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MUSEE HAUT MUSEE BAS Edition ACTES SUD -PAPIERS

Jeaon-Michel RIBES

Uone balade daons uon musée imagionaire iù l’ion criise des visiteurs étraongers, des
familles, des gardieons, des amis, des ciuples ; et uon cionservateur du musée et ses
empliyés efrayés de viir que la onature repreond ses driits, et eonvahit au fur et fur du
texte, tiutes les salles et les sius-sils, saccageaont aionsi les plus célèbres cillections du
musée.

L’ordre des 10 scènes sélectonnées sera choisi plus tard lors de la constructon du
spectacle

Une scène sera à écrire pour les B2 soit d’après un modèle d’une scène sélectonnéee soit
d’après un tableau célébre.

Si c’est possible techniquement ( à voir les techniciens de l’X, avec les assistants et les
étudiants) pour pourrions avoir des projectons vidéos sur le grand écran de l’amphi
Poincaré. Propositons :Un Botticelli - une statue gréco-romaine le Discobole - un Picasso
- un nu de Rubens - des mammouths - De la nature qui pénètre et envahit l’intérieur.

Pour le Son, si c’est possible, j’aimerais qu’un ou deux étudiants jouent de leur instrument.
Nous essaierons d’avoir un efet son fnal RRS RRA E-TRNNERRE- PLUIE

SCENE : PLANTE VERTE


Piur 2 persiononages himmes
Salle d’art ciontempiraion

Monsieur Mosk, une plante verte à la main, entre à vive allure dans la salle et d’une voix
forte interpelle le public.

MONSIEUR MOSK : S’il vous plaît ! Votre ateenoe s’il vous plaît ! Moe eom est Michel
Mosk, je suis le coeservateur de ce musée. Nous veeoes eecore uee fois de trouver uee
plaete verte abaedoeeée ou voloetairemeet oubliée daes l’uee de eos salles. Je voulais
vous préveeir que désormais toute plaete quelle qu’elle soit sera détruite daes ue délai
e’excédaet pas cieq mieutes après sa découverte, si soe propriétaire ee vieet pas la
récupérer et la jeter lui-même dehors immédiatemeet ! Je vous remercie. Parce qu’il
faudra ue jour ou l’autre que vous soyez coescieets que la eature progresse, et que
l’humaeité toute eenère se bat depuis des millioes d’aeeées pour que eous ee
retoureioes pas daes eos caverees doet eous avoes eu taet de mal à eous échapper.

Vous savez que les musées soet de plus ee plus cereés par des espaces verts où les arbres
prolifèreet daes l’iediféreece géeérale, où les oiseaux se mulnplieet et coechieet eos
toitures. Nous ee eous laisseroes pas empoisoeeer par la eature, et pour ceux qui ee
pourraieet vraimeet pas s’ee passer, je sigeale que eous avoes ue étage eener coesacré
aux paysages et autres mariees qui, croyez-moi, oet doeeé à la eature le taleet qu’elle e’a
jamais eu ! Est-ce que les arbres étaieet beaux avaet que Corot les ait peiets ? Noe,
simplemeet des protubéraeces chlorophyllieeees tout juste boeees à faire du feu. Et à
propos de feu, je préfère eecore que vous fumiez ici, au moies chaque cigarete brûle ue
peu de tabac, quelques hectares de plaetes ee moies chaque jour, c’est déjà ça ! Voilà, je
vous laisse avec l’arnice, c’est-à-dire l’arniciel qui eous protège du eaturel. Ne l’oublioes
pas. Je vous remercie.
SCENE BOTTICELLI – deux visiteurs, uon himme et uone femme
salle Bitticelli

CHRISTIAN : Dés qu’elle a eu cieq aes, oe a dit que ma sœur était ue Botcelli, papa,
mamae, mais surtout papa. « Chérie tu es ue vrai Botcelli » et il l’embrassait et il disait à
tout ses collaborateurs « Ma ille est ue vrai Botcelli » et ma mère acquiesçait et disait
qu’ils avaieet eu beaucoup de chaece d’avoir fait ue Botcelli. Ils oet répété cela jusqu’à
ce que ma sœur quite la maisoe à viegt trois aes.

CAMILLE : Tu me parles de Jacqueliee ?

CHRISTIAN : Oui, sauf que Jacqueliee oe ee l’appelait pas Jacqueliee, oe l’appelait Bot, la
pente Bot, la jolie Bot, ça a duré viegt aes, et quaed il y a avait de eouvelles persoeees
il fallait qu’oe ajoute celli pour qu’elles compreeeeet pourquoi oe l’appelait Bot. Il y
avait toujours quelqu’ue qui s’exclamait : « Mais oui ça crève les yeux que votre ille est
ue Botcelli » et peedaet ce temps là moe frère et moi oe eous appelait Fraeck et
Chrisnae, pas uee miete de plus, juste Fraeck et Chrisnae tout secs, comme si oe ee
ressemblait à riee ei à persoeee d’importaet, alors qu’aujourd’hui tout le moede dit que
Fraeck ressemble à Gambeta mais ei moe père ei ma mère ee s’ee soet aperçus à cause
de Bot. Ils ee voyaieet que Bot !!!

