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Une langue qui n’évolue plus, c’est une langue morte. Elle perd et gagne, c’est-
à-dire, elle se reconfigure. Phonétique et syntaxe doivent être prises en compte pour
voire l’évolution d’une langue, de la même manière que le panorama historique et
linguistique. Par exemple, dans le cas du latin, un petit changement dans l’accent a
répercuté sur les voyelles et puis les consonnes, c’est comme une chaîne. Le panorama
historique s’agit de l’histoire externe tandis que le linguistique s’occupe de l’histoire
interne.
La plupart des changements sont phonétiques qui s’articulent dans une loi
phonétique. Un phonème subit dans une langue donnée le même changement sans
exception dans tous les mots comportant le phonème. La langue évolue à travers de la
dialectisation, c’est-à-dire, la dispersion de langues. La langue est influencée par les
langues déjà présentes sur un territoire donné.
L’alphabet latin n’était utilisé qu’avec les majuscules et ce sont les germains qui
ont adapté l’alphabet pour inclure des minuscules et l’inversion sujet-verbe vient aussi
des franciques, de la même façon que l’usage des pronoms avant le verbe et le pronom
on (homo/man). Par rapport à l’influence du francique sur le gallo-romain, on
commence avec l’influence phonétique : aspiration du h, semi-consonne /w/ est
prononcé /gw/et /u/ vélaire devient /y/ palatal. Dans la syntaxe, il faut mettre les
pronoms devant les verbes et placer l’adjectif devant le nom et pour le lexique, le
vocabulaire guerrier, les couleurs, la vie rurale, les sentiments, le suffix -ard, -aud, -isk,-
an, préfixe -mé, et des toponymes.
EXERCICES : Gubernatorem
EXERCICES D’ÉTYMOLOGIE :
Hablar : Du mot latin vulgaire fabulare (fa-bu-la-re / libre ouverte- livre ouverte-libre
ouverte)
Français : Du mot francisk (le suffixe -isk va devenir ois et plus tard ais)
- L’e va se transformer en ie, comme dans petra, qui donne pierre et piedra, et pedem
(pied et pie).
*Évolution de i et u : Si les deux voyelles sont toniques libres, elles ne changent pas
(durare/durer – sentir/sentir).
Les voyelles en syllabe pénultième c’est la position la plus faible, donc elles
disparaissent. (colapu-coup / viride-vert). Il faut considérer les conséquences sur les
consonnes environnantes. Les voyelles en syllabe contre-finale, l’a va devenir e muet et
les autres disparaissent (ornamentum-ornement / dubitare-douter). Parfois, il y a des
voyelles qui deviennent e muet (quadrifurcu-carrefour).
Le lieu des voyelles en ordre décroissant : syllabe tonique (la plus forte),
syllabe initiale, syllabe finale ou protonique interne (voyelle d’appui) et la syllabe
pénultième atone (la plus faible).
*EXERCICES ÉTYMOLOGIE*
*EXERCICES ÉTYMOLOGIE*
Le son de n avec patita en latin il existait déjà avec la graphie gn (insignare). Cette
graphie va donner n (assimilation) ou gn (sonido ñ palatalisation) en français
moderne.
Le son /w/ se dentalise dans les mots d’origine latine : w/B/v (venire/venir) ou se
vélarise dans les mots germaniques : w/gw/g (werram/guerre). Le /w/ intervocalique
et postconsonantique se dentalise en w/B/v (lavare/laver). Cependant, il peut
disparaître (amavi/aimai). Le /w/ préconsonantique et final disparaît, sauf sans
certains cas où se transforme en f (bovem/bœuf).
*ÉTYMOLOGIE MOTS*
LA PRAGMATIQUE
Le texte et le discours sont le même objet langagier. Dans le discours, le locuteur
émet un énoncé pour un interlocuteur dans un contexte. La pragmatique étudie le
discours oral ou écrit. Les caractéristiques d’un discours : il ne peut être compris que
dans un contexte, il a une intention communicative pour produire une réponse, il est
composé de deux phrases cohérentes, il est interactif. La brache interactionnelle.
Par rapport à l’énoncé, c’est le résultat de l’action d’énonciation et l’acte de dire.
