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Arnaud

Thuly


VAMPIRISME ÉNERGÉTIQUE

Identification & Protection


Éditions Alliance Magique




« J’aime déranger les gens, parce que c’est seulement
en les dérangeant que je peux les amener à réfléchir.
Voilà des siècles qu’on les empêche de réfléchir.
Personne n’était là pour les déranger, tous ont préféré
les consoler.
Je ne vais consoler personne, parce que plus vous
consolez quelqu’un, plus vous retardez son avancée.
Dérangez–les, choquez–les, soyez durs avec eux,
donnez–leur un challenge ! Ce challenge leur
permettra de développer leurs capacités jusqu’à leur
apogée ! »

Osho




www.arnaud–thuly.com
www.portail–esoterique.com

© Éditions Alliance Magique.


ISBN : 978–2–36736–010–2

Dépôt légal : 2e trimestre 2014


SOMMAIRE
Introduction

COMPRÉHENSION
I
VAMPIRES & VAMPIRISME

1 - Vampire énergétique et Vampire émotionnel


Le vampirisme émotionnel
Vampire énergétique ?

2 - Vampirisme énergétique : phénomène conscient ou


inconscient ?
Vampirisme inconscient
Un mécanisme acquis
Un phénomène inné
Vampirisme intentionnel
Le Survivant
Le Prédateur
Le Magickien / Vampyre magick
Entités vampiriques
Les Larves
Esprits Désincarnés
Succubes & Incubes
Autres

3 - Manifestations courantes sur les « victimes »


Manifestations diurnes
Manifestations nocturnes

4 - Les conséquences du vampirisme


Pour le vampire
Pour le Vampire Inconscient
Pour le Vampire Conscient
Pour le Prédateur Acquis
Pour le vampirisé

5 - Questions – Réponses
II
TECHNIQUES DE VAMPIRISATION COURANTES

6 - Vampirisation de contact
Physique
Visuel

7 - Vampirisation de Proximité (ou de Surface)

8 - Vampirisation d’Environnement

9 - Vampirisation à Distance
Avec lien établi
Avec voult
Par interposition

10 - Vampirisation Sexuelle

11 - Vampirisation des Songes

12 - Vampirisation Profonde

III
MÉCANISMES ÉNERGÉTIQUES EN JEU

13 - Mécanismes Énergétiques à la base du Vampirisme


Principe des vases communicants
Principe d’osmose

14 - Marques & Liens : les deux grands inconnus


Le Marquage
Le Lien

IDENTIFICATION & PROTECTION


IV
PERCEPTIONS & RESSENTIS

15 - Améliorer sa sensibilité énergétique

16 - Apprendre à voir l’Aura


17 - Apprendre à ressentir le vampirisme
Ressentir l’échange énergétique
Ressenti de la vampirisation

V
PROTECTION

Supprimer les traceurs


Suppression du marquage
Suppression des liens
Empêcher le contact physique
Perturber l’osmose
Créer une barrière hermétique
Restreindre l’aura au maximum : technique « d’invisibilité » énergétique
Techniques pour protéger le sommeil
L’Encens
Le Vinaigre
Utiliser les pierres
Œil de Tigre
Obsidiennes « Noires »
Stibine
Cristal de Roche
Création d’un gardien
Arëshaal
Vertus de la prière
Conclusion

Bonus
L’alimentation
Hygiène de vie & Sport
Entraînement psychique et énergétique
Conclusion

Bibliographie

Remerciements





À mon épouse, à mes parents et à tous ceux qui m’ont
donné la chance, tout au long de ma vie, de vivre
pleinement ma passion !
Introduction

J’ai donné mon tout premier cours de Défense Contre le


Vampirisme Énergétique en 2010, en mai si ma mémoire est
bonne (il y a 4 ans quasi jour pour jour en somme), à la demande
expresse de deux jeunes femmes qui étaient venues me rencontrer
spécialement au magasin que nous avions ouvert quelques mois
plus tôt sur Toulouse – en complément de la boutique internet –
et qui bénéficiait déjà d’une certaine renommée. Ces deux jeunes
femmes, qui devaient avoir entre 25 et 30 ans environ, étaient
étudiantes en dernière année d’Ostéopathie à Toulouse et
s’occupaient régulièrement de personnes qui venaient se faire «
soigner » à moindre frais à l’école, procédé mis en place par la
plupart des facultés de soins qui permet à la fois d’entraîner les
jeunes étudiants en pratiquant sur de véritables patients et de
fournir des prestations de qualité à des personnes qui n’en ont
pas toujours les moyens, notamment pour les médecines
parallèles qui bénéficient trop rarement d’un remboursement par
la sécurité sociale ou les mutuelles.
Elles avaient toutes deux rencontré au cours des dernières
semaines des patients étranges, qui s’abstenaient de discuter lors
des séances mais qui revenaient à chaque fois en demandant à ce
que ce soit spécialement elles qui les traitent. Après de simples
séances d’une demi–heure (auxquelles elles étaient pourtant
habituées), ces deux jeunes femmes avaient alors l’impression
d’être « vidées », allant pour l’une d’elles jusqu’à faire de sérieux
malaises qui fort heureusement n’avaient pas eu de conséquences
plus graves jusque–là. Elles avaient beau essayer de récupérer en
prenant des jours de repos, en se couchant tôt et en évitant de
sortir faire la fête, rien n’y faisait. Leur état de fatigue (ainsi que
leur santé) était arrivé à un tel point que l’ostéopathie, qu’elles
qualifiaient jusqu’alors de « passion », en venait à générer en elles
une véritable sensation de dégoût et cette situation qu’elles ne
parvenaient pas à dépasser leur donnait envie de tout plaquer
pour ne plus avoir à y être confrontées.
Elles qui se voulaient « cartésiennes » et qui de leurs propres
mots « ne croyaient pas à tout cela » avaient, après avoir écarté
toutes les autres possibilités, accepté l’idée que quelque chose
qu’on ne leur avait pas enseigné à l’école se passait entre elles et
certains patients. Elles s’étaient alors résolues à franchir le pas en
venant chercher des informations qu’aucun de leur professeur
n’aurait pu leur donner.
L’une de leurs amies, cliente chez nous, leur avaient conseillé
de venir me trouver pour pouvoir les aider. Grand bien leur prit
de suivre ce conseil. Elles découvrirent ainsi que ce dont elles
avaient été victimes portait le nom bien connu de Vampirisme
Énergétique, un phénomène auquel beaucoup d’entre nous sont
confrontés sans en avoir conscience mais contre lequel il existe
fort heureusement des solutions que nous aurons l’occasion de
voir dans la dernière partie de cet ouvrage. Fortes de
l’apprentissage de ces techniques, elles purent se protéger
efficacement. En l’espace de quelques semaines, elles parvinrent à
résorber leur fatigue résiduelle et à établir une véritable relation
d’aide avec leurs patients dans laquelle elles n’étaient plus des
victimes mais bien des thérapeutes.
Nous sommes tous confrontés à un moment ou à un autre de
notre vie au vampirisme énergétique ! J’ai moi–même été
confronté à de très nombreux vampires énergétiques tout au long
de mon parcours – totalement inconscients de leurs actes pour la
plupart d’entre eux – et d’autres qui avaient au contraire appris à
maîtriser leurs facultés à un point tel qu’il aurait de quoi nourrir
l’imaginaire de nombre d’entre nous pour bien des années.
Certainement en est–il exactement de même pour vous mais il y a
fort à parier que vous ne vous en soyez pas aperçu.
Au moment de commencer la lecture de cet ouvrage, il est fort
probable que vous ayez déjà pu entendre parler de ce phénomène
qui nourrit l’imaginaire depuis des temps immémoriaux et que
vous ayez d’ores et déjà un avis sur la question, que ce soit par
vos lectures livresques ou sur internet. Pourtant, apprêtez–vous à
devoir laisser de côté tout ce que vous pensiez savoir sur ce
phénomène car vous allez vous rendre compte que le véritable
vampirisme énergétique est très loin des clichés et des
affirmations rapides dont il fait souvent l’objet.
Pour mieux comprendre ce sujet, je fus moi–même contraint de
laisser bien des certitudes de côté au fil de mon cheminement, et
ce afin de pouvoir appréhender convenablement ce phénomène
dans toute sa complexité.
Les travaux menés à grande échelle par l’O.r.s.T. et l’O.o.L.
auxquels j’ai parfois eu la chance de pouvoir contribuer (ou au
[1]

moins d’avoir accès), ont ainsi beaucoup participé à établir la


compréhension actuelle du sujet que nous étudierons ensemble
dans ce livre.
Pour cette raison, toutes les explications et les principes
évoqués au cours de cet ouvrage sont fondés sur
l’expérimentation et l’étude concrète, à la fois sur le terrain et
dans un cadre plus contrôlé. Il ne s’agit donc ni de simples
théories ni de spéculations comme c’est hélas trop souvent le cas
en ésotérisme moderne. Cela ne signifie pas pour autant qu’il
s’agisse de LA vérité, nous sommes encore bien loin de pouvoir
aspirer à une telle prétention, mais s’il reste encore énormément
de questions auxquelles répondre, le travail mené depuis plus de
20 ans par ces associations de recherche avec lesquelles j’ai eu le
plaisir de travailler pendant près de 7 ans[2] a permis de défricher
le terrain pour parvenir à un stade de compréhension où il est
aujourd’hui possible d’appréhender globalement l’origine du
phénomène et ses conséquences, et de mettre à profit ces
connaissances pour identifier et se protéger correctement du
vampirisme énergétique.
Pour autant, j’inviterai comme à mon habitude tous les lecteurs
à ne jamais rien croire sur parole, ni les propos tenus par des
célébrités «reconnues» dans le domaine, ni mes propres propos
dans cet ouvrage.
Il est essentiel de remettre en permanence en question ce que
nous lisons et ce que nous entendons. Tout doit être passé au
crible de notre propre vérification afin de ne pas être induits en
erreur par des conceptions que nous aurions assimilées sans les
comprendre pleinement ou sans en voir les limites.
De la même manière, ne contestez pas la pertinence du présent
contenu au simple regard de la différence de discours avec ce
dont vous avez l’habitude ou avec vos propres convictions.
Confrontez les propos tenus ici à vos propres expériences et à la
réalité, vivez votre pratique à la lumière de ces idées et faites–vous
ensuite votre propre point de vue.
Souvenez–vous qu’il est indispensable, pour avancer sainement,
de toujours prendre la peine de remettre en question ses
convictions et ses certitudes mais également celles des autres. Ce
n’est que de cette manière qu’il est possible de progresser
sereinement sur le chemin de la compréhension.

Bonne lecture à tous

Arnaud THULY

COMPRÉHENSION
I

VAMPIRES & VAMPIRISME


1

Vampire énergétique et Vampire


émotionnel

Le thème du vampirisme énergétique fait depuis bien des années


les frais de sa « célébrité » et internet n’a malheureusement rien
arrangé à cette situation. Ce sujet, que l’on penserait déjà avoir
été mille et une fois traité tant sur la toile que dans quelques
livres francophones ou anglophones, reste pourtant bien mal
connu et plus mal compris encore. Mal compris non seulement du
grand public, mais pire encore, de ceux–là même qui ont bien
souvent pris l’habitude de disserter sur le sujet. Ces derniers,
surfant sur la peur et l’attrait qu’évoque le simple terme de «
vampire », se contentent ainsi de retransmettre les mêmes mythes
et légendes qu’ils ont eux–mêmes pu lire sans prendre la peine de
les remettre en question pour essayer d’étudier correctement le
phénomène, propageant à leur tour nombre d’amalgames,
notamment sur la toile.
Ces « légendes » ne partent cependant pas de nulle part
puisqu’au début du 20e siècle, la Psychothérapie a récupéré le
thème du vampirisme psychique (autre nom donné au vampirisme
énergétique) à son compte, adaptant ainsi un domaine jusque–là
énergétique et ésotérique à des considérations d’ordre purement
psychologiques et sociétales et de plus en plus éloignées de
l’ésotérisme. Certains, cherchant à synthétiser l’ensemble sans
vraiment se soucier de faire la part des choses, se mirent alors à
mélanger l’aspect psychologique et l’aspect énergétique dans un
grand syncrétisme qui ne trouvait plus aucun repère correct.
Ainsi naquirent toutes les confusions dont nous payons
aujourd’hui encore le prix fort et que nous pouvons trouver sur
internet.
Par exemple, on constate souvent l’utilisation, pour désigner le
vampirisme énergétique, du terme de « vampirisme psychique »,
en considérant un lien de cause à effet existant entre les deux
phénomènes. Si le terme de « vampire psychique » est un terme
parfaitement viable, il n’en demeure pas moins peu judicieux, car
beaucoup de gens se méprennent sur le sens de ces termes. Dans
« vampirisme psychique », le terme « psychique » fait référence à
l’énergie psychique, c’est–à–dire à l’énergie mentale que l’on peut
rapporter au corps énergétique du même nom. Nous sommes
donc bien dans un véritable phénomène énergétique pur.
Problème, le mot « psychique » revêt également une connotation
plus courante et se rapproche du terme « psychologique », faisant
référence à tout ce qui touche au domaine de l’esprit, de
l’intelligence et de l’affectivité. On en vient ainsi à lire que le
vampire énergétique (donc psychique) se nourrit des pensées
d’autrui, ce qui est faux par nature, même s’il arrive effectivement
qu’en absorbant l’énergie d’autrui, il en vienne parfois à avoir
accès aux pensées de la personne par un effet de transfert que
nous verrons ultérieurement.
Pire encore, on commet une terrible confusion à cause de ce
terme de « psychique » en finissant par considérer – comme c’est
le cas dans la quasi–totalité des sites et ouvrages que nous avons
pu lire jusque–là – que les personnes en manque d’attention, qui
ne font que se plaindre, qui menacent ou intimident etc. sont des
vampires psychiques et donc des vampires énergétiques, ce qui là
encore est totalement faux. Comme nous le verrons par la suite, il
arrive évidemment que de tels comportements soient le fait de
vrais vampires énergétiques, mais l’énorme majorité des
personnes qui font preuve de tels agissements ne le sont pas pour
autant.
Au «Vampire Psychique», la psychologie moderne préfère
aujourd’hui le terme de «Vampire Émotionnel», qu’elle a
judicieusement remplacé afin d’éviter les amalgames. Pourtant, en
ésotérisme, ceux–ci ont perduré et l’image du vampire énergétique
(psychique) est encore confondue avec celle du vampire
émotionnel.
Alors, qu’est–ce vraiment qu’un vampire énergétique ?
Qu’est–ce qu’un vampire émotionnel ?
Comment les différencier ?
Telles seront les questions auxquelles nous tenterons de
répondre tout au long des prochains chapitres. Dans l’immédiat,
commençons par bien redéfinir les choses afin de ne plus
commettre de confusion. Ce n’est que de cette manière que nous
pourrons espérer apprendre à nous défendre correctement contre
ce phénomène, mais que nous pourrons également aider ceux qui
en sont victimes, à commencer par les vampires eux–mêmes.
Le vampirisme émotionnel

Ainsi que nous l’avons dit, la plupart des gens confondent


«Vampirisme Énergétique» et «Vampirisme émotionnel». Un
vampire émotionnel est un phénomène d’ordre psychologique (que
l’on pourrait d’une certaine manière rapprocher d’une forme de
narcissisme) qui consiste à générer sur autrui une forme
d’emprise mentale qui constitue souvent un parasitage
émotionnel capable d’engendrer de la fatigue mentale et parfois
physique sans pour autant engendrer la moindre déperdition
énergétique directe.
Il ne faut pas oublier que le principal consommateur de notre
énergie vitale n’est autre que nous–même. Chaque jour nous
épuisons naturellement une grande partie de nos réserves pour
rester actifs, éveillés et nous défendre contre toutes les petites
difficultés et agressions de la vie. Nul besoin qu’autrui vienne
piocher dans nos réserves pour que nous soyons fatigués le soir
après une rude journée de travail !
De la même manière, le vampire émotionnel ne nous vole pas la
moindre quantité d’énergie mais par la pression psychologique
qu’il nous impose, il nous force à consommer nous–même
d’avantage d’énergie pour « tenir le choc », pour supporter la
situation.
Prenons un exemple tout simple. Si vous marchez 1000 mètres
tranquillement, vous arriverez au bout sans difficulté et sans
ressentir la moindre fatigue. Si maintenant je vous force à
parcourir ces mêmes 1000 mètres en portant sur vos épaules un
sac rempli de plomb, vous arriverez au bout épuisé et il vous
faudra certainement de longues minutes pour vous en remettre.
Mais au final, personne ne sera dans l’histoire venu vous voler
votre « endurance », vous vous serez juste épuisé tout seul pour
supporter « le poids sur vos épaules » que vous vous serez imposé
ou qu’autrui (moi en l’occurrence dans cet exemple) vous aura
imposé.
Le « Vampirisme Émotionnel » fonctionne exactement de la
même manière. Chaque fois qu’une personne vous fatigue en vous
racontant ses problèmes ou en vous oppressant mentalement
pour diverses raisons, vous ferez l’équivalent de ces 1000 mètres
chargé de tout ce poids supplémentaire, et finirez épuisé. Du
point de vue de la victime, tout pourrait porter à croire à un vol
énergétique puisque les symptômes les plus flagrants seront les
mêmes (fatigue, mal–être etc.), mais il n’y a pourtant pas là de
vampirisme énergétique, simplement un phénomène courant
d’ordre essentiellement psychologique.
Ne croyez pas ainsi que le terme de « vampirisme émotionnel »
signifie que la personne se « nourrit » de vous d’une manière ou
d’une autre, le terme est là encore trompeur. En réalité, elle ne
fait qu’assouvir sur vous ses besoins. Elle ne vous prend rien
(sauf de votre temps à la limite) mais au contraire elle se décharge
sur vous, elle vous fait porter le fardeau qui est normalement le
sien.
Une amie a rompu avec son mari et elle vient pleurer auprès de
vous pendant toute la matinée ? Elle en sortira certainement bien
mieux car elle aura pu « lâcher » tout ce qu’elle avait sur le cœur
comme elle aurait pu le faire avec un bon psychologue. Et vous
vous serez épuisé.
Votre patron vous crie dessus tous les matins et après il est
joyeux pour toute la journée ? Il aura pu assouvir son fantasme
de domination, et vous vous sentirez mal et épuisé toute la
journée. Tout cela est principalement d’ordre psychologique et
d’empathie, car cette dernière tend à faire de vous une cible de
choix pour ces personnes, qui agissent ainsi avec vous parce que
vous les « comprenez », les « écoutez » et ainsi, sans vous en
rendre compte, les « laissez faire ». Il y a d’ailleurs fort à parier
qu’ils vous aient un jour dit « il n’y a qu’à toi que je peux dire tout
ça » ou encore « toi tu me comprends ». Tout est dit.
Bien sûr, ce n’est pas parce que nous parlons de psychologie
qu’aucun phénomène énergétique est impliqué. Tout est
énergétique et la plupart de nos états émotionnels ou psychiques
ont un impact énergétique sur notre corps, soit en consommant
d’avantage d’énergie, soit en « teintant » cette énergie d’une charge
malsaine, cette fameuse « énergie négative » ou « ondes négatives »
dont parlent tant d’ouvrages[3]. Pour autant, il convient de ne pas
se méprendre et de ne pas prendre tout mécanisme énergétique
pour du vampirisme[4] au risque de ne plus parvenir à le déceler
quand il se présente réellement.
Il existe plusieurs grands types de « vampires » émotionnels.

■ Le Pervers narcissique classique : Probablement l’un des


vampires émotionnels les plus courants, que notre société
moderne «d’apparences» incite involontairement en
encourageant à l’excès le besoin de reconnaissance et de
suprématie des individus. Ce personnage est souvent très
charismatique et capable de donner facilement le change
auprès du public qui le considère bien souvent comme une
personne brillante, pleine de qualités et qui suscite
l’admiration, empêchant les gens qu’il croise d’identifier sa
véritable nature. Bénéficiant de cette image trompeuse, il se
rapproche de sa cible puis s’attaque progressivement à sa
confiance et à son auto–estime par un travail de sape
progressif et souvent insidieux, jusqu’à se rendre
indispensable à celle–ci en créant un véritable lien de
dépendance dont il tirera parti pour se valoriser et se glorifier
d’avantage encore. La victime a alors l’impression d’avoir
beaucoup de chance qu’une telle personne s’intéresse à elle
malgré tous ses « défauts » et se laissera manipuler pour ne
pas contrarier son bourreau, persuadée qu’elle ne pourrait
rien faire seule. Un tel comportement finit par détruire
intérieurement la victime qui met bien souvent des années à
s’en remettre, si tant est qu’elle parvienne à se défaire de
cette emprise[5].

■ L’Intimidateur : C’est également un cas très courant de


vampire émotionnel et se réfère à l’exemple du patron dont
nous avons parlé. D’un point de vue psychologique, ce n’est
qu’une forme différente de perversion narcissique. Cette
personne vous râle dessus sans arrêt, il vous dévalorise pour
mieux se mettre en avant, il vous fait toujours des
commentaires négatifs sur votre travail, il vous culpabilise, il
vous insulte et vous humilie pour mieux valoriser son propre
pouvoir social et personnel. On désigne parfois ce type
d’individus sous le nom d’accusateur ou de harceleur.

■ Le Fouineur : Il veut tout savoir de vous, il cherche tout ce


qui lui permettrait de prendre à un moment où à un autre
l’ascendant psychologique sur vous ou qui lui permettrait de
trouver une forme de modèle auquel se référer. Il va vous
poser beaucoup de questions, sur votre vie, sur votre travail,
sur votre famille, sur vos activités etc. pour essayer de
brosser un portrait qu’il pourra mettre à profit.
Généralement, ce type d’individu est très fatigant
psychologiquement car il rend anxieux et méfiant en toutes
circonstances, menant à passer un temps fou à se demander
« pourquoi pose–t–il toutes ces questions ? ». On désigne
parfois ce type d’individus sous le nom d’interrogateur.

■ L’égotique : Le monde doit tourner autour de lui sans que


lui aille vers le monde. Il fait tout pour susciter l’intérêt des
gens mais ne se dévoile pas lui–même pour inciter à ce que
ce soit la victime qui prenne la peine de le découvrir
vraiment, généralement au prix de beaucoup d’efforts qui
finissent par épuiser celle–ci tout en l’intriguant et l’obsédant
de plus en plus, générant une véritable pression
psychologique qui peut devenir très destructrice. Là encore,
il n’est ici question que d’égocentrisme et non pas de
vampirisme énergétique. On désigne parfois ce type
d’individus sous le nom d’indifférent.

■ Le tragédien : Pour lui, tout est un drame. Une tache sur


une nappe ou un peu de poussière sur un meuble et c’est
une catastrophe, une rature sur un texte est impardonnable
et il faut alors tout refaire depuis le début. Ses désidératas
sont nombreux et il aspire toujours à une inaccessible
perfection qui engendrera constamment des conflits avec son
entourage. Un tel caractère est épuisant psychologiquement
et engendre beaucoup de stress et de fatigue. Mais là encore,
il n’y a aucune forme de vampirisme énergétique.

■ Le dépressif : Voici le type de vampire émotionnel le plus


courant et celui qui est également le plus stigmatisé de nos
jours. Un ami vient vous raconter ses malheurs, son épouse
l’a trompé, sa voiture est en panne, son travail est nul, sa vie
est une poubelle, bref, tout va mal et il s’en plaint tout le
temps. Cette personne recherche alors auprès de vous de
l’écoute, de l’attention, de l’affection même parfois – plus
rarement des conseils – et ce pour une raison toute simple :
vous êtes l’une des rares personnes à l’écouter. Mais c’est
votre ami alors vous n’osez pas l’éconduire et vous vous
fatiguez à l’écouter se plaindre et se plaindre encore jour
après jour comme si rien ne s’arrangeait jamais. Car comme
nous l’avons indiqué plus haut, le vrai problème de cette
relation phagocytante vient de votre propension à être « trop
gentil » diront certains, trop empathique diront d’autres.
Dans tous les cas, il n’y aura pas ici non plus de vampirisme
énergétique, il n’y a qu’une relation épuisante fonctionnant à
sens unique. On désigne parfois ce type d’individus sous le
nom de plaintif.

Dans tous les cas que nous venons d’évoquer, il n’y a pas de vol
d’énergie de la part de la personne qui vous fait face. Si vous êtes
fatigués, c’est par l’effet de la pression psychologique engendrée
par le comportement de tous ces gens, mais il n’y a pas de
pompage d’énergie ! Si vous ne voulez plus être confrontés à ces
problèmes, il vous faut apprendre à vous préserver et à savoir dire
NON ! Je vous conseille les très bons ouvrages de Christel
Petitcollin[6], de Marie Haddou[7] et de William Ury[8] qui vous
aideront à vous départir de ce genre de personnes qui peuvent
s’avérer terriblement destructrices si on les laisse faire.
Encore une fois, tous ces types de caractère sont constamment
confondus sur internet avec des vampires énergétiques, alors que
ce n’en sont pas ! Il arrive bien entendu de temps en temps que
certains des représentants de ces caractères soient également des
vampires énergétiques, mais le lien de cause à effet n’est
absolument pas constant ! Souvenez–vous que ce n’est pas parce
qu’une tomate est rouge que tout ce qui est rouge est forcément
une tomate !
Vampire énergétique ?

Alors, qu’est–ce précisément qu’un vampire énergétique si cela n’a


pas de rapport avec les archétypes psychologiques cités
précédemment ?
Nous disposons absolument tous de réserves d’énergie
vitale[9] dont nous utilisons chaque jour une partie pour réaliser
toutes nos activités et que nous régénérons en petite quantité tout
au long de la journée et plus massivement au cours de la nuit,
pendant notre sommeil[10]. En temps normal, nous employons
chaque jour entre 50% et 80% de nos réserves naturelles, il nous
est donc possible de puiser l’énergie supplémentaire nécessaire
dans nos réserves afin de réaliser des efforts intensifs imprévus
sans pour autant engendrer de conséquences graves sur l’état de
nos batteries. Une bonne nuit de sommeil suffira pour que tout
revienne dans l’ordre.
Mais lorsque l’individu est incapable de régénérer ses batteries
suffisamment rapidement pour pallier à la déperdition naturelle
qu’il en fait au cours de la journée et qu’il ne prend pas la peine
de travailler énergétiquement pour combler ce manque, un
mécanisme d’auto défense finit par se mettre en place pour
permettre au corps de compenser ce déficit énergétique d’ordre
vital : Le Vampirisme Énergétique.
Certaines personnes, soit consciemment soit inconsciemment
comme nous le verrons dans le chapitre 2, n’attendent ainsi pas
la nuit pour chercher à régénérer leurs batteries, et puisent dans
leur environnement proche les quantités d’énergie dont elles ont
besoin pour subsister ou simplement pour continuer à mener un
train de vie bien trop énergivore qui ne pourrait être suivi sans un
apport complémentaire d’énergie.
Du côté de la victime, il va de soi que l’énergie vitale qui lui sera
volée engendrera chez celle–ci un déficit énergétique qui se
traduira par de la fatigue plus marquée qu’en temps normal ou
qui surgira plus rapidement que d’habitude. Cependant, l’origine
de cette fatigue (un vol) sera complètement différente de celle
évoquée dans le cas du vampire émotionnel (une consommation
supplémentaire).
Reprenons notre exemple de la course déjà cité précédemment.
Nous avons parlé des différences de fatigue engendrées par le fait
de marcher 1000 mètres normalement ou en portant de lourdes
charges. Mais si maintenant, avant de parcourir ces 1000 mètres,
quelqu’un vient vous prélever deux litres de sang, vous vous
effondrerez probablement avant d’avoir atteint le bout du
parcours, que vous le fassiez en marchant tranquillement ou en
portant du poids. Au final, la fatigue aura été générée non par
une surconsommation mais par une déperdition. Il y aura eu
vampirisme.
Voilà donc très précisément ce qu’est un vampire énergétique.
Ne faisons pas intervenir à ce stade de convictions manichéennes
de bien et de mal et ne blâmons pas ceux qui agissent ainsi, car il
arrive à pratiquement chacun d’entre nous à un moment où à un
autre de notre vie d’être le vampire de quelqu’un. Nous aurons
l’occasion de revenir dessus au chapitre 3.
À ce stade, il est important d’avoir bien compris la nuance entre
fatigue générée par un individu et fatigue générée par un vol
d’énergie. Les deux peuvent se manifester de manière semblable
en apparence pour une personne peu sensible qui ne distinguera
pas nécessairement la différence, mais les origines ne seront pas
les mêmes, pas plus que ne le seront les conséquences ou les
moyens de s’en défendre.
2

Vampirisme énergétique : phénomène


conscient ou inconscient ?

Nous avons abordé au cours des chapitres précédents certaines


des raisons qui rendent les amalgames entre vampires
énergétiques et vampires émotionnels si problématiques du point
de vue de l’identification. Une autre de ces raisons est liée au
cliché selon lequel le vampire serait nécessairement quelqu’un de
mauvais ou de négatif par nature. « Après tout, s’il s’en prend à
son entourage, c’est bien la preuve qu’il est mauvais. Personne de
«positif» n’aurait l’idée de faire subir ça à autrui, non ? »
Les choses ne sont hélas pas si simples. Comme nous allons le
voir, la très grosse majorité des vampires énergétiques n’ont
même pas conscience de l’être et ne font que réagir de manière
naturelle et instinctive à des besoins qui peuvent parfois s’avérer
d’ordre vital. Pire encore, si on désigne généralement ce type de
prédation sous le terme de « vampire énergétique », nous allons
découvrir ensemble que derrière ce mot–valise se cache une
grande variété de typologie aux agissements et à la nature très
différents.
Vampirisme inconscient

On aimerait croire que le vampirisme énergétique est un


phénomène contrôlé et que seuls certains individus, parfaitement
informés, en sont responsables. On se plait parfois à penser que
s’ils sont devenus des vampires énergétiques, c’est à cause d’un
mode de vie décadent, ou de pratiques néfastes (qu’elles soient
d’ordre magique ou non) ou immorales qui auraient généré cette
nature « démoniaque », vague sur laquelle tant de sites internet
surfent et que les médias, au travers de films et de séries en tout
genre, ont contribué à propager. Que la réalité est loin de tous ces
clichés...

Nous l’avons déjà dit, pour appréhender correctement le


phénomène du vampirisme énergétique, il faut se départir de
toutes ses certitudes mal placées, de tous ces clichés qui nous ont
été enseignés depuis toujours, de tous nos fantasmes générés par
une société qui, depuis quelques temps, idéalise l’image du «
vampire ténébreux[11] », bref, il faut accepter de repartir de zéro et
mettre ses croyances personnelles et ses conceptions
manichéennes de côté.

Un mécanisme acquis
Tout d’abord, brisons une idée reçue et repartons sur des bases
saines : VOUS êtes un vampire énergétique en puissance. Oui,
vous qui lisez ce livre actuellement, vous pourriez en être un ! Soit
l’être déjà sans vous en rendre compte, soit avoir le potentiel de le
devenir ! Chacun d’entre nous peut un jour devenir un vampire
énergétique, que ce soit pour une heure, un jour, un mois, un an
ou tout le reste de sa vie. J’entends d’ici certaines remarques
offusquées ! Pourtant derrière cette généralisation se trouve une
réalité toute simple et que nous avons déjà évoqué : le vampirisme
énergétique est un phénomène de « survie », un mécanisme
naturel de défense, présent de façon latente chez absolument tous
les êtres humains et plus largement chez tous les êtres vivants,
qui se déclare naturellement lorsque, sur une période prolongée,
notre consommation d’énergie vitale est fortement supérieure à
notre capacité de production naturelle et que les conséquences
peuvent devenir dangereuses pour l’individu.

Par exemple, l’un des cas les plus courants engendrant du


vampirisme énergétique est la maladie. Je ne parle bien sûr pas
d’un simple rhume qui n’affaiblira que peu la personne, mais de
toute maladie qui soit suffisamment difficile à traverser pour
forcer la personne à puiser non seulement dans ses réserves
d’énergie, mais aussi, lorsque cet état dure un certain temps, à
aller puiser dans les réserves des personnes qui l’entourent. Avez–
vous déjà remarqué comme il peut être épuisant de rester au
chevet d’une personne atteinte d’une maladie longue et grave,
même si vous restez simplement assis sur une chaise non loin
d’elle sans pour autant discuter ? C’est tout simplement parce
que la personne draine naturellement dans son environnement
proche l’énergie nécessaire qui lui permettra de subsister et
parfois d’aller un peu mieux.
Bien sûr, tous les malades ne se comporteront pas de la même
manière, nous n’avons pas tous les mêmes capacités de
régénération ni les mêmes réserves énergétiques, aussi ce n’est
pas parce qu’une personne est malade qu’elle aura forcément
besoin de puiser de l’énergie chez quelqu’un d’autre. Chaque cas
est unique et on ne saurait généraliser sans prendre le risque de
retomber de nouveau dans des clichés qui seraient une nouvelle
fois trompeurs.
Prenons un autre exemple, toujours en gardant la même réserve
que celle à laquelle nous venons d’inviter. En vieillissant, notre
production énergétique naturelle et l’importance de nos réserves
tendent à se restreindre, ce qui n’a rien de dommageable puisque
dans la grande majorité des cas, nous adaptons naturellement
nos rythmes de vie à cette diminution de nos capacités. Nous
sortons moins, nous laissons les tâches fatigantes aux plus
jeunes et nous nous mettons bien souvent à préférer rester
devant un bon livre ou devant la télévision plutôt que d’aller faire
un footing en forêt. Cela est naturel et la vie est ainsi.
Pourtant, il arrive de croiser des personnes âgées, parfois même
très âgées, qui, malgré leur âge avancé, continuent à mener un
train de vie à faire pâlir les plus jeunes, à sortir régulièrement, à
faire mille et une activités etc. Dans certains cas, ces personnes
continuent de faire de gros efforts pour entretenir leur corps
physique et leur corps énergétique, en faisant du sport, en
pratiquant le yoga ou le taï–chi, en pratiquant la méditation, en se
nourrissant sainement etc. Ce travail leur permet de vieillir sans
trop en souffrir. Et puis, dans d’autres cas assez nombreux, ces
personnes ne semblent rien faire de particulier, ne prennent pas
particulièrement soin d’elles–mêmes, et continuent à avoir un
rythme de vie effréné. On a tendance à mettre cela sur le compte
d’un métabolisme naturellement propice, sans pouvoir
véritablement l’expliquer. On les envie bien souvent, sans
s’imaginer qu’en réalité cet état est bien souvent provoqué par la
vampirisation énergétique d’autres personnes pour pallier le
déficit de leur propre capacité de régénération naturelle.
Revenons un instant sur le pourquoi du comment de tout cela.
Lorsque l’on parle de vampirisme, on fait référence à l’énergie «
vitale » prélevée auprès d’une victime. Ce terme « d’énergie vitale »
n’est pas anodin, il fait référence à l’importance de l’équilibre
existant entre le corps physique et le corps énergétique. Lorsque
l’humain voit ses réserves d’énergie vitale s’amoindrir, il s’en suit
irrémédiablement une diminution des capacités du corps
physique, qui se caractérise souvent en premier lieu par une
diminution des défenses immunitaires. Ce n’est certes pas pour
rien que les peuples asiatiques, qui pratiquent nombre de
disciplines visant à favoriser la circulation de l’énergie vitale dans
le corps et sa régénération, vivent dans de bonnes conditions de
santé en moyenne près de 20% plus longtemps que les
occidentaux[12], même si l’espérance de vie est au final
sensiblement la même.
Ainsi que nous venons de le dire, la diminution des réserves
énergétiques donne souvent lieu à une diminution des défenses
immunitaires, or, cette diminution énergétique étant souvent
provoquée par la fatigue, la maladie ou l’âge, elle contribue à
nourrir un cercle vicieux qui peut mener rapidement au
dépérissement de la personne. Afin d’éviter cette situation
dangereuse, le corps réagit alors naturellement par instinct de
survie, et va tenter d’absorber de l’énergie pour compenser celle
qui lui fait défaut. Ainsi, il se retrouve obligé de chercher ailleurs
que dans son alimentation les réserves énergétiques qui lui
manquent, ce qui l’amène souvent à puiser directement là où il
est le plus simple d’en trouver : dans les êtres vivants qui
l’entourent.
Nous venons ici d’évoquer deux des cas les plus emblématiques
qui soient et auxquels nous sommes tous plus ou moins
confrontés un jour ou l’autre. Signalons également que la fatigue
répétée sur de longues périodes en raison d’un train de vie trop
épuisant (beuveries quotidiennes, travail trop harassant sans
temps de récupération etc.) est également génératrice de
vampirisme énergétique qui peut même devenir plus dangereux
encore que les cas précédemment cités puisque dans de telles
circonstances, il tend à devenir rapidement chronique et il devient
difficile pour le corps de réapprendre à s’en passer. Nous
reviendrons sur ce point et ses conséquences ultérieurement.
Tout ce que nous faisons en amont pour entretenir et renforcer
notre corps physique et notre corps énergétique contribue à nous
préserver du risque de devenir un jour le vampire d’autrui, mais
dans un monde qui a depuis longtemps oublié l’importance de
l’équilibre entre corps et esprit, la majorité des gens ne se
soucient plus que de leur corps et de leur santé physique, et au
moindre problème de santé notable, deviennent des vampires
énergétiques sans même s’en rendre compte.

Un phénomène inné

Comme nous venons de le voir, dans l’immense majorité des cas,


le vampirisme énergétique est un phénomène naturel qui se met
en branle inconsciemment pour suppléer à une déperdition
temporaire d’énergie vitale qui pourrait engendrer des
conséquences graves pour l’individu. Mais il existe également des
cas où cette capacité semble innée et instaurée dès la naissance
chez le nourrisson.

Certains des vampires énergétiques que nous avons pu


rencontrer au fil des années nous ont ainsi indiqué avoir toujours
ressenti ce besoin d’absorber de l’énergie vitale auprès d’autres
personnes ou d’autres éléments vivants, d’abord inconsciemment
jusqu’à ce qu’ils se rendent compte de ce besoin quasi vital pour
eux. Dans une telle situation, deux phénomènes se présentent
alors : soit l’enfant assouvit ses besoins, en premier lieu sur ses
parents puis sur son entourage en développant une certaine
forme de dépendance, soit il s’abstient et semble développer très
rapidement un certain nombre de symptômes jouant sur sa santé.
Certaines des études menées par l’O.r.s.T. aux États–Unis font
ressortir une corrélation entre certains types de maladies
sanguines (comme certains diabètes, anémies d’origines variées et
autres carences diverses) ou de maladies graves (notamment
certaines aplasies) et un vampirisme constaté dès la naissance,
sans pour autant établir qui, de la poule ou de l’œuf, est arrivé en
premier. Est–ce le vampirisme inné qui est responsable de ce
genre de maladies lors du développement du fœtus, ou ces
maladies sont–elles responsables du vampirisme ? Difficile de
répondre à l’heure actuelle avec certitude à cette question.
Certains vampires intentionnels que nous verrons dans le
paragraphe suivant, soutiennent par ailleurs l’idée que cette
faculté puisse être transmise, dans certaines circonstances, par
les parents, principalement par la mère si celle–ci est elle–même
une vampire consciente et qu’elle continue à procéder à un
vampirisme énergétique régulier au cours de sa grossesse et de
l’allaitement de l’enfant. Il est là encore impossible de confirmer la
relation existante entre ces deux phénomènes, même si de
nombreux cas constatés semblent venir donner du crédit à cette
hypothèse. L’embryon se développerait en étant confronté à une
multitude d’énergies absorbées par lui qui provoqueraient une
forme d’addiction comme pourraient le faire l’alcool ou la drogue
par exemple. Cette idée s’accorde assez bien avec l’une des
conséquences dont nous parlerons dans le chapitre 4, liée à la
dépendance engendrée par le vampirisme énergétique et tend à
venir donner du crédit à cette hypothèse.

Dans tous les cas, que cela survienne de façon innée ou par
acquis ultérieur, vous l’aurez compris, le vampirisme énergétique
n’est pas un phénomène « néfaste » en soi, pas plus qu’il n’est le
fait que de certains individus décadents ou « mauvais ». Il ne s’agit
à la base que d’un phénomène naturel de survie que chacun
d’entre nous peut être amené à traverser pour préserver sa propre
santé dans certaines circonstances. On ne saurait donc blâmer
les vampires énergétiques qui agissent de manière totalement
inconsciente ou innée en simple réaction à un besoin d’ordre vital.
Pour autant, prendre conscience du fait que chacun d’entre
nous peut passer par cet état ne doit pas nous inciter à prendre
cela à la légère. Autoriser ou non autrui à prélever dans nos
réserves une quantité d’énergie dont il peut avoir besoin doit être
un choix conscient et délibéré de notre part, volontaire et tenant
compte de notre propre état de fatigue. Le vampire énergétique
inconscient puise aveuglément autour de lui, sans prendre en
considération l’état dans lequel peut déjà se trouver sa victime et
sans se rendre compte des conséquences que cela pourrait avoir
sur elle. Il est donc essentiel de savoir dire non en se protégeant
contre le vampirisme énergétique, au risque de finir exactement
dans la même situation.
Vampirisme intentionnel

Si l’énorme majorité des vampires énergétiques n’ont pas


conscience de ce qu’ils sont en train de faire lorsqu’ils prélèvent
l’énergie vitale de leur victime, il serait faux de croire que tous
sont dans le même cas. Toute une partie des vampires
énergétiques, qu’ils soient innés ou qu’ils aient acquis et
développé cette faculté ultérieurement, ont parfaitement
conscience de leurs actes et les réalisent dans un but bien précis.

On serait de nouveau tenté de céder au cliché, en pensant


encore une fois aux personnes se complaisant dans une emprise
mentale sur leurs victimes si caractéristique des pervers
narcissiques et des égocentriques en tout genre, mais les deux
phénomènes ne sont liés en aucune manière. Nous l’avons dit
précédemment, le vampire, qu’il soit conscient ou non de ses
actes, est M. Tout le Monde. S’il est vrai qu’il existe des vampires
énergétiques au comportement malsain pouvant s’apparenter au
vampire émotionnel, la plupart des vampires intentionnels sont
des personnes charmantes, agréables, attentionnées et souvent
discrètes, ne cherchant ni la lumière des projecteurs, ni à l’éviter.
Au fil des ans, j’ai eu le plaisir de rencontrer des vampires
énergétiques tout simplement adorables, qui ne jouaient pas la
comédie mais dont la nature était réellement et profondément
bienveillante. Nous sommes bien loin du cliché auquel nous
pourrions nous attendre de prime abord.
Alors, comment une personne qui se nourrit volontairement de
l’énergie des autres, acte que beaucoup qualifient de négatif,
peut–elle dans le même temps être aussi foncièrement bonne ?
Encore une fois, c’est faire preuve d’un jugement manichéen vis–
à–vis d’un sujet qui ne le mérite pas dans l’absolu. Il convient en
premier lieu de distinguer les genres, il existe trois types de
vampires intentionnels dont les agissements et les objectifs ne
sont pas tout à fait les mêmes, les premiers cherchant
simplement à survivre, les seconds agissant simplement selon
leur nature sans pouvoir totalement s’y soustraire, les derniers se
servant du vampirisme comme d’un formidable potentiel d’action.

Le Survivant

Ainsi que nous l’avons dit, le vampirisme énergétique est un acte


naturel et neutre par essence dans l’absolu, employé pour venir
compenser des réserves temporairement amoindries chez une
personne souffrant d’une fatigue chronique ou d’une maladie
sévère et de courte durée engendrant une surconsommation
d’énergie vitale qui pourrait porter atteinte à sa santé ou à sa vie.
Mais ainsi que nous l’avons dit, il est des personnes chez
lesquelles la maladie n’est pas temporaire, ou qui naissent déjà
atteints d’une maladie qui engendre une surconsommation
dangereuse d’énergie à laquelle ils se doivent de suppléer.
Il est habituel qu’une personne souffrant d’une affection de
longue durée finisse par se rendre compte par elle–même de ses
capacités à puiser dans l’énergie des autres et à se sentir mieux
ensuite et décide d’en faire usage chaque fois qu’elle en ressent le
besoin. Il est très fréquent que ces vampires fassent preuve d’une
véritable éthique, bien des malades portant un regard sur le
monde très différent de celui des personnes en bonne santé. L’égo
s’efface très souvent devant la maladie et une sorte de
communion avec le monde tend à s’instaurer. L’autre compte
autant que soi–même et il est très rare qu’une personne atteinte
d’une maladie grave fasse souffrir d’autres personnes pour
s’épargner elle–même des souffrances, surtout si elle en prend
conscience.
Ainsi que nous le disions, il est courant que ces vampires
instaurent d’eux–mêmes une forme d’éthique pour régir leur
activité vampirique, consistant par exemple à toujours demander
la permission aux personnes de se nourrir auprès d’elles, à ne
jamais prendre plus qu’une certaine quantité d’énergie qui ne
pénalisera pas outre–mesure le donneur, à varier régulièrement
de source pour ne pas l’épuiser et lui laisser l’opportunité de
régénérer convenablement ses réserves etc.
Un tel comportement s’observe très régulièrement chez les
personnes subissant des maladies vraiment graves pour qui vivre
est un véritable enjeu et dont les chances de survie restent faibles
(cancers, leucémies, sida, myopathies, maladies orphelines etc.).
On ne saurait blâmer ou pointer du doigt ces vampires pour qui
l’obtention d’énergie complémentaire peut s’avérer une question
de vie ou de mort.

Le Prédateur

Le prédateur est déjà d’une toute autre nature que le précédent


type de vampire énergétique intentionnel et se divise en deux
nouvelles branches très distinctes. D’une part le prédateur inné et
de l’autre le prédateur acquis.