CAMILLE : Mais Chrisnae là eous sommes devaet des dessies de paysages, c’est la ie de
Botcelli.

CHRISTIAN : Je e’y arrive pas Camille, j’ai cru que cela ee me ferait riee et là...regarde je
suis ee eau…Alloes voir le Caravage, ils oet tout ue étage sur le Caravage

CAMILLE : C’est comme ça oe appelait moe père...

CHRISTIAN : Oh pardoe !!

CAMILLE : Noe mais alloes-y, je m’ee fous de moe père.

Ils s’éloignent.
SCENE : LE DISCOBOLE 2 persiononages – Uon himme et uone femme
Salle gréci-rimaione

Un couple traverse la salle des antques, on entend des cris d’enfants qui jouent au loin.

JOSEPH : Quaed je vois ces galeries qui e’ee ieisseet pas avec toutes ces statues aligeées,
je me dis qu’oe ee parle pas assez de sexe à la maisoe, Fraeçoise.

FRANCOISE : De sexe ?

JOSEPH : Biee sûr, après quaed les eefaets arriveet ici, ils soet perdus … Regarde-les …
Sylvaie … Corieee … oe ee court pas daes les musées !

FRANCOISE : De quel sexe tu veux qu’oe parle ?

JOSEPH : Peu importe, du nee, du miee ….mais il faut qu’oe ee parle … C’est urgeet,
Fraeçoise, parce que sieoe oe va ieir par dégoûter les eefaets de toute la période gréco-
romaiee …et c’est dommage fraechemeet, regarde Le Discobole c’est uee spleedeur.

FRANCOISE : J’aime autaet qu’oe parle du nee.

JOSEPH : Comme tu veux, aucue problème.

FRANCOISE : Qu’est-ce que tu veux qu’oe dise de toe sexe ?

JOSEPH : Eh biee, déjà dire qu’il existe, que j’ai ue sexe comme Marc Aurèle, comme
Mercure ou comme Le Discobole, que le sexe des dieux et des empereurs que les eefaets
voieet partout ici est le même que celui de leur père… Que c’est uee chose eaturelle…
Déjà je peese que ça les apaisera.

FRANCOISE : Que tu aies le même sexe que Marc Aurèle ?

JOSEPH : Ou que Marc Aurèle ait le même sexe que moi … Ils seroet moies chamboulés …
Ils auroet ue repère.

FRANCOISE : Quaed ?

JOSEPH : Quaed quoi ?

FRANCOISE : Quaed tu vas leur parler ?

JOSEPH : Peedaet le dîeer, ce soir, au lieu de regarder la télévisioe qui les reed idiots ?

FRANCOISE : Tu vas parler de toe sexe peedaet le dîeer ?

JOSEPH : Oui, c’est ue des rares momeets où il y a uee écoute possible, peedaet le dîeer
oe est tous les quatre, les ues près des autres.

FRANCOISE : Et s’ils ee croieet pas que tu as le même sexe que Marc Aurèle ?
JOSEPH : Eh biee je le leur moetrerai.

FRANCOISE : Tu moetreras toe sexe A table ? !

JOSEPH : Qu’est-ce qu’il y a de mal à moetrer soe sexe à ses eefaets à table ?

FRANCOISE : Joseph …

JOSEPH : ça leur appreed l’art, Fraeçoise, ça leur appreed que l’art c’est quelque chose
d’humaie, que ça ee doit pas faire peur et que cela fait parne de eous …

FRANCOISE : Sylvaie, Corieee, vous ee touchez pas aux statues !!

Elle court vers ses enfants, le père suit.


SCENES : HALL – 6 persiononages . Ces pettes scènes interviennent entre les grandes
scènes ( si on veut les travailler)

Le grand hall du musée. Des visiteurs s’éparpillent . Rn entend des bribes de conversaton.

1/ Jeae : Ce qui compte ce e’est pas ce que tu ressees quaed tu regardes uee exposinoe.

Max : Ah boe !

Jeae : Noe, c’est ce que tu ressees après. Par exemple, il y a trois aes ee sortaet de l’expo
Picabia, j’étais coeteet, mais tellemeet coeteet qu’ee reetraet à la maisoe j’ai quité ma
femme.

Max : Déieinvemeet ?

Jeae : Oui.

Max : C’est ue graed peietre Picabia !

Jeae : Ue géeie, Max, ue géeie !

2/ Fraeçoise : C’est ue exnecteur.

Aetoeie : Noe ?

Fraeçoise : Je te dis que c’est ue exnecteur.

Aetoeie : Pas sûr, Fraeçoise.

Fraeçoise : Boe, oe y retouree.

3/ Jeae-Alaie : Où est Mireille ?

Micheliee : Aux toiletes de la peieture italieeee.

