Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Elle est jalouse des richesses des autres, elle n’est pas à l’aise avec la vie qu’elle
mène (« Elle souffrait sans cesse, se sentant née pour toutes les délicatesses et tous les
luxes »), elle joue avec les émotions de son mari parce qu’elle sait qu’il va tout faire
pour elle (« Rien. Seulement je n’ai pas de toilette et par conséquent je ne peux aller à
cette fête »), elle ne se contente de rien (quand elle obtient la robe, elle veut les bijoux),
elle est un peu intéressée (elle profite de son amie pour obtenir les bijoux), elle a honte
de ses origines (les vêtements du mari), elle ne fait pas attention aux choses qu'on lui
prête (elle perd la rivière), cependant elle travaille dur pour payer les dettes qu’elle a et
elle est constante. Femme rêveuse (le bal), elle reconnaît ses erreurs.
APPARITION de Maupassant :
C’est un conte fantastique, parce que il y a des éléments comme « une empreinte
de peur », «une sorte de terreur », « la morte », « la forêt », « l’appartement était
sombre », « odeur moisie », « l’empreinte d’un coude ou d’une tête comme si on venait
de se poser dessus », « je crus entendre ou plutôt sentir un frôlement derrière moi »,
« un singulier petit frisson désagréable », « un grand et pénible soupir, poussé contre
mon épaule, me fit faire un bond de fou à deux mètres de là », « la femme vêtue de
blanc », « fantômes ». Maupassant a pris la légende de la femme vêtue de blanc pour
faire peur. Les champs lexicaux de l’angoisse, la peur, la mort, les fantômes.
LES PERSONNAGES :
LE CADRE SPATIO-TEMPOREL :
LA VOIX NARRATIVE :
3. Omniscient (connait les sentiments et les gestes du personnage. « Le cœur du jeune
garçon battait à lui briser la poitrine, non pas de peur. Il se battait comme un tigre en
fureur. »)
4. Externe (le narrateur raconte ce qu’il voit. « Le plus grand, vêtu de toile, marchait le
chapeau en arrière. Le plus petit, dont le corps baissait la tête sois une casquette à
visière pointue. »)
*EXERCICE D’ÉCRITURE*
-Point de vue interne : Lorsque je suis entrée dans la salle, le premier tableau qui attire
mon attention est Las Meninas de Velázquez. Soudainement, je commence à réfléchir :
Où ai-je vu cette peinture avant ? Un sourire se répand sur mon visage et je me souviens
du premier cours d'art que j'ai eu à l'école. Mon professeur, qui avait projeté cette
peinture sur l'écran, m’avait dit en regardant mon visage fatigué : « Je suis sûr que tu
penses que ce cours est ennuyeux, mais à un moment donné, tu le trouveras utile, je le
sais. » Maintenant que je me trouve devant cette merveilleuse peinture, je suis capable
d'apprécier la majesté du peintre, sa technique innovante et son attention au détail. Le
fait que Velázquez se soit représenté lui-même dans son propre tableau me fait sentir un
peu observée. Je pense aussi que c’est une image plutôt sombre, parce que le seul
personnage éclairé est l'infante Marguerite. Un élément que je trouve tendre est le chien,
auquel je consacre toute mon attention. Enfin, c’est une image bien plus grande que ce
que j'avais imaginé dans mon cours d’art.
-Point de vue externe : Un couple vient d’entrer dans la salle où Las Meninas se
trouvent. L’homme ne cesse de montrer le tableau et de donner des informations pour
impressionner la fille. La femme vient de bâiller et dit que comme elle est professeur
d'art, elle savait déjà tout ça. En entendant cela, l’homme a rougi et s’est tu, ce qui
provoque un éclat de rire chez la femme. Ils se tiennent la main et maintenant c’est la
femme qui fournit des informations sur la peinture. Les gens ne peuvent pas détacher
leurs yeux d'eux, non seulement parce que le garçon est toujours rouge comme une
tomate, mais aussi parce que la fille donne un cours magistral aux spectateurs. Enfin, ils
se rendent dans la salle où se trouvent les peintures de Goya.