■ Prédateur Inné
Le Prédateur Inné est celui que nous qualifierions de véritable
prédateur au sens animal du terme. Il est né avec ce besoin
naturel de se nourrir de l’énergie d’autrui[13], à tel point que ce
besoin est omniprésent et les sensations qu’il éveille (destructrices
pour l’équilibre du vampire) touchent directement l’instinct de
préservation du sujet. En cas d’absence de nourriture
énergétique, il ne met pas pour autant sa vie en danger mais il «
subsiste » d’avantage qu’il ne « vit », ressentant alors des
symptômes très semblables à ceux de la faim que tout individu
peut connaître. Malaises, vertiges, épuisement, douleurs au
niveau de l’estomac et du plexus solaire, contractions musculaires
etc. Tout en lui réclame un apport extérieur d’énergie qu’il se doit
d’assouvir sous peine d’en souffrir. Ainsi, bien des vampires
innés, quand ils ne connaissent pas encore les raisons de leur
faim insatisfaite, ont tendance à se jeter sur la nourriture
classique pour tenter de combler leur appétit, sans jamais y
parvenir bien sûr, au risque de devenir boulimique[14].
Ce que l’on assimile couramment à un trouble alimentaire issu
de causes multiples mais que personne n’est capable
d’identifier[15] n’est parfois que le fait d’un vampire énergétique qui
s’ignore et qui cherche à compenser sans savoir comment s’y
prendre. Sa faim reste insatisfaite jusqu’à ce qu’il découvre qu’il
existe en lui à la fois une faim alimentaire classique comme le vit
chacun d’entre nous mais aussi une faim énergétique qu’il devra
assouvir pour ne pas risquer de conséquences plus graves qui
pourraient avoir un impact sur sa santé. Car contrairement à
l’humain normal chez qui la sensation de faim passe
généralement complètement en quelques heures, la faim
énergétique du vampire inné tend à augmenter, renforçant les
symptômes et finissant par dégrader son état de santé général
(soit directement soit indirectement).
Le prédateur inné ne l’est pas par choix (volontaire ou
inconscient) au sens où à l’inverse des vampires énergétiques qui
le deviennent pas la force des choses (comme à cause d’une grave
maladie par exemple) et chez qui ce phénomène reste plus ou
moins temporaire, le vampire inné ne peut se soustraire à ce
besoin. Nous n’avons pas eu à l’heure actuelle l’occasion de
rencontrer ou d’entendre parler d’un vampire énergétique inné qui
ait pu se défaire de cette aptitude. Chez ces personnes, le
vampirisme n’est donc pas une «maladie que l’on guérit», elle fait
partie intégrante de la personne, elle en est son essence. Ce type
de vampire est un prédateur naturel, qui réagit par besoin
instinctif et ne peut s’y soustraire sans se mettre en danger.
Précisons toutefois que les sources de subsistance des prédateurs
innés ne sont pas exclusivement humaines et il est courant qu’ils
apprennent à trouver d’autres sources d’énergie dont se nourrir.
Certains voudront certainement une nouvelle fois juger un tel
comportement, comme il est dans nos habitudes de le faire. Mais
qui pourrait en vouloir au lion de dévorer une gazelle pour
assouvir sa faim et jugerait que son acte est « maléfique » ?
Personne, car nous estimons que c’est dans l’ordre des choses. Il
en va de même pour les prédateurs innés, qui sont, comme leur
nom l’indique, des prédateurs, au même titre que le sont les lions.
Ce type de prédateur possède cependant souvent une éthique et
une morale, il ira rarement attaquer une personne à plusieurs
reprises, car il est bien placé pour savoir à quel point l’énergie
vitale est nécessaire pour la vie de chacun et ne s’en prendra pas
à ceux qui pourraient directement en souffrir (comme les
personnes déjà en manque énergétique ou malades).

■ Prédateur Acquis
S’il est un type de vampire énergétique intentionnel à craindre
véritablement pour ses agissements, c’est celui que l’on appelle le
prédateur acquis. Il a goûté une fois à l’énergie volée à une
victime et y a pris un certain plaisir (pour ne pas dire un plaisir
certain), devenant très rapidement « accro » à cette sensation «
enivrante » et se laissant consumer par ses envies[16]. Ce type de
vampire se plait alors à se repaître de l’énergie d’autrui, et
qu’importent les conséquences pour les victimes.
Un phénomène intéressant que l’on constate assez souvent est
que les prédateurs acquis tendent régulièrement à devenir des
fins gourmets, c’est–à–dire qu’enivrés par leurs sensations, ils
partent en quête de tester les différentes énergies vitales qui
existent pour découvrir celles qui leur siéent le plus. Ils se
mettent alors à prélever l’énergie vitale de tout ce qui les entoure,
végétaux, animaux et bien sûr, humains. L’énergie vitale humaine
étant la plus semblable à celle du vampire, et donc la plus facile à
assimiler pour le corps, les prédateurs acquis finissent quasiment
toujours par se diriger exclusivement vers des victimes humaines
et délaissent assez rapidement les autres sources d’énergies, sauf
à l’exception, pour varier les plaisirs.
De tels vampires sont à la fois dangereux pour leurs victimes
mais aussi pour eux–mêmes, dévorés de l’intérieur par un
phénomène dont ils deviennent dépendants sans que leur propre
éthique personnelle ne fasse plus effet de garde–fou. Incapables
de voir les conséquences de leurs actes et ne réfléchissant plus
qu’en terme de « consommation », ils finissent par ne plus
maîtriser leur appétit et s’attaquent parfois à des cibles déjà
faibles pour peu que leur énergie leur soit agréable.
Confrontés à plusieurs reprises à ce genre de cas, nous avons
pu remarquer que ce type de vampire sélectionne non seulement
ses victimes en fonction de la « qualité gustative » de leur énergie
vitale, mais aussi qu’ils tendent à orienter encore « le goût » en
jouant sur l’état émotionnel de leur victime. De tous les états
possibles, la colère et la peur semblent être, de l’avis de tous, les
plus agréables. Le prédateur acquis fera ainsi tout son possible
pour déclencher régulièrement des disputes ou des situations
mettant dans une colère importante sa victime, puis se repaîtra
d’elle sans prendre la peine de penser à son bien–être et à la
nécessité pour elle de conserver des réserves au risque de
rencontrer des problèmes sérieux que nous évoquerons dans le
chapitre 4[17].
Il est à noter enfin que les prédateurs acquis, contrairement à
tous ceux que nous avons déjà pu voir, semblent beaucoup plus «
exclusifs ». Si dans un premier temps ils se plaisent à « goûter » à
tout, ils finissent rapidement par connaître leurs préférences et se
focalisent dessus sans vergogne, attaquant parfois leurs victimes
plusieurs fois par jour et prélevant à chaque fois de grandes
quantités d’énergies capables d’assouvir leur faim qui tend bien
souvent à augmenter de plus en plus avec le temps. Certes, ce
phénomène n’est pas universel, nous avons pu à maintes reprises
rencontrer des vampires qui préféraient la qualité à la quantité et
ne prélevaient que de petites quantités d’énergies pour ne pas
prendre le risque de se lasser, mais ponctionnaient alors leurs
victimes plus souvent encore.
La fréquence et la quantité d’énergie vitale volée à leurs victimes
varient d’un vampire à l’autre, et évoluent également en fonction
du temps, car ainsi que nous l’avons dit, leur besoin s’accroît à
mesure qu’ils deviennent dépendants. Après des années passées à
agir de la sorte, deux cas surviennent très souvent : soit le
vampire apprend à se réguler de lui–même et son envie devient
moins récurrente et moins profonde, soit au contraire il se laisse
totalement dominer par ses envies et finit par ne plus vivre que
pour elles, si tant est que l’on puisse encore appeler cela « vivre ».
Ce genre de vampire énergétique reste fort heureusement
relativement rare dans la masse des vampires énergétiques
intentionnels existants, ce qui est clairement une bonne chose
compte tenu des dégâts qu’ il peut causer pour lui comme pour
les autres. Nous y reviendrons.

Le Magickien / Vampyre magick

Derrière ce terme généraliste de « Vampyre Magick » se cache,


principalement outre–Atlantique, une multitude de pratiques
magiques et de praticiens dont le seul dénominateur commun est
l’usage qu’ils font de la vampirisation énergétique de leurs
victimes pour parvenir à leurs fins. Nous ne saurions ici aborder
toutes les pratiques qui existent, premièrement parce qu’un seul
ouvrage n’y suffirait pas, mais aussi parce qu’il n’est pas dans
notre objectif de dresser une liste exhaustive de telles pratiques,
tout au plus de signaler qu’elles existent. Nous nous contenterons
ici de traiter sommairement les pratiques les plus courantes ou,
tout du moins, les plus visibles car certaines choses de l’ombre
préfèrent (et doivent) rester dans l’ombre.

■ Quête d’illumination et d’immortalité


L’une des pratiques qui semble trouver écho chez une partie
non négligeable des praticiens en «vampyre magick», n’est autre
que la quête d’immortalité, non point physique comme on
aimerait parfois le croire ou comme le folklore nous l’a enseigné,
mais de l’égo. En temps normal, lorsque nous mourrons,
l’égo[18] se dissipe rapidement pour permettre à l’âme de continuer
son chemin. Mais dans certains cas, celui–ci peut être maintenu
ou mettre du temps avant de se dissiper complètement. C’est par
exemple ce qui se passe pour des esprits qui continueraient à
stagner avant de poursuivre leur parcours, quel qu’il puisse être.
Mais, chez ces praticiens en « vampyre magick », le but ne semble
pas être de perdurer dans l’astral comme une simple entité
décharnée mais d’assurer l’immortalité de l’égo, c’est–à–dire de
conserver la fusion de l’esprit et de l’âme dans le cadre de la
réincarnation à laquelle ils croient. L’idée est ainsi de renaître en
ayant conservé l’intégralité du « soi ». M. Dupont, une fois décédé,
se retrouvera ainsi réincarné dans un nouveau corps, mais
gardera la personnalité et les connaissances de « M. Dupont ».
Plus que la simple volonté de survivance du soi, c’est donc
avant tout une volonté très nette de poursuivre le cycle des
réincarnations en bénéficiant déjà des connaissances
précédemment acquises afin de ne pas passer des années à tout
réapprendre et à refaire au final exactement le même parcours et
les mêmes erreurs bien souvent. Pour y parvenir, ces praticiens
vampirisent donc des victimes (souvent consentantes) dans le but
de disposer de réserves nécessaires à la réalisation de rituels
permettant, d’après eux, de parvenir à terme à l’illumination et à
cette forme d’immortalité.
Face à une telle démarche qui aurait de quoi susciter bien des
vocations, rappelons–nous ces paroles pleines de bon sens
prononcées par Lao Tseu :

L’avidité pour l’illumination et l’immortalité n’est pas différente


de l’avidité envers les richesses matérielles. Il s’agit de
nombrilisme et de dualisme qui représentent un obstacle à la
véritable réalisation. Par conséquent ces états ne sont jamais
atteints par ceux qui le désirent.

Comme quoi la chose est loin d’être nouvelle. Voilà qui est dit.

■ Quête de pouvoir magique


Si le vampire énergétique cherche souvent, par sa pratique, à
compenser une déperdition d’énergie en puisant dans celles
d’autrui de quoi subsister et se nourrir, il est un cas un peu
différent, qui cherche non à suppléer mais à augmenter de
manière considérable ses aptitudes naturelles. Certains praticiens
en magie l’ont bien compris, le solution la plus simple pour
réaliser des actes magiques d’envergure consiste à y consacrer
une importante quantité d’énergie. Plus la quantité est
importante, plus l’acte pourra être puissant.
C’est pour cette même raison que nous cherchons en magie à
développer nos réserves et nos capacités de régénération afin
d’augmenter de façon significative nos capacités énergétiques
pour améliorer nos résultats, ou que nous passons par des
sources extérieures et potentiellement indépendantes, comme
peuvent l’être certaines entités, pour venir nous suppléer.
Il est cependant des praticiens qui, par souci pragmatique
d’efficacité et de rapidité, font le choix de ne pas chercher à
développer à tout prix toutes leurs aptitudes énergétiques et se
contentent d’augmenter leur capacité de réserve sans jamais
chercher à la remplir à tout prix (ce qui a aussi des effets à long
terme sur le praticien). Ne travaillant que peu leur développement
énergétique, leur consommation journalière reste alors la même et
ils continuent ainsi à produire une quantité stable d’énergie vitale
qui leur sert à réaliser leurs tâches quotidiennes sans avoir
besoin de prélever de l’énergie sur autrui pour vivre, tout en
disposant d’une formidable capacité à en emmagasiner. Pour faire
une petite métaphore plus parlante, ils seraient comme une
énorme bouteille d’eau qui ne serait remplie qu’à 10%, quantité
qui leur serait nécessaire pour vivre.
Lorsqu’ils s’apprêtent à pratiquer un rituel par exemple, ils
puisent alors dans des victimes choisies et généralement triées
sur le volet, le plus souvent consentantes, et remplissent au
maximum leur réserve pendant un temps très court où ils vont
charger cette énergie de leur intention et la propager pour
terminer leur rituel. De tels actes magiques, quand ils sont bien
gérés, n’engendrent aucune fatigue pour le praticien qui n’utilise
pas son énergie, et une fatigue modérée pour les « victimes » (car
rarement répétés), tout en permettant d’obtenir une efficacité
maximum pour le rituel.
Il est à noter que ce processus est aussi couramment employé
pour favoriser la guérison d’une personne autre que le vampire
lui–même. Celui–ci prélève alors une certaine quantité d’énergie
vitale de diverses victimes (consentantes ou non) qu’il absorbe au
sein de cette capacité de réserve qu’il a développée et qu’il
retransmet ensuite à travers lui à une cible malade sous le
couvert d’un soin de type reïki ou magnétisme, afin de l’aider à se
renforcer et à améliorer ses défenses. Aussi surprenant que cela
puisse paraître de prime abord, ce type de pratique est très
courant en « vampyre magick ». Signalons également, même si
cela en offusquera certains, que ce genre de phénomène est
régulièrement pratiqué de manière totalement inconsciente par
certains praticiens en reïki, persuadés de canaliser « l’énergie
universelle » mais qui se retrouvent à puiser en réalité dans les
ressources des personnes avoisinantes. Un phénomène bien
moins rare que ce que l’on pourrait imaginer...

Signalons pour terminer notre passage sur les vampires
intentionnels, que la mise à disposition d’un véritable code
éthique en français destiné aux vampires énergétiques ayant
conscience de leur capacité manque aujourd’hui cruellement. À
une époque où le vampirisme fait rêver les foules à grands coups
de renfort marketing et de playboys de cinéma qui font fantasmer
les adolescents d’aujourd’hui[19] il est devenu plus aisé pour les
vampires énergétiques de trouver des victimes consentantes non
par choix éclairé et librement consenti mais par simple bêtise de
jeunesse.
Cette « manne » facile appâte nombre de nouveaux vampires
énergétiques découvrant leurs aptitudes et qui n’ont aucun repère
vers lesquels se guider pour éviter de sombrer dans le phénomène
du prédateur acquis dont la dégénérescence progressive conduit à
un état de drogué devenu inconscient de la portée de ses actes.
Outre Atlantique, plusieurs vampires énergétiques
(principalement des « survivants » et des « prédateurs innés ») ont
pris la peine de publier des codes éthiques vraiment très
intéressants à l’attention des vampires qui souhaitent trouver un
équilibre dans le respect de leur aptitude sans faire de tort à
autrui. Je pense notamment à des ouvrages comme « The Ethical
Psychic Vampire » de Raven Kaldera qui demeure une référence.
Espérons qu’un jour il en ira de même en France, il y a fort à
parier que le vampirisme énergétique ne sera plus alors si mal
jugé et que les vampires énergétiques intentionnels pourront eux
aussi trouver leur place.
Entités vampiriques

Nous avons jusqu’à maintenant pris la peine d’évoquer


principalement les vampires énergétiques « humains », mais nous
ne saurions limiter notre étude à ceux–ci car ils ne représentent
qu’une partie (certes non négligeable) des vampires énergétiques
qui existent à travers le (les) monde(s). De nombreuses entités,
sur les plans dits « subtils » se nourrissent elles aussi de l’énergie
vitale des êtres vivants afin de subsister et d’accroître leurs
possibilités d’interaction avec notre monde. Nous ne parlerons pas
dans cette partie des égrégores (au sens générique du terme)
auxquels nous sommes reliés, qui se nourrissent également de
notre énergie mais qui agissent d’une manière très différente qui
n’est pas ici notre sujet. Nous aurons l’occasion d’y revenir dans
un ouvrage ultérieur.
Nous nous limiterons donc ici à parler des entités qui
s’abreuvent de l’énergie vitale humaine indépendamment des
considérations (notamment religieuses) de chacun.

Les Larves

Parmi les entités vampiriques non incarnées, les larves sont, de


très loin, les vampires énergétiques les plus couramment
rencontrés dans notre environnement. Il s’agit de concrétions
astrales résultantes le plus souvent des pensées négatives que
nous émettons couramment et qui s’accumulent dans notre aura.
Cette création est, comme d’autres types de formes–pensées,
totalement involontaire et se produit chez l’ensemble des
individus qui ne possèdent pas la pleine maîtrise de leurs pensées
et de l’énergie qu’ils propagent à travers elles. Que l’on soit jeune
ou vieux, que l’on pratique la magie ou non, que l’on y croit ou
pas, nous prenons le risque de former des larves chaque fois que
nous émettons des pensées négatives issues de nos peurs, de nos
colères, de nos soucis, de nos tristesses, de notre haine etc.
Cependant, il serait faux de croire que nous générons à nous
seul une flopée de larves en permanence. En effet, bien que tout
individu ait le potentiel de créer des larves, un tel phénomène ne
se produit que dans des circonstances précises et découle d’un
long processus, nécessaire pour qu’une larve parvienne à
maturité et devienne véritablement « une larve », c’est–à–dire une
entité relativement indépendante qui cherche (consciemment ou
non) à se nourrir. Ainsi que nous l’avons dit, nous générons par
nos émotions négatives des concrétions astrales, mais la majorité
d’entre elles disparaissent en l’espace de quelques minutes
lorsque l’état que nous traversons retombe et que nous
retrouvons notre calme et nos esprits.
En effet, le processus de création d’une larve est un peu comme
de tenter de remplir une bouteille percée en de nombreux
endroits. Chaque fois que nous générons un état mental propice à
la création d’une larve, nous remplissons la bouteille avec un peu
d’eau. Mais cette eau s’écoule alors par les trous et si la quantité
d’eau que nous insérons dans la bouteille est insuffisante, en très
peu de temps elle sera de nouveau vide. C’est précisément ce qui
se passe au niveau astral.
Dans certains cas, soit parce que nous avons nourri des
émotions négatives pendant un long moment d’affilée (comme une
très grosse et violente dispute par exemple), soit parce que
l’intensité des pensées était suffisante, nous générons une
concrétion plus « solide », qui a accumulé plus d’énergie,
suffisamment pour remplir en grande partie cette fameuse
bouteille pour reprendre notre exemple. Alors, bien que la
bouteille ne soit pas encore pleine, elle contient suffisamment
d’eau pour qu’il en reste encore un peu d’ici à la prochaine
situation dans laquelle nous la réemplissons. À mesure qu’elle se
remplit, les « trous » dans la bouteille se resserrent et de moins en
moins d’eau s’écoule. Ainsi, par la répétition d’états mentaux
propices, nous finissons par remplir complètement la bouteille,
qui génèrera alors la création d’une véritable larve.
Arrivée à ce stade, la larve est alors une entité primitive,
simpliste, qui va n’avoir qu’un seul objectif, se nourrir en puisant
dans son créateur de quoi lui assurer de survivre. Car s’il est vrai
que les trous dans la bouteille (toujours pour reprendre notre
exemple) se sont réduits, ils n’en demeurent pas moins existants
et si la larve ne se nourrit pas, elle est destinée en peu de temps à
disparaître. Par « chance » étant constituée d’énergie chargée de
pensées très néfastes, la simple présence de cette larve dans
l’enceinte de l’aura de la personne va générer chez elle des
sentiments semblables, même si les conditions qui étaient à
l’origine de la création de la larve ne sont plus présentes.
Imaginons une personne qui aurait généré une larve lors d’une
dépression suite à une rupture amoureuse très difficile et qui
serait ensuite retombée amoureuse. Étant confrontée en
permanence à une larve générée à partir de pensées « dépressives
», il y a de fortes chances que la personne continue à traverser ce
même état alors même qu’elle devrait nager dans le bonheur.
En se développant encore, la larve gagne peu à peu en
indépendance. Elle quitte alors souvent son hôte/créateur et part
à la recherche d’une nourriture de meilleure qualité, donc d’une
meilleure proie (on retrouve à ce stade une vraie similarité avec le
prédateur acquis). Elle va alors passer d’un hôte à l’autre, se
nourrissant en absorbant l’énergie de celui–ci et générant chez lui
des sentiments qui ne lui sont pas toujours habituels. Il y a fort à
parier qu’une partie non négligeable des dépressions et autres
troubles que rencontrent quotidiennement les psychologues
proviennent directement de larves accrochées à la personne qui
ne comprend généralement pas l’origine de son état d’esprit.
J’avais écrit un article à ce sujet il y a plusieurs années de cela
sur mon blog www.portail–esoterique.com et le nombre de
personnes à s’être reconnues dans le descriptif et à avoir pu
résoudre leur problème à la suite est juste impressionnant
(d’avantage que ce que j’aurais moi–même pu imaginer en écrivant
l’article !)

Esprits Désincarnés

Le second type d’entité vampirique couramment rencontré est


constitué des esprits désincarnés, donc d’anciens humains qui,
bien que décédés, continuent à subsister dans les plans subtils
les plus proches du « plan physique ». Il n’est nullement question
ici de traiter de « l’après vie » au sens quasi religieux du terme,
mais de nous arrêter simplement un instant sur un phénomène
que toutes les religions du monde ont en commun : ce laps de
temps plus ou moins long où une personne peut être d’une
certaine façon « prisonnière entre deux mondes» avant de
poursuivre sa route et le chemin décrit par nos croyances (qu’il
s’agisse de réincarnation, de paradis/enfer ou de toute autre suite
possible).
Si la plupart des personnes qui décèdent continuent
naturellement leur chemin vers l’inconnu de l’au–delà, un certain
nombre d’esprits semblent ne pas parvenir à s’émanciper de leur
ancienne vie terrestre et se mettent alors à errer dans un espace
très « proche » du plan que nous occupons où ils peuvent parfois
être ressentis par les humains ayant des facultés plus
développées et une plus grande sensibilité. Ils peuvent même,
dans certaines conditions, interagir avec le plan physique.
Diverses raisons peuvent être à l’origine de cette stagnation sur
les couches énergétiques les plus proches de notre plan physique.
Les plus courantes sont les morts violentes, l’attente d’une
personne proche, un trop grand matérialisme, la volonté de
protéger ceux encore vivants, une incapacité à se détacher de sa
vie passée etc.
On se plait parfois à croire que les esprits sont forcément
néfastes et on pense leur présence comme synonyme de « punition
» ou de « châtiment ». Mais comme nous venons de le dire, à
quelques rares exceptions, il s’agit d’esprits d’anciennes
personnes tout à fait normales qui, pour une raison x ou y,
volontaire ou non, n’ont pas pu poursuivre leur route. Vous et
moi pourrions, dans certaines circonstances, faire nous aussi
partie de ces esprits lorsque nous passerons l’arme à gauche.
En temps normal, lorsque nous mourrons, il semblerait que la
quasi–totalité de notre énergie se dissipe très rapidement dans
l’univers, permettant ainsi à l’âme de suivre sa route et à l’égo de
se dissiper. Mais lors des cas cités précédemment et pour une
raison encore mal cernée[20], une grande partie de l’énergie, au lieu
de se dissiper, tend à se concrétionner comme pourrait le faire
d’une certaine manière une larve. Une portion plus ou moins
importante reste ainsi rattachée à l’esprit et à l’âme (encore
associés l’un à l’autre) de la personne et lui permet de continuer à
exister indépendamment sur le plan dit « astral ».
Ainsi que nous l’avons vu dans le cadre de la larve, bien que
cette concrétion ait pris forme, elle n’en demeure pas moins
soumise à une déperdition d’énergie progressive, qui tend à
s’estomper naturellement si l’esprit prend la peine « d’apprendre à
maîtriser cette fuite ». Rappelons à ce sujet que les esprits
possèdent toujours une certaine conscience d’eux–même. Pour
perdurer, l’esprit n’a donc normalement que très peu voire pas
besoin du tout de vampiriser qui que ce soit.
Mais il se passe ici un phénomène différent de celui rencontré
avec la larve qui ne possède pas de conscience d’elle–même et qui
ne réagit que par instinct. Les anciens esprits humains, pour une
multitude de raisons liées aux motifs qui les font continuer à
exister sous cette forme, cherchent bien souvent à continuer
d’interagir avec le plan physique qu’ils peuvent percevoir, que ce
soit simplement pour signaler leur présence ou, plus
couramment, pour avoir encore l’impression d’être toujours bien
vivants (souvent en raison d’un déni de leur état). Le problème
qu’ils rencontrent alors est lié à la difficulté pour un esprit,
immatériel par nature, d’interagir avec un plan qui, lui, est bien
matériel. Pour ce faire, il leur est nécessaire d’augmenter leurs
réserves d’énergie, ce qui leur permettra de plus facilement se
densifier et donc d’agir plus aisément. Ne disposant plus d’un
corps physique capable de générer de l’énergie, ils vont alors se
mettre à puiser dans les réserves d’autres personnes et parfois
d’autres entités ou esprits[21].
À l’inverse des vampires énergétiques humains (encore vivants),
l’esprit vampirique n’a pas la possibilité de puiser très
profondément dans les réserves d’un humain, il lui est très
difficile de franchir les barrières naturelles de l’aura pour aller
puiser autant qu’il le voudrait. Il ne peut en temps normal
qu’absorber l’énergie présente dans les couches externes et
relativement éloignées du corps. Aussi, lorsqu’il souhaite accéder
à une plus grande quantité d’énergie, il lui suffit de créer un
climat de peur ou de haine chez sa victime, dont la propagation
énergétique sera d’une portée plus grande mais également moins
dense, et donc plus facile à pénétrer.
Les différents phénomènes couramment rencontrés en
spiritisme s’expliquent par cela. L’esprit, en faisant peur d’une
manière ou d’une autre aux différents participants (que ce soit
annonçant des nouvelles horribles, en cognant dans les murs, en
brisant des objets, en mutilant les participants etc.) les mets dans
un état propice pour pouvoir les vampiriser.
C’est pour cette raison d’ailleurs que les phénomènes ont
tendance à s’amplifier et à s’aggraver au fil de la séance puisque
l’esprit augmente peu à peu son énergie et donc ses possibilités
d’action. Plus il provoquera de peur et d’effroi chez ses victimes,
plus il lui sera aisé de se repaître d’elle et plus il aura d’énergie à
sa disposition.
Il est donc essentiel dans toute séance de spiritisme et plus
largement face à tout spectacle dont la cause pourrait être un
esprit, de garder son calme afin de ne pas le nourrir et prendre le
risque d’augmenter les dégâts qu’il pourrait causer.
Rappelons une nouvelle fois que les esprits ne sont pas mauvais
par nature, mais il arrive qu’après avoir gouté à la joie d’interagir
de nouveau avec le plan physique ils prennent plaisir à cela et se
mettent à chercher en permanence des victimes pour se nourrir.
Ainsi naissent les Poltergeists.
Il est à noter que toute action sur le plan physique par un esprit
entraîne pour lui une surconsommation d’énergie très importante,
qui explique l’impossibilité pour celui–ci de continuer ses
agissements très longtemps si ses victimes gardent leur sang–
froid.

Succubes & Incubes

Le troisième type d’entité vampirique le plus courant tient aux


entités se nourrissant de l’énergie vitale et sexuelle de leurs
victimes pendant leur sommeil. Leur origine remonte aux origines
mêmes de l’humanité, on en retrouve des traces dans toutes les
civilisations antiques[22] mais aussi modernes et leur description
est souvent semblable : celle d’une femme (ou d’un homme pour
les incubes) très belle suscitant un désir insoutenable chez sa
victime et abusant de son sommeil pour soumettre celle–ci à ses
jeux sexuels et à sa lubricité. De telles agressions engendrent une
grande fatigue au réveil et tendent à se reproduire régulièrement,
souvent à intervalle régulier, ce qui les distinguent des simples
rêves érotiques. On retrouve également dans certains peuples la
vision d’un incube semblable à un satyre ou à un faune,
humanoïde ressemblant à un bouc ou à une chèvre. Quelle qu’en
soit l’apparence, reflet des conceptions idéologiques et culturelles
que nous posons dessus, leur action est connue depuis toujours
et la tentative de reléguer ces entités au rang de simple
phénomène psychologique associé aux cauchemars ne les a pas
fait pour autant disparaître[23].
[23]

Il est à noter de manière très intéressante que depuis le moyen–


âge et jusqu’à la psychologie moderne, on a couramment associé
le succubat et l’incubat aux phénomènes de paralysie du sommeil
et de pression sur la cage thoracique dont nous parlerons dans le
chapitre suivant dans le cadre des manifestations nocturnes des
actions vampiriques. Bien que l’on ne puisse pas en réalité
attribuer ces phénomènes à la seule cause des incubes et
succubes (la majorité provenant en réalité d’un vampirisme bien
humain) il n’en demeure pas moins régulier que les agissements
des incubes et succubes se caractérisent parfois de la même
manière.
Pour autant, on ne saurait limiter leur action à celle évoquée
précédemment. L’énorme majorité des cas ne passe pas par de la
paralysie nocturne ni par le réveil de la victime, qui reste
généralement à rêver dans un état paraissant extrêmement
réaliste à celle–ci et très agréable, où elle se livre alors à l’acte
sexuel avec l’entité jusqu’à ce qu’elle atteigne physiquement
l’orgasme.
C’est précisément au cours de cet orgasme que l’entité se repaît
alors au maximum de l’énergie de sa victime, puisque incubes et
succubes sont soumis aux mêmes restrictions que les esprits des
défunts et ne sont pas en mesure de puiser directement dans les
réserves profondes de leur victime. En provoquant un orgasme
chez celle–ci, elles engendrent un mouvement énergétique
semblable à celui provoqué par la colère ou à la peur, c’est–à–dire
que les corps énergétiques se dilatent énormément et sont ainsi
moins denses et donc plus perméables, permettant à l’entité d’y
pénétrer pour se nourrir.
À l’inverse cependant des situations de peur ou de colère, le
dégagement énergétique provoqué par un orgasme est très
restreint dans le temps et plus comparable à une explosion
d’énergie qu’à une expansion prolongée. La particularité des
incubes et succubes est donc de se nourrir très rapidement
auprès de leur victime et de pouvoir puiser une grande quantité
d’énergie en un temps très restreint.
On connait encore mal l’origine exacte des incubes et des
succubes, nombre d’hypothèses existant sur le sujet (issues le
plus souvent de concepts religieux), mais on sait que comme les
larves, les succubes et incubes se nourrissent d’énergie dans le
simple but de survivre, pour compenser une déperdition naturelle
qu’ils ne peuvent enrayer contrairement aux esprits, ce qui laisse
présager d’une construction d’origine humaine ou animale,
consciente et volontaire ou non. Évolution ou création
indépendante, telle est la question.

Autres

Les trois catégories d’entités vampiriques précédemment citées


constituent l’énorme majorité des vampires énergétiques qui
peuplent les plans subtils, mais d’autres entités qui se
nourrissent d’une manière similaire bien qu’ayant une origine
différente existent également. Nous ne saurions aborder tous ces
cas au cours d’un ouvrage destiné spécifiquement à traiter du
vampirisme énergétique, car il nous serait nécessaire de rentrer
dans des détails qui ne feraient que nous égarer du but premier
poursuivi par cet ouvrage. Nous aurons l’occasion d’y revenir
dans un ouvrage ultérieur consacré aux entités.
3

Manifestations courantes sur les «


victimes »

La mécompréhension du vampirisme énergétique tel qu’énoncé


dans les chapitres précédent peut s’avérer pénalisant pour bien
des raisons. En premier lieu à cause des amalgames
précédemment explorés, puisque l’on s’attendait à ce qu’un
vampire énergétique puisse être identifié par son comportement
ou par son caractère. Or comme nous avons pu l’indiquer, le
besoin de vampiriser l’énergie d’autrui peut apparaître et devenir
chronique chez tout individu sans qu’une typologie de caractère
ne puisse être identifiée ou considérée comme prédominante ou
même justificatrice du phénomène.
La présence d’un vampire ne peut ainsi être repérée que par les
« symptômes » ressentis par ses victimes qu’il est important de
situer avec clarté et précision.
Manifestations diurnes

Le vampire énergétique ne connaît pas d’horaires de travail.


Quand il a «faim», il se nourrit, et ce qu’il découle d’un mécanisme
inconscient ou d’un fait totalement conscient et maîtrisé. S’il est
plutôt aisé pour quelqu’un de sensible (toute proportion gardée)
de remarquer les attaques nocturnes dont nous ferons état dans
la partie suivante, il en va très différemment du vampirisme
diurne, qui, réalisé dans le cadre de la vie quotidienne, passe le
plus souvent inaperçu.
Le

vampire énergétique, qu’il soit conscient ou inconscient, est très


souvent M.

Tout le Monde. Il pourra être sociable ou asocial, il pourra être


charmeur ou sur la réserve, il pourra être véhément ou très
calme, il pourra être beau ou l’être moins. Tous les clichés que
nous avons à ce sujet... sont des clichés, et c’est bien là tout le
problème ! Nous nous focalisons sur certaines personnes en nous
disant « lui il a un caractère louche et à chaque fois que je suis
avec lui il me fatigue » et nous passons à côté de tous les vrais
vampires énergétiques qui puisent dans nos réserves sans
qu’aucun signe extérieur ne puisse nous en informer de manière
évidente. Une poignée de main le matin pour dire bonjour à tous
vos collègues de travail et hop, le mal est peut–être fait avec l’un
d’entre eux. Sur une simple poignée de main, le contact est furtif
et l’absorption souvent restreinte. À moins d’être très sensible et
bien entraîné (voir chapitre 15), vous ne remarquerez absolument
rien dans l’immédiat à cause de la faible quantité d’énergie
prélevée et vous ne sentirez pas la moindre fatigue. Sur l’instant
tout du moins.

On

s’imagine souvent que le vampirisme est un phénomène qui nous


vide complètement de nos forces, mais en réalité c’est très
rarement le cas, du moins en une seule fois. À moins de tomber
sur un vampire énergétique ayant un très gros appétit, la majorité
d’entre eux préférera puiser de petites quantités chez plusieurs
personnes plutôt que beaucoup dans une seule. Il s’agit d’un
mécanisme souvent inconscient d’autodéfense visant à préserver
l’anonymat. En effet, trop vider les réserves énergétiques d’une
victime entraîne le risque de se faire remarquer et donc de perdre,
d’une certaine manière, une source de «

nourriture », alors que prélever par petites touches


quotidiennement passera toujours (ou presque) inaperçu.

Ainsi,

pendant la journée, les manifestations sont souvent très subtiles


et difficiles à percevoir. Vous ne ressentirez pas de symptôme
particulier, vous n’entendrez pas de voix, vous ne verrez pas de
forme et vous ne ressentirez probablement pas de pression
particulière comme vous le vivrez lors d’attaques nocturnes.

Vous ne ferez que sentir un peu de fatigue (semblable par exemple


au coup de barre que vous pouvez ressentir au moment de la
digestion) au cours de votre journée que vous mettrez
naturellement sur le travail harassant ou sur une mauvaise nuit
dont vous n’avez pas bien récupéré, car même en prélevant une
quantité d’énergie significative, vous continuerez de votre côté à
disposer d’une réserve et ce n’est qu’une fois arrivé au bout de
celle–ci que vous vous rendrez compte qu’il vous en manque pour
finir la journée, mais il sera déjà trop tard pour identifier la
vampirisation. La majorité des vols énergétiques seront faits par
contact ou par rapprochement dans le périmètre de votre
dégagement énergétique sans que vous parveniez à les identifier
et, à moins d’y être sensibles et d’être entraînés, sans que vous
puissiez percer à jour celui ou celle qui en est à l’origine.


Manifestations nocturnes

On trouve souvent dans les récits d’antan un certain nombre


d’éléments véridiques masqués derrière le filtre de la légende, que
beaucoup considèrent souvent à tort comme de l’invention créée
de toute pièce pour servir l’histoire comme le ferait un bon
metteur en scène, sans se rendre compte qu’ils se fondent sur des
éléments qui trouvent leur origine dans des phénomènes bien
réels, au moins en partie.
Prenons l’exemple du Vampirisme tel que perçu par le folklore.
Il est dit dans la plupart des anciens mythes que les vampires
craignent la lumière et qu’ils ne sortent de chez eux pour
s’abreuver du sang des vivants que de nuit. Si de telles allégations
paraissent infondées dans l’absolu, les vampires énergétiques
n’ayant aucun problème pour bronzer sur nos côtes
méditerranéennes, elles ne sont pas pour autant à balayer d’un
revers de la main dédaigneux.
Ainsi, il y a fort à parier que la conviction selon laquelle le
vampire craint la lumière du jour provienne d’une simple
constatation : l’énorme majorité des vampirisations recensées au
travers des siècles avaient lieu de nuit, lorsque les gens dormaient
profondément, seul moment où ils pouvaient pleinement se
rendre compte du phénomène (puisque comme nous l’avons dit
auparavant, le vampirisme diurne passe très souvent inaperçu).
D’où la réflexion logique qu’ils ne sortiraient alors que de nuit.
Et que si tous les vampires n’attaquent que de nuit, c’est peut–
être alors parce qu’ils craignent le jour. Sachant que dans
l’antiquité et au moyen–âge, la lumière de l’astre solaire se
rapportait à la lumière divine et la nuit aux ténèbres du malin, on
comprend aisément la conclusion qui a pu en être tirée par nos
ancêtres[24].
Cette supposition ne vient pas de nulle part. La plupart des
manifestations de vampirisme, lorsqu’elles sont remarquées par
leur victime, se passe la nuit, plus précisément entre minuit et
trois heures du matin dans apparemment plus de 75% des
cas[25] (voir schéma ci-dessous).

Dans certains cas et lorsque la victime est suffisamment


sensible aux énergies subtiles et à ce qui est en train de lui
arriver, celle–ci ouvre alors les yeux en pleine nuit, réveillée en
sursaut et effrayée par quelque chose : un bruit, un cauchemar,
une sensation dérangeante etc. Elle ressent alors très souvent une
grande difficulté à se mouvoir (cette difficulté peut être vécue
physiquement ou mentalement, par une sorte de paresse qui
l’empêchera de chercher à bouger), voire est parfois atteinte de ce
que l’on appelle communément la paralysie du sommeil[26] qui
l’empêche de faire le moindre geste et la force à rester simple
spectatrice de la scène qui est en train de se produire.
Une sensation commence alors à se faire plus présente, quelque
chose pénètre dans la pièce, qui peut être perçue comme
dérangeante ou non. La victime peut « voir » l’entité comme une
forme plus ou moins distincte d’où émergent parfois des yeux qui
la toisent du regard, ou encore simplement la ressentir sans la
voir, mais dans tous les cas, la victime « sait » qu’elle n’est pas
seule.
Il est à signaler que la forme vue par les victimes peut être
extrêmement variable selon les cas et/ou les individus et va de la
simple forme noire aux contours indistinct à l’être aux formes
angéliques et entouré de lumière, en passant par la forme d’un
énorme serpent ou simplement de deux yeux couleur braise qui
se plongent dans le regard de la cible. Lorsque le « vampire » est
une personne déjà connue de la victime et si celle–ci est
suffisamment sensible, il arrive qu’elle soit en mesure de
reconnaître son agresseur.
Quoi qu’il en soit, chaque situation est différente, chaque vision
l’est aussi, mais le fond reste le même. Souvenons–nous que
l’esprit réalise aisément des projections et peut « voir » l’entité
sous la forme qui l’« inspire » le plus (ou le moins selon les cas),
potentiellement sous forme non–humaine. Il arrive également que
la victime entende des sons plus ou moins désagréables, qui
peuvent aller du simple chuchotement au son plus ou moins
bestial, en passant par ce que je nomme « l’appel », c’est–à–dire
lorsque la victime est appelée par son prénom.
L’apparition se met alors au contact de sa cible, que ce soit en «
s’allongeant » juste à côté d’elle comme le ferait son/sa conjoint
(ce qui génère parfois l’illusion que ce n’est qu’un rêve et que cette
« présence » est simplement celle de son/sa partenaire)
provoquant parfois des frissons qui remontent le long de la
colonne vertébrale de la victime ou en se plaçant juste à quelques
centimètres au–dessus d’elle (généralement 5 à 10 centimètres),
parallèlement à son corps.
La respiration de la victime ralentit, son souffle se coupe et elle
tend à ressentir alors une sensation de pression (d’oppression ?)
générée au niveau de la cage thoracique ou du plexus solaire,
sans que cela ne s’accompagne pour autant d’une suffocation.
C’est à ce moment–là que commence véritablement la
vampirisation, où l’entité « aspire » alors littéralement l’énergie
vitale de sa victime qui ne peut le plus souvent qu’assister
impuissante à ce qui lui arrive. La vampirisation est généralement
assez courte et dure rarement plus d’une dizaine de minutes, au
terme desquelles la victime sombre alors de nouveau
immédiatement dans le sommeil et ne se réveillera qu’au matin,
encore fatiguée voire épuisée, sans savoir avec certitude si ce
qu’elle a vécu n’était qu’un rêve ou la réalité[27]…
Mais dans la plupart des situations, le problème des agressions
nocturnes vient du fait qu’à l’exception des phénomènes de
paralysie du sommeil qui surviennent dans à peu près 20 à 30%
des cas, le vampirisme nocturne présente assez peu de
symptômes vraiment « visibles ».
Une nuit agitée, certains types de cauchemars, une grosse
fatigue au réveil peuvent être des symptômes d’une agression
nocturne, sans pour autant être toujours significatifs, la plupart
des cauchemars n’ayant aucun lien avec du vampirisme. On
s’intéressera tout particulièrement aux cauchemars faisant
intervenir une personne spécifique (connue ou juste croisée) qui
nous pourchasse ou tente de s’en prendre à nous et aux
cauchemars mettant en scène une créature terrifiante à laquelle
nous tentons d’échapper en vain.
Certains types de rêves, comme les rêves érotiques, sont
souvent significatifs d’une vampirisation. S’il peut paraître naturel
d’avoir de tels rêves, il serait faux de croire qu’ils sont pour autant
anodins, le simple fait que nous nous rendions compte de ce
genre de rêve est déjà en soit une information. En effet, nous
rêvons pendant la plupart de notre nuit mais nous ne nous
souvenons que rarement des rêves que nous faisons.
Ainsi, il est courant que nous connaissions des rêves érotiques
généralement accompagnés de réactions physiques
(tressaillements, érections, contractions, sueurs etc.) sans pour
autant que nous y prêtions la moindre importance et sans même
que nous ne nous en rendions compte. De tels rêves, qui
surviennent notamment au cours des phases de sommeil
paradoxal, sont le fruit de nos fantasmes (refoulés ou non) et de
nos pensées issues de notre journée ou de nos préoccupations.
Mais parfois, il nous arrive que le rêve soit beaucoup plus « vrai
», pratiquement « physique », à tel point que nous ne soyons plus
en mesure de le discerner de la réalité. Il est fréquent de se
réveiller juste après, une fois parvenu à l’orgasme, voire au milieu,
comme « coupé » en plein élan, ce qui tend alors complètement à
mettre fin à l’excitation. Ces rêves sont marquants, nous nous en
souvenons au matin après notre réveil, encore fatigués et nous
avons le sentiment qu’ils nous ont occupé toute la nuit et nous
ont empêchés de nous reposer correctement. Il s’agit typiquement
là de rêves à caractère vampirique, souvent provoqués par un
incube ou une succube.
En cas de doute, il peut donc être intéressant de tenir un
journal pour noter clairement tous ses rêves au réveil afin de
disposer d’un « carnet de bord » pour mesurer la fréquence du
phénomène. Un vampire énergétique, intentionnel ou inconscient,
attaque très rarement la victime tous les jours. Il aura plutôt
naturellement tendance à varier ses proies par mécanisme de
défense et de préservation. Mais tôt ou tard, après avoir fait le
tour de ses autres victimes, il reviendra à la cible d’origine, selon
un cycle régulier qui permettra de découvrir le pot–au–rose.
4

Les conséquences du vampirisme

Ainsi que nous avons pu l’aborder au cours des chapitres


précédents, le vampirisme est loin d’être un acte néfaste par
nature et n’implique pas nécessairement de malveillance chez les
individus qui le pratiquent – le plus souvent de manière
totalement involontaire et inconsciente – et qui se nourrissent de
l’énergie d’autrui pour venir compenser leurs propres déficiences
énergétiques. Cet état, par lequel nous pouvons tous passer un
jour (et par lequel nous passons tous à plus ou moins grande
échelle en vérité) est un phénomène naturel qu’il est nécessaire de
prendre en considération à la fois dans nos échanges avec les
autres, mais également dans un cadre de réflexion plus vaste sur
notre propre nature et sur notre propre cheminement, voire sur la
nature même de ce que l’on nomme « la vie ».
Pourtant, le fait de ne pas stigmatiser le vampirisme énergétique
comme on le fait hélas trop souvent n’implique pas qu’il faille le
laisser faire sans rien dire, ou pire encore, laisser penser que le
vampirisme n’est pas quelque chose de pénalisant voire de
potentiellement dangereux quand il se répète trop souvent ! Il
serait tout aussi faux de croire qu’il s’agit d’un phénomène sans
conséquence, tant pour le vampire que pour sa victime, même si
ce discours, véritable contrepied aux clichés communs, est
notamment très à la mode au sein des praticiens de la « Vampyre
magick ». Défendant leur propre cause et ne voyant
malheureusement que leur propre cas (qui, comme nous allons le
voir, ne subit pratiquement pas de conséquence négative), ils
tendent tout autant à transmettre une vision erronée du
vampirisme énergétique et de ses conséquences, allant jusqu’à
prôner l’idée que le vampirisme est finalement une sorte
d’évolution naturelle et nécessaire de l’humain.
Il est donc nécessaire une nouvelle fois de tout remettre en
question et de laisser de côté toutes ses certitudes au moment
d’explorer les conséquences du vampirisme.
Pour le vampire

Le premier danger auquel on pense est celui auquel s’expose la


victime qui en fait les frais – comme une proie serait victime de
son prédateur – et on oublie de prendre en considération les
causes qui amènent le vampire à une telle pratique (souvent
involontaire) et les conséquences que cela peut engendrer pour
lui. Certains penseront certainement en leur for intérieur que le
prédateur n’a que ce qu’il mérite et requiert de toute façon moins
d’attention que la victime, puisqu’il est « coupable » d’un acte
énergétique qui peut s’avérer dangereux pour la personne qu’il
vampirise.
Pourtant, ainsi que nous l’avons dit, la plupart des vampires
énergétiques s’ignorent complètement et ne réagissent que par
mécanisme instinctif et inconscient d’auto–défense, leur corps
défaillant (temporairement ou sur le long terme) cherchant à
puiser ailleurs les réserves dont il a besoin pour fonctionner
correctement.
Pour autant, ce mécanisme naturel peut avoir de graves
conséquences pour le vampire quand il est prolongé, chose que le
corps ne prend pas en considération et qui finit par avoir des
conséquences potentiellement plus graves encore pour le vampire
que le problème qui justifiait à l’origine cette pratique. Au final,
c’est exactement la même chose que ce que nous observons avec
l’abus de médicaments.

