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ANALYSE LITTÉRAIRE

Commentaire du texte Raiponce :

Le conte de Raiponce appartient au recueil des contes appelé Contes de


l’enfance et du foyer et a été écrit en 1812 par les frères Grimm, connus pour avoir écrit
d’autres contes comme Blanche-Neige, les Musiciens de Brême et Hansel et Gretel,
entre autres. Ils appartiennent au mouvement littéraire du Romantisme, qui est apparu
pendant le XVIII et XIX siècle en Allemagne, d’où les frères Grimm proviennent. Par
rapport au genre, il s’agit d’un conte merveilleux, parce que l’un des personnages est
une sorcière qui coexiste avec les autres personnages. Le thème principal du conte est la
liberté des enfants et qu’on ne peut pas leur empêcher de découvrir le monde par eux-
mêmes de peur qu'il ne leur arrive quelque chose de mal. Comme c’est un conte
provenant de la tradition populaire, il est sujet à des variations où l’on change le nom de
la protagoniste, mais en gardant cette référence aux plantes (Fenouil, Petrosinella et
Persillette).

Par rapport à l’ouverture, elle commence par la situation initiale et sert à


introduire les personnages et le trame du conte, parce que l’auteur initie l’histoire avec
la phrase d’introduction typique de ce genre : « Il était une fois… ». En raison du fait
qu’il s’agit d’une ouverture classique, l’effet qu’elle vise à produire est faciliter la
lecture et donner de clarté en définissant qui sont les personnages principaux, le
contexte spatial et la situation initiale du récit. Comme mentionné auparavant, le genre
littéraire auquel ce texte appartient est le conte merveilleux, la sorcière et le fait de
guérir la cécité étant deux indices de la magie. Le récit se focalise sur l’histoire du
personnage principal, c’est-à-dire, Raiponce, et les cinq parties du schéma quinaire sont
facilement distinguibles :

 SITUATION INITIALE : « Il était une fois… » jusqu’à « Et pour la


calmer, il fallut absolument que son mari retournât encore une fois dans
le jardin ». C’est la partie où la femme est jalouse des raiponces du
jardin de la sorcière et son mari doit se faufiler dans le jardin pour
satisfaire son épouse.
 COMPLICATION : « Au crépuscule, donc, il fit comme la veille… »
jusqu’à « tout ira bien pour lui et j’en prendrai soin comme une mère ».
La sorcière surprend l’homme en train de se faufiler dans son jardin.
Cependant, elle lui laisse prendre aussi de raiponces qu’il veut en
échange de l’enfant qu’il va avoir avec sa femme.
 DÉVELOPPEMENT : « Le mari, dans sa terreur accepta tout sans
discuter… » jusqu’à « Je voudrais bien partir avec toi, mais je ne saurais
pas comment descendre ». Raiponce est enfermée dans une tour à
laquelle la sorcière ne peut accéder que par ses tresses. Néanmoins, le fils
du roi se rend compte de ça et en profite pour visiter Raiponce. Les deux
tombent amoureux et décident de s’enfuir.
 RÉSOLUTION : « Ils convinrent que d’ici là il viendrait la voir… »
jusqu’à « elle l’abandonna à une existence misérable et pleine de
détresse. » Raiponce dévoile involontairement le plan et la sorcière
coupe les nattes pour éviter les fuites. La pauvre Raiponce est
condamnée à l’exil dans le désert.
 SITUATION FINALE : « 
LA PARURE de Maupassant (nouvelle réaliste qui veut faire passer un message
idéologique avec une morale)

Mathilde : jolie et charmante fille, élégante, gracieuse et souriante (au bal)


(physique)

Elle est jalouse des richesses des autres, elle n’est pas à l’aise avec la vie qu’elle
mène (« Elle souffrait sans cesse, se sentant née pour toutes les délicatesses et tous les
luxes »), elle joue avec les émotions de son mari parce qu’elle sait qu’il va tout faire
pour elle (« Rien. Seulement je n’ai pas de toilette et par conséquent je ne peux aller à
cette fête »), elle ne se contente de rien (quand elle obtient la robe, elle veut les bijoux),
elle est un peu intéressée (elle profite de son amie pour obtenir les bijoux), elle a honte
de ses origines (les vêtements du mari), elle ne fait pas attention aux choses qu'on lui
prête (elle perd la rivière), cependant elle travaille dur pour payer les dettes qu’elle a et
elle est constante. Femme rêveuse (le bal), elle reconnaît ses erreurs.

