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Docteur Bridge il y a 3 jours 2 min de lecture

L’éclairage au sein de votre cabinet


dentaire : les pièges à éviter

L’installation de votre cabinet dentaire peut représenter un coût très important : achat de
fauteuil, scanner, imprimante 3D, parc informatique, décoration… Mais avez-vous pensé à
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fins de marketing et d'analyse. Voir la politique à l’exercice
de confidentialité de la dentisterie. Néanmoins, l’éclairage ne suscite pas autant
d’intérêt et d’attention que le reste de l’équipement et de l’aménagement du cabinet. Un
manque de considération qui pourrait avoir un impact direct sur le praticien…

En tant que chirurgien-dentiste, il est essentiel d’avoir un œil précis : 80% des informations nécessaires à
votre travail sont captées par les yeux. Passant en moyenne 2000 heures par an au fauteuil, soit 80 000
heures dans une vie professionnelle, sous une lumière artificielle, il est indispensable pour un praticien de
ménager sa vue en optant pour un éclairage adapté.

Impact sur la qualité du travail

Lorsque l'éclairage n'est pas optimisé, le praticien s’expose à des risques d’imprécisions des mouvements
de préhension des instruments, d’erreurs d’appréciation des contrastes et de difficultés accrues à
appréhender les profondeurs de champs. Le travail en bouche requiert minutie, précision et concentration.
C’est pour cette raison qu’il est primordial de bien voir ce que l’on fait. L’éclairage doit faciliter le geste
chirurgical, la distinction des détails. En l’absence d’aides visuelles, le praticien à tendance à se rapprocher
de la dent pour mieux voir.

Les normes : En Europe, il existe deux normes applicables au projet d’éclairage du cabinet : NF EN ISO
9680 pour la lampe opératoire et NF EN ISO 12464-1 pour l’ensemble « éclairage général et
opératoire ». D’après ces normes, un projet d’éclairage doit respecter l’éclairement des différentes
zones (lux), les ombres portées, la gêne due aux éblouissements, la répartition de la lumière, la
température de couleur et l’indice de rendu des couleurs. Si toutes les règles sont respectées, le projet
est aux normes.

Un éclairage pour chaque salle : nos conseils

Dans la salle de soin, la lumière opératoire sert au diagnostic et au soin, c’est pour cette raison que
l’utilisation des puissances maximales du scialytique est à éviter car 80% de sa lumière sur les
dents se réfléchira directement dans vos yeux. Prenez de bonnes habitudes concernant le
positionnement du scialytique qui doit se trouver à 70cm de la bouche, hors du champ de vision.

La salle d’attente doit pouvoir permettre au patient de lire tranquillement en attendant son soin qui,
bien souvent, l’angoisse. Une lumière trop agressive est à proscrire. Pour éviter les
éblouissements, évitez également les spots halogènes encastrés qui risqueraient de perturber les
yeux du patient.

Dans la salle de stérilisation, où une grande acuité visuelle est nécessaire au contrôle de la propreté
des instruments, votre assistante doit bénéficier d’un éclairage fort. Un éclairage autour de 6500
kelvins est recommandé.

Source : solutionscabinetdentaire

Pratique

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