Pour le Vampire Inconscient


Dans la plupart des cas, le vampirisme énergétique est un
phénomène temporaire mis en place par le corps pour suppléer à
un manque ponctuel d’énergie lié à une dépense énergétique trop
importante qui pourrait potentiellement, si elle perdurait, exposer
la personne à un affaiblissement général. Mais on observe
également des situations dans lesquelles le vampirisme
énergétique sert à pallier une faiblesse générale déjà présente, soit
à cause d’une maladie, soit à cause d’un système énergétique
déficient qui ne parvient pas tout seul à produire suffisamment
d’énergie vitale pour faire subsister la personne dans de bonnes
conditions. Celle–ci est alors obligée de prendre à l’extérieur ce
dont elle a besoin pour survivre.
Cependant, chaque fois qu’une personne en vampirise une
autre, son système énergétique s’habitue à cette sous–production
(temporaire ou permanente) et lorsque cela se répète trop
fréquemment, le système énergétique de la personne tend à
s’affaiblir de manière durable sans pour autant que sa propre
consommation naturelle journalière ne diminue. Le corps produit
alors de moins en moins d’énergie par lui–même et se met à
puiser de plus en plus autour de lui pour compenser la différence
entre ce qu’il consomme chaque jour et ce qu’il est en mesure de
produire. En quelques temps (souvent une ou deux années
suivant les capacités dont il disposait à l’origine et la
consommation d’énergie liée à son état physique et à son rythme
de vie), la personne ne dispose plus d’aucune réserve ni d’aucune
capacité de régénération énergétique et se retrouve totalement
tributaire de l’énergie qu’elle puise dans son environnement pour
subsister.
La seconde conséquence grave découle directement de la
première. En temps normal, lorsque nous puisons une fois de
temps en temps de l’énergie chez autrui pour compenser un
déficit ponctuel, le corps fait l’effort d’assimiler cette énergie avec
plus ou moins de difficulté. Mais lorsque le phénomène devient
trop récurrent, le corps n’a plus le temps d’assimiler correctement
cette énergie extérieure.
En effet, contrairement à une idée reçue et hélas propagée dans
plusieurs disciplines de soins énergétiques modernes, échanger
de l’énergie en quantité importante n’est pas un acte anodin.
L’énergie vitale que nous émettons n’est pas neutre, elle possède
une signature qui lui est propre, qui la caractérise et qui la rend
«unique».
Pour illustrer notre propos, nous pourrions faire une
comparaison avec notre groupe sanguin ou notre ADN. Lorsque
nous récupérons de l’énergie provenant d’une autre personne,
nous essayons généralement de l’assimiler, c’est–à–dire que notre
corps travaille pour transformer la signature de l’énergie
extérieure en une charge qui nous soit familière, qui possède
notre propre empreinte énergétique et que nous puissions donc
utiliser pleinement, comme si elle était la nôtre[28].
Ce mécanisme est loin d’être anodin et prend du temps et, aussi
paradoxal que cela puisse paraître, de l’énergie. Lorsque nous
avons un vrai déficit d’énergie, le corps n’est pas en mesure de
transformer cette énergie et ne parvient pas à l’assimiler
correctement. L’énergie reçue conserve alors sa signature initiale
et se propage dans le corps en provoquant derrière elle un
phénomène de « rejet » énergétique.
Lorsque ce « rejet » ne revient que sporadiquement, cela ne
semble pas engendrer de répercussions particulières, mais dès
qu’il tend à se reproduire trop fréquemment dans un espace de
temps restreint, il en va tout autrement. Nous l’avons dit plus tôt,
il existe notamment un lien direct entre énergie vitale et défenses
immunitaires. Une diminution de l’énergie vitale engendre
généralement une diminution des défenses, mais lorsque de
l’énergie extérieure est apportée de manière trop fréquente et en
grande quantité, les défenses immunitaires tendent également à
diminuer[29]. Pire, la mauvaise assimilation de l’énergie par les
cellules du corps engendre souvent des perturbations qui se
caractérisent par une dégénérescence de celles–ci et peut
déboucher sur de l’anémie, des ulcères, de l’hypertension
artérielle, des glaucomes, des thromboses, des phlébites, du
diabète et sur des cas de cancers et d’autres maladies graves[30].
Les vampires énergétiques qui agissent inconsciemment sont
donc les premiers touchés par ce phénomène grave puisque se
nourrissant sans s’en rendre compte, ils voient leurs capacités
énergétiques diminuer et leur propension à développer des
maladies graves exploser en quelques années à peine sans
parvenir à en saisir l’origine et donc sans pouvoir trouver
comment les empêcher, ce qui est d’autant plus dommage que la
plupart des maladies générées par le vampirisme, lorsqu’elles
sont identifiées à temps, disparaissent en quelques
semaines/mois en arrêtant complètement toute vampirisation.
Il est important d’insister sur le principe de répétition continue
dans un temps restreint. Si l’étude menée par l’O.r.s.T. a montré
le danger que peut représenter l’absorption trop courante
d’énergie (que ce soit par cause du vampirisme énergétique ou par
séances de magnétisme), elle tend également à montrer qu’un
usage régulier mais non abusif permet au contraire de diminuer
les risques naturels de développer certaines maladies.
La plupart des spécialistes du sujet s’accordent à dire qu’une
séance tous les 15 jours est une bonne moyenne, moyenne
généralement conseillée par les thérapeutes eux–mêmes qui
savent que l’abus de toute chose est généralement plus
dangereuse que profitable. Un simple épisode de vampirisme
énergétique provoqué par une période de maladie temporaire n’a
donc que très peu de chance d’engendrer des conséquences
graves pour la personne.
Autre phénomène parfois constaté chez les vampires
inconscients et chez certains des intensionnels : le vieillissement
prématuré. On comprend encore mal ce phénomène qu’on pense
découler directement du phénomène précédent de dégénérescence
cellulaire, mais qui ne survient pas chez tous les vampires
énergétiques et qui, pire encore, semble se passer totalement à
l’inverse chez les prédateurs innés.
Certains vampires énergétiques ayant perdu la quasi–totalité de
leurs capacités de régénération et de réserve énergétique voient
tout leur corps se dégrader plus vite et donnent l’impression
d’avoir 50 à 60 ans là où ils ont en réalité 10 à 15 ans de moins.
Des recherches sont en cours pour comprendre ce qui distingue
les vampires touchés par ce phénomène et ceux qui, pourtant
dans un état énergétique assez semblable, n’en sont pas victimes.

Pour le Vampire Conscient

À l’exception des prédateurs acquis qui forment un cas à part que


nous verrons juste après, les conséquences que nous avons citées
dans le cadre des vampires énergétiques inconscients sont
beaucoup moins graves pour les vampires intentionnels car il est
courant que ceux–ci apprennent à manipuler leurs réserves
d’énergie en amont et continuent à les entretenir. L’énorme
majorité des vampires conscients travaillent leurs compétences
énergétiques depuis de nombreuses années car ils savent plus
que quiconque à quel point elles sont précieuses.
Ainsi, qu’ils soient des prédateurs innés ou des praticiens en «
Vampyre magick », tous prennent généralement la peine de
travailler sur eux–mêmes, de se renforcer physiquement et
mentalement, de maîtriser leurs énergies internes et de
développer la taille de leurs réserves. La plupart ne s’entraînent
cependant pas à développer leurs capacités de régénération
énergétique et préfèrent ne pas chercher à combler leurs réserves,
se contentant simplement de puiser dans leurs victimes le
surplus (non nécessaire directement à leur survie) qui leur permet
d’acquérir un pouvoir supplémentaire pendant un temps plus ou
moins restreint.
Le vampire conscient est donc soumis à très peu de
conséquences secondaires tant qu’il maîtrise son vampirisme (ce
qui n’est pas toujours le cas, les conséquences sont alors les
mêmes que chez le vampire inconscient).

Pour le Prédateur Acquis

Alors que les vampires conscients classiques n’ont que peu


d’effets secondaires, le prédateur acquis est lui soumis à tous les
effets secondaires possibles, et ce très rapidement. Bien que
quelques rares cas échappent à cette règle et parviennent à garder
une maîtrise de leurs pulsions, le plus souvent son attrait pour
l’énergie le rend très vite dépendant et accro, comme le serait un
véritable drogué. En l’espace de quelques mois à peine à absorber
des doses massives d’énergie vitale par simple plaisir, cette
addiction devient symptomatique et il lui est de plus en plus
difficile de se maîtriser. Sans même s’en rendre compte, le
métabolisme énergétique du vampire diminue tout en conservant
une consommation d’énergie vitale normale. Il puise de plus en
plus pour compenser ce besoin et se choisit généralement un
nombre limité de victimes dont il apprécie particulièrement « le
goût » de leur signature énergétique.
Une étude menée sur quelques vampires de ce genre ayant
particulièrement avancé dans leur dépendance a montré qu’ils se
mettent à développer les mêmes symptômes que le feraient des
drogués lorsque pour une raison x ou y ils n’ont pas pu obtenir
l’énergie vitale qu’ils souhaitaient. Leur rythme cardiaque
s’accélère, leurs pupilles se dilatent, ils ont parfois des sueurs
froides, leur production de salive diminue, ce qui engendre un
assèchement de la bouche qui leur donne une sensation de soif
permanente qu’ils ne peuvent combler qu’en se nourrissant de
l’énergie vitale d’autrui. Il est à noter que leur comportement tend
à changer également à ce moment–là, devenant parfois beaucoup
plus agressifs qu’ils ne le seraient en temps normal même en
situation de conflit.
Une telle situation est la plus dangereuse pour la victime à
laquelle il s’attaquera car contrôlé uniquement par sa « soif », il
n’hésitera pas à la vider intégralement de ses réserves
énergétiques dans le seul but d’assouvir son besoin, sans se
soucier un seul instant des conséquences que cela pourrait avoir
sur elle.
Par ailleurs, les prédateurs acquis, quand ils se mettent à
consommer de grandes quantités d’énergies qu’ils ne sont plus en
mesure d’assimiler même partiellement, voient en quelques
années à peine tout leur métabolisme énergétique diminuer
drastiquement et leur métabolisme physique en pâtir en
dépérissant à vue d’œil. À mesure que leur alimentation
énergétique augmente, leur alimentation normale diminue et
s’appauvrit.
On a pu observer, sur la plupart des sujets étudiés, une très
nette augmentation de la consommation de viande au détriment
d’autres aliments comme les féculents ou les légumes, et un
développement rapide de carences importantes. Il a aussi pu être
observé très souvent une perte de poids radicale (certains, sans
excès de poids jusque–là, perdant près de 35kg en moins de six
mois). Leurs graisses sont brûlées et leurs muscles attaqués dans
la foulée par leur organisme qui cherche à puiser dans leur corps
de quoi continuer à fonctionner normalement. Ils tendent alors à
se mettre en état de veille et à limiter leurs mouvements au
minimum, passant souvent une partie de leurs journées au lit.
Leurs défenses immunitaires diminuent (la présence, entre
autres, de leucocytes dans leur organisme descend souvent à des
valeurs inférieures à 2500/µl contre 4 à 10000 chez un adulte en
bonne santé) et ils se mettent à développer de plus en plus de
maladies, bénignes dans un premier temps, puis plus graves à
mesure que leur état se développe.
Au final, la plupart des prédateurs acquis subissent en
quelques années à peine de très graves conséquences physiques
et mentales qui tendent à réduire nettement leur espérance de vie.
Pour le vampirisé

Comme nous venons de le voir, les conséquences pour le vampire


peuvent être très graves quand il ne sait pas comment gérer la
quantité d’énergie absorbée et sa régularité, et quand il ne prend
pas la peine d’apprendre à renforcer son propre système
énergétique. Mais ce qui est vrai du côté du vampire est reproduit,
à l’inverse, chez sa victime, qui, n’ayant bien souvent pas
conscience de ce qui est en train de lui arriver, ne parvient pas à
identifier l’origine des troubles qu’elle rencontre. Faisons un
rapide tour d’horizon des conséquences que peuvent traverser les
personnes vampirisées.
La première conséquence, la plus évidente, est la fatigue
récurrente qui s’installe chez la personne sans que celle–ci ne
parvienne à la combler. Lorsque la personne est vampirisée par
petites touches, c’est–à–dire que seules de petites quantités
d’énergie vitale sont prélevées chez elle, celle–ci a peu de chance
de véritablement le ressentir, et il est intéressant de noter que très
souvent, le corps fini par s’adapter[31]. Mais dès que le prélèvement
commence à devenir plus important et qu’il impacte directement
sur la quantité d’énergie normalement nécessaire à la vie
quotidienne, le corps a alors beaucoup plus de mal à s’habituer et
à rétablir l’équilibre. De la fatigue commence alors à se faire sentir
chez la personne vampirisée, qui, malgré des périodes de repos
prolongé[32], ne parvient pas à récupérer et continue de ressentir
une fatigue de plus en plus marquée.
La conséquence directe de cette fatigue est un affaiblissement
général des défenses immunitaires qui est une réponse directe à
la diminution de l’énergie vitale de la personne[33]. Cette
diminution des défenses sans que qui que ce soit ne parvienne à
les faire remonter, engendre irrémédiablement une augmentation
du nombre de maladies, le corps devenant un espace plus propice
au développement des germes et des virus.
Cette conséquence est de très loin le phénomène le plus connu
du grand public, celle qui les occupe la plupart du temps et sur
laquelle ils se focalisent. Mais si elle est la conséquence la plus
évidente, elle n’est malheureusement pas la seule.
En premier lieu, certains types de vampirisme énergétique (que
nous verrons dans la prochaine partie) se manifestent sous la
forme d’attaques répétées causant souvent des blessures astrales
qui se manifestent sous la forme de lacérations ou de véritables
brèches visibles dans l’aura de la personne. Ces blessures qui
mettent parfois un temps très long pour se refermer
naturellement[34] engendrent des fuites énergétiques qui vont
contribuer à une déperdition d’énergie vitale et à augmenter la
fatigue de la victime.
À mesure que ces blessures s’agrandissent, il devient de plus en
plus aisé pour le vampire ou pour une entité vampirique de
pénétrer profondément dans les réserves de la personne pour
absorber des quantités d’énergie de plus en plus importantes et
provoquer des dégâts internes de plus en plus grands.
D’autre part, le manque d’énergie vitale, quand il est important,
a également de graves conséquences sur le fonctionnement même
du corps physique. Nous en avons parlé au cours des précédents
chapitres, l’énergie vitale est consommée par le corps dans la
journée pour faire tout ce que nous lui demandons de faire. Mais
dans l’absolu, les éléments les mieux approvisionnés et les plus
gros consommateurs d’énergie sont les organes. Lorsque l’énergie
vitale commence à manquer, un mécanisme naturel de survie se
met en place et les organes deviennent privilégiés dans
l’approvisionnement en énergie vitale.
Ce mécanisme est à l’origine de « la fatigue » que nous
ressentons puisque la quantité d’énergie vitale disponible n’est
plus suffisante pour alimenter le corps et les organes. Le corps se
met ainsi au repos et nous ressentons alors l’envie irrépressible
de dormir. Lorsque le manque devient trop important, notre
organisme nous force à nous mettre en veille, ce qui entraîne au
niveau physique des chutes de tension, une perte de
connaissance voire même, dans les cas les plus extrêmes, le
coma, seul moyen dont dispose alors le corps pour diminuer
drastiquement la consommation d’énergie vitale afin de laisser
une chance à la régénération naturelle de reprendre le dessus.
Généralement, les conséquences à un tel état sont graves. Les
organes, quand ils ne sont plus suffisamment approvisionnés en
énergie vitale commencent alors à se dégrader très rapidement
(toute proportion gardée). On assiste alors à un
dysfonctionnement généralisé de ces organes qui peut entraîner
des séquelles permanentes et qui, lorsque cet état est répété trop
fréquemment ou qu’il dure trop longtemps, peut même engendrer,
à terme, la nécessité de remplacer les organes atteints voire, dans
le pire des cas, le décès de la personne.
Le vampirisme énergétique est donc loin d’être un phénomène
anodin pour la cible, ce qui explique qu’il soit si important de
parvenir à identifier le vampirisme si on en est victime et à s’en
défendre pour éviter des conséquences qui, dans le pire des cas,
pourraient être dramatiques.
Enfin, il existe un dernier phénomène, quasiment totalement
ignoré. De nombreuses légendes de vampires qui ont parsemé
l’histoire (que ce soit dans le folklore des différents pays ou plus
récemment, dans la littérature moderne) ont fait référence à la
manière dont un vampire transformait à son tour un humain en
vampire. Le plus souvent, cette transformation se faisait en
mordant la victime ou, comme c’est le cas par exemple dans le
livre d’Anne Rice[35] en faisant boire à la victime le sang de son
bourreau. Celle–ci était alors vidée de son sang et mourrait avant
de revenir à la vie quelques temps plus tard, transformée en
vampire.
Bien entendu, il ne s’agit que de folklore et de légende, il
convient donc de ne pas prendre cela au pied de la lettre comme
le font malheureusement tant de nos contemporains. Mais toute
légende possède sa part de vérité et il convient de ne pas la
négliger.
Le vampirisme énergétique ne fait évidemment pas (ou plus)
couler le sang de ses victimes[36], mais il fait « couler » le fluide
vital de la personne (dont le sang est la métaphore évidente) en
prélevant l’énergie vitale de celle–ci pour s’en nourrir. Dans de
nombreux cas où le vampire (conscient ou non de ses actes) va
prélever à plusieurs reprises l’énergie vitale de la personne en
puisant très profondément dans ses batteries, la légende devient
réalité et sa victime tend à devenir elle–même... un vampire
énergétique.
Ainsi que nous l’avons dit au cours des chapitres précédents, le
vampirisme énergétique est un phénomène naturel qui cherche à
combler les réserves d’énergie vitale qu’une personne aurait trop
entamée pendant une longue période. En temps normal, ce
vampirisme énergétique est temporaire et ne dure que le temps
nécessaire à la reconstitution normale des réserves énergétiques
ou le temps de combattre ce qui était à l’origine du surplus de
consommation. Mais quand certains facteurs sont réunis, la
transformation en vampire devient permanente et « irrémédiable »
en apparence[37].
Quels sont ces facteurs ?

■ Tout d’abord, que le prélèvement énergétique soit fait très


en profondeur. Nous le verrons dans la prochaine partie, la
plupart des vampires se nourrissent dans les couches
supérieures (ou externes) de l’énergie dégagée par leur
victime. Mais dans certains cas, ils cherchent à se nourrir
d’avantage sur une seule personne et vont alors puiser à
l’origine même de l’énergie dégagée par la celle–ci. C’est ce
que l’on appelle une vampirisation profonde. L’énergie est
prélevée très rapidement et en énorme quantité, laissant la
victime dans un état proche du coma (voire parfois dans le
coma). Le corps a alors du mal à régénérer de tels manques
énergétiques et travaille beaucoup plus activement pour
réparer les dégâts. De tels prélèvements constituent le
premier facteur indispensable.

■ Que la victime ne travaille pas en énergétique. L’un des


facteurs qui apparaît comme déterminant dans la potentielle
« transformation » d’un humain normal en vampire
énergétique tient à sa capacité de régénération énergétique
au moment des vampirisations. S’il est vrai qu’une partie de
cette capacité est d’ordre génétique ou d’entretien physique
(par le sport et l’alimentation par exemple), une très grande
partie vient de l’entraînement spécifique relatif au
développement volontaire de cette capacité de régénération.
La plupart des disciplines pratiquées en Asie l’ont bien
comprise et cherchent à la fois à entretenir le corps mais
aussi à entretenir et à soutenir le système énergétique pour
éviter son dépérissement. Quand la régénération énergétique
de la victime est suffisante, le corps parvient généralement à
régénérer ses batteries tout seul, sans faire appel à l’énergie
environnante. De nombreux exercices de travail sur soi que
nous verrons dans la dernière partie de l’ouvrage visent à
développer nos réserves et nos capacités de régénération.

■ L’échange énergétique avec le vampire semble également


jouer un rôle dans de nombreux cas, même si nous n’avons
aucune certitude que cela soit obligatoire. Lorsque le
vampire absorbe en profondeur la quasi-totalité de l’énergie
vitale de la personne, le corps de la victime semble réagir
parfois de manière inconsciente et puise dans le lien le plus
proche de quoi essayer de subsister. Elle va alors bien
souvent puiser dans le lien établit par le vampire lui–même,
et absorber en retour une partie de l’énergie de celui–ci. Cet
échange, bien que cela ne soit pas vérifié, est supposé
important pour la « transformation ». Ce phénomène,
globalement mal connu et dont on comprend encore mal
toutes les conséquences, s’observe cependant très bien chez
les vampires innés femmes, qui transmettent généralement
leur aptitude à leur enfant lors de la grossesse et en leur
donnant le sein. Dans le corps de la mère et pendant les
premiers mois/années de l’enfant, il existe un échange
énergétique qui perdure entre les deux, comme si l’enfant
restait « une partie » de la mère. Cet échange énergétique a
été observé à de multiples reprises notamment pendant que
la mère donne le sein à son enfant, celui–ci absorbant
également une petite quantité d’énergie vitale au passage.
Lorsque la mère est elle–même un vampire énergétique
(innée ou acquise, consciente ou non), le même phénomène
se développe chez l’enfant. Signalons à ce sujet que le cas n’a
pas été observé sur les pères vampires énergétiques, il ne
s’agit donc pas d’une transmission génétique.

■ En dernier lieu, il existe des facteurs supplémentaires


aggravants tels que la présence d’une Affection de Longue
Durée (A.L.D.) ou un mauvais développement du système
énergétique, qui vont influer sur la facilité avec laquelle une
personne risque de devenir un vampire énergétique de
manière naturelle et innée et qui constitueront donc un
terrain propice à la transformation en vampire énergétique si
cela n’est pas déjà fait.

Lorsque plusieurs de ces facteurs sont réunis, on assiste alors


quasi irrémédiablement à la « transformation en vampire ». Il ne
s’agit bien entendu que d’une métaphore une nouvelle fois,
personne ne verra son corps « muter » et de longs crocs
apparaître. Cette transformation n’est finalement qu’une
manifestation permanente du phénomène naturel d’échange et de
vampirisation énergétique.

Conclusion
Nous avons pu le voir, les effets à court ou long terme du
vampirisme énergétique lorsqu’il est fréquemment répété, tant
pour le vampire que pour sa victime, sont loin d’être anodins et ne
sauraient être pris à la légère. S’il est important de prendre
conscience des actes de vampirisme dont nous pouvons être
victimes afin de nous en prémunir et d’en éviter les retombées
qu’ils pourraient engendrer, il peut également être important de
ne pas négliger l’impact de telles pratiques pour ceux–là mêmes
qui les génèrent. Ainsi, lorsque cela s’avère possible (ce qui n’est
hélas pas le cas dans toutes les situations), il peut être important
d’aborder le sujet avec la personne concernée, de lui expliquer les
origines de ses actes et les possibles conséquences qu’elle
pourrait finir par traverser, afin qu’elle puisse prendre conscience
de son vampirisme et trouver des solutions pour y mettre fin[38].
Terminons en rappelant une nouvelle fois que c’est bien la
fréquence et la portée du vampirisme qui sont dangereux (tant
pour le vampire que pour sa cible). Une ponction de faible
envergue et non réitérée (ou très espacée) n’engendrera
généralement que peu voire pas du tout de conséquences
dérangeantes.
5

Questions – Réponses

Au fil des années, des cours et des conférences que j’ai eu le


plaisir de donner au sujet du vampirisme énergétique, j’ai pu
constater qu’un ensemble de questions revenaient très
régulièrement de la part du public, interrogations légitimes qui
montrent à quel point ce sujet déclenche intérêt et passion, mêlés
de fantasme, de crainte et de volonté de comprendre ce thème qui
a déjà fait couler tant d’encre jusqu’à maintenant.
Je vous livre ici quelques–unes d’entre elles ainsi que les
réponses qui leurs sont associées.

■ Existe–t–il des lieux où l’on a plus de chance d’être confronté


à des vampires énergétiques ?

Contrairement à la plupart des clichés cinématographiques, les


vampires (énergétiques) ne se réunissent pas (dans l’absolu) dans
des cimetières ou dans de vieilles granges abandonnées, mais
circulent au contraire au sein de la population en permanence.
Qu’ils soient ou non conscients de leurs actes, ils n’en demeurent
pas moins des humains à part entière, qui vivent, travaillent,
sortent avec leurs amis, ont une famille et connaissent des joies et
des peines comme chacun d’entre nous. On peut donc être
confronté à un vampire énergétique absolument n’ importe où
dans notre vie quotidienne, en allant à la boulangerie, en allant
chez des amis, en allant travailler, en allant faire ses courses etc.
Pour autant, il est certains lieux qui ont tendance à être plus
souvent occupés par des vampires énergétiques, non pas par
attrait particulier de ceux–ci pour ces endroits, mais simplement
parce que ces lieux sont souvent propices à l’émergence de
vampires énergétiques. C’est par exemple le cas des boites de nuit
ou des salles de concert (quand il y a un concert, bien entendu)
où la fatigue évidente provoquée par des nuits blanches, de la
danse endiablée et de la boisson coulant à flot engendre des vrais
manques énergétiques chez un grand nombre de personnes, que
certains n’hésitent pas à combler en puisant l’énergie de leur
voisin pour continuer à danser jusqu’au bout de la nuit.
J’ai par exemple rencontré un vampire énergétique il y a
quelques années de cela, dans une petite boîte de nuit sur
Toulouse où j’accompagnais de temps en temps des
connaissances, qui avait pris l’habitude depuis des années de
venir deux fois par semaine faire la fête avec quelques amis pour
s’amuser et draguer un petit peu. Jusque–là, rien de bien anormal
dans un tel lieu. Ce jeune homme plein d’entrain avait commencé
à danser très tôt et ne prenait que peu de pauses. Je n’avais alors
pas prêté particulièrement attention à lui jusqu’à ce qu’en pleine
danse non loin de lui, je ressente la sensation de toucher
vampirique (nous reviendrons ultérieurement sur ce phénomène)
venant de quelqu’un autour de moi dans la salle. Intrigué, je
remontais à la source et découvrais ce jeune homme d’environ 25
ou 26 ans, dont les réserves étaient maigres, et qui prélevait des
petites quantités d’énergie à tous les danseurs sur la piste dans
un rayon de deux ou trois mètres autour de lui. Il continua ainsi
tout au long de la soirée et alors que la plupart des gens
commençaient à déserter la piste aux alentours des 4 heures du
matin, lui continuait à rester fringuant et plein d’entrain, dansant
en compagnie d’une ou deux jeunes femmes dont je soupçonne
(bien que je n’aie pas vérifié à l’époque) qu’elles aient agi de même
ou qu’elles aient tiré sur leurs propres réserves pour continuer à
faire la fête.
Ce genre de phénomène est courant dans de tels endroits où ce
genre de vampire, souvent inconscient de ses actes, peut profiter
jusqu’au bout de la nuit sans se soucier de la fatigue que cela
pourrait engendrer. De telles soirées voient ainsi souvent
l’émergence de nouveaux vampires, parfois temporaires, mais qui
à force de répétition, finissent par prendre l’habitude inconsciente
de puiser dans les batteries des autres danseurs pour continuer à
faire la fête.
D’autres endroits comme les maisons de retraite et les hôpitaux
sont également propices à la rencontre avec des vampires
énergétiques. Dans de tels endroits où de nombreux patients sont
en fin de vie et en fort déficit énergétique, nombre d’entre eux
deviennent des vampires énergétiques par la force des choses.
Leur propension à pomper de l’énergie autour d’eux reste malgré
tout souvent assez faible en raison de leur état général et de leur
habituelle incapacité à créer des liens énergétiques suffisants
pour pouvoir y prélever de l’énergie. Seul le contact physique ou la
présence dans un espace restreint autour du vampire énergétique
pourra engendrer une absorption réelle. Ce phénomène se voit
beaucoup lorsque des proches vont voir une personne hospitalisée
qui fait face à une maladie grave (ou à un état physique grave) qui
engendre un important déficit énergétique. Ces personnes se
voient alors soutirer par simple contact (souvent en prenant la
main du malade) une quantité d’énergie parfois importante qui
sera utilisée par le vampire énergétique pour compenser son
propre déficit et se renforcer un peu.

■ Le vampirisme énergétique est–il surtout un phénomène


masculin ou les femmes sont–elles également touchées ?

On connaît encore assez mal la proportion exacte de vampires


énergétiques hommes et femmes, mais il s’agit bien entendu d’un
phénomène qui n’épargne personne, hommes, femmes, enfants,
adultes, de toutes couleurs et de toutes origines. Les observations
menées jusqu’à ce jour laissent à penser que le vampirisme
énergétique est malgré tout d’avantage représenté chez les
hommes que chez les femmes (bien qu’encore une fois nous
connaissions mal la proportion exacte et que cette hypothèse ne
soit émise que par des observations temporaires), une majorité
des cas recensés étant le fait d’hommes. Plusieurs hypothèses ont
été émises pour justifier cette différence, comme par exemple une
plus grande quantité de déficiences énergétiques chez les hommes
ou une question de génétique. Mais ces deux hypothèses, sans
avoir été véritablement repoussées, sont assez peu probables. Une
autre hypothèse, que je trouve très intéressante, suggère tout
simplement un meilleur entretien énergétique de la gente
féminine, dont on sait qu’elle est plus nombreuse à s’intéresser à
l’ésotérisme et aux disciplines énergétiques que les hommes
(environ 35% pour ces derniers contre 65% pour les femmes).
Cela pourrait tout à fait expliquer ce phénomène.
À ces dernières hypothèses, je suppute qu’il faille également
considérer l’aspect culturel lié à l’éducation et donc à la part
inconsciente de la personne. En effet, on a pu constater que la
majorité des vampires féminins étaient des vampires innés,
présentant cette capacité depuis toujours, alors qu’il semble y
avoir moins de vampires féminins acquis. Dans la mesure où il
paraît assez naturel que la proportion de femmes susceptibles
d’être touchées au cours de leur vie par le vampirisme soit
similaire à celle des hommes (si l’on fait abstraction de
l’hypothèse précédente), il y a donc certainement un élément
extérieur qui fait que moins de femmes deviennent des vampires.
Pendant très longtemps on a éduqué la femme selon un modèle
dans lequel elle avait pour rôle de prendre soin des autres, de
procréer et de protéger ses enfants, de s’occuper de son mari etc.
Il y a fort à parier que cette éducation a eu pour effet chez les
femmes des précédentes générations de créer des mécanismes
inconscients les empêchant de puiser autour d’elles de l’énergie
afin de continuer à « protéger » leurs proches.
Si cette hypothèse est vraie, le changement des mentalités dans
notre génération[39] influera certainement sur la proportion de
femmes devenant des vampires au cours de leur vie, et nous
devrions voir les chiffres augmenter de manière significative en
l’espace d’une ou deux générations.
Bien entendu, tout cela n’est encore que conjecture et il faudra
de nombreuses expériences et des années de recul pour parvenir
à établir une véritable compréhension de ce phénomène.

■ Nous absorbons tous des énergies, sommes–nous tous le


vampire énergétique de quelqu’un (ou de quelque chose) ?

D’une certaine manière, oui, tout à fait. Comme nous l’avons dit
au cours de cette partie du livre, il est courant que nous
devenions un jour nous–mêmes vampire énergétique temporaires
afin de suppléer à un déficit ponctuel d’énergie vitale dans le
corps.
Néanmoins il convient de ne pas faire de confusions. En temps
normal, nous absorbons effectivement tous des énergies dans
notre environnement, notamment par notre respiration et notre
alimentation, qui nous fournit non seulement le matériel physique
indispensable à notre « corps physique » (protéines, lipides,
sucres, minéraux etc.), mais aussi le matériel énergétique
indispensable à la construction de nos « corps énergétiques », du
moins normalement, car grâce (ou à cause) de la grande
distribution nous avons pris l’habitude de nous nourrir
aujourd’hui de produits tués ou récoltés des jours voire des
semaines avant d’arriver sur nos étals. Or en l’espace de 48 à 72
heures, la quasi–totalité de l’énergie vitale contenue dans l’aliment
se voit dissipée, et la majorité des produits que nous consommons
est donc dépourvue d’une grande partie de leur énergie d’origine,
ce que certains désignent aujourd’hui comme de « l’alimentation
morte », qui, si elle continue à nous procurer une partie du
matériel physique indispensable à la survie, ne nous procure plus
suffisamment de matériel énergétique pour que notre système
énergétique se développe harmonieusement.
Quoi qu’il en soit, le fait d’absorber de l’énergie par notre
alimentation et notre respiration ne fait pas de nous des vampires
énergétiques pour autant. Ce n’est que l’essence même de la vie
que la totalité des espèces vivantes suit elle aussi, et de l’adage si
célèbre de Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se
transforme ». Nous sommes le produit de ce que nous « mangeons
».
Le vampirisme énergétique est, dans l’absolu, une sorte de
soupape de sécurité qui ne se met en place que dans certaines
conditions spécifiques que nous avons déjà longuement abordées.
Nous ne sommes donc pas tous des vampires énergétiques en
tant que tels, mais nous avons tous le potentiel de le devenir si
certaines circonstances nous y contraignent.

■ J’ai l’impression que mon thérapeute est un vampire


énergétique, que faire ?

Aussi étrange que cela puisse paraître, cela est assez courant et
pas forcément aussi grave que l’on ne pourrait le penser de prime
abord. La plupart des thérapeutes énergéticiens, lorsqu’ils traitent
un de leurs patients, « absorbent » une partie de leurs maux, ce
qui explique qu’ils réalisent ensuite certaines passes énergétiques
pour se décharger de ce qu’ils ont absorbé. Ce phénomène n’est ni
plus ni moins qu’un épisode vampirique volontaire et localisé,
conscrit au mal dont souffre le patient. Une méthodologie que
maîtrisent bien souvent parfaitement les vampires énergétiques
qui ont appris à travailler leurs compétences à un degré de
précision quasi chirurgicale qui fait bien des envieux !
Ainsi, de nombreux vampires énergétiques ayant conscience de
leurs facultés les utilisent non pas pour se nourrir sur
d’innocentes victimes mais au contraire pour faire bénéficier à
leurs patients d’une faculté souvent poussée à son paroxysme,
qui explique que les vampires énergétiques soient parmi les
meilleurs thérapeutes énergéticiens existants. Précisons
néanmoins que de tels cas sont souvent le fait de vampires innés
et rarement celui de vampires acquis, bien que cela arrive
également de temps en temps.
Ainsi que nous en avons parlé dans le cadre de la Vampyre
magick, certaines techniques de vampirisme énergétique sont
également utilisées afin d’augmenter temporairement les réserves
du praticien qui pourra y recourir soit pour les réinjecter
massivement à un patient qui pourrait en avoir un besoin
ponctuel, soit pour la propager de manière extrêmement précise
afin de faire « sauter » des nœuds énergétiques qui empêchent la
bonne circulation de l’énergie à l’intérieur du corps du patient et
provoquent des troubles parfois graves.
Ainsi, le fait d’avoir un thérapeute qui soit lui–même vampire
énergétique n’est pas nécessairement une mauvaise chose, car
comme nous l’avons dit, une partie des vampires énergétiques,
notamment innés, possèdent une véritable éthique et tentent
d’utiliser leur aptitude naturelle pour aider les autres. L’important
est donc de savoir s’il obtient sur vous de bons résultats et si vous
allez mieux après être passé entre ses mains.

■ Peut–on reconnaître un vampire énergétique ?

Il est souvent possible de déceler un probable vampire


énergétique en regardant son aura, mais à moins de le prendre en
flagrant délit, il est difficile de faire autre chose que des
suppositions. Par ailleurs, il n’est pas toujours possible de les
déceler, notamment ceux qui pratiquent le vampirisme
volontairement et dans un but magique, sans avoir de réel besoin
physique ou énergétique justifiant cette pratique.
Trois facteurs en particulier sont à vérifier, ils ne sont pas
toujours synonymes de vampirisme énergétique, dans le sens où
une personne peut avoir une prédisposition très nette sans
forcément l’utiliser, mais ils permettent au moins de reconnaître
les personnes disposant d’un terrain favorable à l’émergence
d’une telle pratique, consciente ou non.

■ Tout d’abord, la manière dont se propage l’aura « visible »


de la personne. Chez une personne en bonne santé, l’aura
dégagée forme un halo dont les bords sont éloignés du corps
physique à une distance moyenne de un à deux mètres. Chez
un vampire énergétique (ou chez une personne ayant un
terrain favorable) la distance est très souvent beaucoup plus
réduite, allant de 20cm à un mètre.

■ Ensuite, la forme de ce halo. Chez les personnes en bonne


santé, l’aura est nette, relativement lisse et bien formée, elle
se présente plus ou moins sous la forme d’un œuf lisse
adapté aux contours du corps physique. Chez de très
nombreux vampires énergétiques, cette forme est beaucoup
plus disparate, certaines zones, principalement au niveau de
la partie supérieure du corps, sont plus larges. Mais aussi et
surtout, l’aura d’un vampire énergétique n’est pas lisse, il en
émerge très souvent des excroissances plus ou moins
marquées qui, chez les vampires énergétiques avancés,
tendent à se transformer en véritables « tentacules » qui leurs
servent à projeter leur propre aura dans celle de leur victime
à moyenne distance (quelques mètres) et à absorber l’énergie
vitale par ces excroissances.

■ Enfin, pour ceux qui voient des couleurs dans les


auras[40] et qui vivent en Occident, les auras
monochromatiques[41] tendant vers le rouge vif sont très
souvent caractéristiques d’une personne ayant des
prédispositions au vampirisme.
Une nouvelle fois, nous ne pouvons qu’insister sur le fait que
ces facteurs sont des pistes et non pas des « preuves » de l’aspect
vampirique d’une personne. Le seul moyen d’être « certain »
consiste à prendre la personne en pleine vampirisation. Nous
reviendrons dans la 3e partie du livre sur les mécanismes
vampiriques et comment ils se manifestent.

■ Un vampire peut–il se nourrir d’autre chose que d’énergie


humaine ?

Bien sûr ! Le vampire énergétique se nourrit d’énergie humaine


simplement par automatisme et par facilité. Facilité pour trouver
de quoi se nourrir en premier lieu, puisque dans nos sociétés
contemporaines, nous vivons tous en ville, souvent entassés les
uns sur les autres et nous partageons souvent le même espace
que des centaines d’autres individus, ce qui constitue une manne
providentielle pour n’importe quel vampire énergétique. Facilité
également pour « digérer » et « assimiler » l’énergie.
Bien que l’assimilation soit parfois partielle et qu’elle puisse
engendrer les problèmes que nous avons préalablement
énumérés, il n’en demeure pas moins qu’une telle énergie est plus
aisée à assimiler par le corps que celles d’espèces différentes (dont
la signature est plus éloignée de la nôtre) ou même de l’énergie
dite « universelle » qui demande non seulement un apprentissage
sérieux pour être mené[42] mais qui nécessite également un
système énergétique déjà suffisamment fort et développé pour être
assimilée convenablement.
Rappelons enfin que la majorité des vampires énergétiques sont
inconscients de leurs actes, le corps réagit donc mécaniquement
au besoin et puise dans ce qui l’entoure et dans ce qui lui
ressemble le plus, c’est–à–dire l’humain. Certains chercheurs
suggèrent que le mécanisme qui va tendre à décider de « qui sera
la victime » serait le même que le mécanisme inconscient qui
engendre le désir pour autrui, lié aux pulsions sexuelles. Dans la
mesure où on a de (TRÈS) fortes chances de tomber amoureux ou
d’être attiré par un autre membre de notre espèce (la zoophilie et
l’objectophilie restant des phénomènes relativement
anecdotiques...), il en irait de même pour le vampirisme.
Pire, une étude menée aux États-Unis tendrait à prouver que les
hommes auraient carrément tendance à vampiriser les femmes
(souvent plus jeunes) qu’ils désirent le plus (avec, d’après l’étude,
une nette préférence pour les femmes blondes de 25 à 30 ans aux
formes généreuses), et les femmes auraient tendance à vampiriser
des hommes souvent un peu plus âgés qu’elles et qui leur plaisent
également physiquement. Ce très intéressant parallèle
confirmerait effectivement une relation implicite entre les pulsions
de vie de nature sexuelle et les pulsions de vie vampirique. Un
sujet sur lequel mériteraient de se pencher psychologues et
psychothérapeutes...
Signalons enfin que chez les vampires de type « prédateurs
acquis », il est également une sorte de véritable appréciation pour
le « goût » de l’énergie humaine, très largement préféré au « goût »
de l’énergie d’autres espèces animales par exemple. Cette
appréciation est peut–être également prise en considération de
manière inconsciente chez les vampires énergétiques agissant
inconsciemment.
Mais dans l’absolu, oui, un vampire énergétique peut
consommer autre chose que de l’énergie vitale humaine, même si
mécaniquement il ne le fera qu’en derniers recours[43].
[43]

■ Vous parlez des prédateurs acquis et de leur goût immodéré


pour certaines signatures énergétiques. Peut–on dire que
l’énergie a une « saveur » particulière ?

Oui et non. En réalité la notion de « goût » semble être une


commodité de langage. L’énergie n’a évidemment pas de « goût »
en tant que telle puisqu’elle n’est pas liée directement aux sens
physiques. Mais il semblerait qu’elle réveille et provoque chez le
vampire une sensation agréable de plaisir, semblable à ce que
génèrent des aliments que nous apprécions de manger.
Le « goût » n’est par ailleurs pas lié directement à l’énergie elle–
même mais bien à la charge qu’elle transporte[44] qui découle à la
fois de la signature énergétique intrinsèque de la personne mais
aussi à un mélange de sentiments, de pensées, de fluidité
énergétique, de travail sur soi, de peurs etc. Tous ces éléments
mélangés les uns aux autres vont constituer la charge apposée à
l’énergie, qui donnera son « goût » à celle–ci. Certains vampires
énergétiques partent ainsi en quête de l’énergie (donc au final de
la charge) la plus « agréable » à absorber, celle qui leur fera
ressentir le plus de choses.
Il est à noter également que chez les vampires innés ou chez les
praticiens en Vampyre magick, il est courant qu’un filtre soit
apposé afin de ne prélever que de l’énergie non transformée et
dont la seule charge soit la signature énergétique originelle de la
personne (dont il n’est pas possible de se défaire). Le but de la
manœuvre est d’en faciliter l’assimilation et d’éviter de récupérer
des charges néfastes qui pourraient être gênantes et désagréables.

■ Pourquoi suis–je victime d’un vampire énergétique ?


Il est courant, lorsque l’on est victime d’un problème, que l’on
en vienne à se poser beaucoup de questions et à se dire «
Pourquoi moi ? ». Bien souvent, la réponse est simplement « parce
que vous vous trouviez au mauvais endroit au mauvais moment ».
Dans la plupart des cas, le vampire énergétique ne choisit pas ses
victimes, il prend ce qui vient et ne regarde pas au détail. Si un
vampire se trouve dans votre entourage, dites–vous bien qu’il a de
fortes chances de drainer également l’énergie de vos proches avec
lesquels il sera en contact.
Il arrive cependant qu’un vampire choisisse spécifiquement une
victime plutôt qu’une autre. Ce choix peut venir de plusieurs
facteurs : tout d’abord l’aspect émotionnel et psychologique du
vampire à votre égard. Ensuite, votre niveau énergétique à un
instant T. On sait en effet qu’un vampire ira plus naturellement
pour se nourrir vers une personne dont les réserves d’énergies
sont importantes en raison du phénomène d’osmose que nous
verrons plus loin dans l’ouvrage. Enfin, le « goût » de votre énergie
généré par votre signature énergétique et par votre état mental du
moment, pourra également jouer dans son choix. Si l’une de ces
raisons motive d’avantage un vampire à s’en prendre à vous,
voyez cela comme quelque chose de « positif » (dans votre
malheur) car cela signifie que vous possédez une particularité qui
fait votre différence.
Dans tous les cas, vous n’êtes pas « responsable » d’être la
victime d’un vampire énergétique. Cette croyance est un
phénomène dont beaucoup de personnes sont venues me parler
avant que j’écrive cet ouvrage et que je vois croissant depuis des
années chez beaucoup de thérapeutes et de pseudo-maîtres en
tout genre qui, pour s’épargner d’avoir à réfléchir sur les origines
et la nature des problèmes de leurs patients, préfèrent répondre à
celui qui viendrait leur parler d’un souci de vampirisme
énergétique dont il n’arrive pas à se défaire que s’il n’y parvient
pas, c’est « qu’il le désire » ou encore « que l’on attire à soi ce qui
nous ressemble ». Côté mauvais dictons, rappelons–nous que
nous disons aussi que « les opposés s’attirent » ! En clair, on attire
ce qui nous ressemble... et ce qui ne nous ressemble pas !
Soyons lucides, si la vie contribue à nous donner des coups de
pouce ou des épreuves à surmonter en mettant sur notre route
des rencontres propices (qui peuvent parfois ressembler à des
coups de pied), nous n’attirons pas pour autant quoi que ce soit.
L’appel au karma et à d’autres conceptions dogmatiques est trop
souvent employé pour justifier l’ignorance ou l’étroitesse d’esprit
de celui qui les émet. Arrêtons de vouloir juger une victime en
disant « on attire ce qui nous ressemble », qui revient à dire « tu
l’as bien mérité ! », apprenons–lui à se défaire et à se protéger
correctement du vampirisme et karma et autres justifications
toutes faites retourneront dans leur placard.

■ Peut–on aider un vampire énergétique à arrêter ?