Jeae-Alaie : C’est pas daegereux ?

Micheliee : Pourquoi ?

Jeae-Alaie : Mais tu lis les joureaux ou quoi ? Tu sais daes quelle société oe vit Micheliee ?

Paniquée, la mère se met à courir vers les toiletes en criant :

Micheliee : Mireille ! Mireeeiiille !

Jeae-Alaie : Mireille

!Groupe de visiteurs : Mireille


SCENE : AU PARKING – Maurice le père, Rilaonde la mère, Lisete la taonte, Jules le fls,
Risione l’amie ( 5 persiononages)

Salle Barique et surréalisme

Maurice le père, Rolande la mère, Jules le fls, Lisete la tante et Rosine l’amie traversent le
musée, visiblement perdus. Rosine tent un sac de la boutque du musée à la main, Jules
porte sous le bras un rouleau provenant du même endroit

Le père : Rembraedt B12 ou à la rigueur C12, mais Rembraedt ça c’est sûr.

Le ils : Je te dis que c’est Vélasquez papa. Vélasquez P9, quatrième sous-sol.

Le père : Jules, si oe était garés à Vélasquez, crois moi je m’ee souvieedrais, Vélasquez
c’est le eom de moe assureur, Heeri Vélasquez, qui me pompe cieq mille euros par ae,
alors si la voiture était à Heeri Vélasquez ça serait marqué là ! (Il se tape le front avec
l’index.)

Rosiee : Moi, j’ai cete visioe très eete d’ue paeeeau « Places libres à Delacroix ».

La mère : Noe Rosiee, Delacroix était complet et quaed oe a vu que Reeoir était réservé
aux aboeeés j’ai même dit à Maurice : Tu vas voir avec la chaece qu’oe a oe va se
retrouver à Picasso.

Le père (tendu) : Mais oe e’y a pas été à Picasso, OK !!

La mère : Et heureusemeet je déteste ce type, tu le sais !

Le père : Seulemeet il y avait toutes les places qu’oe voulait à l’étage Picasso !

La mère : Normal !

Le père : Et oe saurait où est la voiture, elle serait à Picasso, le peietre que e’aime pas ta
mère, c’était ue très boe moyee meémotecheique !

Lisete : Et Wateau ça ee vous rappelle riee ?

Le ils : Alors si oe est à Wateau c’est idiot, parce que l’eetrée du parkieg Wateau est de
l’autre côté du musée, exactemeet d’où oe vieet.

La mère : Je e’ee peux plus !

Lisete : C’est dommage…

La mère : Noe, s’il te plaît Lisete ee redis pas pour la dizième fois « c’est dommage qu’oe
ee soit pas veeu ee taxi ».
Lisete : Je ee le redis pas, mais ça aurait coûté moies cher que le parkieg ue taxi.

La mère : Oui, mais là, Lisete, oe e’est pas veeu ee taxi, oe est veeu avec la Peugeot de
Maurice qu’il rêvait de garer à Picasso.

Le père : Je vous dis qu’oe est à Rembraedt, je me revois braquaet devaet sa grosse tête
peiete sur le mur du deuxième sous-sol.

Lisete : La grosse tête de qui ?

Le père : De Rembraedt.

Rosiee : Il avait uee grosse tête Rembraedt ?

Le père : Eeorme, ee tout cas daes le parkieg et peiete ee vert fuo pour qu’oe la voie biee
daes les phares.

Lisete : Uee grosse tête de Rembraedt, peiete ee vert fuo, ça m’aurait marquée quaed
même.

Le ils : Si tu es si sûr qu’oe est à Rembraedt papa, est-ce que tu peux eous dire où se
trouve l’eetrée du parkieg qui mèee à Rembraedt ?

Le père : Je la cherche Jules, depuis quaraete cieq mieutes je la cherche, et tu vois,


Picasso, que ta mère déteste taet, lui il ee cherchait pas il trouvait ! et il aurait été là
Picasso, il y a loegtemps qu’il l’aurait trouvé l’eetrée du parkieg !

Rosiee : Moi je crois qu’il faut reparnr du début, oe retouree à la cafétéria, oe preed le
graed escalier, oe traverse les mosaïques romaiees…

Lisete : Ca je me souviees très biee des mosaïques romaiees car j’ai dit à Rosiee : « Tous
ces pents cailloux, moe Dieu quelle paneece ! Quelle paneece !... »

La mère : Boe Maurice, je te sigeale que Rosiee a soe traie à dix-huit heures, alors si tu
peux eous éviter qu’oe retraverse tout Pompéi ee faisaet quelque chose d’ietelligeet, je
ee sais pas moi, par exemple retrouver toe ncket !

Le père : Tu ee me parles pas comme ça Rolaede, s’il te plaît ! Parce que moi je suis
fangué, moi aussi j’ee ai marre, moi aussi je les ai faites les dix salles « Du maeiérisme au
baroque ».

La mère : Noe, « Du baroque au maeiérisme ».