Situation initiale : C’était une de ces jolies et charmantes filles… jusqu’au


quand ils reçoivent l’invitation au bal.

Élément perturbateur : Le jour de la fête approchait jusqu’au s’enfuit avec son


trésor.

Développement : Le jour de la fête arriva / travailler pour emprunter de l’argent

Résolution : Ne l’aurait-elle pas prise pour une voleuse ?

Situation finale : Elle s’approcha jusqu’à la fin.

(ÉCRIRE UNE SUITE).

Mathilde était paralysée par la déclaration de celle qu’elle avait considérée


comme son amie, qui avait rapidement changé de sujet pour passer à un sujet plus trivial
et qui n’a pas remarqué l’erreur qu’elle avait commisse en révélant cette information.
En quelques secondes, Mathilde s’est souvenue des difficultés qu’elle avait endurées
pour payer ses dettes, et dans son esprit, il n’y avait de place que pour la vengeance.
Elles se sont dit au revoir froidement inconscientes de ce qui allait se passer.

C’était le premier gala auquel Mathilde et M. Loisel assistaient depuis leur


disgrâce et M. Loisel allait profiter de l’occasion pour faire un discours qui a permis de
faire la lumière sur les raisons de leur disparition depuis si longtemps et de désigner le
coupable. Mme. Forestier a fait semblant de ne rien savoir. M. Loisel a également
découvert qu'elle avait usurpé le nom de famille de noble. Mathilde sourit avec
satisfaction, heureuse d’avoir démasqué la coupable.
Quand Mme. Forestier est rentrée chez elle, elle s'est débarrassée de tous ses
bijoux et de ses vêtements. En sous-vêtements, elle s'est rendue sur le balcon de sa
chambre et les larmes aux yeux, mais avec une grande détermination, elle a marché dans
le vide, en recevant ce qu'elle méritait pour avoir essayé d'être ce qu'elle n'était pas.

APPARITION de Maupassant :

C’est un conte fantastique, parce que il y a des éléments comme « une empreinte
de peur », «une sorte de terreur », « la morte », « la forêt », « l’appartement était
sombre », « odeur moisie », « l’empreinte d’un coude ou d’une tête comme si on venait
de se poser dessus », « je crus entendre ou plutôt sentir un frôlement derrière moi »,
« un singulier petit frisson désagréable », « un grand et pénible soupir, poussé contre
mon épaule, me fit faire un bond de fou à deux mètres de là », « la femme vêtue de
blanc », « fantômes ». Maupassant a pris la légende de la femme vêtue de blanc pour
faire peur. Les champs lexicaux de l’angoisse, la peur, la mort, les fantômes.

Analyser le passage de l’apparition le plus précis possible :

LES PERSONNAGES :

 La femme : vêtue de blanc, la voix douce et douloureuse, elle veut


induire la compassion du protagoniste, presque charmante (l’homme ne
peut pas éviter de faire ce qu’elle dit), cheveux dénoués, longs et noirs
(très froide, comparés aux serpents), elle est heureuse que quelqu’un
fasse attention à elle.
 L’homme : Il est effrayé à mort, il souffre de l’angoisse, il n’est pas
maître ni de soi ni de ses mouvements, il ressent du panique, il est pressé
de partir. (« Une telle secousse me courut dans les membres », « Souffert
en quelques instants plus qu’en tout le reste de ma vie, dans l’angoisse
irrésistible des épouvantes surnaturelles »). Un conflit intérieur, parce
qu’il ne croit pas aux fantômes, mais il a vécu une expérience
surnaturelle,

LE CADRE SPATIO-TEMPOREL :

- Par rapport au cadre spatial, l’action se déroule dans une chambre du


château. Cependant, dans cet extrait, on ne sait rien sur le cadre temporel.
L’homme revient à Rouen après l’apparition.