Les éléments du message vont acquérir du sens à travers l’énonce et à travers
l’interlocuteur selon le contexte. On parle de situation d’énonciation pour le contexte où
le discours a été émis. Nous distinguerons deux modalités : la modalité d’énonciation
(l’interlocuteur) et la modalité de l’énoncé (le message). L’énonciation est l’ensemble
des procédés qui révèlent la présence de l’émetteur de l’énoncé à l’intérieur même de
l’énoncé. Les déictiques sont des termes qui ont du sens seulement dans un contexte
concret, comme je, tu, ici, hier. Ils signalent donc la personne, le temps et l’espace, on y
ajoutera également les marques de la temporalité des verbes. La situation d’énonciation
répond à 4 questions, les circonstances spatio-temporelles : qui parle ? à qui ? à quel
moment ? où ? La deixis est le processus de référenciation pour donner du sens aux
mots déictiques. Par exemple, les pronoms je, tu, ici correspondent à une situation
d’embrayage, implication autour du présent de l’acte d’énonciation. Cependant, on a
aussi le débrayage ou séparation du moment d’énonciation, comme alors, à ce moment-
là… On parle des histories ou des récits qui vont être au passé, le narrateur est celui qui
donne le contexte.
Benveniste propose deux grands types de discours selon qu’ils mettent en œuvre
l’un ou l’autre système d’énonciation. Le discours est un ancrage immédiat dans le
présent de l’acte de communication et dans le récit ou histoire, il y a des références à
l’énonciateur ou l’acte d’énonciation sont absentes. Exemples de discours sont les
articles journalistiques, les conversations, etc., tandis que les récits sont les comtes, récit
historique, roman…
Le première texte (Alison Bechdel) est une bande dessinée, typologie dialogal
qui prédomine. C’est un texte injonctif. Le niveau macro est une bande dessinée. C’est
un dialogue, y dentro de ese diálogo es un texto injonctif. Las órdenes no las da el
personaje hacia el lector, se dan órdenes entre los personajes, por eso es un diálogo y
dentro tiene la modalidad injonctif. La modalité injonctive est employée lorsqu'un
locuteur veut que quelqu'un fasse ou ne fasse pas quelque chose. C'est pourquoi
l'injonction peut être positive (ordre) ou négative (défense).
Le deuxième texte est une recette de brownies, la typologie qui prédomine est
injonctif parce qu’il donne des ordres. Le texte descriptif est aussi présent (sucre
vanillé). Aussi il peut être explicatif parce qu’il indique comment faire quelque chose.
La typologie principale du troisième texte (David Lodge) est explicative parce
que le but est expliquer l’ironie. On peut voir que c’est ça parce qu’il y a des mots
comme (consiste, contrairement à, ainsi…). Par rapport à la modalisation d’énoncé est
logique aléthique, a l’énonciation assertive. Est aussi argumentatif (fallacieuse).
Le quatrième texte (les mémoires) est de type narrative, ce sont les mémoires
d’un personnage qui raconte à un autre personnage. Par rapport à la modalisation
d’énoncé, c’est affectif.
Le cinquième texte est un texte argumentatif, l’auteur veut justifier son opinion à
travers son expérience. Par rapport à la modalisation d’énonciation et d’énoncé, c’est un
texte assertif et épistémique, parce que l’auteur se base sur son propre expérience pour
défendre son opinion. Un peu affectif, parce qu’on emploie des termes comme
« profonde méconnaissance », « malhonnêteté intellectuelle ».
Le dernier texte est de type narratif et journalistique, parce que l’auteur raconte
des faits au passé simple. Modalité d’énonciation assertive et d’énoncé, logique
aléthique.
LES ACTES DE LANGAGE
EXERCICES :
Ferme la porte ! (performative, ordre, implicite, directe)
Tu peux / pourrais fermer la porte ? (performative, implicite, indirecte)
Tu veux/voudrais fermer la porte ? (performative, implicite, indirecte)
J’aimerais bien que tu fermes la porte (performative, implicite, indirecte)
Ce serait mieux si la porte était fermée (performative, implicite, indirecte)
Dommage que la porte soit ouverte (performative, implicite, indirecte)
Il y a trop de bruit dans le couloir (performative ou constrictive, implicite, indirect)
LA CONVERSATION / L’INTERACTION
L’ouverture : Raphael lance le sujet, Claire lui coupe la parole parce qu’il y a un sujet
tabou et elle ne respecte pas les tours de paroles. La conversation est déjà commencée, il
n’y a pas de salutations. Dans le corps du texte, les actes de paroles sont indirects et la
finalité est de se moquer de Claire, parce qu’elle est très conservatrice et les
personnages traitent des thèmes glissants. La conversation est pleine de double sens
(« vous avez tiré la maîtresse de maison », « j’ai qu’une seule ride… et je suis assise
dessus ! »), l’ironie de Claire envers la vulgarité (« c’est très élégant »). La majorité des
thèmes sont glissants, comme les ajustements esthétiques, la chasse, la représentation de
la femme chez Picasso et l’avortement et il n’y a un sujet dominant.