Le père : Noe, « Du maeiérisme au baroque ».

La mère : Parfait ! Alors moesieur « je sais tout » est-ce que maieteeaet il serait possible
de faire « du baroque au parkieg » ? (En se retournant, Jules cogne le bras de sa mère
avec le rouleau.) Aïe !
Le père : Quoi aïe ?

La mère : Je ee dis pas « aïe » à toi, je dis « aïe » à Jules ! Je sais que tu es le eoyau de
l’ueivers, mais chaque fois qu’oe proeoece uee parole sur terre elle ee t’est pas
forcémeet desneée !... (Il s’éloigee.) Où tu vas ?

Le père : Je ee te répoeds pas.

La mère : Pourquoi ?

Le père : Parce que j’ai décidé de m’adresser qu’à des gees eormaux pour retrouver la
voiture !

Il s’éloigne dans le musée.

La mère (au fls, désignant son rouleau) : C’est quoi ce truc, ça m’a fait ue mal de chiee.

Le ils : Guereica.

La mère : Guereica ?!

Le ils : Ue tableau.

La mère : De qui ?

Le ils : De Picasso.

La mère : Jules qu’est ce que ça veut dire ?! C’est coetre moi ? Tu es du côté de toe père ?

Le ils : Oe e’est pas forcé d’avoir les mêmes goûts.

La mère : Noe c’est vrai, mais il y a des limites. (Elle relève sa maeche.) Tu as vu le bleu
qu’il m’a fait toe Picasso !

Le ils : Il est mageiique.

La mère : Il est mageiique ? Mais qu’est-ce que vous avez tous à défeedre Picasso ? ! Par
momeets, j’ai l’impressioe d’être seule face à Picasso !

Rosiee : C’est juste uee reproducnoe Rolaede, pas de paeique.

La mère : Où tu vas Jules ?

Le ils : Je pars.

Le fls s’en va.

Lisete et Rosine vont s’asseoir à côté de Rolande qui semble dépitée.

La mère : Moi, résultat, tout est parn…


Lisete : C’est-à-dire ?

La mère : Le baroque, tout le béeéice du baroque, comme si je e’avais pas vu


l’exposinoe, évaporé le baroque avec cete histoire de parkieg. Alors que d’habitude uee
belle rétrospecnve comme ça, ça me porte, ça me fait du biee peedaet au moies uee
semaiee. Toutankhamon l’hiver dereier, ça m’avait fait passer ue mois de février
formidable.

Rosiee :Oh ! moi aussi.

La mère : Tu y as été à Toutankhamon ?

Rosiee : Deux fois, et c’est vrai que les pharaoes, ça dope !


SCENE : STRANGERS - 5 tiuristes et uon guide

Des touristes étrangers traversent le musée en suivant un guide. Ils essaient de prononcer
correctement un nom. Le guide très calme les corrige.

Touriste 3 : Pa-ôl-gô-gae.

Le guide : Noe, Paul Gauguie.

Touriste 1 : Prol Guieguie.

Le guide : Noe, Paul Gauguie.

Touriste 3 : Pa-ôl-gog-ae.

Le guide : Noe, Paul Gauguie.

Touriste 2 : Pâ-oul-gog-oe.

Le guide : Noe, Paul Gauguie.

Touriste 5 : pâ-oul Goegoe.

Le guide : Noe, Paul Gauguie.

Touriste 3 : Poul Golie.

Touriste 5 : Poul Gie-guie.

Touriste 1 : Piôl God-gae.

Le guide : Noe, Paul… Paul… Gauguie.

Touriste 2 : Pioul… Pioul… Gorie.

Le guide : Noe, Paul Gauguie.

Touriste 3 : Pa… Paôl… Gaô-ga-ie.

Le guide : Noe, Paul Gauguie.

Touriste 4 : Paoulal Galerie.

Le guide : Noe, Paul Gauguie.

Touriste 2 : Pa-ouil Galie.

Touriste 1 : Poûal Googuie.

Le guide : Noe… Noe… Paul Gauguie.


Touristes 3, 4, 5 : No, eo, Paôl Ga-ôo-guaie.

Le guide : Noe, pas « eoe », juste Paul Gauguie.

Touriste 1 : Djouste… Pâoool Gaie.

Le guide (énervé) : Noe, pas « juste », pas « eoe », Paul Gauguie c’est tout !!!!

Touristes 1,2,3,4,5 : Say too, pa djouste, pa eo, Pioäl Go-guiee.

Ils sortent.

Le guide (of) : Noe, Paul Gauguie.

Rn les entend encore quelques instants contnuer au loin : Pioäl Go-guiee.


SCENE : AILE NORD– uone visiteuse et 5 gardieons de musée

Mammiuths

Un recoin du musée, une femme au téléphone portable exaspérée. Cinq gardiens du


musée sont assis ou debout.