LA VOIX NARRATIVE :

- Le narrateur est intradiégétique et homodiégétique, parce qu’il raconte


l’histoire à la première personne et il se produit une situation d’implication
dans le récit. C’est pour cela qu’on parle de focalisation interne, on voit le
monde à travers les yeux du protagoniste-narrateur. Les temps verbaux les
plus employés sont : l’imparfait, le passé simple et le présent. Parfois il
semble que le narrateur est proche de ce qu’il raconte (d’où l’emploie du
présent et imparfait), mais il veut aussi être séparé et distant du récit. Le
narrateur accomplit la fonction de base, c’est-à-dire, la fonction narrative, et
la fonction testimoniale, parce qu’il exprime ses émotions et les sentiments
par rapport à l’histoire.
- Le discours rapporté est présent lorsque le narrateur veut reproduire les mots
exactes de la femme (« Elle dit », « Elle reprit, « Elle me regardait », « Elle
murmura… »), il s’agit d’un dialogue entre les deux.

*LES POINTS DE VUE* exercice sur les textes (18/2/22)

1. Omniscient (le narrateur connait le personnage. « Mme Descoings, qui ne disait


point son âge, avait 65 ans. Nommé la belle épicière, garder une beauté ».)

2. Interne (parler à la première personne, l’histoire regardée à travers le personnage


principal « J’avais 14 ans. J’ai couché bien des nuits en mer sous la grand-voile repliée
en forme de tente. Mon père prêtait l’oreille. »)

3. Omniscient (connait les sentiments et les gestes du personnage. « Le cœur du jeune
garçon battait à lui briser la poitrine, non pas de peur. Il se battait comme un tigre en
fureur. »)

4. Externe (le narrateur raconte ce qu’il voit. « Le plus grand, vêtu de toile, marchait le
chapeau en arrière. Le plus petit, dont le corps baissait la tête sois une casquette à
visière pointue. »)

Trois textes : le premier, la focalisation est interne, deuxième externe et l’autre


omniscient.

*EXERCICE D’ÉCRITURE*

-Point de vue interne : Lorsque je suis entrée dans la salle, le premier tableau qui attire
mon attention est Las Meninas de Velázquez. Soudainement, je commence à réfléchir :
Où ai-je vu cette peinture avant ? Un sourire se répand sur mon visage et je me souviens
du premier cours d'art que j'ai eu à l'école. Mon professeur, qui avait projeté cette
peinture sur l'écran, m’avait dit en regardant mon visage fatigué : « Je suis sûr que tu
penses que ce cours est ennuyeux, mais à un moment donné, tu le trouveras utile, je le
sais. » Maintenant que je me trouve devant cette merveilleuse peinture, je suis capable
d'apprécier la majesté du peintre, sa technique innovante et son attention au détail. Le
fait que Velázquez se soit représenté lui-même dans son propre tableau me fait sentir un
peu observée. Je pense aussi que c’est une image plutôt sombre, parce que le seul
personnage éclairé est l'infante Marguerite. Un élément que je trouve tendre est le chien,
auquel je consacre toute mon attention. Enfin, c’est une image bien plus grande que ce
que j'avais imaginé dans mon cours d’art.
-Point de vue externe : Un couple vient d’entrer dans la salle où Las Meninas se
trouvent. L’homme ne cesse de montrer le tableau et de donner des informations pour
impressionner la fille. La femme vient de bâiller et dit que comme elle est professeur
d'art, elle savait déjà tout ça. En entendant cela, l’homme a rougi et s’est tu, ce qui
provoque un éclat de rire chez la femme. Ils se tiennent la main et maintenant c’est la
femme qui fournit des informations sur la peinture. Les gens ne peuvent pas détacher
leurs yeux d'eux, non seulement parce que le garçon est toujours rouge comme une
tomate, mais aussi parce que la fille donne un cours magistral aux spectateurs. Enfin, ils
se rendent dans la salle où se trouvent les peintures de Goya.