Pour parler de la nuit, il emploie la passion, l’amour, la joie, je m’anime, plus jeune,
plus fort, plus alerte, plus heureux, ombre douce, plaisir, invincible désir d’aimer.
APPARITION LA NUIT
Le fait de voir quelque chose qui Contradictions, la sensation d’angoisse,
n’existe pas et qui est devenu une obsession malsaine par la nuit. « Ce
obsession. « Je sais une chose étrange, qu’on aime avec violence finit toujours
tellement étrange, qu’elle a été par vous tuer. » « J’entends rôder mes
l’obsession de ma vie. » sœurs les bêtes et mes frères les
braconniers. » (il y a comme deux
personnalités)
Il est toujours préoccupé par l’heure
Le protagoniste est plus rationnel, il Champs lexicaux (lumière vs obscurité)
tente d’expliquer son expérience d’un « Une exaltation de ma pensée qui
point de vue objectif. « Il est bien touchait à la folie » La chaleur s’oppose
certain qu’elle est explicable, à moins au froid.
que je n’aie eu mon heure de folie. »
Les champs lexicaux de la peur, de la Le protagoniste aime la nuit, au point
mort, le gothique et surnaturelle qu’il a développé une obsession pour
elle, tandis que le protagoniste de
Apparition dit qu’il a peur de la nuit.
Le protagoniste veut éviter tomber dans Lorsque cette nouvel a été écrite,
la folie, tandis que dans La Nuit, le l’auteur était déjà fou lui-même
protagoniste est déjà fou (« les objets
que je distingue mal dans l'ombre du
soir me donnent une envie folle de me
sauver. »
L’ami du protagoniste est devenu Le narrateur parle de la nuit avec une
follement amoureux de la femme, au telle émotion qu’on a l’impression que
point que le narrateur raconte que la son cœur s’accélère
femme est morte à cause de l’amour.
« la maladie du cœur, tuée par l’amour
lui-même, sans doute »
Vraisemblance, le lecteur vit ce voyage
dans la folie aux côtés du narrateur.
L’isolement du protagoniste encourage
le fait qu’il devient fou (« il n’y avait
plus personne autour de moi »).
La description des espaces contribue à
favoriser la folie du protagoniste, parce
qu’il est optimiste au début, mais à la
fin, il est totalement pessimiste.
*La Nuit et Sur l’eau parlent d’un souvenir. Cependant, dans la deuxième œuvre,
c’est un souvenir d’un personnage, pas du narrateur. Le personnage fait l’éloge de la
rivière, comme l’avait fait le personnage de La Nuit. Les personnages n’ont pas une
caractérisation directe, on ne sait rien sur eux.
1. Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux, / Laissent piteusement leurs grandes
ailes blanches/ Comme des avirons traîner à côté d’eux. Le poète se sent déprimé par
la situation de la censure. Il reconnait avoir été au sommet (l’azur) et puis, il se
sent tellement vaincu qu'il se laisse "chasser". Les grands ailes sont le symbole de
l’art lourd que portait Baudelaire.
2. Qui suivent, indolents compagnons de voyage. / Le navire glissant sur les gouffres
amers. Indolent est un terme employé par la société pour parler des artistes de
l’époque
3. Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid ! Le poète exprime que, bien qu'il ait
connu son heure de gloire (naguère si beau), il se sent aujourd'hui incompris et
moqué.
4. L’un agace son bec avec un brûle-gueule / L’autre mime, en boitant, l’infirme qui
volait ! Pour le silencer et éviter qu’il développe son art. La censure se moque de
l'artiste qui a connu le succès et qui a été détruit.
*ANALYSE POÈME BAUDELAIRE UNE CHAROGNE*