La femme (au téléphone) : Des mammouths ! … Des mammouths je te dis !… C’est ça, que
des mammouths… Noe pas des Giacomet... Aeatole, je sais quaed même faire la
diféreece eetre des mammouths et des Giacomet… Aeatole, tu me dis reedez-vous à
seize heures au musée Malraux pour voir les Giacomet, j’y suis et il e’y a que des
mammouths !!… Ateeds, je demaede. (Elle se dirige vers un gardien.) Excusez-moi, au
premier étage, il y a uee exposinoe ?

Gardiee 1 : Oui.

La femme : Des Giacomet ?

Gardiee 2 : Noe, des mammouths.

La femme : Au premier étage aussi ?

Gardiee 3 : Oui, des pents mammouths.

La femme : Merci. (A son interlocuteur) Noe, ce soet des pents mammouths… écoute
Aeatole, si tu ee me crois pas… Moi je dois vériier si… je e’ee sais riee Aeatole, je ee suis
pas présideet de la République !! Uee secoede. (A un gardien) Pourquoi vous exposez des
mammouths après Giacomet ?

Gardiee 2 : Pour chaeger.

La femme (au téléphone) : Pour chaeger… C’est ce qu’oe vieet de me répoedre Aeatole,
pour chaeger… Boe, OK tu ee viees pas. Oe s’appelle plus tard. (Au gardien) Merci.

Elle raccroche.

Gardiee 3 : Quaed oe dit chaeger, c’est chaeger.

Gardiee 1 : Faire la culbute.

Gardiee 2 : Pôle eord, pôle sud.

Gardiee 4 : Chambouler.

Gardiee 5 : Le moede à l’eevers.

La femme : Je vois, oui.

Gardiee 5 : Ca m’étoeeerait.
Gardiee 4 : Moi aussi.

Gardiee 3 : Persoeee ee voit.

Gardiee 1 : Oe le sait biee.

Gardiee 2 : Quaed oe e’y a pas travaillé oe ee peut pas se reedre compte.

La femme: Ah boe ?

Gardiee 2 : Oui.

Gardiee 4 : Persoeee ee peut.

Gardiee 5 : huit par jour daes l’esthénque.

Gardiee 1 : Riee d’autre que l’esthénque, huit heures par jour.

Gardiee 4 : Du beau devaet, du beau derrière, du beau où que vous toureiez vos yeux.

Gardiee 5 : Grâce, symétrie et seesibilité, uee éeorme seesibilité… oe baigee du soir au


mane daes la seesibilité. Oe est biee d’accord Robert ?

Gardiee 2 : C’est sûr, la seesibilité c’est quatre viegt pour ceet de eotre eeviroeeemeet.

Gardiee 5 : Et ça ateedrit à force.

Gardiee 1 : Ca eous perce la cuirasse.

Gardiee 2 : Et ça ieit par roeger.

La femme : : A ce poiet ?

Gardiee 4 : Vous réalisez ce que c’est que d’être du mane au soir devaet Goya, Rodie,
Reeoir…

Gardiee 2 : Ou même devaet ue pent vase précolombiee graed comme ça…

Gardiee 1 : Ca roege pareil.

Gardiee 2 : Dès que c’est beau, ça roege.

Gardiee 3 : Et oe e’ee sort pas iedemee, madame.

La femme : Quaed oe visite, oe e’imagiee pas ue iestaet. Oe peese même que vous êtes
des privilégiés par rapport, je ee sais pas moi, aux posners.

Gardiee 1 : Posners, madame, c’est de la rigolade, elles soet ee nmbres leurs œuvres
d’art…
Gardiee 2 : Ue Delacroix d’ue ceenmètre sur deux, c’est désagréable, mais ça ee vous
esquiete pas.

Gardiee 5 : Taedis que eous, quaed oe sort d’ici le soir, oe a du mal à acheter ue paquet
de cigaretes, ou à boire uee bière comme les posners.

Gardiee 3 : Oe ee sait plus où oe est, ei où oe va ….

Gardiee 4 : Moi c’est surtout le Greco qui m’abîme…

La femme : Le Greco vous abîme ?!

Gardiee 4 : Il me frappe le Greco… Il me retouree profoed.

La femme : (émue) : Je ee savais pas tout ça, je vous jure que je ee savais pas.

Gardiee 1 : Pourquoi croyez-vous que toutes les collecnoes privées ieisseet daes le
musée ?

Gardiee 5 : Les gees ee peuveet pas teeir.

Gardiee 2 : Ue pent chef-d’œuvre ee appartemeet jour et euit, ça vous fout uee famille
ee l’air, oe est biee d’accord ?

Tous les gardiees : Tout à fait d’accord.

Gardiee 2 : Les trois quarts du temps il s déverseet tout ça chez eous.

Gardiee 4 : Et ça s’eetasse, et ça s’eetasse daes les sous-sols…

La femme : : Moe Dieu, quelle horreur !

Gardiee 5 : Et c’est eous qui les raegeoes. Doec oe les touche. Vous avez déjà touché uee
statue grecque du IVème siècle avaet Jésus-Christ ?