*LE SCHÈMA NARRATIF LA NUIT DE MAUPASSANT*

 SITUATION INITIALE : Du début jusqu’à la phrase « Ce qu’on aime avec


violence finit toujours par vous tuer. Mais comment expliquer ce qui m’arrive ?
Comment même faire comprendre que je puisse le raconter ? Je ne sais pas, je ne
sais plus, je sais seulement que cela est. — Voilà. »
 ÉLÉMENT PERTURBATEUR : « « Ce qu’on aime avec violence finit
toujours par vous tuer. Mais comment expliquer ce qui m’arrive ? Comment
même faire comprendre que je puisse le raconter ? Je ne sais pas, je ne sais plus,
je sais seulement que cela est. — Voilà. »
 DÉVELOPPEMENT : « Donc hier — était-ce hier ? — oui, sans doute, à
moins que ce ne soit auparavant, un autre jour, un autre mois, une autre année,
— je ne sais pas… »
 RÉSOLUTION : Cette partie se finit par la phrase J’étais aux quais, et une
fraîcheur glaciale montait de la rivière. La Seine coulait-elle encore ? Je voulus
savoir, je trouvai l’escalier, je descendis... Je n’entendais pas le courant
bouillonner sous les arches du pont... Des marches encore... puis du sable... de la
vase... puis de l’eau... j’y trempai mon bras... elle coulait... elle coulait... froide...
froide... froide... presque gelée... presque tarie... presque morte.
 SITUATION FINALE : «Et je sentais bien que je n’aurais plus jamais la force
de remonter... et que j’allais mourir là... moi aussi, de faim — de fatigue — et de
froid. »

*3 différences entre l’Apparition et La Nuit*

 Le but des descriptions. Dans Apparition, la fonction des descriptions était


d’infuser le terreur et la peur, tandis que les descriptions dans La Nuit sont plus
objectives, le narrateur décrit Paris, mais il ne veut pas produire d’effet sur le
lecteur.
 Le narrateur. Dans La Nuit, le narrateur interrompe son récit pour donner ses
impressions (était-ce hier ? depuis quand ? dans quel théâtre ? tandis que le
narrateur d’Apparition raconte ce qui se passe d’une manière linéaire sans
intervenir dans son récit. Dans Apparition, le narrateur est sûr de ce qu’il voit.
 L’intimisme. Le narrateur de La Nuit exprime sa solitude et ses pensées, on a
l’impression de lire son journal intime. « mes sœurs les bêtes et mes frères les
braconniers ».

Pour parler de la nuit, il emploie la passion, l’amour, la joie, je m’anime, plus jeune,
plus fort, plus alerte, plus heureux, ombre douce, plaisir, invincible désir d’aimer.