Cette question obsède beaucoup de personnes. La réponse, vous


l’aurez certainement compris, est Oui, à condition en premier lieu
que le vampire lui–même le souhaite. Cela implique pour les
vampires inconscients d’accepter leur état, et pour les vampires
conscients, d’accepter de changer et de s’ouvrir à d’autres
techniques tout en cherchant à identifier et à trouver les origines
de leur vampirisme.
Dans l’absolu, un vampire énergétique se nourrit d’énergie pour
compenser un manque naturel et pour constituer son propre
système énergétique, comme n’importe lequel d’entre nous. Le
vampirisme énergétique à proprement parler n’est qu’un
mécanisme d’autodéfense consistant à puiser dans les batteries
d’une autre personne (nous reviendrons au chapitre 13 sur les
principes de vases communicants et d’osmose qui expliquent le
vampirisme). C’est en quelque sorte une forme de cannibalisme
énergétique. Mais techniquement parlant et bien que cela ne soit
pas sans difficulté ni conséquence, le vampire pourrait s’abstenir
consciemment de puiser dans les réserves d’autrui tout comme il
lui serait tout à fait possible de s’approvisionner en énergie
autrement (par exemple en changeant son alimentation) et de
compenser son déficit en travaillant sur lui pour augmenter ses
réserves énergétiques et ses capacités de régénération.
Si celui–ci a pris conscience de son état et souhaite faire son
possible pour changer, il lui faudra apprendre à reconnaître dans
un premier temps les moments où il se met à vampiriser autrui,
afin qu’il devienne conscient de ses actes. Ce premier point est
essentiel, il lui permettra d’arrêter chaque fois qu’il sentira qu’il
commence à vampiriser autrui.
Ensuite, il lui faudra pratiquer des entraînements visant à se
renforcer énergétiquement et à apprendre à puiser ailleurs
l’énergie qui pourrait lui manquer au final. La pratique de
disciplines comme le Tai–chi et le Qi gong lui seront d’une très
grande aide puisqu’elles amélioreront ses fonctionnements
énergétiques, tendront à renforcer ses corps énergétiques, à
fluidifier son aura, à l’apaiser et à apprendre au corps à se gérer
seul.
En clair, il lui faudra tout simplement mettre en place un
rythme de vie sain. Sain à la fois sur le plan physique par une
alimentation équilibrée et autant que possible « vivante », mais
aussi sur le plan énergétique, trop souvent délaissé dans nos
sociétés matérialistes. C’est par cet équilibre et par cet équilibre
seulement qu’il pourra se défaire du besoin de puiser dans les
réserves d’autrui de quoi subsister[45].
Dans le cadre de la Vampyre magick, il en va différemment
puisqu’il s’agit à la base d’un phénomène dont les praticiens ne
sont pas dépendants et qu’ils pratiquent en pleine conscience. Il
s’agira donc là d’une simple volonté d’arrêter, si tant est que cela
soit vraiment nécessaire.
Quant aux vampires de type « prédateurs acquis », ils sont
souvent les plus difficiles à « aider » car le vampirisme tend à
rapidement devenir une véritable drogue. Seule une réelle prise de
conscience des dégâts que cela leur infligent et la mise en place
d’un programme sérieux de reconstruction énergétique pourront
permettre à ce type de vampire de se « désintoxiquer », mais le
risque de rechute sera toujours présent. La plupart des cas très
avancés que nous avons pu rencontrer au cours de toutes ces
années et que nous avons tenté d’aider ont malheureusement fini
par replonger quelques années plus tard.
II

TECHNIQUES DE VAMPIRISATION
COURANTES
6

Vampirisation de contact

Après avoir longuement vu les grandes lignes du vampirisme


énergétique au travers de ses manifestations, de ses origines et de
ses conséquences, il convient désormais de s’attaquer à la
découverte des diverses techniques de vampirisation auxquelles
vous pourriez êtres confrontés. En effet, les amalgames qui sont
couramment réalisés entre vampirisme émotionnel et vampirisme
énergétique tendent à généraliser le vampirisme sous une forme
d’action psychologique et délaissent les véritables techniques qui
servent à drainer notre énergie. Il convient donc de rétablir les
choses en explorant toutes ces méthodes et de comprendre à
quels types de vampires elles se rattachent.
Bien plus qu’une simple énumération, la reconnaissance des
différents types de vampirisation et la compréhension de la
manière dont ils sont pratiqués sont les clés nécessaires pour
parvenir à se protéger efficacement en choisissant les solutions
adaptées.
La première de ces pratiques, la plus couramment rencontrée,
est liée au vampirisme dit « de contact ». Il existe deux types de
contacts dont peuvent se servir les vampires énergétiques en
fonction de leur habilité et de leur prise de conscience ou non de
leurs aptitudes latentes : le vampirisme de contact physique et de
contact visuel.
Physique

Le mécanisme le plus commun et le plus naturel de vampirisme


énergétique chez l’être humain passe par le contact physique avec
sa proie, technique simple et automatique permettant de créer un
lien temporaire capable de servir de canal entre le prédateur et sa
victime.

Lorsqu’un vampire énergétique n’a pas conscience de ses facultés


ou lorsqu’il commence à peine à en prendre conscience et tente de
les exploiter, c’est par ce biais qu’il a tendance à se nourrir le plus
facilement.

Tous nos contacts physiques engendrent naturellement un


échange énergétique entre les individus, souvent très bref et
extrêmement limité. On ne saurait considérer cet échange comme
une absorption énergétique dans la mesure où l’énergie ne fait
que circuler librement entre les individus en contact, le corps ne
tente pas de l’assimiler mais la laisse passer en lui et s’échapper
dans la foulée, soit en retournant à son propriétaire d’origine dans
le cadre d’une boucle fermée, soit en étant extériorisée
naturellement par le dégagement énergétique naturel de la
personne. Chaque fois que nous serrons la main de quelqu’un,
que nous faisons la bise, que nous tapons sur l’épaule, que nous
prenons dans nos bras etc., nous créons une boucle énergétique
dans laquelle une petite quantité d’énergie va être échangée.
Mais chez le vampire énergétique, le phénomène est un peu
différent. Le corps cherche instinctivement à absorber et à
assimiler l’énergie qu’il échange avec la personne qu’il touche
sans contribuer de son côté à cet échange énergétique et sans
laisser l’énergie circuler librement pour retourner à son
propriétaire. La circulation ne se fait alors que dans un seul sens,
de la proie vers le vampire. Cet échange énergétique est provoqué
par la jonction superficielle des corps énergétiques et par leur
interaction. Il constitue une sorte de voie d’accès royale à l’énergie
profonde de la personne en outrepassant les barrières naturelles
de l’aura et constitue donc la méthode la plus simple pour
absorber de l’énergie, potentiellement en importante quantité.
La

ponction réalisée lors de cette vampirisation est très variable et


souvent proportionnelle au temps de contact, notamment chez les
vampires inconscients.

Un contact prolongé (comme une poignée de main plus longue


que de raison ou une accolade qui s’éternise par exemple) permet
au vampire de garder le contact énergétique avec sa proie et de
continuer à prélever en elle l’énergie dont il a besoin. Le problème
d’une telle technique est qu’elle tend à être facilement remarquée.
La personne sentant instinctivement le vol d’énergie à mesure que
se prolonge l’échange cherche alors à se dégager. Aussi, le corps
du vampire inconscient tend à se réguler naturellement et à faire
dans la sobriété. À moins de présenter un grave déficit qui
pourrait porter atteinte à sa santé, il est rare qu’un vampire
énergétique inconscient absorbe une grande quantité d’énergie
chez une victime, il prélèvera instinctivement de petites quantités
d’énergie chez de nombreuses personnes et passera ainsi
inaperçu tout en acquérant les quantités dont il a besoin.
Les

vampires énergétiques conscients de leurs actes tendent de leur


côté à apprendre à maîtriser d’avantage leur capacité
d’absorption. Aussi, même s’ils ont également tendance à ne pas
prolonger trop longtemps le contact physique, il est fréquent qu’ils
apprennent à maximiser leur potentiel d’absorption dans un
temps restreint, augmentant la quantité d’énergie qu’ils pourront
prélever à une victime en un simple et bref contact. En
augmentant le potentiel de cette capacité, le contact qu’ils auront
avec autrui pourra passer inaperçu tout en prélevant une
quantité d’énergie plus importante, sans que sa victime ne se
rende immédiatement compte de la ponction qui est faite tant que
celle–ci reste raisonnable. Un vampire qui absorberait la totalité
de l’énergie vitale de ses proies les verrait s’évanouir les unes
après les autres, ce qui ne serait pas très discret convenons–en.

Il est

ainsi courant que des vampires énergétiques aient l’opportunité


d’absorber toute l’énergie vitale dont ils ont besoin en participant
à des réunions ou à des soirées professionnelles ou entre amis. Ils
puiseront alors une petite quantité d’énergie à chaque contact
avec une personne qu’ils connaissent ou qu’ils rencontrent et
pourront se repaître sans que quiconque ne remarque rien.

À ce

sujet, certains soutiennent l’idée qu’il existerait une main capable


d’absorber et une main capable d’émettre. Cette idée, bien qu’elle
soit avérée dans une certaine mesure (en magnétisme par
exemple), ne trouve pas de réalité tangible chez le vampire
exemple), ne trouve pas de réalité tangible chez le vampire
énergétique classique, qui, par l’état amoindri de son système
énergétique, est entièrement tourné vers l’absorption. S’il lui est
possible d’émettre en le souhaitant volontairement, il s’agit
cependant d’un mouvement énergétique qui lui est beaucoup
moins naturel que celui d’absorber. En conséquence tout contact,
de la main gauche comme de la main droite, peut être suffisant
pour absorber. Pire, si le contact manuel est le plus courant, il
n’est pas indispensable ! Un coup d’épaule, une bise, provoquent
exactement le même effet énergétique, dans une mesure certes
moindre, mais bien existante pour autant. Le contact physique
engendre naturellement l’échange dont nous avons parlé.

Alors

pourquoi les contacts « de peau » sont plus propices ? Tout


simplement parce que de nombreuses matières naturelles et
synthétiques sont susceptibles de servir de barrières et
empêchent les échanges énergétiques. C’est par exemple le cas de
la soie ou des textiles de synthèse issus de l’industrie plastique,
qui constituent d’excellents isolants énergétiques. Si le vampire
ou sa victime portent de tels textiles, l’échange énergétique sera
moindre voire carrément inexistant. Le vampire préfère donc le
contact de peau, qui ne pose aucun problème de ce genre.


Visuel

L’autre type de contact, beaucoup moins connu du public, est le


contact visuel, qui peut constituer un excellent moyen pour le
vampire de se nourrir à distance sans que personne ne soit en
mesure de le soupçonner un seul instant. La personne, si elle se
constate observée, sera tout au plus mal à l’aise, sans pour
autant imaginer qu’un vampire énergétique sera en train de se
connecter à elle pour prélever son énergie. Il s’agit cependant
d’une technique d’un tout autre niveau que celle liée au simple
contact physique et à ce jour nous n’avons pas rencontré de
vampire inconscient de ses actes qui soit parvenu à la maîtriser
naturellement[46]. Nous ne sommes en effet plus là dans un
mécanisme naturel et instinctif comme c’était le cas
précédemment, mais dans une pratique consciente et travaillée
spécifiquement dans le but d’obtenir un résultat.
Pour le vampire énergétique intentionnel l’adage selon lequel « le
regard est une porte ouverte vers l’âme » prend un sens différent
de celui qu’on lui prête généralement. Avec de l’entraînement, il
est en mesure de se servir de son regard comme d’une lance qui
lui permettra d’accrocher une victime à distance et d’établir un
lien énergétique avec elle par lequel il pourra ensuite prélever
l’énergie dont il a besoin.
Ce contact s’effectue généralement à courte ou moyenne
distance, principalement lorsque le vampire et la victime ne sont
pas en mouvement puisque comme nous l’avons dit, cette
technique est relativement complexe et demande une certaine
concentration de la part du vampire pour parvenir à établir ce lien
à distance simplement grâce au regard. Les terrasses de café, les
restaurants ou le cinéma sont par exemple des endroits propices
pour subir de telles attaques, vampire et proie étant en général
tranquillement installés.
Le vampire, une fois qu’il a repéré sa proie, focalise alors son
attention sur celle–ci et en se concentrant, parvient à étirer un
lien partant de son aura et allant jusqu’à celle de sa cible. Il est
courant, lorsque le lien est établi, que la cible se rende
inconsciemment compte de ce qui se passe et se mette à regarder
autour d’elle comme si elle se sentait épiée.
Il est évidemment déjà trop tard, mais cette réaction est liée à
un phénomène naturel dont nous aurons l’occasion de reparler
ultérieurement[47]. L’aura est un dégagement énergétique ayant
non seulement pour vocation de servir de protection, de permettre
des interactions énergétiques avec les autres êtres vivants, mais
aussi de détecter tout ce qui s’approche trop de la personne. On
parle d’un phénomène de pénétration d’un périmètre (qui
comprend généralement l’aura et les couches énergétiques
externes). Ceux qui ont déjà eu l’occasion de s’intéresser aux arts
martiaux ont peut–être déjà entendu parler de cette faculté que
cherchent à développer les maîtres et qui leur permet de sentir
approcher un ennemi ou un danger de quelque nature que ce soit
à une certaine distance, parfois importante chez les héros ou les
personnages de légende.
Cette sensation est liée au périmètre, une sorte de bulle ou
d’espace « surveillé » dans lequel le maître est en mesure de
ressentir tous les mouvements de ceux qui s’y trouvent déjà ou de
ceux qui cherchent à y pénétrer. Cette technique, d’un niveau très
élevé, n’est rien d’autre qu’une projection de l’aura et un énorme
travail de sensibilité pour prêter attention à toutes les
modifications de celle–ci provoquées par l’interaction de l’aura et
de ce qui y pénètre.

Pour en revenir aux vampires énergétiques, signalons
cependant que la vampirisation par contact visuel reste
généralement superficielle puisqu’elle se raccroche à la partie
extérieure de l’aura et à moins de tomber sur un vampire
énergétique ayant d’énormes prédispositions et un niveau
vraiment très élevé, les ponctions qui seront réalisées seront
généralement superficielles.
Pour autant, une vampirisation prolongée à l’aide de cette
technique engendrera les mêmes conséquences qu’une
vampirisation classique.
7

Vampirisation de Proximité (ou de


Surface)

Lorsqu’il n’est pas en mesure de toucher sa victime pour créer un


contact lui permettant d’accéder plus en profondeur dans les
réserves énergétiques de sa proie, le vampire énergétique se
trouve contraint de chercher une solution alternative. Il a donc
recours à ce que l’on nomme le vampirisme de proximité, qui
consiste à absorber l’énergie provenant des couches énergétiques
externes que certains considèrent (à tort) comme un excès
d’énergie « inutile » (d’où le nom de « vampirisme de surface »).
Nous l’avons dit à plusieurs reprises depuis le début de l’ouvrage,
nous dégageons tous de l’énergie qui reste suffisamment dense
pour être bien perçue sur une distance comprise en moyenne
entre un et deux mètres. C’est ce que nous nommons « l’aura ».
Mais en réalité, la propagation est plus large que cela et pour les
personnes véritablement sensibles, il est possible de ressentir les
couches externes à des distances qui peuvent être très éloignées
du corps physique. Cependant, on considère que dans un état
normal, la distance où ces couches sont encore réellement
sensibles n’atteint que quelques mètres. Ainsi que nous venons de
le dire, certains (y compris chez les vampires énergétiques eux–
mêmes) considèrent que ces couches externes qui s’étendent au–
delà de l’aura classique ne sont que les résidus inutiles de celle–
ci, sorte de déchets énergétiques propagés vers l’extérieur qui ne
trouvent de terme à leur course qu’en se dissipant. Cette vision
est pourtant réductrice.
Nous l’avons dit, l’aura a pour vocation prioritaire de défendre
l’individu contre tout ce qui pourrait le blesser énergétiquement et
est souvent considérée comme essentielle au corps. Mais les
couches externes sont tout aussi importantes puisqu’elles sont la
base du fameux périmètre dont nous avons parlé plus tôt. Cette
partie protège aussi le corps à sa manière en servant de détecteur
pour tout ce qui pourrait y pénétrer, un peu comme le ferait une
toile d’araignée. Si nous n’avons pas conscience en temps normal
de cette « toile » informative, il n’en demeure pas moins que nous
l’utilisons inconsciemment en permanence, ce qui explique la
capacité à se sentir observé, à pressentir un danger etc. Ce
dégagement d’énergie au–delà de l’aura n’est donc pas quelque
chose d’anodin mais constitue au contraire un mécanisme de
défense complémentaire permettant d’anticiper un danger afin d’y
réagir plus rapidement.
On retrouve exactement le même mécanisme de défense lorsque
nous augmentons inconsciemment notre dégagement d’énergie
chaque fois que nous sommes en colère ou confrontés à de la
peur, nous permettant de repérer de beaucoup plus loin tout ce
qui pourrait pénétrer dans notre périmètre pour s’en prendre à
nous. Notre champ énergétique se propage alors
considérablement et peut être multiplié plus de dix fois par
rapport à notre propagation naturelle[48].
Nombre d’hypothèses ont été émises quant à l’origine de cette
faculté, celle qui a ma préférence supposerait une sorte d’héritage
préhistorique, lorsque l’humain vivait encore dans la peur de son
environnement et qu’il était soumis aux agressions de bêtes
sauvages. Des études ont été menées au Safari Park de San Diego
en Californie (les animaux y demeurent en semi–liberté) pour
tester le comportement énergétique de certains animaux face à la
peur d’un prédateur. Si tous les résultats n’ont pas été
concluants, une partie non négligeable d’entre eux, notamment
chez les singes et les antilopes/gazelles ont mis en évidence le
même phénomène chez ces animaux[49].
Quoi qu’il en soit, ce dégagement d’énergie est tout sauf « sans
intérêt » et lorsqu’il se retrouve amputé, notamment par une
vampirisation, le corps réagit exactement de la même manière que
lorsqu’on prélève directement de l’énergie profondément : il
cherche à compenser, ce qui engendre inévitablement de la
fatigue résiduelle et divers symptômes que nous avons déjà
énumérés dans les conséquences possibles du vampirisme.
Cette technique de vampirisation qui ne nécessite pas de
contact particulier avec la cible consiste pour le vampire
énergétique à pénétrer dans la zone de dégagement énergétique
superficiel de sa future victime, comprenez, dans son périmètre. Il
peut pour cela se rapprocher suffisamment de sa proie afin de se
situer dans son périmètre naturel et d’absorber cette propagation
plus ou moins importante d’énergie, ou provoquer chez la
personne un sentiment de peur ou d’énervement qui sera propice
à un dégagement plus large d’énergie qui lui permettra non
seulement de pouvoir garder ses distances avec la cible mais
aussi et surtout, de pouvoir prélever facilement de plus
importantes quantités d’énergie.
L’exemple de la boite de nuit que nous avons cité dans le
chapitre 5 est très caractéristique de ce genre de vampirisation
qui ne nécessite qu’une seule chose : être à proximité d’une ou
plusieurs personnes qui, trop occupées par l’agitation ambiante,
ne se rendront compte de rien à moins d’être vraiment très
sensibles, ce qui devient compliqué quand l’alcool coule à flot et
que la fête bat son plein.

Si la majorité des vampires énergétiques qui pratiquent ce mode
de vampirisation sont des vampires inconscients, la plupart des
vampires mettant à profit l’état mental de leur proie sont eux bien
conscients de leurs actes et sont donc des vampires intentionnels
(qu’ils soient innés ou non). Signalons également que les larves,
elles aussi, vampirisent souvent leurs victimes de cette façon.
8

Vampirisation d’Environnement

Ce troisième type de vampirisation est très rarement le fruit de


vampires énergétiques acquis, sauf si ceux–ci travaillent
consciemment à son apprentissage. Il est généralement le fait de
vampires innés ou de prédispositions présentant un terrain
propice à la transformation de la personne en vampire
énergétique. Nous avons parlé au chapitre 2 de quelques éléments
de reconnaissance des vampires potentiels et avons notamment
cité le cas de ces excroissances naturellement présentes à la
surface de l’aura des vampires.
Dans certaines circonstances, notamment quand l’individu
apprend volontairement à puiser de l’énergie dans son
environnement (que ce soit en ciblant des personnes ou
simplement en cherchant à puiser « dans l’environnement »,
comme on peut le faire dans certaines techniques de soin
énergétique), ces simples excroissances se transforment peu à peu
en véritables « tentacules » dont il peut alors se servir pour
attaquer directement l’aura de ses victimes sans pour autant
créer de « lien » permanent avec elles.

De par sa nature, il s’agit d’une technique de moyenne portée
(rarement plus d’une grosse dizaine de mètres) qui permet au
vampire de se connecter directement à l’aura de multiples
victimes à la fois et d’absorber de cette manière de grandes
quantités d’énergie en un temps très restreint. Cette technique est
rarement utilisée dans la vie de tous les jours, que ce soit par des
vampires inconscients de leurs actes ou par des vampires
intentionnels, pour la simple raison qu’elle engendre
l’accumulation de très grosses quantités d’énergie, largement plus
importantes que ce que les réserves naturelles de la personne
sont en mesure de contenir.
Aussi, à moins de savoir parfaitement réguler cette technique
(ce qui est alors le fait de vampires conscients) pour ne prendre
que le nécessaire, la plupart des vampires inconscients se
contentent plus naturellement de la vampirisation de proximité et
cette technique se réserve aux vampires énergétiques qui
présentent un grand besoin énergétique ponctuel, ce qui explique
que l’on retrouve très couramment cette faculté chez des
praticiens de Vampyre Magick ou chez des vampires énergétiques
assumant des professions requérant une grande quantité
d’énergie, comme chez des thérapeutes énergéticiens par exemple.
Un exemple très marquant à mes yeux est une situation que j’ai
vécue l’année dernière. Lors du stage que j’ai eu le plaisir de
donner en juillet 2013 près de Sisteron pour plus d’une vingtaine
de participants, j’ai eu la chance (toute relative) d’avoir dans les
rangs de mes stagiaires un vampire énergétique qui maîtrisait
involontairement cette « incroyable » faculté.
Cette personne, que je nommerai F., était thérapeute
énergéticien et maître reïki, et avait donc l’habitude de travailler
au niveau énergétique. Lors de plusieurs exercices énergétiques
que j’avais mis en place et qui requéraient une certaine dose
d’énergie, plusieurs stagiaires avaient pu ressentir une grande
fatigue consécutive que je ne parvenais pas à expliquer dans un
premier temps, car de tels exercices n’auraient pas dû engendrer
de grosse déperdition.
En vérifiant sur l’un des stagiaires qui était venu m’en parler,
j’avais alors pu constater que tout un pan des corps externes
avait considérablement diminué. J’avais d’abord pensé à un
vampirisme énergétique classique, assez naturel au sein d’un
groupe travaillant en énergétique, mais lorsque près d’une dizaine
de personnes sont venues me dire qu’elles avaient ressenti de
grosses absorptions et une grande fatigue dans la foulée, j’ai
compris que le problème était probablement plus profond et qu’ils
avaient certainement été tous touchés.
Ayant l’habitude (devenue naturelle) de mettre en place des
défenses contre toute forme d’agression énergétique, je n’avais pas
été moi–même touché et n’avais pas pensé à vérifier, ne pensant
pas que quelqu’un risquait d’agir de la sorte. Aussi, lors de l’un
des exercices suivants, j’ai pris la peine d’observer l’aura de
chacun des participants pour chercher si l’un d’entre eux pouvait
être notre fameux vampire ou si je me trompais de voie. Quelle ne
fut pas ma stupéfaction en voyant l’aura de F., qui s’étendait sous
forme de véritables tentacules (littéralement) balayant le lieu pour
absorber l’énergie de tout ce qui se trouvait dans un rayon d’une
dizaine de mètres (arbres, animaux et évidemment, humains) et
s’accrochant à chaque aura pour y prélever une quantité d’énergie
non négligeable.
Décidant de tirer cette histoire au clair, j’en discutais avec lui
pour lui demander d’arrêter, mais je décidais de ne pas l’aborder
frontalement afin de ne pas prendre le risque qu’il se renferme sur
lui–même. En discutant un peu, je m’aperçus alors qu’il n’avait
absolument pas conscience de ce que son aura était en train de
faire en réalité. Dans son esprit, il avait juste l’impression de «
puiser dans l’énergie universelle » disponible dans
l’environnement, de servir de canal aux énergies naturelles, de
faire ce qu’il avait appris en reïki en somme.
Lui expliquant que l’exercice consistait à utiliser sa propre
énergie vitale afin de la maîtriser au mieux et non pas à utiliser
une énergie extérieure, il m’expliqua avoir du mal à utiliser sa
propre énergie et avoir pris l’habitude depuis son adolescence de
prendre dans l’environnement l’énergie dont il pouvait avoir
besoin, persuadé que la sienne ne pourrait pas être suffisante,
clairement par manque de confiance en lui–même. Après s’être
éloignés du reste du groupe et lui avoir demandé de refaire
l’exercice face à moi en essayant de n’utiliser que son énergie
propre, je pus constater un système énergétique partiellement
atrophié, à la fois par un manque d’utilisation mais aussi par une
nette tendance à puiser dans l’environnement l’énergie dont il
pouvait avoir besoin, ce qui, comme nous l’avons dit dans les
chapitres précédents, finit par avoir des conséquences sur le
système énergétique interne qui tend à se dégrader.
Ainsi, même en essayant de n’utiliser que son énergie interne, je
pus observer les mêmes tentacules, de taille certes plus réduite,
balayer le lieu en quête d’une source capable de l’approvisionner
en énergie.
Nous étant éloigné de toute source majeure
d’approvisionnement, la seule source viable qui restait à sa
disposition était donc la mienne. Cependant, étant moi–même
protégé, il se retrouvait donc sans source de nourriture et devait
utiliser sa propre énergie pour l’exercice, ce qui sembla
compliqué.
Au final nous sommes ici typiquement face à un cas de vampire
énergétique inconscient de ses actes et ayant maîtrisé cette
faculté par le fait de sa pratique énergétique (professionnelle) qui
l’amenait à puiser régulièrement dans l’environnement pour
soigner ses patients. Il est difficile de savoir s’il s’agissait chez lui
d’une faculté naturelle présente à la naissance (innée) ou d’une
compétence acquise due à cette tendance au repli et à la sous–
estimation de lui–même et de ses capacités énergétiques. Quoi
qu’il en soit, cet exemple résume bien la situation et la portée
possible d’une telle technique ainsi que l’usage qui peut parfois en
être fait.
9

Vampirisation à Distance

Lorsque le vampire énergétique se retrouve trop éloigné de sa


proie pour pouvoir absorber son énergie selon les diverses
méthodes que nous avons pris le temps d’évoquer jusque–là, il se
retrouve généralement obligé d’agir à distance. Une telle action
n’est jamais le fait de vampires inconscients mais uniquement de
vampires conscients de leurs actes qui recherchent alors très
spécifiquement l’énergie d’une personne en particulier.
En effet, alors qu’il leur suffirait de sortir de chez elles pour
rencontrer des personnes et pouvoir ainsi se nourrir par contact
ou par proximité par exemple, ils choisissent de se focaliser sur
une proie bien particulière dont ils absorberont l’énergie.
Cette technique, ou plutôt ces techniques comme nous allons le
voir, ne sont évidemment pas à la portée de tous les vampires,
même conscients de leurs actes, car elles requièrent déjà pour
certaines une connaissance réelle des mécanismes et des
pratiques énergétiques qui peuvent certes s’apprendre, mais vers
lesquelles beaucoup de gens ne tendront jamais.
Avec lien établi

Lors d’un contact (le plus souvent physique) avec sa proie, le


vampire énergétique a la possibilité de tisser un lien énergétique
ressemblant à une sorte de grand câble tendu entre l’aura du
vampire et celle de sa victime, et de faire perdurer ce lien dans le
temps et l’espace. Où que puisse se trouver sa victime, qu’elle soit
à quelques mètres de lui ou à l’autre bout de la planète, un lien
énergétique continue de les unir et permet au vampire, lorsqu’il se
concentre spécifiquement sur ce lien (car il est en mesure, avec de
l’entraînement, d’en établir une certaine quantité), d’absorber
l’énergie dont il a besoin par petites doses.
L’établissement d’un tel canal n’est pas sans conséquence
directe, il arrive en effet très fréquemment que ce lien fasse passer
bien plus de choses que la simple énergie de la victime, et ce dans
les deux sens.
Sensations physiques, pensées, rêves etc. sont autant
d’informations qui passent régulièrement à travers ce lien, à la
fois de la proie vers le vampire, ce qui parait assez naturel, mais
aussi du vampire vers la proie. Cet échange semble avoir à la fois
des avantages et des inconvénients pour le vampire. L’avantage
qui en résulte est une sorte de symbiose qui contribue à faciliter
la vampirisation énergétique en améliorant le lien qui tend à
devenir non seulement énergétique mais également mental, sans
que l’on puisse pour autant parler véritablement d’empathie.
Le gros désavantage est qu’en fonction de l’état d’esprit de sa
victime, le vampire peut également se trouver affecté par les
mêmes préoccupations ou les mêmes craintes que celle–ci, subir
des sautes d’humeur imprévisibles ou des terreurs temporaires
inexpliquées, l’élément déclenchant la peur n’étant parfois même
pas présent. Cette situation peut être rapidement handicapante
pour le vampire s’il n’apprend pas à s’en protéger et à se fermer
ou à filtrer ce qui passe au travers du lien.
Du côté de la victime, le tableau n’est guère réjouissant. Non
seulement elle se retrouve en proie à des baisses d’énergie
ponctuelles provoquées par l’aspiration à l’autre bout de la corde
par le vampire énergétique, mais en plus elle subit également de
ce côté le même échange de préoccupations et de pensées que son
bourreau au cours de la journée, mais également la nuit. Elle se
met alors à avoir des rêves ou cauchemars dont elle ressent
l’aspect « intrusif », qui ne semblent pas être les siens, comme si
on lui imposait une trame dont elle ne ferait pas partie mais
qu’elle devrait subir pendant plusieurs heures au cours de la
nuit. Ces rêves sont bien entendu ceux du vampire qui, pendant
son sommeil, échange naturellement ce qu’il rêve avec sa victime.

Signalons pour terminer cette partie, que tous les vampires sont
en mesure de créer ces fameux liens, même inconsciemment,
mais ils ne seront pas pour autant en mesure d’en profiter pour
vampiriser leur proie directement puisque cela demandera un
effort de concentration et de focalisation volontaire qui ne saurait
s’effectuer de manière involontaire[50]. Par contre, une fois ce lien
en place, l’échange de sensations et de sentiments se fera
obligatoirement et ce de manière totalement inconsciente. On en
arrive ainsi à des situations qui seraient presque comiques si elles
n’étaient pas si dramatiques, où le vampire inconscient se met à
avoir des sensations qui ne lui appartiennent pas et en vient à se
demander si quelqu’un ne lui a pas jeté un sort ou ne le vampirise
pas.
La boucle est bouclée...
Avec voult

Autant l’établissement d’un lien par contact peut être le fruit d’un
vampire conscient comme d’un vampire inconscient (sans qu’il y
ait pour autant vampirisation), autant la seconde technique de
vampirisation à distance ne laisse place à aucun doute sur la
nature consciente du vampire qui y a recours. Cette seconde
méthode consiste à établir un lien temporaire, à distance,
potentiellement sans avoir jamais rencontré sa cible, sans qu’il n’y
ait ici le moindre « marquage » par contact. Cette technique, qui
demande déjà un niveau de maîtrise certain de la part du vampire
et une bonne connaissance des procédés magiques et des
mécanismes énergétiques, consiste à utiliser un voult pour se
connecter à la cible.
Un voult

est à l’origine une statue ou une image à l’effigie de la victime


utilisée par un sorcier pour représenter sa cible. L’exemple le plus
connu de ce type d’effigie est bien sûr la poupée vaudou.
Contrairement à une idée reçue, un voult n’est pas toujours
utilisé dans un but négatif ou pour faire du mal à autrui, même si
c’est clairement cette idée qui a fini par s’inscrire dans
l’inconscient collectif. Un voult sert, dans bien des pratiques
magiques, à faciliter le contact entre le praticien et sa cible, que
ce soit pour lui faire du mal ou au contraire pour la protéger, la
guérir, lui apporter des choses bénéfiques, l’aider à trouver
l’amour etc. Par extension, un voult désigne aujourd’hui un «
témoin » visuel (comme une photo ou une représentation imagée
de la cible) ou un élément appartenant à la personne (comme un
cheveu, un objet personnel chargé de son énergie, du sang, un
ongle etc.) qui permet au praticien d’avoir accès à la signature
énergétique de sa cible, lui facilitant ainsi énormément
l’établissement d’un lien propice à la réalisation du rituel.

Le

vampire énergétique utilise parfois la même technique et, une fois


ce lien créé à l’aide d’un voult/témoin, puise à travers lui l’énergie
dont il a besoin pour se nourrir, parfois en grosse quantité. En
effet, ce lien, bien qu’il soit temporaire, est souvent beaucoup plus
important en taille qu’un lien établi par contact et permet de
drainer des quantités d’énergie beaucoup plus importantes en un
laps de temps relativement court.

Le lien

n’étant pas permanent, il y a au final assez peu d’échanges de


sensations et de pensées entre le vampire et sa cible. Il arrive
malgré tout assez régulièrement que la victime ressente la
création de ce lien et la ponction qui est faite par son travers. Cela
se manifeste alors souvent par des nausées, des sensations de
malaise, parfois une envie irrépressible de pleurer sans aucune
cause apparente etc.


Par interposition

La dernière forme de vampirisation à distance est un peu


particulière et n’est le fait que de vampires intentionnels, et plus
spécifiquement de vampires praticiens en magie ou en Vampyre
magick. Cette technique qui peut se présenter de deux manières
différentes, consiste à absorber l’énergie d’une victime par
l’intermédiaire d’une entité extérieure, le plus souvent créée par le
vampire lui–même. Cette technique, outre le fait qu’elle évite au
vampire tous les désagréments de l’échange de pensées et de
sensations avec sa victime, présente également l’avantage de
pouvoir soutirer très rapidement beaucoup d’énergie à un grand
nombre de victimes (une entité astrale étant régie par des lois
d’espace/temps relativement différentes des nôtres), mais aussi
de rester quasiment « invisible », en tirant les ficelles à distance
sans se mouiller directement, ce qui rend la possibilité de
remonter jusqu’à lui plus difficile, même pour un praticien averti.
Signalons néanmoins qu’il n’est pas impossible de retrouver la
trace du vampire, chaque forme–pensée créée gardant la
signature énergétique de son auteur[51].
Ainsi que nous venons de le dire, il existe deux manières
différentes de vampiriser par interposition.

■ La première concerne tous les vampires énergétiques


conscients (les vampires inconscients étant donc exclus) qui
cherchent à se nourrir d’énergie. Elle consiste à donner
comme tâche à l’entité d’aller attaquer, souvent de nuit pour
bénéficier du sommeil des cibles, un grand nombre de
victimes et d’accumuler cette énergie afin de revenir au
matin et de transférer toute cette énergie accumulée à son
créateur.

■ La seconde est plus spécifique des praticiens en Vampyre


magick, qui ne cherchent alors pas à profiter de l’entité créée
pour se nourrir en énergie[52], mais qui cherchent à mettre à
profit l’énergie qu’elle peut accumuler par le biais du
vampirisme pour servir un autre intérêt, souvent lié à la
réalisation d’une tâche de plus grande ampleur.

Si cette forme de vampirisation reste fort heureusement peu


utilisée, elle n’en demeure pas moins existante et nous avons pu à
maintes reprises être confrontés à ce genre d’entités créées
spécifiquement dans le but de s’approvisionner en énergie. On
aimerait penser que ce genre de pratique se fait surtout à
l’étranger comme aux États-Unis ou en Angleterre où la « vampyre
magick » est d’avantage travaillée, mais ce n’est hélas pas le cas.
10

Vampirisation Sexuelle

Nous avons pu voir les diverses techniques de vampirisation


impliquant une distance plus ou moins éloignée de la cible, allant
du vampirisme par contact au vampirisme par voult, mais nous
avons jusqu’alors laissé de côté la vampirisation la plus « proche »
qui puisse–être, charnelle en vérité, qui n’est autre que la
vampirisation sexuelle, une technique souvent employée par des
vampires énergétiques intentionnels, mais aussi dans certains cas
par des vampires inconscients de leurs agissements. Pratiquée
tant par des vampires masculins que féminins, la vampirisation
sexuelle s’accompagne très souvent d’un jeu de séduction
préalable, qui fait d’une certaine manière partie intégrante du
rituel en prenant pour cible un/une inconnu(e). Il est rare en effet
que le vampire énergétique s’en prenne à la personne avec
laquelle il est en couple, à moins que l’existence même de ce
couple ne lui serve que de paravent pour se nourrir ou que
son/sa partenaire ne soit au courant de sa nature et, l’acceptant,
se prête au jeu de lui servir de garde–manger.
La particularité de la vampirisation sexuelle, notamment chez
les vampires intentionnels, est qu’elle consiste très souvent par
un échange énergétique volontairement dirigé de la part du
vampire. Contrairement aux autres techniques qui cherchent
généralement à absorber l’énergie de leur victime dès qu’il est
possible de le faire, la vampirisation sexuelle fonctionne
régulièrement à l’inverse et le vampire, au cours de sa « parade »
et de son jeu de séduction, a la tendance très nette de transmettre
de l’énergie à sa future victime.
Cet échange n’est pas anodin et vise à la fois à transmettre une
charge par simple échange énergétique et à exciter la future
victime, l’afflux d’énergie ayant souvent pour effet de provoquer
chez une personne n’y étant pas habituée une sensation
d’euphorie qui monte très vite à la tête, un peu similaire à ce que
pourrait faire l’alcool (ou la drogue, ainsi que nous en avons déjà
parlé). Cette sensation d’euphorie tend à faciliter le travail du
vampire qui se retrouve ainsi à pouvoir plus facilement abaisser la
vigilance de sa cible tout en augmentant les envies et les pulsions
de celle–ci. La charge propagée permet quant à elle de faire naître
le désir amoureux et sexuel là où rien n’aurait pourtant contribué
en apparence à la naissance d’un tel attrait pour le vampire.
Ainsi, jusqu’à ce que la future victime soit dans un état propice,
le vampire distillera une partie de son énergie au travers de sa
cible pour la mettre en condition. Bien sûr, cet échange, lorsqu’il
aura lieu, sera toujours maîtrisé et le vampire n’utilisera jamais
qu’une petite part de son énergie propre pour parvenir à ses fins.
Il ne prendra jamais le risque d’entamer ses propres réserves en
profondeur (potentiellement déjà amoindries) simplement pour se
nourrir. S’il cherche à tout prix de quoi se sustenter, il aura plus
souvent recours à des techniques de vampirisation par contact, de
proximité ou d’environnement qu’à de la vampirisation sexuelle,
qui fait d’avantage partie d’un jeu.
Signalons avant de poursuivre que les vampires énergétiques
inconscients ont beaucoup moins tendance à agir de la sorte (bien
que cela arrive parfois chez les personnes ayant un terrain
naturellement propice à devenir des vampires), ils se contenteront
souvent de courtiser leur proie « à l’ancienne » pour obtenir ses
faveurs.
Lorsque le vampire est parvenu à ses fins, il commence alors à
se nourrir de l’énergie de sa victime qui, en plein acte, ne se rend
alors très souvent compte de rien même si celle–ci est sensible
énergétiquement. En effet, de nombreuses études[53] ont montré
que lors de l’acte sexuel « classique[54] », les énergies du corps de
l’homme comme de la femme ont tendance à se mouvoir de façon
désordonnée, à s’étendre un instant et à se restreindre l’instant
d’après[55]. Ces mouvements impromptus d’énergie rendent donc
impossible toute perception d’un vol d’énergie puisque c’est le
principe de changement d’un état énergétique stable ou de
pénétration d’une énergie dans une autre qui permettent de
remarquer la vampirisation. Or ici, tout bouge en permanence !
Autant essayer d’attraper une mouche qui vole en étant soi–
même enfermé dans un tambour de machine à laver lancé à
pleine vitesse.
On pourrait penser que la victime ressentirait de la fatigue,
mais lors de l’acte sexuel, les changements énergétiques sont
fatigants naturellement, tout comme l’acte lui–même. Impossible
donc pour la victime de se rendre compte de quoi que ce soit.
D’autant que si la plupart des vampires énergétiques commencent
généralement à puiser dans l’énergie de leur partenaire dès que
l’acte charnel débute, ce n’est que lors de l’orgasme qu’ils se
nourrissent alors au maximum, bénéficiant d’une énergie chargée
décrite par certains prédateurs acquis comme « la meilleure qui
soit » et couverts par la fatigue naturelle provoquée par l’orgasme
lui–même.
Impossible donc de détecter quoi que ce soit pour une personne
non avertie !
Signalons pour finir que le mode d’action et le mode
d’absorption sont très similaires à ceux employés par les incubes
et succubes dont nous avons déjà eu l’occasion de parler
précédemment dans l’ouvrage, à un détail près bien sûr : dans le
cas des entités astrales, l’acte sexuel n’est qu’imaginé. Le résultat
final, lui par contre, est bien le même. Il n’est ainsi pas rare que
des vampires énergétiques qui se nourrissent d’énergie sexuelle
soient nommés (ou se nomment eux–mêmes) Incubes et Succubes
malgré leur aspect humain.
11

Vampirisation des Songes

Également nommée « vampirisation des rêves » ou « vampirisation


nocturne », cette méthode de vampirisme fait exclusivement
référence à des attaques réalisées pendant le sommeil de la
victime, qui assimile le plus souvent ce phénomène à un simple
cauchemar et n’y prête ainsi que peu d’attention. La particularité
de cette technique, outre le fait qu’elle soit réalisée à distance et
exclusivement au cours du sommeil, est qu’elle est à la fois le fait
de vampires intentionnels mais aussi de vampires inconscients.
Elle découle en effet du même procédé que l’une des précédentes
vampirisations dont nous avons parlé, la « vampirisation à
distance avec lien établi » et n’en est finalement qu’une variante
plus accessible.
Nous l’avons dit, il arrive, lorsqu’un vampire entre en contact
avec une cible potentielle (ou lorsqu’il la vampirise par contact),
qu’il la « marque » ou qu’il établisse un lien énergétique avec
elle[56]. Grâce à ce dernier, il pourra, s’il apprend spécifiquement à
le faire, la vampiriser à distance à n’importe quel moment.
Rappelons une nouvelle fois qu’un tel apprentissage n’est
accessible qu’aux vampires conscients et qu’il s’agit déjà d’une
technique de niveau avancé qui n’est ainsi pas à la portée de tous.
Mais même sans parvenir à maîtriser une telle technique, le lien
ou le marquage, lui, n’en demeure pas moins présent et peut ainsi
unir le vampire et la victime quelle que soit la distance qui les
sépare tant que ce lien n’aura pas été coupé ou le marquage
nettoyé.
Ainsi, lorsque le vampire et la cible sont tous deux endormis, il
arrive fréquemment qu’il se décorpore[57] et qu’il se rende
directement auprès de sa victime en suivant le lien tendu (ou le
marquage) où il pourra alors puiser en elle l’énergie dont il a
besoin pour restaurer ses propres réserves. Nous avons déjà
longuement abordé les manifestations courantes d’un tel
phénomène nocturne dans le chapitre 3.
Signalons pour terminer que ce type de vampirisation est parmi
les plus courants et nous avons tous un jour ou l’autre l’occasion
d’en être la victime.
12

Vampirisation Profonde

La dernière forme de vampirisation n’en est pas une nouvelle à


proprement parler mais consiste d’avantage en une évolution de
la plupart des techniques précédentes, visant à puiser non pas
dans les couches superficielles de l’individu de quoi se nourrir
comme c’est la plupart du temps le cas, mais à puiser en
profondeur dans l’énergie immédiatement consommée par la
victime qui se retrouve alors départie de ses propres réserves
vitales. Rares sont les vampires, conscients ou inconscients, qui
ont recours à de telles techniques dangereuses pour la cible,
premièrement parce que le mécanisme sous–jacent au vampirisme
chez les vampires inconscients tend à l’équilibre et non à la
destruction – sauf si le vampire est lui–même en grand danger – et
en second lieu parce que chez la plupart des vampires conscients,
une certaine forme d’éthique personnelle (sans parler d’éthique
vampirique) ne les pousse pas à vouloir du mal à autrui. Ils se
contentent donc de prendre de quoi se nourrir en essayant le
moins possible d’endommager les réserves de leur cible.
Attaquer les réserves profondes d’une personne serait pour les
vampires précités, totalement contre–productif, puisque c’est
prendre le risque à terme de ne plus pouvoir s’approvisionner du
tout sur une proie ! Mêmes les larves et les incubes/succubes
dont la nature les pousse pourtant à se nourrir à tout prix ne
forcent pas les réserves de leur victime à un tel point et se
contentent d’absorber ce que la personne peut dégager quand on
la met dans un état émotionnel propice. Non, la vampirisation
profonde est le fait d’humains, n’ayant soit pas conscience des
conséquences de leurs actes, soit s’en fichant éperdument comme
c’est malheureusement le cas de bien des vampires énergétiques
de type « prédateur acquis » pour qui le plaisir de se nourrir peut
aisément devenir plus important que toutes les conséquences que
cela pourrait engendrer pour leur proie.
Ce type de vampire n’hésite alors pas à pénétrer les couches
externes pour attaquer non seulement l’aura mais aussi le cœur
même de la circulation interne énergétique pour aspirer
directement à la source l’énergie de leur victime et drainer ainsi
des quantités d’énergie beaucoup plus grandes sans qu’il y ait de
perte naturelle consécutive à la propagation de l’énergie hors du
corps. Cette attaque au cœur même des réserves provoque
généralement de nombreuses perturbations énergétiques, le corps
essayant de réagir à cette déperdition soit en augmentant l’énergie
déployée pour compenser (cas le plus fréquent) ce qui facilite alors
la vampirisation, soit en bloquant les divers points d’accès
énergétiques par lesquels passe le vampire (phénomène plus rare
mais parfois observé).
Dans le premier cas, la déperdition d’énergie peut être
considérable et entraîner en un temps très restreint de graves
conséquences dont nous avons déjà pu parler. Dans le second
cas, le blocage partiel ou total dans certaines zones du corps peut
engendrer une zone totalement absente en énergie car le corps,
une fois bloqué, a du mal à redébloquer tout seul les zones qu’il a
condamnées, ce qui peut rapidement engendrer une paralysie
physique de la zone concernée jusqu’à ce que le blocage soit
dissipé[58].
La vampirisation profonde constitue, et de loin, la forme la plus
dangereuse de vampirisme à court terme, puisqu’elle peut amener
la victime à devenir elle–même un vampire, à voir toutes ses
défenses se briser et à développer des maladies graves, mais peut
mener aussi au coma voire au décès pur et simple. De tels cas
semblent fort heureusement rares mais il est fort probable que
leur maigre quantité apparente soit d’avantage le fait de difficultés
d’identification que de leur nombre réellement restreint[59].