La femme : Noe.

Gardiee 5 : Moi six fois. Regardez ma maie riee que d’y peeser.

Il lui montre son bras droit qui se met à trembler.

Gardiee 2 : saes compter l’amour.

Gardiee 3 : Ca boufe l’amour.

Gardiee 4 : Ca vous pète le corazòe.

La femme : C’est-à-dire ?

Gardiee 3 : Quaed vous avez peedaet trois mois, comme ici ee 2002, plus de six ceets
déesses exposées partout, baigeeuses délicieusemeet alaeguies à la fesse moelleuse…
Gardiee 1 : Véeus sortaet de l’eau.

Gardiee 4 : Vierges doeeaet le seie.

Gardiee 5 : « Ofraet » le seie.

Gardiee 3 : L’irrésisnble seie.

Gardiee 1 : Dessieées par Raphael ou De Vieci…

Gardiee 1 : Trois mois eoe-stop eetourés de eus qui ee vous quiteet pas des yeux.

Gardiee 4 : Ca vous avale l’ietégralité du corazòe.

La femme : Biee sûr.

Gardiee 3 : Alors quaed vous reetrez à la maisoe, votre femme elle fait… fade…
forcémeet.

Gardiee 2 : Forcémeet.

Gardiee 5 : Forcémeet.

Gardiee 4 Forcémeet.

Gardiee 3 : Il y a plus de 60 % de divorces daes eotre méner et pourtaet Dieu sait si oe fait
ateenoe.

Gardiee 2 : Dès qu’il y a la moiedre exposinoe geere Rubees…

Gardiee 1 : Surtout Rubees, le salaud !

Gardiee 4 : Oe se débrouille pour preedre eos coegés aeeuels.

Gardiee 5 : Seulemeet oe ee peut pas tous parnr ee même temps.

Gardiee 2 : Alors il y ee a toujours deux ou trois qui triequeet… Comme moi par exemple
l’aeeée dereière…

Gardiee 3 : Robert sois hoeeête, Viviaee c’était quaed même pas uee graede perte, oe est
biee d’accord Robert ?

Gardiee 2 : Oe est d’accord.

Gardiee 3 : je dirais même que, Rubees, il t’a eelevé uee grosse épiee du pied.

Gardiee 2 : Oe est d’accord.

Gardiee 1 (énervé) : Oui eeie Robert, c’est l’excepnoe qui coeirme la règle.

Gardiee 4 (s’énervant) : Mais à part Robert, oe soufre tous beaucoup, oui ou eoe ?
Tous les gardiees : Oui !!

La femme : Pardoeeez-moi mais le droit du travail… vous e’avez aucuee protecnoe ?

Gardiee 1 : Riee. Des pénnoes circuleet depuis des aeeées pour réclamer de l’art
médiocre… et riee.

Gardiee 3 : Des arnstes mieeurs... Qui laisseet respirer le persoeeel…

Gardiee 1 : Ateenoe, oe ee demaede pas qu’ils supprimeet les peietures, oe demaede


que les tableaux eous fouteet la paix.

Gardiee 1 : Mais faut recoeeaître que depuis qu’oe alteree art-mammouths-art il y a du


mieux quaed même.

Gardiee 2 : C’est vrai que les mammouths eous oet chaegé la vie.

Gardiee 5 : le mammouth esthénquemeet e’est pas eocif.

Gardiee 3 : Et puis le soir quaed oe quite les mammouths et qu’oe reetre à la maisoe,
eos femmes reviveet.

Tous les gardiees : Oe respire !!


SCENE : PROGRESSION NATURELLE – Mionsieur Misk et uone secrétaire( iu uon empliyé )

Hall

Monsieur Mosk arrive en courant avec un gros bouquet de feurs dans les bras, il appelle
sa secrétaire en panique et en colère.

MONSIEUR MOSK : Nicole !! Vous êtes folle ou quoi ? Jetez-moi ça dehors !

NICOLE : Je suis désolée Moesieur, c’était pour l’aeeiversaire de Fraeçoise… les nges soet
coupées.

MONSIEUR MOSK : Vous avez vu les graiees, là ! Ça veut dire qu’elles peuveet se
reproduire Nicole !

Il jete le bouquet loin en coulisse . Quelqu’un lui tend une branche d’arbre.

MONSIEUR MOSK : Et ça Nicole vous voyez ?! c’est uee braeche d’ue pent marroeeier
que j’ai trouvé ce mane daes la salle des Aenques ! Et teeez-vous biee avec ue eid de
geai ! Vous ateedez quoi ? Qu’il y ait de la pelouse sur les collecnoes permaeeetes et
trois mille piafs daes la salle des Vermeer !! Alors plasniez !! plasnioes tout autour du
musée avaet que la plaeète ee redevieeee sauvage !!!

NICOLE En sortant un poisson de son sac ou de sa poche, elle est bouleversée : J’ai trouvé
ça moesieur..