Pour parler du jour, il emploie la fatigue, l’ennui, brutal, bruyant, la peine,


lassitude, regret, fardeau

*COMPARER COMMENT S’EXPRIMENT LA FOLIE DANS APPARITION ET


LA NUIT*

APPARITION LA NUIT
Le fait de voir quelque chose qui Contradictions, la sensation d’angoisse,
n’existe pas et qui est devenu une obsession malsaine par la nuit. « Ce
obsession. « Je sais une chose étrange, qu’on aime avec violence finit toujours
tellement étrange, qu’elle a été par vous tuer. » « J’entends rôder mes
l’obsession de ma vie. » sœurs les bêtes et mes frères les
braconniers. » (il y a comme deux
personnalités)
Il est toujours préoccupé par l’heure
Le protagoniste est plus rationnel, il Champs lexicaux (lumière vs obscurité)
tente d’expliquer son expérience d’un « Une exaltation de ma pensée qui
point de vue objectif. « Il est bien touchait à la folie » La chaleur s’oppose
certain qu’elle est explicable, à moins au froid.
que je n’aie eu mon heure de folie. »
Les champs lexicaux de la peur, de la Le protagoniste aime la nuit, au point
mort, le gothique et surnaturelle qu’il a développé une obsession pour
elle, tandis que le protagoniste de
Apparition dit qu’il a peur de la nuit.
Le protagoniste veut éviter tomber dans Lorsque cette nouvel a été écrite,
la folie, tandis que dans La Nuit, le l’auteur était déjà fou lui-même
protagoniste est déjà fou (« les objets
que je distingue mal dans l'ombre du
soir me donnent une envie folle de me
sauver. »
L’ami du protagoniste est devenu Le narrateur parle de la nuit avec une
follement amoureux de la femme, au telle émotion qu’on a l’impression que
point que le narrateur raconte que la son cœur s’accélère
femme est morte à cause de l’amour.
« la maladie du cœur, tuée par l’amour
lui-même, sans doute »
Vraisemblance, le lecteur vit ce voyage
dans la folie aux côtés du narrateur.
L’isolement du protagoniste encourage
le fait qu’il devient fou (« il n’y avait
plus personne autour de moi »).
La description des espaces contribue à
favoriser la folie du protagoniste, parce
qu’il est optimiste au début, mais à la
fin, il est totalement pessimiste.

*SUR L’EAU DE MAUPASSANT : SCHÈMA QUINAIRE*

Il faut comparer la situation initiale et finale : champs lexicaux, description,


narration… et relever les éléments fantastiques du texte.

C’est un récit encadré, le protagoniste commence à raconter comment il a rencontré


son voisin canotier et puis, le canotier lui raconte une aventure qui lui est arrivée
dans la rivière.

SITUATION INITIALE (protagoniste) : « J'avais loué, l'été dernier, une petite


maison de campagne au bord de la Seine, à plusieurs lieues de Paris. » jusqu’à
« Mais puisque vous me demandez quelques-uns de mes souvenirs, je vais vous dire
une singulière aventure qui m'est arrivée ici, il y a une dizaine d'années. »

 Situation initiale (récit du canotier) : « J'habitais comme aujourd'hui la


maison de la mère Lafon… » jusqu’à « Toutes les bêtes, grenouilles et
crapauds, ces chanteurs nocturnes des marécages, se taisaient… »
 Élément perturbateur : «  Je compris que j'avais les nerfs un peu ébranlés
et je résolus de m'en aller… » jusqu’à « Rien ne remua. »
 Développement : « Je m’assis découragé et je me mis à réfléchir sur ma
position… » jusqu’à « mais je ne pus distinguer mon bateau, ni mes mains
elles-mêmes, que j'approchais de mes yeux… »
 Résolution : « Peu à peu, cependant, l'épaisseur du noir diminua. Soudain je
crus sentir qu'une ombre glissait tout près de moi ; je poussai un cri, une voix
répondit ; c'était un pêcheur. » jusqu’à « J'aperçus une autre barque, nous la
hélâmes »
 Situation finale : « L'homme qui la montait unit ses efforts aux nôtres ;
alors, peu à peu, l'ancre céda. Elle montait, mais doucement, doucement, et
chargée d'un poids considérable. Enfin nous aperçûmes une masse noire, et
nous la tirâmes à mon bord :
C'était le cadavre d'une vieille femme qui avait une grosse pierre au cou. 

*Comparaison situation initiale avec la situation finale*

Pour le pécheur, la rivière est le pays des mirages et des fantasmagories, il


aperçoit la rivière comme un cimetière sombre où on peut se suicider par noyade et
personne ne le sait jusqu'à ce qu'on vous retrouve, comme cela se passe dans l'histoire.
« où les noyés roulent parmi les grands poissons » , « La rivière n'a que des profondeurs
noires où l'on pourrit dans la vase. », ce sont des phrases qui anticipent la fin du récit.