Vous l’aurez compris au travers de cette partie, il existe de
nombreuses techniques qui peuvent permettre au vampire
énergétique de se nourrir et de s’adapter aux diverses situations
qu’il peut rencontrer afin de drainer ses victimes sans que celles–
ci soient en mesure de se rendre compte de la situation. Cette
diversité amène également à prendre conscience de la multitude
de moments où nous pouvons être confrontés à des vampires
énergétiques sans le savoir, ce qui nous rend potentiellement
vulnérables à chaque instant de la journée, que nous soyons ou
non en présence d’un vampire dans notre entourage direct.
Si le but de l’énumération de tous ces modes d’action n’est pas
de faire peur, il vise cependant à faire prendre conscience qu’il
serait présomptueux de penser que cela n’arrive qu’aux autres. Il
est primordial dans ce domaine de réaliser l’importance que
revêtent pour chacun de nous la connaissance des symptômes du
vampirisme ainsi que le développement de la sensibilité
énergétique permettant d’identifier de telles situations. Ce sont là
des conditions essentielles pour quiconque souhaite apprendre à
mieux se protéger de ces phénomènes. N’oublions jamais que la
protection sert à éviter les désagréments en prévision d’un
moment où ils pourraient survenir, car lorsqu’ils sont déjà là, il
est alors trop tard et nous ne pouvons que constater,
impuissants, les conséquences et les dégâts déjà réalisés.
Un grand nombre de témoignages font état de paralysie
physique des suites d'un vampirisme ou d'un accident engendrant
le même phénomène de blocage – pour lesquels les médecins ne
donnaient aucune chance de rémission – et qui ont été en partie
ou totalement résorbées en l'espace d'une seule séance par des
magnétiseurs. Ceux–ci se sont alors « tout simplement » chargés
de refaire circuler correctement l'énergie dans le corps de la
personne en levant les blocages, chose qu'aucun médecin
traditionnel n'était en mesure de faire jusqu'alors pour ces
patients.
III

MÉCANISMES ÉNERGÉTIQUES EN
JEU
13

Mécanismes Énergétiques à la base du


Vampirisme

Depuis le début de cet ouvrage, nous avons à plusieurs reprises


eu l’occasion d’aborder le fait que le vampirisme énergétique soit
avant toute chose la résultante de mécanismes naturels,
instinctifs, inconscients et donc souvent hors du contrôle de la
personne, sans avoir pris la peine de détailler plus avant leur
origine et leur fonctionnement jusqu’à maintenant. Avant de
vouloir étudier les techniques nous permettant de nous en
préserver, il est indispensable d’expliquer plus en détail les
origines des mécanismes à la base du vampirisme. Cette
compréhension nous éclairera sur les raisons de l’efficacité (ou
non) et des limites de certaines techniques de défense.
Le vampirisme énergétique, dans sa forme la plus basique et la
plus primitive (c’est à dire tel qu’il se présente chez tous les
vampires inconscients et chez les vampires intentionnels qui
n’exercent pas délibérément d’aspiration de l’énergie d’autrui)
repose essentiellement sur deux mécanismes auxquels la plupart
des professionnels en énergétique ont déjà été confrontés et qu’ils
connaissent donc déjà très certainement (au moins dans le
principe) : Le principe des Vases Communicants et le principe
d’Osmose.
Principe des vases communicants

Dans le langage courant, le principe des vases communicants est


un principe de physique établissant qu’un liquide réparti dans
plusieurs récipients reliés les uns aux autres par un tube placé à
leur base, occupera la même hauteur dans chacun de ces
récipients à cause de la pression provoquée par la hauteur du
liquide dans celui–ci.

En clair, le liquide cherche à se répartir uniformément dans les


différents tubes jusqu’à ce que la pression de chacun s’équilibre.
Dans le cadre qui nous intéresse qui est celui de l’énergie vitale,
le principe est un petit peu différent du concept physique comme
nous allons pouvoir le voir, mais il constitue un bon point de
départ pour comprendre le mécanisme qui est enjeu. Imaginons
que notre vampire soit un récipient (cela ne lui fera pas très
plaisir...) complètement vide, et sa victime constituerait un
récipient (de même taille) intégralement rempli. Si nous mettons
maintenant un tuyau entre les deux, nous assisterons au
remplissage à moitié du récipient symbolisant notre vampire et à
la diminution de moitié du récipient de la victime.
Ce phénomène est à la base du vampirisme énergétique.
Chaque fois qu’un vampire ayant une déficience en énergie entre
dans le champ énergétique d’une personne qui de son côté en
dispose, il se passe un phénomène naturel que l’on pourrait
comparer à la mise en place d’un « tuyau » (que l’on pourrait
assimiler au fameux lien énergétique dont nous avons déjà parlé)
qui tend à créer un véritable siphonage de l’énergie de la victime
vers les réserves du vampire énergétique jusqu’à parvenir à une
sorte d’équilibre entre les deux individus. Un tel équilibrage,
quand il est fait de manière inconsciente et en intégralité auprès
d’un seul individu, ne prend le plus souvent que quelques
minutes (rarement plus de 10 ou 15 minutes). Mais dans de très
nombreuses situations, le vampire énergétique ne dispose pas
d’un temps aussi long (toute proportion gardée) et se retrouve
donc contraint d’équilibrer ses propres réserves en ponctionnant
dans « les récipients » d’autres victimes. À force de petites doses
prélevées à droite à gauche, il parvient alors à équilibrer à son
tour la quantité d’énergie à sa disposition.
Bien sûr, il nous faut encore une fois rappeler qu’il ne s’agit là
que d’une simple métaphore pour mieux appréhender la nature
du mécanisme et non d’une réalité absolue. Ainsi, nous avons pu
constater que dans certains cas, le vampire, même inconscient de
ses actes tendait à aspirer de grandes quantités d’énergie vitale
qui pouvaient mettre en danger la santé de la victime ou la laisser
vidée, impliquant donc non pas une répartition uniforme de
l’énergie comme ce pourrait être le cas dans le cadre des vases
communicants classiques, mais une nouvelle répartition
potentiellement très inégale.
La raison à cela est le principe dit «d’Osmose»...
Principe d’osmose

Dans le langage courant, l’Osmose désigne un « phénomène de


diffusion qui se produit lorsque deux liquides on deux solutions de
concentrations moléculaires différentes se trouvent séparés par une
membrane semi–perméable laissant passer le solvant mais non la
substance dissoute »[60].

Considérons nos deux récipients A et B, A contenant deux fois


la quantité de matière dissoute dans B. La membrane ne laissant
passer que le solvant et non la matière dissoute, un phénomène
se passe alors : on constate que l’équilibre naturel ne se stabilise
que lorsque la concentration moyenne présente dans A et dans B
s’équilibre. La quantité de solvant nécessaire à A est donc plus
importante et une partie du solvant présent dans B migre vers A
pour équilibrer l’ensemble.
Derrière ce principe complexe en apparence se cache, dans
notre discipline, un phénomène assez simple à appréhender[61].
Dans le principe physique, la quantité de liquide se réparti pour
équilibrer la concentration (donc le nombre de particules
dissoutes par unité de volume) de matière dissoute dans chaque
partie. Mais dans le cadre énergétique, le phénomène n’est pas lié
à une dissolution de quelque nature que ce soit (encore que) mais
au degré de consommation énergétique fait naturellement par le
corps de chaque individu.
En clair, une personne ayant une forte consommation
énergétique dans la cadre de sa vie quotidienne (en raison d’un
rythme de vie très chargé, d’une maladie ou de fuites énergétiques
importantes) est comparable à la partie de la solution fortement
concentrée en matière qui cherche à acquérir du liquide pour
diminuer sa concentration. De la même manière, pour équilibrer,
le vampire prélève alors une quantité d’énergie à ses victimes qui
peut être proportionnellement plus importante suivant la
consommation énergétique de sa victime.

SI LA CONSOMMATION ÉNERGÉTIQUE MOYENNE DE LA


CIBLE EST INFÉRIEURE À CELLE DU VAMPIRE, LE
MÉCANISME D'OSMOSE TEND ALORS À POMPER D’AVANTAGE
D'ÉNERGIE À CELLE–CI DE MANIÈRE TOTALEMENT
NATURELLE (ET INCONSCIENTE), SANS QUE LE VAMPIRE NE
CONTRÔLE CETTE OPÉRATION.
Ainsi, lorsque la consommation naturelle d’un individu est
significativement supérieure à ses réserves (sur une période
prolongée), il peut devenir un vampire énergétique, et lorsqu’il se
met à vampiriser autrui, c’est une nouvelle fois son degré de
consommation naturelle qui déterminera la quantité d’énergie
qu’il prélèvera automatiquement à ses victimes.
Rappelons toutefois que la quantité d’énergie qu’il pourra
aspirer en une fois n’est pas déterminée uniquement par sa
consommation naturelle au cours de la journée, mais aussi et
surtout par sa capacité à emmagasiner cette énergie, c’est–à–dire
sa capacité de réserve. Chez les vampires énergétiques
inconscients et chez une partie des conscients, cette réserve est
limitée et tend à se restreindre au fil du temps (voir chapitre 4),
aussi la quantité d’énergie qu’ils prélèveront sera le plus souvent
limitée, ce qui explique que la vampirisation par un vampire
énergétique inconscient laisse sa victime affaiblie et fatiguée mais
pratiquement jamais dans un état grave tant que ce phénomène
n’est pas reproduit trop fréquemment ou sur une trop longue
période.
Signalons pour terminer que l’Osmose explique également un
autre phénomène naturel.
Nous avons signalé que dans l’absolu, les vampires énergétiques
peuvent s’alimenter de tous les types d’énergie. Alors pourquoi les
vampires énergétiques inconscients se nourrissent–ils
pratiquement exclusivement d’énergie humaine ?
Nous avons vu que certains vampires énergétiques intentionnels
choisissent consciemment de ne s’attaquer qu’à des humains par
préférence gustative, mais les vampires inconscients ne semblent
pas avoir ce genre d’appréciation culinaire. Nous avons vu
également que les vampires conscients avaient la possibilité de
puiser dans les réserves d’animaux ou d’aliments vivants pour
combler leur appétit énergétique en cas de besoin (ou par choix),
mais à l’exception de l’énergie assimilée en se nourrissant
(physiquement) d’aliments « vivants », les vampires énergétiques
inconscients, dans leur énorme majorité, auront tendance à se
nourrir naturellement d’énergie humaine.
Ce fait a été mis en évidence lors de plusieurs tests réalisés
entre 2007 et 2009 par l’O.r.s.T. aidée par des membres du T.o.S.,
auprès de douze vampires inconscients se prêtant aux
expériences sans que la nature ni le but de celles–ci soient
explicitées. Afin de ne pas compromettre le test de fond, on les
informa qu’ils étaient là pour participer à un test psychologique
lié au comportement humain lors d’un état de fatigue physique et
mental avancé. Ils furent tout d’abord privés de sommeil pendant
24 heures complètes, à la suite de quoi ils furent obligés de courir
sur un tapis roulant jusqu’à ce qu’ils ressentent une fatigue telle
qu’ils ne puissent plus continuer (aucun temps ne leur fut
imposé). Pour s’assurer que le test ne soit pas faussé en voyant
les sujets vampiriser des personnes à l’extérieur de la pièce, ils
furent confinés les uns après les autres dans la « chambre en
plomb[62] » dont dispose l’O.r.s.T. pour les tests énergétiques
grandeur nature[63]. Seul un petit espace, caché derrière le mur,
peut être soit fermé par une porte couverte de plomb pour isoler
complètement la pièce, soit ouverte pour permettre une seule zone
non hermétique, ce que la personne à l’intérieur ne peut pas
savoir (à moins de voir à travers les murs).

Trois groupes de quatre furent alors créés. Pour le premier


groupe, on fit rentrer un chien dans le petit espace (non visible
par le vampire) pendant les premières minutes de la course, puis
on remplaça le chien par un être humain et pour les dernières
minutes de course, on remit le chien.
Pour le second groupe, on procéda à l’inverse (d’abord la
personne, puis le chien, puis la personne).
Pour le troisième groupe enfin, on laissa le chien pendant toute
la période de l’exercice.
Les résultats furent édifiants. Dans les deux premiers groupes,
lorsque le chien fut présent dans le petit espace, aucune ponction
énergétique, pas même une tentative, ne fut observée et le
vampire sembla se fatiguer normalement sur son tapis roulant. À
l’inverse, lorsqu’un humain rentra et prit sa place, l’absorption fut
immédiate de la part du vampire et il sembla retrouver ses forces,
comme revigoré pour continuer son petit marathon sur place.
Dans le dernier groupe, une partie des vampires, après un long
moment d’effort prolongé, commencèrent à absorber l’énergie de
l’animal, ce qui met en évidence le fait que lorsque le besoin
d’énergie devient vraiment indispensable (au risque d’être
dangereux), le vampire énergétique se met alors à puiser partout
où il le peut.
Cette série de tests met en évidence le processus naturel
d’osmose qui est en œuvre chez les vampires énergétiques, et
permet de faire un rapprochement entre cette absorption
quasiment exclusivement dirigée vers l’être humain et le fait que
l’énergie humaine soit plus facilement assimilable par le corps des
vampires. Qui de l’œuf ou de la poule est venu en premier reste
l’une des grandes questions qu’il nous faudra essayer de résoudre
au cours des prochaines années.
Signalons pour terminer que sur l’ensemble du groupe, un
vampire ne sembla pas se comporter de la même manière et
absorba non seulement l’énergie de l’humain mais aussi celle de
l’animal dès que celui–ci pénétra dans l’espace. Face à cela et aux
résultats du troisième groupe, certains des membres du T.o.S.
émirent alors l’hypothèse qu’un vampire ayant été confronté au
moins une fois à la nécessité de se nourrir à tout prix d’énergie
pourrait prendre l’habitude de puiser dans divers types de
réserves.
Un second test fut alors réalisé avec des vampires énergétiques
conscients cette fois–ci, qui furent habitués à se nourrir
exclusivement d’énergie animale pendant près de deux semaines,
pensant que cela suffirait à créer cette fameuse « habitude »
espérée. On réalisa de nouveau le même test que celui réalisé
précédemment, mais les résultats ne furent pas conformes à ceux
espérés. Là encore, lorsque le chien pénétra dans la salle
adjacente, il n’y eu aucune tentative de ponction énergétique
inconsciente, alors que l’absorption fut immédiate quand un
humain y fut mis. À ce jour, si nous sommes en mesure de
comprendre et d’expliquer le principe d’osmose, force est de
constater qu’il n’est toujours pas possible d’expliquer pourquoi
certains vampires énergétiques semblent régis par des
fonctionnements différents et bien des travaux restent à mener...
Chez les vampires intentionnels, il existe un autre phénomène
qu’il faut rajouter aux précédents, qui n’est autre que le principe
de succion, qui permet au vampire de littéralement « aspirer »
l’énergie de sa victime comme on pourrait le faire avec une
seringue. Le terme « d’aspiration » est d’ailleurs très intéressant
car de nombreux praticiens en Vampyre Magick outre atlantique
utilisent le souffle pour réguler au mieux l’absorption de l’énergie
qu’ils vampirisent à leurs victimes.
14

Marques & Liens : les deux grands


inconnus

Nous avons eu l’occasion dans les chapitres 9 et 10 d’aborder les


principes de marquages et de liens, en précisant simplement
qu’ils étaient la condition sine qua non au vampirisme à distance
et au vampirisme des songes. Mais de quoi s’agit–il précisément ?
Le Marquage

Si dans le cas du lien que nous verrons juste après, nous


connaissons bien les principes et les mécanismes qui en sont à
l’origine, force est de constater que le marquage reste un
phénomène encore mal compris au sujet duquel de multiples
hypothèses ont été soumises jusqu’à maintenant sans pour
autant parvenir à apporter la preuve de l’exactitude de l’une
d’entre elles. Pour autant, même sans disposer de «preuves» ou de
certitudes, l’une des hypothèses sort clairement du lot et, depuis
2009, elle est l’hypothèse privilégiée et considérée comme la plus
probable pour expliquer ce phénomène qui continue encore de
faire couler beaucoup d’encre.
Commençons par le commencement : qu’est–ce précisément
qu’un marquage ?
Dans le principe, lors d’un simple contact physique, certains
individus ont la faculté «naturelle» d’apposer une charge à la
personne qu’elle touche, comme une sorte de marque qui ferait
office de petit GPS. Il n’existe aucun lien tendu entre les deux
personnes, mais ce marquage permet pourtant à celui qui l’a posé
de continuer à tracer les déplacements de la personne affectée.
Cette faculté ne permet pas au vampire de puiser de l’énergie à
distance comme il serait possible de le faire consciemment au
travers d’un lien, mais est la condition minimum nécessaire pour
qu’un vampire énergétique puisse retrouver sa proie à distance
dans le cadre du vampirisme des songes[64]. Si celui–ci ne dispose
ni d’un marquage ni d’un lien tendu avec sa victime, il lui sera
alors impossible de se décorporer inconsciemment jusqu’à elle
pour la vampiriser pendant son sommeil.
D’un point de vue énergétique, le marquage peut être observé à
l’intérieur de l’aura de la personne touchée sous la forme d’une
trace noire, qui ressemble vaguement à des racines étendues sur
une surface de 20 à 30 cm environ à l’endroit où a eu lieu celui–
ci.
Il est intéressant de noter que ce marquage ne semble être
finalement qu’une simple charge sur laquelle est apposée
naturellement la signature énergétique de son auteur et qui par la
nature même de cette charge, ne semble pas pouvoir être évacuée
naturellement par le corps ni être assimilée par celui–ci. Ainsi,
une personne qui n’a pas conscience de l’existence de ce
marquage ne pourra pas s’en débarrasser naturellement. Le
vampire énergétique, conscient ou non, pourra ainsi conserver le
contact avec sa victime même des années après l’avoir marquée et
continuer à lui rendre visite la nuit au cours de vampirisation des
songes.
Ce phénomène, observé pour la première fois au début du 20e
siècle, n’a pendant très longtemps été constaté que sur des
vampires énergétiques, tant acquis qu’innés, ce qui a posé un très
grand nombre de questions quant à l’origine de ce marquage. En
effet, s’il s’était limité aux vampires innés, nous aurions pu
imaginer qu’il prenait sa source au sein même de leur faculté
naturelle, mais le phénomène a pu être constaté à des centaines
de reprises auprès de vampires acquis, même temporaires ! En
clair, une personne dans un état «normal» peut un jour ne pas
disposer de cette capacité, et le lendemain, changé en vampire
énergétique inconscient à la suite d’une grosse maladie par
exemple, voir cette faculté se déclarer !
Pire, dans la majeure partie des cas de vampires temporaires,
une fois le phénomène à l’origine de leur vampirisme disparu, la
capacité de marquage disparait également[65] ! Encore pire, à force
d’observations, des sujets non vampires et pour lesquels aucun
vampirisme préalable n’est supposé[66], ont été découverts et
disposent des mêmes capacités de marquage ! Cette étrangeté a
poussé les chercheurs de l’O.r.s.T. en partenariat avec d’autres
groupes (notamment avec l’O.o.L. anglais) à chercher ce qui
pouvait en être la cause. Pourquoi certains anciens vampires ont–
ils tendance à perdre cette capacité alors que d’autres la
conservent ou la développent sans pour autant présenter la
moindre nécessité à cela (puisqu’ils n’effectuent pas ou plus de
vampirisme nocturne) ?
Après avoir émis un grand nombre d’hypothèses, un début de
réponse a été apporté et ne trouve pas ses origines là où nous
l’avons supposé pendant longtemps. Cette hypothèse est liée à
l’aura.
Souvenez–vous, nous avons parlé au chapitre 5 de la tendance
chez les vampires énergétiques (déjà déclarés ou pas) à avoir une
«aura couleur rouge vif». Et bien chez tous les individus disposant
de la capacité de marquage, la même couleur a pu être observée.
À l’inverse, chez la plupart[67] des anciens vampires temporaires
chez qui la faculté de marquage semble avoir disparu, la couleur
de l’aura était redevenue variée et «normale». Le lien de cause à
effet paraît donc assez évident, sans pour autant être suffisant
pour expliquer parfaitement l’origine du phénomène.
Signalons pour terminer que le marquage est un mécanisme
totalement inconscient et qui peut donc être effectué par un
vampire intentionnel comme par un vampire inconscient.
Le Lien

Nous avons déjà eu l’occasion d’aborder succinctement le principe


du lien établi entre deux personnes. Nous avons à cette occasion
indiqué qu’il s’agissait d’un phénomène naturel instauré chez
absolument tous les individus au monde dès lors que le contact
entre deux auras se trouve répété ou prolongé. Le lien résulte
alors du faible échange énergétique naturel entre les deux
personnes qui, à force de se reproduire, tend à fusionner une
toute petite quantité d’énergie appartenant à chacun pour s’unir
et former un lien à distance, généralement assez fin.
Ce lien résulte tout à fait naturellement des échanges que nous
avons en général avec les personnes qui nous sont assez proches
et que nous côtoyons régulièrement. Ce mécanisme est une sorte
de matérialisation énergétique du lien mental qui existe entre
deux personnes proches l’une de l’autre. Extrêmement fin et
restreint dans la plupart des cas, il tend à se renforcer avec les
personnes dont nous sommes très proches, ce qui finit souvent
par engendrer une sorte de connexion entre les deux individus,
qui peut se faire ressentir au travers d’impressions communes, de
pensées similaires etc. Ces fameux «j’étais en train de penser
exactement à la même chose !» que nous connaissons tous.
Mais chez les vampires énergétiques, ce phénomène peut se
produire beaucoup plus facilement et survenir en l’espace d’un
simple contact, et ce pour deux raisons.
La première : Nous l’avons dit, le vampire ne retourne pas
l’énergie à son émetteur et n’émet pas lui–même l’énergie
indispensable à un échange naturel entre deux individus. Cet
envoi à sens unique tend à créer une situation dans laquelle le
faible envoi d’énergie de la part de la victime tend à se renforcer
pour essayer d’obtenir un retour[68]. À force d’augmenter «le débit»,
la victime tend d’elle–même à créer le lien et à le stabiliser. Même
s’il s’agit là d’une conséquence du principe d’Osmose, ce lien ne
survient qu’à partir du moment où le corps de la victime est lui–
même émetteur (par exemple lors d’un contact ou d’une
vampirisation de grande proximité), ce qui n’arrive donc pas le cas
dans les vampirisations à semi–distance ou à distance.
La seconde : Nous avons parlé précédemment du fait que
certains vampires énergétiques disposaient de petites
excroissances dans leur aura et qu’ils pouvaient apprendre à les
utiliser pour réaliser du vampirisme d’environnement. Mais même
sans maîtriser une telle technique de haut vol, de telles
excroissances vont avoir tendance à naturellement s’accrocher au
contact avec l’aura d’une autre personne et donner naissance à
des liens de taille naturellement importante. Pour faire une
métaphore plus parlante, imaginez que ces excroissances
puissent se comporter comme du chewing–gum. En rentrant en
contact avec l’aura d’une autre personne, elles se «collent» à elle,
et en s’éloignant, le lien continue de s’étirer sans jamais se
rompre. Si le vampire a conscience de ces liens créés, il sera en
mesure de prélever des quantités d’énergie assez importantes
même à très longue distance, simplement en se concentrant
dessus.
Il est également possible pour le vampire intentionnel
d’apprendre à établir un lien volontaire simplement en étirant sa
propre aura et en la projetant en direction de sa cible pour s’y
accrocher. C’est ce qui se passe notamment dans le cas du
vampirisme par contact visuel (cf. chapitre 6).
Rappelons pour terminer que les liens représentent un
«potentiel d’absorption» et ne sont pas automatiquement
synonymes de vampirisme. En effet, nous l’avons dit, il est
courant que nous établissions des liens avec d’autres personnes
qui nous sont proches sans pour autant qu’il ne soit question de
vampirisme. D’autre part, ce n’est pas parce qu’un vampire a
établi un tel lien qu’il pourra pour autant l’employer directement.
Souvenez–vous que l’usage direct (à n’importe quel moment de la
journée) de ce lien résulte d’un phénomène de vampirisme
intentionnel, qui a donc conscience de l’existence de celui–ci.
Pour autant, que le vampire soit conscient ou non, une fois la
nuit tombée il ira naturellement vampiriser au travers des
marques et des liens qu’il aura pu établir avec autrui. Par
conséquent, il est toujours préférable de se débarrasser de tels
liens quand ils existent. Signalons à ce sujet qu’il est préférable,
si vous constatez que vous passez des nuits difficiles et fatigantes,
de couper la totalité des liens établis, y compris avec les
personnes qui vous sont proches. Si ces personnes sont proches
de vous, le lien se refera rapidement, mais vous serez débarrassé
des traceurs à l’origine du vampirisme.

Vous possédez à présent les principales connaissances
nécessaires pour appréhender correctement le vampirisme
énergétique. Mais au–delà de la compréhension de ce phénomène
il est important de pouvoir s’en défendre. Selon le type de
vampirisme auquel nous avons affaire, volontaire ou involontaire,
de contact ou à distance, avec ou sans lien, les mesures à prendre
et les techniques à mettre en œuvre ne seront pas les mêmes.
Il est donc conseillé de maîtriser cette première partie de
l’ouvrage avant de passer à la suivante. N’hésitez pas à relire les
passages qui vous semblent moins assimilés ou compris, de façon
à bénéficier pleinement du potentiel des méthodes qui vous sont
présentées.
Enfin, n’oublions pas qu’en énergétique comme en tout autre
domaine, l’entraînement et la pratique détermineront une grande
partie de l’efficacité de vos défenses. Il est à présent l’heure de se
retrousser les manches et d’entrer en action !

IDENTIFICATION & PROTECTION


IV

PERCEPTIONS & RESSENTIS

Nous l’avons dit en début d’ouvrage, il est impossible de


reconnaître un vrai vampire énergétique à ses simples traits de
caractère ou à son comportement contrairement à ce que tant de
sites internet soutiennent. Un vampire émotionnel (voir chapitre
1) n’est pas nécessairement un vampire énergétique (il est même
rare que cela arrive !). Aussi, s’il n’est pas possible d’identifier de
cette manière un vampire, il est nécessaire de trouver d’autres
solutions.
Disons–le sans ambages : Quiconque a l’espoir de pouvoir se
protéger efficacement contre le vampirisme énergétique doit
prendre conscience d’une réalité simple : il ne pourra jamais y
parvenir correctement s’il n’est pas en mesure de se rendre
compte qu’il est en train d’être vampirisé à l’instant même où cela
commence ou lorsqu’un lien est créé, que ce soit par contact ou à
distance. Certes, la fatigue faisant, il finira peut–être par se dire
que quelque chose cloche, mais il est courant dans une telle
situation que l’on songe d’avantage à se coucher tôt pendant un
ou deux jours en pensant pouvoir ainsi récupérer (ce qui est
souvent le cas, au moins en apparence) plutôt que
d’immédiatement imaginer que nous sommes victimes d’un
vampire ! Et pour peu que le vampirisme ne soit que ponctuel,
personne n’y prêtera attention. Il est donc essentiel de pouvoir se
rendre compte des situations dans lesquelles notre fatigue
provient certainement d’un simple excès de vie courante (que ce
soit par une dépense énergétique trop importante, une maladie
qui couve, des nuits consécutives trop courtes, un mauvais
sommeil etc.) et celles dans lesquelles un vampire énergétique est
responsable.
Ce processus, qui se décompose en plusieurs étapes
nécessaires, commence d’abord par l’amélioration de sa sensibilité
énergétique, indispensable pour détecter une perturbation subtile
et commencer à apprendre à mieux maîtriser notre propre
circulation énergétique. Nous débuterons donc par ce point et je
ne peux qu’inviter le lecteur à ne pas sauter les étapes par
empressement, chacune devant être parfaitement maîtrisée avant
de passer à la suivante. Après quoi, il sera important d’apprendre
à repérer les personnes qui pourraient posséder un terrain
propice au vampirisme afin non pas de les bannir de nos vies
mais simplement de pouvoir s’adapter dans le but d’avoir le choix
de donner ou non son énergie au lieu de se la faire voler sans
avoir son mot à dire . Enfin, nous verrons comment identifier
immédiatement une situation de vampirisation afin de mettre tout
de suite en place une défense et des barrières pour interrompre
cette vampirisation dès qu’elle sera identifiée.
Mais commençons par le commencement...
15

Améliorer sa sensibilité énergétique

Avant de vouloir aller plus loin dans l’identification d’une


personne qui serait potentiellement un vampire énergétique ou de
s’intéresser à la protection, il convient de commencer par
travailler sur soi–même afin d’améliorer sa sensibilité. Tout est
affaire d’énergétique dans cette histoire, et dans un monde qui a
pris la fâcheuse tendance de reléguer l’ésotérisme et les
disciplines énergétiques au rang de superstitions, l’énorme
majorité d’entre nous a peu à peu enfoui voire parfois même
perdu cette sensibilité pourtant naturellement présente chez
chacun de nous à la naissance. Comment vous protéger de
quelque chose que vous ne pourriez pas remarquer ? Fermer les
yeux sur la chose ne la fait pas disparaître pour autant, cela nous
empêche simplement de constater ce qui se passe et de prendre
les bonnes décisions pour s’en préserver.
Notre priorité devra donc être en premier lieu de réhabiliter cette
capacité latente.

■ Qu’est–ce que le ressenti énergétique ?

On parle couramment des ressentis que l’on est censé


rechercher et avoir lorsque l’on commence à pratiquer en
énergétique, mais aussi étrange que cela puisse paraître,
personne ne prend jamais la peine de définir ce qu’est le ressenti,
ce qui tend hélas à perdre beaucoup de débutants qui ne
parviennent jamais à savoir si ce qu’ils vivent est ce que l’on
attend d’eux ou s’ils passent complètement à côté. Beaucoup sont
ainsi persuadés de « ne rien ressentir », simplement parce qu’on
ne leur a jamais expliqué ce qu’était le ressenti.
Dans notre vie courante, deux termes sont utilisés en
permanence pour caractériser les capacités de l’humain à
appréhender son monde intérieur et le monde qui l’entoure : Les
impressions (aussi appelées sentiments) pour se référer au
domaine de l’esprit et de l’émotionnel et les sensations pour se
référer au domaine physique et sensible des sens. Ces deux
termes nous permettent de mettre des mots sur ce que nous
vivons et sur ce que nous constatons dans le cadre de notre
interaction avec le monde.
« Ressenti, n.m. – Impression on sensation, physique ou mentale,
que l’on éprouve »[69].
Voilà qui ne nous arrange guère... Le ressenti, c’est donc,
d’après la définition courante, ce qui englobe à la fois les
sentiments ET les sensations, qui se réfère donc à la fois au
monde de l’esprit et au monde tangible. On comprend donc qu’il
ne s’agit plus de perceptions distinctes, mais d’un ensemble de
perceptions à la fois physiques et spirituelles qui tendent à
donner vie au ressenti, qui est alors une perception plus complexe
et plus complète. Le ressenti a donc une connotation plus
profonde que les sensations ou les impressions et les sentiments,
qui restent du domaine du « superficiel » (au sens de « qui reste à
la surface »).
Le ressenti énergétique n’est autre que l’ensemble des
perceptions « changeantes » qui vont être vécues par l’individu
lorsqu’il sera confronté à une interaction énergétique de quelque
nature que ce soit. L’apparition d’une image mentale ? Une
sensation de froid ou de chaud ? Des picotements ? Un sentiment
de peur ou de bien–être ? Une impression de malaise ou de mal–
être ?
Toutes ces perceptions peuvent être des ressentis énergétiques.
Mais pas toujours....

■ D’où provient le ressenti énergétique ?

Il existe un très grand nombre d’hypothèses à ce sujet. L’une


des plus appréciée du grand public et de certains praticiens et
thérapeutes est liée à l’existence d’un ou plusieurs « doubles »
énergétiques qui existeraient sur des plans vibratoires
différents[70], partiellement imbriqués dans le nôtre avec lequel
nous interagirions en permanence. Les ressentis énergétiques ne
seraient alors finalement que l’équivalent des « sens » astraux de
ces corps.
Une telle vision, bien qu’héritée de certaines traditions
indiennes (plus ou moins récentes) et encore populaire
aujourd’hui, ne semble guère coller à la réalité observée et se
trouve dénoncée depuis des années par de très nombreux
professionnels en énergétique qui soulignent avec consternation
les amalgames incessants qui sont réalisés.
Un fait anodin à la base a contribué de notre côté aussi à mettre
en évidence cette conception caduque. En 1996, l’un des sujets–
tests de l’une des expériences de l’O.r.s.T. a fait don d’un rein à
son frère gravement malade. À la suite de l’opération, lorsqu’il
participa de nouveau quelques semaines plus tard aux
expériences, l’un des expérimentateurs constata une forte
perturbation énergétique qu’il mit en premier lieu sur l’opération
elle–même, une chirurgie n’étant jamais anodine au niveau subtil.
Mais malgré plusieurs séances de chirurgie aurique destinées à
résorber ce souci, rien ne sembla résoudre fondamentalement le
problème, qui semblait être lié directement à la disparition de
l’organe.
Avec l’aide de ses confrères, il réalisa alors une expérience sur
une dizaine de participants, au cours de laquelle il bloqua
volontairement le passage de l’énergie dans certaines parties du
corps[71]. Comme prévu, cela créa des trous dans les différents
corps. Mais il s’aperçu en bloquant plusieurs zones spécifiques en
totalité, que certains corps énergétiques disparaissaient en
intégralité. On pensa en premier lieu que peut–être, le blocage
avait coupé le lien avec le corps énergétique, mais un autre
phénomène vint apporter une conclusion différente.
Lorsqu’ils débloquèrent ces zones, le corps énergétique
correspondant recommença à apparaitre. Mais à la surprise
générale, il ne réapparu pas déjà constitué comme cela aurait
paru naturel s’il avait été juste question de rétablir un lien. Au
contraire, le corps donna l’impression de se régénérer, c’est–à–dire
qu’il s’étendit progressivement depuis le corps physique du sujet
vers l’extérieur, jusqu’à reprendre sa « forme » d’origine. Cette
constatation répétée à de multiples reprises permis de mettre en
évidence que tout part du plan physique et que les corps
énergétiques ne sont finalement qu’une résultante des diverses
densités énergétiques émises par le corps physique lui–même (que
ce soit au niveau cellulaire ou au niveau des organes principaux).
Ces corps sont tangibles bien évidemment, ils peuvent être
ressentis par une personne un peu entraînée, mais ils
correspondent à des degrés d’intensité de l’énergie et non pas à
des corps énergétiques distincts présents sur des plans parallèles
et qui auraient une existence propre. Tout est imbriqué dans tout
et ne constitue finalement que plusieurs facettes d’une unique et
même chose qu’est le « corps », tant physique qu’énergétique[72]. À
une époque où la spiritualité new–age tend à délaisser gravement
le corps physique au profit du tout spirituel, cela pose clairement
la question de l’équilibre nécessaire au plein épanouissement de
l’être.
Les traditions asiatiques l’ont bien compris depuis plus de 5000
ans et ont toujours porté la plus grande attention à la circulation
de l’énergie dans le corps, cherchant l’équilibre entre le physique
et la part plus spirituelle et énergétique. De cet équilibre nait un
corps physique bien entretenu et des corps énergétiques forts et
résistants qui jouent à leur tour sur le corps physique dans un
échange permanent. J’aime assez l’idée que la matière cherche à
redevenir énergie par «dé–densification» et que le but ultime de
l’énergie puisse être de s’incarner dans la matière (l’énergie
n’étant finalement que de la matière in–formée), tout ne serait
ainsi qu’une grande boucle. Cette théorie rejoindrait d’ailleurs une
conception scientifique qui tend à devenir courante[73]...

Revenons–en à notre sujet. Peut–être, avec cette petite
digression, aurez–vous commencé à entrevoir ce qui génère
véritablement les ressentis, et pourquoi ils se matérialisent sous
forme d’émotions ou d’images mentales et de sensations
physiques. La solution est très simple. Chaque fois que nos
propres énergies entrent en contact avec une autre extérieure à
nous, cela provoque alors une interaction qui va générer un repli
temporaire ou alors un agrandissement de nos dégagements
énergétiques (soit sur tous soit sur un seul) que certains
désignent sous le nom de « corps ». Selon le « corps » (donc le
dégagement énergétique) qui sera le plus affecté par cette
interaction, notre ressenti prendra alors une forme différente.
Sensibilité physique chez les uns (corps « éthérique »), sensibilité
émotionnelle (corps « astral ») ou sensibilité mentale (corps «
mental ») chez d’autres. Et chez certains qui seront affectés dans
leur globalité, parfois un peu tous ces ressentis à la fois.
Cette diversité pose une question : comment être certain que
nous sommes bien face à un ressenti ?

■ Identifier un « ressenti »

Être capable de reconnaître un ressenti, c’est avant tout être


capable de prêter attention à soi–même, de voir ce qui nous
appartient et ce qui ne nous appartient pas. Cela oblige à
apprendre à poser notre esprit, à calmer toutes ces pensées
parasites qui occupent constamment notre mental pour atteindre
un état dans lequel nous serons en mesure de prêter
correctement attention à tout ce que nous vivons intérieurement.
Cet état propice à la constatation de nos ressentis se nomme
«l’état de Réceptivité». Notre sensibilité découle en grande partie
de notre réceptivité permanente. Les personnes incapables de
prêter attention correctement à ce qu’elles vivent intérieurement
rencontreront toujours énormément de mal à ressentir quoi que
ce soit. À l’inverse, les personnes ayant l’habitude de travailler sur
elles, de s’écouter, de pratiquer la méditation et d’être attentives à
tout ce qui les entoure et à elles–mêmes seront souvent les plus
sensibles énergétiquement.
Brisons ensuite une idée reçue : Il n’y a pas de « bon » ou de
mauvais ressenti, pas plus qu’il n’y a de ressenti « type ». Les
ressentis peuvent se présenter de mille et une manières :
Sensations de chaud, de tiédeur, de brûlure, de picotements, de
chatouillis, de démangeaison, d’être repoussé, d’être attiré, de
souffle d’air, de liquéfaction, de malaise, de nausées, de vertiges,
de bouffée de chaleur, de constriction, de pression, de
tachycardie, de crispations musculaires ou de fasciculations etc.
Et nous ne parlons là que de quelques–uns des ressentis
physiques les plus courants ! Ajoutez à cela les sentiments et
impressions tels que la peur, le désarroi, le mal–être, le bien–être,
la paix intérieure et tant d’autres, et vous obtiendrez un livre
rempli de ressentis différents, qui n’auront pourtant pas valeur
pour confirmer s’il s’agit bien d’un ressenti ou simplement d’une
réaction des suites d’une carence physique ou de n’importe quoi
d’autre.
Nous sommes tous différents les uns des autres et notre
manière d’appréhender le monde subtil l’est toute autant. Il est
donc inutile de chercher à « ressentir à tout prix » selon un
catalogue normé qui serait plus restrictif qu’autre chose. Laissez–
vous porter par vos sensations, regardez ce qui apparaît en vous
lorsque vous rentrez en interaction avec une personne ou un objet
extérieur auquel vous n’étiez pas confronté quelques instants
auparavant. Faites la distinction entre ce qui découle de
l’émotionnel naturel (par exemple le stress provoqué par un
patron qui vous crie dessus) et une sensation qui n’a pas de
raison apparente d’exister (par exemple si vous avez ce même
stress provoqué en prenant dans vos mains un morceau de cristal
de roche). Dans tous les cas, ne cherchez pas à provoquer vos
sensations, vous risqueriez simplement de les imaginer, soyez
juste attentif.
Une bonne solution pour mieux comprendre la nature de ses
ressentis (qui pourront évoluer très distinctement en fonction des
situations) consiste à travailler avec des éléments variés à la suite.
Pour vous aider, je vous propose quelques exercices basiques tirés
directement de mon premier ouvrage intitulé « La Voie du Mage » :

■ Ressentir plusieurs variétés de pierres

L’un des éléments les plus simples à ressentir pour débuter est
le minéral. Pierres et cristaux constituent de fabuleux outils car
leur énergie et la charge qu’ils propagent étant stable, vous
pourrez y revenir à de multiples reprises sans constater de
véritables différences. Ils constituent donc une sorte de témoin, de
point zéro.

Je vous invite à vous procurer dans une boutique de minéraux


ou dans une boutique ésotérique près de chez vous ou sur
internet quelques pierres roulées (je vous conseille une en
cristal de roche, une en obsidienne noire et une en œil de tigre
car nous aurons l’occasion d’utiliser ces pierres dans la suite
de l’ouvrage). Il est inutile d’en prendre des trop grosses,
quelques centimètres suffiront largement. Ces pierres
présentent l’avantage de disposer d’énergies très
caractéristiques, faciles à ressentir en général, ce qui vous
permettra d’apprendre dans les meilleures conditions
possibles à reconnaître l’énergie quand vous y êtes confrontés.

Installez–vous confortablement puis respirez calmement. Vous


pouvez fermer les yeux si vous le souhaitez, mais cela n’est
pas une obligation.

Prenez dans un premier temps le cristal de roche entre vos


mains comme sur le dessin suivant, puis concentrez–vous sur
ce que vous ressentez.

Tout en respirant toujours le plus calmement possible,


attardez–vous sur toutes les sensations qui parcourent vos
mains, sans chercher à tout prix à en avoir. Laissez faire les
choses.

Peut–être, à ce stade, avez–vous l’impression de ne rien


ressentir, ne sachant pas encore vraiment bien comment
différencier ce qui vous est propre de ce qui vient de l’interaction
avec la pierre. Refaisons le même exercice, mais cette fois–ci,
changez de pierre et prenez l’obsidienne.

Prêtez de nouveau attention à toutes les sensations et aux


sentiments qui se génèrent en vous.
Avez–vous pu constater une différence par rapport à ce que
vous avez vécu il y a quelques minutes avec le cristal de roche ?
Cette différence est la base même du ressenti.
Refaites une dernière fois l’exercice, en utilisant cette fois–ci
l’œil de tigre, puis prêtez encore une fois attention à tout ce qui se
génère en vous.
Vous constaterez très probablement de nouveau une différence
nette par rapport aux deux autres pierres. Vos
sensations/sentiments mettent peut–être parfois plusieurs
minutes à apparaître, mais vous avez pu voir à quel point de tels
éléments pouvaient générer en vous des ressentis différents.
Réalisez régulièrement cet exercice jusqu’à ce que vous soyez en
mesure de discerner rapidement l’énergie de la pierre et les
ressentis qu’elle génère en vous.

■ Ressentir sa propre énergie

L’un des exercices les plus simples (et les plus efficaces) pour
débuter dans le ressenti de son énergie, consiste à pratiquer
ce que l’on appelle 1’effet ballon. Asseyez–vous
confortablement et prenez le temps de respirer calmement
quelques instants. Fermez les yeux afin de concentrer votre
attention uniquement sur vos sensations.

Écartez vos mains l’une de l’autre d’environ 30–40


centimètres, puis rapprochez–les lentement jusqu’à ce que
vous ressentiez une légère résistance ou des picotements dans
les mains. Bien qu’ayant appris à ressentir les énergies de
quelques minéraux, rien ne dit que vous ressentirez votre
propre énergie avec autant d’intensité. Attardez–vous sur
toutes vos sensations au niveau des mains, il se peut qu’elles
soient infimes au départ, mais votre ressenti se développera
progressivement.

Ici encore, il n’y a pas de « bon ressenti », vous pourriez


ressentir des picotements, du froid, du chaud et toutes leurs
nuances. Ce sont vos ressentis et ils n’appartiennent qu’à
vous, l’important étant de parvenir à les identifier (votre travail
lors de 1’exercice précédent doit déjà vous y avoir
considérablement aidé).

Répétez régulièrement l’expérience, vous constaterez au fur et


à mesure que vous parvenez à ressentir 1’énergie émanant de
vos mains en gardant celles–ci de plus en plus éloignées, ceci
étant simplement dû au fait que vos capacités de ressenti
s’améliorent progressivement.

Lorsque vous parviendrez à bien ressentir 1’énergie qui émane


de vos mains, n’hésitez pas à pratiquer cet exercice les yeux
ouverts afin d’ajouter un peu de difficulté à l’entraînement.
16

Apprendre à voir l’Aura

Après avoir appris à « ressentir », il convient d’apprendre à « voir


», car dans bien des situations, si « ressentir » vous permettra de
savoir que vous êtes en train d’être vampirisés, cela ne donnera
pas nécessairement d’indications supplémentaires sur qui est en
train de le faire. Bien sûr, lors d’une vampirisation par contact
physique ce genre de problématique ne se pose guère, mais dans
le cadre des vampirisations par contact visuel ou par proximité,
cela peut devenir plus difficile... surtout si vous êtes entourés par
une foule par exemple. Nous verrons par la suite des techniques
pour nous protéger dans de telles situations, mais savoir qui est
un vampire (probable) est déjà d’une grande aide, puisque cela
nous permettra d’éviter tout un tas de situations dans lesquelles
nous ferions d’excellentes victimes. Et n’oubliez pas que votre
réceptivité tend à diminuer avec la fatigue ou la maladie. Rien ne
dit donc que vous percevrez toujours quand une personne vous
vampirise. Autant chercher à savoir à l’avance pour éviter d’avoir
à réagir au dernier moment.
Ainsi que nous avons pu le voir au cours des précédents
chapitres, l’aura des vampires énergétiques ou des personnes
disposant d’un terrain propice au vampirisme énergétique est
assez reconnaissable (je vous renvoie chapitre 5 pour plus
d’informations à ce sujet) il est donc très utile d’apprendre à voir
l’aura des gens afin de pouvoir détecter en amont qui pourrait
vous poser des problèmes.

■ Qu’est–ce que l’aura ?

Nous sommes ici face à une question à laquelle il est difficile de


répondre car il existe beaucoup d’avis sur la question, et aussi
étrange que cela puisse paraître, ils sont tous (ou presque) justes
(ou faux, c’est au choix). Nous avons parlé précédemment des
différents « corps énergétiques » et de leur origine. Et bien l’aura,
ce n’est ni plus ni moins que la forme globale générée par une
partie de ces corps, comprenez, de ces densités énergétiques. Sur
ce point, tout le monde est d’accord (ou presque). Là où cela
devient plus compliqué, c’est sur les corps/densités qui la
constituent. Pour certains l’aura ne comprend que « le corps
éthérique » (parfois appelé corps vital), pour d’autres l’aura
comprend également, le « corps astral », pour d’autres, le « corps
mental », le « corps causal », « bouddhique », « atmique » et j’en
passe.
L’un des problèmes qui se pose est que d’une tradition à l’autre
tous ces noms ne se réfèrent pas toujours aux mêmes couches
énergétiques, ne leur attribue pas les mêmes fonctions ou tailles,
et que certaines traditions ne reconnaissent même pas l’existence
de la plupart de ces corps et en considèrent d’autres ! Imaginez,
certains reconnaissent 4 corps (voire moins), d’autre près d’une
quinzaine ! Dur dur...
Voilà pourquoi il est difficile de donner une réponse précise et
parfaitement valable hors de tout dogme et de toute croyance, car
il s’agit surtout là de considérations propres à chacun.
Dans cet ouvrage, j’aime à limiter l’aura aux corps énergétiques
les plus « denses » (que certains nomment parfois « corps
éthérique », « corps astral » et « corps mental »). Les autres
densités énergétiques et les associations qu’on leur attribue sont
reléguées non dans l’aura mais dans les fameux « corps externes
». Pour autant, cette vision n’est que la mienne et dans l’absolu,
n’a aucune pertinence puisque comme nous venons de le dire, ces
« corps », leurs attributs et leur différenciation sont des
constructions mentales propres à chacun et à chaque tradition
(en se basant sur les sensations de « couches » qu’il est possible
de ressentir avec un peu de travail).
Laissons donc cette bataille de clocher pour nous intéresser
vraiment à l’aura, à sa fonction. Nous en avons déjà un peu parlé
mais il est important d’y revenir. L’aura est une sorte de seconde
peau (une peau énergétique) qui protège l’être humain dans sa
globalité (corps, esprit, âme) contre toutes les agressions
énergétiques extérieures (du moins en théorie, parce que dans la
pratique et en l’état actuel des choses, il est courant que l’aura ne
soit pas suffisamment forte pour protéger de quoi que ce soit...).
J’aime assez la comparaison qui est faite entre l’aura et
l’atmosphère de notre planète, qui permet de préserver la terre de
bien des dangers. Lorsque des éléments (potentiellement
dangereux) venant de l’espace menacent de s’écraser sur terre, ils
passent tout d’abord par les couches supérieures de l’atmosphère
qui se chargent très souvent de les réduire en cendres et
permettent de transformer en simple petit impact ce qui aurait pu
être un véritable désastre. Si la métaphore est un peu exagérée,
elle n’en demeure pas moins pleine de bon sens.
L’aura est donc, comme la peau, comme l’atmosphère, une
barrière de protection permettant de préserver l’humain.

