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du début de séquence.
Le test de niveau et l’évaluation diagnostique sont deux opérations évaluatives différentes dans l’intention, les
objectifs, la démarche, la mesure et la prise de décision. Elles font partie intégrante du dispositif pédagogique
que doit mettre en place et respecter l’enseignant dans l’accomplissement de son travail, comme le prévoit l’approche
par les compétences. Le tableau suivant peut l’orienter dans la comparaison et la compréhension de ces deux
opérations :
Evaluer le Profil d’Entrée de chaque élève, notamment en 1.AS, (les acquis capitalisés durant sa
scolarité au Collège).
Tester les capacités langagières chez cet élève admis et orienté en 1.AS Sciences ou Lettres, afin de
définir et de planifier la progression des projets pédagogiques ainsi que la pédagogie différenciée à
mettre en place pour chaque élève (ou chaque groupe d’élèves).
Tester sa capacité de Compréhension à l’Oral et à l’Ecrit, sa capacité à Produire un discours à l’Oral et
à l’Ecrit et enfin évaluer ses compétences linguistiques, précisément dans les savoir faire et
l’utilisation de la langue au service de la communication : (mise en page, grammaire, lexique,
orthographe, conjugaison).
Mettre en place une grille composée de critères de réussite afin de classer chaque élève dans telle ou
telle catégorie d’apprenants, ayant une maîtrise déterminée de la langue et des capacités à
communiquer. Sachant que le niveau des élèves est hétérogène, il convient d’identifier dès le début de
l’année : qui ne sait pas lire, qui ne sait pas écrire, qui ne sait pas conjuguer, etc.
Faire participer chaque élève à l’évaluation de ses propres compétences afin de lui permettre de
prendre connaissance et de prendre conscience de ses manques ou de ses forces avant d’affronter la
1ère AS.
Le choix des activités qui vont suivre s’est fait sur la base des programmes de français du cycle moyen,
distribués sur quatre années : savoir raconter, savoir décrire, savoir expliquer et savoir argumenter. Il
se trouve toutefois que ce « cloisonnement des discours » ne répond plus aux recommandations des
nouvelles instructions pédagogiques qui préconisent plutôt la notion de « croisement des discours»,
d’où la possibilité de présence complémentaire de plusieurs discours, notamment la dominante
argumentative, dans un même texte, car dans un texte, tout dépend de l’intention de communication
de l’auteur : un passage narratif, une description, une information scientifique peuvent servir,
pourquoi pas, d’arguments à une intention énonciative.
Pour écarter le risque de fausser les résultats, il faut sensibiliser les élèves dès le lancement de cette
opération évaluative sur la nécessité de répondre aux questions individuellement, sans chercher à
copier les réponses auprès de leurs camarades, pour la simple raison que l’évaluation de ces activités
sera faite par eux-mêmes et qu’elle ne sera pas sanctionnée par une Note à mettre sur le bulletin
scolaire.
Le but final de cette épreuve est donc d’Evaluer pour Evoluer car on doit se garder de classer les
élèves qui rencontrent des difficultés dans un ghetto de « niveau insuffisant », à la manière de la
pédagogie jésuite qui catégorisait une bonne fois pour toutes les élèves en fonction de leurs tout
premiers résultats dans des catégories définitives, comme s’ils ne pouvaient plus progresser. Il
faudrait plutôt se donner la peine d’accompagner ces élèves dans leur apprentissage de remise à
niveau, en vue d’améliorer leur rendement, en leur proposant des activités à leur juste mesure.
Voir à ce sujet : « Evaluer les apprentissages dans une approche communicative, Denise Lussier.
D’autres recommandations :
Ci-après, une proposition de test de niveau (ou d’évaluation diagnostique de début d’année) à réaliser en
classes de 1. AS. Chaque élève doit répondre directement sur son tirage.
Aucun manquement ni excuse ne seront tolérés. Les coordinateurs et les enseignants des classes de 1. AS
en seront tenus pour seuls responsables.
Cette proposition peut être réalisée telle quelle ou améliorée, modifiée, simplifiée, etc., mais sa
réalisation, suivie d’un compte rendu, est obligatoire.
D’autres questions peuvent être proposées à souhait (sur l’adjectif, la relative, le style indirect, en
proposant un tableau, un classement, une complétion, etc.) mais sans dépasser la durée d’une heure de
réalisation, car la prochaine séance sera consacrée obligatoirement à la correction collective.
L’enseignant peut, s’il le souhaite, réaliser la moitié du test durant une demi-heure puis évaluer les
activités réalisées durant l’autre demi-heure. Ensuite, il doit impérativement ramasser les copies pour les
redistribuer durant la prochaine séance pour finir l’autre moitié du test ainsi que son évaluation.
Une fois le test achevé, chaque élève doit porter son nom et ses notes sur la liste nominative et
l’enseignant doit tirer des conclusions sur les chapitres où des lacunes seront constatées ainsi que sur le
niveau global de la classe.