
Dans le cas de l'essai de compression pure, la perte de résistance observée est due à l'apparition
d'un phénomène d'instabilité local : micro - flambage des fibres.
Le flambage ou flambement : est la tendance qu'a un matériau soumis à une force de compression
longitudinale à fléchir, et donc à se déformer dans une direction perpendiculaire à la force
appliquée.
Lorsque l'effort de compression est parallèle à la direction des fibres, plusieurs modes de rupture
peuvent être observés :
a b
Figure :
Principaux modes de rupture en compression.
a : flambement coopératif des fibres x
b : flambement localisé des fibres y
c : fissure parallèle à la direction de l'effort c d
d : cisaillement des fibres et de la matrice
57
les facteurs qui conduisent à une diminution de la résistance en compression axiale
sont les suivants :
❖ Fibres
➢ faible diamètre, (les fibres constituées de fibrilles ou anisotropes, comme les fibres de kevlar et
de carbone, sont elles-mêmes moins résistantes au flambement);
➢ mauvais alignement, ou ondulations ;
➢ distribution inhomogène : la rupture s’amorce ou les fibres sont resserrées car le voisinage est
alors plus riche en matrice;
➢ ondulations préalables des fibres (elles peuvent être induites par des contraintes thermiques
résiduelles de compression) ;
➢ faible résistance en compression (cas des fibres de kevlar qui subissent elles-mêmes une
fibrillation) et en cisaillement.
❖ Matrice
58