■ L’aura est–elle colorée ?

Techniquement parlant, Non ! Et pour cause, nous ne sommes


pas dans le domaine du visible et des longueurs d’ondes. Il n’y a
donc pas de couleurs directes. Il est toutefois possible de plus ou
moins « recréer » ces couleurs, comme c’est par exemple fait dans
le cadre des photos kirlian[74] ou comme le font par exemple les
personnes synesthètes qui «entendent» les couleurs et «voient» les
sons[75]. De la même manière, inconsciemment, nous sommes en
mesure de percevoir les diverses charges (comprenez, les
informations), qui se propagent dans l’aura. De façon totalement
inconsciente et instinctive, notre cerveau assimile ces charges à
des couleurs en fonction notamment de symbolismes culturels de
l’individu, qui dépendent donc de notre vécu, de notre culture, de
notre éducation etc. C’est un phénomène de paréidolie[76].
C’est donc cette construction mentale que nous pouvons voir
lorsque nous apercevons des « couleurs » dans l’aura, ou lorsque
nous la définissons comme « sombre » ou « lumineuse » en
fonction de la qualité et de l’état mental de la personne observée.
Si les couleurs donnent donc des informations sur l’aura de la
personne que l’on observe, il convient de prendre garde à ne pas
oublier qu’il ne s’agit là que d’une projection de nos propres
considérations, et qu’elles ne sont pas nécessairement toujours
justes selon la personne face à laquelle nous nous trouvons. Pour
autant, certaines associations de charge et de couleur sont assez
significatives et reviennent dans la quasi–totalité des cultures,
comme par exemple les aura très rouges qui ont pu être
constatées par plusieurs médiums venant du monde entier sur les
mêmes sujets d’expérience, observations qui ne furent pas
toujours aussi concluantes pour d’autres couleurs.

■ Comment la voir ?

Lorsque l’on souhaite apprendre à voir correctement et


facilement l’aura et tous les mécanismes énergétiques internes et
externes d’une personne, cela prend du temps, beaucoup de
temps. Dans mon ouvrage « La Voie du Mage », ces exercices ne
viennent qu’à la toute fin de l’ouvrage car ils découlent
naturellement d’un travail préalable complet que doit avoir
effectué l’étudiant pour parvenir à une parfaite maîtrise de ses
aptitudes.
Mais dans le cadre qui nous occupe dans ce livre, votre but est
assez peu probablement de devenir un praticien compétent en
énergétique ou en magie. Aussi, la maîtrise parfaite n’est pas
quelque chose qui nous intéresse vraiment. Il est donc possible
d’employer des techniques qui permettent de rapidement
apprendre à voir l’aura.
Il en existe beaucoup, mais en voici deux que j’affectionne
particulièrement et dont j’ai pu constater l’efficacité auprès des
personnes auxquelles j’ai pu les enseigner :

■ Voir l’Aura par la vision périphérique

– En premier lieu, commencez par prendre quelques


minutes pour vous détendre et vous relaxer. Fermez vos
yeux et inspirez tranquillement pendant 3 secondes, puis
maintenez votre respiration pendant 3 secondes. Soufflez
ensuite pendant 3 secondes et attendez 3 secondes avant
de reprendre votre souffle. C’est ce que l’on appelle la
respiration en carré. Répétez cette respiration à 10
reprises et, tout en cherchant à vous détendre, contractez
puis relâchez chacun des muscles de votre corps.
Commencez par la tête et descendez dans vos épaules,
suivi du bras droit, puis le bras gauche, et descendez ainsi
jusqu’à vos pieds. Ne vous endormez pas ! Lorsque vous
vous sentez parfaitement détendu, vous pouvez continuer
l’exercice.

– Concentrez votre regard sur votre cible (choisissez une


plante ou un animal par exemple. Si vous avez un
partenaire pour vous entraîner, vous pouvez aussi le faire
avec lui) à un endroit où la cible n’est pas trop épaisse.
Évitez de vous concentrer sur un mur entier par exemple,
choisissez plutôt de vous concentrer sur un objet de petite
taille ou sur la tête, le bras ou la jambe de votre partenaire,
afin de pouvoir aisément en voir les bords tout en restant
focalisé sur votre cible dans sa globalité.

– Au bout d’une minute et sans bouger votre regard, dilatez


vos pupilles pour augmenter votre vision d’ensemble en
cherchant à améliorer votre vue dans le champ
périphérique. Cela va alors rendre légèrement floue votre
cible. Vous devriez alors commencer à entrapercevoir votre
cible entourée d’une sorte de halo transparent légèrement
lumineux, souvent blanchâtre ou jaunâtre.

– Focalisez–vous de nouveau sur votre cible et reconcentrez


votre regard. Si vous avez bien suivi les étapes sans vous
précipiter, la vision de l’aura tout autour de votre cible
devrait se stabiliser et devenir plus nette. Il est fort
probable que vous ne verrez pas de couleurs spécifiques
dans un premier temps (parfois, cela n’arrive jamais), mais
à force de répétition et de confrontation à l’aura de divers
sujets, vous forgerez progressivement les fameux codes
couleurs dont nous avons parlé. Par contre, vous
remarquez probablement dès vos premiers essais les
contours visibles de l’aura, la forme de celle–ci (notamment
s’il y a des débuts d’excroissances), la façon dont elle
suivra (ou non) les contours du corps physique, la
dimension (qui vous indiquera l’état général des réserves
énergétiques) etc. Autant d’informations qui vous
permettront de mieux appréhender si vous êtes ou non
face à un vampire énergétique ou à une personne qui a le «
potentiel » pour le devenir.

■ Voir l’Aura de ses mains

– De la même manière que dans le précédent exercice,


commencez par vous détendre et vous relaxer en suivant le
procédé déjà énoncé.

– Posez ensuite votre main (peu importe laquelle) contre un


mur doté d’une surface parfaitement blanche (que ce soit le
mur lui–même peint en blanc ou une feuille de papier
collée sur celui–ci) et écartez vos doigts pour couvrir la
surface la plus large possible. Tendez bien votre bras afin
de garder vos yeux à une distance d’au moins 40 cm du
mur.

– Focalisez maintenant votre attention sur un point


imaginaire situé entre le pouce et l’index et concentrez
votre regard sur ce point. Faites cela pendant une bonne
minute. À ce stade il y a déjà de fortes chances pour que
vous commenciez à voir apparaître l’aura entourant votre
main en suivant à distance le contour de celle–ci, et qui se
présentera sous forme légèrement lumineuse et de couleur
blanchâtre ou jaunâtre. Si vous ne parvenez pas encore à
voir l’aura à ce stade, ne vous inquiétez pas et tâchez de
rester concentré.

– Comme dans l’exercice précédent, sans bouger les yeux,


dilatez vos pupilles tout en restant concentré sur le point
imaginaire, afin que votre regard devienne légèrement flou.
Votre aura devrait alors apparaître plus nettement.

– Reconcentrez–vous sur le point imaginaire et l’aura


persistera, nette et bien visible tout autour de votre main.
À ce stade, vous pourrez bouger les yeux (mais pas votre
main) et regarder votre bras tendu dont vous verrez très
certainement le prolongement de l’aura. Là encore, les
premières fois vous ne verrez pas de couleurs particulières.
N’en soyez pas surpris.

Ces deux techniques simples vous permettront, avec un peu


d’entraînement, de pouvoir observer l’aura des gens qui vous
entourent après avoir fait le nécessaire pour vous mettre dans un
état propice à la vision de l’aura. Ainsi, si vous sentez un début de
vampirisation, il vous sera possible, après avoir pris les
dispositions nécessaires pour vous protéger autant que possible,
d’identifier le responsable probable de ce vampirisme avec un fort
taux de certitude, ce qui permet d’éviter les soupçons, fantasmes
et autres idées qui finissent bien souvent par rejeter des
personnes de nos vies sans qu’elles ne soient pourtant
responsables de quoi que ce soit.
17

Apprendre à ressentir le vampirisme

Après avoir pris la peine d’identifier et de développer votre


ressenti, il convient maintenant de l’affiner pour l’adapter au sujet
qui est le nôtre dans cet ouvrage. En effet, certaines des
techniques les plus efficaces contre le vampirisme énergétique
demandent un énorme travail sur soi et engendrent une grande
fatigue lorsque l’on tente de les appliquer en permanence sans
être un praticien expérimenté. C’est pourquoi il est largement
préférable d’apprendre à ressentir la vampirisation et à agir en
conséquence au cas par cas.
Au terme de ce chapitre, vous serez ainsi en mesure de l’utiliser
pour repérer immédiatement une vampirisation ou la création
d’un lien par lequel un vampire énergétique pourrait drainer votre
énergie vitale et mettre ainsi en place toute une série de mesures
visant à vous protéger efficacement contre ce drainage.

■ Ressentir le vol d’énergie

Pour savoir de quelle manière se ressent une vampirisation


énergétique, encore faut–il avoir déjà eu l’occasion de
l’expérimenter en sachant pertinemment que l’on était en train
d’être vampirisé, sans quoi nous ne sommes jamais en mesure de
dire avec certitude s’il s’agit simplement d’une réaction
énergétique liée à la simple perception d’une présence ou à un
autre phénomène comme une banale interaction énergétique,
l’appréhension d’une charge d’environnement, une agression
psychique etc.
Il est donc important d’explorer en amont les sensations que
génèrent chez nous les vampirisations. Si vous avez l’occasion
d’expérimenter auprès de plusieurs personnes différentes, vous
constaterez alors que le ressenti « en toile de fond » est toujours le
même. Il arrivera que vos premiers ressentis vous paraissent
différents, mais en explorant un peu plus en profondeur (c’est–à–
dire en vous concentrant bien sur ce que vous ressentez), vous
vous apercevrez que la base est toujours la même. Voilà pourquoi
il est donc essentiel de s’entraîner au préalable. Deux exercices à
faire successivement sont tout à fait adaptés et sont tirés une
nouvelle fois de l’ouvrage « La Voie du Mage »
Ressentir l’échange énergétique

Cet exercice est à réaliser avec 1’aide d’une tierce personne.

Asseyez–vous confortablement l’un en face de 1’autre, puis


serrez–vous la main comme si vous souhaitiez vous dire
bonjour. Tout en gardant cette position, définissez deux rôles :
Celui qui va donner de 1’énergie et celui qui va la recevoir.

Cet exercice simple consiste à transmettre de l’énergie à son


partenaire pendant que celui–ci se concentrera sur les
sensations qu’il ressentira pendant ce transfert, le tout grâce à
une simple poignée de mains.

Ressentez l’énergie émanant de votre main et passant dans la


main de votre partenaire puis se répandant à l’intérieur de
son bras (vous pouvez procéder selon les mêmes méthodes
que celles proposées dans l’exercice précédent). Prêtez
attention à vos sensations quand vous transmettez de
l’énergie.

Votre partenaire s’attardera quant à lui aux sensations qu’il


ressentira en recevant de l’énergie.

Après quelques minutes, échangez les rôles.

Votre partenaire sera alors chargé de vous envoyer de


l’énergie à travers la poignée de main, et vous vous
concentrerez sur votre ressenti lorsque son énergie pénétrera
en vous. Attardez–vous sur vos sensations et prenez le temps
de bien les identifier.
Ressenti de la vampirisation

Cet exercice sera à réaliser dans le prolongement de l’exercice


précédent et en est une simple variante qui présente de nombreux
intérêts. L’objectif est de vous faire « vampiriser », mais de
manière surveillée et volontaire, afin d’apprendre à identifier
immédiatement la sensation que cela génère.

Asseyez–vous confortablement l’un en face de l’autre, puis


serrez–vous la main comme si vous souhaitiez vous dire
bonjour. Tout en gardant cette position, définissez deux rôles :
Celui qui va vampiriser de l’énergie et celui qui va se laisser
vampiriser.

Bien entendu, cela doit être fait sans exagération et les


séances ne doivent jamais durer plus de quelques minutes.

Ressentez que vous aspirez l’énergie de votre partenaire. Un


bon moyen pour cela consiste à visualiser votre propre énergie
partant de votre main et se dirigeant vers votre bras en
laissant derrière elle un vide énergétique, qui va se combler en
aspirant l’énergie de votre partenaire.

Votre partenaire, quant à lui, focalisera son attention sur les


sensations qu’implique ce vol d’énergie au travers de sa main.

Au bout d’une ou deux minutes maximum, échangez les rôles.

Votre partenaire sera alors chargé de vampiriser votre énergie


à travers la poignée de main, et vous vous devrez vous
concentrer sur la sensation qu’implique ce vol d’énergie.
Attardez–vous bien sur cette sensation très particulière et si
caractéristique, qui n’est pas forcément aisément identifiable
quand on n’a pas l’habitude de s’y intéresser. Mémorisez bien
cette sensation, vous l’aurez compris, elle vous sera très utile
pour la suite de votre vie de praticien.


N’hésitez pas à pratiquer une variante de ce second exercice en
ne vampirisant pas directement votre partenaire, mais en le
vampirisant aléatoirement dans le temps. Celui–ci devra alors
vous spécifier dès qu’il ressent la vampirisation Cela vous
permettra de développer encore votre sensibilité, vous pouvez
même, avec cette personne, vous entraîner hors du cadre de
l’exercice afin de tester sa capacité de réaction dans la vie
quotidienne. Cela vous permettra de rester toujours
inconsciemment en alerte. Et bien sûr, échangez régulièrement
les rôles. Souvenez–vous, le ressenti n’est qu’une affaire
d’entraînement.
Une petite précision est ici importante. Tant que vous
n’absorbez que de toutes petites quantités d’énergie à votre
partenaire d’entraînement (ce qui est largement suffisant pour
développer son ressenti), ni lui ni vous ne risquez quoi que ce soit.
N’abusez néanmoins pas d’un tel exercice et souvenez–vous que le
trop est l’ennemi du bien. En répétant celui–ci « régulièrement »
(sans abus) et avec des personnes différentes (si possible), vous
finirez par être en mesure de ressentir immédiatement lorsque
vous êtes en train d’être vampirisés (de manière consciente ou
non).

■ Déterminer l’existence d’un lien


Nous en avons parlé à plusieurs reprises au cours des
précédents chapitres, que ce soit involontairement au cours d’un
contact physique ou volontairement dans le cadre d’un contact
visuel notamment, il arrive fréquemment qu’un « marquage »
énergétique ou qu’un lien soient créés entre le vampire
énergétique et sa victime. Ce lien est très problématique car il
nous rend souvent vulnérable à des moments où nous ne sommes
pas toujours en pleine possession de nos moyens. Il est donc
essentiel de repérer quand un tel lien est créé car s’il est
couramment joint à une vampirisation (que vous savez
maintenant reconnaître), ce n’est pas toujours le cas, du moins
dans l’immédiat, ce qui rend l’identification du vampire parfois
peu évidente.
Dans l’idéal, le plus simple pour se rendre compte de l’existence
d’un tel lien est de faire appel à une personne extérieure qui aura
appris elle aussi à voir l’aura, et qui, en regardant la vôtre, sera
en mesure de se rendre compte immédiatement s’il y a des liens
qui s’en échappent. Visuellement, lorsqu’ils sont observés depuis
l’extérieur, ces liens ressemblent à de fines excroissances partant
des couches denses de l’aura de la personne et semblent s’étirer
longuement avant de se dissiper au bout d’un mètre ou deux.
Avec une bonne habilité, il est possible de suivre ce lien pour
remonter jusqu’à la source, mais la difficulté est d’ampleur
compte tenu des millions d’interactions énergétiques qu’il faudra
démêler tout au long de la remontée pour y parvenir.
Si vous êtes seuls et ne disposez de personne pour vous aider à
vérifier l’état de votre aura, il vous est cependant possible de
détecter si un lien a été créé, sans pouvoir pour autant disposer
du même degré de certitude, car à moins d’avoir pris la peine de
bien développer votre sensibilité, vous aurez du mal à différencier
un lien vampirique d’une blessure ou d’une petite fuite
énergétique.
Pour cela, installez–vous confortablement et, ainsi que nous
l’avons déjà vu, prenez quelques minutes pour respirer en carré et
vous détendre. Lorsque vous êtes correctement concentré, gardez
les yeux clos et tendez votre bras comme si vous souhaitiez
toucher votre aura, puis, en accompagnant le mouvement avec
votre main, scannez mentalement votre aura en essayant de
chercher les zones où les sensations vous semblent différentes.
Elles peuvent être nombreuses : impression d’être noué,
impression de blocage, sensation de froid (qui indique souvent
une déperdition énergétique), sensation de chaleur, sensation
désagréable au bout des doigts etc. Vous pouvez, si cela vous
aide, vous visualiser comme si vous vous regardiez de l’extérieur,
et associer vos ressentis à cette visualisation afin de détecter plus
simplement les zones précises où peuvent se trouver les liens,
marquages, fuites et blessures énergétiques.
Il est également important de prêter attention à ce que vous
ressentez dans votre vie quotidienne. Avez–vous l’impression que
des idées, des sensations, des émotions qui vous viennent à
l’esprit ne vous appartiennent pas ? Bien sûr, il ne faut pas
s’affoler dès qu’une pensée parasite qui vous étonne, vous
surprend ou vous choque se présente à vous, il arrive
couramment que nos pensées n’en fassent... qu’à leur tête. Sans
compter bien sûr que certaines personnes, empathes ou
médiums, se connectent naturellement et régulièrement à des
émotions ou à des pensées qui ne leur appartiennent pas sans
pour autant qu’il soit question de lien vampirique.
Pour autant lorsque de telles sensation/pensées/émotions
commencent à devenir récurrentes, il y a potentiellement anguille
sous roche et il vous faut alors en chercher la cause possible. Ce
genre d’activité mentale, ainsi que nous l’avons vu dans les
manifestations du vampirisme, peuvent être le fait d’un lien
existant entre vous et un vampire énergétique. Soyez donc
attentifs à ce genre de détails.

■ Est–il possible de repérer la mise en place du lien au


moment où elle se fait ?

Oui, c’est possible, mais cela demande un niveau de sensibilité


et une maîtrise de ses ressentis qui dépasse de très loin ce que
nous aurons l’occasion de voir au cours de cet ouvrage.
Développer cette sensibilité prend des années et passe par tout un
cheminement auquel je ne peux qu’inviter avec plaisir tous les
lecteurs qui souhaiteront l’arpenter car il peut constituer une
merveilleuse voie d’épanouissement et de découverte de soi, mais
il n’en reste pas moins un véritable sacerdoce que peu choisissent
de parcourir. À tort ou à raison, à vous d’en décider.

Tous ces divers principes que nous venons de voir sont les seuls
éléments qui permettent de déterminer avec un fort taux de
certitude si une personne est véritablement un vampire
énergétique et si elle vous draine réellement. Vous trouverez
probablement sur internet ou dans certains ouvrages des
questionnaires comprenant une dizaine de questions très
générales, censées vous éclairer sur la probabilité de chance que
telle personne soit un vampire, ou sur la probabilité que vous
soyez victime d’un vampire, avec des questions d’une incroyable
pertinence telles que « êtes–vous parfois fatigués ? »
... Sérieusement ?
Soyons clairs, ce ne sont que de simples élucubrations qui
satisfont ceux qui débutent mais qui n’ont jamais permis de
déterminer quoi que ce soit, pas plus que les pseudo–archétypes
dont nous avons parlé dans le chapitre 1 censés rattacher le
vampirisme énergétique à un comportement social. De telles
démarches mélangent allègrement vampirisme énergétique et
vampirisme émotionnel et s’appuient d’avantage sur des
constatations psychologiques que sur l’étude des mécanismes
énergétiques.
Gardez à l’esprit qu’aucun questionnaire ne pourra jamais être
représentatif de votre situation, pas plus que les avis et conseils
d’autrui sur de simples informations que vous pourriez
transmettre. Si dans certaines situations, les symptômes décrits
sont très clairement attribuables à un vampire énergétique
(comme pour les attaques nocturnes par exemple), dans l’énorme
majorité des cas, rien ne permettra de dire à coup sûr si oui ou
non il s’agit bien d’un vampire énergétique. Gardez toujours en
mémoire que l’énergétique et la magie sont des affaires de cas
particuliers et non pas de généralités, contrairement à ce que
certains voudraient faire croire.
Vous êtes uniques, votre situation également.
Aussi, le seul moyen d’être certain est de chercher au cas par
cas et d’utiliser les techniques que vous venez d’apprendre pour
définir précisément non seulement si vous êtes bien victime d’un
vampire, mais pour pouvoir également l’identifier (ou les identifier)
correctement.
V

PROTECTION

À présent que vous êtes en mesure d’identifier un vampire


énergétique et les potentiels liens et autres méthodes utilisées, il
est temps d’apprendre à les contrer. Certaines des techniques
proposées ici font partie des fondements élémentaires de tout
apprentissage énergétique. Il est donc possible, selon votre
avancée et votre parcours, que vous les ayez déjà rencontrées,
auquel cas il vous suffira de les reprendre et de les adapter à nos
besoins face au vampirisme.
Toutes les méthodes transmises ici sont toutefois applicables
par toute personne souhaitant apprendre à se protéger du
vampirisme énergétique, qu’un entraînement préalable ait été
suivi ou non. Certaines demanderont simplement un peu plus de
travail pour être maîtrisées si vous débutez dans ce domaine.
Comme à mon habitude, je me suis arrêté aux méthodes de
manipulation énergétique, de magie mentale et d’astuce qui,
poussées à leur paroxysme, recèlent une grande efficacité malgré
(ou grâce) à leur simplicité. Il existe également des pratiques
rituelles propres à chaque tradition (kabbale, paganisme, chaos
magick, etc.) qui demandent à la fois un entraînement
préparatoire et l’acceptation de l’un des très nombreux dogmes ou
d’une visions du monde qu’il serait impossible de résumer en
quelques pages.
Rappelons ainsi une bonne fois pour toutes que la magie n’est
pas une recette de cuisine qu’il suffirait d’appliquer pour être
efficace. Il est nécessaire en premier lieu d’adhérer au paradigme
auquel elle fait appel.
Je laisse à chacun le soin d’explorer ces voies si elles vous
intéressent en se basant sur l’explication fonctionnelle de la
première partie de l’ouvrage. De façon à préserver tant
l’accessibilité que l’impartialité de l’ouvrage, ces méthodes ne
seront toutefois pas abordées dans cet ouvrage, sans que cela ne
soit pour autant pénalisant pour le lecteur qui trouvera ici de quoi
se protéger efficacement (parfois même d’avantage que les
«recettes» complexes en apparence).
Signification des abréviations sur les graphiques des pages
suivantes :

VC : Vampirisation de Contact
VP : Vampirisation de Proximité (ou surface)
VE : Vampirisation d’Environnement
VD : Vampirisation à Distance
VSX : Vampirisation Sexuelle
VSR : Vampirisation des Songes (rêves)
VPF : Vampirisation Profonde
Supprimer les traceurs

Nous avons précédemment appris à détecter un lien ou un


marquage qui auraient pu être placés sur nous par un vampire
énergétique, que ce soit au cours d’un contact physique ou visuel,
ou au cours d’une vampirisation à distance.
De tels traceurs, outre le souci qu’ils représentent en
permettant au vampire de s’en prendre à vous à distance (quelle
que soit la méthode), posent également un problème dans l’utilité
des techniques de protection que vous pourriez mettre en place
par la suite et dans leur capacité à accomplir ce que l’on attend
d’elles.
En effet, une protection vise normalement à empêcher que
quelque chose ne survienne, mais si le problème en question est
déjà installé en amont, alors la plupart des protections ultérieures
seront tout simplement inefficaces ! Cela reviendrait à vouloir
porter une armure après avoir déjà été grièvement blessé.
Il convient donc d’apprendre au préalable à se débarrasser des
traceurs que sont les marquages et les liens énergétiques afin de
s’assurer qu’il ne reste pas de faille de ce côté.
Cette méthode se décompose en deux parties qu’il sera
intéressant de pratiquer conjointement à chaque fois. La première
est destinée à se débarrasser de tout marquage et à dissiper les
liens les plus fragiles (notamment ceux résultant d’une
vampirisation par contact visuel ou d’un contact avec un vampire
inconscient), l’autre à couper un lien plus solide et plus
profondément ancré, généralement réalisé par des vampires
intentionnels ou par certains vampires inconscients ayant de
fortes prédispositions.
L’une comme l’autre sont indissociables, il serait en effet
absurde de vouloir se limiter à la pratique d’une seule d’entre
elles, au risque finalement de laisser des failles dans nos
défenses.

Suppression du marquage

Niveau de difficulté : 0/4


Outils : Jus de Citron, Gros sel, Vinaigre de cidre / Encens en
résine (benjoin ou camphre), sauge blanche etc.
Dans quels cas l’utiliser ?
Spécifiquement adapté pour se défaire d’un marquage ou d’un
lien de faible envergure posé consciemment non, permettant ainsi
d’éviter la vampirisation à distance (diurne comme nocturne).
Méthodologie :

1) Dans un grand seau, mettez 150 grammes de gros sel de


mer non raffiné, puis ajoutez–y un jus de citron pressé
frais[77] et un verre de vinaigre de cidre. Avec une cuillère en
bois, tournez jusqu’à ce que le sel soit totalement dissout.
Ajoutez ensuite 3 litres d’eau tiède au mélange et utilisez–le
pour vous laver. Si vous disposez d’une baignoire, vous
pouvez directement verser ce mélange dans votre bain et
profiter de celui–ci pendant 15 à 20 minutes.

Contrairement aux techniques de purification au citron ou


au vinaigre[78] qui nécessitent de rester assez longtemps dans
l’eau pour obtenir des effets internes vraiment notables, une
telle durée n’est nullement nécessaire ici. Il est donc possible
de pratiquer cette technique dans une baignoire ou dans une
douche, il vous suffira alors dans ce dernier cas d’utiliser un
gant que vous tremperez dans le mélange pour vous laver
abondamment (n’hésitez pas à bien vous mouiller). Laissez
agir sur votre peau pendant quelques minutes puis, si vous
en ressentez le besoin, douchez–vous (dans l’idéal cela n’est
pas nécessaire, la forte dilution permettant d’éviter les
complications et les odeurs).

2) Sur un charbon ardent, faites brûler un peu d’encens de


benjoin ou de sauge blanche, puis, lorsque les fumées
commencent à s’élever, tendez les bras devant vous et
ramenez–les vers vous afin de propager la fumée dans votre
direction. Procédez ainsi pendant 5 à 10 minutes afin
d’obtenir une purification superficielle des couches
énergétiques supérieures de l’aura, qui sera suffisante pour
se débarrasser des marquages classiques qui s’y trouvent et
des liens de faible envergure.

Limites :
Ces techniques permettent de se débarrasser uniquement d’un
marquage ou d’un lien de faible amplitude. N’espérez pas un seul
instant parvenir à effacer un lien bien construit avec ces
méthodes. De plus, il ne s’agit pas d’une action préventive et elle
ne saurait protéger ultérieurement de l’apposition de marquages
ou de lien. Il conviendra donc de répéter régulièrement cette
opération.

Suppression des liens

Niveau de difficulté : 2/4


Outils : /
Dans quels cas l’utiliser ?
Cette technique, simple d’application, est parfaitement adaptée
pour se défaire de liens qui auraient pu nous être accrochés, qu’il
s’agisse de liens vampiriques ou de simples liens «néfastes» issus
de relations sociales naturelles avec autrui dont on souhaite se
débarrasser.
Méthodologie :
Il existe beaucoup de techniques pour supprimer un lien qui a
été créé, notamment en faisant appel à des entités extérieures ou
en faisant appel à un gardien que nous aurons créé. Nous y
reviendrons ultérieurement. Partons ici sur une base simple que
tout un chacun sera en mesure d’appliquer en s’entraînant juste
un peu. Pour cela, certains aiment à visualiser une épée ou une
paire de ciseaux tranchant directement le lien, d’autres préfèrent
se visualiser en train d’arracher le lien ou encore visualiser
simplement le lien se détachant tout seul etc. Toutes ces
visualisations qui pourraient sembler différentes en apparence ne
sont en réalité que plusieurs images mentales caractérisant la
même volonté de la personne de trancher le lien. Toute accroche
énergétique sur l’aura de la personne ne subsiste que parce que
celle–ci n’a pas conscience de leur existence ou parce qu’elle n’a
pas pris la peine mentalement de couper ce lien, mais dans
l’absolu, un lien n’est en rien comparable à un câble en acier face
auquel seule une solide paire de pince coupante pourrait faire
effet. La simple visualisation (accompagnée d’une forte volonté,
cela va de soi) de mettre fin au lien suffit à le détacher.
Voici un exemple que vous pourrez appliquer :
Installez–vous confortablement et fermez les yeux, respirez
tranquillement en carré ainsi que nous avons pu le voir
auparavant. Prêtez attention à votre respiration afin de calmer vos
pensées, puis lorsque vous êtes parvenu à clarifier votre esprit,
concentrez–vous pour détecter la présence de liens accrochés à
votre aura ainsi que nous avons appris à le faire
précédemment[79]. Lorsque vous êtes parvenu à en identifier un ou
plusieurs, il convient donc de les défaire afin d’empêcher un
vampire de pouvoir les utiliser pour se nourrir. Gardez les yeux
fermés puis visualisez une épée lévitant face à vous. Voyez chacun
de ses détails, sa forme, sa taille, les matériaux qui la composent,
en vous attardant notamment sur le tranchant de sa lame. Sa
présence ne doit faire aucun doute pour vous, elle doit être réelle
dans votre tête. Lorsqu’il ne fait plus aucun doute pour vous que
cette épée est bien réelle, visualisez–la en train de trancher
chacun des liens auxquels vous êtes raccordés. Vérifiez alors que
les liens aient bien disparus.
Bien que l’essentiel ait été fait, il reste encore une dernière
chose à faire : cautériser. C’est une étape souvent négligée car on
s’arrête fréquemment à l’étape précédente en considérant que dès
que le lien a disparu, le problème est résolu. Celui du vampire
oui, mais pas le risque de fuite énergétique. En effet, un lien
accroché à votre aura est semblable à une sangsue qui se serait
accrochée à vous. Même en la retirant, vous continuez à saigner
pendant un moment. Il en va exactement de même ici. Retirer un
lien ne résorbe pas pour autant la zone à laquelle il s’était
accroché et laisse derrière lui une blessure énergétique par lequel
votre énergie peut s’échapper (souvent en petite quantité, ce qui
rend sa détection plus difficile pour des personnes peu sensibles).
Il existe là encore plusieurs possibilités. La première, accessible
à tous sans avoir la moindre compétence énergétique, consiste à
brûler de la sauge blanche et à vous « baigner » dans sa fumée, à
réaliser des infusions de sauge blanche que vous verserez dans
votre bain et à boire de la même infusion (dans laquelle vous
ajouterez une cuillère de miel pour maximiser les effets) à raison
d’un verre toutes les heures[80]. En l’espace d’un ou deux jours
toutes vos petites blessures énergétiques seront refermées.
Une autre solution, plus rapide, consiste à lisser l’aura avec la
main. Bien que cette technique soit applicable en étant seul, elle
est plus simple à réaliser en compagnie d’un partenaire qui s’en
chargera. Il est pour cela nécessaire de concentrer votre énergie
dans votre main puis de passer celle–ci en faisant des petits
cercles sur l’aura, comme si vous tentiez de laver une vitre, tout
en propageant votre énergie à partir de votre main à l’endroit où
se trouve la blessure. Si vous devez réaliser cette technique seul,
il vous faudra rapprocher les limites de l’aura de votre corps. Pour
cela, fermez les yeux et visualisez une bulle (exercice décrit
quelques pages plus loin) et rapprochez ses limites de votre corps,
à environ 50 cm du contour de celui–ci. Vous pourrez alors sans
difficulté agir directement.
Limites :
Cette technique permet de se débarrasser d’un lien ou d’un
marquage une fois que celui–ci est déjà établi, il ne s’agit donc
pas d’une action préventive mais bien d’une réaction à une
attaque déjà réussie, ce qui implique qu’il y ait déjà
potentiellement eu vampirisation en amont.
Par ailleurs, il n’est pas possible de «distinguer» un lien « positif
» (comme celui établi par une amitié) d’un lien « néfaste » provoqué
par un contact avec un vampire. Il est donc nécessaire de tout
supprimer par sécurité. Les liens souhaitables se referont après
quelques contacts avec les personnes que nous apprécions.
Empêcher le contact physique

Niveau de difficulté : 1/4


Outils : Vêtements isolants énergétiquement (textiles
synthétiques, cuir, soie)
Dans quels cas l’utiliser ?
Cette méthode est uniquement efficace pour se protéger contre
le vampirisme de contact physique, qui représente 60 à 70% des
cas de vampirisations énergétiques dans le cadre de notre vie
quotidienne.
Méthodologie :
Éviter le contact physique avec un vampire énergétique, voilà
une technique qui a presque valeur d’évidence pour tout le
monde, mais qu’il convient de ne pas négliger et de correctement
mettre en pratique pour une meilleure efficacité. En effet, de nos
jours, la très grande majorité des cas de vampirisation est réalisée
par contact dans le cadre de notre vie quotidienne, que ce soit au
cours d’une sortie entre amis, sur notre lieu de travail ou lors
d’une réunion par exemple. Une poignée de main, une accolade,
une tape sur l’épaule, une bise, peuvent suffire à ce qu’un
vampire énergétique absorbe une partie de notre énergie.
Dans l’idéal, le plus simple serait de fuir ces personnes ou
d’éviter tout contact avec elles, mais dans la pratique
malheureusement, ce n’est pas toujours si simple. Si votre patron
est par exemple un vampire énergétique et qu’il prend la peine de
serrer la main de tous ses collaborateurs le matin en arrivant, il y
a fort à parier que vous n’aurez guère l’opportunité de refuser son
geste sans que cela se remarque et ne déclenche de nombreuses
tensions.
De la même manière, s’il s’agit d’une personne qui travaille avec
vous et qui reste dans votre entourage, vous n’êtes jamais à l’abri
d’une tape sur l’épaule sans que vous ayez pu la voir venir.
Fort heureusement, il existe des solutions très efficaces qui
permettront de faire « comme si de rien n’était » tout en vous
protégeant efficacement.
Tout d’abord, évitez de lui faire la bise, l’excuse d’une maladie
quelconque suffit généralement à décourager les plus téméraires.
Prenez l’habitude avec le vampire énergétique de plutôt lui serrer
la main, car le visage est la seule partie du corps qu’il est
impossible de couvrir et donc de protéger efficacement et
simplement.
Une fois cette habitude prise, le fait de tendre la main sera
naturel. Cela conservera une distance qui sera favorable à une
protection efficace et évitera que ne s’installe une trop grande
familiarité entre vous.

■ Je croyais qu’un vampire énergétique pouvait absorber notre


énergie par une poignée de main ?

Oui c’est le cas, mais il existe une technique simple pour éviter
que cela ne se produise. Il vous suffit de porter des gants,
idéalement en matière synthétique ou plastique[81] et au minimum
en cuir ou en soie, qui resteront cependant moins efficaces,
notamment sur les vampires énergétiques intentionnels qui,
ressentant la difficulté, peuvent essayer de puiser plus
profondément.
Sur des vampires inconscients, le simple fait de porter des gants
vous préservera totalement. Sur les vampires conscients, il y a de
forte chance que, ressentant cette « coupure » énergétique, ils
aient alors un second geste destiné à essayer d’entrer ailleurs en
contact. Il n’est ainsi pas rare qu’après la poignée de main, la
seconde main soit posée plus haut, soit au niveau du poignet ou
du bras, soit se transforme en tape sur l’épaule ou en accolade.
Là encore, soyez prévoyants.
En présence du vampire énergétique, portez toujours des
vêtements couvrant totalement les bras et confectionnés
largement en matière synthétique (pour les hommes comme pour
les femmes, de plus en plus de vêtements sont réalisés à base de
matières synthétiques à bas prix, vous ne devriez pas avoir de mal
à en trouver). Évitez les matières naturelles comme le coton ou le
lin, qui n’isolent en rien.
De telles matières feront que même touchés à d’autres endroits
que la main, le vampire énergétique ne parviendra pas à extraire
directement de l’énergie par le contact. Si vous constatez de la
surprise ou un peu de désarroi dans sa réaction, adressez–lui un
grand sourire pour lui faire comprendre que vous savez. Cela
suffit bien souvent pour que le vampire énergétique se détourne
définitivement de vous.
Limites :
Elle implique d’avoir pu identifier en amont le ou les vampires
énergétiques potentiels et ne permet pas de répondre à tous les
cas. Dans la mesure où il n’est pas toujours possible d’être habillé
en mode « protection », une rencontre imprévue qui ne vous aurait
pas permis d’être préparé pourra suffire pour que cette technique
ne soit plus efficace.
Perturber l’osmose

Niveau de difficulté : 0/4


Outils : Bagues en fer pur ou en fer météoritique.
Dans quels cas l’utiliser ?
Cette méthode très peu connue présente un réel intérêt pour se
protéger notamment contre le vampirisme inconscient par contact
physique ou par proximité, et chez les vampires conscients de
niveau faible ou moyen.
Méthodologie :
Il est des situations dans lesquelles il est impossible de prévoir
à l’avance que l’on tombera sur un vampire énergétique, et des
cas où pour une raison x ou y, il nous est impossible de parvenir
à les identifier (comme une période de fatigue due à une maladie)
et à s’en protéger en dressant par exemple une barrière
énergétique. Dans de telles situations déjà délicates, nous
pouvons êtres alors victime d’une vampirisation que nous
n’aurions pas pu anticiper.
Pour éviter cela, il existe une technique qui ne permet pas de se
protéger complètement du vampirisme de contact ou de proximité,
mais qui rend la tâche plus complexe pour le vampire et qui dans
de nombreuses situations, suffit largement à éviter d’être drainé.
Chez les vampires inconscients, il est rare que la vampirisation de
contact comme de proximité soit profonde et dure longtemps, la
plupart du temps ils se contentent de prélever naturellement ce
qu’ils peuvent par effet d’osmose et se nourriront chez plusieurs
personnes d’affilée pour combler leurs besoins.
Porter du fer pur sur soi contribue à rendre la vampirisation
plus complexe car le fer a l’étonnante faculté, quand il est porté à
même la peau, de restreindre la propagation de l’énergie hors du
corps et de perturber le contact énergétique. Lors d’une tentative
de vampirisation par contact, le fer agit à la fois sur son porteur,
mais aussi sur le vampire, dont le processus d’osmose se trouve
également perturbé et ne fonctionne pas correctement le temps du
contact.
De cette manière, au terme du contact, le vampire énergétique
continuera sa route sans être parvenu à vous vampiriser
efficacement, ce qui permet le plus souvent de ne subir aucune
vampirisation ou au pire une vampirisation extrêmement légère,
que le corps pourra gérer sans difficulté du moment qu’elle n’est
pas reproduite 50 fois par jour.
Choisissez donc des bagues en fer pur (le fer pur ne rouille pas)
ou en fer météoritique (qui est souvent un damassage naturel de
fer pur et de nickel), que vous porterez à chaque main (une seule
par main suffit largement). Les bagues n’ont guère besoin d’être
énormes, de simples anneaux comparables à une alliance
suffisent largement pour être efficaces.
Il se peut, lorsque vous porterez vos bagues pour la première
fois, que vous ressentiez une gêne et ne soyez pas parfaitement à
l’aise. Ce phénomène est tout à fait normal, on s’y habitue assez
rapidement dès lors où on les garde en permanence sur soi car les
corps subtils finissent par s’adapter en conséquence. Ce n’est
toutefois pas le cas lorsque le contact n’est que temporaire, ce qui
explique la difficulté pour les vampires inconscients à s’y adapter
lors d’un simple contact. Il est cependant essentiel que le vampire
énergétique ne soit pas en permanence à proximité immédiate de
sa victime, sans quoi lui aussi finira pas s’y habituer.
Limites :
Le port de bagues en fer pur complique la tâche du vampire
énergétique, mais ne protège pas pour autant son porteur dans
toutes les situations. Il arrive parfois que certains vampires
énergétiques ne soient pas gênés outre mesure par la présence de
fer, sans que l’on sache exactement à ce jour la raison de cette «
adaptation naturelle ». Est–ce dû à une simple rapidité
d’adaptation hors norme ou à une sorte de réminiscence et
d’acquis préalable ? La question reste entière...
Créer une barrière hermétique

Niveau de difficulté : 3/4


Dans quels cas l’utiliser ?
Cette méthode est l’une des techniques les plus universelles et
les plus efficaces. Elle pourra être employée avec succès contre la
quasi–totalité des types de vampires énergétique et dans la quasi–
totalité des situations de tentatives de vampirisation.
Méthodologie :
L’une des techniques les plus connues pour se protéger d’à peu
près tout (vampires, intentions néfastes, énergies négatives,
empathie parasite etc.) consiste à dresser un bouclier sous forme
de barrière énergétique totalement hermétique qui protégera ce
qui se trouve à l’intérieur, c’est–à–dire le praticien, de tout ce qui
pourrait venir de l’extérieur et représenter une agression. Que l’on
soit empathe cherchant à bloquer une partie des émotions que
l’on absorbe, praticien en magie cherchant à se défendre contre
un autre mage, mage cherchant à se protéger d’une entité
évoquée, médium cherchant à se protéger d’esprits indésirables
ou que l’on cherche à se protéger du vampirisme énergétique, la
confection d’une « bulle de protection » est une véritable constante
qui a depuis très longtemps fait la démonstration de son
efficacité.

■ Quels sont les avantages d’une bulle ?

En premier lieu et comme nous venons de le dire, la bulle


d’énergie permet de se couper du monde extérieur et de se
protéger complètement de tout ce qui pourrait venir de l’extérieur.
Une protection efficace contre le vampirisme à distance donc.

Elle présente également l’intérêt de restreindre ce qui se trouve «


en dedans », c’est–à–dire de conserver à l’abri tant notre énergie
vitale que nos pensées, nos émotions, nos idées, bref tout ce qui
constitue ce que nous sommes, et éviter qu’autrui ne puisse s’en
servir à son compte ou nous manipuler. Une solution donc
parfaitement adaptée au vampirisme nocturne à la fois de la part
d’entités vampiriques ou de vampires intentionnels ou
involontaires.
Enfin, la bulle a tendance à rendre hermétique l’aura et à
empêcher la propagation des corps externes qui resteront eux
aussi contenus dans la bulle. Un bon moyen de se protéger du
vampirisme de proximité.

■ Quels sont les inconvénients d’une bulle ?

L’un des risques, c’est que nous nous coupions littéralement du


monde qui nous entoure. Cela peut paraître surprenant mais
ainsi que nous l’avons dit, nous interagissons régulièrement avec
les énergies des êtres vivants (ou non) qui nous entourent. En
créant une bulle, nous nous coupons en grande partie de ces
interactions, ce qui peut parfois engendrer un véritable repli sur
soi et un délaissement de la part des autres. Ainsi, à moins
d’aimer vivre en ermite, il est souvent compliqué de conserver en
permanence en place une bulle parfaitement imperméable.
Un autre inconvénient tient non seulement à la difficulté que
représente la mise en place d’une bulle parfaite en toute
circonstance, mais aussi et surtout la fatigue énergétique que cela
engendre lorsqu’on tente de la maintenir en place pendant une
trop longue période. Si le vampirisme énergétique est
consommateur de grandes réserves d’énergie, la fabrication d’une
bulle permanente l’est également. Dans une moindre mesure,
certes, mais on ne saurait le négliger pour autant. Il est donc
indispensable, pour toute personne qui voudrait mettre en place
une barrière « permanente », de travailler en amont à sa capacité
de régénération énergétique et à ses capacités de réserves. Un tel
travail est le fruit d’un long entraînement impliquant une
régularité et une rigueur d’entraînement draconienne[82].
Enfin, comme les corps externes sont confinés eux aussi dans
la bulle (sous peine que celle–ci soit partiellement perméable, ce
qui permettrait à une personne entraînée de pouvoir passer sans
grande difficulté), le « périmètre » de l’individu, dont nous avons
déjà pu parler, s’en retrouve fortement limité, diminuant
considérablement la possibilité d’anticiper un danger et
diminuant globalement notre intuition.
Vous l’aurez donc compris, malgré de nombreux avantages, la
mise en place permanente d’une bulle hermétique engendre de
nombreuses contraintes. Il est donc important d’apprendre à la
créer rapidement, afin de pouvoir limiter son utilisation aux
moments où on en a réellement besoin et d’éviter le reste du
temps d’y avoir inutilement recours.
Il existe de très nombreuses techniques pour créer cette bulle
hermétique, chacun ayant sa propre version. Celle qui suit a fait
ses preuves, mais d’autres pourront fonctionner tout aussi bien.
Choisissez celle qui vous conviendra le mieux.

1) Commencez par vous détendre, installez–vous


confortablement (de préférence assis en tailleur) et fermez les
yeux. Respirez calmement par le nez, selon la technique en
carré que nous avons pu voir dans les exercices de ressenti
énergétique. Concentrez–vous sur votre respiration, sentez
chaque inspiration et chaque expiration, coupez–vous du
monde extérieur, des sensations, des bruits, pour ne plus
vous attarder que sur vous–même. Pour faciliter ce travail,
vous pouvez également joindre vos mains et vous concentrer
sur la sensation générée par ce contact. Prolongez cet
exercice pendant quelques minutes, le temps que vous vous
sentiez détendu et en paix avec vous–même. Cette technique
porte un nom que vous avez déjà peut–être déjà entendu : le
centrage.

2) Tout en conservant les yeux clos, visualisez et ressentez


tout autour de vous une bulle lumineuse, telle un œuf, qui
vous englobe entièrement et dont les bords se trouvent
distants d’une longueur de bras tout autour de votre corps
physique. Vous ne devez pas vous contenter de visualiser
mentalement cette bulle, vous devez également « savoir » au
plus profond de vous qu’elle existe, la ressentir, bref, lui
donner une véritable existence. C’est ce qui différencie la
visualisation (dite créatrice) de l’imagination. Vous devez être
convaincu intérieurement et inconsciemment de l’existence
de cette bulle. Le doute n’est pas permis dans un tel
exercice. Si vous avez du mal dans un premier temps,
n’hésitez pas à avoir une sorte de vue du dessus, comme si
vous étiez un observateur extérieur qui vous regardait et
pouvait voir cette bulle autour de vous. Cependant, cette
solution ne doit être que temporaire, il vous faudra
apprendre à la voir et à la ressentir directement autour de
vous sans passer par ce stratagème.

3) Visualisez maintenant cette bulle prendre l’apparence du


métal, sentez–la devenir imperméable, solide, rigide,
complètement close. Si vous le souhaitez, vous pouvez vous
répéter mentalement la phrase suivante une dizaine de fois :
« ma bulle de protection est solide et hermétique, rien n’y
entre et rien n’en sort ». Sentez la différence, constatez que
cette bulle vous coupe totalement du monde extérieur.