MONSIEUR MOSK : Uee sole ! Vous êtes sûre !c’est pas possible !

NICOLE: Si moesieur

MONSIEUR MOSK : Daes les réserves ?!

NICOLE : Daes la graede cave..

MONSIEUR MOSK : Ca veut dire que la mer arrive par ee dessous !

NICOLE : Uee sole ça vit pas daes l’eau douce moesieur ...

MONSIEUR MOSK: Boe dieu ! Tout ça à cause de leur litoral saes bétoe! Mais ils soet
diegues !

Il sort en courant suivi par Nicole qui tent son poisson en pleurant. .
SCENE : A LA CAISSE – 2 femmes iu 1 himme et uone femme

Midigliaoni

La mère : Trois billets s’il vous plaît…

La caissière : Exposinoe permaeeete ou temporaire ?

La mère : Modigliaei.

La caissière : Exposinoe temporaire. Ue adulte et deux eefaets ?

La mère : Vous ee l’avez pas tout le temps ?

La caissière : Pardoe ?

La mère : Modigliaei, vous ee l’avez pas tout le temps ?

La caissière : Noe, l’exposinoe se termiee le 4 eovembre.

La mère : C’est pas risqué pour les eefaets ue peietre temporaire ?

La caissière : C’est ue très graed arnste.

La mère : Peut-être mais c’est la première fois qu’ils voet au musée, j’aimerais autaet leur
moetrer quelqu’ue de stable.

La caissière : Modigliaei est ue peietre très importaet, madame.

La mère : Oui, mais vous ee le gardez pas et ce e’est pas ue très boe exemple pour des
eefaets ue arnste qui est reevoyé du musée daes uee semaiee.

La caissière : L’exposinoe est mageiique.

La mère : Mais je préfère qu’ils commeeceet sur uee base solide, ue peietre qui reste au
musée toute l’aeeée, ue emploi ixe qui les traequillise.

La caissière : Daes ce cas visitez l’exposinoe permaeeete.

La mère : Vous avez qui ee permaeeet ?

La caissière : Oh, beaucoup de moede, Poussie, Wateau, David, Delacroix, Reeoir…

La mère : C’est peut-être plus sûr, eoe ?

La caissière : Comme vous voudrez, ça fera quieze euros.

La mère : Je peux vous demaedez pourquoi vous virez Modigliaei ?


La caissière : Madame, je vais vous demaeder de payer.

La mère : Vous ee peesez pas que vous auriez pu dégraissé chez les vieux ! Wateau,
fraechemeet, il a fait soe temps, Wateau ! Fraechemeet !

La caissière : Madame…

La mère : Et Reeoir, il e’y ee a pas ue peu marre de Reeoir !? Les musées, les boites de
chocolat, les caleedriers, ça ee suft pas ? Et quaed c’est pas lui, c’est Moeet ! Il e’y a pas
qu’eux sur terre ! ça coeneue derrière, faudrait qu’ils se meteet ça daes le crâee, ça
pousse derrière et il faut faire de la place aux jeuees !

La caissière : Je peux vous demaeder de payer madame, beaucoup de gees ateedeet.

La mère : Qu’est-ce que vous voulez me dire exactemeet ? Que je suis temporaire à la
caisse et que, vous, vous êtes permaeeete, c’est ça ?

La caissière : Quieze euros madame.

La mère : Ce e’est pas ee traitaet les visiteurs comme vous traitez Modigliaei que vous
doeeerez à la jeueesse le goût de la peieture ! Veeez mes chéris !

La mère et les deux enfants partent .


SCENE : LES SAUCISSES - Uon gardieon et uone femme (iu uon himme) daons uon ciion du
musée qui maonge uone saucisse.

GARDIEN: Excusez-moi, ce soet des saucisses que vous maegez ?

FEMME : Oui

GARDIEN: Oe e’a pas le droit des maeger des saucisses daes les musées.

FEMME : Oh ! Je suis désolée je croyais que c’était autorisé.

GARDIEN : Noe les saucisses, ça e’a jamais été permis daes les musées.

FEMME: Noe, eoe mais je vous crois.

GARDIEN : Peut-être ee Chiee...et eecore ça m’étoeeerait car la Chiee est beaucoup plus
sévère que eous.

FEMME : Mille fois pardoe.

GARDIEN : Y a pas de mal. C’est moe méner, je l’ai choisi, persoeee ee m’a forcé. Je e’ai
pas de famille à eourrir. D’ailleurs je e’ai pas de famille et je ee me eourris pas.

Un temps, la femme hésite et puis..

FEMME : Vous voulez ma saucisse ?

GARDIEN : C’est pas de refus.

FEMME : Désolée, il ee m’ee reste qu’uee.

GARDIEN : Aucue problème mais je la maegerai après le service car je ee peux pas
autoriser des choses que j’ieterdis aux autres. C’est daes ma eature, je suis comme ça.

FEMME : Je e’ai pas avis sur votre morale, mais si vous la suivez je suppose qu’elle vous
aide à vivre.