Des éléments fantastiques comme les descriptions de la rivière (c'est la chose


mystérieuse, profonde, inconnue, le pays des mirages et des fantasmagories, où l'on
voit, la nuit, des choses qui ne sont pas, où l'on entend des bruits que l'on ne connaît
point, où l'on tremble sans savoir pourquoi, comme en traversant un cimetière. »), les
champs lexicaux de la peur et l’angoisse (ombre, silencieuse, perfide, sinistre, lugubre,
silence, brouillard… ») On ne sait pas si c’est vrai ou pas.

*La Nuit et Sur l’eau parlent d’un souvenir. Cependant, dans la deuxième œuvre,
c’est un souvenir d’un personnage, pas du narrateur. Le personnage fait l’éloge de la
rivière, comme l’avait fait le personnage de La Nuit. Les personnages n’ont pas une
caractérisation directe, on ne sait rien sur eux.

*LE CADRE TEMPOREL DE LA PARURE*

XIXe siècle. Des moments temporels comme le jour de la fête, le lendemain, la


semaine, la vie qui dure 10 ans, un dimanche. Les classes sociales sont en hausse (les
riches, les bourgeois et les domestiques). « La vue de la petite Bretonne qui faisait son
humble ménage ». On parle de francs comme monnaie de l’époque. Au début de
l’histoire, Mathilde est une femme qui est mariée avec Monsieur Loisel, un commis du
ministère de l’instruction publique. Cependant, elle n’est pas satisfaite avec la vie
qu’elle mène, elle est une femme qui ne cesse de souffrir du début à la fin, même à la
fin de l'histoire elle est encore plus malheureuse.

*ÉCRIRE UNE NOUVELLE FANTASTIQUE*

La nouvelle doit suivre le schème quinaire (situation initiale, problématique…).


Peu de personnages (moins de 3 personnages, portrait moral, physique), les lieux, point
de vue (qui raconte l’histoire ?), le récit (écrire le début et la fin), le plan (ordre des
actions, le schème quinaire).

*RELEVER LES MÉTAPHORES ET COMPARAISONS DE L’ALBATROS*

1. Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux, / Laissent piteusement leurs grandes
ailes blanches/ Comme des avirons traîner à côté d’eux. Le poète se sent déprimé par
la situation de la censure. Il reconnait avoir été au sommet (l’azur) et puis, il se
sent tellement vaincu qu'il se laisse "chasser". Les grands ailes sont le symbole de
l’art lourd que portait Baudelaire.

2. Qui suivent, indolents compagnons de voyage. / Le navire glissant sur les gouffres
amers. Indolent est un terme employé par la société pour parler des artistes de
l’époque

3. Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid ! Le poète exprime que, bien qu'il ait
connu son heure de gloire (naguère si beau), il se sent aujourd'hui incompris et
moqué.

4. L’un agace son bec avec un brûle-gueule / L’autre mime, en boitant, l’infirme qui
volait ! Pour le silencer et éviter qu’il développe son art. La censure se moque de
l'artiste qui a connu le succès et qui a été détruit.
*ANALYSE POÈME BAUDELAIRE UNE CHAROGNE*

Par rapport à la situation d’énonciation, le je lyrique est Baudelaire lui-même (il