4) Conservez cette visualisation/sensation pendant une ou


deux minutes, puis ouvrez les yeux en tâchant de ne pas
perdre de vue cette bulle métallique. Il est probable que vous
ne parviendrez pas à conserver la visualisation (sauf si vous
avez déjà l’habitude de visualiser), mais vous devez malgré
tout continuer à sentir son existence, à sentir qu’elle est
toujours là, qu’elle vous protège. N’hésitez pas à refermer les
yeux au besoin pour la «re–visualiser» si cela peut vous aider.

5) Tâchez de conserver cette visualisation pendant 1 minute


le premier jour puis faites disparaître (toujours par
visualisation) cette bulle. Chaque jour, rallongez la durée
d’une minute, jusqu’à ce que vous parveniez à la conserver
pendant 10 minutes. Arrivé à ce stade, ne faites pas
disparaître la bulle et tâchez de la laisser active sans le
chercher spécifiquement et donc sans en avoir conscience.
N’hésitez pas à vérifier de temps en temps pour voir si elle
est toujours active, soit en la ressentant simplement en vous
concentrant sur vos ressentis, soit en tendant votre bras
pour essayer de la sentir physiquement. Si elle est bien
active, vous devriez ressentir une couche plus dense au
moment de la toucher, qui vous confirmera qu’elle est bien
présente et toujours active.

6) Une barrière énergétique étant construite d’énergie, il


arrivera que certains vampires avancés parviennent malgré
tout à s’y accrocher pour essayer d’y puiser des réserves.
Même si cela reste très rare, une telle situation n’est pas
impossible. Il existe une possibilité pour l’éviter qui consiste
tout simplement à dresser votre barrière tout en vous
concentrant sur des émotions très désagréables dont vous
viendrez imprégner votre bulle. N’hésitez pas à y aller
vraiment avec tout ce qui vous fait le plus horreur et qui
vous remonte le plus le ventre. Nous l’avons dit, beaucoup de
vampires énergétiques cherchent une énergie agréable et ont
tendance à fuir celles dont le « goût » est insupportable. Cette
« barrière améliorée » dégoûtera tout vampire qui tenterait de
s’attarder en vain sur vous.

À mesure que vous vous entraînerez, vous deviendrez de plus


en plus vite capables de dresser cette barrière, et ce quelles que
puissent être les circonstances. Pour les personnes qui ont du
mal à visualiser, il vous est possible de créer la bulle mentalement
et de vous contenter de la ressentir, mais l’exercice de fond reste
le même.
Limites :
Tout repose sur l’habilité de l’utilisateur. Par ailleurs, ce
renforcement, quelle que soit son efficience, ne protégera pas
d’une vampirisation par contact. En effet, la bulle reste
énergétique, et bien qu’elle puisse être ressentie par quelqu’un
d’un peu sensible aux énergies, elle n’en demeure pas moins
franchissable physiquement. Il est donc possible à un vampire qui
pénétrerait dans votre bulle de venir y drainer votre énergie, et ce
quelle que soit la perfection de votre barrière.
Restreindre l’aura au maximum : technique «
d’invisibilité » énergétique

Niveau de difficulté : 3/4


Dans quels cas l’utiliser ?
Cette méthode est l’une des techniques les plus universelles et
les plus efficaces. Elle pourra être employée avec succès contre la
quasi–totalité des types de vampires énergétique et dans la quasi–
totalité des situations de tentatives de vampirisation. On
l’emploiera en priorité dans les lieux où nous pouvons être en
contact avec beaucoup de monde parmi lesquels pourraient se
trouver un ou plusieurs vampires énergétiques.
Méthodologie :
Il existe une technique moins connue, qui n’est pourtant qu’une
évolution de la précédente, qui permet de devenir « invisible »
(énergétiquement) aux yeux du monde extérieur. Vous êtes–vous
déjà aperçu qu’il existe des gens dont on ne remarque jamais la
présence quand bien même on se trouve juste à côté d’eux ?
Qu’ils soient ou non timides et renfermés, quoi qu’ils tentent de
faire, on ne leur prête jamais la moindre attention et il est courant
que l’on dise « ah ! mais tu étais là ? ».
Oui ? Et bien il s’agit très précisément d’un phénomène
énergétique bien connu de nombreux praticiens en magie qui ont
appris à tirer profit de cet état. Nous avons parlé des dégagements
énergétiques, que ce soit avec l’aura ou les corps externes, et
avons parlé du fameux « périmètre » qui sert de zone de défense
pour le corps. Lorsque deux personnes se croisent, leurs énergies
interagissent Lune avec l’autre par le biais de ces corps externes
et se remarquent de cette manière. S’il n’y a pas de véritable
interaction réciproque, alors instinctivement, l’esprit considère
qu’il ne s’agit que d’un objet inanimé et non vivant. Un meuble en
somme.
Certaines personnes possèdent naturellement un faible
dégagement énergétique, qui par conséquent, interagit moins avec
l’extérieur. Ainsi, lorsqu’on les croise, l’esprit les assimile à des
éléments inanimés de notre environnement et non pas à d’autres
êtres vivants.
Ce qui dans la vie de tous les jours peut rapidement devenir un
vrai fardeau pour certains quand cela n’est pas maîtrisé, peut
aussi devenir une formidable opportunité de se défendre
notamment face au vampirisme de proximité et au vampirisme
d’environnement, mais également dans tous les autres cas de
vampirisme, puisqu’il y a alors très peu de chance d’être pris pour
cible par un vampire (intentionnel ou inconscient) qui ne prêtera
pas d’intérêt à la personne.
Reprenons l’exercice précédent où nous l’avons laissé.
Après vous être installé confortablement et avoir pris le temps
de vous centrer, visualisez de nouveau votre bulle de protection
totalement hermétique située à environ une longueur de bras tout
autour de votre corps physique. Respirez tranquillement et à
chaque inspiration, visualisez et sentez votre bulle se restreindre
petit à petit, se repliant sur elle–même pour se rapprocher de
votre corps physique au fur et à mesure. Si vous vous sentez mal
à l’aise, cessez d’en restreindre le format et effectuez des paliers
progressifs pour vous habituer à chaque nouvelle diminution de
taille.
Lorsque la bulle ne sera plus qu’à une dizaine de centimètres de
votre corps physique, inspirez en gonflant au maximum vos
poumons, comme si vous cherchiez à aspirer la bulle elle–même,
et à mesure que vos poumons se remplissent, visualisez et
ressentez la bulle qui perd sa forme d’œuf plus ou moins régulier
pour venir prendre la forme de votre corps et se coller
pratiquement à lui, comme une seconde peau totalement
hermétique située à un centimètre tout autour de votre corps, qui
restreindra totalement la propagation de votre énergie hors du
corps, et qui vous accompagnera dans absolument tous vos
mouvements. Vous ne risquez donc pas de la traverser et à moins
d’un contact physique, nul ne pourra pénétrer à l’intérieur.
Pour les personnes dégageant naturellement beaucoup
d’énergie, cette situation peut être ressentie comme très
désagréable voire carrément douloureuse (sensations de bouffées
de chaleurs voire de brûlures intérieures). Si tel est le cas, tâchez
de conserver la bulle dans cet état pendant quelques secondes
(tant que vous le pouvez) puis dissipez–là complètement dans
l’immédiat. Il vous faudra continuer à vous entraîner
régulièrement jusqu’à ce que la sensation désagréable disparaisse
en totalité, ce qui peut prendre parfois une dizaine ou une
quinzaine d’essais.
Ainsi complètement coupé énergétiquement du monde
extérieur, il est possible de passer totalement inaperçu même en
se trouvant à quelques centimètres d’une autre personne. Le
phénomène d’osmose des vampires énergétiques n’a plus aucune
incidence sur la personne ainsi protégée, qui, même en étant
quasiment en contact avec le vampire et se trouvant dans son
propre champ d’action, ne se verra pas naturellement
vampirisée[83].
Limites :
Cet exercice, relativement simple en apparence, repose une
nouvelle fois exclusivement sur la capacité de l’utilisateur et
demande à celui–ci d’avoir au préalable parfaitement maîtrisé
l’exercice de la bulle hermétique que nous avons pu voir
précédemment. De plus, de la même manière que la création
d’une bulle hermétique est pénalisante pour la personne
lorsqu’elle la maintient en permanence, la mise en place d’une
bulle restrictive l’est encore d’avantage et demande un gros
entraînement en amont pour ne pas engendrer de conséquences
négatives au niveau énergétique si on tente de la conserver
constamment. Il convient donc de n’utiliser cette technique que
sur des périodes relativement limitées, lors de soirées, de
réunions ou d’autres périodes où nous savons que nous pouvons
être confrontés à des vampires énergétiques. Par ailleurs, cette
technique, aussi efficace qu’elle puisse–être, ne préserve que
partiellement du vampirisme de contact.
Techniques pour protéger le sommeil

L’Encens

Niveau de difficulté : 0/4


Outils :

Pour purifier : Résine d’Ammoniaque[84], Asa Foetida, Benjoin


Noir, Camphre, Sauge Blanche.
Pour protéger le sommeil : Storax, Sandaraque.
Dans quels cas l’utiliser ?
L’usage de l’encens est à réserver à la protection contre les
attaques nocturnes, principalement contre les entités vampiriques
(larves, incubes etc.) et dans une moindre mesure, contre les
vampires inconscients.
Méthodologie :
Il vous sera nécessaire de vous procurer de l’encens en résine
(ce que l’on appelle parfois par extension « encens en grains ») et
non pas de l’encens en bâton ou en cône. Il vous faudra
également un encensoir (je vous conseille de trouver un encensoir
à poignée ou à chaînes, beaucoup plus facilement manipulable) et
des charbons ardents (que vous pourrez aisément trouver dans
les boutiques ésotériques, les Tabacs, les magasins orientaux et
même dans certains supermarchés).

Une fois en possession de ces divers outils, allumez votre


charbon ardent à l’aide d’une allumette puis posez–le sur votre
encensoir. Déposez alors quelques grains (ou mieux, réduisez–les
en poudre afin d’améliorer la combustion) que vous changerez
très régulièrement puis faites tranquillement le tour de la pièce en
insistant tout particulièrement dans les angles. Vous devez faire
cela sans précipitation, il est important de laisser le temps à la
fumée de se répandre correctement dans la pièce.
Cette technique se décompose en 2 étapes distinctes :

■ Tout d’abord, la purification de la pièce. Toute tentative de


se protéger correctement dans un espace chargé d’influences
négatives serait vain, il est donc indispensable de
commencer par purifier son environnement afin de ne pas
faciliter l’accès des entités à la zone. Vous utiliserez pour
cela l’une des résines évoquées précédemment que vous ferez
brûler sur un charbon ardent afin de purifier votre chambre
en profondeur. N’hésitez pas à bien enfumer la pièce pour
obtenir un résultat vraiment efficace puis à laisser reposer
10 minutes avant de bien aérer le temps que l’odeur de
l’encens, parfois désagréable, puisse disparaître au moins
partiellement. Cette première partie vous évitera déjà la
présence de larves dans votre environnement.

Il pourra également être intéressant de mettre aux quatre coins


de la pièce des petits verres d’eau dans lesquels vous rajouterez
l’équivalent d’une cuillère à café de camphre. Cette précaution
méconnue contribue à diffuser du camphre dans l’air en petite
quantité par simple évaporation, permettant ainsi de garder une
pièce protégée en permanence des entités vampiriques.

■ Ensuite, peu de temps avant d’aller vous coucher, il vous


faudra faire brûler un peu de storax (idéal) ou de sandaraque
qui sont connus pour protéger le praticien dans son sommeil
et le préserver des agressions extérieures et des cauchemars.
Ce type d’encens a pour effet naturel de renforcer le corps
astral, le corps mental et de clarifier l’esprit, rendant
beaucoup plus complexe toute tentative d’intrusion dans
l’esprit et les émotions du praticien.

Limites :
L’encens, s’il présente un réel intérêt contre les attaques
nocturnes du fait d’entités vampiriques ou de vampires
inconscients, n’offre aucune protection particulière contre les
autres formes de vampirisme énergétique. Il sera donc nécessaire
en amont d’identifier la menace et de prévoir d’autres techniques
pour parer à l’éventualité que vous vous soyez trompé dans cette
identification.
Par ailleurs, certains encens peuvent avoir une odeur très
désagréable (comme l’asa foetida ou l’ammoniaque par exemple)
qui n’est guère propice à l’usage dans une chambre. De la même
manière, le camphre est à utiliser avec parcimonie en raison des
risques qu’il peut engendrer chez les personnes atteintes de
problèmes cardio–vasculaires. Il conviendra ainsi dans ces deux
situations de prendre garde à ne pas rester présent dans la pièce
au cours de la purification et de bien aérer ensuite pendant
plusieurs heures (comptez au minimum 2 heures).

Le Vinaigre

Niveau de difficulté : 0/4


Outils (par ordre d’intérêt) : Vinaigre de vin, Vinaigre de cidre,
Vinaigre blanc Dans quels cas l’utiliser ?
Adapté à la protection contre les attaques nocturnes,
principalement contre les entités vampiriques (larves, incubes
etc.).
Méthodologie :
Si l’usage du vinaigre est peu connue de notre côté de
l’atlantique, il a depuis longtemps été démocratisé dans les
pratiques américaines, principalement du côté de la Nouvelle–
Orléans, grâce à l’apport du voodoo (Syncrétisme pratiqué en
Louisiane hérité de la tradition Vaudou d’Afrique amenée par les
anciens esclaves et amalgamée à la tradition catholique des
anciens colons français.) qui utilise couramment le vinaigre pour
se purifier et pour se protéger des entités néfastes.
La technique, très simple, consiste à placer aux quatre coins du
lit de petits bols remplis de vinaigre, que l’on changera tous les
jours avant d’aller se coucher. On pourra rajouter dans chaque
bol une petite poignée de sel de mer afin d’en renforcer les effets.
Le vinaigre est connu pour altérer les charges[85] et représente un
excellent outil de défense contre les entités désincarnées.
Limites :
Si le vinaigre présente l’avantage de protéger efficacement
contre la plupart des entités vampiriques, il possède le
désavantage de n’être véritablement actif que sur les entités non
incarnées, ce qui ne concerne donc pas les vampires inconscients
qui ne seront pas affectés par cette méthode, même lors des
vampirisations nocturnes. Au même titre que certains encens, le
vinaigre possède une odeur qui peut poser quelques
désagréments quand il est placé aux pieds du lit. Il n’existe hélas
pas de solution pour s’en préserver.
Utiliser les pierres

Les minéraux constituent depuis toujours un très intéressant


outil de protection, dont il ne faut certes pas surestimer les
aptitudes (ce que beaucoup ont malheureusement tendance à
faire), mais qui n’en demeurent pas moins – quand on les utilise
correctement et à bon escient – d’excellents alliés pour se protéger
notamment contre les agressions énergétiques.
Il convient en premier lieu de définir quelles pierres pourront
nous être vraiment utiles et lesquelles ne nous seront pas d’un
grand secours. Nous en avons parlé dans Purification : Principes et
Méthodes, il existe deux types de minéraux :

■ Les minéraux dits « absorbants », c’est–à–dire que leur ratio


absorption/émission est nettement positif (ils absorbent
beaucoup plus d’énergie qu’ils n’en émettent).

■ Les minéraux dits « répulsifs », dont le ratio


émission/absorption est nettement positif (ils émettent
beaucoup plus d’énergie qu’ils n’en absorbent).

Dans le cadre du vampirisme énergétique, nous ne sommes pas


confronté au risque d’un flux d’énergie qui nous serait envoyé
chargé d’une intention néfaste mais dans une tentative de
ponction d’énergie. Nous pouvons donc déjà mettre de côté la
quasi–totalité des pierres absorbantes (qui pourraient absorber
l’énergie dirigée vers nous), elles ne nous seront d’aucune
utilité[86]. Nous pouvons donc d’ores et déjà laisser de côté les
tourmalines noires, shungites, jais et autres pierres à forte
capacité d’absorption.
Par contre, les pierres répulsives, qui vont donc « repousser »
tant les personnes néfastes que les assauts, seront tout à fait
adaptées. Nous nous limiterons ici aux minéraux que vous aurez
le plus de facilité à trouver dans le commerce. S’ils ne constituent
pas nécessairement les pierres les « plus puissantes » et les « plus
propices » à la défense contre le vampirisme, ils demeurent malgré
tout de très bons choix.

Œil de Tigre

Niveau de difficulté : 0/4


Outils : On se limitera à l’usage de l’œil de tigre, de l’œil de
taureau ou de l’œil de faucon, avec une nette préférence pour la
première.
Dans quels cas l’utiliser ?
Cette méthode est particulièrement efficace pour se protéger
non pas contre la vampirisation elle–même mais contre la création
d’un lien énergétique permettant la vampirisation. Elle est donc
toute indiquée pour prévenir du vampirisme à distance et de la
vampirisation par contact visuel. Son action sera partielle face à
la vampirisation de proximité.
Méthodologie :
Si le grand public connaît surtout l’œil de tigre pour la capacité
qu’on lui prête à servir de « miroir » pour renvoyer les énergies «
négatives » à leur envoyeur, celle–ci découle en réalité d’un
phénomène naturel bien réel mais hélas souvent mal compris.
Tout acte magique (ou plus largement énergétique) est
comparable à une boucle fermée, sur laquelle se situent à la fois
l’expéditeur et la cible. Lorsque l’acte magique est correctement
dosé et qu’il atteint sa cible, toute l’énergie utilisée est « absorbée »
par celle–ci. Mais lorsque la quantité d’énergie mise enjeu est trop
importante ou lorsque pour une raison x ou y, l’acte magique rate
sa cible, alors l’énergie poursuit son chemin et, en suivant la
boucle, retourne naturellement à l’expéditeur d’origine.
De cette constatation connue depuis toujours sont nées la
plupart des explications que l’on prête aux « retours » (appelés
parfois triple retour ou triple choc), notamment avec la phrase
suivante « ce que tu fais de bien te reviendra en bon 3 fois, ce que
tu fais de mal te reviendra en mal 3 fois ».
En réalité, le retour n’est donc pas une sorte de récompense ou
de punition, mais simplement la preuve que l’acte magique n’a
pas été réalisé parfaitement (ce qui est courant chez la plupart
des praticiens qui ne prennent pas la peine de parfaitement
maîtriser leurs facultés au cours d’un entraînement rigoureux).
Ainsi, l’œil de tigre n’agit pas comme un miroir à proprement
parler mais d’avantage comme un élément qui contribuera à
extraire partiellement ou totalement la cible de la boucle créée par
l’acte magique envoyé par autrui, qui verra ainsi retourner à lui
les influences qu’il avait souhaité envoyer (et ce que ce soit en
bien ou non). D’où l’impression d’un miroir.
L’œil de tigre fait ainsi partie de ces minéraux possédant la
faculté intrinsèque de couper clairement les influences venant de
l’extérieur. Michaël Gienger[87] a ainsi pu mettre en évidence voilà
bien des années la tendance que pouvait avoir l’œil de tigre, dans
certaines circonstances, à provoquer des coupures nettes dans
l’aura de la personne. Cette pierre contribue ainsi à ce que
l’énergie envoyée ne trouve pas de point d’accroche sur la cible et
continue donc sa route, s’en retournant directement vers sa
source d’origine. Cet effet est donc particulièrement adapté pour
se protéger contre la création de liens à distance puisque l’œil de
tigre empêchera qu’un lien ne puisse venir s’accrocher à l’aura de
la personne.
Pour une bonne efficacité, on choisira de porter une pierre
d’une taille de 4 à 5 cm de diamètre environ, que l’on mettra
idéalement au bout d’un cordon suffisamment long pour que la
pierre tombe au niveau de la poitrine, à une dizaine de
centimètres au–dessus du plexus solaire. Il conviendra de purifier
et de recharger régulièrement votre œil de tigre afin de conserver
en permanence une action efficace[88].
Limites :
Son action reste limitée à la protection contre les liens créés par
des praticiens peu entraînés, qu’il s’agisse ou non de vampires
intentionnels (ce qui constitue, rassurons–nous, près de 90% des
vampires énergétiques). Par ailleurs, elle ne présente que très peu
d’intérêt (pour ne pas dire aucun) dans toutes les situations de
vampirisme par contact ou par proximité par exemple, où la
vampirisation est directe. Précisons également que son action
n’est efficace qu’en prévention ! Si un lien a déjà été créé, le
fait de porter un œil de tigre ne pourra pas empêcher le vampire
qui l’a créé de se nourrir par celui–ci. N’oubliez donc pas de
commencer par couper tous les liens avant de porter de l’œil de
tigre, sans quoi cela vous sera peut–être de peu d’utilité.
Manuel de lithothérapie : Ou l'art de soigner avec les pierres,
Michaël Gienger,Véga ; Les Pierres qui guérissent selon
Hildegarde de Bingen, Michaël Gienger, éd. Trédaniel ; 430 Pierres
aux vertus thérapeutiques, Michaël Gienger, éd. Trédaniel, etc...

Obsidiennes « Noires »

Niveau de difficulté : 0/4


Outils : La famille des obsidiennes « noires » comprend
plusieurs variétés qui sont toutes utilisables pour se protéger
contre les vampires énergétiques. Parmi celles–ci vous pourrez
trouver L’obsidienne arc–en–ciel (parfois également appelée
Obsidienne œil céleste), l’obsidienne argentée, l’obsidienne dorée
et enfin, l’obsidienne noire. L’obsidienne arc–en–ciel sera la plus
efficace de toutes, mais toutes ont une très bonne efficacité. À
l’inverse, l’obsidienne mouchetée ne sera pas employée car son
action sera ici trop faible.
Dans quels cas l’utiliser ?
Les obsidiennes « noires » trouvent tout particulièrement leur
intérêt contre les vampires énergétiques inconscients, lorsque
ceux–ci gravitent directement dans l’entourage de leur victime.
Elles pourront également être employées pour repousser certaines
entités vampiriques évoluant dans l’astral.
Méthodologie :
Les obsidiennes sont connues pour repousser les personnes qui
peuvent nous être néfastes (soit parce que leur énergie s’accorde
mal avec la nôtre, soit parce qu’inconsciemment nous les
identifions comme néfastes et nous les repoussons alors sans
nous en rendre compte), aussi, elles joueront naturellement leur
rôle et éloigneront les vampires énergétiques qui pourraient nous
approcher pour se nourrir.
Tout comme pour l’œil de tigre, l’usage de l’obsidienne est très
simple et se résumera essentiellement à porter au cou une pierre
de 4 à 5 cm de diamètre attachée à un cordon suffisamment long
pour que la pierre tombe au niveau de la poitrine, à une dizaine
de centimètres au–dessus du plexus solaire.
Une autre possibilité tout aussi efficace, consistera à placer des
morceaux plus gros dans les différents lieux où vous avez le plus
de chance d’être la victime d’un vampire énergétique que vous
connaissez et côtoyez, que ce soit sur votre lieu de travail, dans
votre entrée de maison ou dans votre chambre par exemple. Une
pierre sous forme brute ou polie, d’au minimum 10cm de
diamètre sera parfaitement adaptée. Vous la disposerez sur votre
bureau là où vous travaillez, sur votre table de chevet dans votre
chambre ou sur un meuble près du pas de porte dans votre
entrée.
Bien que l’obsidienne prenne assez mal les programmations, il
n’est pas inutile d’essayer d’en réaliser une malgré tout avant de
placer la pierre dans votre environnement ou sur vous, afin d’en
améliorer tant que possible l’efficacité. (Voir plus loin pour la
technique de programmation.)
Compte tenu des spécificités de cette pierre, vous pourrez vous
contenter d’une purification et d’un rechargement une fois de
temps en temps afin de conserver en permanence une action
efficace[89].
Limites :
Les obsidiennes noires ont un moindre effet sur les vampires
intentionnels, qui agissent en ayant parfaitement conscience de
leurs actes. Ils ressentiront souvent l’influence de la pierre et
feront leur possible pour que vous vous en sépariez ou vous en
éloigniez, mais il est rare que cela suffise à les empêcher de vous
vampiriser s’ils vous ont choisi spécifiquement pour cible. Par
ailleurs, les obsidiennes les plus puissantes peuvent créer des
tensions dans les relations sociales même sans qu’un vampire ne
soit impliqué et il peut alors être nécessaire de sacrifier
légèrement l’efficacité afin de préserver l’équilibre relationnel.

Stibine
Niveau de difficulté : 0/4
Outils : Seules les petites gerbes de stibine, sous forme de
petits cristaux entremêlés les uns les autres, seront utilisables.
Dans quels cas l’utiliser ?
La stibine sera particulièrement conseillée pour se protéger des
attaques nocturnes provoquées par des entités vampiriques
évoluant dans les plans subtils.
Méthodologie :
La stibine n’est pas une pierre anodine à utiliser, son mauvais
usage peut avoir des conséquences désastreuses sur l’aura de la
personne et ce n’est pas pour rien que la très grosse majorité des
lithothérapeutes invitent à la plus grande prudence dans son
utilisation. Il convient donc d’y faire appel avec parcimonie et de
se limiter à un usage restreint. Pour plus de précautions, on
n’hésitera pas à porter des gants en plastique lors de sa
manipulation.
On placera 4 petites gerbes (de 3 à 4cm maximum) aux coins de
la chambre à coucher afin de protéger celle–ci contre la venue
d’entités vampiriques. Prenez alors soin de limiter le contact direct
avec cette pierre qui pourrait engendrer des blessures sérieuses
dans votre aura.
Limites :
L’action de la stibine se limite aux attaques nocturnes et aux
larves, incubes et succubes qui y sont particulièrement sensibles.

Cristal de Roche

Niveau de difficulté : 2/4


Outils : Seul le quartz pur et incolore nommé cristal de roche
sera utilisé. On privilégiera les outils bruts ou repolis sur des
faces déjà existantes, nommés couramment « générateurs ».
Dans quels cas l’utiliser ?
L’usage du cristal de roche est adapté à toutes les situations de
vampirisme énergétique, son usage devra cependant être adapté
en conséquence à chaque cas.
Méthodologie :
Si nous avons attribué une note intermédiaire de 2/4, ce n’est
pas tant pas la complexité apparente de l’usage du cristal de
roche que par la rigueur qu’il est nécessaire d’appliquer pour
parvenir à obtenir de bons résultats. Le cristal de roche n’est pas
en soi une pierre « répulsive » bien que son taux d’émission soit
supérieur à son taux d’absorption, mais il est connu pour sa
capacité à être programmé[90] très facilement et à amplifier très
nettement l’énergie et les charges qui lui sont apposées, ce qui en
fait un outil de choix pour se défendre. En le programmant
correctement, le cristal de roche peut ainsi contribuer à créer une
barrière de défense très efficace contre toutes les agressions
énergétiques provenant de l’extérieur. Cependant, tous les
vampires énergétiques n’agissant pas de la même manière, il nous
faudra nous adapter à chaque situation en tenant compte des
spécificités de chaque type de vampirisation que nous avons pu
voir entre les chapitres 6 à 12.
Comment programmer un cristal de roche :
Avant toute chose, il vous faudra donc un cristal de roche à
programmer. Si vous souhaitez le porter sur vous (pour renforcer
votre aura et améliorer votre barrière énergétique par exemple),
vous choisirez une pointe en cristal de roche bien pure, brute ou
repolie sur les faces, qui ne fera pas plus de 40 ou 50 grammes
(soit 5 à 6 cm environ). Si vous souhaitez placer la pierre dans
votre environnement (dans votre chambre ou dans votre bureau
par exemple), vous choisirez alors une pierre qui pourra faire
jusqu’à un kg et qui mesurera 10 à 20 cm selon la taille de votre
pièce[91].
Une fois en possession de votre pierre et avant de la
programmer, il est indispensable de la purifier correctement et en
profondeur. Utilisez pour cela 5 fois son volume en sel que vous
disposerez dans un saladier dont vous vous servirez pour
recouvrir votre cristal de roche. Laissez ainsi baigner pendant une
journée entière puis ressortez votre cristal de roche[92] et passez le
rapidement dans l’eau afin de bien enlever tout le sel qui pourrait
rester.
Avant de commencer votre programmation, il est important que
vous ayez pris le temps de réfléchir correctement à votre
intention. Une programmation est un acte magique en soi, votre
volonté devra donc être forte et claire, sans quoi vous risquez
d’amoindrir considérablement l’efficacité de la programmation et
de rendre tout cela caduc.
Par ailleurs, une intention doit toujours être faite au présent
(donc comme si elle fonctionnait déjà) et être toujours affirmative
(dites toujours « je suis » ou « je veux » plutôt que « j’aimerais » ou «
je voudrais ». Évitez également les « ne pas ». Des phrases comme «
je ne suis pas attaqué » ou « je ne crains pas les agressions » sont
à bannir) ; voici quelques exemples de programmation typiques
parfaitement adaptées à la protection contre le vampirisme
énergétique : « mon aura est renforcée et protégée », « je suis
protégé contre les vampires énergétiques », « mon aura est
impénétrable », « les vampires énergétiques m’ignorent », « je suis
protégé pendant mon sommeil », « mes rêves sont impénétrables »,
etc. Idéalement, vous devrez réaliser votre propre phrase (adaptée
à votre situation), qui sera représentative de votre intention et de
votre manière de parler et de penser. Cela renforcera grandement
l’effet de la programmation.
Une fois que vous avez pu définir celle–ci en une phrase simple,
claire et courte, notez–la sur une feuille de papier et répétez–la
mentalement ou à haute voix (selon votre préférence) pendant
quelques minutes sans vous précipiter et en vous concentrant sur
votre objectif. Cela permettra d’ancrer en vous votre intention.
Lorsque vous vous sentez prêt(e), prenez la pierre entre vos
mains puis, tout en vous concentrant sur votre phrase/intention
(que vous pourrez toujours répéter mentalement ou à haute voix),
sentez l’énergie affluer depuis votre corps vers vos mains et se
transférer à l’intérieur de la pierre.
Tâchez de maintenir cet état de concentration le plus longtemps
possible afin de renforcer l’effet de la programmation. Cependant,
arrêtez de programmer votre pierre avant que des pensées
parasites ne viennent perturber votre esprit, sans quoi vous
risquez de charger la pierre avec une intention mal définie qui
aura pour effet de rendre inefficace votre travail[93].
Vous pouvez ensuite disposez votre pierre selon l’usage que
vous souhaitez en faire.

Un phénomène intéressant a pu être observé à de


nombreuses reprises avec du cristal de roche programmé,
après que la personne qu’il était censé « défendre » ait
été victime d’une vampirisation profonde qui aurait pu
porter sérieusement atteinte à sa santé. Dans plusieurs
cas, la pierre s’est parfois fendue, a parfois noirci en son
centre et a dans d’autres cas perdu totalement son éclat
en l’espace de quelques heures. Dans une telle situation,
il convient de prendre conscience que l’on vient de
passer à côté d’une situation qui aurait pu être
dramatique. La pierre sera enterrée en forêt ou dans un
jardin et remplacée par une nouvelle.

Limites :
L’évidente limite de cette technique est qu’elle dépend
grandement de l’utilisateur, que ce soit dans sa capacité à charger
le cristal de roche d’une intention forte et protectrice, mais aussi
dans sa capacité à cibler correctement sa demande. Si l’un ou
l’autre de ces éléments n’est pas correctement réalisé, l’ensemble
de la technique ne sera que d’une très faible utilité car le cristal
de roche n’est pas naturellement une pierre de défense et n’agira
donc pas seul.
Création d’un gardien

Niveau de difficulté : 3/4


Outils : matériel d’écriture : papier, stylos/crayons. Vous
pouvez également vous servir d’un condensateur fluidique.
Dans quels cas l’utiliser ?
Particulièrement adapté pour combattre toutes les formes
d’agressions nocturnes et les vampirisations à distance (y compris
par contact visuel), la création d’un gardien permet également de
se protéger efficacement du vampirisme d’environnement et du
vampirisme de proximité. Il permettra également de rendre plus
compliquée toute vampirisation par contact physique. Il s’agit de
l’une des techniques les plus efficaces pour se protéger contre le
vampirisme énergétique.
Méthodologie :
Avant d’entrer véritablement dans le vif du sujet, il est
important de commencer par définir ce dont nous parlons ici. Par
« gardien », nous faisons référence à une entité créée
volontairement par le praticien dont la fonction sera précisément
de défendre son créateur, un lieu ou n’importe quel autre élément
que son créateur lui aura ordonné de protéger. Nous ne faisons
donc pas référence à ce que certains nomment « ange gardien[94] ».
Un gardien peut être une simple forme–pensée lorsqu’il est créé
par une seule personne, ou constituer un égrégore à part entière
quand il est le résultat d’un groupe de personnes partageant la
même volonté de créer l’entité. Il s’agit d’une entité extrêmement
primitive le plus souvent, sans pensée ni conscience, ne
réagissant que de manière programmée à une fonction. Pour
mieux comprendre la chose, nous aimons à faire un parallèle
entre un gardien et un logiciel informatique qui ne fait
qu’appliquer la tâche qui lui a été imputée dans son code source.
Il en va exactement de même dans le cas présent. Au–delà de la
considération idéologique, cette précision a surtout pour but de
bien faire comprendre à quel point il est essentiel de correctement
définir en amont les tâches du futur gardien, sans quoi il ne
parviendra pas à exécuter ce que vous attendez de lui. Il serait
donc inefficace.
La création d’un gardien n’est pas un acte anodin, et bien que la
méthode que nous allons donner ici soit la plus simple à réaliser
(il en existe plusieurs centaines, dont beaucoup sont plus
complètes/complexes et donc plus efficaces encore[95]), elle n’en
demeure pas moins difficilement réalisable sans avoir en amont
une bonne maîtrise énergétique. Nous ne pouvons qu’inciter nos
lecteurs qui voudraient maximiser leurs résultats ou qui
souhaiteraient aller plus loin dans la compréhension et dans la
maîtrise des gardiens à prendre la peine de suivre un
entraînement magique préalable.
La création se décompose généralement en trois étapes
distinctes. Aussi, bien que la version livrée ici soit en quelque
sorte simplifiée, nous nous baserons cependant sur le même
protocole de construction :

■ Construction préalable

Préambule à toute future création d’entité, la construction


préalable consiste à prendre le temps de réfléchir en amont à tout
ce qui constituera le futur gardien : quels seront ses attributs,
quelle sera sa forme, quel sera son sceau d’appel, quel sera son
nom, quelles seront très précisément ses tâches, quelles seront
ses modalités d’action, quelle sera sa durée de vie, quel sera son
mot de dissipation etc.
Cette partie trop souvent négligée représente pourtant 50% de
l’opération à elle seule et constitue l’indispensable fondement qui
garantira l’efficacité du gardien. En bâclant cette partie, on prend
le risque de créer un gardien incapable de nous protéger ou pire,
qui pourrait agir contre notre propre intérêt. Il est donc essentiel
de ne pas franchir trop vite cette étape, d’autant qu’elle constitue
certainement la partie la plus agréable et la plus amusante à
réaliser, en faisant appel à toute votre imagination. Pour cela,
dotez–vous de plusieurs feuilles de papier et d’un stylo qui vous
serviront à noter toutes vos idées.

■ Tout d’abord, son nom. Choisissez un nom peu courant,


voire, dans l’idéal, créé totalement afin d’éviter qu’il puisse
être connu d’autrui et ainsi se prémunir des détournements.
J’aime personnellement puiser dans les anciennes langues
mortes, mais vous pouvez vous inspirer de tout ce que vous
voulez. L’important est que ce nom vous parle.
■ Marquez ensuite en une seule phrase courte (pas plus
d’une dizaine de mots) le but global de votre gardien.

■ Définissez ensuite ses fonctions, à quoi va–t–il précisément


servir ? Dans le cas présent, nous cherchons à nous protéger
du vampirisme énergétique, aussi, ses fonctions principales
seront par exemple de nous défendre dans notre sommeil
contre les agressions énergétiques extérieures et les entités
négatives, de couper tous les liens énergétiques qui
pourraient tenter de s’accrocher à notre aura, de repousser
les vampires énergétiques qui sont présents dans notre
environnement, par exemple en les mettant mal à l’aise ou
en provoquant chez eux des nausées (notre but n’est pas de
leur faire du mal, comme nous l’avons dit la plupart du
temps ils ne sont pas conscients de leurs actes !). Définissez
précisément avec vos mots toutes ces fonctions en faisant
une liste, car il est important que ces fonctions vous parlent.
Par ailleurs, essayez de les définir de la façon la plus concise
et précise possible, et évitez de lui attribuer trop de fonctions
différentes. Choisissez donc correctement vos mots pour
couvrir le plus de situations possibles.

■ Maintenant que vous avez défini les objectifs de votre


gardien, il vous est nécessaire de considérer sa future forme.
Dessinez sur votre feuille votre futur gardien en prenant en
considération ses objectifs et les attributs que vous pouvez
lui octroyer pour les mener à bien. Vous pouvez l’imaginer
comme un dragon doté de griffes capables de trancher les
liens, ou comme un chevalier fortement cuirassé doté d’une
épée pour vous défendre et détruire les entités etc. Laissez
votre imagination faire le reste. Faites de votre mieux pour
commencer à le visualiser mentalement et tâchez de le
retranscrire de votre mieux sur le papier. Si vos capacités de
dessinateur ne sont pas formidables, ne vous inquiétez pas
pour autant, cela n’influera pas sur la réalisation de la suite.

Vous pouvez également vous inspirer d’un dessin existant qui


vous servira de modèle. Internet nous offre une multitude de
thèmes et d’images qui permettront à chacun de trouver
l’inspiration qui peut lui faire défaut.

■ Disposant maintenant d’un dessin représentant votre


future entité, il va vous être possible de créer un sceau qui la
représente. Il existe mille et une manières de créer un sceau
(ou sigil) pour une entité[96]. Ici, je vous conseille d’aller au
plus simple. Partez de votre dessin précédent, simplifiez–le
au maximum, transformez les différentes parties en traits et
en cercles, puis faites–en un logo représentatif de votre
gardien, qui constituera votre sceau. Comme il vous faudra
l’inscrire mentalement profondément en vous, il convient de
réaliser un sceau qui soit le plus « simple » à retenir. Une fois
que vous l’avez créé, commencez à vous concentrer dessus.

■ Il vous faut enfin terminer en définissant sa durée de vie


et/ou en créant un mot de pouvoir qui sera utilisé pour
mettre fin à la vie du gardien. Ce genre de chose n’est pas
souvent pris en considération dans la création d’entités,
mais elle est pourtant importante car on ne peut jamais
savoir comment les choses peuvent évoluer. Dans le cas d’un
simple gardien et avec la technique ici présentée cela
présente peu (voire aucun) de risque d’évolution, mais il
arrive que l’on crée des formes pensées plus complexes,
dotées d’une véritable pensée et d’une personnalité, qui
peuvent finir, dans certaines circonstances (rares) par
échapper à la maîtrise de leur créateur. Donc autant prendre
l’habitude de toujours définir une durée de vie et/ou de lui
adjoindre un mot de pouvoir qui permettra de le détruire.
Choisissez un mot inventé qui soit facile à retenir mais dont
vous n’aurez jamais l’usage dans la vie courante, afin d’éviter
de prononcer à tort ledit mot. « Kropternaft » est un bon
exemple.

Une fois toutes ces informations notées, n’hésitez pas à tout


mettre au propre sur une nouvelle feuille afin de tout avoir au
clair. Vous trouverez page suivante un exemple.

■ Accumulation & Charge

Disposant maintenant de tous les éléments nécessaires, prenez


le temps pendant un ou deux jours de vous imprégner de toutes
les informations relatives à la création de votre futur gardien.
Relisez les informations plusieurs fois dans la journée afin que
vous finissiez par les connaître par cœur.

Arëshaal

Me protéger de toute agression énergétique


Fonctions :

Repousser les vampires énergétiques qui s’approcheraient de


moi ;
Couper tous les liens énergétiques qui me relient à autrui ;
Détruire toute entité astrale qui me voudrait du mal pendant
mon sommeil ;
Etc.

Durée de vie : 1 an à compter de ce jour


Mot de fin de vie : Kropternaft

Sceau

Pour donner vie à votre gardien, il va vous être maintenant


nécessaire de mobiliser votre volonté et votre énergie
conjointement. Pour cela, commencez par tracer sur une feuille de
papier le sceau et le nom (au–dessus) de votre futur gardien, puis
trouvez–vous un lieu dans lequel vous pourrez être au calme sans
être dérangé pendant une trentaine de minutes. Accrochez au
mur le dessin que vous venez de faire, à environ 1 mètre de vous,
puis fermez les yeux.
Prenez quelques minutes pour respirer calmement «en carré»
jusqu’à ce que vous soyez parfaitement détendu, puis rouvrez les
yeux, concentrez–vous intensément sur le sceau et commencez à
réciter son nom à haute voix ainsi que le rôle que vous comptez
lui attribuer (phrase courte). Rien d’autre ne doit alors plus avoir
d’importance, seuls le sceau et le gardien que vous souhaitez
créer doivent occuper vos pensées.
Commencez à visualiser (vous pouvez fermer les yeux) votre
gardien avec autant de détails que possible en vous basant sur le
dessin que vous aviez réalisé. Vous ne devez pas vous contenter
de l’imaginer, vous devez le considérer comme s’il était bien là,
face à vous, bien réel, le ressentir et savoir intérieurement qu’il
existe bel et bien. Chaque parcelle de votre volonté doit être
dirigée vers la prise de conscience de l’existence de cette entité
afin que cette conception s’inscrive dans votre inconscient.
Continuez ainsi à répéter à haute voix et à visualiser le sceau
puis la forme de l’entité elle–même pendant 15 à 30 minutes
chaque jour pendant au minimum 3 jours d’affilée. Vous pouvez
également réaliser cet exercice à plusieurs reprises chaque jour
afin de le rendre plus fort.
Au bout du 3e jour, vous devriez avoir accumulé suffisamment
d’énergie pour que votre gardien puisse devenir fonctionnel, mais
tâchez de ne pas vous en satisfaire. Une grande partie de
l’efficacité d’un gardien tient au nombre de fois où vous
l’entretiendrez, c’est–à–dire au nombre de fois où vous répéterez
cet exercice.
En clair, plus vous le ferez et plus il sera fort, donc mieux il
pourra remplir son rôle. Dans le cadre de la protection contre le
vampirisme énergétique, il est de bon ton de continuer à réaliser
un tel exercice pendant 5 minutes minimum chaque jour.

Une entité créée volontairement se nourrit de votre


énergie pour devenir plus forte, mais les quantités qui lui
sont transmises sont limitées, comparé à du vampirisme
énergétique, et peuvent être régulées. Par ailleurs, il est
possible de suppléer au besoin d’énergie en
approvisionnant l’entité avec d’autres énergies, comme
celle d’une plante ou d’éléments chargés naturellement,
comme des minéraux par exemple.

■ Attributions finales

Au 4e jour, maintenant que votre gardien est créé, il convient de


lui transmettre son rôle et ses attributions finales. Si vous avez
déjà défini dans les grandes lignes son futur usage (en récitant la
courte phrase), il convient maintenant de définir précisément ce
que seront ses objectifs. Pour cela, installez–vous de nouveau
dans une pièce au calme où vous ne serez pas dérangé, puis
prenez quelques minutes pour respirer calmement et vous
détendre. Une fois cela fait, commencez par l’appeler par son nom
à haute voix tout en visualisant son sceau (il est également
possible de tracer « dans l’air » son sceau avec votre doigt). Vous
devriez alors ressentir très nettement sa présence. Énoncez alors
à haute voix et de manière intelligible ses objectifs, sous formes
d’instructions qui commenceront toujours par son nom. Votre
voix doit être forte et votre ton ferme et conquérant, vous devez
ordonner et jamais demander. Exemple :

« [nom de votre gardien], je te charge de repousser toutes les


entités qui pourraient me vouloir du mal pendant mon sommeil
»

Dans le même temps, visualisez l’acte que vous attendez de lui.


Dans l’exemple cité ici, visualisez–le en train de repousser une
entité vampirique qui tenterait de s’en prendre à vous dans votre
sommeil. Prenez quelques instants pour bien définir mentalement
chaque objectif.
Énoncez et visualisez de la même manière à la suite chaque
objectif que vous aviez noté sur votre fiche. N’oubliez pas de
définir de la même façon sa durée de vie et le mot qui pourra être
employé pour que le gardien se détruise.
Lorsque vous avez terminé, vous pouvez clore la « séance » en
disant :

« Maintenant va, [nom de votre gardien], et remplis ton rôle !


J’ai Dit ! »

Si vous avez convenablement réalisé cette étape, il ne sera pas


nécessaire d’y revenir. Le simple fait de renforcer votre gardien
sera suffisant.

En temps normal, il est souhaitable d’avoir un support


pour le gardien, c’est–à–dire un élément matériel dans
lequel il pourra « s’incarner », permettant ainsi de limiter
la déperdition énergétique naturelle dont nous avons
déjà eu l’occasion de parler préalablement dans ce livre.
Bien que cette technique soit surtout utilisée dans le
cadre de la protection d’un lieu ou dans le cas d’un usage
ponctuel de l’entité, elle est également transposable
(dans une certaine mesure) dans le cas d’une protection
permanente qui vous suit partout. Je vous conseille pour
cela de vous munir d’un talisman en métal (idéalement
en or, mais le cuivre, le laiton ou l’argent feront
également tout à fait leur office) au dos duquel vous
graverez le sceau de votre gardien et qui servira à
l’accueillir. Vous lui indiquerez alors comme
précédemment (sous forme d’ordre) qu’il doit s’incarner
dans l’objet et en sortir dès qu’un danger planera sur
vous. Cela lui permettra d’être plus efficace encore.