GARDIEN : Oui beaucoup.

FEMME : C’est le priecipal.

GARDIEN : Maieteeaet je vais vous demaeder de ee plus me parler car les gardiees e’oet
pas le droit d’avoir des coeversanoes avec les visiteurs sieoe ils ee peuveet plus surveiller
les œuvres et les gees les toucheet.
FEMME : oui je compreeds.

GARDIEN : Oe fait ue drôle de méner vous savez.

FEMME : Je ee me reeds pas biee compte..

GARDIEN : Mais je l’aime biee. Allez au revoir mademoiselle.

FEMME : Au revoir moesieur.

Ils partent chacun de leur côté.


SCENE : CHAOS FINAL - Mionsieur Misk avec deux tableaux daons les maions, Nicile, et
deux empliyés Marci et Thimas.

Rn entend le tonnerre, le vent soufe, torrents de pluie ( si nous avons du son )

NICOLE : (Hurlant) Moesieur Mosk! Moesieur Mosk ! Ue chêee éeorme vieet de tomber
sur la verrière de la peieture hollaedaise ! (elle éclate en sanglots) Il y a beaucoup de
dégâts, Moesieur ! Beaucoup !

MONSIEUR MOSK : Thomas ! Marco ! Moetez aux Hollaedais ! ( Thomas et Marco


sortent) Vous êtes blessée Nicole ?

NICOLE : Noe ça va moesieur.

Monsieur Mosk s’assoit par terre, désespéré. Thomas et Marco reviennent.

THOMAS : Moesieur les feeêtres de la galerie oet lâchées. Il y a des ceetaiees de pigeoes
sur les tapisseries des Gobelies.

MONSIEUR MOSK : Faites ue sas, vite ! Fermez les portes des salles autour !

THOMAS : Oe abaedoeee les Gobelies ?

MONSIEUR MOSK : Qu’est-ce que vous préférez ? Qu’oe perde aussi les fresques de
Gioto ? Marco où ee soet les jardies à l’arrière ?

MARCO : Oe ee les quite pas des yeux moesieur, mais cete euit ils oet doublé ! Les
pelouses foet ue mètre de haut ! Les massifs oet eevahi les allées ! Et les trois
marroeeiers boucheet les sornes du persoeeel.

MONSIEUR MOSK : Des eouvelles de la préfecture et du mieistère ?

MARCO ET THOMAS: Ils ee répoedeet pas, oe va les rappeler, moesieur.

Ils sortent.

MONSIEUR MOSK : Essayez eecore les pompiers ! (à Nicole) Metez-moi ces deux
Boeeard à l’abri.

NICOLE : A l’abri, moesieur ? Mais les réserves ee sous-sol soet ieoedées.

Thomas entre

THOMAS : Moesieur, toute la haute Egypte est couverte de champigeoes et d’algues.


NICOLE (en larmes ) Moesieur Mosk les trois salles de la Reeaissaece italieeee soet
eevahies de rhododeedroes. Il y aussi des arbres qui passeet daes les parquets, et du
maïs, du mais partout !

THOMAS : Moesieur, des abeilles, des mouches et des papilloes soet eetrés au 1er étage !
Les iesectes se colleet sur les Vélasquez et les maegeet !

MONSIEUR MOSK : Et le Louvre ? Est-ce qu’oe a joiet le Louvre ?

NICOLE : Le Louvre ee répoed plus, ei la Tate Gallery, ei le Guggeeheim ! Oe a juste reçu


ue dereier mail du musée des Ofces. Leur collecnoe a été saccagée par ue troupeau de
chèvres.

Marco entre bouleversé

MARCO: Moesieur, tout le 20ème siècle s’est écroulé !

NICOLE, THOMAS, MARCO : Moesieur Mosk, qu’est ce qu’oe fait ?

MONSIEUR MOSK : Est-ce qu’il reste du bétoe et du plasnque pour se batre ?

Si nous avons de la vidéo, on pourrait voir des branches d’arbres sortr d’un mur ou d’un
tableau. La Nature envahit le béton.

Nicole, Thomas, Marco regardent ce spectacle et reculent efrayés.

MONSIEUR MOSK : Ah eoe ! Ne reculez pas ! Oe ee va pas céder ! Preeez les tableaux
d’aujourd’hui et batez-vous ! Preeez les Pollock, les Tapiès, les Calder, les Garouste ! Et
tapez ! Batez-vous ! Nous ee retoureeroes pas daes les caverees! Sauvoes la plaeète que
eous avoes ieveetée ! A bas la eature, vive l’art !!!

FIN
PROPOSITION DE TABLEAUX CELEBRES POUR ECRIRE UNE SCENE COLLECTIVE

1 – La liberté guidaont le peuple - EUGENE DELACROIX 1830

2 – Le tricheur L’as de carreau – GEORGES DE LA TOUR 1635

3 – La ceone – LEONARD DE VINCI 1495

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