parle de « nous »). Le Sujet énonciateur donne forme à l’acte d’exprimer le passage du
temps à travers la figure de la charogne et des allégories à la mort. En addition, le but
communicatif est faire voir à la femme à qui le poème est adressé que sa beauté va se
flétrir et qu'elle finira par mourir et pourrir comme le cadavre. Le poète veut évoquer un
souvenir (Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme) et des sentiments de
bonheur éphémère (à la fin) et le désir (il veut la voir morte et la sexualité), le paysage
suggestif est décrit à travers les yeux du poète et il veut s’adresser à un destinateur
intertextuel. Les temps verbaux sont l’imparfait, le passé simple et le futur. Ils servent à
évoquer une relation du passé et du futur, il y a une relation d’implication. Les termes
employés sont affectifs, pas du tout évaluatifs. Relation d’implication, interlocution et
on pourrait parler de la distance. Par rapport à la forme, ce sont 12 quatrains (4 vers),
dont les verses sont alexandrines (12) et octosyllabes (8) et la rime est féminine (les vers
se terminent par e muet) et masculin (pas de e muet). Les rimes sont riches, parce qu’il
y a plus de 3 sons tout au long du poème, et croisées (ABAB). Il n’y a pas d’allitération
ou d’assonance.
Le poème parle de la mort, les corps en décomposition et un peu d’érotisme Il
rompt avec les formes classiques. Baudelaire s’adresse à sa maîtresse Jeanne Duval. En
lisant le texte, on peut penser que le poème va parler des animaux morts et de la chasse.
Le type de lexique est abstrait, surtout à la fin, et l’auteur emploie des mots « interdits »
et choquants. Il est aussi soutenu, parce qu’on trouve des mots comme « carcasse,
« puanteur », « haillons ». Par rapport aux champs lexicaux, on peut distinguer le champ
lexical de la putréfaction (charogne, pourriture, carcasse superbe, puanteur, squelette,
ordure), les insectes (mouches, larves, vermine), l’idéal (beauté, essence divine, étoile,
âme), l’odeur (suant les poisons, puanteur si forte, exhalaisons), personnification de la
charogne à travers le corps de la femme (le vent putride, les jambes en l’air, le femme
lubrique, brûlante), l’art (toile, ébauche, artiste).
La progression thématique est notable, parce que les premiers quatrains sont
morbides, mais à la fin, le poème n’est pas si effrayant. En addition, les deux premiers
vers font penser à des émotions positives (Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon
âme, / Ce beau matin d'été si doux). Dans la troisième étape de progression, Baudelaire
utilise la poésie la plus classique, parce qu’elle parle de l’amour et de la femme. Le
poète interpelle Jeanne d’une manière directe, c’est-à-dire, il y a un destinataire précis.
(Vous, mon ange et ma passion !).
On trouve des comparaisons (le ciel regardait la carcasse superbe / Comme une
fleur s'épanouir), des métaphores de la métamorphose (On eût dit que le corps, enflé
d'un souffle vague, / Vivait en se multipliant), des personnifications de la charogne
comme une femme, des oxymores (carcasse superbe, le soleil rayonnait sur cette
pourriture), des paradoxes (vivants haillons), MAIS la figure de style prédominante est
la synesthésie, parce que l’auteur joue avec les sens (La puanteur était si forte, que sur
l'herbe / Vous crûtes vous évanouir).
Les types des phrases sont assertives (affirmatives) et exclamatives pour
exprimer les sentiments amoureux (Vous, mon ange et ma passion ! / Alors, ô ma
beauté ! / De mes amours décomposés !). La plupart sont des phrases complexes parce
qu’il y a des pronoms relatifs, des virgules pour joindre les subordonnées. Il y a de
logique affective, une opposition entre l’amour et la haine pour cette femme. À la fin,
on trouve des connecteurs logiques comme « après », « alors ».
La signifiance du poème est dirigée à Jeanne Duval, la beauté et le temps
passent, l’heure de mourir va arriver et même si elle jolie et charmante, elle va finir
morte comme tout le monde. État d’âme de Baudelaire, on peut sentir sa solitude d’être
abandonné par sa maîtresse. Il ne s’agit pas de la poésie traditionnelle ou populaire, non
plus surréaliste. C’est un poème un peu romantique à la fin, mais surtout symboliste en
raison des thèmes traités et la capacité de déchiffrer les mystères du monde (c’est
Baudelaire qui l’écrit). Les verbes sont des verbes d’action, même si le corps est mort.

*FIGURES DE STYLE poème Chanson d’automne*


Personnification du violon : Les sanglots longs / Des violons / De l’automne. Attribuer
des sentiments à une saison.
Comparaison : Le poète se compare se compare à une feuille morte portée par le vent :
Pareil à la / Feuille morte pour refléter qu'il ne peut rien faire face au passage du temps,
mais simplement être conduit par lui.
Métaphore : Les sanglots longs / Des violons / De l’automne / Blessent mon cœur. Le
changement de saison provoque la tristesse du poète.
Répétition de l’image de pleurer : Les sanglots finissent par faire pleurer le poète.

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