Limites :
Cette technique demande déjà un certain niveau de maîtrise
énergétique et dépend entièrement de la capacité du praticien à
créer un gardien fort et résistant, capable de le défendre
efficacement. Cela pose donc le même risque que pour la barrière
énergétique, à savoir qu’en ne s’en remettant qu’à cette solution,
le praticien prend le risque de ne pas se défendre correctement s’il
se surestime.
Vertus de la prière

Niveau de difficulté : 0/4


Dans quels cas l’utiliser ?
La prière peut être employée en toute circonstance en
complément d’autres techniques de protection.
Méthodologie :
La prière est quelque chose de très personnel, car plus que de
simples mots récités à haute voix ou en silence, il s’agit avant tout
d’un acte de foi, qui vient du cœur, Vous pourrez très
certainement trouver des centaines de prières sur internet ou
dans les divers ouvrages qui y sont consacrés, mais leur effectivité
ne dépend absolument pas des mots qui les composent ni de leur
ordre, ou du livre sacré dont ils sont extraits. Leur effectivité ne
dépend que de vous et de vous seuls. Cela explique que deux
personnes qui réaliseront la même prière à l’aide du même texte
n’obtiendront pas des résultats similaires (voire pas de résultat
tout court).
Aussi, la meilleure des prières qui soit sera la vôtre, celle que
vous créerez au moment même de prier, sans réfléchir trop
longtemps, mais en parlant avec le cœur et en laissant celui–ci
parler à travers vous, dépassant ainsi les frontières matérielles
pour toucher l’entité de votre choix dans les plans subtils.
Un conseil néanmoins. L’efficacité de votre prière, outre le fait
qu’elle vienne du cœur, dépend également en grande partie de
votre volonté. Il est donc essentiel d’être pleinement concentré sur
votre prière et sur sa réalisation. Si vous pensez à votre enfant à
vos dossiers à terminer tout en réalisant votre prière, vous
n’obtiendrez aucun résultat. Soyez donc pleinement à ce que vous
faites.
Si cela peut vous aider, n’hésitez pas à vous centrer en
effectuant une respiration en carré et en vous concentrant sur vos
sensations intérieures comme nous avons appris à le faire. Par
ailleurs, votre volonté doit être forte et chaque parole que vous
devez prononcer doit résonner et vibrer en vous et à l’extérieur de
vous comme si vous cherchiez à faire trembler les murs de votre
pièce. Il ne s’agit pas de crier mais bien de faire vibrer chaque
mot. Il est ainsi possible de faire vibrer ses paroles même en
chuchotant. Si vous parvenez à réunir tout cela en même temps,
votre prière ne sera plus un ensemble de mots mais une intention
propagée dans l’univers, un véritable rituel en soit dont l’efficacité
ne fera pas de doute.
Signalons également que toutes les traditions et toutes les
entités n’apportent pas le même type de protection et ne sont pas
connues pour les applications, il pourra donc être judicieux de se
renseigner sur les différentes possibilités au sein de votre propre
foi avant de faire appel à la prière afin de vous assurer d’en
obtenir la pleine efficacité. Si vous avez un doute, rien n’empêche
de faire appel à votre « Ange Gardien » si cela fait partie de vos
croyances, l’effet sera alors sensiblement le même.
Limites :
La prière est une aide complémentaire mais ne saurait
remplacer la mise en place d’une vraie protection en amont. On
pourra ainsi en renforcer l’efficacité mais elle ne saurait s’y
substituer. De plus, a l’inverse de techniques agissant de par leur
nature même, la prière repose en totalité sur la foi sincère et
profonde de celui qui la réalise, ce qui peut donc n’engendrer
aucun résultat si cette condition n’est pas présente.
Conclusion

L’arsenal magique dont dispose un praticien ne se limite pas aux


méthodes précédemment évoquées. D’autres techniques (comme
les rituels d’évocation par exemple) font appel à des entités des
plans subtils pour venir aider le praticien à se défaire d’une
situation qu’il n’est pas en mesure de gérer lui–même.
Pour autant il serait erroné de croire que ces techniques, plus
complexes en apparence et souvent hors de portée de la plupart
des personnes n’ayant pas pris la peine de suivre un véritable
entraînement en amont ou n’adhérant pas à un paradigme
spécifique, valent mieux que toutes les techniques précédemment
présentées. La simplicité n’a jamais impliqué «L ineffectivité», pas
plus que la complexité n’implique d’efficacité. Bien au contraire,
les choses les plus simples sont souvent les plus efficaces, aussi
ne faites pas l’erreur de négliger les techniques vues
précédemment en vous disant que seul l’usage de rituels ou
l’appel à la protection d’autres entités sont efficaces. Ce n’est pas
le cas. La technique de création du Gardien bien maîtrisée vaut
ainsi très largement l’énorme majorité des rituels classiques que
vous pourriez réaliser.
Par ailleurs, si j’ai fait le choix de ne pas donner de rituels «pré–
faits» dans cet ouvrage, c’est parce qu’aucun rituel n’est une
recette de cuisine qu’il suffirait d’appliquer telle quelle pour
obtenir un résultat garanti. Tout rite n’est finalement qu’une sorte
de pièce de théâtre visant à mettre le praticien dans un état
d’émission et de réceptivité propices à l’expression de sa volonté.
Si certaines volontés déjà fortes naturellement rencontrent ainsi
de bons résultats sans pour autant avoir pris la peine de
s’entraîner, l’énorme majorité des personnes devront passer par
un entraînement rigoureux leur permettant d’acquérir une
maîtrise correcte de leurs facultés et de leur volonté avant de
pouvoir obtenir des résultats vraiment satisfaisants.
À moins d’avoir suivi un tel entraînement, il sera donc
largement préférable de s’en remettre aux autres techniques
proposées auparavant, qui permettront déjà d’obtenir de très bons
résultats et demanderont un travail de maîtrise qui sera plus
accessible à tous les lecteurs.
Bonus

Vampires, quelques pistes pour préserver votre


entourage

Bien que ce livre ne soit pas destiné à accompagner les vampires,


il est apparu au cours de la rédaction de cet ouvrage la nécessité
de donner quelques pistes vers lesquelles des vampires
énergétiques qui souhaiteraient minimiser leur impact autour
d’eux pourraient se diriger. Si des ouvrages en langue anglaise
comme l’excellent « Psychic Vampyre » de Raven Kaldera existent
et sont spécifiquement destinés aux vampires énergétiques, il
n’existe rien de tel en langue française et à moins d’être
anglophone, il est donc difficile de trouver des informations.
Voici donc quelques éléments qui pourront être utiles à la fois
aux vampires énergétiques et à ceux qui veulent se garder de le
devenir. Il ne s’agit évidemment pas de solutions miracles qui
résoudront le problème ou éviteront à coup sûr de devenir un
vampire, mais ces petites astuces ont depuis longtemps fait leurs
preuves et peuvent faire toute la différence.
L’alimentation

Notre société a la fâcheuse tendance à ne plus considérer que


l’aspect « physique » des choses. Les aliments n’échappent pas à
cette règle. Nous faisons venir des aliments de l’autre bout du
monde qui voyagent par bateau pendant des mois avant d’arriver
sur les étalages de nos supermarchés et nous mangeons de plus
en plus d’aliments qui ont trainé plusieurs jours dans des
chambres réfrigérées avant de nous parvenir en barquettes où
elles trameront encore des jours et des jours dans un
réfrigérateur. Cette consommation d’éléments dits « morts »
énergétiquement n’est pas sans conséquence pour l’organisme qui
a de moins en moins de sources d’approvisionnement énergétique
et ne se contente plus que des éléments «

physiques » qui certes nous sont indispensables pour régénérer


nos propres batteries, mais qui malheureusement ne sauraient
nous suffire pour un équilibre correct.

En ce

sens, l’énergie des aliments est très certainement l’une des plus
facilement assimilable par le corps (d’avantage encore que le
vampirisme sur un humain) car le processus de digestion de
l’aliment lui–même est semblable à celui de l’assimilation
énergétique et quand ils sont réalisés conjointement,
l’assimilation énergétique ne nécessite pas d’énergie
supplémentaire pour se faire.

Il est
donc très intéressant de se nourrir correctement en favorisant
une alimentation dite « vivante », à rapprocher du crudivorisme,
composée de graines germées, de lait cru extra frais[97], de poisson
cru extra frais[98], de viande crue extra fraîche[99] et de produits
issus de fermentation, non pasteurisés et toujours crus, n’ayant
jamais dépassé les 40°C afin de ne pas tuer les organismes
vivants qui les composent, pour absorber un complément
d’énergie vitale qui, bien que présent en petite quantité dans
chaque élément, pourrait suffire dans bien des cas à suppléer à la
déperdition énergétique engendrée naturellement par le corps au
cours de périodes plus difficiles. Il sera possible de cuire viande et
poisson pour ceux qui n’apprécient pas ces éléments crus, mais il
conviendra de ne pas surchauffer la nourriture.


Hygiène de vie & Sport

Avec le temps, nous sommes devenus de plus en plus sédentaires


et la vie de bureau que rencontrent aujourd’hui nombre d’entre
nous tend à limiter énormément les efforts physiques que nous
faisons. Si d’un point de vue purement médical les conséquences
physiques et mentales d’une telle apathie sont connues de longue
date, on tend souvent à oublier toute l’importance que le sport
peut avoir dans le bon fonctionnement de nos énergies internes,
dans le renforcement de l’aura et donc par voie de conséquence,
sur notre santé toute entière.

Une à deux heures au minimum[100] devraient être consacrées


chaque semaine à la pratique d’un sport d’endurance, que ce soit
au footing, à la natation, au vélo ou à tout sport qui permette de
faire travailler les muscles et le système cardio–vasculaire.
De la même manière, au lieu de prendre constamment le bus ou
la voiture pour de petits déplacements, il serait bon de marcher
tous les jours 20 à 30 minutes. En allant au travail, en revenant
du travail, en allant faire ses courses, en allant au marché, en
allant chercher à manger lors de votre pause déjeuner etc. Évitez
de passer vos week–end assis devant la télévision ou l’ordinateur
et dès que vous en avez la possibilité, sortez vous aérer, sortez le
chien, allez vous balader en ville ou en forêt. Les occasions ne
manquent pas !
L’entretien physique est la base d’un système énergétique fort.
On ne le dira jamais suffisamment !
Entraînement psychique et énergétique

Si le sport[101] est la base d’un système énergétique fort et


résistant, il ne saurait se suffire à lui–même et il convient de
l’accompagner d’un vrai travail énergétique. Nous sommes des
êtres « multidimensionnels[102] » et il nous faut donc appréhender
notre existence sous un angle holistique.
L’orient nous a largement montré la voie de ce côté et a depuis
des milliers d’années compris l’importance d’unir le corps
physique, le « corps énergétique » et l’esprit afin que tous
travaillent de pair au maintien de l’organisme dans un bon état de
fonctionnement. La pratique du tai–chi, du chi–kung, du yoga et
d’autres disciplines favorisant la circulation correcte des énergies
du corps tout en entretenant le corps physique sont ainsi
d’excellentes possibilités mises de plus en plus fréquemment à
notre disposition.
La plupart des villes de France (quelle que soit leur taille)
proposent ainsi des cours dans au moins une de ces disciplines,
qui présentent en plus l’avantage d’être accessibles à tous, quel
que soit son âge et son état physique. Signalons que ces
disciplines, pour être vraiment efficaces au niveau énergétique,
doivent être pratiquées correctement, et chaque posture bien
respectée. Il est ainsi très difficile (pour ne pas dire inintéressant)
de pratiquer seul à l’aide d’ouvrages ou de vidéos, car ce sont les
conseils et les rectifications de la part d’un enseignant
expérimenté qui permettent de parvenir à la pureté du geste et à
la libération de son plein potentiel.
Par ailleurs, il est toujours utile d’apprendre à maîtriser son
esprit et à contrôler ses pensées, puisqu’une fois encore tout est
lié. La pratique régulière de la méditation sera donc d’une aide
non négligeable pour le vampire qui souhaite apprendre à se
maîtriser et pour celui qui cherche à éviter de devenir un vampire
énergétique dans une période difficile.
Enfin, il est fortement conseillé d’apprendre à développer ses
capacités de réserve et de régénération énergétique. Ces exercices,
qui demandent déjà une certaine maîtrise, restent parmi les plus
efficaces pour prévenir le vampirisme, mais aussi pour trouver la
force et l’énergie nécessaire pour traverser une période difficile
dans sa vie. Vous trouverez de tels exercices dans l’ouvrage La
Voie du Mage aux chapitres 16 et 17.

Une nouvelle fois, ces quelques conseils ne suffisent pas
toujours pour inverser un phénomène déjà installé dont nous
connaissons encore mal toutes les causes et les implications,
mais il est certain que ces pistes et tout ce travail que vous
pourrez réaliser sur votre vie auront des répercussions positives
qui ne peuvent que vous renforcer et ainsi diminuer votre
tendance au vampirisme ou réduire les risques de devenir vous–
mêmes un vampire.
Conclusion

Parvenu au terme de cet ouvrage, j’ai l’espoir d’avoir pu vous


transmettre non seulement des armes pour vous préserver
efficacement face au vampirisme énergétique, mais aussi et
surtout une meilleure connaissance de ce sujet et de la réalité
vécue par de tels vampires.
Face à ce qu’il ne connaît pas l’être humain est bien souvent
enclin à haïr, sans considération pour les faits tout aussi
inévitables qui peuvent amener l’autre à agir de la sorte. Le
vampirisme énergétique, et notamment ses formes les plus
répandues que sont le vampirisme involontaire ou de subsistance,
nous confronte pleinement à la limite ténue entre être victime et
devenir bourreau. Rappelions que s’il semble impossible pour un
vampire inné de se défaire de cette « dépendance » à l’énergie
d’autrui, il n’en va pas de même pour toutes les autres formes de
vampires pour lesquels il n’est pas impossible d’y parvenir, et que
l’entourage, le soutien et les encouragements jouent un rôle
crucial dans la poursuite d’un tel objectif.
Puissiez–vous vous rappeler ces mots de Bram Stoker à travers
le discours de Mina Harker dans l’ouvrage Dracula : « [cela ne doit
pas être] une œuvre de haine. Le pauvre être qui a causé toute cette
souffrance est le plus malheureux de tous. Songez quelle sera sa
joie à lui aussi quand, son double malfaisant étant détruit, la
meilleure part de lui–même survivra, son âme immortelle. » Et vous
en inspirer pour votre choix face à tout vampire : vous en éloigner
ou accompagner sa volonté de changer lorsque cette dernière est
présente.
Quelle que soit votre décision, je vous souhaite sincèrement que
cette dernière apporte une nouvelle quiétude dans votre vie, mais
qu’en aucun cas elle ne soit source de nouvelles haines ou de
nouvelles craintes.
Les armes sont entre vos mains, et rien ne saurait vous être
insurmontable.
À bientôt

Arnaud THULY
Bibliographie

AMBELAIN Robert. Le Vampirisme : de la légende au réel, éd.


Robert Laffont (1977)

BARDON Franz, Le Chemin de la Véritable Initiation Magique –


éd. A.Moryason (1956)

BATTLE Sylvie, Les compulsions alimentaires : Se libérer de la


boulimie – éd. Jouvence (2004)

BEL Marie–France, Corps Subtils : Science et Médecine – éd.


Dangles (2011)

BELANGER Michelle, Vampires in their own words – éd. Llewellyn


(2007)

BELANGER Michelle, The Vampire Ritual Book : the lost rites of


the sanguinarium – éd. Createspace (2007)

BELANGER Michelle, The Psychic Vampire Codex : A Manual of


Magick and Energy Work – éd.Weiser Books (2004)

BERNSTEIN Albert, Emotional Vampires : dealing with people


who drain your dry – éd.Mc Graw Hill (2001)

BLACK Jeremy et GREEN Anthony, Gods, Démons and Symbols


of Ancient Mesopotami – University of Texas Press (1998)

BOSCHIERO Julia, Les pierres au Quotidien – éd. Alliance


Magique (2012)
BOUTBOUL Serge, Comment percevoir et agir sur les mondes
subtils qui nous entourent – éd. Exergue (2011)

BOUTBOUL Serge, Développez vos facultés psychiques et


spirituelles – éd. Exergue (2007) BOURRE Jean–Paul, Les
Vampires – MA éditions (1986)

BUHLMAN William, Voyage au–delà du corps : L’Exploration de


nos univers intérieurs – éd. AdA (2008)

CARDINAUX Stéphane, BIOENERGIE : énergie vitale, chakras,


extrasensorialité, exercices pratiques – éd. Trajectoire (2009)

CHEUNG Theresa, The Element Encyclopedia of Ghosts &


Hauntings – éd. Harper Element TM (2006)

CHUEN Lam Kam, La Voie de l’énergie : maîtriser l drt chinois de


la force interne par l’exercice du chi kung – éd. le Courrier du
Livre (1991)

CHUEN Lam Kam, Le Pouvoir du Chi : comment cultiver et


développer son potentiel corps–esprit – BUDO éditions (2003)

COLLECTIF, Le Petit Robert édition 2014 – éd. Le Robert (2013)

CONNOLLY S., Curses, Hexes & Crossing : A magician’s guide to


exécration magick – éd. DB Publishing (2011)

CONTENAU Georges (Dr), La Magie chez les assyriens et les


babyloniens – éd. Payot (1947)

DALE Cyndi. Le Corps Subtil : la grande encyclopédie de


l’anatomie énergétique – Macro Éditions (2013)

DUGAN Ellen, Magie de protection pratique : maintenir et


reconquérir votre pouvoir – éd. AdA (2011)

EIGUER Alberto. Le pervers narcissique et son complice (4ème


édition) – éd. Dunod (2012)

ESTISSAC Mikhaël (d’), De l’usage des herbes, poudres et encens


en magie – éd. Grancher (2002)

FATHER SEBASTIAAN, Vampyre Magick : the grimoire of the


living vampire – éd. Weiser Books (2012)

FATHER SEBASTIAAN, Vampyre Virtues – The Red Veils – éd.


Sabertooth Press (2011)

FATHER SEBASTIAAN, Vampyre Sanguinomicon : The Lexicon of


the Living Vampire – éd. Weiser Books (2010)

FISCHER–RIZZI Suzanne, Le Guide de l’Encens : Vertus et


bienfaits des encens du monde – éditions du Gange (2004)

FLUSIN–GERBER Catherine, le mystère de l’envoûtement – éd. De


Vecchi (2009)

FORD Michael, Akhkharu – Vampyre Magick – éd. LuLu.com


(2008) FORTUNE Dion, Psychic Self–Defense : the classic
instruction manual for protecting yourself against paranormal
attack – éd. Weiser Books (2001)

GIENGER Michael, Purifying Crystals : How to Clear, Charge and


Purify Your Healing Crystals – éd. Findhom Press (2008)

HADDOU Marie, Savoir dire Non – éd. J’ai Lu (2003)

HARBOUR Dorothy, Energy Vampires : a practical guide for


psychic self–protection – éd. Destiny Books (2002)
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vampire in ourselves & others – éd. Shambala (1996)

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KERVIEL Jean–Noël. L’Être humain et les énergies vibratoires –


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(2010)

LE BON Gustave (Dr), L’évolution de la matière – éd.


E.FLAMMARION (1906)

LENORMANT François, La magie chez les chaldéens et les origines


accadiennes – éd. MaisonNeuve & Cie (1874)

MANOURY Pierre, Encyclopédie du Chamanisme, éd. Trajectoire


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éd. Elsevier Masson (2013) MATTHEWS Caitlin, Psychic Shield :
The personal Handbook of psychic protection – éd. Ulysses
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Livre (1998)

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(2003)
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Spiritual Power – éd. The Message Company (1996)

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Press (2008)

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REICHER Sophie, Spiritual Protection – éd. New Page Books


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SANFO Valérie. Les Corps Subtils – éd.Vecchi (2008)

SCHMIDT Joël, Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine


– éd. France Loisir, (1985)

SHELDRAKE Rupert, Le septième sens – éd. du Rocher (2004)

SLATE Joe H., Psychic Vampires : protection from energy


predators & parasites – éd. Llewellyn (2007)

SOROR D.S & SPARTAKUS FREEMANN, Les Sigils, La Magie du


XXIe Siècle – éd. Bussière (2010)

STEVANOVITCH Vlady, La voie de l’Énergie : l’éveil et le


développement du chi, ou énergie vitale – éd. Dangles (1993)

STEVANOVITCH Vlady,Ta Voie du TaïJi Quan : l’art du Chi – éd.


Danglesh (2008)

STOKER Bram, DRACULA – éd. J’ai Lu (2012)

SUCKLINGNigel, Vampires – éd.ff&f (2006)

THULY Arnaud, La Voie du Mage : Bien Débuter – Entraînements


Préparatoires – éd. Alliance Magique (2012)
THULY Arnaud, Purification : Principes & Méthodes – éd. Alliance
Magique (2013)

URY William, Comment dire non : Savoir refuser sans offenser –


éd. du Seuil (2007)

VESPETILIO Lono F, The psychic vampires guide to subtile body


language & Psionics – éd. Dark Moon Press (2006)

ZAMPERINI Roberto, Anatomie Subtile : Atlas de Thérapie


Energo–Vibrationnelle – éd. Trajectoire (2010)

ZENG Zi, CRIMMINS Eileen, CARRIERE Yves, Longer Life and


Healthy Aging (International Studies in Population) – éd. Springer
(2006)
Remerciements

Jusqu’en 2013, j’ai eu le bonheur et la chance de participer aux


travaux de l’O.o.L. et parfois à ceux de l’O.r.s.T., deux des
principaux groupes de recherche en Angleterre et aux États Unis
dont sont issues une grande partie des informations présentées
dans ce livre et dans le précédent.
Suite à des divergences fondamentales de point de vue quant à
la diffusion des résultats de recherche auprès du public (que je
soutiens et qu’ils refusent) et à la suite de la publication de
l’ouvrage consacré à la purification, nous avons mis fin à cette
collaboration.
J’espère de tout cœur que cette séparation ne sera que
temporaire et que la création de l’I.F.R.P. (voir pages suivantes)
permettra, dans les années à venir, de faire prendre conscience de
l’importance qu’il y a à diffuser les savoirs et contribuera à tous
nous rassembler pour faire avancer nos connaissances, main
dans la main.
À Rachel A.,
À Mickaël T.,
À Daniel H.,
À Michel R,
À Robert H.,
À Alexander J., et à tous les autres,
Merci du fond du cœur pour tout ce que vous avez pu
m’apporter tant humainement que dans mon propre
cheminement en magie tout au long de ces 7 années passées à
travailler avec vous. J’ai conscience de tout ce que je vous dois.
J’espère qu’un jour vous comprendrez mes motivations.
À mes parents, et à Julia Thuly Boschiero, mon épouse, pour
leur aide et leur confiance, votre soutien permanent constitue ma
meilleure motivation pour avancer et garder le cap, même quand
le monde entier semble s’y opposer.
Et bien sûr, à vous, lecteurs qui, par votre soutien, démontrez
qu’il existe une alternative à la débâcle ésotérique moderne !
Merci à vous tous !

Institut Français de Recherche en Panergologie



Fondé en février 2014, l’Institut Français de Recherche en
Panergologie est un organisme de recherche tourné vers l’étude
des mécanismes énergétiques rencontrés en ésotérisme et en
magie.
La Panergologie est la discipline qui cherche à étudier les rôles,
les mécanismes et les fonctionnements des énergies subtiles, de
même que leurs interactions avec leur environnement.
Contrairement à la Parapsychologie ou à la Métapsychique, la
Panergologie n’a pas tant vocation à « prouver » l’existence des
phénomènes « paranormaux », qu’elle considère comme faisant
partie du réel et « naturels », qu’à en comprendre les principes et
les fondements, considérant que c’est par les découvertes elles–
mêmes que pourra s’établir un pont entre les sciences classiques
et F ésotérisme.
Fondée sur les principes de la méthode scientifique et cherchant
au respect de ceux–ci, la Panergologie est l’étude des mécanismes
énergétiques, non pas dans leur expression finale comme le sont
les rituels, la voyance, la radiesthésie ou les disciplines de soins
énergétiques, mais autant que possible dans leur expression
originale, c’est–à–dire dans leur état brut et dans les implications
qu’ils engendrent sur leur environnement. En effet, comment
comprendre correctement un phénomène final dont on ne connait
pas bien les origines ?
En remontant aux causes et en cherchant à connaître leurs
conséquences, il devient alors possible de les anticiper et de les
maîtriser, soit pour les provoquer, soit pour les empêcher.
Éloignée de tout dogme, de toute religion et de tout croyance ou
idée préconçue, l’IFRP cherche à comprendre le monde sous un
œil différent qui vient compléter ou apporter un regard neuf sur
ce que la science classique tend à négliger.
La Panergologie possède ainsi un vaste champ d’étude et porte
notamment sur

– Les « énergies subtiles », leurs origines, leurs fonctions et


leurs mécanismes de déplacement qui constituent la base
même des disciplines énergétiques ;

– Les « charges », comment elles émergent, leur durée de vie,


comment elles se propagent et quelles conséquences elles
peuvent avoir sur leur environnement ;

– L’étude des matériaux et objets et leurs interactions


énergétiques, afin de comprendre comment le monde
matériel et le monde des énergies subtiles s’imbrique et
ses relations, directes ou indirectes ;

– Les notions de « densités énergétiques » et de « plans


d’énergie » afin de ramener dans le réel ce qui a trop
longtemps été considéré comme hors du champ de la
réalité tangible, et de remettre en perspective les dogmes
et les croyances ;

– L’action du psychisme sur les charges et les énergies,


fondements sur lesquels reposent la totalité des disciplines
énergétiques et magiques ;

– L’interaction entre énergie et humain, entre charge et


humain, les mécanismes grâce auxquels existent ces
interactions ;

– etc.

Si vous souhaitez participer à cette aventure qui, nous


l’espérons, contribuera à améliorer notre connaissance des
mécanismes énergétiques, à mieux appréhender le monde
invisible et à changer le regard du public et de la science sur
l’ésotérisme, n’hésitez pas à nous rejoindre !
www.ifrp.fr

Éditions Alliance Magique

Les éditions Alliance Magique sont les dignes descendantes de


la boutique ésotérique Alliance Magique qui œuvra entre 2004 et
2011, connue sur le web francophone pour son sérieux, son
éthique et sa volonté de faire bouger les choses dans un milieu
ésotérique trop souvent gangréné par la paresse intellectuelle,
l’avidité et le charlatanisme.
Soucieux d’éviter le double écueil des propos hermétiques et des
livres de simple vulgarisation, les éditions Alliance Magique ont la
volonté avouée d’accorder toute son importance à la qualité des
ouvrages publiés. Nous privilégions autant la qualité de l’écrit que
la qualité du contenu. Les textes doivent être clairs, intelligibles
par tous, sans pour autant tomber dans une vulgarisation à but
purement commercial qui n’a, de notre point de vue, pas de sens
dans notre milieu.
De même que Sénèque disait que «la parole reflète l’âme», l’écrit
est bien souvent le reflet de l’auteur et de sa manière de concevoir
le monde ; c’est pourquoi nous sélectionnons de façon drastique
les nouveaux auteurs, en fonction de la pertinence de leurs points
de vue, de leur volonté de contribution à l’amélioration de
l’ésotérisme francophone et bien entendu de la valeur
intellectuelle de leurs écrits.
Publier des ouvrages de qualité pour un public qui cherche à se
plonger sainement dans les mystères que recèlent notre monde
tout en prenant plaisir à le faire, voilà notre marque de fabrique.
Nous sommes en perpétuelle recherche de nouveaux talents,
n’hésitez pas à nous faire parvenir vos manuscrits si votre
démarche s’inscrit dans même ligne que la nôtre !

www.alliance–magique.com

[1]
Associations de recherche ésotérique aux États–Unis et en Angleterre, dont j’ai déjà
eu l’occasion de parler dans Purification : Principes & Méthodes (éd. Alliance Magique,
2013).
[2]
De 2007 à 2013.
[3]
Nous en avons longuement parlé dans Purification : Principes & Méthodes.
[4]
Dans certains cas, il arrive que certaines personnes cumulent les casquettes de
vampire émotionnel ET de vampire énergétique, mais ce phénomène reste plus rare que
ce que l’on imagine communément et on ne saurait confondre les deux.
[5]
Pour plus d’infos, voir l’ouvrage « Le pervers narcissique et son complice – 4e
édition», Alberto Eiguier, DUNOD, 2012.
[6]
S’affirmer et oser dire Non, Éditions Jouvence, 2003.
[7]
Savoir dire Non, éditions J’ai Lu, 2003.
[8]
Comment dire non : Savoir refuser sans offenser, éditions du Seuil, 2007.
[9]
La très grande majorité les traditions du monde font référence à des concepts
similaires sous une multitude d’appellations dont les plus connues sont Chi, Ki, Prana,
Mana etc.
[10]
Voyage au–delà du corps : l’exploration de nos univers intérieurs, William Buhlman,
AdA, 1998.
[11]
Depuis le Dracula de Bram Stocker à Lestat pour Entretien avec un Vampire, en
passant plus récemment par Twilight, Buffy contre les Vampires et autres séries
américaines du même acabit.
[12]
Chiffres Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 2003. Longer Life and Healthy
Aging (International Studies in Population), Yi Zeng, Eileen M. Crimmins, Yves Carrière,
Jean–Marie Robine, Springer, 2006.
[13]
Nous avons évoqué auparavant les origines possibles de cette affliction.
[14]
«Trouble du comportement alimentaire se traduisant par l’ingestion compulsive et
excessive de nourriture». Le Petit Robert, Edition 2014 page 288.
[15]
La psychologie moderne comme la médecine sont à l’heure actuelle encore
impuissantes pour expliquer correctement l’origine de ce phénomène. Une origine
génétique, un phénomène de société ou des problèmes personnels, sont souvent mis en
avant pour justifier cette pathologie, sans qu’aucune étude correcte n’ait jamais pu
venir confirmer aucune de ces origines ! La psychologie gagnerait très certainement à
s’intéresser d’avantage aux phénomènes « ésotériques »...
[16]
On connait encore mal les raisons de cette addiction à laquelle peu de vampires
semblent être soumis. En effet, alors que la plupart des individus traversent
naturellement des périodes de vampirisme au cours de leur vie, seule une infime part
d’entre eux deviendront des prédateurs acquis. L’une des hypothèses qui apparaît
comme la plus crédible suggère l’idée que le prédateur acquis découlerait d’une
pathologie préalable ou d’un profil psychologique propice. Cette hypothèse n’a pas
encore pu être prouvée et le mystère reste entier.
[17]
On retrouve ici une certaine ressemblance avec certains des archétypes de
vampires émotionnels, qui peut expliquer les amalgames communément faits.
[18]
Donc le soi, ce qui constitue notre personnalité au sens « d’existence intrinsèque, de
souvenirs présents » et non au sens strict de prétention ou de survalorisation
personnelle.
[19]
Combien d’adolescents pullulent sur les forums en quête de « vrais vampires » à
chaque vague cinématographique ?
[20]
Il existe de nombreuses hypothèses mais aucune étude sérieuse et concrète n’a
jamais pu être correctement réalisée à ce sujet.
[21]
Nous avons rencontré ce phénomène à plusieurs reprises chez des esprits anciens
ayant appris à maîtriser leurs aptitudes astrales qui étaient ainsi devenus suffisamment
forts pour tenir tête à d’autres entités de bas niveau (telles que des larves) ou à d’autres
esprits et s’alimenter directement sur eux.
[22]
Notamment chez les sumériens chez qui ils portent les noms de Kiel–gelal et de
Gelal en accadien, ou encore de Lilit et Lil chez les assyriens.
[23]
Un tel comportement ayant simplement pour effet de banaliser l’action de ces
entités comme n’étant qu’une dérive normale de l’esprit humain répondant à ses
pulsions.
[24]
Il ne s'agit bien entendu que de supputations.
[25]
Ce chiffre résulte d'une enquête ayant été faite en Angleterre par des membres de
l'O.o.L. auprès de personnes témoignant de faits similaires. Il est néanmoins difficile de
pouvoir établir un pourcentage exact qui puisse se prévaloir d'être significatif de la
réalité dans la mesure où ce chiffre n'est constitué que grâce aux témoignages de
personnes relatant leur expérience. Nous nous en tiendrons à l'aspect indicatif de ce
résultat.
[26]
La paralysie du sommeil est un trouble étudié tant du côté médical que du côté
psychologique, qui peut survenir pendant l'endormissement (état hypnagogique) ou au
réveil (état hypnopompique) dont la principale caractéristique est que le sujet,
parfaitement conscient, se trouve dans l'incapacité d'effectuer tout mouvement
volontaire et se retrouve donc totalement paralysé. Elle s'accompagne couramment
d'hallucinations auditives, kinesthésiques ou visuelles ainsi que d'impressions
d'oppression, de suffocation, de présence maléfique et de mort imminente. Le sujet
éprouve le plus souvent un sentiment d'anxiété et de frayeur.
[27]
On voit ici la flagrante ressemblance avec le trouble étudié en médecine et en
psychologie. Il est à noter qu'aucune étude menée jusqu'à ce jour n'a permis à ces
disciplines de vraiment comprendre l'origine de ce phénomène qu'elles attribuent
généralement à la fatigue et au stress (qu'elles considèrent comme des facteurs
aggravants) et à une sorte de perturbation du sommeil paradoxal sans avoir d'avantage
d'explications concrètes à fournir. Mais la plupart l'avouent eux–mêmes, à l'exception
des cas dérivant d'un problème de narcolepsie (soit 0,002% de la population...), on ne
peut pas encore expliquer correctement le fait que près de 2 personnes sur 3
l'expérimenteront au moins une fois dans leur vie et que près de 10% de la population y
soit couramment confronté sans présenter pour autant de pathologie ou de trouble qui
permettraient d'expliquer ce phénomène (ou même de donner raison aux hypothèses
précités). Peut–être les disciplines médicales devraient–elles accepter de s'intéresser au
vampirisme énergétique pour élucider certaines énigmes de leurs propres disciplines...
la paralysie du sommeil étant loin d'être la seule, nous le verrons ultérieurement.
[28]
Il s'agit au final d'un phénomène similaire à celui de la propagation de charge que
nous avons pu voir dans Purification Principes & Méthodes.
[29]
Si l'apport est raisonnable tant en quantité qu'en régularité, les défenses
immunitaires restent stables. Sur du vampirisme temporaire, le problème se fait alors
peu sentir voire pas et les conséquences peuvent même s'avérer positives.
[30]
Une étude menée auprès de 3 groupes de 50 individus chacun a été réalisée aux
états unis par l'O.r.s.T. entre 2007 et 2008. Le premier groupe (témoin) ne recevait
aucun traitement particulier, le second groupe recevait des soins en magnétisme une
fois par mois et le dernier groupe recevait des soins en magnétisme une fois par jour
pendant 45 minutes. On a ensuite défini la liste des maladies susceptibles d'être
attribuées à des problèmes énergétiques. Au bout d'une seule année, les résultats sont
éloquents : le premier groupe (témoin) a vu se développer 3 malades atteints d'une des
maladies anticipées (soit 6%, ce qui semble rester dans la moyenne nationale), le second
n'a vu se développer aucun malade (ce qui tend à démontrer réflectivité du
magnétisme quand il est bien employé), et le dernier groupe a vu le chiffre exploser
avec 23 personnes touchées par une des maladies au cours de cette seule année, soit
un résultat effarant de 46% !
Ces résultats ont été menés sur des groupes homogènes de personnes âgées de 25 à 60
ans ne présentant pas de maladie connue au moment du début de l'étude. Il convient
cependant de garder des réserves sur la propension des résultats, certaines variables
indépendantes ayant été peu ou pas contrôlées comme certains facteurs aggravants tels
que la consommation d'alcool ou de tabac. Signalons pour rassurer nos lecteurs que
toutes les personnes affectées par une maladie ont stoppé aussitôt l'expérience, ce qui a
mis fin en quelques semaines à peine à la plupart des maladies qui ne résultent que de
disfonctionnements provoqués par le sur–apport énergétique et qui, si on ne leur laisse
pas le temps de s'installer définitivement, finissent par disparaître d'elles–mêmes «
rapidement ».
[31]
Il est nécessaire pour cela qu'il y ait une certaine régularité pour que le corps
s'habitue et apprenne à compenser ce déficit comme s'il était naturellement lié à la
consommation courante de la personne. La capacité de régénération tend alors à
augmenter pour combler le manque.
[32]
Et malgré des examens médicaux tout à fait normaux (n'oubliez pas de toujours
consulter votre médecin avant de songer à un possible acte de vampirisme à l'origine de
votre fatigue !).
[33]
S’agit–il d'une conséquence directe de la diminution d'énergie vitale ou d'une
conséquence indirecte par l'augmentation de la fatigue qui serait, elle, responsable de la
diminution des défenses immunitaires ? La question n'est pas encore tranchée.
[34]
Il est préférable de passer par un thérapeute capable de pratiquer une « chirurgie
aurique » pour refermer la blessure et reformer une aura nette.
[35]
Entretien avec un Vampire, Anne Rice, Plon, 2012.
[36]
Sauf dans de très rares cas de vampires sanguinaires, qui découlent plus d'une
pathologie mentale que d'un véritable besoin physique ou d'une quelconque «
transformation ».
[37]
Nous verrons ultérieurement qu'elle ne l'est pas réellement.
[38]
Vous trouverez en fin d'ouvrage un chapitre spécial consacré à ce sujet.
[39]
La femme étant aujourd'hui forte et indépendante, libre de faire et d'assumer ses
choix et refusant, pour une part de plus en plus importante, d'avoir des enfants.
[40]
Signalons au passage que ces couleurs n'ont pas de réalité absolue en tant que
telles, l'invisible n'ayant pas de « couleurs » à proprement parler. Deux médiums
confrontés à la même aura verront souvent les mêmes démarcations de zones de
couleurs, mais rarement les mêmes couleurs aux mêmes endroits. Elles sont une
construction mentale permettant au cerveau d'appréhender des mouvements
énergétiques ou des charges qu'il perçoit et qu'il différencie en y associant des couleurs
en fonction de l'environnement culturel et des associations de couleurs qui y sont faites.
Plus d'infos au chap. 15.
[41]
D’une seule couleur donc.
[42]
Un apprentissage qui ne peut être mené convenablement en l'espace de quelques
jours comme on trouve hélas tant de formations en reïki.
[43]
Voir à ce sujet l'expérience relatée au début du chap. 12..
[44]
Plus d'informations à ce sujet dans l'ouvrage Purification : Principes & Méthodes.
[45]
Vous trouverez en fin d'ouvrage un chapitre spécial consacré à ce sujet.
[46]
Ce qui ne signifie pas que cela soit impossible.
[47]
Voir à ce sujet l'excellent ouvrage Le septième sens, Rupert Sheldrake, éditions du
Rocher, 2004.
[48]
L'effet négatif d'une telle propagation est que l'aura tend elle aussi à s'agrandir sans
pour autant parvenir à conserver la même densité, ce qui expose la personne à des
attaques ou à des vampirisations plus faciles et potentiellement plus importantes.
[49]
Certains ont alors poussé l'hypothèse jusqu'à effectuer un parallèle avec notre
cerveau reptilien, mais ma connaissance du sujet n'est pas suffisante pour pouvoir
juger de la pertinence d'une telle théorie.
[50]
Nous verrons plus loin qu'il existe cependant un autre type de vampirisation
similaire qu'utilisent souvent les vampires inconscients pour drainer l'énergie de leur
victime.
[51]
Les techniques de traçage demandent cependant elles aussi une grande maîtrise en
magie. Nous aurons l'occasion d'y revenir dans un prochain ouvrage.
[52]
Puisqu'ils ne présentent pas de manque énergétique, comme nous l’avons vu
précédemment.
[53]
On ne s'étonne d'ailleurs pas qu'il y en ait eu plusieurs…
[54]
C'est–à–dire hors d'un cadre maîtrisé comme peut l'être la pratique du tantrisme
par exemple.
[55]
L'incidence du souffle sur ces mouvements a été depuis longtemps démontrée,
rapprochant une nouvelle fois les conceptions asiatiques associant maîtrise du souffle et
maîtrise des énergies du corps.
[56]
Voir le chap. 13 pour plus d'informations.
[57]
Ce que l'on appelle plus communément un Voyage Astral ou une OBE (Out of Body
Expérience).
[58]
Un grand nombre de témoignages font état de paralysie physique des suites d'un
vampirisme ou d'un accident engendrant le même phénomène de blocage – pour
lesquels les médecins ne donnaient aucune chance de rémission – et qui ont été en
partie ou totalement résorbées en l'espace d'une seule séance par des magnétiseurs.
Ceux–ci se sont alors « tout simplement » chargés de refaire circuler correctement
l'énergie dans le corps de la personne en levant les blocages, chose qu'aucun médecin
traditionnel n'était en mesure de faire jusqu'alors pour ces patients.
[59]
La plupart des personnes susceptibles de pouvoir s'en apercevoir (dans les
hôpitaux notamment) n'ayant pas appris à le faire, ce qui est d'autant plus dommage
que cela pourrait dans bien des cas permettre de savoir comment réagir et ainsi
épargner bien des traumatismes ultérieurs.
[60]
Le Petit Robert, Édition 2014, page 1765.
[61]
Rappelons encore une fois qu'il ne s'agit là que d'une simple métaphore relative à
un phénomène physique connu, pour mieux appréhender la nature du mécanisme
énergétique, et non d'un parallèle physique réel malgré l'utilisation qui en est faite.
[62]
Cette pièce, de petite taille mais tout à fait classique en apparence, possède un
revêtement de 3mm en plomb caché derrière de fins murs en placo-plâtre sur la totalité
de sa surface, ce qui rend la pièce totalement hermétique au niveau énergétique.
[63]
Cf. Purification : Principes & Méthodes, éd. Alliance Magique, 2013.
[64]
Cf. chapitre 11.
[65]
Une étude de faible envergure et à titre indicatif (donc pas nécessairement
représentative) réalisée en 2008 sur 20 personnes ayant développé un vampirisme
temporaire ayant été résolu, a pu constater que 17 d'entre elles ne disposaient plus
ensuite de cette faculté de marquage, soit 85% de l'ensemble.
[66]
On ne peut que le supposer puisque ces personnes n'ont pas été suivies depuis le
début, mais en se basant sur leur passif et en cherchant les causes classiques de
vampirisme, rien n'a été trouvé qui permettrait de justifier d'un vampirisme passé.
[67]
Là encore, plusieurs sujets ont échappé à la règle, remettant en question cette
hypothèse, laissant penser qu'une partie de la compréhension du phénomène nous
échappe encore.
[68]
Le corps réagit instinctivement comme s'il était confronté à une déperdition
d'énergie et cherche à compenser en envoyant d'avantage d'énergie jusqu'à ce qu'une
partie lui revienne.
[69]
Le Petit Robert.
[70]
Nous ne parlons pas ici de la théorie des univers parallèles mais de plans de
densité différente « superposés » à notre propre plan physique.
[71]
Il existe des techniques, fort heureusement peu connues du grand public, qui
permettent de bloquer volontairement les flux d'énergies dans le corps, provoquant des «
trous » dans les différents corps énergétiques voire, lorsque c'est recherché sur une
courte période, de les faire complètement disparaître. Cette technique vise à recréer
volontairement les conséquences de certains accidents dont nous avons déjà eu
l'occasion de parler et est parfois utilisée outre atlantique pour entraîner les futurs
thérapeutes énergéticiens à faire face à de telles situations.
[72]
Que personne ne se méprenne sur mes propos, la remise en question des
considérations habituelles vis–à–vis des « corps énergétiques » définis parfois en tant
qu'entités autonomes ne se limite qu'à eux et ne s'appliquent ni à l'existence de l'âme, ni
à l'existence de la circulation interne de l'énergie par les méridiens par exemple, pas
plus qu'à l'existence de densités d'énergie où peuvent vivre des entités non physiques.
[73]
Cf. travaux d'Andreï Sakharov sur l'énergie et la matière.
[74]
Rappelons à ce sujet que toutes les premières photos réalisées par Semyon et
Valentina Kirlian étaient monochromes et non pas colorées comme c'est aujourd'hui le
cas.
[75]
«Trouble de la perception sensorielle caractérisée par la perception d'une sensation
supplémentaire à celle perçue normalement, dans une autre région du corps ou
concernant un autre domaine sensoriel». Le Petit Robert.
[76]
«Une paréidolie est une propension de notre cerveau (sorte d'illusion d'optique) ci
associer un stimulus visuel informe et ambigu à un élément clair et identifiable, souvent
une forme humaine ou animale.». Exemple : les visages dans les nuages.
[77]
Vous pouvez également utiliser de l'huile essentielle de citron, mais l'idéal est alors
de la dissoudre dans un peu d'alcool à 90° auparavant afin d'éviter qu'elle ne
s'agglutine. Une dizaine de gouttes suffiront.
[78]
Cf. Purification : Principes & Méthodes, Arnaud THULY, éd. Alliance Magique, 2013.
[79]
Voir chapitre 17.
[80]
Purification Principes & Méthodes, éd. Alliance Magique, Arnaud THULY, 2013.
[81]
Qui sont de très bons isolants énergétiques.
[82]
Voir La Voie du Mage chapitres 16 et 17.
[83]
Voir expérience chap. 12.
[84]
La gomme Ammoniaque est une résine extraite du Dorema Ammoniacum, plante
originaire du Proche–Orient et pouvant mesurer jusqu'à 2,5 mètres. Son nom vient très
vraisemblablement du dieu Ammon (on raconte en effet que le traitement de la résine
était faite en Lybie, non loin du temple de ce dieu). Il conviendra de ne pas confondre la
résine naturelle avec l’«ammoniac», terme de chimie désignant un nitrure d'hydrogène.
[85]
Voir Purification Principes & Méthodes.
[86]
Seule la halite, donc le sel, échappera partiellement à cette règle.
[87]
Manuel de lithothérapie : Ou l'art de soigner avec les pierres, Michaël Gienger,Véga ;
Les Pierres qui guérissent selon Hildegarde de Bingen, Michaël Gienger, éd. Trédaniel ;
430 Pierres aux vertus thérapeutiques, Michaël Gienger, éd. Trédaniel, etc...
[88]
Se référer au livre Les Pierres au Quotidien, Julia Boschiero, éd. Alliance Magique,
2012, pour plus d'informations sur la purification et le rechargement des minéraux.
[89]
Se référer au livre Les Pierres au Quotidien, Julia Boschiero, éd. Alliance Magique,
2012, pour plus d'informations sur la purification et le rechargement des minéraux.
[90]
Une programmation est un acte énergétique consistant à transmettre une intention
à un objet (ou ici un minéral) afin qu'il rayonne de cette intention et agisse par ce biais
sur son environnement en influençant une situation ou des personnes et en apportant
au besoin un soutien décisif pour surmonter une difficulté.
[91]
En règle générale, plus une pierre est grande, plus son champ énergétique est
vaste. Une cristal de roche de 300g suffit généralement pour couvrir une superficie de
12 m2.
[92]
Vous ne devez alors pas toucher le sel sans quoi vous risqueriez d'absorber les
charges négatives qu'il pourrait contenir. Pour récupérer votre pierre, videz votre
saladier dans l'évier et ouvrez l'eau qui s'occupera de dissoudre le sel. Vous pourrez
ainsi récupérer votre pierre. Il vous est aussi possible d'utiliser des gants en plastique.
Pour plus d'informations, voir Purification : Principes & Méthodes.
[93]
Voir La Voie du Mage chapitre 28.
[94]
Nous y ferons référence dans la partie consacrée à la vertu de la prière.
[95]
Nous aurons l'occasion d'y revenir dans un prochain ouvrage.
[96]
Consulter Les Sigils, La Magie du XXIe Siècle, Soror D.S & Spartakus FreeMann,
Bussière, 2010.
[97]
Moins de 48 heures.
[98]
Moins d’une heure.
[99]
Moins de 12 heures. On évitera bien sûr toutes les viandes potentiellement
dangereuses à consommer crues, comme le porc par exemple.
[100]
Avec un idéal de 3 à 4 heures.
[101]
Sans exagération, le but n'est pas de faire de vous un athlète.
[102]
Physiques, mentaux, énergétiques etc.

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